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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:50
D'ici à 2030, un char franco-allemand défilera sur les Champs-Elysées. - Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

D'ici à 2030, un char franco-allemand défilera sur les Champs-Elysées. - Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

 

24/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'opération de rapprochement entre Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann a, jusqu'à présent, surmonté toutes les péripéties et turbulences générées par les déclarations et décisions du ministre de l'Economie allemand Sigmar Gabriel.

 

En dépit des turbulences provoquées par le débat sur les exportations d'armes en Allemagne, le projet de rapprochement (Kant) entre les deux spécialistes de l'armement terrestre européens - Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) - avance sans trop d'anicroches. Liés par une clause d'exclusivité de neuf mois pouvant être prorogée en vue de conclure cette opération, les deux groupes ont entamé vendredi dernier le processus d'ouverture des comptes ("due diligence") pour déterminer la valeur des deux entreprises.

Une opération à l'issue de laquellle le paiement d'une soulte pourrait être demandé afin de respecter le principe intangible de co-contrôle entre l'Etat français et de la famille Bode de la future holding, qui doit être créée et baptisée provisoirement Newco. Un principe de co-contrôle (50-50) approuvé au début des discussions par les 27 actionnaires familiaux de KMW (100 %). Y compris l'action spécifique de l'Etat français sur des actifs stratégiques de Nexter (armes et munitions fabriquées en France).

"La présence de l'Etat français [via Giat-Industries, holding de Nexter, Ndlr] au capital de Newco est acceptée par l'actionnariat allemand, explique le Pdg de Nexter, Philippe Burtin. Il est un gage de la pérennité d'une vision industrielle à long terme". Dans ce cadre, les deux actionnaires se sont engagés à rester au minimum cinq ans dans le capital de la future société. La présence de l'Etat français est bien comprise comme cela par la famille Bode, elle aussi engagée sur le long terme.

 

Un char de combat franco-allemand?

"La vision [de ce que doit être le groupe, Ndlr] entre KMW et Nexter est très proche", assure le Pdg de Nexter. Il le faudra bien, un certain nombre de décisions étant prises à l'unanimité. Contrairement à Rheinmetall, munitionnaire et armurier, les deux entreprises veulent rester un systémier-intégrateur sur toute la gamme. "Nous allons constituer une gamme unique sur le marché et complémentaire en termes de marchés et de produits", se réjouit Philippe Burtin. En outre, les deux actionnaires seront liés par un pacte régissant la gouvernance.

Rapprochement ne signifie pas pour autant fusion. Car Nexter et KMW conserveront leurs autonomies juridiques et leurs sièges sociaux. En outre, les deux partenaires maintiendront en place au sein de KMW et de Nexter des organisations et des équipes de management. Enfin, les deux marques seront conservées. Au moins jusqu'au renouvellement du portefeuille produits. On parle déjà à l'horizon 2020-2025 d'un char de combat franco-allemand. "Il existe déjà des groupes de réflexions en commun aux deux pays", souligne Philippe Burtin. Et le PDG souhaite que Nexter entretienne des compétences dans ce domaine crucial, notamment la vétronique qui est un enjeu pour les véhicules militaires. Elle permet d'avoir à bord des véhicules une architecture centralisée des systèmes d'information et de contrôle nécessitant des calculateurs embarqués puissants et compacts.

 

Pourquoi pas un troisème acteur ?

Basée aux Pays-Bas, cette nouvelle société, qui détiendra 100 % de Nexter et de KMW, sera organisée avec un conseil de surveillance de sept personnes (deux représentants de l'Etat français, deux de la famille Bode-Wegmann et trois indépendants), dont le président sera choisi parmi les indépendants, et un directoire, composé au minimum par les deux PDG de Nexter et de KMW (Philippe Burtin et Frank Haun). Cette structure telle qu'elle a été souhaitée permet d'accueillir d'éventuels futurs partenaires. Et pourquoi pas les Italiens d'Oto Melara (groupe Finmeccanica), qui avaient été pourtant approchés par Nexter en 2010 quand son PDG faisait le tour d'Europe pour trouver un partenaire. "Les Italiens s'interrogent aujourd'hui sur cette occasion ratée", décrypte Philippe Burtin.

La nouvelle société sera plus particulèrement chargée de définir et élaborer les principes d'organisation du groupe, des objectifs des sociétés opérationnelles - Nexter et KMW - et de contrôler leur réalisation, du reporting vers les actionnaires, de définir la stratégie marché et la stratégie produits, du marketing et des ventes à l'international (y compris les salons), de coordonner la Recherche et Développement, la production, la politique d'achats... à des fins d'optimisation et enfin, d'assurer et de mettre en oeuvre les moyens financiers nécessaires à l'activité du groupe et de ses filiales.

 

Et Berlin ?

Après avoir été soumise ces dernières semaines à une forte pression en Allemagne, cette opération semble peu à peu être acceptée par certains hauts responsables allemands, notamment Sigmar Gabriel qui a joué un jeu trouble. Un ministre de l'Economie allemand qui également agacé toute l'industrie de défense allemande, notamment le patron d'Airbus group Tom Enders, en pratiquant une politique restrictive en matière d'exportation d'armements. Avec des impacts sur des livraisons en cours pour les industriels français ou franco-allemands, dont certains matériels restent bloqués par Berlin. Nexter n'est actuellement pas touché par ce type de décisions, explique-t-on dans le groupe.

Pour autant, assure-t-on, le climat est plutôt à l'apaisement actuellement entre Berlin et les industriels de l'armement. L'Allemagne est actuellement en train de débloquer "au cas par cas" certaines livraisons et approuve certaines commandes, y compris le contrat signé en janvier 2013 par KMW avec le Qatar portant sur la livraison de systèmes d'armes supplémentaires. "Les exportateurs allemands continuent de recevoir des autorisations", constate-t-on.

Ce qui est une bonne nouvelle pour le rapprochement entre Nexter et KMW, une opération quelque peu parasitée par les récentes déclarations de Sigmar Gabriel. D'autant que le partenaire historique de KMW, Rheinmetall était à l'affût pour évincer Nexter. Sauf qu'il veut le contrôle total de KMW, qui lui ne veut pas en entendre parler. Le dossier reste à suivre... tant les méandres de la politique allemande peuvent être toujours et encore surprenants.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:35
photo Livefist

photo Livefist

 

30 octobre 2014, Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

D'après le quotidien "Deccan Chronicle", le projet d'accord encadrant l'achat par l'Inde de 126 Rafale à la France est sur le point d'être finalisé. Le contrat de plusieurs milliards de dollars (et le premier à l'export pour l'avion de combat multirôles français) entre le gouvernement indien et Dassault Aviation pourrait être signé avant la fin de l'année ou début 2015 au plus tard.

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:35
La Chine lancera de nouveaux satellites maritimes de surveillance en 2019

 

BEIJING, 8 octobre (Xinhua)

 

La Chine lancera une nouvelle "constellation" de satellites maritimes de surveillance en 2019 pour surveiller les bateaux, les plates-formes pétrolières, les catastrophes maritimes et les ressources terrestres.

 

D'après Lin Mingsen, directeur adjoint du Service national de l'application des satellites à l'océan, la "constellation HY-3" comprendra une série de satellites équipés de la technologie de radar à synthèse d'ouverture qui seront "capables de fonctionner pendant la journée ou la nuit... et dans toutes les conditions météorologiques."

 

Ces satellites pourront voir un objet d'un mètre de long depuis l'espace et de produire des images de la surface de la terre ou de l'océan en haute définition, a indiqué M. Lin.

