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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:40
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

 

29 novembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le navire Mistral Sébastopol a été victime d’un vol de matériel informatique à son bord, a-t-on appris vendredi. Aucune information dite «sensible» n’aurait cependant été dérobée.

 

 

Le Sébastopol est l’un des deux navires commandés par la Russie à la France et dont la livraison est suspendue en raison de la crise en Ukraine.

C’est donc dans les chantiers de construction à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, à bord de ce navire, qu’ont été dérobés deux disques durs, une carte mère ou une carte graphique, mais aussi un logiciel de gestion de communications entre différents serveurs mis au point par le groupe français d’électronique et de défense Thalès.

Le logiciel de Thalès, mis au point notamment dans le cadre du transfert de technologies à la Russie, ne peut toutefois fonctionner que sur le navire concerné… un vol inutile donc.

Les autorités concernées se sont apercues du vol le mardi 25 novembre, mais le délit a pu avoir lieu entre le 18 novembre et cette date, selon une source proche du dossier.

Le Sébastopol, jumeau du Vladivostok, navires militaires Mistral construits par la France pour Moscou, a été mis à flot à Saint-Nazaire il y a une semaine. Baptisé du nom du grand port de Crimée, annexé en mars par la Russie, le Sébastopol doit théoriquement être livré en octobre 2015.

La France avait reporté mardi « jusqu’à nouvel ordre », au vu de la dégradation du dossier ukrainien, la livraison du premier navire militaire Mistral commandé par Moscou. Le Vladivostok devait initialement être remis à Moscou mi-novembre, dans le cadre d’un contrat de 1,2 milliard d’euros (1,70 milliards $) signé en juin 2011 entre la Russie et le constructeur naval DCNS.

Les Mistral sont des navires polyvalents, pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 13:55
Stage de découverte de l’aéronautique navale au profit d’ingénieurs d’Airbus Helicopters

 

18 Novembre 2014 Source : Marine nationale

 

Courant octobre, deux ingénieurs de la société Airbus Helicopters impliqués dans le programme NH90 Caïman Marine ont effectué un stage de découverte portant sur les hélicoptères de la force de l’aéronautique navale et, en particulier, la spécificité de leur emploi en milieu maritime. Cette démarche avait été initiée par le chef d’état-major de la Marine et monsieur Guillaume Faury, président d’Airbus Helicopter (AH) il y a quelques semaines.

 

L’idée maîtresse était d’améliorer la compréhension du milieu maritime par les équipes de l’industriel et de les familiariser aux contraintes du travail au-dessus de la mer (corrosion, embarquement des aéronefs, sécurité maritime, sauvetage en mer, missions anti-sous-marines).

 

Intégrés au sein des flottilles 31F et 36F, implantées sur la base d’aéronautique navale d’Hyères, ces cadres ont ainsi pu appréhender au plus près deux conceptions de maintien en condition opérationnelle, en alternant leur présence entre deux flottilles, équipées chacune d’aéronefs de génération différente, le Caïman Marine et le Panther. Les deux ingénieurs, l’un travaillant au bureau d’études « Maintenabilité », l’autre au laboratoire des matériaux et procédés, ont pu mesurer in situ l’impact de l’environnement maritime sur l’aéronef et recueillir de nombreux témoignages de techniciens embarqués. Ils ont également mis en relation des éléments concrets avec leurs travaux en bureau d’études, débutant même une réflexion sur les évolutions possibles ou souhaitables de ces appareils dans le cadre de leur exploitation.

 

Le bilan de ce stage est très positif et sera reconduit, ces rencontres offrant aux cadres d’Airbus Helicopters ainsi qu’aux Marins du ciel, l’occasion d’un véritable échange, riche d’enseignements et essentiel au renforcement du lien entre l’industriel et la force. Le premier retour d’expérience a déjà permis d’envisager d’autres activités et de diversifier le profil des stagiaires. Plus que jamais, Marins du ciel et industriel sont à l’écoute pour optimiser l’emploi de nos aéronefs.

 

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 13:55
Le BPC Vladivostok - photo Thierry Hameau Ouest France

Le BPC Vladivostok - photo Thierry Hameau Ouest France

 

28/11/2014 Le Point

 

Le parquet de Rennes a ouvert une enquête préliminaire après un vol de matériel sensible sur la frégate dont la Russie réclame la livraison.

 

Le Vladivostok, ce bâtiment de projection et de commandement de type Mistral, que la Russie a acheté, mais que la France refuse de livrer, vient de subir une avarie inattendue à quai. Amarré dans le port de Saint-Nazaire, le porte-hélicoptère a été délesté des disques durs de ses ordinateurs ainsi que d'une partie de son matériel de transmission, des équipements de haute technologie installés par Thales.

 

Le vol a été constaté le 25 novembre. Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à la police judiciaire de Rennes, aucune trace d'effraction n'a été relevée. Aucune hypothèse n'est pour le moment privilégiée. Le début des investigations concerne néanmoins l'environnement immédiat du navire. "On n'en est pas encore à soupçonner les Russes", indique une source au ministère de la Défense.

 

Le 17 juin 2011, la France et la Russie avaient signé un accord pour la construction de deux ce porte-hélicoptère de type Mistral pour un montant de 1,2 milliard de dollars. Il s'agit du plus important contrat jamais signé entre un pays membre de l'Otan et Moscou.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 11:50
Recherche européenne au cœur du BMPM

 

27 Novembre 2014 Source : Marine nationale

 

Jeudi 27 novembre 2014, à 14h30, le Bataillon de marins-pompiers de Marseille a accueilli l’exercice final du projet E-sponder, projet européen regroupant plusieurs acteurs industriels et universitaires pour la recherche et le développement de services novateurs, à destination des acteurs du secours et des crises d’envergure.

 

Fort de son expertise en matière de feux de navire, le Bataillon a été choisi pour accueillir cet ultime exercice de mise en œuvre du matériel et des outils développés, dans des conditions similaires à celles d’une intervention pour incendie à bord d’un navire.

 

Le projet E-Sponder qu’est-ce que c’est ?

 

Le projet E-SPONDER, cofinancé par la commission européenne à hauteur de 8 millions d’euros, a pour objectif principal de développer une plateforme de services « du futur » pour les opérationnels et les gestionnaires d’une crise d’envergure exceptionnelle, quelle qu’en soit la thématique : attentat, séisme, épidémie, feu important…

 

Les technologies et matériels développés par le consortium de 15 acteurs industriels et universitaires de 8 pays, permettent de collecter des données variées telles que le rythme cardiaque, la géo localisation des acteurs de terrain ou la météo, des images de la zone d’intervention et de les centraliser afin de fournir une synthèse exploitable aux décideurs de différents niveaux.

 

Trois exercices organisés par les utilisateurs potentiels ont étés mis en œuvre pour leur permettre d’éprouver les technologies et matériels développés dans les conditions les plus proches de la réalité et du terrain.

 

Recherche européenne au cœur du BMPM

 

L’expertise « feux de navires » du BMPM au service du dernier exercice de validation du projet

 

La façade maritime marseillaise s’étale sur environ 57 kilomètres, dont 24 kilomètres de calanques, et compte également l’archipel du Frioul ainsi que l’île du Planier.

 

Cet environnement maritime exceptionnel engendre une activité humaine intense : commerce maritime, croisière, activités sportives aquatiques et subaquatiques…

 

Le BMPM, unité de la Maine nationale, fort de son ADN de marin, a donc historiquement développé des compétences et une expertise dans le domaine des interventions nautiques et maritimes et notamment les interventions à bord des navires.

