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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 13:25
Peru receives first deliveries of latest Mi-171Sh helicopters

 

Dec. 2, 2014 by Dominic Perry - FG

 

Russian Helicopters has handed over the first batch of four Mil Mi-171Sh transport utility rotorcraft to Peru for use by its army.

Part of a 24-unit order placed by the Latin American nation in December 2013, the helicopters were handed over a month ahead of schedule, the airframer says.

A further four helicopters will be delivered this year, with the remainder following in 2015.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 11:50
Airbus Group et Safran lancent leur Joint-Venture

 

Amsterdam / Paris, le 3 décembre 2014Safran

 

Airbus Group et Safran annoncent la création de leur nouvelle Joint-Venture nommée Airbus Safran Launchers.

 

Avec un effectif initial de 450 personnes, Airbus Safran Launchers sera opérationnelle le 1er janvier 2015. Elle a pour objectif de maintenir le niveau exceptionnel de qualité et de fiabilité d’Ariane 5, tout en développant une famille de lanceurs spatiaux de nouvelle génération destinée à conforter le leadership de l’Europe dans l’industrie spatiale. La nouvelle entreprise réunira l’expertise d’Airbus Group et de Safran dans le domaine des lanceurs spatiaux sur leurs principaux sites industriels en France et en Allemagne. Le siège de la société sera situé à Issy-les-Moulineaux, près de Paris.

Cette création concrétise l’annonce faite en juin dernier par Airbus Group et Safran de leur intention de regrouper leurs activités Lanceurs respectives pour accroître la compétitivité et garantir la rentabilité de la filière européenne des lanceurs spatiaux face à une concurrence internationale accrue.

Airbus Group et Safran saluent la décision prise hier par l’Agence spatiale européenne (ESA) sur le développement et la production du nouveau lanceur Ariane 6. Les deux industriels avaient émis une proposition ambitieuse, dont l’approbation était essentielle au succès de la Joint-Venture. Cette proposition suppose de fait un accord de principe pour le transfert à la Joint-Venture des actions Arianespace détenues par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) français.

« Avec cette Joint-Venture, l’industrie affirme son leadership et son profond engagement à garantir durablement l’accès autonome de l’Europe à l’espace. On se souviendra de la Conférence ministérielle de l’ESA qui s’est tenue hier comme de celle ayant scellé l’avenir de la nouvelle famille de lanceurs Ariane pour les prochaines décennies. Elle aura ouvert également un nouveau chapitre dans la manière dont l’Europe mène et gère ses ambitions spatiales. Si nous voulons contrer avec succès la concurrence internationale grandissante et éviter le risque de voir le secteur spatial européen marginalisé, beaucoup reste à faire. C’est pourquoi nous espérons que cette Conférence ministérielle de l’ESA serve de catalyseur pour transformer la manière dont les agences spatiales institutionnelles opèreront et interagiront avec l’industrie à l’avenir », a déclaré Tom Enders, CEO d’Airbus Group.

« La création d’Airbus Safran Launchers juste après la tenue de la Conférence ministérielle est plus qu’un symbole, c’est la marque de notre forte volonté et de notre capacité à nous mobiliser et tenir nos engagements d’industriels. C’est ce que nous continuerons à réaliser pour que nous tous, industriels et Etats européens, soyons en mesure de poursuivre l’incontestable succès du programme Ariane, en continuant de garantir à l’Europe un accès à l’espace indépendant, fiable et compétitif. J’en suis convaincu, Airbus Safran Launchers deviendra un fleuron mondial dans le domaine des lanceurs, capable de profiter de la croissance du marché et de mieux servir les clients institutionnels et commerciaux ; l’Europe a en effet tous les atouts pour faire la course en tête en matière de technologies, dont les retombées irrigueront tout comme par le passé l’ensemble du secteur aéronautique et spatial », a déclaré Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran.

Jean-Paul Herteman et Tom Enders remercient également leurs équipes qui, au cours de ces derniers mois, ont préparé l’établissement de cette nouvelle entreprise en un temps record. Avec le soutien des clients et des actionnaires, la plupart des procédures de consultation et d’approbation réglementaires ont pu être réalisées, auprès notamment des autorités de la concurrence, d’Arianespace et des Comités d’entreprise des Groupes, afin de valider cette création, dont la finalisation (closing) est prévue le 31 décembre 2014 à l’issue des dernières formalités.

La signature de la création d’Airbus Safran Launchers lance la première phase opérationnelle de la société. Dans un deuxième temps, toutes les activités Lanceurs d’Airbus Group et de Safran seront intégrées à la Joint-Venture.

****

Airbus Group est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. En 2013, le Groupe - qui comprend Airbus, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters - a enregistré un chiffre d’affaires de 57,6 milliards d’euros (retraité) avec un effectif d’environ 138 000 personnes (retraité).

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.
* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 17:40
Le porte-hélicoptères Vladivostok de classe Mistral au chantier naval de Saint-Nazaire photo Grigory Sysoev RIA Novosti

Le porte-hélicoptères Vladivostok de classe Mistral au chantier naval de Saint-Nazaire photo Grigory Sysoev RIA Novosti

 

NOVOSSIBIRSK, 2 décembre - RIA Novosti

 

La livraison des porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie est reportée jusqu'à ce que la situation en Ukraine se stabilise, a déclaré lundi soir aux journalistes l'ambassadeur de France en Russie Jean-Maurice Ripert.

 

"Le président français François Hollande a confirmé il y a quelque temps que la livraison des porte-hélicoptères Mistral pouvait être reportée jusqu'au moment  où la situation en Ukraine rendrait cette livraison possible", a indiqué le diplomate à la question de savoir si la livraison des Mistral ne dépendait que de la situation en Ukraine.

 

Mardi 25 novembre, le président français François Hollande a suspendu la livraison à la Russie d'un premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, considérant que la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine ne permettait toujours pas la livraison du premier BPC.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 17:35
L’Inde lance la compétition pour des canons automoteurs


02.12.2014 par Guillaume Belan (FOB)
 

Le Defence Acquisition Council (DAC) indien vient (enfin!) de décider, le 25 novembre dernier, de lancer la procédure d’acquisition pour 814 canons d’artillerie autopropulsés de 155 mm 52 calibre, pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Le RfP (Request for Proposal) serait imminent. Ce programme d’acquisition remonte aux années 80. Las, un scandale de corruption avait alors annulé la procédure. L’armée de terre indienne a lancé plusieurs compétitions pour remplacer ses 2000 canons de 105 mm : canons tractés, embarqués sur camions ou chenillés de différents calibres, pour un marché total estimé à plus de 5 milliards d’euros.

Pour la compétition canons autopropulsés, le français Nexter s’est allié à Larsen & Toubro et propose une version locale du Caesar (relier ici l’article de FOB). Les 100 premiers systèmes doivent être achetés sur étagère et les 714 suivant produits localement.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 16:50
L'Europe décide de construire une nouvelle fusée, Ariane 6

 

02.12.2014 LeFIgaro.fr

 

Les ministres européens de l'Espace sont parvenus aujourd'hui à Luxembourg à un accord "historique" pour construire Ariane 6, une nouvelle fusée plus compétitive qui devrait voler dès 2020, a annoncé la secrétaire d'Etat française à la Recherche Geneviève Fioraso.

L'Europe s'est engagée sur un budget global pour ses lanceurs de 8 milliards d'euros sur dix ans dont la moitié pour Ariane 6, une somme qui inclut la construction d'un nouveau pas de tir à Kourou (Guyane). L'objectif est de faire face à une concurrence accrue sur le marché des lancements de satellites.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:56
Le calepin des entreprises internationales de défense 2014 est en ligne

 

01/12/2014 DGA

 

Le service des affaires industrielles et de l’intelligence économique (S2IE) de la direction générale de l’armement (DGA), en partenariat avec la fondation pour la recherche stratégique (FRS), met en ligne l’édition 2014 du calepin des entreprises internationales de défense.

