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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 14:55
B2M : les futurs « couteaux suisses » de la marine nationale

 

28/10/2014 DGA

 

Des navires qui permettront de projeter des forces de police et de gendarmerie, porter assistance à la population, lutter contre les incendies, transporter des marchandises… Cela sera possible d’ici à 2015 avec les B2M ! Des bâtiments multi-missions cruciaux pour la surveillance et la protection de nos espaces maritimes en Outre-Mer, très attendus par nos forces.

 

Pas un, ni deux, mais bien trois exemplaires du B2M ont été commandés aux industriels français Piriou et DCNS en décembre 2013. Un marché global d’une durée de  plus de huit ans, qui couvre aussi bien les études, la construction que le maintien en condition opérationnelle. Objectif : remplacer trois bâtiments de transport léger actuellement déployés en Outre-mer, qui vont être prochainement retirés du service et désarmés. « Un premier bateau est déjà en construction et devrait être livré en 2016 en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa. Les deux autres suivront en 2016 pour les Antilles (Fort de France) et la Polynésie française (Papeete) », explique Chantal Péchoux, manager B2M à la DGA.

 

Leurs missions ? « Assurer l’ensemble des actions de l’État en mer : la surveillance et la protection des intérêts français dans les zones économiques exclusives (ZEE), la sauvegarde et l’assistance au profit des populations notamment en cas de catastrophes naturelles, la projection de forces de police ou de gendarmerie dans le cadre de la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic, la piraterie ou encore la police des pêches », poursuit-elle.

 

Une large palette d’équipements

 

Quels sont les points forts de ces futurs B2M ? D’abord, leur robustesse et leur endurance : avec une longueur de 65 m, une largeur de 14 m et un tirant d’eau de 4,2 m, ils ont un design qui s’inspire des navires de soutien à l’offshore (ex : plateformes pétrolières ) et peuvent atteindre la vitesse de 13 nœuds. Ensuite, leur autonomie : ils sont capables de naviguer 250 jours par an et permettent des opérations de 30 jours sans ravitaillement avec  40 personnes à bord. « Mais là où ils font toute la différence, c’est avec leur plate-forme multi-missions qui font d’eux de véritables "couteaux suisses"de la marine nationale », tient à souligner Chantal Péchoux

 

La palette des équipements des B2M est en effet très large  et en autre :

- un pont d’une surface importante pour stocker des conteneurs, et véhicules  4x4 ;

- une grue de 17 t pour manutentionner  seul  ses conteneurs et son embarcation de servitude ;

- des capacités importantes pour stocker et délivrer  de l’essence, du gazoil, de l’eau douce… ;

- une infirmerie pouvant accueillir jusqu’à trois personnes hospitalisées ;

- un treuil pour porter assistance et remorquer des navires en difficulté ;

- une embarcation de 8 m pour débarquer personnels et fret ;

- un dispositif de lutte contre les incendies et des canons à eau d'assistance;

- deux embarcations rapides pour projeter des forces de police ;

- une capacité de réaliser des opérations d’hélitreuillage ;

- une passerelle panoramique avec une visibilité à 360° pour une surveillance optimale ;

- de solides moyens de communication ;

- la possibilité de mettre en œuvre des plongeurs  via une plateforme spécifique ;

- une  capacité de poser un hélicoptère léger sur le pont en mesures conservatoires.

 

Autant de possibilités de missions et d’usages sur un espace si compact et si contraint, c’est sûre, c’est du jamais vu !

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:55
Alcatel-Lucent : une démonstration technologique pour les forces de défense-sécurité

 

27.10.2014 Damien Mezinis —Boursier.com

 

Les sociétés Alcatel-Lucent et Crystal System Consulting avec le soutien du pôle de compétitivité du grand Ouest 'Images & Réseaux' et la participation active des sociétés Satimo et Sequans annoncent une démonstration technologique de c pour les forces de défense-sécurité. Cette première mondiale se tiendra dans le cadre de la Course du Rhum, et plus particulièrement le jour du départ, le 2 novembre 2014, avec plus de 400.000 spectateurs attendus sur ses côtes.

 

"Cette expérimentation uniquement dédiée aux forces de défense-sécurité, qui s'appuie sur une solution de réseau mobile 4G LTE ainsi que sur la dernière génération de transmission par Faisceaux Hertziens d'Alcatel-Lucent, permettra d'établir des communications privées en mer comme sur terre pour bénéficier des applications professionnelles les plus innovantes pour des missions critiques", explique le Groupe. "La captation par des caméras HD embarquées sur un bâtiment de la Marine nationale, de la SNSM et de la Gendarmerie maritime permettra notamment une remontée de flux vidéos en haute définition et en temps réel vers les postes de commandement ou sur des smartphones et tablettes 4G, des écrans de contrôle, ordinateurs, et TV HD sur la ville de départ de Saint-Malo".

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:55
Discours pour l’inauguration de l’édition 2014 du salon EURONAVAL (JY Le Drian)

 

Au Bourget, le 28 octobre 2014 - M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames et Messieurs les représentants de gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,

Monsieur le délégué général pour l’armement,

Monsieur le chef d’état-major de la marine,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le président, cher Patrick Boissier, que je suis ravi de retrouver ici dans ces nouvelles fonctions,

 

Je suis très heureux d’être avec vous pour inaugurer cette 24e édition du salon Euronaval. J’étais déjà présent pour la précédente, il y a deux ans, presque jour pour jour.

Ce salon a été créé en 1968. Il était alors exclusivement réservé au matériel français du naval de défense. Depuis, il a beaucoup progressé, puisqu’il a étendu son périmètre à la sécurité et à la sûreté maritime, et plus récemment aux drones maritimes. Surtout, il s’est dans le même temps internationalisé, en devenant européen en 1992, puis mondial en 1994. Il est depuis lors le leader mondial dans son domaine.

Cette nouvelle édition ne fait que le confirmer. Monsieur le Président, vous en avez rappelé les chiffres : plus de 35 entreprises exposantes, en provenance de 28 pays, plus de 90 délégations étrangères et 30 000 visiteurs attendus. C’est une croissance remarquable, constante depuis sa création. Je m’en félicite. Comme vous le savez, je suis très attaché au milieu maritime et au monde industriel, qui se rejoignent ici-même.

Il y a deux ans, nous étions en pleine préparation du nouveau Livre blanc sur la défense et de la sécurité nationale, qui a notamment donné lieu à la loi de programmation militaire 2014-2019. En cette période de préparation du budget 2015 – je serai d’ailleurs demain devant l’Assemblée nationale pour le défendre –, je voudrais rappeler l’effort du ministère de la défense au profit du secteur naval.

D’ores et déjà, de nombreux équipements ont été livrés cette année. Je citerais parmi eux : 15 réseaux navals RIFAN Etape 2 ; 25 torpilles légères MU90 ; 9 missiles Exocet ; 2 Rafale marine rétrofités F3 ; 1 Falcon 50 transformé en avion de surveillance maritime ; 4 hélicoptères NH90 en version navale ; et une frégate FREMM, qui est attendue pour la fin de l’année.

Nous avons également procédé à des commandes emblématiques. Je pense notamment au quatrième sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, qui a été commandé le 18 juillet dernier. C’est une preuve de plus de l’engagement du Gouvernement à garder les capacités de la Marine nationale au meilleur niveau mondial.

Les SNA exercent des missions de contrôle de zone, de soutien de la force océanique stratégique, de soutien de la force aéronavale. La livraison du premier des six SNA Barracuda est prévue dans la durée de la loi de programmation militaire. Je vous invite à mesurer sur le stand DCNS, avec les équipes qui sont en charge de cet équipement, la prouesse technologique que cela représente, et tout le savoir-faire qui est par-là détenu par cet acteur majeur de notre industrie navale.

Dans la continuité de cette année, 2015 sera un jalon important pour la Marine nationale. Une nouvelle FREMM sera livrée, de même qu’un lot de missiles MDCN, dont le dernier tir s’est déroulé avec succès hier et 2 Falcon 50 transformés en avion de surveillance maritimes.

Dans le même temps, les bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) seront commandés, de même que 11 avions Atlantique 2 rénovés.

Ces objectifs seront atteints, je n’en doute pas, grâce à l’implication de tous les acteurs de la Défense. Je veux saluer en particulier la Direction générale de l’armement et la Marine nationale. Mais il faut également citer l’excellence de notre industrie de défense, à qui nous devons ces équipements d’un niveau technologique qui n’a pas d’équivalent. Grâce à elle, nos forces évoluent aux meilleurs standards. Leur efficacité, maintes fois démontrée au combat, est partout reconnue, et le mérite en revient donc aussi à nos partenaires industriels.

Cette avance technologique est cruciale. Elle est permise par des investissements dans le domaine de la préparation de l’avenir. Depuis deux ans et demi, c’est l’une de mes priorités. Il serait pourtant aisé de céder à la logique du court-terme, qui voudrait qu’en période de tension budgétaire on ne se concentre que sur la production de matériels, sans préparer l’avenir. Ma logique est différente, elle est aussi de consacrer des sommes importantes à des activités dont les bénéfices ne se font sentir que plusieurs années après, parce que c’est de cette manière que nous construisons nos capacités militaires sur le long terme.

Evidemment, nous ne sommes pas seuls dans cette démarche. La Recherche & Technologie aujourd’hui doit être pensée dès le départ dans un contexte dual. Nous devons agir dans cet esprit à tous les niveaux de l’innovation, de la recherche en laboratoire jusqu’aux expérimentations en conditions réelles.

Depuis sa création, le dispositif RAPID a ici prouvé son efficacité. Il a révélé des projets, en leur donnant une exposition qu’ils n’auraient pas eue autrement. Vous trouverez 13 projets RAPID exposés sur le salon cette année. Je vous en donne un exemple: sur le stand du pôle de compétitivité « Mer méditerranée », la société SUBSEA TECH expose son projet « CAT-SURVEYOR ». C’est un drone de type catamaran pour la surveillance automatique de zones sous-marines sensibles. Il est commercialisé depuis septembre 2014. Ce projet, cofinancé et soutenu au travers du dispositif RAPID par la DGA depuis 2012, se verra décerner le trophée Innovation de cette édition 2014. Cette marque de reconnaissance est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif RAPID accélère effectivement les projets innovants. Cette efficacité m’a incité, dans le cadre du pacte « Défense PME », à porter la dotation du dispositif de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014, et 50 M€ en 2015.

