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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Quand les PME sont chouchoutées par le ministère de la Défense

La start-up toulousaine Delair-Tech a profité du soutien financier du ministère de la Défense (Crédits : Delair-Tech)

 

20/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Près de 24.300 PME et plus de 1.620 ETI travaillent en direct pour le ministère de la Défense.

 

C'est l'un des dossiers auquel tient tout particulièrement le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, la place des PME au sein de son ministère, le premier acheteur de l'Etat. Et pour justement leur faire un maximum de place, Jean-Yves Le Drian a lancé en novembre 2012 le Pacte Défense PME, une stratégie globale accompagnée de 40 actions concrètes qui ont été mises en oeuvre par le ministère en faveur des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ce jeudi, c'est l'occasion pour le ministre de faire un premier bilan deux ans après le lancement de cette opération.

Il faut dire que les PME et les ETI ont représenté l'an dernier 98,5 % des entreprises fournisseurs du ministère. Il a travaillé en 2013 avec près de 24.300 PME (dont 22.000 environ hors armement) et plus de 1.620 ETI. Ces entreprises se sont partagées un pactole de 2,9 milliards d'euros, répartis à parts égales entre PME et ETI (1,46 milliard chacune). Soit 20,2 % des paiements du ministère en faveur aux entreprises sur une enveloppe totale de 14,5 milliards d'euros. Une part relativement stable par rapport à 2012 (21,6 %).

 

Soutien de la DGA en faveur des PME

Pour soutenir l'innovation duale (civil et militaire) des PME, la direction générale de l'armement (DGA), qui organise ce jeudi la 3ème édition du Forum DGA Innovation à l'Ecole Polytechnique à Palaiseau, s'est engagée à porter de 40 à 50 millions d'euros en trois ans le montant des crédits du dispositif RAPID (+ 25 % sur trois ans). Soit 45 millions en 2014 puis 50 millions en 2015. Un dispositif qui s'adresse aux PME et ETI duales de moins de 2.000 personnes.

Une opportunité que n'a pas laissé passer Delair-Tech, qui fabrique des drones depuis sa création en 2011. Grâce à un financement de 500.000 euros de la part de la DGA, cette start-up toulousaine, qui devrait réaliser un chiffre d'affaires 2014 en forte croissance à 1 million d'euros, a mis au point un nouveau système Deric dont le développement a coûté 1 million d'euros. Un programme qui a permis la production en série d'un petit drone dual de moins de 10 kg. Baptisé DT-26, il pourra servir aussi bien de drone de reconnaissance pour les militaires que d'un outil servant à la surveillance industrielle (pipelines, lignes électriques....) pour des groupes civils comme EDF.

Selon le directeur général de Delair-Tech, Bastien Mancini, ce drone, qui a une endurance de 4 heures (deux fois plus que ses rivaux), dispose d'un module de navigation par l'image mis au point par Magellium, partenaire de Delair-Tech, et peut communiquer par satellite (Airbus Group). Il peut franchir une distance de 230 km.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:56
Annuaire statistique de la Défense 2013-2014


10/07/2014 Sources : SGA/DAF/QEFI/OED

 

Cette nouvelle édition présente comme chaque année une synthèse des chiffres provenant de l'ensemble des composantes du ministère, parfois mis en perspective avec des données externes.

Elaborée par l'Observatoire économique de la défense de la Direction des affaires financières, elle établit en six grands chapitres un large panorama sur la défense et sa place dans l'économie nationale.

 

Préface (format pdf, 164 kB).

Sommaire (format pdf, 39 kB).

introduction (format pdf, 37 kB).

La place de la défense dans l'économie nationale à travers quelques données macroéconomiques telles que le Produit intérieur brut (PIB), les dépenses publiques et l'emploi.

Deux nomenclatures de données budgétaires coexistent dans ce chapitre afin de conserver la pertinence des séries longues sur dix ans : ordonnance de 1959 jusqu'en 2005 puis à partir de 2006 selon le périmètre mission "Défense".

Données sur les principaux équipements des trois armées, le domaine immobilier de la défense en métropole ainsi que sur les bases de défense.

Les résultats exposés dans ce chapitre sont issus de plusieurs traitements dont le principal est le recensement des agents de la défense réalisé par l' Observatoire économique de la défense.

Structure et acteurs de l'industrie de défense, importations et exportations d'armement, recherche et développement de défense.

Comparaison des dépenses et des effectifs de défense des principaux partenaire de la France (Allemagne, Espagne, Etats-Unis, Italie et Royaume-Uni)

Annexes : Séries longues (format pdf, 337 kB).

Glossaire, nomenclature et sigles (format pdf, 309 kB).

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:56
EcoDef - bulletin économique de la défense

 

13.11.2014 Sources : SGA/DAF/QEFI/OED

 

Bulletin économique de la défense, il présente divers articles économiques et statistiques issus des études réalisées par et pour l'OED ainsi que des travaux de spécialistes internationaux sur des sujets d'intérêts pour la Défense.

 

EcoDef n° 68 - Septembre 2014 (format pdf, 545 kB).

Le rôle clé de la BITD dans les exportations civiles et militaires de la France

 

EcoDef n° 67 - Avril 2014 (format pdf, 783 kB).

Échanges internationaux et base industrielle et technologique de défense 

 

Ecodef_66 (format pdf, 709 kB).

La dualité dans la base industrielle et technologique de Défense

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
photo Franck Dubray - Ouest France

photo Franck Dubray - Ouest France

 

18.11.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Une jolie info de mes camarades de la rédaction de Saint-Nazaire: depuis lundi matin, les 400 marins russes en formation à Saint-Nazaire sur le porte-hélicoptères Vladivostok, un BPC (bâtiment de projection et de commandement) de type Mistral, n'ont plus accès à bord. Aucune mesure physique n’a cependant été mise en œuvre pour leur interdire l’accès au porte-hélicoptères qui aurait dû être livré au client russe il y a quelques jours.

 

Un peu de contexte. Amarré sur un quai du bassin de Penhoët, à Saint-Nazaire, le Vladivostok est prêt pourtant à prendre la mer. La formation des hommes de deux équipages russes est terminée depuis quelques jours et ils ont procédé à des manœuvres en mer à plusieurs reprises.

 

Le second bâtiment de la classe Mistral destiné à la marine russe, le Sébastopol, également en construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire, devrait être mis à l’eau cette semaine. Ces navires ont été vendus par la France à la Russie pour 1,2 milliard d'euros en juin 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

 

Qui a pris l'initiative d'une telle mesure d'interdiction? Lundi soir, alors que Jean-Yves Le Drian inaugurait le bureau du Tigre, le ministère de la Défense disait tout ignorer de cette information. En fait, l'Intérieur a visiblement servi de relais à l'Elysée qui a choisi d'intensifier la pression sur les Russes.

 

Bien sûr, il n'y a aucune "pression physique" à craindre de la part des Russes qu'on pourrait croire tentés de prendre la mer au nez et à la barbe de la France. Un tel scénario rappelerait la sortie clandestine des vedettes de Cherbourg, lors de la nuit de Noël 1969. Il reste que le départ d’un BPC avec 400 marins et du navire école Smolniy, avec 150 marins, reste hautement improbable. Surtout que le BPC et sa conserve sont dans un bassin clos. Exit l'hypothèse romanesque.

 

Guerre des nerfs? Jeu de chat et de souris? Qui est le chat, entre Vladimir et François, parce que chat croque toujours la souris.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:58
3e Forum DGA Innovation et bilan du Pacte Défense PME


17/11/2014  Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian inaugurera à l’École polytechnique le 3e Forum DGA Innovation et présentera le bilan du Pacte Défense PME

 

La troisième édition du Forum DGA Innovation se déroulera le 20 novembre 2014 sur le campus de l’École Polytechnique à Palaiseau (Essonne). C’est le lieu privilégié d’échanges et de rencontres professionnelles des acteurs clés de l’innovation et de la recherche de Défense.
C’est aussi l’occasion de présenter des réalisations concrètes de l’action menée par la DGA dans le cadre du Pacte Défense PME lancé par Jean-Yves Le Drian à l’occasion de la première édition du Forum.

 

Le Pacte Défense PME :

Présenté le 27 novembre 2012 par le ministre de la Défense, le Pacte Défense PME propose une stratégie globale en faveur des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) situées dans le champ économique du ministère.