 

Rapidement identifié comme expert national « feux de navires » le BMPM est le seul service d’incendie en France à pouvoir former les cadres pompiers dans ce domaine.

 

C’est donc logiquement que l’équipe projet d’E-Sponder a sollicité l’expertise du BMPM pour tester les matériels développés durant un exercice « feux de navires » au Centre d’Entraînement aux Techniques d’Incendie et de Survie du BMPM (CETIS).

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 08:55
L’ONERA cherche un second souffle

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S1MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

 

26 novembre 2014 par Gil Roy - Aerobuzz.fr

 

Les très grandes souffleries de l’ONERA ont un urgent besoin d’une remise à niveau pour que la France puisse conserver sa suprématie dans le domaine. Le « French Aerospace Lab » estime avoir besoin de 218 M€ pour continuer à accueillir les plus ambitieux programmes aéronautiques de la planète, se positionner face aux USA et surtout pour faire face à la montée en puissance de la Chine.

 

La France n’a pas seulement le plus grand parc de très grandes souffleries aéronautiques au monde (12 au total), elle a aussi la soufflerie sonique la plus puissante dans laquelle ont été soufflées les plus prestigieuses machines volantes, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, jusqu’à aujourd’hui. Cette installation gigantesque est située en Savoie, près de Modane, à Avrieux très précisément. Tous les bureaux d’études aéronautiques du monde connaissent le nom de cette petite commune des Alpes. En toute discrétion, les plus grands constructeurs viennent y affiner leurs calculs et valider les géométries des futurs avions ou systèmes d’armes en testant des maquettes de formes différentes.

 

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:50
La Belgique serait associée au programme de développement du Rafale durant 40 ans.

La Belgique serait associée au programme de développement du Rafale durant 40 ans.

 

26 novembre 2014 RTBF.be (Belga)

 

Le Groupement d'intérêt économique (GIE) Rafale, qui produit l'avion de combat éponyme, s'est engagé mardi à fournir d'importantes retombées industrielles à la Belgique et une coopération "durable" si elle choisissait l'appareil français pour succéder à ses F-16 vieillissants.

 

La proposition française au gouvernement belge comportera "un transfert de technologie à 100%", sans aucune restriction, et un "programme de coopération industrielle qui assure à la Belgique un retour économique au moins équivalent à l'investissement qu'elle fera dans le remplacement des F-16", a affirmé mardi soir le vice-président principal de Dassault Aviation et directeur du bureau bruxellois du GIE Rafale, Yves Robins, lors d'une réception à la résidence de l'ambassadeur de France en Belgique, Bernard Valero.

 

Les industriels belges "pleinement associés au support de la flotte"

 

Le transfert de technologie assurera une "commonalité (similitude, ndlr) totale" entre les avions (Rafale) belges et français, mais également la possibilité pour les industriels belges d'être "pleinement associés au support de la flotte" d'appareils de deux pays, a-t-il précisé devant un parterre d'industriels et de militaires belges et français.

 

En ce qui concerne la coopération industrielle, les entreprises françaises - les trois membres du GIE - Dassault Aviation, Snecma (groupe Safran) et Thales ainsi que leurs quelque 500 sous-traitants - "ne privilégient pas une approche comptable mais plutôt une stratégie de coopération à moyens et long termes qui soit réellement structurante pour l'avenir de l'industrie aéronautique belge.

 

    M. Robins a souligné que les coûts d'achat et d'utilisation du Rafale sur la durée de vie de l'appareil étaient "connus, modérés, prouvés, garantis et sans dérive", égratignant ainsi au passage un rival, l'avion de combat américain F-35 Lightning II, dont le développement a connu retards et dépassements des coûts.

 

Le responsable de Dassault a aussi promis "une intégration complète de la Belgique comme partenaire dans le programme Rafale pour la définition des futurs standards (de l'avion) dans les 40 prochaines années.

 

En ouvrant un bureau à Bruxelles, l'industrie aéronautique française "entre officiellement en lice" pour le marché de la succession du F-16, a lancé M. Valéro, en exprimant l'espoir que la compétition "soit la plus loyale possible".

 

Lui aussi a souligné le caractère "omnirôle" du Rafale, un avion de combat polyvalent qui a fait ses preuves en Afghanistan, en Libye, au Mali et plus récemment en Irak contre le groupe terroriste Etat islamique (EI). Comme ambassadeur, "je suis heureux de participer à cette aventure", a lancé M. Valero.

 

La Défense a adressé début juin à cinq agences étatiques, deux américaines et trois européennes, une demande d'information concernant cinq avions de combat existants et susceptibles de succéder aux F-16 dans le cadre du "Belgian Defence - Air Combat Capability (ACCap) Successor Program", un marché d'au moins quatre milliards d'euros.

 

Les cinq agences étatiques interrogées sont le Joint Program Office (JPO), qui pilote le programme de chasseur F-35 Lightning II du groupe Lockheed Martin, le US Navy PMA 265 pour le F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, la Direction générale de l'Armement (DGA) du ministère français de la Défense pour le Rafale de français Dassault, la Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) pour le JAS-39E de Saab et le UK Trade and Investment Defence and Security Organisation (UKTI DSO) du ministère britannique de la Défense pour l'Eurofighter d'Airbus Group.

 

Ces agences devront fournir, d'ici la fin du mois de novembre, des données chiffrées et notamment évaluer le nombre d'appareils nécessaires selon elles pour assurer les missions demandées, en Belgique et à l'étranger, ainsi que l'entraînement au quotidien des pilotes.

 

La Défense espère obtenir en 2018 du prochain gouvernement l'autorisation d'acquérir un nouvel avion de combat pour succéder aux F-16 vieillissants entre 2023 et 2028, année de la fin de vie prévue des derniers exemplaires de cet appareil.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:30
Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

 

28.11.2014 Julien Abi Ramia - magazine.com.lb

Acquis depuis la visite de François Hollande en Arabie saoudite, en décembre 2013, le contrat d’armement franco-saoudien de trois milliards de dollars a été signé le 4 novembre dernier à Riyad. Ces équipements vont permettre à l’Armée libanaise de renforcer ses capacités de dissuasion, de surveillance et d’attaque face aux menaces terroristes de plus en plus mobiles. Premières livraisons prévues pour le premier trimestre 2015. De quels types d’armements s’agit-il?

 

L’idée d’un renforcement de l’Armée libanaise émerge en octobre 2013, lors d’un entretien entre le roi Abdallah et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Quelques semaines plus tard, au cours de la visite du président François Hollande à Riyad, la France et l’Arabie saoudite exprimeront leur soutien à la stabilité du Liban à l’aune de la crise syrienne. Dans ce contexte, l’armée apparaît comme l’une des rares institutions garantes de la stabilité du pays, si ce n’est la seule. Et comme elle est sous-équipée et sous-entraînée, son renforcement est une priorité stratégique. En décembre 2013, les deux pays s’accordent sur un méga-contrat triangulaire. L’Arabie saoudite s’engage à verser trois milliards de dollars à la France - 2,1 milliards d’achat de matériels et 900 millions d’entretien - une somme qui servira à équiper les Forces armées libanaises (Fal), qui choisiront leurs armes. Les négociations auront donc duré près d’un an. En août, le général Jean Kahwagi, commandant en chef de l’Armée libanaise, n’avait pas caché son impatience. «Nous avons besoin, dans la bataille actuelle, d’équipements, de matériel et de technologies (…). Il est nécessaire d’accélérer la fourniture d’aides militaires à travers la finalisation des listes des armes demandées à la France dans le cadre de l’accord de financement saoudien et de la conférence de Rome».