En appui plus direct aux programmes d’armement, les études amont « classiques » menées par la DGA représenteront en moyenne 730 M€ sur la LPM 2014 – 2019. Sur cette période, les principaux domaines d’efforts dans le domaine naval seront : la lutte sous-marine ; les systèmes de combat naval modulaires opérant en réseaux ; ainsi que les architectures innovantes des bâtiments de surface.

Je voudrais vous donner quelques illustrations de résultats auxquels nous sommes arrivés en 2014 dans le domaine naval grâce aux études amont. Nous avons testé un radar HF à ondes de surfaces ; nous avons dimensionné la gestion dynamique d’un radar à panneaux fixes, destiné aux futurs programmes de bâtiment ; nous avons encore démontré la faisabilité d’échanges d’informations en temps réel entre le futur système de combat des navires et le système de contrôle et de commandes des opérations aériennes.

Par ailleurs, les études amont de cette année permis de lancer les travaux préparatoires à la décision de lancement du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI).

Au plan international, nous sommes également à l’action dans le domaine naval.

J’ai présenté aux Universités d’été de la défense, en septembre dernier, le bilan des exportations de défense de la France pour 2013. Ces chiffres sont en forte hausse, puisque le montant total confirmé des prises de commandes s’élève à 6,87 Md€ pour 2013, ce qui correspond à un bond de près de 43% par rapport à 2012. Cela prouve la qualité de notre offre, qui est à la fois complète et de très haut niveau.

De très haut niveau, car la qualité de notre base industrielle et technologique de défense a une fois de plus permis d’être compétitifs, et de remporter des contrats face à une concurrence qui est de plus en plus rude.

Complète, car la France sait proposer aux pays partenaires des offres de bout en bout, avec un engagement de l’État qui peut aller de la négociation jusqu’au suivi de la qualité de la réalisation. La direction internationale de la DGA est responsable de l’accompagnement des offres françaises, et je veux saluer son action, porteuse de nombreuse réussites.

La France est un partenaire fiable, qui sait mobiliser ses ressources pour répondre au besoin de ses partenaires. Vous me permettrez d’insister sur cette dimension, qui est particulièrement importante ici. Les projets navals s’inscrivent en effet dans le temps long. Le programme Sawari en Arabie Saoudite a démarré en 1980. 34 ans plus tard, nous sommes toujours au côté de notre partenaire saoudien pour entretenir et rénover ses bâtiments, pour assurer également avec notre Marine et le groupe Défense Conseil International, la formation des équipages saoudiens. La France et son industrie sont des partenaires qui travaillent ainsi dans la durée.

Je voudrais évidemment m’adresser aux délégations étrangères qui sont présentes avec nous aujourd’hui. Je tiens à saluer tout particulièrement les représentants qatariens, qui nous font l’honneur de leur présence. Je crois que nous pouvons en recueillir des bénéfices mutuels.

Avec le Brésil, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Egypte, la Turquie, le Ghana et l’Italie, notre partenariat se traduit par des accords très concrets de coopération, dans le domaine des sous-marins par exemple.

En Europe bien-sûr, le travail de fond mené avec nos partenaires britanniques pour rationaliser notre industrie missilière, afin de la rendre toujours plus compétitive et plus performante, se poursuit à un rythme soutenu. La signature du contrat franco-britannique « antinavire léger » (ANL) cette année est le premier résultat concret de ces efforts.

La politique active de soutien aux exportations et aux coopérations de défense, pilotée par la DGA, est donc porteuse de résultats tangibles. C’est une dynamique qui va se poursuivre. Elle nous permet d’être à l’écoute de nos partenaires et clients, et donc de bâtir avec eux des relations stratégiques dans la durée.

Mon engagement, c’est de faciliter l’accès des industries aux marchés d’export. C’est l’une des priorités du pacte « Défense PME », avec l’organisation d’évènements, l’aide à la participation aux salons d’armement, la démonstration par les forces armées des performances de nos matériels, voire un soutien financier à l’industrialisation des matériels dotés d’un potentiel à l’export.

Tout notre réseau diplomatique est également fortement mobilisé, pour améliorer encore offre de la France en nous offrant de mieux comprendre les attentes de nos partenaires. C’est là tout le rôle de nos attachés de défense et de nos attachés d’armement, qui interviennent autant, par l’ambassadeur, auprès des décideurs des pays où ils sont affectés, pour leur faire connaître les capacités technologiques, qu’auprès des industriels français pour les accompagner dans leur démarche.

Cette action que j’ai l’honneur de mener, dans le domaine naval, s’inscrit bien évidemment dans un contexte géostratégique dont chacun mesure ici la gravité.

Si le développement de notre industrie navale constitue un avantage économique qui est décisif pour la France, notre pays est confronté à des menaces qui sont notamment exercées depuis les espaces maritimes externes. Ce sont ces menaces qui justifient en premier lieu la poursuite de nos investissements dans une Marine qui soit au meilleur niveau.

Parmi les menaces relevant du domaine maritime, celles qui se développent dans le Golfe de Guinée font partie des plus préoccupantes pour la sécurité et la stabilité internationales. En 2013, cette région maritime avait connu 154 attaques de navire, selon les chiffres fournis par les organisations d’armateurs. Il s’agit là d’un triste record historique. C’est aussi tout un symbole : le golfe de Guinée est le noeud de trafics qui déstabilisent l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Etres humains, stupéfiants, armes, produits contrefaits, la liste parait sans fin des trafics qui se déroulent dans cette région du monde où nos armées interviennent pour la sécurité collective. Les actes de pirateries incessants déstabilisent les flux économiques légaux, qui passent par cette région en pleine expansion.

La sécurité du Golfe de Guinée est un enjeu stratégique pour la France. C’est pourquoi notre pays s’attache à renforcer les coopérations opérationnelles avec les partenaires régionaux qui sont victimes de ces actions déstabilisantes. La France s’y emploie, d’abord dans le cadre de l’opération CORYMBE, qui comprend le déploiement permanent d’un bâtiment de la Marine nationale. Mais il s’agit également de renforcer au niveau régional les actions de coordination et l’échange de renseignement. En février, j’ai visité à Pointe noire le Centre de coordination régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale, le CRESMAC, initiative de la Communauté Économique des États de l' Afrique Centrale, que la France soutient. Nous continuerons ainsi à promouvoir toutes les initiatives locales, nationales et européennes qui permettent de combattre le développement de phénomènes déstabilisateurs pour la région et pour l’Europe. Les succès qu’ont déjà rencontrés nos efforts justifient pleinement de continuer à s’investir dans la lutte contre la piraterie et les trafics dans le Golfe de Guinée et en Afrique de l’ouest.

Vous constatez donc à quel point ce salon fait le lien entre des problématiques bien sûr industrielles et technologiques, mais aussi sécuritaires et géopolitiques, je vous remercie à nouveau, Monsieur le Président, d’avoir permis la rencontre entre ces différentes sphères.

Avant d’aller visiter les stands, je vais remettre plusieurs prix à des PME particulièrement innovantes.

 

TROPHEES INNOVATION pour navire du futur décerné à IXBLUE

 

M. le Président Directeur Général, M. Philippe DEBAILLON VESQUE, c’est avec un réel plaisir que je m’adresse à vous pour ce prix de l’innovation pour le navire du futur, que votre société IXBLUE reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

La préparation du navire du futur est en effet un enjeu majeur pour l’avenir de notre défense et de notre industrie. Avec ce prix vous démontrez que la France est capable d’innover et de réussir en concevant et développant des produits réellement nouveaux et de rupture.

Ainsi de votre produit Marins M7 que ce prix vient récompenser aujourd’hui. Ce système, une centrale inertielle de nouvelle génération si j’ai bien compris, permettra à nos navires futurs de naviguer avec une précision accrue, moins de 1 mile de dérive en 72h.

Par ailleurs je note que l’ensemble du système est fabriqué en France, dans votre usine de Lannion, ce qui démontre une nouvelle fois que l’excellence technologique est forte et bien présente sur notre territoire.

Cher Président, je vous félicite pour ce prix qui récompense la mise au point d’un système réellement innovant et qui je l’espère contribuera à porter encore la croissance de votre entreprise.

 

TROPHEES EXPORT décerné à Automatic Sea Vision (ASV)

 

M. le Président (M. Philippe WAQUET (PDG)), ce prix de l’export, que votre société Automatic Sea Vision reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014, semble aller de soi.

· Les chiffres qui m’ont été communiqués sont extrêmement révélateurs : votre société réalise aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires à l’export, qui aura été multiplié par 6 en quatre ans.

· Vous êtes le symbole d’un patron de TPE française qui a su passer les difficultés de la taille (notamment la visibilité) pour arriver à vendre vos systèmes de surveillance à de nombreux clients étrangers, en particulier en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

· Je sais aussi que vos produits sont vendus essentiellement dans le domaine naval. Cela valorise directement l’indéniable plusvalue des salons comme celui-ci ainsi que l’action déterminante des services de l’état qui vous accompagnent à l’export.

· Cher Président, je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de continuer à démontrer l’exemplarité de votre société en termes de développement et d’export.

 

TROPHEES Innovation pour la sécurité maritime décerné à SUBSEA TECH

 

· M. le Président (M. Yves CHARDARD (Gérant)), c’est avec beaucoup de plaisir que je m’adresse ,à vous pour vous remettre ce prix de l’Innovation au profit de la,sécurité maritime. Votre société, SUBSEA TECH, le reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

· Ce prix récompense une innovation dans un domaine d’actualité : les drones maritimes. Le vôtre est original puisque c’est un drone qui emporte avec lui un mini-drone pour aller au plus près de zones à observer.

· Votre système doit permettre la surveillance maritime et sousmarine d'infrastructures sensibles telles que ports militaires et commerciaux, zones de mouillage, terminaux pétroliers, centrales nucléaires, etc. qui est devenue une priorité dans le cadre de la lutte contre les menaces asymétriques.

· La principale innovation est la mise en oeuvre d'un mini drone à partir d'un drone de surface de petite taille, ce qui implique un défi technologique que vous avez relevé concernant le système de mise à l'eau et du treuil associé.