Il concerne aussi bien le secteur de l’armement (acquisition et soutien des matériels) que les achats hors armement (achats de fournitures, travaux, services nécessaires au fonctionnement du ministère de la Défense).

Ses quatre grands axes :

-  une meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d’achat du ministère de la Défense ;

-  une consolidation dans la durée du soutien financier à l’innovation des PME ;

-  des engagements réciproques entre le ministère et les maîtres d’œuvre industriels de l’armement pour favoriser la croissance des PME ;

-  une action renforcée en région.

 

Le Forum DGA Innovation :

L’édition 2014 rassemblera 850 acteurs : patrons de PME et ETI, représentants des grands maîtres d’œuvres, responsables de laboratoires, acteurs de la recherche académique, doctorants.

 

 Programme :

8h30 : Ouverture du village exposition
10h30 - 12h00 : Speed dating « innovations et opportunités industrielles »
12h00 - 13h30 : Buffet autour des stands
   
13h30 - 15h30 : Ateliers / village exposition
14h30 : Arrivée de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
14h30 – 15h30 : Visite des stands par le ministre de la Défense
  Point presse du ministre de la Défense
15h30 - 16h30 : Discours de Laurent Collet-Billon, délégué général pour  l’armement
  Discours du ministre de la Défense
  Remise du label fournisseur responsable par Jean-Lou Blachier, médiateur national des marchés publics, au ministre de la Défense
  Remise par le ministre de la Défense des prix récompensant les inventeurs de projets industriels innovants
16h30 : Départ du ministre de la Défense
   
16h30 - 18h00 : Village exposition
18h00 : Clôture du Forum DGA Innovation
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:50
photo VBS

photo VBS

 

24.10.2014 | FB RSK
 

Le 21 octobre 2014, des représentants d’armasuisse, de RUAG Aviation et des Forces aériennes suisses ont célébré, sur la base aérienne d’Alpnach, la fin des livraisons des Super Puma modernisés. Cet événement a marqué l’aboutissement d’un long processus.

 

Le projet de maintien et d’augmentation des capacités opérationnelles des Super Puma TH89 (hélicoptères de transport 89) a démarré il y a dix ans, avant d’être accepté par le Parlement avec le programme d’armement 2006. La modernisation a consisté, d’une part, à remplacer l’avionique des appareils et, d’autre part, à les équiper d’instruments, et donc de capacités, supplémentaires. La première étape a été constituée d’une phase de définition, de développement, de construction et d’évaluation de la nouvelle configuration. La deuxième étape a été composée des travaux sur les hélicoptères. La remise des hélicoptères modernisés, rebaptisés TH06, a débuté en avril 2012 et s’est achevée le 29 août 2014.

L’un des moments forts de cette célébration à Alpnach fut la démonstration d’un Super Puma TH06 devant la centaine d’invités présente.


« Les Super Puma semblent à nouveau comme neufs »

Lors de son discours, le directeur du domaine de compétences Systèmes aéronautiques d’armasuisse, Peter Winter, a retracé le chemin parcouru du début de la phase d’évaluation, en 2004, à aujourd’hui. Philipp M. Berner, CEO de RUAG Aviation, responsable de la modernisation des 15 Super Puma, a tenu à souligner à quel point il était « très fier d’avoir participé à ce programme ». Le capitaine Roger Widmer, pilote militaire de profession, a relaté un cas concret de sauvetage de personne, effectué en grande partie grâce aux nouvelles technologies du TH06.

En cette année de jubilé (100 ans des Forces aériennes suisses), le commandant de corps Aldo C. Schellenberg, commandant des Forces aériennes, a rappelé que les Super Puma fêtaient également leur « anniversaire », eux qui, 25 ans après leur acquisition, semblent à nouveau « comme neufs ». L’événement s’est conclu par la remise symbolique au commandant de corps Schellenberg, de la clé du dernier Super Puma modernisé.

 

Plus d’informations : Upgrade Super Puma TH06 Page externe. Le contenu sera ouvert dans la nouvelle fenêtre

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:30
Israeli C-130Js stretch legs for air force

 

Nov. 17, 2014 by Arie Egozi - FG

 

Tel Aviv - The Israeli air force is adding the newly introduced Lockheed Martin C-130J to its long-range operational capabilities, having recently performed a proving flight that helped to develop its tactics for using the"Samson". During the long-range flight, the air force conducted a sortie over the skies of Greece, Romania and Bulgaria.

 

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:20
Northrop to continue support for USAF Global Hawk systems

A USAF RQ-4 Global Hawk unmanned aircraft in flight. photo Bobbi Zapra USAF

 

17 November 2014 airforce-technology.com

 

Northrop Grumman has been awarded a contract to continue the provision of logistics and sustainment services for the US Air Force's (USAF) RQ-4 Global Hawk unmanned aircraft systems (UAS).

 

Awarded by the US Department of Defense, the $306m contract continues an existing contract for Global Hawk maintenance, inventory management, parts procurement and other tasks necessary to ensure the availability of the unmanned platform.

 

In particular, the agreement covers the aircraft as well as mission control elements and forward-operating location support.

 

Northrop Grumman Aerospace Systems Global Hawk director Mick Jaggers said: "In a turbulent world, Global Hawk's unparalleled reliability has made it an indispensable asset to the US Air Force.

 

"Our team takes great pride in supporting the warfighter with an aircraft system that is ready and available whenever and wherever it's needed."

 

Powered by an Allison Rolls-Royce AE3007H turbofan engine, the Global Hawk is a high-altitude, long-endurance UAS designed to provide field commanders with high-resolution, near real-time imagery of large geographic areas in support of military, humanitarian and environmental missions.

 

Capable of carrying a range of intelligence, surveillance and reconnaissance sensor payloads, the UAS enables commanders to detect moving or stationary targets on the ground, while providing airborne communications and information sharing capabilities to military units in harsh environments.

 

The remotely piloted system has been used by USAF during wars in Iraq, Afghanistan and Libya, in addition to supporting intelligence gathering and reconnaissance efforts after the earthquakes in Haiti and Japan.

 

Global Hawk is also being used by NASA for scientific and environmental research projects.

 

Different variants of Global Hawk have to date flown more than 130,000 flight hours, supporting diverse missions worldwide.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:20
BAE Systems Submits Proposal for Next-Generation Countermeasures Systems to Protect U.S. Troops

 

17 November 2014 BAE Systems  Ref. No: 243/2014

 

U.S. Army’s Common Infrared Countermeasure (CIRCM) program to protect U.S. rotary and fixed-wing aircraft from infrared guided missiles.

 

BAE Systems today announced that it has submitted its proposal for the U.S. Army’s Common Infrared Countermeasure (CIRCM) program. CIRCM is a lightweight, low-cost, and modular laser-based aircraft protection system, designed to protect U.S. rotary- and fixed-wing aircraft from infrared guided missiles.

 

“The submission of our CIRCM proposal is the latest offering in our more than 40 years of experience with infrared countermeasures, delivering critical aviation survivability equipment to our armed forces,” said Bill Staib, director of Threat Management Solutions at BAE Systems. “We are leveraging the company’s extensive expertise to submit a proposal for a next-generation aircraft survivability solution, which would protect U.S. military aircraft and troops from existing and evolving infrared-guided threats.”

 

CIRCM is designed to be part of a suite of infrared countermeasures that also includes a missile warning system and a dispenser for flares. The Army’s current missile warning system is BAE Systems’ Common Missile Warning System (CMWS), which is responsible for detecting and declaring an infrared threat. Both CIRCM and the dispenser receive the handoff from CMWS and provide appropriate countermeasures to defeat the threat.

 

BAE Systems’ CIRCM offering has been tested and evaluated in the company’s Worrell/Weeks Aircrew Protection Center. This unique state-of-the-art facility enables rigorous analysis and integration of aircraft survivability equipment in an operationally representative environment.

 

Since BAE Systems was awarded an initial contract in 2012 to compete in the CIRCM technology demonstration phase, the company has met or surpassed every program milestone, including the early delivery of initial units, successful lab testing, design reviews, and flight testing. Early next year, the Army plans to award a 26-month contract for the engineering, manufacturing, development, and delivery of 21 CIRCM systems.

 

Additional information regarding the company’s threat management solutions can be found at www.baesystems.com/threat-management.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:56
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

17 nov 2014 Marine & Océans (AFP)

 

Bruxelles - La France "est suffisamment créative" pour trouver un moyen de ne pas livrer les navires de guerre Mistral à la Russie, mais trouver preneur ailleurs, a estimé lundi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine.