 

"Ils vont jouer un rôle important dans le renforcement de la protection des droits maritimes de la Chine, l'application et la supervision de la loi maritime, la surveillance de ses eaux littorales, les secours maritimes et la réduction des catastrophes maritimes," a ajouté M. Lin

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 14:55
Hélicoptères : quand la gendarmerie se tire une balle dans le pied

Fabriqués par Airbus Helicopters, 15 EC135 et 15 EC145 ont été livré à la gendarmerie nationale (Crédits : Airbus helicopters)

 

04/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après avoir annulé une commande de EC 135, la gendarmerie nationale doit payer un dédit de 5,5 millions d'euros à Airbus Helicopters. Des hélicoptères qui devaient remplacer des vieux Écureuil monoturbines aujourd'hui interdits de voler au-dessus de secteurs urbanisés. Incroyable mais vrai...

 

5,5 millions d'euros... C'est le dédit que doit payer la gendarmerie à Airbus Helicopters pour avoir annulé une commande d'hélicoptères pourtant jugés indispensables à ses besoins opérationnels. Mais, selon le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Denis Favier, "le format de la flotte d'hélicoptères a été ajusté, car nous n'avons plus les moyens d'entretenir une flotte importante. La remise en cause du marché lié au plan d'acquisition de nouvelles machines met à la charge de la gendarmerie un dédit de 5,5 millions d'euros, qu'elle doit payer à Airbus Helicopters". Des hélicoptères qui devaient pourtant remplacer 26 Écureuil (AS350 B), des appareils monoturbines interdits depuis le 28 octobre de voler au dessus des secteurs urbanisés...

Pour autant, a expliqué le patron de la gendarmerie aux députés, "nous travaillons toutefois avec le ministère (de l'Intérieur, ndlr) afin d'obtenir une minoration du dédit. La direction générale de la gendarmerie nationale suit la question de près avec la direction générale de l'armement, qui prévoit également l'option d'un étalement du remboursement". De quelle commande parte-t-on ? De douze appareils EC 135 achetés en 2006 pour un coût de 125 millions d'euros, une commande assortie d'une option de 25 appareils EC 135 (pour un coût évalué à 202 millions d'euros). Prévue initialement en 2009, elle a été dans un premier temps reportée faute de financements suffisants puis annulée. Seuls trois EC 135 supplémentaires ont été commandés par la gendarmerie.

 

Les Ecureuils  interdits de survol des zones urbanisées

Pour Airbus Helicopters le compte n'y est donc pas, le prix des hélicoptères ayant été calculé sur une série de 37 appareils. Et non sur quinze. Une méthode très classique pour diminuer le coût unitaire des appareils. Des appareils qui avaient été commandés afin de remplacer progressivement les vieux Ecureuil de la gendarmerie, dont la flotte a aujourd'hui un âge moyen de 30 ans. D'ailleurs, le vieillissement des Écureuil entraîne une croissance du coût du maintien en condition opérationnelle des moyens aériens de la gendarmerie. Par exemple, les crédits de ce poste sont passés de 11,51 millions d'euros en 2010 à 25,6 millions d'euros en 2011.

Le remplacement des hélicoptères Écureuil par de nouveaux modèles répond aux besoins liés, d'une part, à la vétusté des Écureuils, en service dans la gendarmerie depuis 1978 et, d'autre part, à l'évolution de la réglementation européenne, qui interdit le survol de certaines zones, notamment les secteurs urbanisés aux appareils monoturbines. Une situation pour le moins ubuesque. Par ailleurs, l'intérêt de ces nouveaux appareils tient au fait qu'ils sont équipés des technologies les plus modernes (jumelles de vision nocturne, caméras thermiques, phares de recherche, etc.).

 

Une flotte disparate de 56 appareils

La flotte d'hélicoptères de la gendarmerie se compose en 2014 de 56 appareils (15 EC 145, 15 EC 135 et 26 Ecureuils), qui sont utilisés à la fois par la gendarmerie nationale et par la police nationale, en métropole et outre-mer. La flotte des 15 EC 135 biturbines est âgée de quatre ans en moyenne. Ces appareils sont équipés d'un système de vidéo surveillance très performant et affectés aux missions de sécurité publique générale au profit des forces de police (police et gendarmerie). Ils sont déployés à proximité des principaux bassins de délinquance. En outre, la gendarmerie a encore 26 Écureuils, qui équipent essentiellement en métropole les unités de plaine et les unités littorales (12 unités) ainsi que les unités ultramarines (neuf unités). Bien que vieillissant, le parc a bénéficié d'un programme de revalorisation qui permettra le maintien des appareils jusqu'en 2025.

Enfin, les 15 EC 145 biturbines (âge moyen 10 ans) opèrent essentiellement dans les unités de montagne de métropole et d'outre-mer (huit unités), à Villacoublay au profit des unités des forces d'intervention GIGN et RAID (deux unités) et en Guyane (une unité). Un appareil est affecté au groupement instruction pour assurer les formations des équipages. Trois appareils sont affectés à la maintenance nationale et assurent le remplacement des appareils indisponibles. La constitution de cette flotte a été réalisée en deux temps : 8 appareils ont été commandés en 1999 et 7 appareils supplémentaires en 2006. Les 4 derniers appareils ont été livrés en 2008.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
photos FN Herstal

photos FN Herstal

 

03/11/2014 Hubert Rubbens - MIL.be

 

Le mardi 14 octobre, les tests d'armement à bord du nouveau Coastal Patrol Vessel BNS Castor se sont parfaitement déroulés.

 

L'arme, SeadeFNder développée et construite par la FN Herstal, compte de nombreux atouts. Elle est commandée à distance depuis la passerelle du navire, possède un système de poursuite et de stabilisation automatique ainsi qu'un système de tir infrarouge ce qui rend cette arme utilisable la nuit.

 

Durant les premiers essais de tirs, diverses munitions (de calibre .50 soit 12,7 mm) ont été tirées à diverses distances. L'arme répond à toutes les attentes et a réussi l'épreuve de tir avec brio.

Tests réussis pour le SeadeFNder à bord du Castor
Tests réussis pour le SeadeFNder à bord du Castor
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
DCNS a présenté trois innovations majeures développant les capacités des sous-marins

 

29.10.2014 DCNS
 

A l’occasion du salon Euronaval, le groupe DCNS a dévoilé trois nouvelles solutions innovantes développant et sécurisant les performances des sous-marins. Qu’il s’agisse de collecte de renseignements sur les événements en surface, de mise en œuvre de drones sous-marins ou de prolongation de l’autonomie en immersion des sous-marins, ces innovations sont le fruit des expertises uniques des collaborateurs DCNS.

 

Trois technologies pour développer l’autonomie des sous-marins en immersion

 

Attentif aux besoins des clients en matière d’autonomie des sous-marins, DCNS propose des « tranches d’énergie additionnelle » pour sous-marins conventionnels, appelées « Autonomy Boosting Sections ».

Alors que les sous-marins conventionnels disposent en moyenne de trois jours d’autonomie en plongée, DCNS propose trois technologies différentes de batteries, permettant de prolonger cette autonomie d’une à trois semaines.

La première solution propose l’ajout au sous-marin d’une tranche comportant une batterie à forte capacité, utilisant la technologie des piles lithium-lion. Facile à mettre en œuvre, elle permet un accès permanent et immédiat aux grandes vitesses, sur de longues durées. Qui plus est, elle est bien adaptée à la variation des exigences de puissance d’un sous-marin en opérations. Rechargeable en mer, ces piles lithium-lion procurent donc un fort avantage tactique en portant à une semaine la durée d’autonomie en immersion d’un sous-marin de type Scorpène®.

La deuxième solution, – dénommée AIP Mesma – se glisse dans une tranche plus compacte. Utilisant la technologie vapeur, elle convient pour des vitesses de patrouille et utilise un carburant facilement disponible dans les ports. Cette technologie sea proven porte à deux semaines l’autonomie en immersion d’un sous-marin de type Scorpène®.

La troisième solution, – appelée AIP Fuel Cell 2nd Generation – propose un véritable saut technologique par rapport aux AIP actuellement utilisés sur sous-marins tant en termes de performances, de sûreté, que de flexibilité d’emploi et de maintenance.