 

45% pour le matériel terrestre

Définie en partant d’un plan d’équipement publié par l’Armée libanaise de 2013, la liste de matériels prend peu à peu forme entre février et mars 2014. Les débats font rage entre les partenaires, le commandant en chef de l’armée faisant régulièrement part de son impatience, voire de son irritation. Des intermédiaires locaux tentent de s’inviter à la table des négociations, sans succès. En avril, la «shopping list» est enfin validée à Riyad. Que contient-elle?

 

VAB Mark III  - Renault Trucks Defense

VAB Mark III - Renault Trucks Defense

Le matériel terrestre engloutit 45% des financements saoudiens, la commande comprend des véhicules blindés d’infanterie (VAB) Mark III fabriqués par Renault Trucks Defense (RTD). Le VAB est un véhicule polyvalent, conçu à l’origine pour le transport de troupe, qui peut intégrer des systèmes d’armes, de communication ou bien servir de poste de commandement. Il s’agit du véhicule de base des régiments d’infanterie sur les théâtres des opérations. Le nombre de VAB n’est pas encore connu, mais on parle d’une centaine au maximum, selon des sources françaises.

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Deuxième entrée de cette liste, des véhicules blindés légers (VBL), également fabriqués par RTD. Plus petit que les VAB, il permet d’effectuer des reconnaissances sur les terrains d’opération ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques. Les VBL livrés seront sans doute équipés de mitrailleuses antichars, voire de missiles antiaériens Mistral (MBDA).

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Troisième entrée, une vingtaine de Caesar fabriqués par Nexter Systems, des camions équipés de système d’artillerie. Il s’agit d’un canon automoteur de 155 mm, long de 52 calibres, soit un peu plus de huit mètres, d’une portée de près de 50 kilomètres, capable de tirer huit coups par minute.

 

Des Gazelle armés de Hot

 

photo ADC O Dubois Armée de Terre

photo ADC O Dubois Armée de Terre

Pour le matériel aérien, qui représente 30% des financements, l’Armée libanaise recevra des hélicoptères d’attaque Gazelle d’occasion, armés, chacun, de quatre missiles Hot. Leurs principales missions sont la reconnaissance jour/nuit et la destruction de blindés ou d’ouvrages protégés. Longs de 12 mètres et hauts de 3,19 mètres, les Gazelle se sont particulièrement illustrés pendant la première guerre du Golfe, et plus récemment en Libye et en Côte d’Ivoire.

 

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Dans la liste figurent également des hélicoptères de transport de type Cougar et des drones tactiques de renseignement militaire SDTI, fabriqués par Sagem, qui transportent des caméras gyrostabilisées permettant la prise d’images aériennes en lumière visible et en infrarouge, le suivi et la désignation de cibles et assurent l’appui des troupes au sol et le réglage des tirs d’artillerie.

Sur mer, trois ou quatre patrouilleurs font partie de la shopping list. Ils seront fabriqués par les Constructions mécaniques de Normandie (CMN), présidées par Iskandar Safa. Une seule livraison souhaitée par le Liban a fait l’objet d’un veto français: des missiles antinavires Exocet. Ces engins, de peu d’usage contre les groupes terroristes, auraient en revanche menacé la marine israélienne au large des côtes libanaises. Autre déception, l’état-major libanais souhaitait acquérir des chars de combat. Il espérait acheter des Leopard 2 d’occasion de fabrication allemande, mais il s’est heurté au veto de Berlin. Paris était prêt à céder des Leclerc, mais leur coût d’achat et de maintenance s’est avéré trop élevé. Pour des raisons financières, le Liban a également renoncé à acquérir des missiles sol-air Crotale et des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI).

Le montage complexe de ce contrat, avec un payeur, un vendeur et un receveur différent, explique en grande partie le retard pris pour la finalisation de l’opération. Pour faciliter les négociations, la France et l’Arabie saoudite ont fait appel à l’Odas, un organisme codétenu par l’Etat français et les industriels de la défense, créé à l’origine pour représenter la France dans les grandes ventes d’armes en Arabie saoudite. Dirigé par l’ancien chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, Odas se charge de conduire l’opération, avec des appels d’offres express adressés aux industriels. Durant les mois d’avril et de mai, une vingtaine de sociétés françaises sont sélectionnées. Reste à obtenir l’aval du ministère saoudien des Finances, Ibrahim el-Assaf. L’accord est trouvé en juillet, juste avant la grande coupure du Ramadan. En tout, ce seront 31 contrats que l’Arabie saoudite a signés avec la France par l’intermédiaire d’Odas.

 

Riyad sous pression de l’Iran

En coulisse, les tractations se succèdent. L’Iran, soutien du Hezbollah, suit avec attention l’avancée du processus. Israël regarde aussi avec inquiétude les négociations franco-saoudo-libanaises, pressant Paris de limiter la liste des équipements français transférés, notamment les missiles, craignant qu’ils puissent être récupérés par le Hezbollah. «Israël est un pays ami de la France, ses questions sont légitimes, mais cela n’a modifié en rien le projet», expliquent des sources françaises proches du dossier.

En réalité, l’Iran aura servi de détonateur. Car Téhéran a proposé à Beyrouth un don d’un milliard de dollars pour s’équiper militairement. L’Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s’accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était «un vrai souci» pour l’Arabie saoudite, d’où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat.

Des discussions techniques et des marchandages sur le taux de change dollar/euro doivent se poursuivre au cours des trois prochaines semaines, avant le premier versement. Les livraisons s’étaleront sur trois ans, jusqu’en 2018, pour les hélicoptères Cougar, qui seront livrés en dernier, et les contrats de maintenance sur dix ans. Ce plan d’équipement s’accompagne d’un programme de formation opérationnelle des militaires libanais, confié à l’armée française. Selon des sources proches du dossier, les Saoudiens ont mis des exigences claires: ils ne voulaient pas de déperdition d’argent. Lorsque le 4 novembre, Ibrahim el-Assaf et Edouard Guillaud signent le contrat de livraison, il s’agit d’une étape technique, mais importante, parce que sa finalisation était impatiemment attendue par Beyrouth.

 

Derniers détails
Selon la presse libanaise, une délégation technique française s’est rendue à Beyrouth, il y a quelques jours, pour mettre la dernière main sur le contrat franco-saoudien de livraison d’armes au Liban avec le commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi. Au cours de ces réunions bipartites, les responsables de l’Armée libanaise ont spécifié le type d’armes et de munitions dont ils ont besoin. Il y a quelques jours, il restait encore entre 150 à 300 millions de dollars à dépenser. Selon un responsable français cité par le journal, les négociations ne nécessitent pas plus de cinquante jours pour que l’affaire soit conclue.

 

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 12:55
Philippe Logak désigné PDG par intérim de Thales

 

27.11.2014 Par Dominique Gallois - Le Monde.fr

 

Six semaines après l’annonce du départ de Jean-Bernard Lévy pour EDF, son successeur à la tête de Thales n’est toujours pas désigné faute d’accord entre les deux principaux actionnaires : l’Etat et Dassault Aviation. Jeudi 27 novembre, le conseil d’administration du groupe d’électronique et de défense, a donc désigné son secrétaire général Philippe Logak comme PDG par intérim du groupe.