 

L'opposition de Kiev à la livraison des deux bâtiments vendus par la France à la Russie en 2011 est "extrêmement claire", a affirmé M. Klimkine dans un entretien à l'AFP. "Le Mistral ne pourrait et ne devrait pas être livré à la Russie", a-t-il insisté, "aussi bien politiquement que par rapport à l'actuel code de conduite de l'UE", a ajouté le ministre en référence aux sanctions européennes qui interdisent toute exportation d'armes vers ce pays.

 

"Je pense que les autorités françaises, dans leur façon toujours créative et engagée, devraient trouver une solution pour livrer le Mistral à d'autres entités, afin d'assurer la sécurité et non la saper", a poursuivi M. Klimkine. "Je suis sûr que nos amis français trouveront une solution".

 

"Livrer le Mistral ne serait pas seulement un problème politique difficile, mais aussi un problème d'image pour les autorités françaises, car au sein de l'UE et au-delà, de nombreux pays considéreraient une telle livraison comme une atteinte à la sécurité européenne et globale", a-t-il encore déclaré.

 

Construits par les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, les Mistral, vendus par la France à la Russie pour 1,2 milliard d'euros en juin 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis que le président français François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.

 

Vendredi, une source haut placée à Moscou avait sommé la France de livrer un premier Mistral avant fin novembre, sauf à s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation. Samedi, M. Hollande a assuré qu'il prendrait sa décision "en dehors de toute pression".

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:50
Drone de combat : pourquoi Londres n'a voulu s'engager que sur 2 ans avec Paris

Le futur drone de combat franco-britannique verra-t-il le jour ? (Crédits : Dassault Aviation)

 

17/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme Système de combat aérien futur sera à la merci, fin 2015 ou début 2016, d'une revue stratégique de la part de Londres. En outre, les Britanniques ne peuvent pas tout montrer aux Français, en raison des coopérations entre Londres et Washington.

 

Un contrat à durée déterminée (CDD)... Dans l'aviation de combat du futur, les fiançailles entre Londres et Paris sont en quelque sorte un CDD de deux ans. "Nos homologues britanniques n'ont pas voulu s'engager sur une durée supérieure à deux ans s'agissant du contrat FCAS DP", une étude d'un montant de 150 millions d'euros portant sur la faisabilité du Système de combat aérien futur (SCAF), a expliqué au Sénat le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

Pourquoi ? Selon Laurent Collet-Billon, "les élections britanniques (au plus tard en mai 2015, ndlr) seront immédiatement suivies d'une revue stratégique, dont les conclusions pourraient être disponibles fin 2015 si c'est le camp conservateur qui l'emporte, mais pas avant fin 2016 en cas de basculement de majorité. Cette revue stratégique est l'occasion, au Royaume-Uni, de revenir sur le choix entre politique pro-européenne et politique pro outre-Atlantique. Je suis incapable de prévoir ce qui va passer".

 

Les Britanniques contraints de cacher la copie

La coopération entre la France et la Grande-Bretagne sera vraisemblablement parasitée par celle qu'entretient Londres avec Washington. "Certains points sont par ailleurs quelque peu compliqués, notamment en matière d'échanges de données très classifiées, une partie de celles-ci nous étant refusées par le Royaume-Uni au motif qu'elles proviennent de sources d'information qui ne sont pas la propriété du Royaume-Uni", a ainsi précisé le délégué général pour l'armement, dont les propos ont été tenus avant la signature du programme franco-britannique, FCAS DP, le 5 novembre.

Les informations que refusent de partager Londres "résultent de programmes que les Britanniques mènent avec les Américains, comme celui relatif au F35, et ne nous sont pas cessibles. Il faut donc mesurer l'incidence que cela peut avoir sur la mise en commun réelle des projets. On se donne deux ans pour obtenir la réponse". On est loin des discours positifs prononcés début novembre par les industriels et les responsables étatiques pour annoncer une coopération qualifiée d'historique dans l'aviation de combat. Outre BAE Systems et Dassault Aviation, font partie de l'équipe historique les deux motoristes Snecma et Rolls-Royce, et les deux électroniciens Thales et Selex UK.

 

Et l'Allemagne ?

Interrogé pour savoir s'il ne valait pas mieux de faire l'avion de sixième génération avec les Allemands, Laurent Collet-Billon a fait valoir que Berlin n'a "rien prévu" dans ce domaine. "C'est un vrai problème. Cela ne peut redémarrer, côté européen, que dans la mesure où l'Allemagne se dote d'une réelle politique en la matière. Tant que ce n'est pas le cas, on est face à un mur", a-t-il expliqué.

D'une façon générale, a-t-il jugé, "les sujets de coopération avec l'Allemagne sont aujourd'hui extrêmement faibles. On parle depuis des années d'une coopération autour des satellites d'observation, d'une énième version de drone franco-italo-allemand, et c'est tout". S'agissant du programme qui va succéder à Helios, Laurent Collet-Billon s'est montré très critique envers l'Allemagne. Notamment du programme CSO (Composante spatiale optique), destiné à succéder aux actuels satellites d'observation militaires Helios 2 utilisés par les forces armées françaises et ses partenaires (Allemagne, Belgique, Espagne, Grèce et Italie).

"Où en sommes-nous de la politique spatiale ? Nulle part ! On discute toujours avec l'Allemagne de la construction d'un troisième satellite CSO à son profit. La question tourne autour de ce que ce pays pourrait récupérer industriellement en retour. Des questions se posent, à l'infini, sur l'accès aux images et leur transmissibilité à des tiers. (...) L'Allemagne propose de construire un satellite intégralement réalisé par OHB, une société allemande..." Et selon le DGA, "plus on attend, et moins le choix d'un satellite de type CSO est pertinent. La technologie évolue, et on a donc presque intérêt à patienter deux ans de plus pour bénéficier d'une meilleure solution". Et de regretter que "la politique spatiale de défense est dans le même état que la politique spatiale civile".

 

Quelles coopérations avec la Grande-Bretagne ?

Pour Laurent Collet-Billon, "nous sommes en train de tirer le bilan de l'accord franco-britannique. L'avancée sur les UCAV est réelle et importante.  il va maintenant falloir prendre la mesure effective de ce qu'on a mis « dans les tuyaux », savoir ce que cela nous a apporté, et connaître les liens politiques qui ont été créés par cette coopération".

Pour le missile ANL (Anti-Navire Léger), le programme a commencé. "Il est prévu que les Britanniques, au début, en financent le développement, avant que nous ne prenions la relève. Il n'est pas souhaitable que les choses s'arrêtent ; même si les états-majors ont estimé qu'ils n'en avaient pas besoin, ils seront bien contents d'en disposer". Quant aux VBCI, une expérimentation est en cours, mais l'infanterie britannique "n'en a pas besoin avant 2025. Je pense donc que la chaîne sera largement achevée d'ici là, puisqu'on assemble les derniers en ce moment". Laurent Collet-Billon reste donc sceptique sur un achat britannique.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 12:55
Renforcer la puissance navale française ? Privatiser les bases navales avancées

Carte remplie par le Fauteuil de Colbert. Les chantiers navals de Damen en vert sur la carte. source Mumuze.com - 2010.

 

10 novembre 2014 le Fauteuil de Colbert

 

Dans le cadre de notre série de billets sur Renforcer la puissance navale française, continuons à casser les codes et à renverser quelques tables. A priori, vous ne faites qu'encourager la démarche.

 

Aujourd'hui, il s'agit d'aborder rapidement une réflexion qui me tient à coeur : le réseau de bases navales avancées. Un navire qui est en mer n'est que la somme de différentes forces qui se rejoignent pour former un capital. Celui ne cesse de se dégrader à chaque jour de mer, entre les avaries et la consommation des différents combustibles.

Dans cette optique, un réseau de points d'appui est un multiplicateur de forces. Ceci, dans le sens où ils permettent à une force navale de se réapprovisionner et de se maintenir en condition opérationnelle. Plutôt que de représenter un navire comme un flux qui quitte son port-base et son lieu de mission, nous pouvons le représenter comme une somme de micro-flux. Plus ils sont nombreux, plus le capital opérationnel est haut.