· Je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de poursuivre avec autant de succès le développement et la vente de ce système. On m’a dit que c’était en bonne voie dès cette année. J’espère que ce prix et ce salon vous aideront aussi pour cela.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
Bâtiments de combat : la DGA prépare une rupture technologique

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente « Topside intégré » sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, une étude amont sur un concept innovant d’architecture physique et fonctionnelle des superstructures d’un bâtiment de combat permettant une répartition optimale de ses senseurs, de ses équipements de transmission et de ses brouilleurs. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l’amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L’idée de «Topside intégré» est de penser l’installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d’un nouveau bâtiment, afin d’éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu’ils sont dits « intégrés ». Par ailleurs l’utilisation de la totalité de la superstructure permettra un meilleur positionnement relatif des équipements, améliorant ainsi leur compatibilité électromagnétique. L’objectif est de garantir le fonctionnement nominal et simultané de tous les équipements du système de combat.

 

Dans le cadre de l’étude « Topside intégré », un certain nombre de concepts seront explorés, comme des nouveaux modes de coopération entre équipements, le partage d’antennes et de fonctions (méta capteurs) ou l’impact de l’emploi prochain du nitrure de gallium sur le fonctionnement des radars multifonctions à panneaux fixes. Enfin l’expérimentation de matériaux composites dans le but de réduire les interférences électriques devra permettre d’optimiser leur future utilisation. La mise au point de méthodologies de prototypage dans tous ces domaines préparera la suite de « Topside intégré » qui passera par la mise au point d’un démonstrateur technologique.

 

La DGA investit dans l’industrie de Défense en moyenne 730 M€ par an en études amont pendant la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

« Topside intégré » est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 11:55
PIRIOU selects iXBlue's QUADRANS as reference gyrocompass for the B2M ship program

 

27 October 2014 iXBlue

 

PIRIOU selects iXBlue’s QUADRANS as reference gyrocompass for the French Navy B2M multi-mission ship program as iXBlue QUADRANS sales tops 400 units since launch. For each vessel, iXBlue will supply the complete navigation suite, including QUADRANS gyrocompass, NETANS data distribution and processing unit, and the warfare navigation software.

 

Marly-le-roi, France, October 27, 2014, iXBlue is a leading global provider of navigation, positioning, and imaging solutions and services for civil and defense applications. PIRIOU is a leader in shipbuilding and marine repairs, specializing in the design, construction, and repair of high value-added ships. In 2013, PIRIOU and DCNS jointly won the contract for the supply of three multi-mission ocean-going vessels and the associated maintenance services. This contract, awarded by French defense procurement agency DGA, with PIRIOU as lead contractor, is part of the B2M multi-mission ship program. It covers the design and construction of three 65-meter multi-purpose ocean-going ships, to be delivered in 2015 and 2016. The ships are intended for the overseas operation. Seeking the best navigation solution available in the market for these vessels, PIRIOU has selected iXBlue solutions. PIRIOU chose the iXBlue navigation product suite over competitor products for its superior performance, total-cost-of-ownership advantage, and iXBlue’s comprehensive navigation solution offerings and expertise. For each of the three new French navy multi-mission vessels built at its shipyard, PIRIOU will be fitting the complete iXBlue navigation suite. For each vessel, iXBlue will deliver two advanced Fiber Optic Gyrocompass and motion sensor QUADRANS, one NETANS data distribution and processing unit, a number of navigation sensors, and two independent warfare navigation software suites.

 

Xavier Montazel, head of iXBlue navigation system business unit says, “We are proud to be selected for the French navy B2M program. Concurrent with this success, iXBlue is also proud to mark the important milestone for the sales of 400 QUADRANS, our smallest FOG-based gyrocompass, delivered since the launch of QUADRANS. The QUADRANS FOG is now carving a significant share among iXBlue’s 4500 FOG products shipped.”

 

The FOG technology within all iXBlue gyros represents the only solid state gyro technology available today. As with other iXBlue gyros, the QUADRANS gyrocompass requires zero maintenance, bringing distinct advantages in reduced cost and operational impact in support, in both naval and mission-critical commercial civil applications. The compass is approved for the high-speed crafts and is available as a stand-alone sensor or as a system with peripheral components tailored to any requirement. iXBlue is also recognized as the supplier of complete integrated navigation solutions and services, from need assessment to design to installation and compliance.

 

iXBlue’s revolutionary fiber-optic gyro technology is available in a range of inertial navigation and attitude and heading reference systems in service with more than 30 navies, aboard a full range of naval platforms.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 11:50
XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

 

23 octobre 2014, Par Hassan Meddah – Usine Nouvelle

 

Malgré les restrictions en matière d’exportation d’armes imposées aux fabricants outre-Rhin, le spécialiste français des véhicules blindés Nexter réaffirme l’intérêt de son rapprochement avec l’allemand Krauss Maffei Wegmann. La constitution d’une force commerciale unique à l’international serait le premier chantier du nouvel ensemble. Un premier blindé pourrait voir le jour dans l’année qui suivra le rapprochement.

 

Le rapprochement de Nexter avec Krauss Maffei Wegmann (KMW), annoncé en juillet, peut-il souffrir de la nouvelle volonté allemande de mieux encadrer, voire limiter, les livraisons d’armes par ses champions industriels du secteur de la défense ? La question se pose depuis que le gouvernement d'outre-Rhin a empêché plusieurs contrats d’exportation d’aller à leur terme. Le missilier européen MBDA n’a pu livrer des missiles antichars vers un pays du Golf, Berlin refusant de donner l’autorisation pour la vente des postes de tirs fabriqués en Allemagne. Alors que sa filiale Helicopters pourrait voir son action entravée pour des ventes de machines en Ouzbekistan, le patron du groupe Airbus, Tom Enders, est monté au créneau pour dénoncer "les états d’âmes nationaux" de son pays dans ce domaine.

 

Le fabricant du char Leclerc espère que le gouvernement allemand trouvera une réponse politique et pragmatique. Les récentes autorisations délivrées à Krauss Maffei Wegmann pour la livraison de matériel militaire roulant au Qatar et le feu vert pour négocier un important contrat en Inde montrent que Berlin sait tenir compte des impératifs de cette industrie qui emploie des milliers de personnes dans le pays et occupe le troisième rang mondial en terme d’exportation d’armes. La direction de Nexter réaffirme le calendrier du rapprochement envisagé. "Nous nous sommes engagés à une période d’exclusivité de neuf mois pour étudier et négocier de façon à conclure l’opération début avril 2015", rappelle Philippe Burtin, le PDG.

 

Le troisième acteur en Europe

 

Le nouveau champion européen, baptisé provisoirement Newco, pèserait 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires et constituerait le troisième acteur présent en Europe derrière les divisions de défense terrestre du britannique BAE (3,6 milliards d’euros) et de l’Américain General Dynamics (6,1 milliards d'euros). Côté français, l’État actionnaire devrait apporter 100% des actions de Nexter Systems détenue à 100% par l’entité publique Giat Industries. La famille Wegmann, propriétaire à 100% de KMW, en ferait autant. En échange, chaque partie disposera ainsi de 50% du capital de la nouvelle entité. "Chaque groupe garde son autonomie industrielle, sa marque, son siège, ses usines...", rappelle Philippe Burtin.

 

La société holding donnera des objectifs aux sociétés opérationnelles, reportera aux actionnaires, définira les stratégies produits et industrielle et sera en charge du marketing vers l’export. "Les marchés domestiques seront adressés par les équipes en place. A l'exportation, très rapidement après la création de la nouvelle entité, la volonté est de créer une équipe commune pour la commercialisation en amont. L’important c’est d’avoir une seule tête par rapport aux clients et d’éviter les redondances et les répétitions", souligne le dirigeant.

 

Le pacte d’actionnaires stipule que les deux sociétés s’engagent à conserver leur participation durant cinq ans et que toute décision d’évolution doit être prise d’un commun accord. "S’il y a des discussions pour des cessions d’actifs stratégiques dans le domaine des armes et des munitions en France, l’État français a son mot à dire", précise-t-on du côté Français.

 

Concernant la gamme des produits, tous les véhicules blindés seront conservés au portefeuille quitte à en faire évoluer certains, comme l’Aravis de Nexter, en véhicule ultra blindé, pour mieux le démarquer du Dingo de KMW. Dans le domaine des chars lourds de bataille, Nexter ne capitule pas malgré le succès commercial du Leopard allemand, toujours en production face à son Leclerc qui ne bénéficie plus que d’un programme de rénovation à mi-vie. Pour une raison bien simple. "Nexter entend conserver sa compétence dans le domaine des chars lourds. Dans les années 2020-2025, il faudra sûrement un nouveau char franco-allemand. Pour cela, il faudra deux clients, les deux pays mais également deux industriels en capacité de faire", pronostique le dirigeant français.

Les deux fabricants veulent matérialiser rapidement leur union et lancer un nouveau véhicule blindé dès leur première année de vie commune. "Dans l’industrie, le vecteur de rapprochement, ce sont les produits. Notre vision, c’est d’avoir des nouveaux produits développés à 50/50 avec KMW", précise Philippe Burtin.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
BORA : Système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La DGA présente un système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente BORA, le premier système de prévention des accidents de désaturation grâce à la mesure instantanée du phénomène de dégazage dans l’organisme du plongeur à l’issue de sa remontée à la surface. Cette innovation, dévoilée sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, a été développée par la PME BF SYSTEMES en partenariat avec l’institut Langevin, le laboratoire I3S du CNRS et le laboratoire de mécanique et d’acoustique de Marseille. Elle bénéficie du soutien de la DGA dans le cadre du dispositif RAPID (1) .

 

BORA est un système de mesure des bulles de gaz diluants (azote ou hélium) contenues dans les tissus de l’organisme à l’issue d’une plongée, premier facteur de risque des accidents de désaturation. C’est un système global « 3 en 1 » qui va de la prise de mesure jusqu'à l’analyse de risque et l’émission d’une solution. Concrètement, il s’agit d’un capteur à déposer sur le cœur, utilisable en tout lieu, non invasif, connecté et sécurisé. Les signaux enregistrés sont transmis vers une plateforme d'interprétation des résultats. Si les procédures de décompression génèrent trop de bulles, ce qui signifie qu'elles présentent un risque, le système va alors proposer de faire évoluer ces procédures sous forme de recommandations (niveau de recompression et durée des paliers).