Cette innovation repose sur les dernières avancées technologiques des ingénieurs de DCNS qui ont développé des piles à combustibles. L’hydrogène nécessaire n’est donc plus stocké dans le sous-marin, mais produit à la demande, par reformage d’hydrocarbures.

Véritablement révolutionnaire, cette dernière technologie permet de hisser l’autonomie du sous-marin à trois semaines en immersion, sans remonter à la surface. Une capacité qui peut s’avérer décisive pour assurer une suprématie sur certains théâtres d’opérations.

 

 

VIPERE®, la bouée multifonctions

 

DCNS a présenté trois innovations majeures développant les capacités des sous-marins

Véritable alternative à l’immersion périscopique, la bouée VIPERE® accroît les capacités de renseignements du sous-marin en toute discrétion et en immersion profonde. Ellepermet la transmission en temps réel aux sous-marins un ensemble d’informations, grâce aux divers senseurs et détecteurs qui la composent. En fonction des besoins opérationnels, elle est équipée de moyens de communication, d’un système de localisation par satellite pour recaler les centrales inertielles, de moyens de guerre électronique, comme un détecteur de radar, ou encore un système électro-optique avec caméra TV/IR permettant de surveiller visuellement la zone.

 

Le déploiement et la récupération de drones sous-marins

 

Pionnier dans ce domaine, le Groupe DCNS a réalisé une première mondiale en concevant puis testant en juillet 2014 un système de lancement et de récupération d’un drone sous-marin en libre immersion depuis une plateforme reconstituant les contraintes d’un sous-marin en mouvement.

Cet exploit technologique – réalisé avec le drone ASTER X de l’Ifremer – est le fruit de près de deux ans de R&D. La solution retenue – sans jamais attenter aux capacités de discrétion du sous-marin – associe signaux acoustiques pour assurer le guidage longue distance du drone, et capteurs optiques à courte distance pour qu’il puisse se positionner automatiquement dans un réceptacle intégré au pont du navire.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Sea Fire 500, a new multifunction fixed-array radar


31 oct. 2014  Thales

 

Sea Fire 500 is a multifunction radar relying on a solid-state four-panel phased-array antenna and smart management of radar resources.
First version of a new family of multifunction and high performance radars designed to meet evolving naval mission profiles and threats.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Thales expands sonar offering to equip small surface combatants and patrol vessels


31 oct. 2014 Thales

 

At Euronaval 2014, Thales is announcing the launch of a new range of compact sonars for surface combatants and patrol vessels displacing 300 tonnes or more. Easy to install and operate, the new products include a hull-mounted sonar, the Thales BlueWatcher, and an associated towed array sonar, the Captas-1.

Faced with an increasing number of crisis and territorial conflicts, nations are expanding their fleets of patrol vessels and corvettes to defend their sovereign interests in territorial waters and Exclusive Economic Zones. This is driving demand for the systems these smaller vessels require to detect and deter underwater threats.

Until now, the only ships equipped with sonars have tended to be front-line warships deployed as part of a larger naval or carrier group on anti-submarine warfare missions. Today, Thales has developed a new range of sonars that are more compact, modular and ready to deploy on low-intensity missions to provide an initial, high added-value ASW[1] capability with high levels of performance and dependability at lower cost.

 

The new range of sonars includes:

  • Thales BlueWatcher, a compact hull-mounted sonar that is easy to install (plug & play) and delivers excellent performance: this new sonar is based on the same technology as the FLASH dipping sonar for helicopters, which is internationally acclaimed for its operational performance and is in service with the US Navy, the UK Royal Navy and the French Navy.
  • Captas-1, the latest addition to the Captas family: this single ceramic ring configuration uses the same technological building blocks as the Captas-2 and Captas-4, which are in service with several NATO countries and have made this product family the worldwide benchmark in low-frequency variable-depth sonars. With its all-electric reeling system, the compact, lightweight Captas-1 array is easy to deploy from a smaller vessel.

 

Thales has developed this high-performance sonar suite specifically for small surface combatants and patrol vessels, demonstrating the company's ability to provide innovative, cost-effective ways for naval forces all over the world to better protect their nations' sovereign interests and achieve an operational advantage over underwater threats. With Thales's expanded offering of high added-value sonar suites, all vessel types can now be equipped with sonar systems that are tailored to their missions and deliver outstanding performance under all weather conditions and in all sea states.

[1] ASW: Anti-Submarine Warfare

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Thales launches PASTOR counter-piracy service solution

 

October 28, 2014 Thales Group

 

Some 90% of the world's trade is carried by sea. In 2013, 12 vessels were hijacked, 202 were boarded, 22 were fired on and a further 28 reported attempted attacks (source: International Maritime Bureau).

 

The growing scourge of piracy

Modern pirates are targeting commercial freighters, fishing vessels and private yachts alike. Piracy is a real and present danger in the world's major shipping lanes, and violent attacks by pirates put the lives of yachtsmen and merchant seamen at risk. The objective is to seize the ship, steal all or part of its cargo and, in many cases, hold the ship and its crew for ransom.

 

An evolving threat

Piracy takes different forms in different parts of the world. In some regions, pirates are linked to political ideologies or separatist groups. In others, they are part of broader organised crime syndicates or terror organisations.

 

Regions affected

Piracy off the coast of Somalia and in the Indian Ocean, from the Arabian Peninsula and the Gulf of Aden in the north to Tanzania in the south, has been widely covered in the media, with numerous reports of attacks on oil tankers, yachts and other vessels. While the number of incidents seems to have fallen, pirate groups continue to operate in these areas. At the same time, piracy is a growing threat in the Gulf of Guinea, particularly off the Nigerian coast, with 31 reported incidents in 2013, compared with 27 in 2012 and 10 in 2011. Pirates in this region are noted for their violent tactics and are beginning to operate at greater distances from the shore. Piracy is also a significant risk in the Strait of Malacca and the South China Sea.

 

Thales's response

At Euronaval 2014, Thales is unveiling PASTOR, a unique counter-piracy service solution for shipping companies and all types of vessels operating in high-risk parts of the world.

PASTOR is designed around a set of proven products and systems to protect vessels, cargoes and crews quickly and effectively during the day and at night.

It is available as a turnkey solution comprising:

  • A small onboard security team

  • Detection, identification and other electronic systems

  • A powerful searchlight to deter attacks

The service solution includes on-demand provision and installation of protection kits in line with operational requirements.

PASTOR uses an automated system of digital radio messages to enable vessels in the same navigational area to identify each other. PASTOR can also record shipboard data and share maritime security information with other users in the vicinity.

PASTOR is a cost-effective way of keeping vessels and crews safe and secure. It combines early warning, protection and deterrence systems and can be quickly tailored to new risks and threats as they emerge.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Land and sea threats without borders

 

31.10.2014 Thales
 

As the focus of naval and maritime affairs has shifted from blue-water operations to coastal and littoral zones, there is a need for improved maritime surveillance capabilities to identify and track intelligent, rapid, highly manoeuvrable and often fleeting targets in all sea states, poor visibility conditions, day and night, and all navigational areas.

Nations are responding to these evolving threats by monitoring their land and maritime borders more closely. They need to be able to detect, identify and track mobile threats on land and at sea.

Searching for boats or vehicles in large areas or along extensive borders, for example, calls for airborne surveillance systems with increasingly high levels of performance and the ability to detect the smallest objects at long range.

As force structures evolve and budgets shrink, operators need to perform multiple missions with the same aircraft, creating a new operational requirement for a solution combining maritime surveillance and ground surveillance capabilities, based on a high-performance multirole radar compatible with a broad range of aircraft types.

 

Thales airborne surveillance solutions

The AMASCOS® integrated mission system is built around a tactical command subsystem and a suite of latest-generation sensors to meet the requirements of maritime surveillance and maritime patrol missions.