 

Agé de 46 ans, diplômé de l’école polytechnique et ingénieur des mines de Paris, M. Logak a rejoint le groupe en 2013, dans le sillage de M. Lévy, qui l’avait connu chez Vivendi, comme secrétaire général de SFR. M. Logak a été auparavant, de 2008 à 2010, directeur adjoint du cabinet du ministre de la justice, Rachida Dati.

La période intérimaire durera le temps que les deux actionnaires principaux, liés par un pacte, trouvent un accord et proposent ensemble un nom. Toutefois, les pouvoirs publics souhaitent aboutir rapidement avant les fêtes de fin d’année.

 

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 19:55
Crédit  Grigori Syssoev RIA Novosti

Crédit Grigori Syssoev RIA Novosti

 

26 Novembre 2014 , par Martin Tammik responsable du Pôle Russie/Eurasie - ileridefense

 

Le président français François Hollande a posé son veto à la livraison des porte-hélicoptères de classe Mistral à la Russie. Même si le report ne constitue pas une décision définitive, la Russie ne recevra probablement jamais ses Mistral, estiment les experts militaires. La question des compensations sera soumise à la Cour internationale d’arbitrage, mais leur montant risque d’être inférieur à celui espéré par Moscou.

 

François Hollande a suspendu la livraison à la Russie du premier navire Vladivostok, déjà achevé, a annoncé l’agence AFP citant le président français le mardi 25 novembre. Les navires n’obtiendront pas l’autorisation d’exportation applicable aux produits à usage militaire, nécessaire au transfert des bâtiments à la Russie.

Selon les termes du contrat signé par l’ancien président russe Dmitri Medvedev et son homologue Nicolas Sarkozy, la France s’engageait à construire deux porte-hélicoptères Mistral pour la Russie. Ces derniers ont déjà été baptisés Vladivostok et Sébastopol. Le montant du contrat s’élevait à 1,2 milliard d’euros, le veto présidentiel frappe le premier des deux navires.

Les représentants de l’Otan, ainsi que des membres influents du Congrès américain, s’opposaient à la livraison des navires, car ils estimaient que la Russie était responsable de l’escalade du conflit en Ukraine. Ils suggéraient l’acquisition des navires pour les besoins de l’Alliance, ce qui paraît techniquement impossible, le navire ayant été adapté aux besoins militaires de la Russie.

Si la France renonce à respecter le contrat, le montant de la compensation pourrait atteindre 3 milliards d’euros, affirme la Russie. Le ministre adjoint de la Défense Iouri Borissov a déjà déclaré que Moscou était prêt à « attendre patiemment » ses navires, mais pourrait déposer un recours auprès de la Cour d’arbitrage de Stockholm. Pour le moment, il est difficile de savoir si le tribunal peut retenir l’argument du « cas de force majeure » concernant la crise ukrainienne, ce qui donnerait à Paris le droit de refuser la transaction avec la Russie.

Ilya Ratchkov, professeur adjoint à la faculté de droit international de l’Institut d'État des relations internationales de Moscou, estime que le cas de force majeure pourrait s’appliquer à la France si ce pays était le terrain des opérations militaires, argument que la France pourrait alors citer. L’expert a rappelé le veto opposé par l’ancien président russe Dmitri Medvedev à la livraison des complexes S-300 à l’Iran suite à la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu. Téhéran avait alors déposé un recours contre Rosoboronexport, le fabricant des complexes, auprès de la Cour internationale de Genève.

Le ministre adjoint de la Défense Iouri Borissov a confirmé que la Russie saisirait la justice si la France ne respectait pas ses engagements.

Alexander Golts, expert militaire et rédacteur en chef adjoint du journal en ligne Ejednevny Journal, estime que la décision du président français signifie, dans le fond, que « les navires ne seront jamais livrés à la Russie » : « Leur livraison est conditionnée à un changement radical dans la position russe concernant l’Ukraine. Il est évident que la Russie n’envisage pas de changer d’approche dans un avenir prévisible. Par conséquent, les conditions pour la livraison des Mistral ne seront pas réunies », estime Golts.

Golts pense que « les médias et experts russes exagèrent largement les montants des pénalités et compensations. La transaction est sans doute assurée et réassurée. La France s’expose évidemment à des pénalités, mais elles ne seront pas colossales ».

Par ailleurs, si la transaction est annulée, cela pourrait entacher la réputation de la France en tant que grand acteur sur le marché des armements et affecter ses relations avec la Russie. L’ancien président français Nicolas Sarkozy se prononce en faveur de la livraison des Mistral. À la mi-novembre, il a déclaré que la France devait « tenir parole » et livrer les navires.

Alekseï Poutchkov, président de la commission des Affaires étrangères de la Douma, a déclaré à l’agence RIA Novosti qu’en suspendant la livraison des Mistral au lieu de l’annuler définitivement, la France cherche à « trouver un équilibre » entre sa participation à l’Union européenne et à l’Otan et ses liens avec la Russie. Poutchkov estime, par ailleurs, que la décision du président français est « temporaire et hésitante ».

« La France devra choisir un camp. D’autre part, le président français espère, peut-être, que d’ici quelque temps, les conditions seront plus favorables ».

Entretemps, d’autres députés de la Douma ont d’ores et déjà avancé les premières propositions, très exotiques, afin de « punir » Paris. « Nous pourrions interdire la commercialisation du vin français en Russie », a proposé Vladimir Bessonov, membre du comité de la Défense à la Douma, en direct sur la chaîne de radio RSN. « Rien qu’en le suggérant, nous pourrions peut-être obtenir le résultat escompté ».

Le contrat de vente des Mistral est le premier grand contrat de vente d’armements entre la Russie et un pays membre de l’Otan depuis la fin de la guerre froide. Notons que le contrat d’achat des Mistral, conclu sous l’ancien ministre de la Défense Anatoli Serdioukov, avait été critiqué par les experts militaires. Ils estimaient que la Russie était capable de construire de tels navires elle-même et soulignaient que la France n’avait pas l’intention de transférer les technologies à la Russie.

Si les Mistral ne sont finalement jamais livrés, il ne s’agira pas du premier échec d'une tentative de commander un navire militaire à un pays occidental.

En 1937, le gouvernement soviétique avait cherché à commander un projet de puissant cuirassé aux États-Unis. Les diplomates soviétiques étaient alors parvenus à rencontrer le président américain Franklin D. Roosevelt et à en discuter avec lui, sans succès. Les États-Unis avaient, certes, proposé de construire un navire de type obsolète pour l’URSS, mais la proposition avait été rejetée par les militaires soviétiques.

 

26 novembre, 2014 Alexandre Braterski, Polina Matveeva, Gazeta.ru

source Russia Beyond of the Lines

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 17:55
Roquette NG: c’est reparti pour l’AT4 CS

 

26 novembre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est l’hebdomadaire aéronautique Air & Cosmos, dans sa dernière édition, qui le révèle: l’armée de terre et la DGA auraient sélectionné l’AT4CS de Saab pour renouveler le stock de roquettes de l’infanterie constitué de… AT4CS de Saab! Datant des années 80, la France avait organisé une compétition pour trouver un successeur à son lance roquette. Baptisé Roquette NG (Nouvelle Génération), l’appel d’offre a vu concourir la dernière version de l’AT4CS du suédois, l’Alcotan de MBDA et le RGW90 de l’israélien Rafael allié à la filiale de Thales, TDA Armements (relire l’article de FOB ici sur cet appel d’offre et l’Alcotan de MBDA).