 

BORA connait déjà des applications pratiques. Dans le domaine militaire il a permis d’établir la nouvelle norme OTAN pour les procédures de décompression. Dans le domaine civil, le système est utilisé depuis déjà 2 ans par un acteur phare de la plongée professionnelle aux États-Unis et son adoption est actuellement étudiée par l’industrie pétrolière du golfe du Mexique.

 

(1) RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale),  doté d’une enveloppe annuelle de 50 M€ en 2015, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et ETI, présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

BORA est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7  pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
Euronaval a ouvert ses portes

 

28/10/2014 Paul Hessenbruch - Economie et technologie

 

Euronaval, le plus grand salon mondial du naval de défense a ouvert ses portes lundi 27 octobre 2014 au Bourget.  Durant toute une semaine, cette manifestation met sur le devant de la scène le savoir-faire opérationnel de l’armée française et les nouveautés technologiques.

 

Avec près de 30 000 visiteurs professionnels et une centaine de délégations attendue, le stand du ministère de la Défense ne devrait pas désemplir.

 

Ainsi du Rafale Marine, au missile Exocet en passant par les PME et ETI françaises soutenues par le ministère,  la Défense affiche ses réussites. Sur les 170 M2 du stand Défense, ingénieurs de l’armement et opérationnels se succèdent pour présenter aux délégations officielles les missions et la technologie des armées.

 

Une partie du stand est aussi dédiée aux futurs équipements. A ce titre, le Bâtiment multimissions (B2M), le patrouilleur du futur, est présenté aux visiteurs. Ce navire, dont le premier exemplaire devrait être livré fin 2015 assurera les missions de surveillance et protection des intérêts français dans les Zones économiques exclusives (ZEE). Il servira aussi à la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic et la piraterie.

 

Est également présenté « Topside intégré », une étude amont sur un concept innovant d'architecture physique et fonctionnelle des superstructures d'un bâtiment de combat. Ce concept permet une répartition optimale des senseurs, des équipements de transmission et des brouilleurs du navire. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l'amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L'idée de «Topside intégré» est de penser l'installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d'un nouveau bâtiment afin d'éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu'ils sont dits « intégrés ».

 

Mardi 28 octobre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, inaugure le salon afin d’apporter son soutien aux entreprises du secteur de l’industrie de défense navale. Il doit échanger avec les industriels présentant les matériels en dotation ou à venir dans notre armée.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
La DGA présente le premier sonar 3D compact de navigation multi-missions pour navires militaires ou civils

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente MUSE, le premier sonar 3D compact de navigation multi-missions à usage dual, sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014. Cette innovation, utilisable par des navires de surface militaires comme civils, est développée par la société IXBLUE, en collaboration avec l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), grâce au soutien de la DGA dans le cadre du dispositif RAPID (1).

 

Le sonar 3D MUSE est un assistant à la navigation. Il réalise la cartographie du fond en haute résolution, mesure la vitesse par rapport au fond, représente l’environnement en 3D et détecte tout objet situé entre la surface et le fond, dans un rayon allant jusqu’à 1 km: iceberg, mine, conteneur, etc. Enfin, il peut identifier les objets immergés en temps différé grâce à l’utilisation d’algorithmes spécifiques et l’éclairage de l’objet observé sous différents angles.

 

Les premiers essais, réalisés en 2013 avec la DGA et la marine nationale, ont permis d’aborder l’application sous l’angle de la détection des mines de surface et dérivantes. Début 2015, de nouveaux essais permettront de vérifier la qualité de la mesure de vitesse par rapport au fond et le recalage géographique sur les caractéristiques des fonds marins. Puis des tests en conditions quasi-opérationnelles auront pour objet la détection à très grande distance (+ de 500m) de différents types d’objets.

 

(1) RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale),  doté d’une enveloppe annuelle de 50 M€ en 2015, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et ETI, présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

MUSE est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:55
Réussite du dernier tir de qualification MdCN

 

27/10/2014 DGA

 

La DGA a réalisé avec succès le dernier tir de qualification système MdCN (missile de croisière naval) le 27 octobre 2014. Ce tir, effectué sur le site de Biscarrosse (Landes) du centre DGA Essais de missiles est représentatif d’un tir à partir d’une frégate.

 

Le tir a permis de satisfaire l’ensemble des objectifs du vol, notamment la démonstration des performances de portée. Cette réussite est le fruit d’un travail intense et coordonné de nombreux acteurs étatiques (les centres d’expertise et d’essais de la DGA, le service de la qualité et la marine nationale notamment) et industriels (MBDA France).

 

Le MdCN équipera à partir de 2015 les frégates multi-missions (FREMM) et les sous-marins Barracuda à l’horizon 2018.

 

Doté d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres, le MdCN est destiné à frapper des objectifs situés dans la profondeur du territoire adverse. Il est complémentaire du missile de croisière aéroporté Scalp dont il est dérivé. Embarqué sur des bâtiments de combat positionnés, de façon prolongée, à distance de sécurité dans les eaux internationales, ostensiblement (frégates) ou discrètement (sous-marins), le MdCN est adapté à des missions de destruction d’infrastructures de haute valeur stratégique.

 

La DGA a notifié le marché MdCN à la société MBDA fin 2006.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:40
Pourquoi la bataille fait rage autour des navires de guerre

C'est en 2009, que le Kremlin a décidé d'acheter des Mistral français. Le premier, le "Vladivostok" doit être livré en octobre 2014; le "Sébastopol", à la mi-2015. (photo Marine Nationale)

 

25-10-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur ouvre ses portes au Bourget lundi sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie.

 

Le salon du Bourget des navires de guerre va-t-il virer à la bataille navale? Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur, ouvre ses portes lundi 27 octobre sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie. Moscou n’a d’ailleurs pas attendu l’inauguration du salon pour dégainer les premières torpilles: le directeur de l’administration du président Vladimir Poutine, Sergueï Ivanov, assurait jeudi 23 octobre que "la Russie portera plainte contre la France pour demander des indemnités" au cas où Paris ne respecterait pas son contrat. De quoi animer encore un peu plus un salon pour lequel Moscou a maintenu sa participation, avec une vingtaine d’exposants, et où devraient défiler jusqu’au 31 octobre 90 délégations officielles venues de 65 pays.

 

Carnets remplis

 

Pourquoi cette effervescence? Le naval militaire a acquis ses dernières années un poids croissant dans les budgets de défense: l’industrie navale mondiale affiche un carnet de commandes de 150 milliards de dollars. La France n’est pas en reste: sur les cinq dernières années, le secteur représente plus de 30% des ventes d’armement français (6,9 milliards d’euros au total en 2013), une part qui a doublé en une quinzaine d’années. Les champions français, DCNS et Thales en tête, affichent une part de marché de 5 à 7%, grâce à des commandes de sous-marins Scorpène (Brésil, Inde, Malaisie, Chili), de frégates Fremm (Maroc), de porte-hélicoptères Mistral (Russie) ou de patrouilleurs et corvettes (Malaisie, Egypte).

Tout n’est pas rose sur la Grande bleue pour autant. Si DCNS a réalisé de jolis coups commerciaux récents avec son "entrée de gamme", les corvettes et patrouilleurs Gowind, le champion français peine sur les navires plus lourds, son cœur de métier historique: la Fremm n’affiche qu’une seule référence hors de France –le Maroc–, et le groupe n’a plus vendu de sous-marins à l’export depuis la commande brésilienne de 2009, l’allemand TKMS lui grillant même la politesse à Singapour fin 2013.

 

Offre aux émergents

 

Nommé cet été à la tête de DCNS, le nouveau patron Hervé Guillou, ancien de la branche défense d’Airbus, a donc fait du renouvellement de la gamme une priorité : "La défaite à Singapour a sonné comme un rappel, assurait-il à Challenges début octobre. Notre gamme Scorpène n'est pas assez largeet modulaire. Elle intègre désormais des sous-marins allant de 1.000 à 3.000 tonnes." Même extension du portefeuille côté navires de surface: DCNS va compléter la Fremm, sophistiquée mais onéreuse, par une frégate de taille plus modeste, la FTI (frégate de taille intermédiaire), plus rustique, donc mieux calibrée pour les pays émergents.

L’objectif est clair: accélérer à l’international face à une concurrence redoutable, à la fois américaine, européenne (BAE, TKMS, Navantia, Fincantieri) et issue des pays émergents (Corée du Sud). Le camp français regarde notamment avec intérêt l’avancée des projets d’acquisition de sous-marins en Australie et en Pologne. Mais le gros morceau est ailleurs: l’équipe de France vise un contrat historique estimé à 15 milliards d’euros en Arabie Saoudite, dit Sawari 3, qui pourrait concerner six frégates, cinq à six sous-marins, mais aussi des hélicoptères d’Airbus Helicopters et des missiles de MBDA. L’autre "contrat du siècle" à côté de celui, toujours en négociation, du Rafale en Inde.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:55
photo Benjamin Rupin - Marine Nationale

photo Benjamin Rupin - Marine Nationale


27.10.2014 EV2 Pauline Franco -  Marine nationale  
 

Interview du contre-amiral Stéphane Boivin, Directeur adjoint du Service de soutien de la Flotte

 

Relevant du chef d’état-major de la Marine et s’appuyant sur l’expertise technique de la Direction générale de l’armement (DGA), le Service de soutien de la flotte assure, dans une structure unique, la maîtrise d'ouvrage déléguée du maintien en condition opérationnelle des matériels navals. Il est le garant de la disponibilité technique des bâtiments de surface et sous-marins.

 

COLS BLEUS : Amiral, pourriez-vous nous expliquer ce qu’est le Service de soutien de la flotte ? Quelles sont ses missions ?

CA STÉPHANE BOIVIN : Le Service du soutien de la flotte (SSF) est un service de la Marine, créé en 2000, pour améliorer la disponibilité technique des bâtiments et équipements de la flotte. Il permet notamment de disposer d’un correspondant unique pour toutes les questions relatives au maintien en condition naval (MCO). 