Thales has constantly developed AMASCOS® since it was first introduced, and this solution now offers a multimission capability for maritime and land surveillance.

AMASCOS® is an effective solution for a broad range of mission types:

  • Maritime surveillance:

    • EEZ and traffic surveillance

    • Countering drug smuggling, illegal immigration, terrorism and piracy

    • Fisheries monitoring

    • Environmental monitoring

    • Search and rescue (SAR)

  • Maritime patrol:

  • Anti-surface and anti-submarine warfare

  • Electronic intelligence

  • Joint operations in the littoral environment

  • Border surveillance

  • Tracking of highly mobile ground-based threats

  • Ground surveillance:

 

Multirole radar for a diverse threat environment

At Euronaval 2014, Thales is launching its new Searchmaster® multirole surveillance radar with active electronic scanning antenna (AESA) technology.

Searchmaster® is a truly multirole surveillance radar with the ability to meet all the surveillance requirements of five mission types: anti-surface warfare, anti-submarine warfare, maritime surveillance, ground surveillance and tactical air support.

This high-performance radar is designed for airborne surface, ground and air surveillance missions. Its outstanding performance includes the ability to track up to 1,000 targets at the same time.

Thanks to its compact, lightweight design (approximately 75 kg), the radar is easy to install and integrate with a system. It is suitable for MALE (medium altitude, long endurance) UAVs, medium-tonnage and heavy-lift mission helicopters and mission aircraft (turboprop or jet-engined), contributing to their multimission capabilities.

 

Technologies derived from the Rafale radar

The Searchmaster® radar benefits from Thales's technological leadership in active electronic scanning antennas and the know-how acquired in this area on the Rafale combat aircraft programme.

Searchmaster® features an AESA 1D active electronic scanning antenna. The key benefits of this new product are extended range, 360° coverage, electronic scanning in the vertical plane for simultaneous short-range and long-range surveillance, and continuous detection in harsh environmental conditions.

Searchmaster® offers significantly increased operational performance for a wide range of platform types.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

29/10/2014 DGA

 

Artémis est un programme d’armement qui vise à doter les sous-marins de la marine nationale d’une torpille lourde de nouvelle génération. Le projet est présenté au salon Euronaval.

 

A partir de 2016, les dix sous-marins de la marine nationale française (six sous-marins nucléaires d’attaque et quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin) commenceront à être équipés d’un bijou technologique : la toute nouvelle torpille lourde F21 développée dans cadre du programme d’armement Artémis. La DGA a confié à l’entreprise française DCNS la conception et la production de cette torpille à la pointe de la technologie destinée à détruire ou à neutraliser des bâtiments de surface (navires, bateaux) ou des sous-marins ennemis. « La torpille F21 est la plus récente torpille lourde dans le monde et probablement l’une des plus performantes puisqu’elle intègre les technologies les plus avancées à ce jour », explique Jean-Marc Daubin, directeur du programme Artémis.

 

Des caractéristiques bien supérieures à toutes les autres

 

La torpille F21 remplacera la torpille lourde F17 en service dans la marine. D’aspect, les deux torpilles sont identiques ; un cylindre de 6 mètres de long et de 533 millimètres de diamètre avec deux jeux d’hélices. C’est à l’intérieur que tout se passe ! La torpille est avant tout filoguidée. C’est-à-dire qu’elle est reliée au sous-marin par une fibre optique (la version précédente était reliée par un fil électrique de cuivre). Cela augmente nettement la quantité d’informations pouvant être échangée entre les deux. Cette technique facilite également la manœuvre et permet au sous-marin de contrôler, en toute discrétion, la torpille jusque la phase d’attaque finale. La F21 peut aussi être tirée sans filoguidage car son système d’autoguidage acoustique lui confère une excellente capacité à détecter et poursuivre les cibles de manière autonome. De plus, elle est dotée d’une pile électrique très performante qui permet de la faire avancer à plus de 50 nœuds (plus de 90 km/h), et à plus de 50 km de distance.

 

Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

Livraison des premières torpilles dans deux ans

 

Le programme d’armement Artémis a démarré en 2008 et la livraison des premières torpilles est prévue en 2016. « Depuis le printemps 2013, nous avons commencé les essais avec un prototype en mer Méditerranée. À ce jour, nous en avons réalisé une dizaine avec succès. Au total, le programme comprend 93 torpilles F21 qui seront livrées à compter de 2016 », conclut Jean-Marc Daubin.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
 photo Marine nationale - C.Quillivic

photo Marine nationale - C.Quillivic

 

03.11.2014 Ecole Navale

 

Monsieur Éric Trappier, 5ème PDG du groupe Dassault Aviation, est intervenu devant plus de 300 élèves de l’École navale ce vendredi 24 octobre pour la conférence inaugurale de l’année scolaire 2014-2015, sur le thème : " L‘importance de l‘aéronautique dans les enjeux maritimes du XXIème siècle ".


Monsieur Trappier a notamment souligné l’importance de maintenir un esprit de défense dans notre pays. Forte d’une tradition aéronautique française centenaire, l’entreprise Dassault a construit plusieurs milliers d’aéronefs dont quelque mille avions de combat et deux mille avions d’affaires sont actuellement en service dans le monde entier. Cette industrie pionnière est aussi une industrie de pointe dans laquelle la France possède un savoir-faire mondialement reconnu, mais qui doit compter sur un soutien sans faille du pouvoir politique car il n’y a pas de vente d’avions de combat sans accord stratégique entre états. M. Trappier a souligné en conclusion que les grands succès de son entreprise dans le domaine industriel, mais aussi dans le domaine des logiciels sont ceux d’une entreprise profondément attachée à la France, tournée vers le monde et impliquée dans une démarche d’innovation permanente.
A l’issue de la conférence, monsieur Trappier a procédé à la signature du Livre d’Or dans le bureau du contre-amiral Philippe Hello, commandant de l'École navale.
Tout au long de l’année scolaire 2014-2015, plusieurs conférences d’intérêt général seront ainsi proposées aux élèves, dans le cadre de la formation humaine et militaire, afin d’acquérir une culture générale et maritime (conférence sur les valeurs, sur le droit des conflits armés, géopolitique etc.).

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Topside intégré : les yeux et les oreilles des navires encore plus performants

 

29/10/2014 DGA

 

Bientôt finie la multitude d’antennes sur la plateforme d’un navire ? Adieu les perturbations électromagnétiques lorsque tous les systèmes de défense et surveillance sont en action ? C’est en tout cas les enjeux de l’étude amont Topside Intégré présentée à Euronaval 2014 sur les stands de la DGA et des deux industriels partenaires, DCNS et Thales Air Systems.

 

Radars de surveillance, systèmes de conduite de tirs et de navigation, optroniques, télécommunications, équipements IFF…  les bâtiments de guerre fortement armés sont dotés de pas moins d’une dizaine de senseurs. Ils sont les yeux et les oreilles du navire ! Et pour lutter contre les menaces modernes, ils doivent être constamment en marche et capacité maximale. Oui, mais voilà, « aujourd’hui, lorsque les forces à bord veulent utiliser un maximum de ces équipements simultanément, cela occasionne des perturbations électromagnétiques. Résultat : il est parfois nécessaire de mettre en place des systèmes de désensibilisation synchronisée ou même de les faire fonctionner en alternance », explique Alain Bambouvert, manager études amont à la DGA. Sans compter qu’à chacun de ces dispositifs est associée une antenne dédiée. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes d’encombrement sur la plate-forme !