 

Saab aurait été le moins disant sur cette compétition et va donc se succéder à lui même. Une notification pourrait intervenir avant la fin de l’année. Notons tout de même qu’il ne va pas s’agir de la même roquette. Car la trame missile française va changer. Avec la suppression de l’Eryx (missile antichar filoguidé de 13 kg avec une portée de 600 mètres), la roquette doit pourvoir frapper un blindé de manière précise jusqu’à 600 mètres, soit une portée double comparé au précédent lance-roquette. La trame missile française sera donc demain constituée de la roquette NG (remplaçant de l’AT4CS et Eryx), du MMP de MBDA (missile moyenne portée, portée de 4 km, remplaçant du Milan) et du MRCM (multirole combat missile, remplaçant du missile HOT).

 

Un vrai défi pour l’industriel suédois, qui doit dans une roquette au diamètre plutôt réduit de 84 mm (l’Alcotan de MBDA est à 100 mm) fournir une roquette à la fois précise à la portée allongée, pouvant être tirée en espace confiné et avec une charge militaire importante.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 12:50
Premières missions pour le P901 Castor

 

21.11.2014 Texte et photo : Philippe Herman – MIL.be

 

Après une période de trois mois d’entraînement et de qualification, le nouveau patrouilleur de la Marine, le P901 Castor et son équipage ont été déclarés prêts pour l’exécution de leurs missions et ce, conformément au planning.

 

L’une d’elles consiste notamment à garantir la permanence Ready Duty Ship (RDS), qui prévoit entre autres qu’un navire de commandement doit être disponible en permanence pour la coordination des secours lors d’accidents majeurs dans les eaux belges. Le Castor a rempli cette mission pendant une semaine dès le 18 novembre et pour la première fois dans sa jeune carrière.

 

En marge de cette permanence RDS, une campagne de contrôle de pêche a également été menée. Lors de ces contrôles, tant les navires de pêche professionnels que les pêcheurs amateurs sont inspectés. Durant cette campagne de contrôle de pêche, une équipe d’inspection mixte du Service de Pêche et de la Marine a été mise en place. Une quinzaine de bateaux de pêche, belges et étrangers, ont été contrôlés durant la semaine.

 

Dans un même temps, des zones spécifiques protégées, ainsi que la navigation ont été observées. Les informations sont ensuite traitées par le Carrefour d’Information Maritime (CIM) de Zeebruges.

 

Il ne s’agit pas de nouvelles missions pour la Composante Marine, mais bien de nouveaux moyens mis en œuvre pour exécuter les missions avec davantage de sécurité et une plus grande efficacité.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 07:50
Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

 

21.11.2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Un réseau en fibre optique à échelle nationale a pris le relais des tours et pylônes présents dans chaque quartier militaire. Le réseau hertzien ne servira plus à soutenir les télécommunications de la Défense mais permettra notamment de compléter le système de communication fédéral d’urgence ASTRID.

 

Un cap dans la modernisation de la Défense a été franchi début novembre avec la finalisation du portage de son réseau sur une infrastructure en fibre optique. L’épine dorsale (backbone) du réseau se situe à Bruxelles. « Nous avons énormément de câbles dans cette zone, où la demande dans le milieu civil est très forte », explique le capitaine Jacques Greindl, responsable réseau. « Nous nous arrangeons donc avec des fournisseurs civils pour utiliser leurs câblages dans des zones géographiques plus éloignées et ils utilisent en échange une partie de notre infrastructure sur la capitale. Tout cela en gardant un réseau fermé propre à la Défense. »

 

Le réseau militaire était auparavant assuré par ondes hertziennes circulant via un réseau indépendant d’antennes au sol. Une partie de ce matériel a déjà entamé une seconde vie. Des tours sont parties renforcer le réseau national de communication d’urgence ASTRID, utilisé par la police et les services de secours. Des hélicoptères A-109 ont également été équipés de radios afin de l’intégrer. Une valorisation du matériel obsolète qui prend sens au-delà de la Défense.

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:55
LTE by Thales: Nexium Wireless


24 nov. 2014 Thales Group

 

Discover our video to know more about Nexium Wireless, the Thales’s mission-critical LTE Solution.

NEXIUM Wireless, the first and unique LTE solution which is adapted to civil and military security forces’ mission-critical applications. learn more : https://www.thalesgroup.com/en/worldw...

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 08:55
 Pacte Défense PME : deux ans et des résultats

 

21/11/2014 CNE Laetitia Périer

 

A l'occasion de la troisième édition du forum innovation DGA (Direction générale de l’armement) qui s’est déroulée jeudi 20 novembre sur le campus de l’École Polytechnique à Palaiseau (Essonne), le ministre de la Défense a dressé un bilan du Pacte Défense PME. Deux ans après son lancement, ce dispositif visant à faciliter l'accès des PME aux marchés du ministère de la Défense affiche de bons résultats.

 

Lieu privilégié d’échanges et de rencontres professionnelles des acteurs clés de l’innovation et de la recherche de Défense, le forum innovation DGA s’est tenu pour sa troisième édition jeudi 20 novembre sur le campus de l’Ecole Polytechnique à Palaiseau (91). L’édition 2014 a rassemblé 850 acteurs : patrons de PME et ETI (entreprise de taille intermédiaire), représentants des grands maîtres d’œuvres, responsables de laboratoires, acteurs de la recherche académique, doctorants. Une centaine d’innovations a été exposée par des PME, des chercheurs, mais aussi des grands industriels.
A cette occasion, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dressé un bilan du Pacte Défense PME, lancé il y a deux ans, dont l’ambition est de faciliter l’accès des PME aux marchés du  ministère de la Défense. A cet effet, quarante mesures concrètes et immédiates avaient été projetées. Aujourd’hui, 35 ont déjà été réalisées et les résultats obtenus sont nombreux dans différents domaines.

 

Amélioration de l’accès à la commande publique : le ministère de la Défense procède à une étude systématique du positionnement des PME sur les segments d’achats, ce qui permet la définition de stratégies d’achats adaptées et amène des PME à candidater plus souvent sur des contrats du ministère. Plus de 8 500 nouvelles entreprises se sont inscrites sur les annuaires des portails de la Défense pour se rendre visibles et connaître de manière automatique ses appels d’offre dans leur domaine.Cette démarche montre qu’elles ne considèrent plus le ministère comme inaccessible et simplifie très grandement les procédures pour ces entreprises. Dans le même esprit, le ministère a rendu son information plus accessible en modernisant ses sites internet et amélioré ses conditions de paiements. Entre fin 2012 et août 2014, le délai moyen de paiement a ainsi été réduit de douze jours et ramené à moins de trente jours. Par ailleurs, les labels destinés à aider les PME à conquérir des marchés hors Défense sont désormais lancés et bénéficient aux entreprises qui en font la demande.

 

Soutien financier à l’innovation dans les PME : les crédits consacrés aux études ont été maintenus avec 730 M€ en moyenne annuelle prévus dans la loi de programmation militaire sur toute la période 2014-2019, contre 695 M€ entre 2009 et 2012. Les crédits alloués au dispositif RAPID (régime d'appui à l'innovation duale) de la DGA sont passés de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014 et atteindront 50 M€ en 2015.

 

Engagements réciproques entre la Défense et les maîtres d’œuvre : sept conventions bilatérales ont été signées et mises en œuvre avec Airbus Group, Safran, Thales, MBDA, Nexter, DCNS et Dassault Aviation pour soutenir la croissance des PME.