Présent sur tout le cycle de vie des unités navales, c’est-à-dire de leur conception jusqu’à leur déconstruction, le SSF propose et met en œuvre la politique de MCO des matériels navals en service c'est-à-dire qu’il « fait faire », notamment grâce à des contrats de MCO passés auprès d’industriels. Le SSF possède en outre une capacité autonome d’analyse technique avec le soutien de la direction technique de la Direction générale de l’armement (DGA). Il participe donc à la mission de « préparation opérationnelle » et contribue à tenir le contrat opérationnel fixé par le chef d’état-major des armées (CEMA). 

Le SSF est armé par du personnel mixte de la Marine et de la DGA. Il comprend environ 800 personnes, 60 % de civils et 40 % de militaires,  parmi lesquelles 84% relèvent de la Marine et 16% de la DGA. La DGA apporte son expertise métier dans les domaines technique, financier et des achats ; les marins leur connaissance du milieu et de la mise en œuvre des matériels. Implanté aussi bien en métropole qu’outremer, le SSF est présent là où les bâtiments de la Marine sont basés afin de garantir la meilleure disponibilité au meilleur coût.

 
COLS BLEUS : Comment le MCO est-il organisé ?

CA S. B. : Le MCO est constitué d’interventions à titre préventif et si nécessaire à titre correctif. La maintenance préventive est régulière et vise à éviter la panne ou la perte de performances d’une installation. La maintenance corrective permet de réparer une installation tombée en avarie. La nécessité d'entretien est dictée par la vie du bâtiment à la mer, milieu d'emploi fortement agressif, mais surtout par l’activité opérationnelle car le SSF doit garantir aux autorités organiques le potentiel d’emploi des bâtiments déployés. 

Le MCO naval s’articule ainsi autour de périodes d’arrêt technique programmé qui immobilisent les bâtiments à intervalles réguliers. Au cours de ces arrêts techniques, sont réalisées les opérations de maintenance majeure nécessitant la mise en œuvre de moyens industriels lourds à quai ou au bassin. Ils sont planifiés, au sein de chantiers industriels, plusieurs années à l’avance, afin de lisser les variations de charge, d’optimiser l’utilisation des infrastructures portuaires, de prendre en compte les prévisions d’activité des forces, de garantir la sécurité d’emploi du navire, de préserver le patrimoine et de maintenir le niveau opérationnel dans la durée [1]. Ces chantiers sont répartis en arrêts techniques d’une durée de quelques semaines tous les ans et arrêts techniques intermédiaires ou majeurs (ATI ou ATM) d’une durée de plusieurs mois tous les trois à dix ans selon le type de navire. 

 

COLS BLEUS : En quoi le MCO constitue-t-il un enjeu majeur pour la Marine ?

CA S. B. : De l’efficience du MCO dépend la capacité de la Marine à honorer ses missions. Cette efficience, c’est la maîtrise des prestations, des coûts et des délais qui sont évidemment très contraints car les parcs et les budgets, dimensionnés à la juste suffisance, imposent anticipation pour planifier l’entretien préventif et réactivité pour traiter les aléas. Il faut noter que ces objectifs s’appliquent non seulement aux quelques 70 bâtiments de combats de la Marine, dont 11 à propulsion nucléaire, mais aussi à tous les éléments de forces maritimes. 

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

COLS BLEUS :Comment concilier le double objectif de disponibilité des moyens et de baisse des coûts d’entretien, dans un environnement budgétaire toujours plus contraint ? 

CA S. B. : A l’exception du MCO des sous-marins nucléaires, du porte-avions et des frégates, qui reste confié à DCNS en raison de sa capacité unique à maîtriser leur complexité, le MCO de tous les autres navires est mis en concurrence. Cette mise en concurrence est très significative en nombre (plus de 80% des marchés), la tendance s’inversant en coût. 

Pour réaliser des économies d’échelle, les marchés de MCO sont multi-navires (par familles de navires) et pluriannuels. Ils intègrent à la fois l’entretien lourd (les arrêts techniques majeurs et intermédiaires) et la maintenance préventive ou corrective. En outre, lorsque nous passons les marchés d’entretien, c’est l’équilibre entre qualité, coût et délais qui est systématiquement recherché. Les marchés sont ainsi négociés  et prévoient des modalités permettant de partager les risques avec l’industriel en cas d’indisponibilité technique des matériels.

Cependant, baisse des coûts ne signifie pas baisse de la performance de la part des industriels ! En effet, des clauses contractuelles d’obligations de résultats et de paiement en fonction de la disponibilité constatée incitent l’industriel à un MCO durable au-delà des arrêts techniques.

 

COLS BLEUS : Comment le SSF s’adapte-t-il à l’arrivée des nouveaux équipements ?

CA S. B. : Avant même leur admission au service actif, le SSF participe à la définition et à la mise en place du MCO en liaison avec les équipes de programme intégrées et prépare ainsi le MCO des futurs équipements de la Marine. En relation avec l’EMM et la DGA, il s’agit donc d’être capable d’assurer dès à présent le MCO naval des FREMM et à terme des SNA Barracuda, des bâtiments multi-missions (B2M),… L’enjeu pour le SSF et la Marine est d’éviter une discontinuité entre la réception et le soutien à l’exploitation des navires neufs.

 

COLS BLEUS : Quelles ont-été les évolutions majeures du SSF ces dernières années ? Quels sont les défis à venir ?

CA. S. B : Les projets de MCO ont été réorganisés en 2007 avec la création d’opérations, ensembles cohérents de navires et de moyens à terre, attribués à un responsable d’opérations. Ce fonctionnement en mode « projet », participe directement à l’atteinte de l’objectif de disponibilité technique des bâtiments de la flotte au meilleur coût.

Depuis 2011, le SSF est chargé du MCO du milieu naval, c’est-à-dire que sous l’autorité du CEMM, il est aussi responsable du MCO des moyens nautiques de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air.

Enfin, ces prochaines années seront marquées par d’importants arrêts techniques, comme l’arrêt technique majeur du porte-avions Charles de Gaulle, et par le renouvellement des principaux  les contrats d’entretien des bâtiments de premier rang, dans un contexte budgétaire contraint.

 

Les acteurs du MCO

 

Le SSF qui assure la maîtrise d’ouvrage déléguée du MCO, et donc l’EMM qui la lui délègue, en fixe les grandes orientations et lui alloue le budget associé.

Les autorités organiques, qui expriment leur besoin et envers lesquelles le SSF est garant de la disponibilité techniques des matériels.

Les industriels qui assument la maîtrise d’œuvre et assurent la prestation.

Le Service logistique de la Marine (SLM) qui, au travers de ses ateliers, a une capacité de réparation navale étatique de niveau industriel.  Le SLM est aussi chargé du stockage et de la délivrance des pièces de rechanges selon une politique de gestion des flux pilotée par le SSF. Il permet enfin de disposer d’une capacité de réaction rapide et projetable pour traiter des avaries en mer.

L’équipage est chargé des opérations de maintenance courante mais est également capable, en relation avec le SSF et l’industriel, de réaliser des maintenances plus complexes à quai ou en déploiement.

[1]Inclus le traitement des obsolescences

 

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:55
Bora : le remède anti-bulle du plongeur de demain

Bora est un système de détection de bulles contre les accidents de décompression

 

27/10/2014 DGA

 

La PME BF Systèmes a développé dans le cadre du dispositif de subvention Rapid de la DGA un système de détection de bulles dont l’objectif est de prévenir les accidents de décompression des plongeurs militaires et civils.

 

Tous les plongeurs vous le diront, en plongée, on ne fait pas ce qu’on veut quand on veut et surtout, on ne sort jamais sans ces bonnes vieilles tables de plongée. À quoi servent-elles ? À calculer la durée à respecter pour remonter à la surface, en fonction de la profondeur et du temps passé au fond. Objectif : éviter les accidents de décompression qui surviennent en général dans l’heure qui suit la plongée. C’est-à-dire éviter que les gaz présents dans l’organisme ne se transforment en bulles lors de la remontée entrainant un accident certain, suivant le principe physique de la loi de Henry. Oui mais voilà… avec encore près de 1 accident de décompression sur 15 000 plongées, il semblerait que ces tables, calculées il y a 50 ans, aient fait leur temps ! « Ce chiffre peut sembler dérisoire, mais lorsqu’on le transpose à l’échelle du ministère de la Défense qui réalise près de 150 000 plongées par an, c’est encore trop ! », explique Axel Barbaud, PDG de la société BF Systèmes.

 

Une sonde acoustique de quelques centimètres

 

Partant de ce constat, l’entrepreneur a imaginé un appareil permettant de détecter en temps réel la moindre anomalie et de permettre au plongeur de prendre la bonne décision. Comment ça marche ? Ce petit capteur, placé à même la peau, près du cœur, mesure après la plongée le taux de bulles présent dans l’organisme. Sa sonde acoustique, à la façon d'un doppler, envoie les signaux enregistrés vers notre plate-forme d'interprétation des résultats. Si les procédures de plongée génèrent trop de bulles, ce qui signifie qu'elles présentent un risque, le système va proposer des recommandations. Il s'agit donc d'un système global qui va de la prise de mesure jusqu'à l’analyse de risque et la recommandation. « Grâce à nos observations, nous sommes aujourd’hui capable de déterminer des profils de plongeurs. L’idée est de faire évaluer les procédures et de réinventer ces fameuses tables car le corps d’un plongeur australien aguerri ne réagit forcément pas de la même façon que celui d’un débutant en mer Baltique. Pourtant, les tables de plongées ne prennent pas en compte ces facteurs. » In fine, l’objectif de cette PME ambitieuse est que chaque plongeur puisse utiliser ce petit capteur afin de détecter en temps réel la moindre anomalie et le cas échéant se rendre au caisson hyperbare le plus proche comme c’est le cas lors d’un accident de décompression. « Cela concerne bien évidemment les plongeurs de la marine nationale mais également ceux de l’industrie pétrolière ou encore les plongeurs loisirs. » Les tunneliers et astronautes, subissant également des variations de pression, pourraient aussi profiter de cette technologie.

 

Rapid & prometteur !