 

Cependant, cette même optique suppose plusieurs choses. Premièrement, c'est la capacité à faire escale autant de fois qu'il est possible. Ce qui nous amène à deux considérations. D'une part, tous les ports ne sont pas amicaux à un navire de guerre. D'autre part, quand bien même ils le seraient, ils ne disposent pas tous des infractures nécessaires.

 

C'est pourquoi la réponse traditionnelle d'une puissance maritime au besoin d'étendre le rayon d'action de ses forces navales a été de disperser des bases navales de par le monde. Le soutien logistique d'une force navale n'est semble-t-il apparu que très tardivement (tout début du XXe siècle).

Malheureusement, la création d'un réseau de bases navales dans la zone d'influence de la puissance maritime considérée est un travail de très longue haleine. Que nous pensions aux Provinces Unies, à l'Espagne, à la France, à l'Angleterre, aux Etats-Unis ou à la Chine, cette entreprise stratégique nécessite plusieurs dizaines d'années, si ce n'est bien plus.

Concentrons nous sur l'exemple français. Encore récemment, à propos d'une fiche de lecture sur l'ouvrage de l'enseigne de vaisseau Mathieu Le Hunsec (" La Marine nationale en Afrique depuis les indépendances - 50 ans de diplomatie navale dans le Golfe de Guinée"), il était loisible de constater que la France n'avait  pas ou n'a pas voulu se donner les moyens d'avoir un réseau de bases navales à la hauteur de ses ambitions. Les points d'appui en Afrique n'avaient rien de comparables avec les arsenaux de la métropole. Ce qui gênait pour soutenir l'Empire, au point qu'un certain Raoul Castex n'écrivait pas moins qu'il fallait soit donner l'indépendance à l'Indochine, soit y construire une véritable base navale pour soutenir une force de 40 navires de guerres.

 

De facto, nous observons tous, aujourd'hui comme hier, que très grossièrement il y a deux catégories de points d'appui naval :

  • les noeuds fondamentaux du réseau, ils se situent près des détroits et autres carrefours stratégiques,
  • les redondances.

 

Cela nous amène à une constatation initiale. Des industriels, pour diverses raisons, constituent aujourd'hui des réseaux avec des points d'appui de par le monde. C'est le cas de l'entreprise navale hollandaise Damen mais aussi de la française DCNS.

 

L'une investit dans les entreprises de réparation navale et se sert de son réseau pour offrir des solution de MCO aux marines clientes de ses navires militaires (l'arrêt technique de la corvette SIGMA de la marine marocaine à Brest). L'autre vend surtout des navires militaires et s'implante par la suite pour soutenir des contrats quand ceux-ci comportent un volet soutien.

 

Actuellement, les contrats de MCO semblent se concentrer sur la capacité vendue par un industriel à entretenir un navire dans un port donné pour qu'il puisse être à "x" % de ses capacités.

 

A l'aune du réseau de chantiers navals de Damen (cf carte), une autre philosophie du MCO pourrait être abordée.

 

Premièrement, un industriel privé peut constituer un réseau de bases avancées. Il n'a pas à négocier avec le gouvernement d'un Etat car, semble-t-il, personne ne s'intéresse vraiment aux entreprises de réparation navale (surtout en France). 

 

Deuxièmement, ce réseau constitué peut offrir de nouvelles capacités en matière de MCO. Le contrat pourrait concerné non plus le seul soutien des systèmes et sous-sytèmes du navire mais bien sa capacité à durer le temps d'une mission. Dans ce cadre, pourquoi ne pas imaginer des solutions énergétiques innovantes comme :

  • un changement de bulbe d'étrave en cours de mission pour mieux s'adapter aux différents rythmes de la vie du navire ;
  • ou tout simplement un carénage rapide pour nettoyer la coque afin qu'elle demeure lisse et optimiser la consommation d'énergie tout au long de la mission (justement, une proposition de Damen Brest).

 

Ainsi, nous pourrions entrevoir la volonté allemande de projeter pendant deux ans ses frégates F125 sans retour au port base avec seulement des relèves d'équipage. Le navire ne reviendrait-il plus que pour les grands carénages et refontes ? La consommation d'énergie des navires serait réduite à hauteur des possibilités offertes pour maintenir les performances d'origines. Au final, les industriels pourraient vendre des jours de navigations et tenter d'en faire le diminuer le coût pour tout le périmètre hors équipage.

 

Dans le cas strictement français,les entreprises DCNS, Piriou, Eiffel peuvent prétendre à ces marchés qui sont bénéfiques avant tout pour elles. L'Etat pourrait "inviter" une entreprise comme CMA-CGM a expérimenté cette manière de faire pour une fraction de sa flotte.

 

Prenons l'exemple hollandais : Damen possède un chantier en Afrique du Sud, deux aux EAU et un à Singapour. C'est une belle couverture de l'Océan Indien, bien qu'incomplète. Ce qui nous amène à considérer qu'un industriel peut s'implanter dans des pays à hauts risques politiques, ce que ne peut pas toujours faire un Etat pour raisons diplomatiques. Imaginons qu'une entreprise française puisse implanter un chantier de réparation navale à Socotra (Yemen) ou dans le Nord de la Somalie.

 

L'intérêt de l'Etat réside dans la localisation géographique des sites. La dispersion de ces derniers dans les mains de plusieurs entreprises peuvent permettre de ne pas heurter les Etats locaux qui pourraient avoir l'impression d'être face à une simple société-écran. Enfin, l'Etat bénéficie d'une concurrence entre industriels et non pas d'une administration unique ayant les apparences du privé dans le cadre d'une concentration exagérée.

 

In fine, l'Etat pourrait recentrer sa Marine sur les noeuds fondamentaux d'un réseau où il est nécessaire de pouvoir soutenir la Flotte en toute indépendance. Les industriels de la navale militaire peuvent de leur côté fonder un réseau de bases avancées d'origine privée.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 12:50
Réactions positives à la journée d'information de l'industrie par armasuisse

 

 

Berne, 06.11.2014 – DDPS

 

Jeudi, la journée d'information de l'industrie organisée par armasuisse sous le titre « Faire face aux défis de demain » a rencontré un fort intérêt. Madame Claude-France Arnould, directrice de l'Agence européenne de défense (EDA), notamment, a pris part à cette manifestation qui a enregistré la présence de plus de 200 représentants de l'industrie suisse et du DDPS.

 

Dans leurs exposés, les intervenants ont présenté leur vision des défis à venir concernant la production et les acquisitions d'armements. Ils ont constaté que la flexibilité et la concentration sur les affaires-clés sont d'une importance fondamentale pour l'industrie suisse et pour armasuisse s'ils veulent être prêts, tout comme les discussions au sujet du réaménagement du cadre légal.

 

La table ronde qui a suivi a réuni Mme Sylvie Perrinjaquet, conseillère nationale et membre de la commission de la politique de sécurité, le commandant de corps André Blattmann, chef de l'armée, M. Martin Sonderegger, suppléant du directeur général de l'armement, ainsi que M. Bruno Giger, président du groupe spécialisé Swiss ASD (Aeronautics, Security and Defence).

 

Le point de vue européen a été présenté par Mme Claude-France Arnould, directrice de l'Agence européenne de défense (AED). Pendant sa visite en Suisse les 5 et 6 novembre 2014, Mme Arnould a eu l'occasion de faire une connaissance plus approfondie de la base technologique et industrielle suisse et de rencontrer des décideurs du DDPS.

 

Vu la complexité croissante des systèmes et les budgets limités à disposition, le regroupement de certains efforts dans l'espace européen est très indiqué, notamment dans le but d'exploiter les synergies. Pour la Suisse, la possibilité d'échanger avec l'AED des informations et de l'expertise dans des domaines-clés est d'une grande importance. La Suisse est notamment intéressée à la collaboration avec l'AED dans les domaines de la recherche et du développement en matière d'armement.

 

Le DDPS a l'intention de poursuivre la concrétisation de la collaboration avec l'AED pour la technologie, l'armement, l'instruction / l'entraînement ainsi que la logistique. La collaboration avec l'AED se fonde sur un arrangement juridiquement non contraignant, signé en 2012.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:55
Symposium "entreprises et soutien pétrolier des forces armées"

 

31/10/2014 Service des essences des armées (SEA)

 

Le symposium 2014 du Service des essences des armées (SEA) s’est tenu le 14 octobre dernier sur le site de l’école militaire. Cette manifestation, présidée par le directeur central du SEA, l’ingénieur général Volpi, a rencontré un vif succès et a permis aux quelques 150 participants présents, d’échanger sur les savoir-faire, les besoins et les attentes respectifs du Service et des divers acteurs œuvrant dans la filière pétrolière.