 

Action en région renforcée : vingt-trois pôles régionaux à l’économie de Défense (PRED) ont été créés pour faciliter l’accès des PME au ministère. Ses services vont à la rencontre des PME sur le territoire : quarante-quatre rencontres Achats – Défense ont été organisées en région en 2013 et 2014, en association avec les acteurs économiques locaux dont le rôle est essentiel en matière d’accompagnement des PME, aux côtés des collectivités territoriales. Ceci représente plus de 3 000 entreprises rencontrées depuis 2013, auxquelles s’ajoutent plus de 450 PME rencontrées pour le soutien à l’export.

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 12:55
Remise du prix de thèse DGA 2014


20/11/2014 DGA

 

Le 20 novembre 2014, lors du Forum DGA Innovation, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, ont décerné le « prix de thèse DGA ».

 

Ce prix est décerné chaque année depuis 2002 à un ou plusieurs jeunes docteurs ayant bénéficié d’une allocation de thèse par le ministère de la Défense. Les critères de sélection sont l’intérêt des recherches réalisées, le degré d’innovation, la qualité des résultats obtenus et l’impact de ces travaux sur l’insertion professionnelle du docteur.

 

Les trois doctorants primés en 2014 sont :

 

Marlène Lejars, pour ses travaux portant sur la « synthèse de copolymères diblocs par le procédé RAFT - application pour revêtements anti-salissures marines hybrides FRC/SPC ». Il s’agit de peintures anti-salissures qui permettent de prévenir la fixation d’organismes marins sur les structures immergées (coques, hélices…). Les polymères développés et brevetés présentent une durée d’efficacité, à quai comme en mer, plus grande que les peintures actuellement commercialisées. Ils contiennent également trois fois moins de polluants toxiques.

 

Charlie Koechlin, pour ses travaux portant sur les « nanotechnologies pour la bolométrie infrarouge ». Les bolomètres sont des détecteurs infrarouges légers et économiques, permettant de voir la nuit. Des nanostructures multicouches de métal et d’isolant ont été développées et brevetées. Elles accroissent l’efficacité de l’absorption de lumière des détecteurs, qui s’en trouvent plus performants. D’autres applications sont envisageables, comme la réalisation des couches antireflets pour cellules solaires.

 

Perrine Berger, pour ses travaux portant sur la « lumière lente et rapide dans les amplificateurs optiques à semi-conducteurs pour des applications en optique micro-onde et aux radars ». Les travaux de la thèse, en modulant la vitesse de la lumière, ouvrent la voie à des composants dits « accordables », qui sont jusqu’à présent réalisés en modifiant la longueur du chemin optique. Cette souplesse nouvelle augmentera les performances des radars.

 

En 2014, la DGA consacre 11 M€ au financement d’allocations de thèses, de stages post-doctoraux ou de recherche à l’étranger. Près de 450 thèses, majoritairement dédiées aux sciences de la matière et du vivant (informatique, optique, télécommunications, composants, matériaux, biologie...) mais aussi aux sciences humaines et sociales (économie, sociologie, sciences politiques…), sont à ce jour financées ou cofinancées par la DGA, dans le but de soutenir la recherche et l’innovation.

 

Acteur majeur de la recherche de défense, la DGA investit dans l’industrie de Défense en moyenne 730 M€ par an en études amont pendant la loi de programmation militaire 2014-2019.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 18:50
Lancement du plus important exercice OTAN de cyberdéfense jamais organisé

 

20 Nov. 2014 NATO

 

L'OTAN a lancé mardi (18 novembre) son plus grand exercice multinational de cyberdéfense, « Cyber Coalition 2014 » jamais organisé. Cet exercice d'une durée de trois jours permettra de tester la capacité de l'Alliance à défendre ses réseaux contre les diverses menaces existant dans le domaine du cyberespace, qui est devenu un enjeu majeur. « Cet exercice a pour but de tester nos systèmes pour nous assurer que l'OTAN suit le rythme de l'évolution de la menace et que les compétences et l'expertise de nos cyberspécialistes permettent à ces derniers d'être tout à fait à la hauteur de la tâche, a déclaré M. l'ambassadeur Sorin Ducaru, » secrétaire général adjoint de l'OTAN pour les défis de sécurité émergents. « La formation et les exercices figurent parmi les priorités mises en évidence dans la politique de cyberdéfense renforcée de l'OTAN, entérinée au sommet du pays de Galles. »

 

Cet exercice fait intervenir plus de 670 experts (techniciens, représentants gouvernementaux et cyberspécialistes) opérant à partir de dizaines d'endroits dans toute l'Alliance et dans les pays partenaires. Pour la première fois, des représentants d'universités et d'industries ont été invités à participer en tant qu'observateurs. Le but de l'exercice est de tester la rapidité du partage d'informations sur les cyberincidents. Il sera aussi l'occasion de tester la capacité des pays participants de coordonner la défense contre une série de cyberincidents ciblés visant un réseau de mission OTAN. « La cybermenace n'est pas seulement une menace hypothétique, c'est aussi une réalité quotidienne, » a déclaré M. Ducaru. « Les conflits peuvent être virtuels, mais leurs conséquences sont réelles et destructrices. »

 

Au sommet du pays de Galles, les Alliés ont reconnu que les cyberattaques risquent d’atteindre un seuil pouvant menacer la prospérité, la sécurité et la stabilité des États et de la zone euro-atlantique. Leur impact sur les sociétés modernes pourrait être tout aussi néfaste que celui d'une attaque conventionnelle. Les dirigeants des pays de l'OTAN ont aussi affirmé que la cyberdéfense fait partie de la tâche fondamentale de l'OTAN qu'est la défense collective.

 

« Cyber Coalition 2014 » est le septième exercice annuel de ce type.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 17:50
Autonomy without autarky: an EU ‘roadmap’ for security of supply

 

17 October 2014 Daniel Fiott Alert - No43 - EUISS

 

The disruption of the defence supply chain and the inability to replace or reproduce equipment: a nightmarish prospect for any military planner. To allay such fears, states have, whenever possible, sought to lower dependence on third-country suppliers by favouring national industry. Yet complete autarky is impossible to achieve in today’s globalised defence market. Consider, for example, the fact that British defence firm BAE Systems sources its components and services from over 20,000 suppliers across the world on an annual basis.

The globalisation of defence markets, technological change and rising costs of equipment mean that self-sufficiency comes at a high price. Maintaining a predominately national supplier base may also be risky from a strategic perspective, as this could significantly reduce the pool of technologies and capabilities available to military planners. In many cases, the most effective equipment can be found in third countries. Therefore, autarky does not automatically equal greater autonomy.

 

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:55
Le ministre de la Défense a annoncé la commande de 12 avions MRTT

 

20/11/2014 Ministère de la Défense

 

A l’occasion du colloque « 50eanniversaire des forces aériennes stratégiques et la dissuasion au 21esiècle » à l’École militaire, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé  que le contrat pour l'acquisition de 12 avions Multi-rôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT) est prêt à être notifié.

 

 Préparé par  la Direction générale de l’armement (DGA), le contrat vers Airbus Defence and Space couvre également l'acquisition des systèmes de soutien et de formation associés (rechanges, outillages, outils de simulation...) et des premières années de soutien et de formation. Le montant du contrat est d'environ 3 milliards d’euros. Conformément à la Loi de programmation militaire, la livraison du premier appareil est prévue en 2018, celle du second en 2019. Les livraisons se poursuivront ensuite au rythme de 1 à 2 appareils par an.