 

« Ce projet a commencé en 2009 lorsque j’ai soumis mon dossier à la DGA par une simple candidature en ligne au programme Rapid qui venait tout juste d’être créé. » Plus qu’une belle opportunité, c’est toute l’entreprise qui s’est structurée avec l’obtention du Rapid. Recrutement des ingénieurs, qualification et réalisation de prototypes… « Nous sommes même allés tester le système Bora au Groenland avec les plongeurs de l’expédition Under the Pole. Bien sûr, nous nous sommes appuyés sur l’expertise des instituts Langevin et I3S du CNRS et sur l’IRBA du ministère de la Défense » Actuellement, BF Systèmes livre une présérie de dix capteurs à ses partenaires avant une prochaine commercialisation.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:55
Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est en ce début de semaine que le comité ministériel d’investissement (CMI) présidé par Jean-Yves Le Drian devrait aborder le sujet Scorpion. Le programme d’ensemble de l’armée de terre pourra ensuite être notifié par la DGA pour ce renouvellement des capacités de contact de l’armée de terre. On se souvient des déclarations du Ministre de la Défense lors du salon Eurosatory en juin dernier. Il aura fallu attendre un peu, mais le programme, absolument vital pour l’armée de terre, va enfin pouvoir être lancé. Rappelons que la première partie qui devrait être lancée est le projet EBMR (relire l’article de FOB ici), qui doit venir donner un successeur au VAB, AMX30, ERC 90 Sagaie. Il sera attribué à un consortium d’industriels français, à savoir Renault Trucks Defense pour la partie mobilité, Nexter pour la caisse et l’armement et Thales pour la vétronique.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:50
Danish LED Searchlights selected for the CV90 to Norway

 

Oct 24, 2014 ASDNews Source : BAE Systems PLC

 

Thanks to the Danish WiseLED Flashlight Company, the Norwegian military will get much improved night-time targeting for the guns on their BAE Systems CV90 armored vehicles.

 

BAE Systems Swedish site Hägglunds is carrying out a delivery to Norway for the CV90 fleet under a contract awarded by the Norwegian Defence Logistics Organisation, NDLO in June 2012. The project includes upgrade and new production to 144 state-of-the art CV90 vehicles.

 

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

MOSCOU, 25 octobre - RIA Novosti

 

La Russie est aussi capable de construire des navires de classe Mistral, elle ne dépend pas de la France dans ce domaine, a déclaré samedi à Moscou le commandant en chef adjoint de la Marine russe Viktor Boursouk.

 

"Nous ne dépendons en aucun cas de la France, ce n'est qu'un contrat de coopération militaire et technique, pas plus. Notre programme des constructions navales prévoit la création de navires de cette classe et il sera sans doute réalisé", a indiqué M.Boursouk.

 

Le programme russe des constructions navales à l'horizon 2050 prévoit la création d'une flotte moderne et équilibrée, "capable d'accomplir des missions de dissuasion nucléaire et conventionnelle", a-t-il ajouté.

 

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre dernier que les conditions pour la livraison du premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la déclaration de M.Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé début octobre que la décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie pourrait être prise en novembre.

 

Le chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov a annoncé le 23 octobre que la Russie poursuivrait la France en justice si Paris rompait le contrat.

 

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:25
Le Brésil va s'équiper de 36 avions de chasse Gripen

Une bonne nouvelle pour le constructeur suédois après l'annulation en mai par les électeurs suisses et contre l'avis de leur gouvernement d'une commande de 22 appareils, d'un autre modèle. (Crédits : Saab)

 

27/10/2014, latribune.fr

 

Le contrat, qui porte sur 28 avions une place et huit avions deux places, devrait entrer en vigueur lors de la première moitié de l'année 2015. Les appareils devraient être livrés au Brésil entre 2019 et 2024.

Le Brésil sera, avec la Suède, le premier à utiliser la nouvelle génération de Gripen. Le groupe suédois d'armement et d'aéronautique Saab a annoncé lundi 27 octobre avoir finalisé la vente de 36 avions Gripen NG au Brésil pour 4,28 milliards d'euros et engager une coopération industrielle, avec notamment un transfert de compétence pendant dix ans.

"Le contrat avec le Brésil confirme que le Gripen est le système d'avion de combat le plus capable et le plus moderne", s'est réjoui le directeur général du groupe, Håkan Buskhe.dans un communiqué. Le NG avait été sélectionné en décembre, au détriment du Rafale française.

     | Lire Pourquoi le Rafale s'est grippé au Brésil

 

Livraison prévue à partir de 2019

Le contrat, qui porte sur 28 avions une place et huit avions deux places, devrait entrer en vigueur lors de la première moitié de l'année 2015. Les appareils devraient être livrés au Brésil entre 2019 et 2024.

Grâce à la signature de ce contrat, l'"avenir industriel et opérationnel du Gripen est assuré au moins jusqu'en 2050", a précisé le communiqué.

Il s'agit en effet d'une bonne nouvelle pour le constructeur suédois après l'annulation en mai par les électeurs suisses et contre l'avis de leur gouvernement d'une commande de 22 appareils, d'un autre modèle.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (>FOB)

 

Le lieu est symbolique. C’est à l’Académie diplomatique internationale, que Philippe Burtin, PDG de Nexter, a détaillé à la presse le projet de rapprochement avec l’industriel du terrestre KMW (Krauss-Maffei Wegmann) la semaine dernière. Exactement là, où le 1er juillet dernier, il signait avec la famille Bode-Wegmann, actionnaire du groupe allemand le protocole d’accord Kant (KMW And Nexter Together), en présence de l’État, actionnaire de Nexter. L’occasion pour FOB de détailler ce projet, décliné en plusieurs thèmes. Le premier : le choix de KMW.

 

Le marché appelle à une restructuration

 

Les budgets défense en Europe s’effondrent (excepté à l’Est). « L’EBMR (soit le programme Scorpion, ndlr) est la seule grosse opération d’acquisition en Europe pour les 3 à 4 années à venir » constate le PDG de Nexter. « Le marché évolue » et bascule vers l’export, vers l’Asie notamment.

 

Mais surtout le marché est devenu hyper concurrentiel, spécialement avec les émergents. A titre d’illustration, sur le créneau des véhicules blindés de 7 à 12 tonnes, l’Europe affiche 15 types de véhicules (Sherpa, Bushmaster, Aravis, Eagle IV…) quand les émergents en présentent pas moins de 60 (Nimr, UVZ, Paramount…) !

 

Bref, il faut dorénavant une taille importante et des moyens commerciaux conséquents, pour que l’activité gagne l’export. Ce qui est le cas pour les deux géants qui sont présents en Europe mais d’origine américaine : BAe et General Dynamics. Hormis ces deux là, « le paysage est très fragmenté et surtout orienté sur la demande nationale ». Une situation qui n’est plus tenable sur le long terme.

 

Le choix de KMW

 

C’est pourquoi, prenant son bâton de pèlerin, le PDG de Nexter a commencé dès 2008, à faire le tour des industriels européens du terrestre pour discuter rapprochement. Avec pour feuille de route, la volonté de trouver un partenaire du terrestre qui soit intéressé par un co-contrôle. Comprendre : pas de prise de contrôle d’un industriel sur l’autre, mais un partage strictement égalitaire, 50/50. C’est cette condition qui a refoulé la plupart des partenaires industriels potentiels. Patria en 2010, Renault Trucks Defense (RTD) en 2011, Rheinmetall en 2009… « j’ai eu des discussions avec tous les acteurs » assure Philippe Burtin. Las, la plupart d’entre eux souhaitait mettre la main sur le français. Inacceptable pour Nexter. D’autres, comme en Italie, ne sont pas encore prêts pour de tels mouvements restructurations.

 

C’est là que KMW a sorti son épingle du jeu. Industriel du terrestre pesant le même poids que Nexter, avec une approche « systémier » intégrateur, proche de celle du groupe français, travaillant sur le même secteur mais avec une gamme complémentaire, tout de suite, le courant est passé entre les deux groupes. « Dès 2010, nous avons partagé la même vision sur le marché et le besoin d’un resserrement européen », tandis que l’aspect de l’État actionnaire, qui aurait fait fuir nombre de partenaire potentiels, n’est pas du tout apparu comme un problème. Les deux entreprises ont des profils proches: actionnaires sur le long terme, en bonne santé, et investissent sur l’avenir…

 

A suivre…

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:45
Industries militaires : M. Ahmed Gaïd Salah inaugure l’usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules Mercedes-Benz à Tiaret

Inauguration à Sidi Bel-Abbès de la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques

 

27-10-2014 elmoudjahid.com

 

L’usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules Mercedes-Benz (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif, dans la wilaya de  Tiaret, a été inaugurée, hier, par le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, qui a assisté à la sortie des chaînes de montage, des deux premiers véhicules de cette marque allemande.   

 

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du général major Saïd Bey, commandant de la 2e Région militaire, et du général major Chouaki Rachid, directeur des industries militaires, et d’un grand nombre d’officiers supérieurs de l’ANP. Sur place, le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, a assisté à la sortie de la chaîne de montage, de deux premiers véhicules de cette marque  allemande, et suivi, au niveau de l’atelier-pilote, des explications sur le processus de montage des voitures. Le directeur de la production de cette société a indiqué que dans une première étape, et durant les premières années, l’usine fabriquera différents types de véhicules utilitaires et de 4x4 destinés à des usages civils. La production théorique annuelle de cette usine est de 6.000 véhicules de type Mercedes Spartner destinés à tous les usages, 2.000 véhicules 4x4 de type G. Class de la catégorie G destinés à des usages militaires et paramilitaires. Le représentant du partenaire allemand a évoqué, pour sa part, la technologie  de fabrication des véhicules dans cette usine qui est la même que celle utilisée en Allemagne et en Autriche. Il a également insisté sur le transfert de cette technologie afin qu’elle puisse être adoptée par la main-d’œuvre algérienne. Il est à rappeler que la réalisation de cette usine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la relance économique initiée par la Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et l’attention particulière qu’accorde le Commandement de l’ANP au développement et au renforcement des capacités de l’industrie militaire, et à la satisfaction des besoins des forces armées, comme il cela été souligné, lors de la cérémonie d’inauguration. La SAFAV-MB est une société mixte créée en juillet 2012. Elle est composée de trois principaux actionnaires. La partie algérienne détient 51% des actions. Elle est composée de l’Entreprise de développement de l’industrie automobile (EDIV) relevant du MDN (34%) et de la SNVI (17%). Le deuxième actionnaire est représenté par le fonds d’investissement émirati Aabar  (49%). Le groupe allemand Daimler est considéré comme le partenaire technologique. Seize ingénieurs formés en Allemagne veillent sur la formation des techniciens et la bonne marche de l’atelier-pilote qui comprend 7 plateformes pour le montage des véhicules 4x4, et 5 autres pour les véhicules utilitaires. L’usine comprend également un centre de formation dans la technologie automobile. Il est composé d’une salle pédagogique, d’un laboratoire d’apprentissage des langues allemande et anglaise, six salles de cours, une salle des conférences  multimédias, ainsi que des ateliers de mécanique et un bloc administratif. Actuellement, 120 stagiaires diplômés des CFPA suivent une formation au niveau de ce centre dans les spécialités de la mécanique générale, de la mécanique auto, de l’entretien et de la carrosserie. L'usine s’étend sur une superficie de 104 hectares, dont 44 bâtis.