 

Ce symposium, articulée autour de deux tables rondes, s’est révélé instructif et fut l’occasion d’inviter les professionnels à investir le champ du soutien des opérations où, comme l’a justement souligné le général Volpi, de nombreux espaces sont à occuper, et à réfléchir à de nouveaux partenariats sur la base de nos intérêts croisés et de nos compétences partagées. Ont été ainsi évoquées, entre autres, les synergies potentielles à développer en matière d’équipement, de logistique, de formation et de qualification des personnels.                  

 

Concluant cette rencontre, le général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef d’état-major opérations de l’état-major des armées, a rappelé le rôle majeur et le caractère indispensable du soutien pétrolier des opérations militaires dont on exige une très haute réactivité et qui, avec d’autres fonctions de soutien, tend à être dimensionnant compte tenu des conditions d’engagement et du contexte budgétaire.

 

Opérateur unique du ministère de la Défense en charge du soutien pétrolier des forces armées, le SEA confère à la France une maîtrise complète et intégrée de l’ensemble des problématiques liées au soutien pétrolier faisant de lui une plateforme naturelle d’échanges entre tous les secteurs d’activité œuvrant directement ou indirectement dans la logistique pétrolière.

 

Aussi, avant d’inviter les participants à poursuivre les échanges autour d’un cocktail, le directeur central a-t-il suggéré de donner à tout cela un peu plus de consistance au travers d’un club SEA – partenaires avec un premier projet de portée internationale à traiter… objet probablement d’une prochaine histoire.

 

Pour continuer les échanges : 
01 55 58 81 84 ou symposium-sea-entreprises@inet.essences.defense.gouv.fr

Symposium "entreprises et soutien pétrolier des forces armées"
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:50
The SkyRanger drone is used by US military Photo: Strat Aero

The SkyRanger drone is used by US military Photo: Strat Aero

 

16 Nov 2014 By Elizabeth Anderson, Business Reporter

 

The Gatwick-based firm says the unmanned military aircraft sector has 'huge growth potential'

 

A Gatwick-based firm which teaches people how to fly drones will launch on London’s Aim market on Monday.

Strat Aero plc, which has a training complex in New Mexico, expects to raise more than £650,000 from investors on the junior market, valuing the firm at £6.2m. The company, headquartered at Gatwick Airport, has already raised £500,000 from private investors.

Strat Aero, which was founded in 2013, offers training and consultancy in the use of Unmanned Aerial System, commonly referred to as drones, and has a contract with one of America’s top defence firms.

 

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:50
NATO Industry Forum Highlights Capability Divide

 

Nov. 16, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — During last week’s NATO Industry Forum, a sharp contrast emerged between a wish for simple allied access to command-and-control (C2) information, and the high-tech capabilities in the pipeline for US forces.

The Nov. 13 forum — hosted by French Air Force Gen. Jean-Paul Palomeros, head of NATO’s Allied Command Transformation, and Patrick Auroy, NATO assistant secretary general in charge of defense investment — aimed to increase cooperation with industry to improve alliance readiness and capabilities.

“I am a strong believer that industry can also contribute for a great part to the answer [of readiness],” Palomeros told the audience. “Indeed, you are experts in achieving readiness as it is a daily business for you. Your DNA, if I may use this expression, compels you to constantly adapt, prepare, posture for emerging or changing markets and to keep a sufficient leading edge against competitors.”

During remarks at the forum, held in Split, Croatia, a European admiral clearly stated the difficulties of the small allied nations such as Portugal to get C2 information in the 28-strong alliance.

“We know inside NATO we have big countries with big industries behind them,” said Vice Adm. Fernando Pires da Cunha, joint operational commander for Portugal.

Separately, NATO has completed system testing of the Air Command and Control System (ACCS), showing the capability to run a network with bases in France, Belgium, Germany and Italy, ThalesRaytheonSystems said in a statement. The tests showed ACCS “is ready to provide NATO with essential interoperability,” said the prime contractor, a joint venture between Thales and Raytheon.

The ACCS is NATO’s large-scale attempt to boost allied interoperability in C2 in the skies over Europe.

Interoperability is a “ground rule” among the small nations on the various national command-and-control systems, Pires da Cunha said. The lack of interoperability is compounded by the various national and NATO secrecy classifications that limit access, he said.

“If you have a guy working with one computer, most of these systems, they are not compatible, you cannot have them working together,” he said. “And to get a common picture is very hard.”

A key allied objective is to arrive at a “compatible and affordable” solution that merges the information, he said.

There is no need for a cyber attack, he said. “We jam ourselves with all these incompatible systems. Cooperation is needed among the 28 to deliver a common picture and common information.”

Common training would mitigate the lack of compatibility, and the Supreme Allied Command for Transformation is pushing to move a training school to Portugal, he said.

 

High-Tech Vision

 

Pires da Cunha’s remarks contrasted with the soaring ambitions of a senior US officer’s presentation, devoted to high technology.

The US sees growth in unmanned systems in all domains, and demand for cyber security and directed-energy weapons, said US Adm. Mark Ferguson, commander of Allied Joint Force Command at Naples, Italy.

Electricity generation for lasers would replace powder and ammunition, and force commanders must consider the importance of intelligence from data mining, as hybrid warfare uses social media to attack governments and society, Ferguson said.

There will be greater demand for “information operation,” with conflicts fought through the media and online, he said.

On the ground, investment should be made in infrastructure such as railway stations, airports and seaports, needed to transport personnel, he said. The forces need to respond quickly to new threats, he said.

The Trident Juncture exercise is intended to show a high level of “connectedness” between bases in France, Poland, Spain, the Netherlands and Germany for command and control of air, sea and land forces, he said.

That showed the importance of C2 in the high end of warfare, and a reliance on the electromagnetic spectrum, cyber, satellite communications and high data links, he said.

In major NATO moves, the first site against ballistic missiles will go operational in Romania next year, and a second base will go “online” in Poland in 2018, he said. These bases would work on 10-12 minutes of reaction time, he said.

 

Better Communication

 

What the military needs and what industry can offer sparked debate along the lines of which came first: the chicken or the egg?

An executive attendee at the conference said much of the morning session focused on operational aspects while missing the industry issues. Companies need dialogue to know available funding and requirements so they can decide on technology, skills and target countries over five, 10 or 20 years, the executive said.

It is difficult to predict 20 years ahead, said Brig. Gen. Manuel Gimeno, logistic division chief on Spain’s Joint Defense Staff.

NATO is entering a new cycle, investing in the planning process, and is seeking reform, Palomeros said. The alliance is working on a minimum military requirement, which will go to the high level military committee and set a plan for the next five years. That will open doors for the future, he said.

Defining the main strategic needs would be the best tool for industry, Palomeros said. Industry has research and development (R&D), which could interest the services.

Ferguson spoke of Apple R&D engineers talking in the mid-1980s of a live tactile screen, voice control and other technology features that are now available.

“Your best minds and our young operators” could get together and that could “change the way we operate,” he said.

 

FMS Restrictions?

 

The issue of US sale of equipment into the European Union through the foreign military sales (FMS) system was a topic of discussion, with the EU’s executive commission said to be working on draft legislation against the FMS regime.

Auroy said there is no single NATO market, as each of the member nations and the European Union handles regulatory control. There may be regret, but that was the way the alliance was built, he said.

The absence of a single defense market makes it hard for industry to invest, as there are three markets — EU, NATO and national — said Christina Balis from consultancy Avascent.

One of the panel speakers, Domingo Ureña Raso, head of military aircraft at Airbus Defence and Space, said the US has a good export tool, namely International Traffic in Arms Regulations, which is wielded as a “hammer” against the competition. In Europe, there are different sets of rules for export, procurement and configuration, and some countries set export restrictions on arms that are built in common, he said.

The US and Europe are fierce competitors, but in defense “we have common rather than divergent issues,” notably a common set of regulations on export, procurement and requirements. On his wish list is an “open border” approach in which European firms could offer equipment in the US, as the US sells in Europe, Ureña Raso said.