 « Notre volonté de moderniser la composante aéroportée de la dissuasion se concrétise avec ce contrat pour l’acquisition de 12 avions MRTT. » a indiqué Jean-Yves Le Drian. « Au-delà de cet engagement stratégique du Président de la République réaffirmé dans le Livre blanc et la Loi de programmation militaire, ce sont les capacités de transport à longue distance et d’évacuation sanitaire qui sont assurées sur le long terme ».

 Expliquant les missions futures de ce MRTT (ravitaillement en vol, transport de personnel et de fret, relais de renseignement et évacuation sanitaire de blessés graves en cas de situation de crise, le ministre a précisé : « Le nom qui a été retenu est « Phénix »,Airbus A330 « Phénix ». Ce choix n’est pas anodin. Il vient souligner la volonté d’associer le caractère légendaire de cet oiseau mythique avec un avion qui représente une avancée remarquable à tous les niveaux de performance. Ce sont de beaux et grands défis qui attendent les futurs équipages. »

 Ces avions sont réalisés à partir d’A330-200 assemblés par Airbus à Toulouse. Le projet fait intervenir Thales Avionics pour la conception et la réalisation du système avionique ainsi que Rolls Royce pour la fourniture des moteurs Trent 700. Outre la France et le Royaume Uni, le MRTT compte 4 clients export. C’est d’ores et déjà un succès commercial européen.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:55
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire 21 nov 2014  - photo Thierry Hameau

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire 21 nov 2014 - photo Thierry Hameau

 

20/11/2014

 

La manoeuvre a duré toute la nuit : le Vladivostok est désormais dans la forme Joubert du port et le Sébastopol a pris sa place dans le bassin de Penhoët

 

Suite de l'article, reportage photo et videos

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 08:35
HAL’s third LCH prototype conducts maiden flight

 

17 Nov 2014 By: Greg Waldron - FG

 

Hindustan Aeronautics (HAL) has conducted the maiden flight of the third test aircraft in the Light Combat Helicopter (LCH) programme, with the company confident of attaining initial operational capability by September 2015.

The aircraft, designated TD-3, flew a 20 minute flight on 12 November from the airfield adjacent to HAL’s Bengluru factory, says the airframer in a statement.

TD-3 joins TD-1 and TD-2 in the test programme for the new helicopter. The previous two examples have accumulated 285 flying hours in 388 flights since the maiden flight of TD-1 in March 2010.

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 19:55
Airbus A330 MRTT tanker aircraft refuels Airbus A400M

Airbus A330 MRTT tanker aircraft refuels Airbus A400M

 

20/11/2014 Airbus DS

 

Twelve aircraft to be acquired in multi-year programme.

 

Airbus Defence and Space has been selected by the French Ministry of Defence to supply 12 A330 MRTT new generation air-to-air refuelling aircraft for the French Air Force. The first delivery is foreseen for 2018, followed by the second in 2019, and then at a rate of one or two per year.

 

The contract agreed between the French procurement agency, la Direction Générale de l’Armement (DGA), and Airbus Defence and Space is now ready for the official award. The contract covers the development and qualification of the specific French configuration as well as the associated support and training systems, such as spares, ground support equipment, training devices and five years of in-service support from first delivery.

 

France’s choice of the A330 MRTT makes it the sixth nation to order the type following Australia, Saudi Arabia, Singapore, the United Arab Emirates, and the United Kingdom which have ordered a total of 34 aircraft. In addition, India and Qatar have selected the MRTT and are in the final stages of contractual negotiations for six and two aircraft respectively. A total of 22 aircraft are currently in service and the aircraft has been battle-proven in recent coalition actions.

 

The A330 MRTT has won every major tanker aircraft procurement competition outside the USA since it has entered the market.

 

Airbus Defence and Space Executive Vice President Military Aircraft, Domingo Ureña Raso said: “The French Air Force has enormous experience in the field of air-to-air refuelling. It knows the factors which are critical to success and its selection of the A330 MRTT is a real honour for us. In addition it is a long-standing operator of our transport aircraft and as always we are particularly proud in gaining the further confidence of an existing customer.”

 

In French service the A330 MRTT will be powered by Rolls-Royce Trent 700 engines, be equipped with a combination of the Airbus Refuelling Boom System and underwing hose-and-drogue refuelling pods, and can be configured in a variety of layouts carrying up to 271 passengers as well as medevac arrangements including the French MORPHEE intensive care module carrying up to ten patients as well as 88 passengers.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:56
Hexatrust et le Gicat s'associent pour doper la cybersécurité française

Jean-Noël de Galzain, président d'Hexatrust, un groupement d'entreprises leaders sur le marché de la cyber-sécurité. Photo Hexatrust

 

19-11-2014 Guillaume Pierre  - expoprotection.com

 

Hexatrust, un groupement de PME françaises dédiées à la cyber-sécurité, s'allie avec le Gicat (Groupement des industriels de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres). Objectif : porter l'excellence française en matière de logiciels de protection numérique au niveau international. Mais il s'agit aussi de dynamiser le marché français.

 

D'un coté, la croissance française est atone. De l'autre, les menaces informatiques décollent. D'où, peut-être, une opportunité : celle de développer le savoir-faire français en matière de sécurité informatique. Toutefois, pour rivaliser avec les acteurs israéliens et américains, qui dominent aujourd'hui le marché, il faudrait structurer une véritable filière hexagonale de la cyber-sécurité. C'est tout l'enjeu du partenariat contracté entre le Groupement des industries françaises de Défense terrestre et aéroterrestre (Gicat)  et Hexatrust. Le premier est un mastodonte de la Défense et de la sécurité, qui fédère aussi bien les grands groupes que les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes entreprises (PME) de ces secteurs. Le second est aussi un groupement, de taille plus modeste (18 membres, 110 millions d'euros de chiffre d'affaires), qui réunit les champions français du logiciel de protection numérique.

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

 

Boulogne Billancourt, 20 Novembre 2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) vient de réaliser un ensemble d’essais en vol permettant de démontrer la faisabilité d’intégration d’un drone dans un espace aérien partagé suivant la réglementation de l’aviation civile et les procédures du contrôle aérien.

 

Cette campagne d’une vingtaine de vols a été réalisée avec le drone Patroller à proximité de Toulouse entre le 26 octobre et le 7 novembre. Elle a été conduite dans le cadre du programme européen SESAR, Sagem faisant équipe avec la DSNA (Direction de la Sécurité de la Navigation Aérienne), le laboratoire de l’ENAC (Ecole Nationale d’Aviation Civile) et Rockwell Collins France au sein du projet ODREA (1).

 

Dans ce cadre, Sagem a démontré en vol une fonction complète d’anticollision, qui est l’un des verrous principaux à lever pour l’insertion des drones dans un espace aérien civil partagé avec des aéronefs pilotés.

 

Ce système « voir et éviter », développé par Sagem et intégré à la chaîne de contrôle du Patroller, se compose d’une combinaison de capteurs de détection de trafic, dont un capteur optronique infrarouge, et d’un module d’estimation du risque de collision et de génération de trajectoires d’évitement automatique. Au cours des essais en vol, ce système embarqué a été mis en œuvre avec succès dans différents scénarios de conflit avec un avion plastron mis à disposition par l’ENAC, permettant ainsi au Patroller de détecter et d’éviter un risque de collision, sans l’intervention d’un opérateur.

 

Cette campagne ODREA a également permis de démontrer la capacité du drone Patroller à effectuer des approches sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac suivant les procédures définies par le contrôle aérien. Cette démonstration confirme la capacité d’un drone à s’insérer dans la zone terminale d’un aéroport international, sans impact sur le trafic et la sécurité.