 

... et la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques  Sidi Bel-Abbès
Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, a procédé, hier à Sidi Bel-Abbès, à l’inauguration de la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques (SCAFSE). Société mixte de droit algérien avec un capital réparti à hauteur de 51% pour la partie algérienne et de 49% pour la partie étrangère partenaire (entreprise allemande), la SCAFSE a pour objectif essentiel de répondre aux besoins de l’ANP en matière de systèmes électroniques. La cérémonie d’inauguration a été marquée par une séance de présentation des missions et activités de la nouvelle Société de production, spécialisée, notamment, dans les radars de surveillance des frontières et les radios tactiques. Les responsables de la SCAFSE ont précisé que la production couvre trois principaux domaines, à savoir «la surveillance et la détection terrestres» (radars), «les systèmes et capteurs de surveillance» (systèmes opto-électroniques) et «les moyens de radio-communication». Le vice-ministre de la Défense nationale a mis en avant le caractère stratégique de la SCAFSE, tout en insistant sur l’importance de la formation au profit des compétences algériennes et ce, «tant au niveau de la chaîne de production que dans la phase préalable qu’est la conception», a-t-il souligné.
Le chef d’état-major de l’ANP a également visité les différents ateliers de production où il a assisté à des démonstrations illustrant la performance des équipements. Auparavant, il a procédé à l’inauguration de l’Entreprise de développement de la fabrication des véhicules à Aïn Bouchekif (Tiaret). Dans la matinée, le vice-ministre de la défense nationale et chef d’etat-major de l’ANP a inauguré l’usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules Mercedes-Benz (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, et assisté à la sortie des chaînes des deux premiers véhicules de cette marque allemande. Ces projets obéissent à des normes efficientes dans le domaines du partenariat industriel, telles que la qualité des cadres partenaires technologiques, la formation et la qualification de qualité des cadres et des professionnels, l’intégration stratégique des entreprises nationales, la participation efficace au transfert des technologies et du savoir, la création de nouveaux postes d’emploi au profit des jeunes dans les différentes spécialités de l’industrie mécanique et électronique, indique un communique du MDN.
 Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la relance économique initié par le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, visant à relancer l’industrie nationale. Elles reflètent également l’importance qu’accorde le Haut Commandement de l’ANP à la promotion du potentielle industrielle militaire dans l’optique de répondre aux besoins des forces armées.

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Le partenaire émirati élabore un programme de formation de jeunes Algériens
Un programme de formation et de qualification de jeunes Algériens aux techniques de la production et du montage de véhicules légers et utilitaires a été élaboré par le Fonds d’investissement émirati "AAbar", a indiqué, hier à Tiaret, Mortadha Mohamed El-Hachemi, membre du conseil d'administration. Ce responsable a affirmé à l’APS, en marge de la cérémonie d’inauguration de l’usine de la société algérienne de fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz (SAFAV-MB), que ce programme sera mené en collaboration avec les experts allemands et portera sur des sessions de formation en Algérie, en Allemagne et en Autriche,  dédiées aux techniques de fabrication et de montage de véhicules de la gamme  Mercedes-Benz. "La présence d’experts allemands en Algérie nous permettra d’acquérir un savoir-faire et l’expérience supplémentaires par le biais du transfert de  ces techniques pour être adoptées et utilisées dans les projets en Algérie", a-t-il ajouté. Le même responsable a précisé que la capacité de production de l’usine  d’Aïn Bouchekif est de 2.000 véhicules légers et de 2.000 véhicules utilitaires. En atteignant le taux de production final, l’usine fera appel à 600 nouveaux employés parmi les jeunes de la région, a indiqué le même responsable. L'usine a été inaugurée, hier, par le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général  de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, qui a assisté à la sortie des chaînes de montage des deux premiers véhicules de cette marque allemande.  

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
Salon Euronaval : la Marine entre dans l'ère du 2.0

DNCS a débuté avec la Marine française, l'intégration du Drone Tanan sur des bâtiments de combats.

 

27/10/20 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le plus grand salon mondial du naval de défense ouvre ses portes ce lundi au Bourget. Drones, équipements en 3D et simulateurs montent à bord des bâtiments militaires.

 

Passerelle de commandement et de combat en 3D, réalité augmentée, simulateur tactique, bateaux téléopérés, autonomes, engagés dans la lutte antimines, drones bardés de capteurs qui écoutent, surveillent, collectent des renseignements sur et sous les océans… La Marine entre dans l'ère du 2.0 à Euronaval 2014. La 24e édition du plus important salon du naval de défense dans le monde ouvre ses portes ce lundi au Bourget, à côté de Paris, pour cinq jours. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, y est attendu le 28 octobre. Euronaval offre l'occasion aux 352 exposants venus de vingt-huit pays, de présenter leurs innovations. Et d'y annoncer des contrats. En revanche, il ne devrait pas y avoir d'avancée sur le dossier de la livraison du Mistral russe pendant le salon, laisse-t-on entendre au ministère de la Défense.

 

En toile de fond, de grands changements agitent la filière. D'abord, un mouvement de renouvellement des flottes en service. Selon les prévisions des analystes du cabinet spécialisé AMI International, 522 nouveaux programmes de construction de navires totalisant plus de 3800 nouveaux bâtiments de surface et sous-marins sont en cours. Ils représentent des revenus de plus de 900 milliards d'euros sur les vingt prochaines années.

 

De grandes nations telles que le Brésil ou l'Inde veulent devenir des puissances maritimes, tandis que des géants comme la Chine et la Russie affichent leur ambition et investissent massivement. En Europe, l'Otan doit engager la modernisation de ses forces navales d'ici à 2025 et la France, celle de ses forces nucléaires stratégiques en mettant en chantier le sous-marin lanceur d'engins (SNLE) de 3e génération d'ici à 2020.

 

Les Marines de premier rang ont de plus en plus besoin de se projeter dans des zones lointaines pour combattre, collecter des renseignements, protéger les intérêts nationaux ou encore sécuriser les voies de commerce stratégiques. Parallèlement, «l'environnement international est marqué par des crises et des tensions qui s'expriment de plus en plus dans des zones littorales et maritimes. Les risques liés à la piraterie, à l'immigration illégale, au terrorisme incitent de nombreux États à s'équiper. Le marché naval de sécurité et de défense est en croissance significative», analyse Pierre Éric Pommellet, directeur général adjoint de Thales pour les systèmes de mission défense.

 

Système de lutte anti mines

 

Dans ce contexte, les équipements numériques, les simulateurs, les bateaux robotisés ou drones seront de précieux alliés. La France et la Grande-Bretagne devraient prochainement notifier une étude de définition d'un démonstrateur de drones maritimes de lutte antimines (MCMM), appelé à déboucher sur un programme en 2016. Le MCMM sera une composante du programme français de Système de lutte antimines navales futur (SLAMF) qui s'appuiera sur des drones de surface et sous-marins déployés à partir d'un bâtiment porteur. «Le marché est encore débutant. Quelques drones sont en activité au sein de la Marine française et ils ne sont pas encore intégrés dans les missions opérationnelles», note Pierre Éric Pommellet. Mais c'est un marché appelé à croître fortement.

 

«La robotisation des équipements est en marche. Elle répond à une double préoccupation. Les pays développés préfèrent envoyer des engins robotisés mobiles au plus près de la menace afin de ne pas mettre en danger la vie des équipages et protéger les navires. Les autres Marines veulent s'équiper à moindres coûts financiers et humains», estime Raphaël Gorgé, PDG du groupe éponyme. Via sa filiale ECA, il est le seul acteur au monde disposant d'une gamme de drones dans les quatre dimensions (air, terre, sur et sous la mer).

 

Aujourd'hui, les drones sont utilisés dans des missions de cartographie des fonds proches du littoral, de surveillance des côtes, de protection des ouvrages sensibles tels que les plates-formes offshore ou les éoliennes en mer. Ils participent aussi à la guerre électronique en devenant les yeux et les oreilles des sous-marins. Parfois déguisés en bouées multifonctions, un équipement développé par DCNS, leader européen du naval militaire. D'autres engins robotisés sont engagés dans la guerre des mines, qui sont «proliférantes», selon l'expression d'un marin. Certains de ces drones travaillent ensemble tel l'Inspector, un bâtiment téléopéré autonome, conçu par ECA, qui peut s'approcher d'une mine et la détruire grâce à son petit drone embarqué, le K-Ster, doté d'une charge explosive. Car certains drones développés pour la Marine pourront être armés.

 

DCNS annonce mardi avoir débuté avec la Royale l'intégration de drones aériens de type hélicoptère développé par Airbus Group. «Nous avons commencé à mettre en œuvre un drone de surveillance, le Tanan, depuis un bâtiment de combat», explique Philippe Sathoud, responsable du marketing opérationnel au sein de la branche bâtiments de surface de DCNS. «Ce drone de la classe des 400 kg aura la possibilité d'être armé de roquettes ou de missiles. Il sera à la main du commandant», ajoute-t-il. L'appareil pourra décoller d'une frégate afin d'observer et d'intervenir après les tirs de sommation. DCNS prévoit de proposer rapidement cette capacité sur tous les navires de sa gamme.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
 «L'industrie navale française a tous les atouts pour rester en tête»

 

26/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Dans un entretien au Figaro, Patrick Boissier, président du Gican, syndicat patronal de la filière navale, estime inéluctable les rapprochements entre industriels européens afin de ne plus partir en ordre dispersé à la conquête des marchés export.