 

Des antennes planes intégrées aux superstructures

 

Voilà pourquoi la DGA a attribué fin 2012 aux deux industriels français DCNS et Thales Air Systems, dans le cadre d’un programme d’études amont (PEA), l’étude Topside Intégré, présentée au salon Euronaval 2014. « L’objectif ? Imaginer un concept qui permettrait d’optimiser l’utilisation simultanée d’un maximum d’équipements sur les bâtiments de guerre de 1er rang sans interférences électromagnétiques. Une piste prometteuse est d’ intégrer directement dans les superstructures du navire de nouvelles antennes », poursuit Alain Bambouvert. Comment les équipementiers peuvent concevoir ce Topside dès la construction du navire ? Comment passer d’éléments tournants et encombrants à des antennes planes qui épousent la forme des navires ? Comment plusieurs senseurs peuvent se partager une même antenne et fonctionner de façon coopérative ? Quels matériaux composites utilisés pour le Topside afin de permettre un découplage électromagnétique des différentes antennes ? Comment décupler par la même occasion la performance des radars ?...  autant d’aspects abordés dans cette étude.

 

Équipement de futurs bâtiments à l’horizon 2030

 

Où en est-elle actuellement ? « Une première esquisse d’intégration des senseurs a été réalisée sur un bâtiment de fort tonnage (6 000 t) et fortement armé, indique Alain Bambouvert. D’ici à 2017, nous disposerons d’un certain nombre de résultats supplémentaires. À cette échéance, nous verrons s’il est nécessaire d’approfondir certains points et de fabriquer un démonstrateur pour « dérisquer » cette approche, ou si les industriels sont prêts à passer directement à l’industrialisation. » Et à l’horizon 2030, ce concept pourrait équiper de futurs bâtiments de 1er rang de la marine nationale.

 

Cette étude amont illustre la volonté de la DGA de soutenir la recherche et les technologies pour préparer nos futurs systèmes de défense. Elle finance chaque année un large spectre de projets, des études de concept jusqu’aux essais de prototypes, qui répondent tous à une même finalité : « anticiper les besoins opérationnels de nos forces et préserver leur avancée technologique », conclut Alain Bambouvert.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:55
Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

 

28/10/2014 DGA

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a inauguré la 24e édition du salon Euronaval le mardi 28 octobre 2014. A cette occasion il a remis les trophées Euronaval distinguant trois PME exposantes. Les vainqueurs sont IxBlue qui remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur », Automatic Sea Vision remporte le trophée « performance à l’export » et Subsea Tech celui de « l’innovation pour la sécurité maritime ».

 

Pour la quatrième édition, les trophées Euronaval distinguent trois entreprises pour leurs produits et services dans le secteur de défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime. Les trophées sont décernés dans deux catégories innovation à l’international pour l’ensemble des exposants et dans une catégorie trophée de la performance à l’export réservée aux entreprises françaises, PME et ETI.

 

Ainsi, dans la première catégorie, IxBlue remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur » grâce à sa centrale inertielle de nouvelle génération Marins M7. Ce système de navigation basé sur une technologie de gyromètres à fibre optique entièrement développé par la PME possède des performances inégalées. En effet il permet des navigations avec une précision de moins de 1 mile de dérive en 72 heures.

 

Toujours dans la même ccatégorie la PME Subsea Tech remporte le trophée de « l’innovation pour la sécurité maritime ». La PME marseillaise créée en 2005 est distinguée pour son drone Cat-Suveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, celui-ci est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Sa spécificité ? Ce drone de surface embarque un mini-drone capable d’aller au plus près des zones à observer. Les deux systèmes sont donc entièrement télé opérés. Soutenu par le dispositif Rapid, ce projet est commercialisé depuis septembre 2014.

 

Enfin, Automatic Sea Vision (ASV) est quant à elle distinguée dans la catégorie « performance à l’export ». Cette jeune PME de Sèvres (92) créée en 2001 réalise aujourd’hui 462 000 € de chiffre d’affaires, dont près de 50% à l’export. Spécialisée dans les solutions permettant d’automatiser la surveillance maritime à partir d’un réseau de caméras, ses principaux clients sont les intégrateurs de systèmes de surveillance côtière, portuaire ou embarquée. Ceux-ci sont majoritairement situés en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:25
Le Mexique commande de nouveaux Airbus C295

 

30 octobre Aerobuzz.fr

 

Le Mexique a signé un contrat avec Airbus Defence and Space portant sur l’acquisition de deux avions de transport de moyenne capacité C295 pour le compte de la Marine mexicaine. Cette acquisition porte à 22 le nombre total d’appareils réalisés par Airbus Defence and Space en service dans le plus grand pays d’Amérique latine. La Marine mexicaine, qui opère actuellement quatre C295, six CN235 et deux C212, exploitera ces deux nouveaux appareils dans le cadre de missions de transport, militaires, de protection civile ou d’aide humanitaire.

 

A noter que l’armée de l’Air mexicaine opère également six C295 et la Police fédérale, deux CN235. A ce jours, plus de 140 exemplaires du C295 ont été commandés par 19 pays.

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 17:40
La France se met en situation de livrer le Mistral à la Russie (29 oct.)

Armement La France pourrait remettre le 14 novembre le premier des deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie - (photo Marine Nationale)

 

29/10/2014 M.C. avec agences – LaTribune.fr

 

La marine russe a été invitée par le groupe naval DCNS à prendre possession le 14 novembre du premier des deux porte-hélicoptères, vendus à la Russie par la France.

 

Un pavé dans la mare. Alors que Paris tentait de faire profil bas sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC), Moscou a annoncé ce mercredi avoir été invité à prendre possession le 14 novembre du premier porte-hélicoptères de type Mistral vendu par la France à la Russie, et dont la livraison en pleine crise ukrainienne a suscité les critiques de Washington et de pays européens. Une invitation qui peut être annulée à tout moment si la Russie ne respecte pas ses engagements de cessez-le-feu en Ukraine. La date de livraison du premier des deux BPC "ne peut être confirmée à ce stade", a d'ailleurs expliqué un porte-parole du constructeur DCNS.

Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, notamment chargé des dossiers armement, a publié sur son compte Twitter ce qu'il présente comme une lettre de la direction de la Division systèmes navals de surface (DCNS) invitant la société publique Rosoboronexport, chargé des exportations d'armements russes, à une cérémonie le 14 novembre à Saint-Nazaire, où les chantiers navals construisent le "Vladivostok", le premier des deux-porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 par la France à la Russie.

 

La France prête à livrer le premier Mistral

La lettre publiée par le vice-Premier ministre russe est datée du 8 octobre. Cité par les agences russes, Dmitri Rogozine a indiqué qu'il s'agirait d'une cérémonie de "remise du premier navire +Vladivostok+ et la mise à l'eau du second". Une telle cérémonie demande un minimum de préparation et l'envoi de cette invitation n'est donc pas complètement illogique.

Mardi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait déclaré que le président François Hollande rendra sa décision sur la livraison controversée du Mistral à la Russie "courant novembre". Le président français avait annoncé le 3 septembre dernier que les conditions n'étaient pas réunies pour livrer ce navire de guerre en raison des "actions" de Moscou en Ukraine.

Le "Vladivostok" a effectué, ces dernières semaines, des essais en mer au large de Saint-Nazaire. Les BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué. Selon nos informations, Paris a toujours souhaité livrer le premier Mistral à la Russie, mais dans de bonnes conditions diplomatiques.

Plus globalement, la France a plus à perdre à ne pas livrer les Mistral. Notamment en perdant sa crédibilité d'exportateur d'armements, y compris en Inde où la France négocie la vente de 126 Rafale. Enfin, la facture totale, dédommagements compris, pourrait se monter à environ 3 milliards d'euros pour le budget français.

 

La France critiquée

La vente de ces deux navires de guerre à la Russie, conclue en juin 2011 sous le mandat de Nicolas Sarkozy pour 1,2 milliard d'euros, a pris une tournure éminemment politique avec la crise ukrainienne, en proie à une rébellion prorusse depuis le printemps. La France a été montrée du doigt, en particulier par les États-Unis, pour avoir l'intention de livrer un bateau de guerre à Moscou alors que les Occidentaux accusent Vladimir Poutine de jouer un rôle actif dans la crise en Ukraine.