 

Véritable première en Europe, cette campagne de vol, réalisée à l’issue d’une importante phase de validation par simulations effectuée par le consortium ODREA, est une étape majeure de démonstration de l’état de l’art des solutions technologiques d’insertion des drones dans l’espace aérien civil non-ségrégué.

 

Développé en France par Sagem, le Patroller est un système de drone tactique multi-capteurs de classe 1 tonne. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu’à 350kg de charge utile, en cellule ou en pods (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de 20 heures et jusqu’à 20 000 ft.

 

Sagem dispose de l’ensemble des savoir-faire nécessaires au développement et à la fabrication d’un système de drone : ensemble optroniques gyrostabilisés jour-nuit à très haute résolution, transmission de données temps réel, navigation inertielle et contrôle de vol, segment sol, préparation et restitution de missions, intégration système et interopérabilité avec l’espace de bataille numérisée interarmes et interalliés.

 

(1) SESAR (Single European Sky ATM Research) est un programme européen civil visant à moderniser les systèmes de gestion du trafic aérien. Ce programme est financé par la Commission européenne et le RTE-T, le Réseau de transport transeuropéen. ODREA (Operational Demonstration of RPAS in European Airspace) : Démonstration opérationnelle d’un système de drone dans l’espace aérien européen.

 

****

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem.com

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Thales va mettre à jour les IFF français

 

19 novembre Aerobuzz.fr

 

Thales s’est récemment vu attribuer un contrat pour la mise à hauteur des répondeurs d’identification ami ou ennemi (IFF : Identification Friend or Foe) des armées françaises. [1] Le contrat remporté par Thales permettra d’implémenter les derniers standards militaire (Mode 5 ou mode sécurisé militaire), civil (Mode S), ainsi que le système de surveillance coopératif pour le trafic aérien (Mode Automatic Dependent Surveillance – Broadcast).

Environ 300 équipements bénéficieront de cette mise à niveau et sont destinés aux hélicoptères, aux avions de combat, aux avions de transports, aux avions de patrouille maritime, aux bâtiments de surface et aux sous-marins des forces françaises. En répondant aux dernières normes de l’OTAN et de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, les aéronefs ainsi équipés pourront naviguer sans restriction dans les espaces aériens civil et militaire.

 

[1] L’IFF (IFF : Identification Friend or Foe) permet d’éviter les tirs fratricides sur le théâtre d’opérations grâce à l’identification des plateformes amies et d’assurer la surveillance du trafic aérien militaire et civil.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Drone tactique : le chef d'état-major des armées veut le Watchkeeper

Le drone tactique Watchkeeper a effectué fin septembre ses premiers vols opérationnels en Afghanistan (Crédits : Thales crédit Richard Seymour)

 

19/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une préférence pour le drone tactique fabriqué par Thales UK : "Je préconise le Watchkeeper", a-t-il expliqué aux sénateurs.


 

Sur le renouvellement de la flotte de drones tactiques, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une nette préférence pour le Watchkeeper, fabriqué par Thales UK, la filiale britannique du groupe électronique : "le système de drone tactique intérimaire (SDTI) est à bout de souffle. Il faudra le remplacer d'ici 2016-2017. Je préconise le Watchkeeper, que j'ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House, mais il faudra passer par un appel d'offres", a-t-il expliqué le 22 octobre au sénateurs.

L'acquisition du nouveau système de drone tactique (SDT) remplaçant le SDTI consistera en un achat sur étagère, francisé a minima notamment pour l'adaptation des liaisons de données aux contraintes réglementaires. "La compétition est lancée, a de son côté précisé fin octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux sénateurs. Des vols d'évaluation auront certainement lieu courant 2015 pour ceux qui auront été retenus in fine. Je ne sais ce qui se passera après. On pourra bien sûr choisir un vainqueur". La décision pourrait ête prise mi-2015 pour une notification en fin d'année.

Outre Thales avec le Watchkeeper, les concurrents devraient être Sagem (groupe Safran) avec le Patroller, Airbus avec le Shadow 200 et, peut-être, Latécoère et IAI avec le Heron, selon le député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. "Il s'agit d'une concurrence sans publicité, a expliqué Laurent Collet-Billon. Nous choisissons donc les compétiteurs. D'autres sociétés souhaitent se porter candidates. Nous n'avons pas encore répondu". Ces systèmes présentant tous des caractéristiques très différentes en matière d'endurance, de poids, d'autonomie et de mise en œuvre, l'appréciation de la couverture du besoin opérationnel devrait être décisive.

 

Un programme important pour l'armée de terre

Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, a été un peu plus prudent que son patron devant la commission de la défense du Sénat. "L'armée de terre s'est intéressée au Watchkeeper qui est en service dans l'armée britannique qui en est satisfaite. Une mise en concurrence a été décidée. Dans ce cas, les offres qui seront présentées avec de bons rapports coût-efficacité seront étudiées avec attention". Les solutions seront appréciées dans une approche de coût complet prenant en compte tous les aspects de la capacité et notamment les possibilités de mutualisation.

Un programme "dimensionnant" pour l'armée de terre qui nécessite un "lancement dès 2015" en raison des "obsolescences incompatibles avec le maintien en service du SDTI au-delà de 2017". Et ce d'autant que "le financement est programmé", a rappelé le général Bosser, précisant qu'une "approche par les coûts, trois fois inférieurs au MALE, à l'achat et en soutien, me porte à penser que son acquisition est justifiée". Jean-Yves Le Déaut a pour sa part regretté que "la consultation n'ait pas eu lieu plus tôt car si le calendrier actuel permet normalement d'éviter la rupture capacitaire sur le papier, elle est plus que frôlée sur le terrain".

D'un point de vue opérationnel, la nécessité de disposer de drones tactiques, déjà avérée en Afghanistan puis vérifiée au moment de l'opération Serval au Mali, se confirme dans la bande sahélo-saharienne. "Ce moyen de renseignement de l'avant a confirmé sur les théâtres d'engagement son importance au niveau tactique et pour la protection rapprochée de la force", a rappelé le chef d'état-major de l'armée de terre.

 

Des réserves ?

Les sénateurs s'interrogent sur les systèmes en compétition, notamment du Watchkeeper dont les performances seraient trop près des performances d'un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) et le prix serait trop cher dans un environnement budgétaire contraint. D'autant que comme l'a fait remarquer le vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Jacques Gautier, "il nécessite en outre des relais au sol". Réponse de Laurent Collet-Billon : "ce sont des choses sur lesquelles il faudra effectivement se pencher. La véritable question est de savoir si l'armée de terre n'a pas en priorité besoin d'un système plus tactique".

"Affecter à un emploi tactique un moyen tel que le drone MALE irait à l'encontre du principe de différenciation et de la logique d'économie des coûts, a estimé le général Bosser. Le drone tactique est donc le drone de la subsidiarité et de la complémentarité car il remplit à coût plus réduit des missions de renseignement et de protection aux profits des unités au contact, réservant l'emploi des drones MALE, plus performant et onéreux, à des opérations d'un niveau d'intérêt supérieur". Soit au niveau stratégique.

Toutefois, au-delà des systèmes en compétition, Jacques Gautier et le vice-président de la commission Daniel Reiner (PS) s'interrogent également sur la priorité à donner en matière de drones pour équiper les armées. Interrogé par La Tribune, Jacques Gautier pose clairement la question : "ne vaut-il pas mieux acheter des drones MALE supplémentaires priorité absolue dans la bande sahélo-sahélienne et en Irak plutôt que des drones tactiques?" Le débat est lancé...

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