Cet ouvrage présente un vaste panorama de l’industrie de défense mondiale en fournissant, pour chaque entreprise française ou étrangère, les données synthétiques essentielles (gouvernance, actionnariat, données économiques, principales filiales et participations, programmes et coopérations). En complément de ces informations, une partie « orientation stratégique » a été ajoutée pour chaque entreprise.

Au-delà du fond, le format de publication a également été entièrement modifié pour offrir une lecture simplifiée et encore plus fluide.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’informations plus détaillées ou pour nous faire part de vos commentaires ou propositions d’amélioration. Ce document peut être diffusé à l’extérieur de la DGA et du ministère de la défense sans aucune restriction. Une édition papier est en cours d’impression et peut être demandée auprès de Alain Durand : alain3.durand@intradef.gouv.fr 

Bonne lecture.

 

> Télécharger le calepin (PDF - 3,83 Mo)

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:50
Council at Ministerial Level for the European Space Agency (ESA) in Luxembourg on 2 December

 

27 November 2014 ESA - PR N° 43–2014

 

The next Council at Ministerial Level (C/M 14) for the European Space Agency (ESA) takes place in Luxembourg on 2 December. The main topics for decision are reflected in three Resolutions: the Resolution on Europe’s access to space, which recognises the strategic and socio-economic value for Europe to maintain an independent, reliable and affordable access to space for institutional and commercial European customers and underlines the new governance principles related to the exploitation of Europe’s next launcher, Ariane 6, and of the evolution of Vega, Vega-C; the Resolution on Europe’s space exploration strategy, addressing ESA’s three destinations (low-Earth orbit (LEO), Moon and Mars) and, for the LEO destination, in particular the International Space Station (ISS) Programme; and, finally, the Resolution on ESA evolution.

 

Europe's access to space

 

Space activities require independent access to space, so the decision to be taken on Europe’s next-generation launcher is of fundamental importance. Ariane 5, with its roots planted in the Ministerial meeting in 1985, is a remarkable European success story: it has now had more than 60 successful launches in a row, it has secured over 50% of the commercial market for launch services and has generated direct economic benefits in Europe exceeding 50 billion euros.

 

However, the world launch service market is changing rapidly, in both supply and demand.

 

On the supply side, new non-European launch service providers are now present in the commercial market at highly competitive prices, providing a challenge to the cost model of Ariane 5.

 

On the demand side, satellites are also changing. The commercial market, consisting mostly of telecommunication satellites, favours the introduction of electric propulsion, which could reverse the decades-long trend of higher and higher tonnages and will require new orbit injection strategies.

 

At the same time, there is an increasing number of European institutional payloads with the advent in particular of the Galileo and Copernicus constellations, providing a fairly stable market for recurrent launches of medium-sized satellites.

 

In response to these rapid changes, the ESA Executive and European launcher industry have defined a modular Ariane 6 in two configurations to serve the medium and heavy launch segments as from 2020, and a Vega upgraded launch system (Vega C) to serve the small launch segment. Ariane 6 will profit from the best re-use of Ariane 5 Midterm Evolution results and investments and from the common use of a solid rocket motor (P120C) as both first stage of Vega C and strap-on booster for Ariane 6.

 

In Luxembourg, Ministers will therefore be asked to take decisions on the development of Ariane 6 and Vega C which, through modularity and flexibility, will be able to satisfy the European institutional market requirements and to compete on the world-wide market.

 

These development decisions are associated with a new governance of the European launcher sector allocating increased responsibilities to industry and with a decision point by Participating States in 2016 on the continuation of Ariane 6 on the basis of a set of technical and financial criteria, including respective commitments for the exploitation phase.

 

The budget required from Member States for completion of Ariane 6 and Vega C development programme is 3.8 billion  Euro.

 

ISS exploitation and space exploration

 

Within the three destinations of exploration (LEO, Moon, Mars), the operation and utilisation of the International Space Station is an essential element.

 

In addition to the invaluable research activities which are conducted on board the ISS, the Station yields a wealth of experience for ESA and its international partners that will be crucial as we plan the next stages of human exploration.

 

The decisions to be taken in December by Ministers relate to supporting ESA’s ISS exploitation activities for the next three years (to the end of 2017), at a cost of €820 million, as well as supporting its research activities (ELIPS Programme) with additional funding.

 

As a contribution to the ISS common operation costs, ESA is developing NASA’s new Multi-Purpose Crew Vehicle Service Module, drawing upon the expertise gained with the ATV. Funding to complete the MPCV-ESM development is included in the €820 million to be funded at C/M14.

 

Regarding the “Moon destination”, ESA is proposing preparatory elements of a contribution to Russia’s Luna-Resource Lander (planned for launch in 2019) and Lunar Polar Sample Return (planned for launch in the early 2020s) missions; a full decision on this programme would be sought at the Ministerial in 2016.

 

Regarding the “Mars destination”, ESA’s ambitious ExoMars programme, involving two missions to Mars in 2016 and 2018, is also on the table for further subscription in order to ensure the implementation of the ExoMars programme. In addition, the Mars Robotic Exploration Preparation Programme (MREP-2) is proposed for further subscriptions, allowing for the adequate preparation of future exploration activities, leading to a broad Mars Sample Return mission in which Europe should be involved as a full partner.

 

ESA evolution

 

The third topic on the agenda for Ministers, the Evolution of ESA, focuses on the vision to enable ESA to maintain its role as one of the world-leading space institutions, addressing its key relationships with its partners and its efficiency.

 

The main partners of ESA are: its Member States, the scientific communities, industry, the European Union, European non-Member States and the non-European States. These relationships are intricately interrelated and driven by the common objectives of achieving a competitive European space sector and ensuring maximum return on public investment in space.

 

The previous Ministerial Council in 2012 decided to establish a High-Level Forum involving industry, the Member States and the ESA Executive. This has met twice and made a number of recommend-ations to the ESA Director General. The most important of these is to request that industry be given a greater degree of responsibility in ESA R&D programmes, with a commensurate change in risks and rewards sharing. The Forum also proposed that ESA increase its presence in the development of space services and be prepared to be an economic actor in the upstream space sector.

 

Since 2012, measures have been taken to strengthen ESA’s relationships with its Member States, seeking better coordination and cooperation of space programmes in Europe through the sharing of information on national space-related programmes. Ministers are invited to go further in this area to achieve mutual further benefits.

 

ESA’s relationship with the EU both in programmes and in setting the context in which the European space sector operates is vitally important for Europe. C/M 12 mandated the Director General to elaborate and assess scenarios together with the European Commission for responding to a series of objectives on how this relationship might develop.

 

After intense discussions among delegations of Member States, Ministers are invited to confirm the preference of Member States for a relationship between ESA and the European Union which keeps ESA as an independent, world-class intergovernmental space organisation and makes ESA the long-term partner of choice of the EU for jointly defining and implementing the European Space Policy together with their respective Member States.

 

Following the conclusion of the Ministerial Meeting, the adopted Resolutions will be made public on ESA’s web site.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:35
La France et l'Inde veulent boucler "rapidement" les négociations sur le Rafale

02 décembre 2014 Par  -

 

En visite en Inde, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian a rencontré son homologue Manohar Parrikar pour évoquer la vente d'avions de chasse Rafale. Les discussions "se déroulent bien", a assuré le ministre français, et devraient même s'accélérer, ajoute une source indienne.