Caroline Vandedrinck, vice president for Europe and Central Asia at Sikorsky Aircraft, said FMS is a contracting deal and does not distort competition.

Said a French analyst: “It [FMS] is an asymmetrical feature in the export market. There is a case to be made for putting the US and Europe on equal terms in arms exports, particularly for sales into the European market. This is not protectionist.”

An attendee said there is some “very robust talking to the commission” as it is seen to be constraining EU and NATO nations and moving to adopt a measure harmful to the armed forces. A guidance note is being drafted by the commission for the EU. “They [the commission] are listening,” the attendee said.

An EU directive on defense markets went into effect in 2011, aimed at boosting competition, with the exclusion of government-to-government deals, a French executive said.

That opt out was intended to simplify acquisition of second-hand equipment, but European industry lobbied the commission for clearer legislation. One of the factors was Portugal’s sale of its F-16 fighters to Romania without a competition, the executive said. The commission agreed to draw up a guidance note.

Comment from the commission was not immediately available.

EU foreign affairs chief Catherine Ashton said in a statement on July 24, 2013: “The EU has the ambition to act as a security provider, in its neighborhood and globally, both to protect its own interests and contribute to international peace and security. To be able to do so, we need capabilities.

“And to have capabilities, a sound industrial base is vital.”

Palomeros, in his closing remarks, said he saw an eventual replacement of the NATO fleet of airborne warning and control system (AWACS) aircraft as a means of fostering cooperation between Europe and the US.

“For instance, our nations will have to replace major equipment such as the AWACS fleet within 20 years,” he said. “I definitely call for such a project becoming the spearhead of the trans-Atlantic industrial cooperation, a next milestone in success endeavors similar to ACCS.”

The alliance is keen to tighten relations with industry.

“A closer and more open NATO-industry relationship will benefit us both. We have already made some good progress these past few years in building such a mutually beneficial relationship,” NATO Deputy Secretary General Alexander Vershbow said in opening remarks.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:30
Maoz - photo Rafael

Maoz - photo Rafael

 

3/11/2014 Ami Rojkes Dombe

 

At Rafael they understand that the frequency of wars fought in urban environments will increase. For this reason, they have recently launched two new products - a precision rocket and a tactical rotorcraft

 

Rafael aspires to enter the world of artillery and for this purpose they developed "Iron Flame" – an autonomous precision artillery rocket system, immune to GPS jamming that produces minimum collateral damage. With this product, Rafael has succeeded in offering a relatively inexpensive precision guided, long-range weapon designed specifically for urban warfare. The rocket relies on image comparison navigation – a capability derived from the field of aerial munitions in which Rafael specializes.

 

"During the Yom-Kippur War, 70,000 artillery shells were fired and during the Second Lebanon War 150,000 shells were fired. This is a weapon system with very limited effectiveness. If you aim to hit a specific house, you might hit another house," explains Aviram L., marketing manager at Rafael's Precision Tactical Munitions Administration. "Our system makes it possible to hit targets accurately even in a scenario saturated with GPS jammers. We have a (guidance) capability based on image comparison. It is a unique Rafael capability that makes it possible to execute a very accurate strike even in urban scenarios, using aerial reconnaissance photographs as a reference image."

 

The system consists of rocket canisters and mobile launchers. The nose of each rocket contains a guidance unit (which incorporates an uncooled IR camera, a computer, a navigation system, fins for aerodynamic steering and a battery supplying power). The rocket body contains an integral penetration warhead and a rocket engine. The mode of employment is selected according to the scenario and the mission at hand: autonomous acquisition and homing, acquisition and homing onto a laser spot or inertial homing combined with GPS.

 

The system can also deal with mobile targets using laser designation, but Aviram stresses that the system was not originally intended to handle mobile targets. "An artillery system is intended to handle stationary targets. That is its primary function," says Aviram. "We analyzed artillery scenarios, with the objective of destroying a (specific) house as the primary scenario. We wanted a weapon that avoids a high degree of dispersion owing to the collateral damage. Our working assumption was that the world is going in the direction of urban warfare, as in the near future most of the territory will be built up. In an open area, accuracy is less important."

 

As in the world of missiles, the launcher of the Iron Flame system is fixed and the missile maneuvers along an optimal trajectory. The people of Rafael say that two capability-proving trials have already been conducted. The Iron Flame launcher consists of 10 tubes and may be installed on land platforms, including Jeeps, as well as on naval platforms.

 

While other missile systems, such as the Spike system, involve a man in the loop, the Iron Flame system operates autonomously: the operator loads the target into the system by "stabbing" an image, and the system launches the rocket. The process of loading the image into the system takes a few seconds. Aviram says that targets may also be loaded into the system using Google Earth. "The system is open to any accurate map reference system. We aim at the international market, where most of the systems are GPS-based."

 

Maoz: Tactical Loitering Surveillance System

 

Along with the Iron Flame system, Rafael has unveiled another tool that can come in handy in urban warfare situations – the Maoz. It is a tactical rotorcraft possessing surveillance capabilities, which had been designed specifically for maneuvering infantry forces. The Maoz may be used for short-range surveillance missions. It can operate in urban warfare scenarios and in open terrain and cope with entangled fortified areas, built-up areas and subterranean spaces (inside buildings and tunnels) with no line of sight between the operator and the target.

 

How does it work? The operator carries several rotorcraft and a light control unit (a touch screen) in his combat vest. When required, he pulls the loitering rotorcraft out of its canister and positions it on the ground. The rotorcraft is then launched into the air and transmits a real-time image. A warfighter who had received specialized training in flying the rotorcraft in a combat zone will guide the Maoz toward its target using a simple operating routine.

 

"Rafael aims at the tactical world. Products like the Mini-Spike and Spike SR are aimed at the platoon/company echelon with the purpose of being accessible to every trooper. We wanted to manufacture something that would come packaged in a convenient, compact packaging. It was a substantial challenge," explains Aviram.

 

In a built-up area, the operating range of the Maoz is 1.5 kilometers. It can operate at a height of 50 meters and remain airborne up to 30 minutes or up to eight hours in a fixed surveillance position. It includes daytime surveillance measures (CMOS) and active night illumination that enable it to detect human targets at a range of 180 meters. It can chart a building/tunnel in 3D and also has backup sensors for navigation. Inside a building, navigation is carried out through image processing. The people at Rafael say that at the moment, the Maoz is at the demo stage and undergoes preliminary tests. "It is a new idea that we have never developed in the past. We do not yet know what we are missing, and for that we would require an operational examination," says Aviram.

 

"We think that in the long run, the urbanization trend will continue. Since the War of Independence through the Yom-Kippur War to this day, urban warfare scenarios have been occupying an increasingly higher volume. If we can offer attractive solutions for this scenario, we will be ahead of the market."

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 07:20
US Document Riles Critics of Proposed Canadian F-35 Buy

A leaked US document has put the Canadian government under fire over the proposed F-35 purchase.

 

Nov. 16, 2014 - By DAVID PUGLIESE – Defense News

 

VICTORIA, BRITISH COLUMBIA — A leaked US document has raised new questions about Canada’s involvement in the F-35 program and given critics of the fighter jet as well as opposition members of Parliament new ammunition to accuse the Canadian government of misleading the public about the proposed acquisition.

 

An Oct. 27 briefing by US Air Force Lt. Gen. Chris Bogdan, F-35 Program Executive Office director, outlined how Canada intends to initially purchase four F-35s. That flies in the face of continued Canadian government assurances that no decision had been made about whether the country would buy the aircraft.

 

Defense News has seen a copy of the document.

 

Canada’s Conservative Party government originally committed in 2010 to purchasing 65 F-35s, but the acquisition soon became a major political albatross around the neck of Prime Minister Stephen Harper.

 

Opposition Parliament members alleged his government misled Canadians about the F-35’s price and performance.

 

In April 2012, Auditor General Michael Ferguson found that Department of National Defence officials withheld key information from Parliament about the jet, underesti­mated costs and didn’t follow proper procurement rules.

 

The government, under continuing fire about the increasing cost of the F-35s, announced in December 2012 it would put the procurement on a temporary hold and examine other aircraft. That process is ongoing, government ministers said.

 

But Bogdan’s briefing to US Air Force Secretary Deborah Lee James undercuts those claims. Bogdan pointed out that Canada wants to “swap” four aircraft destined for the US Air Force and receive those as early as 2015.

 

The aircraft would be replaced at a later date by Canada.