François Hollande avait indiqué, le 16 octobre, qu'il conditionnait la livraison des bâtiments à la Russie à une application intégrale du plan de paix en Ukraine et à un cessez-le-feu "entièrement respecté" entre l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses. Le chef de l'État français avait précédemment indiqué, en septembre, qu'il rendrait sa décision "à la fin du mois d'octobre" en fonction de la situation en Ukraine, où les hostilités dans l'Est ont fait plus de 3.700 morts depuis avril selon l'ONU.

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 08:55
DCNS contraint de passer plusieurs centaines de millions de provisions

L'exécution du programme Barracuda devrait générer des provisions chez DCNS (Crédits : DGA)

 

29/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A la suite d'un audit sur les programmes en cours, le Pdg du groupe naval va devoir passer des provisions qui sont évaluées entre 200 et 400 millions d'euros.

 

C'est un grand classique quand un nouveau Pdg arrive dans une entreprise. Il passe des provisions pour nettoyer les comptes et mécomptes de son prédécesseur. Une opération qui lui permet également de remettre au carré certains programmes en difficulté. Ce sera aussi le cas pour Hervé Guillou, qui a pris la barre de DCNS en juillet dernier. A la suite d'un audit général mené ces derniers mois sur les programmes en cours, le Pdg du groupe naval va devoir passer plusieurs centaines de millions d'euros de provisions, selon des sources concordantes. Elles devraient s'élever entre 200 et 400 millions d'euros.

L'audit a permis d'identifier que trois programmes de DCNS dans le rouge nécessitent des provisions en raison de leur mauvaise exécution : sous-marins nucléaires d'attaque de nouvelle génération Barracuda, réacteur de recherche Jules Horowitz (RJH) pour le compte du CEA et, à un degré moindre, programme de sous-marins au Brésil, ProSub. Pour ce dernier, le dérapage serait encore gérable, assure-t-on. "Au Brésil, il y a des retards dans la livraison des lots qui ont été contractualisés, expliquait-on à la fin de l'été à La Tribune. On ne livre pas et ce sont des retards techniques." Pour les Barracuda, DCNS ne livre pas dans les temps. "Cela prend beaucoup plus de temps que prévu", explique-t-on à La Tribune. Des retards qui seraient liés en partie par le manque de maîtrise du programme chez les fournisseurs.

 

Cœur de métier de DCNS

Des rumeurs couraient déjà effectivement depuis la fin de l'été sur la difficulté de certains de ces programmes, notamment les deux programmes de sous-marins. L'audit a bel et bien confirmé les craintes des deux actionnaires, l'Etat et Thales, inquiets des difficultés d'exécution de DCNS dans ces programmes. Au sein de l'électronicien, on rappelle que ces problèmes surviennent dans le cœur de métier de DCNS, et non plus dans les activités de diversification.

Thales a été même poussé par Dassault Aviation à faire son métier d'actionnaire. "Nous demandons à Thales de faire chez DCNS ce que nous avons fait dans le groupe électronique quand nous sommes arrivés", indiquait-on cet été chez l'avionneur. C'est-à-dire, faire le ménage dans les programmes à risques. "Nous devons progresser dans la maîtrise des coûts et des délais", a reconnu lundi Hervé Guillou dans une interview accordée aux "Echos".

 

Les activités nucléaires menacées ?

Un comité d'audit, qui s'est réuni la semaine dernière, a permis de se faire une idée très précise des dérapages des trois programmes, dont le RJH, qui génère beaucoup de pertes pour DCNS. "C'est la cata", explique-t-on à La Tribune. Thales a d'ailleurs toujours freiné la stratégie de diversification du groupe naval. Les difficultés du groupe naval lui donnent en partie raison. Notamment dans le nucléaire. Cette activité a détérioré la rentabilité de DCNS en 2013. Le résultat courant opérationnel a reculé à 166 millions d'euros (209 millions en 2012). La marge était ressortie à 5 %, contre 7,1 % en 2012.

L'ancien Pdg, Patrick Boissier, expliquait lors de la présentation des résultats 2013 cette dégradation par "des résultats négatifs enregistrés dans le nucléaire civil. Des contrats d'équipements pour EPR en Finlande et en Chine ne se déroulent pas comme prévu et accusent des retards (...). Nous avons constaté une dérive des coûts à terminaison de ces contrats et nous l'avons pris en charge dans les comptes". Et d'estimer que ces contrats à perte "ne remettent pas en cause la volonté de DCNS de se développer dans ce domaine". A voir. D'autant que les résultats du premier semestre 2014 ont été également médiocres. Le résultat opérationnel courant ne s'est élevé qu'à 37 millions d'euros (soit 2,6 % du chiffre d'affaires) au premier semestre 2014, contre 94 millions (5,8 % l'année passée). C'est peu, trop peu pour Thales.

 

Discussions serrées entre DCNS et Thales

Lors de la réunion du comité d'audit, la direction de DCNS d'un côté et, de l'autre côté, Thales et l'Etat, ont eu des discussions très, très serrées sur le montant des provisions à passer. Très logiquement, Hervé Guillou souhaitait passer des provisions importantes pour être tranquille sur la durée de son mandat, tandis que Thales, soucieux de ses marges, voulait les limiter au plus juste. Le groupe électronique ne souhaitait pas que DCNS change toutes les règles de jeu initiales, notamment la méthodologie mise en place par l'équipe de Patrick Boissier où il y avait une part d'incertitude (achats et supply chain). Méthodogie qui avait été auditée par les commissaires aux comptes. Thales voulait que DCNS prenne en compte certains paramètres incertains dans le temps. Deux jours plus tard, le conseil d'administration a finalement tranché.

Qui va payer ? Chez DCNS, l'ancien directeur de la division sous-marins de DCNS depuis octobre 2013, Olivier Dambricourt, a été brutalement débarqué en juin. Une division reprise en main par le directeur général délégué, Bernard Planchais. Mais chez Thales, on s'interroge sur le rôle de ce dernier, qui en tant que directeur général délégué ne pouvait pas ignorer les déboires de cette division. "C'est clairement un sujet", indique-t-on à La Tribune. Hervé Guillou pourrait confier à Bernard Planchais une nouvelle mission.

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 21:17
All Saints break - back in November

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
Le marin sort son Spécial navires militaires 2014

 

source Philippe Chapleau -  Lignes de Défense


A l'occasion du salon Euronaval, mes collègues du marin ont sorti un numéro spécial sur les "bateaux gris" (5 €).

Comment maintenir sa puissance navale quand les budgets sont contraints ? C'est l'équation à laquelle sont confrontées la plupart des marines nationales. Dans son hors-série Spécial Navires militaires, un numéro exceptionnellement bilingue français-anglais, le marin fait le tour d'horizon des solutions imaginées par les grandes puissances mondiales, impactées différemment par les tensions géopolitiques.

Le marin donne aussi la parole aux experts, officiels et analystes. Ils détaillent les orientations stratégiques de la Marine nationale et livrent leur vision de l'avenir. L'industrie française, et en premier lieu DCNS, vit des situations contrastées selon les sites. Un bilan économique des principaux acteurs est proposé dans ce hors-série. Ces questions étant par essence internationales, le marin a traduit en anglais les articles majeurs de ce Spécial Navires militaires. Cette version fait l'objet d'un chapitre à part entière, présenté sous la couverture « Special issue, Naval ships », au verso de l'édition en français.

Pour feuilleter quelques pages, cliquer ici

Pour acheter la version numérique, cliquez ici

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
Sonar : La DGA inspirée par Muse

 

28/10/2014 DGA

 

Le prototype du sonar 3D Muse, appelé également FLS60, est le couteau suisse des sonars à haute fréquence. Capable de mesurer la vitesse d’un bateau, il peut  explorer le fond sous-marin tout en détectant des obstacles. Développé en coopération par la société française iXBlue et l’ENSTA Bretagne dans le cadre d’un dispositif de subvention Rapid, Muse (multi usage sonar element),  il est présenté au salon Euronaval 2014 du 27 au 31 octobre au Bourget.