 

Pas de friture sur la ligne entre la France et l'Inde sur le dossier Rafale. Les discussions, entamées il y a plusieurs années, se poursuivent et "se déroulent bien" a assuré Jean-Yves le Drian à un quotidien indien lors de sa visite dans le pays le 3 décembre. Il a rencontré son nouvel homologue indien Manohar Parrikar entré en fonctions au mois de novembre.

"Les négociations se déroulent bien. Pour un projet de cette taille et de cette complexité, qui implique le transfert de nombreux savoir-faire à des partenaires industriels en Inde, le rythme est comparable à celui d'autres négociations", a déclaré le ministre français au quotidien Pioneer. "Les deux gouvernements partagent la volonté de les conclure et ceci est bien sûr, essentiel", a-t-il ajouté. "Plus vite le contrat sera finalisé et signé, plus vite les avions pourront sortir des lignes des sites de production en Inde".

les désaccords seront résolus de manière accélérée, annonce l'inde

Les discussions achopperaient, selon l'AFP qui cite la presse indienne, sur la question des responsabilités (délais, dommages..) pour les appareils produits en Inde (sur les 126 appareils vendus, 18 seraient produits en France, le reste serait fabriqué sous licence en Inde par l'entreprise publique indienne Hindustan Aeronautics Limited).

Mais la France comme l'Inde seraient prêts à accélérer les négociations et tenter de lever les derniers points de blocage. "Il a été décidé que tout désaccord serait résolu de manière accélérée", a dit un porte-parole du ministère indien de la Défense à l'AFP.

un autre contrat en attente

Jean-Yves le Drian a par ailleurs profité de sa visite pour évoquer un autre contrat possible, portant sur les missiles sol-air (SRSAM) de MBDA.  "Le contrat est prêt pour la signature depuis mars 2012", a-t-il rappelé. Ces missiles "seront fabriqués entièrement en Inde, de façon autonome" ; ils sont co-développés et produits avec l'indien Bharat Dynamics Ltd (BDL). La France espère là aussi un déblocage rapide.

 

Dossier sur la vente des Rafale à l'Inde
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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:30
Israël, vol au-dessus d’un nid de drones

 

26.11.2014 Par , LeMonde.fr

 

Pour le visiteur néophyte, l’atelier ultra-sécurisé de l’entreprise Israel Aerospace Industries (IAI) pourrait parfois ressembler à une salle d’exposition pour avions modèles réduits. Dans ce hangar baigné d’une lumière crue, une délégation venue d’Asie déambule entre des engins à différents stades d’assemblage, dont les plus petits peuvent être soulevés à deux mains. Mais ces appareils à la silhouette futuriste n’ont guère à voir avec le monde ludique de l’aéromodélisme : nous sommes chez Malat, la division « avion sans pilote » d’IAI.

La compagnie étatique est l’un des champions de l’Etat hébreu en matière de défense. Et le point de passage obligé pour qui veut comprendre comment Israël s’est imposé premier exportateur mondial de drones, devant les Etats-Unis. Une prouesse que ce pays de 8 millions d’habitants, plus petit que la Lorraine, est en passe de rééditer en 2014 malgré une concurrence accrue.

« Le marché local est bien trop petit pour nous : plus de 90 % de nos produits sont vendus à l’export et nous comptons une cinquantaine de clients sur les cinq continents », énumère Jacques Chemla, directeur de la branche Malat, où il œuvre depuis le début des années 1980. Avec huit sortes de drones opérationnels au catalogue, l’entreprise développe une gamme d’une rare diversité. De l’engin électrique assez petit pour être transporté dans un sac à dos au drone MALE (moyenne altitude longue endurance) Heron TP dont l’envergure est proche de celle d’un Boeing 737, en passant par le kamikaze Harop, qui détruit sa cible en fondant sur elle comme un missile. Parmi les projets en développement, le Butterfly (« papillon »), 15 grammes seulement, équipé d’une caméra miniaturisée et conçu pour voler à l’intérieur d’un bâtiment…

Selon une étude du cabinet Frost & Sullivan publiée en 2013, l’industrie israélienne des drones a totalisé 4,6 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros) d’exportations entre 2005 et 2012. Les Etats-Unis, premier producteur mais très orienté vers le marché intérieur, arrivent derrière avec moins de 3 milliards de dollars.

 

Rôle précurseur

La formule du succès ? Un mélange d’histoire et de géopolitique, relevé d’un goût prononcé pour l’innovation et d’un fort sens commercial. Dans le hangar d’IAI, fièrement accroché au plafond, un modèle Scout de la toute première génération d’appareils télécommandés rappelle le rôle précurseur joué par Israël dans cette industrie. Le programme a été lancé juste après le désastre de la guerre du Kippour, en 1973, qui avait vu l’armée de l’air subir des dégâts considérables faute d’informations fiables.« Le pays a été pionnier, car il a très vite dû mener des conflits asymétriques, estime ainsi Yaki Baranes, expert chez Frost & Sullivan. Et, compte tenu de sa petite taille qui lui interdit de disposer d’une armée très nombreuse, il a toujours mis l’accent sur la technologie. »

Au sein de l’armée de l’air, les drones assurent déjà plus de la moitié des missions. Une place prépondérante confirmée cet été lors de l’opération « Bordure protectrice » à Gaza, où ces robots volants ont été omniprésents. Une grande conférence réunissant hauts responsables de l’armée et de l’industrie de défense, mercredi 26 novembre, près de Tel-Aviv, prévoyait justement de se pencher sur « le rôle des systèmes sans pilote pendant l’offensive à Gaza ». Cette symbiose est dénoncée par les Palestiniens, qui accusent Israël de se servir de ces conflits comme d’un laboratoire pour tester ses armements.

La proximité avec Tsahal offre à l’industrie un autre avantage : celui du « système de la réserve », comme l’appelle le spécialiste Alon Unger, organisateur de l’UVID, la principale conférence israélienne consacrée au secteur. Au sein des groupes de défense, de nombreux ingénieurs sont aussi des réservistes régulièrement actifs dans l’armée. Cette double casquette permet « un retour sur expérience rapide de la façon dont la technologie est utilisée concrètement et peut être améliorée », explique M. Unger. Elbit Systems, grand concurrent privé d’IAI, coté au Nasdaq, n’hésite pas à faire figurer la mention « combat proven »(« ayant fait ses preuves au combat ») sur la notice de certains de ses produits phares. Le groupe de Haïfa, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, est le premier fournisseur de l’armée israélienne en drones tactiques avec son modèle Hermes 450, capable de rester dix-sept heures en vol.

 

Applications civiles

A en croire les professionnels du secteur, la géostratégie et le partenariat avec l’armée ne sont pas les seuls arguments commerciaux des fabricants.« Notre politique de coopération avec l’industrie des pays clients est un élément décisif pour comprendre notre réussite à l’export », assure M. Chemla, qui évoque « une approche typiquement israélienne ».

Dès la phase de conception, les drones sont pensés de façon modulaire et ouverte. Le client n’est pas contraint d’acquérir les applications développées par l’entreprise mais peut choisir d’installer lui-même les charges utiles et les options. Autrement dit, les caméras, viseurs-lasers et autres systèmes de communication qui donnent à l’appareil toute sa valeur. Telle fut l’approche privilégiée par la France pour ses quatre drones MALE Harfang, codéveloppés avec EADS à partir du Heron.