 

Bogdan noted in the 14-page briefing deck that the US Air Force agrees with the plan as long as the F-35 initial operating capability date of 2016 remains on schedule and no other allies make similar requests.

 

For the swap to happen, Canada needs to deliver a letter of intent to the F-35 project engineering office this month, the briefing points out. Congress would also have to be notified.

 

Kyra Hawn, spokeswoman for the F-35 Joint Program Office, said the “briefing was for official use only. It was to inform future decisions regarding Canada’s F-35 acquisition. We will not be commenting any further on the content of the slides.”

 

Lockheed Martin spokesman Mike Barton referred questions to Canada’s Public Works Department “as these would be government-to-government type discussions and nothing we would be privy to.”

 

Marcel Poulin, press secretary for Public Works Minister Diane Finley, said, “No decision has been made on the replacement of Canada’s CF-18 fleet.”

 

He did not explain why Bogdan was informing James about Canada’s decision to proceed with the F-35 if the Canadian government still had not made a decision on purchasing the aircraft.

 

But analysts and opposition MPs are pointing to Bogdan’s briefing as a smoking gun that proves the Conservative Party government has been misleading Parliament and the Canadian public.

 

“Getting into the production line this fiscal year is clearly an intention to go ahead and buy those planes,” said Jack Harris, defense critic with the official opposition New Democratic Party.

 

He noted that the Bogdan briefing proves the Canadian government is “going behind the backs of Canadians” and that it plans to move ahead with the acquisition despite continuing concerns about the F-35 and its costs.

 

“[The public is] just being deceived by this government taking action without the kind of transparency that’s required, without the proper debate, without notifying Canadians, without notifying Parliament,” Harris added.

 

Alan Williams, the former Canadian defense procurement chief, said the information contained in Bogdan’s briefing raises questions about the government’s claims it is examining other aircraft besides the F-35 to replace the CF-18s.

 

“The government claims about a fair and transparent process are called into question,” Williams said.

 

Some Canadian aerospace industry representatives and political analysts, such as Michael Byers of the University of British Columbia, see the move as designed to quickly lock the country into an F-35 purchase before any competition could be considered.

 

Industry representatives said the move was clumsy, destined to fail and will only provide further ammunition for F-35 critics.

 

Canada is still an official partner in the F-35 program and has not informed the US government or Lockheed Martin of any plans to change that. Canada operates 78 CF-18 fighter aircraft. It was originally planning to replace those with the conventional take-off and landing version of the F-35.

 

In the meantime, the Canadian government has ordered a modernization program for the CF-18s to keep them flying until 2025.

 

Johanna Quinney, spokeswoman for Defence Minister Rob Nicholson, said the modernization project is expected to start in 2016 and be completed in 2019.

 

The program will include replacement of some flight controls, as well as structural and avionics upgrades. Core CF-18 avionics systems will also need to be augmented to provide secure communi­cations between the CF-18 and allied units, Quinney said. The aircraft’s software will also be modernized and simulators will be upgraded.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:56
GIRO 2014 2e session

 

17/10/2014   CDEF/Comm

 

Placé sous la présidence du général Jean-Jacques Toutous, directeur du CDEF, et du général de corps d’armée (2S) Jean-Tristan Verna, vice-président Public Affairs France  d’AIRBUS GROUP, la seconde réunion du Groupe d’information et de réflexion opérationnelle (GIRO) rassemblant une soixantaine d’experts de l’industrie de défense, a eu lieu le 9 octobre dernier à l’École militaire.

 

Des officiers de l’État-major de l’armée de Terre, de la Section technique de l’armée de Terre et du Centre de doctrine d’emploi des forces, ont présenté des points de situation sur l’actualité de l’armée de Terre, un RETEX sur l’engagement des matériels de l’armée de terre en opérations et l’actualité doctrinale de l’armée de Terre. Une période d’échanges a conclu cette matinée d’information.

 

Qu’est-ce que le du Groupe d’information et de réflexion opérationnelle (GIRO) ?

 

Ce groupe réunit une centaine de membres œuvrant au sein de l'industrie de Défense nationale, auquel s’associent, en fonction des thèmes retenus pour les réunions, des représentants de l’État-major de l’armée de Terre (EMAT), du Commandement des forces terrestres (CFT), de la Section technique de l’armée de Terre (STAT), de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelles des matériels terrestres (SIMMT) ou du Centre interarmées de concepts, de doctrine et d’expérimentations (CICDE). Organisées par le Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF), les deux réunions annuelles du GIRO, ont pour but de faciliter les échanges d’information entre des représentants de l’armée de Terre et les industriels de Défense et de débattre sur des sujets d’intérêts communs.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:55
Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

16 nov 2014 Marine & Océans (AFP)

 

Brisbane (Australie) - Le président François Hollande a souligné dimanche qu'il prendrait sa décision sur la livraison des navires de guerre Mistral à la Russie, reportée jusqu'au règlement de la crise en Ukraine, "en dehors de toute pression".

 

"Je prendrai ma décision en dehors de toute pression, d'où qu'elle vienne et en fonction de deux critères, les intérêts de la France et l'appréciation que j'ai de la situation", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du G20.

 

"Il n'y a pas de pression non plus du temps", a-t-il ajouté, assurant que la France était "pour l'instant dans les règles" fixées par le contrat et qu'il ne se posait "donc pas la question aujourd'hui de compensations" qui devraient être versées à Moscou si ces navires n'étaient finalement pas livrés.

 

"Cette question du Mistral n'a pas été posée du tout ici, ni par des partenaires au sein du G20 ni par le président (russe Vladimir) Poutine lors de notre entretien (samedi soir en marge du G20) parce que ce n'était pas le lieu", a confirmé le chef de l'Etat français.

 

Vivement interpellé par son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, qui a jugé samedi que la France devait "honorer sa parole" et livrer les deux Mistral à la Russie et raillé son attitude "piteuse", François Hollande s'est refusé à "polémiquer" avec lui.

 

"Je ne vais pas polémiquer avec un candidat dans des élections partisanes (pour la présidence de l'UMP) et qui se laisse forcément aller à des facilités qui n'ont pas cours ici", a-t-il martelé.

 

A la veille de l'ouverture du G20 de Brisbane, une dépêche de l'agence russe Ria Novosti citant une source haut placée à Moscou, avait fait monter la pression d'un cran, la France se voyant sommée par cette source anonyme de livrer un premier Mistral avant fin novembre, sauf à s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation.

 

Les Mistral, des "bâtiments de projection et de commandement" (BPC) vendus par la France à la Russie en juin 2011 pour 1,2 milliard d'euros sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis que François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.

 

François Hollande a répété à plusieurs reprises que le cessez-le-feu devait être "entièrement respecté" en Ukraine, avant que Paris ne procède à la livraison du premier navire, le Vladivostok, initialement prévue en octobre.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:55
GIRO 2014


17/10/2014  -CDEF/Comm

 

La première réunion du Groupe d’information et de réflexion opérationnelle (GIRO), qui a réuni une cinquantaine d’experts de l’industrie de défense ainsi que des représentants du Centre de doctrine d’emploi des forces, de la Section technique de l’armée de Terre et de l’État-major de l’armée de Terre, a eu lieu le 6 mai dernier en amphithéâtre de Bourcet, à l’École militaire.

 

Sous la présidence du général Jean-François Parlanti, commandant le CDEF, et du général de corps d’armée (2S) Georges Ladevèze, conseiller Défense du président d’AIRBUS HELICOPTERS, les thèmes abordés ont permis de réaliser un point de situation sur les sujets en cours concernant l’emploi des forces (CDEF) et les derniers Retours d’expérience en termes d’équipements (STAT). Deux industriels, MBDA et NEXTER, ont également fait part à l’assemblée des avancées sur deux programmes d’armements : le Missile moyenne portée (MMP), successeur du missile MILAN, et la future mise aux normes du VBCI dans la cadre de son intégration dans le programme SCORPION.

 

La séance a été clôturée par le vote et la nomination du général de corps d’armée (2S) Jean-Tristan Verna, vice-président Public Affairs France  d’AIRBUS GROUP, comme nouveau co-président du GIRO, le général (2S) Ladevèze quittant ses fonctions chez l’industriel.

GIRO 2014
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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 11:55
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

16 novembre 2014 JDD

 

Le président français a souligné dimanche à l'issue du G20 australien qu'il prendrait sa décision sur la livraison des Mistral à la Russie "en dehors de toute pression".