 

On pourrait l’appeler le « tout en un »... Muse est un sonar 3D de navigation multi-usages, capable à la fois de mesurer la vitesse d’un bateau, d’explorer le fond sous-marin et son relief et de réaliser de la détection d’obstacles. « Quand le projet a été présenté à la DGA par la société iXBlue en janvier 2012, nous avons tout de suite été séduits par la modularité et la compacité de ce sonar multi-faisceaux. Nous avons donc accordé une subvention d’1,6 million d’euros sur 3 ans dans le cadre du dispositif de subvention Rapid  », explique Stéphane Jespers, expert pour le système sonar actif et chef de département de la lutte sous-marine à la DGA Techniques navales.

 

Un sonar qui représente l’environnement en 3D…

 

Traditionnellement, les sonars militaires scrutent l’environnement en distance et en gisement, autrement dit, dans un plan horizontal. « Muse  ajoute une troisième dimension, il est capable non seulement de savoir à quelle distance se trouve une cible mais aussi  quelle est l’élévation de celle-ci par rapport à un plan horizontal ». En d’autres termes, il balaie le volume des eaux en 3D et en temps réel ! Muse a la forme d’un T inversé dans lequel tout est intégré dans un seul espace de moins d’1 mètre de hauteur composé de 2 barres de capteurs perpendiculaires de 80 cm. Doté d’une grande flexibilité, le « T » peut être intégré à l’avant, à l’arrière ou sous un bateau dans des configurations géométriques différentes.

 

… pour des applications civiles et militaires

 

Résultat final d’un dispositif de subvention Rapid, Muse peut être utilisé à la fois dans le domaine militaire et civil par tout type de bateau (cargos, pêche, sous-marins, navires militaires…) pour détecter des obstacles tels que des mines, des objets dérivants ou encore des mammifères marins. Pour évoluer sans risque, les bateaux ont toujours besoin de savoir ce qui se présente devant eux soit à la surface soit sous la mer. « Jusqu’à présent, nous pouvions repérer l’obstacle mais nous n’étions pas en mesure de savoir si le navire ou sous-marin pouvait passer sans encombres, c’est désormais possible avec Muse », précise Stéphane Jespers. Ce sonar peut servir également pour exécuter des relevés hydrographiques  et compléter des cartes marines. Enfin, il a la capacité de mesurer de manière très précise la vitesse d’un sous-marin par rapport au fond. « La phase de tests est prévue à partir du mois de janvier. Et dès l’été 2015, le système pourrait être évalué sur un navire de la marine nationale ».

Sonar : La DGA inspirée par Muse
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
Le missile anti-navire léger : un atout de poids pour la marine

 

28/10/2014 DGA

 

À besoin opérationnel partagé, programme commun. La France et le Royaume-Uni conçoivent un missile destiné à neutraliser en mer les embarcations rapides et légères depuis un hélicoptère. Baptisé ANL (anti-navire léger), cet armement, complémentaire du missile anti-navire lourd Exocet, est totalement autonome mais permet à son utilisateur de changer de cible durant son vol si cela devenait nécessaire. Projet intégré aux accords de Lancaster House signés en 2010, il est présenté au salon Euronaval.

 

Piraterie, narcotrafic, terrorisme ou crise localisée… les embarcations utilisées sont bien souvent de petites tailles, très rapides et très maniables rendant ainsi toute intervention délicate en particulier près des côtes. Pour répondre à cette problématique, la DGA et son homologue britannique la DE&S, se sont alliés depuis 2009 pour concevoir un armement spécialement adapté à ce type bien particulier d’interventions. C’est l’ANL : le missile anti-navire léger. « Ce missile est destiné à équiper les hélicoptères de la marine nationale. Des études sont actuellement menées pour affiner le choix de l’hélicoptère : Panther, NH90 ou encore HIL… Le choix devrait être fait d’ici 2015/2016 », explique Nicolas Duchesne, manager missile anti-navire léger à la DGA.

 

« Tir et oubli »… avec l’homme dans la boucle

Le missile est équipé d’un autodirecteur infrarouge qui permet la fonction « tir et oubli ». Grâce à ce type de guidage, il peut atteindre sa cible sans qu’un opérateur n’ait à le guider. Autre caractéristique, sa capacité « homme dans la boucle ». Sa liaison de données bidirectionnelles permet une transmission des informations en temps réel du missile vers l’hélicoptère et réciproquement. « L’opérateur en charge du tir reçoit sur son écran de contrôle le retour image de ce que voit le missile. Il peut ainsi, pendant le vol, désigner une nouvelle cible ou choisir de frapper sur zone particulière du navire, comme le gouvernail par exemple, afin de le neutraliser sans le détruire totalement. Il peut également annuler le tir si nécessaire, le missile tombera alors à l’eau », détaille Nicolas Duchesne. Cette double capacité permet à la fois de simplifier l’utilisation du missile par l’opérateur tout en lui permettant d’adapter ses prises de décisions en temps réel, pour une réponse mesurée et graduelle limitant ainsi les dommages collatéraux.

 

Disponible d’ici 5 ans

« Le projet a débuté en 2009, et après une phase d’études et de dialogue, le contrat a été notifié en mars 2014 à l’industriel MBDA par les ministres de la Défense français et britannique », précise Nicolas Duchesne. Le contrat est piloté par une équipe franco-britannique gouvernementale basée à Bristol. Les premières pièces sont déjà en usinage pour la fabrication des prototypes des sous-ensembles du missile. Le dialogue collaboratif avec l’industriel se poursuit tout au long du projet. « Lorsque nous aurons un missile avec une définition mature, la DGA réalisera les tirs de qualification au centre DGA Essais de missiles entre 2017 et début 2018 », indique Nicolas Duchesne. Au-delà de ses fonctions opérationnelles et stratégiques, l’ANL constitue une première étape dans la consolidation de l’industrie des missiles en Europe, vers plus d’efficacité et de compétitivité.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:40
Euronaval 2014: 19 groupes russes présents au salon

 

MOSCOU, 24 octobre - RIA Novosti

 

19 sociétés russes prendront part au Salon international naval et maritime Euronaval 2014 en France, a annoncé jeudi le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

 

"19 organisations russes exposeront leurs produits sur une superficie de plus de 350 mètres carrés (…). Au total, 178 objets, dont des navires, des vedettes, des sous-marins, des systèmes d'artillerie et des systèmes radar seront présentées sous forme de modèles et de maquettes", lit-on dans un communiqué de presse diffusé par le FSVTS.

 

Parmi les groupes russes qui participeront à l'exposition figurent notamment l'Agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport, la Compagnie unifiée de construction navale (OSK), ainsi que les Chantiers navals de l'Amirauté et de Severodvinsk. L'exposition russe est organisée par le holding russe de hautes technologies Rostec.

 

Le salon international naval et maritime Euronaval a lieu tous les 2 ans au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget. L'exposition est organisée par le groupement industriel des constructions et armements navals (GICAN).

 

Du 27 au 31 octobre 2014, Euronaval doit rassembler plus de 350 exposants, dont près de 150 groupes français, selon le site officiel du salon.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:35
Safran crée une coentreprise en Inde pour la maintenance des moteurs d'avions militaires

 

28 octobre 2014 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le 28 octobre, la société Snecma (groupe Safran) a annoncé la création d'une coentreprise avec la société indienne Max Aerospace. Elle sera spécialisée dans les services de maintenance, de réparation et de révision de moteurs d'avions en Inde.

 

Le groupe français d'aéronautique et de défense Safran, via sa filiale Snecma, renforce sa présence en Inde. Dans un communiqué, il annonce la signature d'un accord, le 21 octobre, pour la création d'une coentreprise avec la société d'ingénierie de défense indienne Max Aerospace. 