IAI et Elbit sont les deux géants d’un marché qui compte localement d’autres acteurs, plus petits mais non moins dynamiques. « Nous essayons de nous battre comme David contre Goliath, en étant créatifs et flexibles », fait valoir Dany Eshchar, vice-président du fabricant Aeronautics. Pour faire la différence, l’entreprise se positionne sur un segment à fort potentiel : celui des mini-drones. Elle compte déjà 35 clients dans le monde pour son petit modèle Orbiter. Aeronautics s’engouffre aussi dans le marché des applications civiles, « encore immature mais très prometteur », selon M. Eshchar. Certains de ses drones Dominator et Aerostar sont aujourd’hui utilisés pour de la surveillance agricole, d’autres pour aider à combattre les incendies.

Si celui-ci est toujours balbutiant faute de réglementations adaptées, le marché commercial est un débouché que n’ignore plus aucun producteur. Elbit a ainsi vendu au Brésil son nouveau modèle Hermes 900 pour effectuer des missions de surveillance et de sécurité lors de la Coupe du monde de football cet été.

 

Concurrence plus rude

Les groupes israéliens étudient toutes les stratégies, soucieux de conserver leur avantage à l’heure où la concurrence se fait plus rude. La décision de la France, mi-2013, de commander douze drones Reaper à l’américain General Atomics, au détriment du Heron TP qui devait être « francisé » par Dassault, a marqué les esprits. Le marché des avions sans pilote reste promis à une belle expansion : les dépenses qui lui sont consacrées devraient doubler en dix ans pour atteindre 11,6 milliards de dollars annuels, selon une étude du cabinet Teal publiée en 2013. Mais, de la Chine à la Russie, en passant par les Emirats arabes unis ou l’Inde, de plus en plus de pays veulent aujourd’hui leur part du gâteau.

Dans cette course, l’Etat hébreu conserve toutefois de sérieux atouts. Une combinaison d’expérience et d’inventivité qu’un détour par la jeune entreprise Tactical Robotics permet d’illustrer. Physique sec, regard bleu acier, le patron, Rafi Yoeli, est un vétéran du secteur. Ancien d’IAI, il a participé au premier programme Scout. « A l’époque, ce fut une véritable percée. L’engin que nous construisons aujourd’hui est une nouvelle révolution qui marquera un tournant dans la façon dont sont utilisés les drones », affirme-t-il sans ciller.

Trônant au milieu des locaux, l’AirMule, machine étrange aux airs de voiture volante, est le résultat de douze années de travail et de 37 brevets. Cet hélicoptère sans pilote, à décollage et atterrissage vertical, a l’étrange particularité d’avoir ses rotors intégrés à l’intérieur du fuselage. Objectif : pouvoir évacuer les blessés et ravitailler les troupes dans des zones de guerre où ne peut intervenir un hélicoptère traditionnel, rendu vulnérable par le rayon de ses pales. Mi-2015, l’appareil sera testé dans le désert du Néguev (Sud).

Rafi Yoeli table sur une première commande l’an prochain et évoque de nombreuses marques d’intérêt de l’étranger. « Au début, on nous prenait pour des fous, mais sans doute est-ce bon signe », s’amuse cet ingénieur aéronautique selon lequel la formule du succès à l’israélienne se résumerait ainsi : toujours penser « out of the box ». Hors des sentiers battus.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 07:20
L’ONERA, partenaire "givrage" et premier partenaire international aéronautique de la NASA

L'Onera et la Nasa ensemble dans la soufflerie F1 au Fauga-Mauzac, pour comprendre, faire face, éliminer le givre.

 

28.11.2014 - ONERA

 

L'ONERA vient de signer avec la NASA (Glenn) un accord de coopération sur le givrage des ailes en flèche. Il fait suite à un premier accord (2006-2012) dédié aux aspects simulation numérique du givrage des avions.

 

D’une durée de 3 ans et demi cette coopération "Swept-wing ice accretion characterization and aerodynamics research" s’est fixée pour objectif de comprendre et de modéliser la dégradation des performances aérodynamiques des avions par accumulation de glace sur les ailes. Le programme prévoit une étude paramétrique, des campagnes d'essais à Glenn (IRT) et à l'ONERA (F1), ainsi que des simulations. Cette étude est rattachée au projet de recherche ONERA SUNSET 2.

 

La signature de cet accord porte à six le nombre de projets en cours avec la NASA, ce qui fait de l'ONERA le premier partenaire international de la NASA en aéronautique

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 06:55
Bientôt des drones stratosphériques pour l'armée ?

 

02/12/2014 par Guerric Poncet - Le Web en lignes / Le Point.fr

 

Un député suggère de s'intéresser à ces plateformes de haute altitude, qui pourraient optimiser l'action des drones de combat et remplacer les satellites.


La stratosphère intéresse de plus en plus les militaires, et l'armée française pourrait s'équiper dans les prochaines décennies de drones stratosphériques. C'est en tout cas ce que suggère le député socialiste Jean-Yves Le Déaut, qui a remis un rapport parlementaire relayé par Zone Militaire. De tels engins ne seraient pas armés, mais pourraient remplacer en partie les satellites afin d'assurer une exploitation optimale des autres systèmes de drones, évoluant à une altitude inférieure. Ils emporteraient pour cette mission des équipements d'observation et de télécommunications.

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 21:50
Jean-Jacques Dordain, ESA Director General - photo ESA

Jean-Jacques Dordain, ESA Director General - photo ESA

 

01/12/2014  Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Nommé en 2003, Jean-Jacques Dordain achèvera son troisième mandat l’année prochaine. Johann-Dietrich Wörner, le patron du DLR, le Cnes allemand, est sur les rangs.

Pour Jean-Jacques Dordain, la conférence ministérielle des Etats membres de l’Agence spatiale européenne, l’ESA, ces lundi et mardi à Luxembourg, sera la dernière d’une longue carrière au service de l’Espace. Nommé à la tête de l’Agence en 2003, le Français achèvera son troisième mandat l’année prochaine. On connaîtra le nom de son successeur le 18 décembre prochain.

A ce stade quatre candidats sont en lice. Trois sont de la maison : l’Allemand Volker Liebig, en charge des programmes d’observation ; le Belge Eric Morel de Westgaver, directeur en charge de l’Industrie, des achats des services juridiques ; et le Hollandais Gaele Winters, responsable des lanceurs et du siège de l’agence à Paris. Le dernier candidat est externe, il s’agit de Johann-Dietrich Wörner, le patron du DLR, l’équivalent du Cnes outre-Rhin.

Compte tenu du poids de Berlin dans le budget de l’ESA, la direction devrait logiquement échoir à Allemand après avoir été assurée pendant douze ans par un Français.

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 12:54
Après les clés USB, Freemindtronic lance des disques durs ultra-sécurisés

 

30 novembre 2014 par Martin Venzal - touleco.fr/

 

Après les clés USB, la jeune pousse ariégeoise Freemindtronic s’attaque aux disques durs. Sa technologie de protection physique des données vient d’être récompensée à Paris par les derniers Trophées de l’embarqué.

 

La start-up ariégeoise Freemindtronic vient d’être récompensée à Paris par les Trophées de l’embarqué pour sa clé USB ultra-sécurisée. L’occasion pour cette jeune pousse d’annoncer une nouvelle innovation : un disque dur protégé et sécurisé qui devient un véritable coffre-fort numérique. Dévoilée à l’occasion du salon Futurapolis de Toulouse au printemps 2014, la clé USB de Freemindtronic a depuis séduit le monde professionnel. Plusieurs milliers de ces appareils de stockage protégés seraient en commande pour un chiffre d’affaires prévisionnel de plus de 1 million d’euros en 2015.

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:30
Extended & Protected M-113 APCs?

 

23/11/2014 IsraelDefense

 

BAE and IMI offer the IDF an extended and upgraded version of the veteran M-113 APC, fitted with an active protection system and passive and reactive protection

 

Not just Merkava (NAMER) APCs? BAE and IMI have jointly offered IDF a project involving the acquisition of extended and upgraded M-113 Armored Personnel Carriers.