"Pour l'instant, la Russie n'est pas un partenaire sur lequel on peut compter pour obtenir une désescalade en Ukraine." Le constat est signé d'une source diplomatique française interrogée samedi par le JDD et qui estime que "les conditions ne sont pas réunies" pour que la France livre enfin le premier des deux porte-hélicoptères Mistral à la marine russe. "La phase de tension et de refroidissement" n'est donc pas terminée, loin s'en faut, et cela explique en partie pourquoi le sujet de la livraison des Mistral n'a pas été évoqué lors de la rencontre Poutine-Hollande samedi, en marge du G20. D'autant que la veille, une source au Kremlin avait annoncé un délai de quinze jours pour que la France respecte les termes du contrat. Commentaire d'un officiel français : la France a "sa propre échéance". Selon nos informations, les autorités françaises estiment même possible, "après analyse juridique", d'interpréter certaines clauses du contrat donnant à la France "quelques semaines, voire quelques mois" pour autoriser la licence d'exportation des Mistral.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 11:55
Uralvagonzavod-Renault new AtoM heavy IFV. Photo Noam Eshel, Defense-Update

Uralvagonzavod-Renault new AtoM heavy IFV. Photo Noam Eshel, Defense-Update

 

16/11/2014 lanouvellerepublique.fr

 

Stefano Chmielewski, président du Groupement des industriels de l'armement terrestre (Gicat), soit 188 entreprises françaises, relativise l'effet de la crise : « Les contrats signés avant les sanctions et n'entrant pas dans leur cadre seront honorés. Mais il n'y en aura pas d'autres. Je pense que la raison l'emportera. Il faut être patient. »

 

Eurosatory. Patrick Colas des Francs, organisateur du salon Eurosatory, le plus grand Salon mondial de l'armement terrestre et aéroterrestre : « Churchill disait des Russes qu'ils sont des Indiens qui rentrent leur chemise dans leur pantalon : même s'ils se sentent plus attirés par l'Europe, ils seront toujours tentés par des rapprochements avec l'Asie, surtout si on les y incite ! » Pour lui, c'est le cas : « Après l'effondrement de l'URSS, le pays a pris du retard dans de nombreuses technologies et il avait choisi l'Europe comme partenaire pour l'aider à compenser ses " trous " technologiques. Aujourd'hui, les sanctions européennes vexent ces industriels russes et il faut s'attendre à ce qu'ils réagissent en allant voir ailleurs. »

 

Renault Trucks Defense. RTD, qui appartient au groupe Volvo, est notamment le constructeur du véhicule de l'avant blindé (VAB) que l'armée française utilise dans toutes ses opérations. RTD était, depuis 2013, sur un programme de blindé avec le russe UralVagonZavod. Quid de cette coopération ? Réponse laconique de RTD : « En application des sanctions décidées par l'UE, la coopération entre RTD et UVZ est suspendue. Nous ne souhaitons pas faire davantage de commentaires sur ce sujet. »

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 08:35
DRDO to Encourage New Defence Start-ups

DRDO director-general and scientific adviser to the defence minister Avinash Chander (right), former director-general VK Saraswat and RCI director G Satheesh Reddy arriving at the Defence & Aero Supply India-2014 expo at Hotel Novotel, near the international airport, at Shamshabad on Friday. | A SURESH KUMAR

 

15th November 2014 By Express News Service

 

HYDERABAD: Recognising Hyderabad as a potential hub for growth and development of aerospace industry, experts called for creating a conducive environment with better infrastructure, and skill development among youth to enhance the industry in the state, during a session titled ‘Changes, implications and opportunity’ on the concluding day of the Defence & Aerosupply India 2014 here on Friday.

 

‘’Hyderabad continues to be a hub for aerospace activity and there is a vast industrial potential in the city,” said Avinash Chander, scientific advisor to defence minister and director general of  Defence Research & Development Organisation (DRDO).

 

Pointing out the Union government’s initiatives such as ‘Make in India’ campaign to enhance the sector across the country, Chander said, “We need to have an R&D base in the industry and must invest more in R&D. We are also encouraging new start-ups and anyone who comes with an innovative idea will be encouraged and supported by the government.”

 

Chander also urged private players in the industry to be more pro-active instead of waiting for an order to develop the industry. “There is a need for the industry to look beyond order and they can develop new equipment which are on par with world class standards. The industry has to take these initiatives rather than waiting for an order,” he advised.

 

Calling for creating more government-owned infrastructure in the private industry, Chander said that major DRDO labs are being set up in various parts in and around the city, such as Nagarjuna Sagar, Shamirpet and Dundigal. “We are also looking at new models to fund new projects. We are considering a model which will cover 80 per cent funding,” he added. Special chief secretary to the government and commissioner for industrial promotion & mines, government of Telangana, K Pradeep Chandra laid out the state government’s initiatives to enable the aerospace sector during the hour-long discussion.

 

‘’We are trying to create a business-friendly environment and are willing to partner with anybody, from private sector to educational institutions to develop any sector, including aerospace,” Pradeep Chandra stated.

 

Pointing out that the Telangana government had done an extensive land survey, he said, “Around 2.5 to 3 lakh acres of land has been identified for the aerospace industry. We have also purchased bulk water so that water supply will be available to each of the industries. In addition, to this `1000 crore for industrial infrastructure development has been allotted in the budget.”

 

SGK Kishore, chief executive officer, GMR Hyderabad International Airport had earlier pointed out that the Telangana government  must focus on south of Hyderabad for enabling the aerospace sector as it consists of Hyderabad airport, Aerospace Park in Adibatla, proposed ITIR, RCI and other establishments. However, Pradeep Chandra shared a different view. “We are looking to develop at least one cluster in north or north-west of Hyderabad,” Chandra added.

 

The three-day conference, organised by Kenes Exhibition - an Israel-based company, in association with government of Telangana, witnessed around 200 participants. There were several expert technical sessions and panel discussions during the event. IT minister KT Rama Rao was conspicuous by his absence.

 

Job Opportunities in Aerospace Industry

 

Laying emphasis on the importance of education to employment, UB Desai, director, Indian Institute of Technology Hyderabad, felt there was a need to create awareness about potential jobs in the aerospace industry among the youth.

 

Revealing interesting data, he showed that according to International Labour Organisation, 75 million young people are unemployed. Across nine countries only 43 per cent employers agreed that they could not find skilled entry level workers. Researches have estimated that by 2020, there will be a shortfall of 85 million high and middle skilled workers. Desai also revealed that 39 per cent of employers feel shortage of skill is the reason for lack of entry level vacancies.

 

“Youth do not feel that there are job opportunities in aerospace industry. There is a need for an awareness campaign in all colleges to educate the youth about the opportunities and potential of this industry,” said Desai. He also pointed out that only 10 per cent of Indians receive skill training compared to 96 per cent in South Korea and 80 per cent in Japan. India also has the least productive workforce at just 10 per cent, with China marginally better at 17 per cent.

 

Desai urged Telangana government to establish skill development centres in every industry.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 08:20
Electronic Weapons: A New Expeditionary Radar

Airmen prepare to do an inspection on a TPS-75 radar in 2012. The  program will replace the AN/TPS-75 system. (US Air Force)

 

November 15, 2014: Strategy Page

 

The U.S. Air Force has ordered four of the new 3DELRR (3 Dimensional Expeditionary Long Range Radar) systems for about $18 million each. These will begin replacing the 32 existing AN/TPS-75s, a 1960s design that, while frequently upgraded, is showing its age. Both of these radars are “expeditionary models” used when the air force must quickly send aircraft overseas to establish a new base. Naturally an airbase needs a good radar system and since the late 1960s the AN/TPS-75 has been used for these quick deployment type missions. The first 3DELRR is expected to be in service before the end of the decade and eventually the air force is seeking to buy 35 of them.

 

There was a competition between the 3DELRR and an AN/TPS-75 design that was massively updated with the latest technology. The 3DELRR won in part because of its ability to easily integrate with other (especially foreign) radar systems while also delivering higher and more reliable performance. The 3DELRR is easily transportable by air and weighs less than seven tons (control center, antenna, power generator). 3DELRR can be set up quickly (less than two hours) and provide long range (over 440 kilometers) detection of aircraft and incoming missiles at altitudes over 30 kilometers

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