La future entité, Max Aero Engines Private Limited (MAEPL), sera spécialisée dans le MRO (maintenance aéronautique) des moteurs des appareils de l'armée de l'air indienne, dont celle des moteurs Snecma M53 de la soixantaine d'avions de combat Mirage 2000 de Dassault Aviation qui constitue sa flotte. 

le mirage 2000 et bientôt le rafale ?

Safran est présent industriellement en Inde depuis près de 60 ans, précise le groupe dans le communiqué, et y emploie 2 600 personnes. C'est sa plus forte présence en Asie.

Un ancrage en propre et par le biais de partenariats industriels avec les groupes d'aéronautique locaux qui pourrait se renforcer avec la signature d'un contrat très attendu : celui actuellement en négociation entre New Delhi et le français Dassault Aviation pour la fourniture de 126 avions de combat Rafale à l'armée indienne, qui ferait de l'Inde le premier pays à acheter le chasseur à l'export.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Décollage imminent du Tanan

Equipé d’ un moteur diesel, le Tanan est un drone hélicoptère de 350 kg de masse maximum au décollage, conçu pour des utilisations maritimes

 

28 octobre Aerobuzz.fr

 

Airbus Defence and Space et DCNS ont signé à Paris – dans le cadre du Salon Euronaval 2014 – le mardi 28 octobre 2014 un accord de coopération visant au développement d’une capacité de drone hélicoptère embarqué. Ce partenariat technologique permettra d’accélérer la mise sur le marché du drone tactique hélicoptère (VTOL) Tanan prenant en compte dès l’origine les exigences du milieu naval et son intégration efficace sur tout type de navire armé. Les travaux permettront l’intégration du drone Tanan au système de combat du navire

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 15:55
Discours de Patrick Boissier, président d’Euronaval à l’ouverture du salon 2014

 

source GICAN

 

Monsieur le Ministre de la Défense,

Mesdames et Messieurs les représentants des gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Monsieur le Préfet,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Messieurs les Chefs d’Etat-major,

Monsieur le Délégué général pour l’armement,

Mesdames et Messieurs les Industriels,

Mesdames et Messieurs.

 

En ouverture de cette 24ème édition d’EURONAVAL je tiens tout d’abord à remercier Monsieur le Ministre de la Défense, Jean- Yves Le Drian, de nous faire l’honneur de présider cette inauguration.

Au nom du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales, organisateur de ce salon, au nom des 350 entreprises exposantes en provenance de 28 pays, je voudrais saluer et remercier Mesdames et Messieurs les Ministres, les Chefs d’Etat-major, l’ensemble des 96 Délégations Officielles étrangères regroupant quelques 300 très hautes autorités politiques et militaires venant de 78 pays et des 5 continents, les élus, les Amiraux et Généraux, les journalistes et vous tous visiteurs, acteurs et clients de l’industrie navale

Vous remercier de nous accorder votre confiance et de nous rejoindre ici à Paris-le-Bourget, pour ce grand rendez-vous maritime, industriel et commercial qui devrait voir cette année près de 30 000 entrées de visiteurs de plus de 110 nationalités différentes.

EURONAVAL est le leader mondial des salons du naval de défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Il est le seul à proposer une offre de services et d’événements aussi importante et complète.

EURONAVAL est la vitrine de l’excellence de l’industrie navale de défense française, européenne et mondiale,

L’industrie navale de défense est une industrie de haute technologie, une industrie à forte valeur ajoutée et une industrie innovante. Vous pourrez le constater en parcourant l’ensemble des stands de nos exposants et en assistant tout à l’heure à la remise des trophées 2014.

 

L’industrie navale de défense est une industrie en mouvement :

- pour les seules constructions et équipements des navires militaires, la construction navale représente chaque année dans le monde un chiffre d’affaire de près de 40 milliards d’€,

- Environ 500 nouveaux programmes de construction totalisant plus de 3 800 nouveaux navires de surface et sous-marins sont aujourd’hui en cours de réalisation. Ils représenteront un chiffre d’affaires total de plus de 900Mds€ au cours des 20 prochaines années. Ces chiffres, sans doute évolutifs, montrent bien que le naval de défense est en progression et que les industriels et exposants présents à EURONAVAL sont au coeur d’un marché mondial particulièrement dynamique

EURONAVAL est un salon mondial. Il réunit sur cinq jours une très large représentation d’acteurs institutionnels et d’industriels des 5 continents et conforte un peu plus à chaque édition son statut d’exposition navale internationale de référence.

EURONAVAL est un salon global. Il couvre l’ensemble des produits et des services du domaine de la défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Y exposent des entreprises de construction navale, des équipementiers, des systémiers ainsi que des entreprises de services dans les domaines de la formation, de l’entrainement, de l’assistance et du conseil.

EURONAVAL est un salon capital. Dans ses allées, sur ses stands et dans ses salons se rencontrent et se côtoient les responsables politiques et militaires qui ont la charge de définir l’avenir des marines de guerre et les industriels qui les fabriquent, les équipent, les entretiennent et les entrainent. Ici à EURONAVAL, se dessine pour une bonne part l’avenir de la sûreté et de la sécurité maritime et de la paix dans le monde.

Pour cette édition 2014 d’EURONAVAL, nous accueillons pour la première fois les pavillons nationaux de l’Australie et de l’Inde ainsi que des exposants en provenance de la Belgique, des Emirats-Arabes-Unis et de la Turquie.

Mais je ne vais pas détailler l’ensemble des nouveautés et particularités de ce salon que vous allez pouvoir découvrir et apprécier pendant ces 4 jours, à l’exemple de ce nouvel espace de simulation et de réalité immersive.

Cette 24ème édition reconduira également les événements qui font le succès d’EURONAVAL depuis bientôt cinquante ans et en particulier la tenue de trois conférences de haut niveau présidées respectivement:

- par l’amiral Bernard Rogel, Chef d’Etat-major de la Marine, sur le thème « Evolution des types de conflits en mer d’ici 2025 »,

- par Hervé Guillou, président directeur général de DCNS sur le thème «Apport de la coopération internationale pour maintenir un outil industriel puissant »

- et par l’ingénieur général Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement du ministère de la défense sur le thème « Renouveau industriel et soutien aux entreprises de taille moyenne».

Vous retrouverez également cette année l’organisation d’un service de rencontres d’affaires « Business to Business » qui devrait totaliser plus de 1000 rendez-vous.

EURONAVAL 2014, s’ouvre aujourd’hui alors même que s’impose un peu plus chaque jour la réalité de la mondialisation et donc de la maritimisation. La mer, nous le savons, est un espace de liberté où se joue déjà la nouvelle croissance économique mondiale, la fameuse « croissance bleue ».

Le transport maritime est toujours en forte croissance et les croisières en mer séduisent de plus en plus de nos contemporains. La pêche, contrôlée et parfois contestée est devenue une source incontournable d’alimentation pour notre planète. Les énergies fossiles ou renouvelables trouvent de nouveaux champs d’exploitation et d’innovation en mer. Les gisements offshores promettent de compenser la raréfaction inéluctable des gisements terrestres. Dans bien des domaines de l’économie, les océans laissent entrevoir la perspective d’un nouvel eldorado.

Mais, la mer est agitée. Le terrorisme, les trafics illicites, la piraterie, les pillages et les pollutions sont autant de menaces qui fragilisent notre avenir et compromettent le succès de la «croissance bleue».

Ici, à EURONAVAL, les représentants des Etats maritimes et les industriels du monde entiers se rencontrent pour préparer l’avenir et garantir la paix et la sécurité sur mer et à partir de la mer.

Le GICAN est heureux et fier d’organiser cette manifestation unique en son genre et vous promet des rencontres et des découvertes passionnantes et fructueuses.

Je vous souhaite un excellent salon EURONAVAL 2014.

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