The need for the prompt renewal of at least a portion of the IDF APC fleet is one of the significant lessons derived from the fighting in the Gaza Strip. IDF entered the operation with an insufficient amount of protected Merkava (NAMER) APCs, and were consequently compelled to also employ outdated M-113 APCs, dating back to the 1970s. One of these APCs was bogged down owing to a technical malfunction during the operations of the Golani brigade in the northern part of the Gaza Strip, and was subsequently destroyed by an antitank missile. In the attack on the stranded APC and the subsequent evacuation operations, 13 troopers and commanders were killed and dozens were injured. IDF had to employ artillery fire in order to support the evacuation effort.

As reported in the special edition of Israel Defense magazine that concluded Operation Protective Edge (Issue #22), IDF hastened to cancel a planned cut in the manufacture of future NAMER APCs pursuant to the operation. The NAMER APCs are manufactured as a joint project with the General Dynamics Company in the USA, with some of the financing provided through US Aid funds.

During the visit by Defense Minister Ya'alon to the USA in late October 2014, it appeared that IDF will increase by 200 the number of NAMER APCs originally ordered prior to the war.

Israel Defense has learned that the joint proposal of BAE and IMI involves the renewal and upgrading of APCs in a manner similar to a project recently completed in Canada. According to the proposal, the old APCs are to be cut across the middle and extended. At the same time, all of the APC assemblies are to be replaced, including the engine and the steering system: the old joystick-driven system will be replaced by a steering-wheel driven system. The new engine has a 400hp output and this power boost will enable the fitting of 6 tons of passive and reactive protection, in addition to an active protection system.

The cost of the upgrading process can be significantly lower than the cost of a new NAMER APC, which is estimated at around US$ 5 million, but according to the proposal submitted to the IDF Ground Arm, the upgrading project is just a "complementary project" to the planned acquisition of the NAMER APCs. IDF are to review the proposal over the coming weeks.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 07:55
Dassault fait coup double en rachetant ses titres

Le holding familial GIMD va renforcer son contrôle sur Dassault Aviation - photo Dassault

 

30/11/2014 Bruno Trevidic- les Echos

 

En rachetant 8 % de ses actions, l’avionneur renforce la position de la famille Dassault et son attractivité en Bourse.

 

Une fois de plus, Tom Enders, le patron d’Airbus Group, n’a pas traîné à réaliser ses objectifs. Annoncé fin juillet dernier, le désengagement d’Airbus Group du capital de Dassault Aviation a débuté vendredi, avec l’annonce de la vente d’une première tranche de 810.072 actions, soit environ 8 % du capital, sur les 46,3 % détenus par l’ex-EADS. La transaction, négociée de longue date, s’est faite par voie de gré à gré à un prix de 980 euros l’action, pour un total d’environ 794 millions d’euros au total, hors frais d’opération.

Pour le groupe Airbus, c’est l’occasion de monétiser une ­participation de 46,3 % héritée de l’Aérospatiale, lors de la constitution du groupe EADS en 2000, qui n’a jamais permis aux dirigeants d’EADS d’avoir leur mot à dire sur la stratégie de Dassault Aviation. Airbus, qui a tiré sur sa trésorerie pour racheter les parts de Lagardère et Daimler, devrait ainsi récupérer près de 2 milliards d’euros entre les 8 % cédés aujourd’hui à Dassault Aviation et les 10 % qu’il prévoit de céder au cours du premier semestre 2015.

Pour la famille Dassault, qui contrôlait déjà 50,55 % de Dassault Aviation à travers le holding GIMD, c’est l’occasion de renforcer un ­contrôle, déjà presque total, sur le fleuron du groupe, tout en augmentant sa valeur en Bourse. Dassault Aviation va en effet annuler les 8 % rachetés à Airbus ainsi que le 1 % supplémentaire racheté précédemment, ce qui fera mécaniquement monter la part de GMID à près de 60 %, ainsi que la part du flottant.

 

Deuxième programme de rachat d’actions

Cela devrait avoir un effet positif sur la valorisation du titre Dassault Aviation, actuellement pénalisé par le trop faible nombre (3,3 %) d’actions sur le marché, et permettre à Dassault Aviation de récupérer au moins une partie de sa mise, au demeurant moins élevée que prévu. Lors de son assemblée générale, en septembre dernier, l’avionneur avait fait voter par ses actionnaires l’autorisation de racheter jusqu’à 10 % de ses propres actions, au prix maximum de 1.200 euros par action.

Mais Dassault Aviation ne s’en tiendra pas là. Sur les 10 % supplémentaires du capital de l’avionneur qu’Airbus prévoit de vendre d’ici au 30 juin 2015, 5 % sont déjà réservés à Dassault Aviation. Et ce, toujours au prix de 980 euros l’action, quel que soit le cours. Le temps pour Dassault Aviation de faire voter par ses actionnaires un deuxième programme de rachat d’actions, lors d’une assemblée générale, en janvier.

 

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 17:55
L’industrie française de défense – Claude Serfati

 

source Chaire Economie de Défense

 

Ouvrage édité par La Documentation française, en octobre 2014.

 

L’industrie française de défense est peu connue. Or, elle occupe une place importante dans le système productif et les grands groupes industriels de défense sont très présents dans la politique technologique conduite depuis la fin des années 1950. Elle demeure un des fleurons de la France sur les marchés internationaux, alors que la dégradation inquiétante de son industrie manufacturière devient un thème de débat dans les politiques publiques.

Cet ouvrage analyse les mécanismes de l’industrie française de défense, il souligne les singularités de son mode d’organisation, de fonctionnement et son importance qui résultent de son caractère régalien. dans le contexte géoéconomique prévalant depuis le début des années 2000, les enjeux de sécurité nationale ouvrent des perspectives importantes aux groupes de l’armement qui peuvent y trouver un « relais de croissance ».

Les perspectives et les limites de la coopération internationale, ainsi que le volume des exportations d’armes et les conditions particulières de leur mise en œuvre sont également analysés.

Ce livre entend ainsi contribuer aux réflexions nécessaires sur la place de l’industrie de défense dans l’économie française.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
photo Dassault

photo Dassault

 

Paris, le vendredi 28 novembre 2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre des Finances et des Comptes publics, le ministre de la Défense et le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique se félicitent de l’accord annoncé ce jour entre Airbus Group et Dassault Aviation.

 

L’État a permis cette opération de cession de gré à gré d’un bloc de 8 % du capital de Dassault Aviation, sur les 46,32% détenus par Airbus Group, à Dassault Aviation en renonçant à exercer son droit de première offre conféré par le pacte d’actionnaires établi entre Airbus Group et l’État le 21 juin 2013.

 

En contrepartie, l’État – via l’agence des participations de l’État et la direction générale de l’armement – et le groupe industriel Marcel Dassault, actionnaire majoritaire de Dassault Aviation, ont conclu ce jour une convention d’une durée minimale de 20 ans permettant à l’État d’assurer la défense de ses intérêts essentiels en cas d’évolution du contrôle de cette entreprise stratégique, du fait notamment de sa contribution à la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Cet accord entre Groupe Industriel Marcel Dassault et l’État est historique puisque pour la première fois dans leur histoire un mécanisme conventionnel les lie directement.

 

Cette convention prévoit d’octroyer à l’État un droit de préemption en cas de cession d’actions par le groupe industriel Marcel Dassault entraînant sa perte de contrôle sur Dassault Aviation. Ce droit de préemption s’appliquera également à toute cession ultérieure de titres Dassault Aviation effectuée par le groupe industriel Marcel Dassault après la perte de son contrôle. Cette convention n’est pas constitutive d’une action de concert entre les parties, chacune conservant son entière liberté de gestion de sa participation et d’exercice de ses droits de vote.

 

Le Pacte d’actionnaires liant Airbus Group et l’État reste en vigueur.

 

Par cet accord avec le groupe industriel Marcel Dassault, l’État s’inscrit pleinement dans le cadre des lignes directrices de l’État actionnaire, en permettant à Airbus Group, dont l’État est actionnaire, de réaliser cette cession tout en renforçant la protection de ses intérêts de souveraineté.

 

L’État détient (via l’agence des participations de l’État et la Sogepa) 10,97 % du capital d’Airbus Group, ainsi qu’une action de Dassault Aviation.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:57
L’Etat s’assure que le Rafale ne tombera jamais dans de mauvaises mains

 

29/11 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

L’Etat a profité du désengagement d’Airbus dans Dassault pour s’assurer de toujours pouvoir contrôler le fabricant du Rafale. Et sans débourser un euro  !

Le début du désengagement d’Airbus de Dassault n’est pas que le énième feuilleton de la re-composition de l’industrie aéronautique française. Pour l’Etat, qui a très habilement joué sa partition, l’opération lui a offert la possibilité qu’il recherchait depuis des lustres de s’assurer que le fabricant du Rafale ne tombe jamais entre de mauvaises mains. Et cela, sans débourser un centime !

Airbus a annoncé ce soir la vente de 8 % du capital de Dassault Aviation , sur les 46,32 % qu’il possède. Comme le stipule le pacte qui le lie à l’Etat, le groupe aéronautique européen a du au préalable notifier son intention aux pouvoirs publics, lesquels disposent d’un droit de premier refus. Après d’intenses réflexion, l’Etat a finalement décidé de ne pas suivre. Le coût de l’opération - un peu moins de 800 millions - l’en a peut-être dissuadé, d’autant qu’acheter ce premier bloc aurait très probablement impliqué d’acheter le second (jusqu’à 10 % cette fois-ci) qu’Airbus a l’intention de céder d’ici au 30 juin 2015.

Mais ce n’est finalement pas cet argument qui a amené l’Etat à renoncer à ses droits. Dassault allant racheter puis détruire les 8 % du premier bloc de ses actions mises en vente, et allant faire de même pour la moitié du second, Airbus conservera toujours la minorité de blocage. Vu de l’APE, tout est donc pour le mieux, car Airbus, c’est en partie l’Etat. Les intérêts de Dassault Aviation sont donc préservés.

Vu du ministère de la défense en revanche, cela ne suffit pas. Le Rafale c’est évidemment l’avion de combat, fer de lance de l’armée française. Mais c’est aussi - faut-il le rappeler - le vecteur de la composante nucléaire aéroportée. Bref, une entreprise stratégique pour la Nation. Et qui va le rester pour de nombreuses années encore. La relation actuelle entre Dassault Aviation et la Défense est suffisamment bonne pour qu’il n’y ait aucune crainte sur l’avenir de l’avionneur. Pas de risque de délocalisation, pas de risque d’arrêt de la production... Mais demain ? C’est à dire lorsque Serge Dassault décèdera ?

L’autre actionnaire, majoritaire, de Dassault Aviation au côté d’Airbus, c’est GIMD, autrement dit Groupe industriel Marcel Dassault (qui possède aussi l’éditeur de logiciels Dassault Systèmes, la maison de ventes aux enchères Artcurial ou encore le « Le Figaro »). Cet holding, qui regroupe donc tout l’empire Dassault, est contrôlé par Serge Dassault, et changera fatalement de main un jour où l’autre. Le secret de la succession étant très bien gardé, on ne peut que supputer que l’héritage reviendra dans les mains des quatre enfants. Lesquels qui sait, pourraient-être tentés de vendre au fil de l’eau (leur mésentente est de notoriété publique).

Bref, on ne peut exclure que le capital de Dassault Aviation évolue, et pas forcément dans le sens des intérêts stratégique de l’Etat. Pour se prémunir d’une telle éventualité, ce dernier a profité du désengagement d’Airbus pour négocier une convention avec GIMD. D’une durée de 20 ans, celle-ci a pour principal objet d’octroyer à l’Etat un droit de préemption sur tout transfert de titres Dassault Aviation par GIMD lui faisant franchir à la baisse le seuil de 40 % du capital de l’avionneur, ainsi que sur tout transfert de titres ultérieur en deçà de ce seuil.

Dit autrement, si l’actionnariat de Dassault Aviation venait à exploser (parce que les enfants se déchirent), alors la puissance publique aura le moyen de s’assurer de contrôler du fabricant du Rafale. Quitte, s’il le fallait, à monter à 100 %  !

Conclusion : l’Etat, qui actuellement ne dispose que d’une action Dassault, a renoncé à ses droits dans l’avionneur, mais (en échange ?) s’assure de peser indirectement lors de la succession de Serge Dassault.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:56
Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

 

28.11.2014 - Bruno Sainjon, Président-directeur général - ONERA

 

Continuer d’investir dans les grandes souffleries pour permettre à notre industrie aéronautique d’innover demain dans des technologies de rupture et ainsi conserver son rang de leader mondial.

 

Depuis bientôt 70 ans, l'ONERA, centre français de recherche et technologie aéronautique et spatiale, opère un ensemble unique au monde de 12 très grandes souffleries, situées sur 3 de ses 8 sites. D’une valeur de 1.5 milliard d’euros, fruit d’une décision stratégique après-guerre, les très grandes souffleries de l’ONERA évaluent, valident et mettent au point les géométries des futurs avions ou systèmes d’armes en testant des maquettes de formes différentes, dans un environnement représentatif des conditions de vol réelles.

 

L’ONERA a développé autour de ces souffleries un savoir-faire sur les techniques d’essai qui place la France en avance sur les autres opérateurs mondiaux. Mais cette position dominante risque d’être remise en cause.

 

Par les Etats-Unis notamment qui, après s’être détournés un temps de leurs souffleries au profit de la simulation numérique, sont actuellement en train de les remettre à niveau grâce à un financement décidé par le Congrès de 600 millions de dollars sur 10 ans. Ou par de nouveaux entrants comme la Chine qui s’est lancée dans la construction de souffleries de taille et de capacités comparables aux meilleures installations européennes et américaines. En attendant les industriels de ces pays viennent faire leurs essais à l’ONERA, signe du niveau d’excellence que l’on a atteint notamment grâce au soutien de l’Etat et des Régions concernées.

 

Ces informations sont stratégiques, car elles nous renseignent sur la vision qu’ont ces pays des évolutions probables des aéronefs et de leur volonté d’orienter leur industrie vers des technologies de rupture : en effet, les souffleries sont une étape clé pour explorer des domaines inconnus, simuler les écoulements d’air sur des formes nouvelles et complexes, déterminer le rôle joué par les phénomènes d’instabilité. Pour ce faire, ces pays sont en train de se doter des outils nécessaires à leurs ambitions car faisabilité et pertinence de ces innovations technologiques seront totalement à démontrer. L’industrie aéronautique française devra elle aussi s’orienter vers des technologies de rupture ; si elle souhaite rester dans la course mondiale et faire face à ces acteurs. Dans ce contexte, les souffleries de l’ONERA seront indispensables.

 

En 2012, les industriels de l’aéronautique en Europe, interrogés sur le sujet des outils indispensables pour le futur d’une industrie aéronautique européenne innovante et compétitive, ont déclaré comme essentielles à leur développement 12 souffleries en Europe dont 8 des grandes souffleries de l’ONERA.

 

Pour répondre à ce besoin stratégique pour notre industrie aéronautique et spatiale européenne, une remise à niveau durable de ces souffleries devra être entreprise, avec le double objectif de maintenir leur état opérationnel et fournir aux utilisateurs des résultats d’essai et des mesures de plus en plus précis et à forte valeur ajoutée. Mais cette remise à niveau ne pourra être assumée seule par l’ONERA. C’est pourquoi, l’ONERA a identifié pour ses 8 souffleries stratégiques, 51 projets d’investissements. Regroupés dans un plan de soutien d’un montant total de 218 M€ sur une période de 11 ans, qui a reçu le soutien du GIFAS, il sera soumis très prochainement pour évaluation aux autorités étatiques.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:50
A400M – Delivery to the point of need



25 nov. 2014 Airbus DS

 

The A400M is the most versatile airlifter currently available, and responds to the highly varied needs of world Air Forces and other organizations in the 21st Century. It can perform three very different types of duties: tactical and strategic missions directly to the site of action, as well as being able to serve as a tanker.


More information: http://bit.ly/11OQ3eu

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 07:55
France Studies Nuclear Missile Replacement

Replacement Weapon: A Rafale flies with the air-sol moyenne portée-améliorée nuclear missile. The successor to the missile has been dubbed the ASN4G. (French Defense Ministry)

 

Nov. 29, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — France has launched studies for an airborne nuclear-tipped missile to replace the current weapon, with the focus on stealth and hypersonic technology on the next-generation atomic arms, Defense Minister Jean-Yves Le Drian said.

 

The Air Force flies the Dassault Mirage 2000N and Rafale F3 fighters armed with the air-sol moyenne portée-améliorée (ASMP-A) nuclear missile, respectively on the Gascogne and La Fayette squadrons. These are the airborne systems in addition to the four ballistic nuclear missile submarines.

 

“The studies for the successor to the ASMP-A missile, dubbed ASN4G, have already begun,” Le Drian told a high-level conference on the French nuclear deterrent on Nov. 20. ASN4G is understood to refer to air-sol nucléaire fourth-generation, an industry executive said.

 

The sensitivity of the deterrent was such that the conference organizer showed an extended video clip of a training mission that obscured an ASMP-A missile carried under the fuselage of a Rafale. A special edition of specialist magazine Air & Cosmos carried a cover picture of a weapon marked ASMP-A under a Rafale. The published pictures are understood to have been adapted by the Air Force to avoid giving too much detail. Air & Cosmos was not available for comment.

 

Copies of the magazine were distributed at the conference.

 

“The daring concepts, for example, based on stealth and hypersonic technologies, at the forefront of technological development, will be explored,” Le Drian said.

 

The projects are key to overcoming the enemy’s interdiction and also for the domestic industrial and technology base, he said.

 

“The choice of the future weapon system, comprising the ASN4G missile and a platform to be decided, is therefore a major issue for the services,” he said. The project is closely tied to the future format of the Air Force, he said.

 

Work began in the summer on the ASMP-A, intended to allow the air-breathing missile to defeat future air defense systems out to 2035, Le Drian said. The work consists of design and development studies for the mid-life upgrade, a source said.

 

Chief of the Air Staff Gen. Denis Mercier previously gave a glimpse of the technology studies on the future airborne weapon, which will call for a choice between stealth or speed.

 

A stealth study and one on hypersonic speed are underway for the successor to the ASMP-A, Mercier told the defense committee of the lower-house National Assembly in April. The hypersonic weapon might be capable of Mach 7 or 8, he said.

 

MBDA is prime contractor on the ASMP-A.

 

Mercier told the parliamentarians he preferred the hypersonic missile.

 

“It’s the second solution that I prefer,” he said. Mastery of the hypersonic is already a given factor, he said. The U.S., Russia, China, India are looking at the hypersonic technology as they consider a modernization of the airborne nuclear element, with experimental work conducted, he said.

 

On the future platform carrying the atomic weapon, a choice had to be made on the architecture and performance of the missile, he said. Two options are under study: a new generation fighter, and a bomber.

 

“The challenge is to select a system able to penetrate defense systems which will be deployed in 20 to 50 years,” he said. The work was also important for the industrial base, he said.

 

Anti-missile defense has made much progress against ballistic and cruise weapons, he said.

 

The work on the stealth or hypersonic missile technology will influence development of the future aircraft. For instance, if a hypersonic missile were capable of flying at Mach 7 and were 20 meters long, the aircraft would need to be a large plane, such an Airbus A400M, rather than a fighter such as the Rafale.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 07:50
AS332 C1e - Cargo Sling Demo

 

27 nov. 2014 Airbus HC

 

During few days, Airbus Helicopters invited customers at Marignane, France to discover and get flight demo of the latest version of this helicopter.
At this occasion, the AS332 C1e makes cargo sling demo.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 20:50
Jean-Luc Logel, président Eden Cluster - photo Centralp

Jean-Luc Logel, président Eden Cluster - photo Centralp

 

Bruxelles, Agence Européenne de Défense, 25 novembre 2014 EDEN Cluster

 

Strengthening Europe's Defence industry - Dual use and smart clustering

 

EDEN Cluster et l'importance des activités duales : les autorités de défense ont besoin d'un tissu d'entreprises fiables et pérennes sur leur territoire

 
Jean-Luc Logel, Président du cluster EDEN, réseau des PME de la défense, de la sécurité et de la sûreté, est intervenu au cours de la réunion annuelle de l'Agence Européenne de Défense, le 25 novembre 2014 à Bruxelles. Cette rencontre, intitulée "Strengthening Europe's Defence industry - Dual use and smart clustering", s'est consacrée au renforcement de l'industrie de défense à travers les activités duales et le clustering. Elle était organisée conjointement par la Commission européenne, l'Agence Européenne de Défense et l'Association Européenne des Agences de Développement (EURADA) dans le but d'explorer les possibilités, pour les clusters de défense européens, de développer leurs activités duales, de faciliter la mise en réseau et les partenariats.

 

Les 4 clusters représentés (Portugal, Pologne et Estonie en plus d'EDEN pour la France) ont insisté sur l'encouragement de leurs PME à pénétrer de nouveaux marchés, et à cet égard sur l'importance de la coopération internationale entre clusters. Par exemple, EDEN est partenaire de son homologue allemand GSW NRW, avec lequel il se rapproche aujourd'hui de la Pologne. 

 

Jean-Luc Logel a souligné que « la dualité est inhérente à la démarche du cluster EDEN car le secteur de la défense représente 30% du CA consolidé de nos 130 membres, le reste de leur activité étant dans le domaine civil. Les six membres fondateurs d'EDEN - en 2008 - dirigent presque tous des entreprises duales. La dualité est eu cœur de notre ADN. »

 

Pour les dirigeants des quatre clusters, le développement vers des besoins civils viendra principalement des nouvelles frontières et des nouvelles menaces (faim, eau, infrastructures...). La robotique, très largement mise en avant à l'occasion de la dernière édition d'Eurosatory, contribuera à cet essor. La défense a impérativement besoin de l'avantage compétitif des nouvelles technologies, qui ne peuvent être financées que par le développement d'une activité duale. Mais comme le fait remarquer un intervenant, le langage de la Commission et celui des PME ne sont pas compatibles. Il faudrait qu'ils le deviennent car les autorités de défense ont nécessairement besoin d'un tissu d'entreprises fiables et pérennes sur leur territoire !

 

Dans le cadre des relations avec les acteurs français de la Défense, Jean-Luc Logel cite l'exemple du programme RAPID de la DGA, comportant le financement de projets duals pour les PME. Cette solution souple est adaptée aux besoins des PME. Il évoque également le Pacte Défense PME, dont EDEN participe au groupe de travail national pour sa mise en application opérationnelle. 

 

Les mots clés du débat

 

La dualité, un enjeu vital pour les entreprises... et pour les donneurs d'ordres de la Défense

 

La dualité, c'est le fait de travailler à la fois au service des secteurs militaires et civils. Depuis sa création en 2008, le cluster EDEN s'appuie fortement sur la dualité de ses adhérents, mettant en place des actions mutualisées vers des marchés civils tels que ceux de l'énergie, de la cybersécurité ou du ferroviaire. EDEN aide notamment ses membres à aborder les marchés de la sécurité, en forte croissance au niveau international : 7 % de croissance mondiale en 2014, 14 % attendus en 2015.

 

La convention signée en mai dernier entre la DGA (Direction Générale de l'Armement) et le cluster EDEN souligne l'importance de mutualiser le potentiel de développement international et d'innovation des membres du cluster, afin de maintenir en France la vitalité et la pérennité d'une base industrielle et technologique de défense (BITD), dont le pays a impérativement besoin. Bien que la part de défense des entreprises d'EDEN soit de l'ordre de 30% en moyenne, certaines sociétés d'EDEN travaillent à plus de 90% pour la défense. Une des missions d'EDEN est de les aider à diversifier leurs activités pour ne plus dépendre exclusivement des marchés de la défense, à acquérir des nouveaux savoir-faire qui pourront intéresser la DGA et ainsi à pérenniser leur existence.

 

Quelques exemples de réalisation pour le marché civil :

·  Petzl et Bollé (EDEN Rhône-Alpes) ont créé ensemble des lunettes de protection à destination de la sécurité industrielle.

·  Bollé et Rostaing (EDEN Rhône-Alpes) travaillent ensemble sur des produits à destination de la sécurité industrielle.

·  Labaronne Citaf et Titan aviation (EDEN Rhône-Alpes) remportent ensemble des marchés dans l'aéronautique, en Amérique Latine et en Afrique.

·  Survey Copter (EDEN Rhône-Alpes) et SenSup (EDEN Bretagne) travaillent ensemble sur des drones de protection civile.

·  Sofresud (EDEN PACA) a développé une application sur la sûreté des activités pétrolières offshore.

 

Un cluster, qu'est-ce que c'est ?

Un cluster, mot anglais qui signifie « grappe », est une association d'entreprises, de centres techniques et d'écoles de la même filière d'activité, souvent proches géographiquement. Ces clusters constituent de véritables réseaux de compétences qui ont pour but de mutualiser tout ce que des entreprises complémentaires, parfois aussi concurrentes, peuvent réunir avec profit, tout spécialement la R&D (recherche et développement), qui mène à l'innovation, et l'exportation. Par exemple, EDEN Cluster, qui regroupe près de 130 PME de la défense, de la sécurité et de la sûreté, organise des missions dans des zones géographiques éloignées, sur des Salons où les PME ne pourraient, seules, financer leurs déplacements, s'offrir des mètres carré de stands ni s'ouvrir les portes des ambassades. En tirant leur filière vers le haut grâce à ce travail collaboratif, les clusters créent de la richesse et de l'emploi sur leur territoire et au-delà.

 

Participants : clusters EDEN (France), CTM INESC TEC (Portugal), Aviation Valley (Pologne) et Defense ans Security Cluster (Estonie), débat animé par Christian Saublens, Directeur d'EURADA, Association européenne des agences de développement.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:55
Rafale au Qatar : Dassault très proche d'un premier contrat export

 

25/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une annonce devrait intervenir d'ici à la fin de l'année. C'est en tout cas le souhait du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani.

 

C'est brûlant. Après trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France comme La Tribune l'avait révélé fin octobre, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). Elles sont très avancées, à tel point que les négociateurs en seraient à parler des modalités de paiement et de garanties bancaires. C'est dire. Une date d'annonce a même commencé à circuler, le 15 décembre. En tout cas le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani souhaite conclure avant la fin de l'année. Bien sûr, un contrat de cette ampleur n'est pas à l'abri d'un report.

Si les négociateurs parviennent à boucler les discussions, une visite de François Hollande au Qatar serait prévue pour officialiser la commande. Depuis le début des négociations, plusieurs sources ont fait état d'un excellent climat entre le Team Rafale, l'avionneur Dassault Aviation, l'électronicien Thales et le motoriste Safran. Des Rafale qui seraient également lourdement armés par le missilier MBDA - missiles air-air MICA puis Meteor et, enfin, le missile de croisière Scalp - et par Safran (bombes AASM). Depuis des semaines, les observateurs les plus avertis savent que les Qataris vont "prochainement" annoncer leur choix en faveur de l'avion de combat français. Seule incertitude, quand ?

 

La technologie française séduit le Qatar

Lors d'un toast prononcé en juin dernier à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", avait-il enchaîné. Un an plus tôt, jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

En mars, les Qataris avaient repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. après une interruption des discussions de plus de trois mois. Des questions qui portaient sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat. Pays proche de la France, le Qatar veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, dont au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:50
Airbus a commencé à vendre ses actions dans Dassault

L'action Dassault Aviation, dont le Groupe industriel Marcel Dassault détient 50,55%, a clôturé vendredi en hausse de 0,66% à 1.079 euros, donnant une capitalisation de 10,93 milliards, après avoir atteint un plus haut de l'année à 1.225 euros en juillet.

 

28/11/2014 latribune.fr (avec Reuters)

 

D'après Le Monde, Dassault aurait racheté moins de 10% de ses propres actions. Selon deux sources proches du dossier, Airbus Group et Dassault Aviation ont pour objectif de conclure la vente de l'intégralité des 46,3% détenus par la maison-mère d'Airbus dans le constructeur du Rafale d'ici la fin 2015.

 

 

Dégagement du capital amorcé. Airbus Group a cédé vendredi 28 novembre 8% de Dassault Aviation à l'avionneur dans le cadre de son dégagement du capital du constructeur de l'avion de combat Rafale, selon un communiqué de presse publié par Dassault Aviation, confirmant des information du Monde.

Dassault a ainsi racheté un montant total d'environ 794 millions d'euros de ses propres actions, représentant une décote de 9,2 % par rapport au dernier cours de Bourse de ce jour, est-il écrit dans le communiqué. Il est précisé que le groupe détient désormais "9,4% de son capital".

 

Une opportunité "saisie"

La maison mère de l'avionneur européen avait indiqué début octobre réfléchir à la vente d'une première tranche d'environ 10%, avant de préciser à la mi-novembre qu'elle attendrait probablement des conditions de marché plus favorables en 2015 pour démarrer le processus.

"Une première tentative de cession avait été faite voici quelques semaines, mais elle avait été stoppée au dernier moment. Une autre opportunité s'est ouverte aujourd'hui. Elle a été saisie", précise Le Monde sur son site Internet.

 

Airbus voudrait sortir totalement de Dassault d'ici fin 2015

Selon deux sources proches du dossier, Airbus Group et Dassault Aviation ont pour objectif de conclure la vente de l'intégralité des 46,3% détenus par la maison-mère d'Airbus dans le constructeur du Rafale d'ici la fin 2015.

Les actionnaires de Dassault Aviation ont voté le 24 septembre en faveur du rachat par le groupe de ses propres actions dans la limite de 10% du capital et pour un prix plafond de 1.200 euros par action, soit un investissement maximal de 1,2 milliard d'euros.

L'action Dassault Aviation, dont le Groupe industriel Marcel Dassault détient 50,55%, a clôturé vendredi en hausse de 0,66% à 1.079 euros, donnant une capitalisation de 10,93 milliards, après avoir atteint un plus haut de l'année à 1.225 euros en juillet.

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