 

Le Figaro.- La France reçoit le Gotha du naval militaire au Bourget à partir du lundi 27 octobre. Dans quel contexte s'ouvre cette édition 2014?

 

Patrick Boissier. - EURONAVAL est le plus important salon mondial dédié à 100 % au naval de défense. C'est un rendez-vous majeur pour les Marines du monde entier ainsi que pour les 352 exposants venus de 28 pays. Nous recevrons une centaine de délégations officielles issues de 70 pays. Ce salon se déroule dans un contexte favorable au naval de défense partout dans le monde, sauf en Europe où les budgets baissent. A l'international, les États-Unis restent le premier marché pour le naval militaire avec un tiers des dépenses mondiales, les budgets sont en forte hausse en Asie du Sud Est et au Moyen Orient ainsi qu'en Amérique du Sud et en particulier en Inde et au Brésil, de grandes puissances régionales

 

Suite de l’entretien

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
Défense : quand la Grande-Bretagne sacrifie presque toujours la coopération européenne

Armement - Le coût de possession des deux frégates antiaériennes françaises s’élèvera à 4,2 milliards d'euros ( FDA Chevalier Paul photo Marine Nationale)

 

27/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme des frégates Horizon a pâti du retrait de la Grande-Bretagne comme le rappelle un rapport du ministère de la Défense. Mais, la coopération franco-italienne a été utile aux frégates multimissions FREMM.

 

Dommage... Une fois encore la coopération européenne dans le domaine de l'armement a été sacrifiée sur l'autel des intérêts nationaux. C'est le cas pour le programme des frégates Horizon, comme le rappelle opportunément un rapport du ministère de la Défense à la veille du salon international Euronaval, qui réunit partir de lundi (27-31 octobre) la plupart des chantiers navals mondiaux et leurs équipementiers à Paris (Le Bourget). Et alors que le PDG de DCNS, Hervé Guillou, fait le tour des chantiers navals européens en vue d'initier d'éventuelles coopérations.

Ce rapport rappelle une fois encore que les coopérations européennes dépendent d'une volonté politique sans faille. "La coopération internationale débutée avec les Britanniques et achevée avec les Italiens", qui ont fabriqué deux frégates Horizon (Andrea Doria et Caio Duilio) a montré "les difficultés rencontrées pour converger lorsque les objectifs des partenaires sont très différents", constate le Comité des prix de revient des matériels d'armement (CPRA). Un rapport qui résume les relations compliquées entre La Royale et la Royal Navy.

 

Dérive financière des frégates britanniques

Ce sont les Britanniques, comme souvent, qui sont descendus en 1999 du programme Horizon, en invoquant son coût excessif. Mal leur en a pris puisque, selon le rapport, "il semblerait que les frégates britanniques T 45, qui sont des plates-formes équivalentes, aient un coût supérieur aux frégates Horizon, leur programme ayant connu une dérive financière". En revanche, ils ont maintenu leur participation au système PAAMS, le système de défense anti-missiles aériens, dont la réalisation s'est faite parallèlement à celle du programme Horizon. Le système PAAMS, qui était indispensable pour atteindre les capacités opérationnelles recherchées, devait être prêt à temps pour être intégré sur les bâtiments.

Le coût des frégates T 45 est à comparer à celui du programme Horizon. Le coût global de possession (développement, réalisation, exploitation, retrait) des frégates Horizon s'élève à 4,2 milliards d'euros (conditions financières 01/2012), estime le CPRA : coût global d'acquisition des deux bâtiments 2,3 milliards, coût du soutien en service estimé, pour les 27 ans d'activité des frégates, à 870 millions, exploitation du bâtiment, évaluée à 777 millions, évolution du maintien en condition technique opérationnelle estimée à 214 millions et enfin, retrait du service chiffré à 6 millions.

 

Pas d'effet de série

Le nombre de bâtiments construits (deux pour chaque pays) "ne permet pas d'obtenir un effet de série pour amortir les phases de conception (136 millions d'euros aux conditions financières de janvier 2000) et de développement"., regrette les deux auteurs du rapport du CPRA, Franck Brunet, contrôleur des armées, et Louis Marchis, ingénieur général des techniques d'armement. Pour autant, le programme était initialement ambitieux puisque potentiellement 22 navires pouvaient être construits (12 pour la Royal Navy, 4 à 6 pour l'Italie et 4 pour la France). En raison de l'inflation des coûts, la Grande-Bretagne n'a lancé que la fabrication de six T 45, mises en service entre 2009 net 2013.

Côté franco-italien, le déroulement du programme Horizon s'est étalé sur une très longue période. Les premières études ont été réalisées dès les années 1980 et le contrat de développement et de production n'a été signé qu'en 2000. L'admission au service actif des frégates françaises (Forbin et Chevalier Paul), en 2010 et 2011, est intervenue près de dix ans après le lancement de la production et plus de trois ans après les dates initialement prévues. Pour autant, souligne le rapport du CPRA, "la réalisation de ce programme a été moins coûteuse que les prévisions initiales, mais au prix d'une révision à la baisse de certaines performances".

 

Une coopération franco-italienne finalement bénéfique

Pour autant, estime le rapport sur le programme Horizon, cette coopération a montré des avantages indéniables. "Les difficultés rencontrées dans la coopération avec les Britanniques et le déroulement ensuite de l'opération avec les Italiens ont permis de tirer des enseignements qui ont été utiles dans les travaux concernant les frégates multi-missions (FREMM), assurent les deux auteurs. Ce retour d'expérience est d'autant plus intéressant que le programme FREMM fait aussi l'objet d'une coopération avec l'Italie".

D'une façon générale, le CPRA constate que "malgré les difficultés nombreuses rencontrées lors du lancement des opérations, le recours à la coopération avec des partenaires étrangers, qui a été choisi pour certains programmes comme avec l'Italie pour la frégate Horizon, a montré son intérêt. Il sera aussi recherché, dans la mesure du possible, pour les futurs programmes en cours d'études pour renouveler les équipements de l'armée de l'air à remplacer rapidement : avions ravitailleurs et drones".

 

Le programme Horizon ?

Le programme Horizon a été réalisé pour doter la Marine de nouvelles frégates de défense aérienne, destinées à remplacer la génération précédente, mise en service dans les années 1970 et retirée du service actif au début des années 2000. Les deux frégates françaises sont des "bâtiments complexes, dont la fonction de défense aérienne est assurée par le système de défense anti-missiles aériens" (PAAMS ou Principal Anti Air Missile System), système d'armes principal des frégates. "La grande complexité de ce type de bâtiment et l'ambition recherchée en matière de défense aérienne et de guerre électronique ont conduit à un changement de génération technologique", explique le rapport du CPRA.

Selon les deux auteurs, ces frégates participent aussi à la "fonction stratégique Protection et Intervention". A la mer 104 jours par an, elles peuvent être employées dans tous types de crise, comme l'a montré leur déploiement au large de la Libye (opération Harmattan), alors que l'admission au service actif avait à peine été prononcée. "L'emploi de ces frégates polyvalentes rencontre un grand succès et elles ont confirmé, dans les opérations auxquelles ellesont participé (Agapanthe et Harmattan), leur aptitude opérationnelle à remplir les missions qui leur étaient confiées La frégate Forbin a même été intégrée au dispositif américain lors d'Agapanthe et en assurait la sécurité", rappelle le rapport.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Questions à David Lenoble, Sous-directeur PME de la Direction Générale de l’Armement

 

3e trimestre 2014 Entreprises & Défense, la Lettre de l’Association des entreprises partenaires de la Défense

 

David Lenoble, sous-directeur PME de la DGA, est l'invité du nouveau numéro d'Entreprises & Défense, la Lettre trimestrielle de l'Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Pourriez-vous nous présenter la Sous-direction PME de la DGA et ses missions?

 

Rappelons d’abord les missions de la DGA: fournir aux forces les matériels dont elles ont besoin, préparer l’avenir de ces matériels pour qu’ils soient toujours au meilleur niveau technologique, et soutenir l’export.

Pour réaliser ces missions, la DGA s’appuie sur un tissu industriel dense et spécialisé que l’on nomme la base industrielle et technologique de défense (BITD). Cette base est constituée de grands maîtres d’œuvre qui s’appuient sur un tissu industriel estimé à plus de 4.000 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui contribuent à la production et à la proposition d’une grande part des innovations dont la France a besoin. Pour s’assurer de la vitalité de ce tissu d’entreprises, la sous-direction PME de la DGA est en permanence à leur contact. Elle suit les 300 entreprises qui maîtrisent les technologies les plus critiques et accompagne des centaines d’entreprises qui souhaitent innover, ou accéder aux marchés de l’armement. En 2013, elle a ainsi accompagné plus de 200 PME : mise en relation avec des experts, conseil export, soutien financier de projets d’innovation, etc. Au titre de la préparation de l’avenir, la sous-direction PME veille et enrichit sa connaissance d’un vivier de 350 entreprises de la BITD, non présentes sur les marchés «défense» mais sources potentielles d’innovations technologiques pour les programmes futurs. Pour cela, elle participe aux principaux salons d’armement et d’innovation et organise chaque année de nombreuses actions collectives pour détecter, informer et accompagner des PME de la BITD en lien avec des partenaires régionaux, groupements ou associations, telle que l’Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Suite de l'entretien

 

Au sommaire également de ce numéro :

• « Fiche Entreprises Défense » : la carte achat, un outil de paiement rapide des entreprises.

• La Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2IE).

Pour télécharger ce numéro d'Entreprises & Défense : pdfLIEN

 

 

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
La manne militaire, providence et dépendance pour les économies du sud-ouest

 

24 octobre 2014 Libération.fr (AFP)

 

A l’heure des restructurations dans la Défense nationale annoncées le 15 octobre, élus, militaires et acteurs économiques du Sud-ouest soulignent le poids «très significatif» de la présence de l’armée pour les économies locales, une manne providentielle mais parfois aussi addictive.

 

Dans la Zone de défense et de sécurité sud-ouest (ZDS-SO) couvrant les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et Limousin, cet impact socio-économique tient à une forte implantation historique de l’armée qui contribue à la survie voire à l’essor des économies locales.

 

Le poids de la Défense tient aussi à une solide industrie qui lui est dédiée mais qui, au fil de son histoire, a peu à peu tourné le dos à Midi-Pyrénées pour se réorganiser en Aquitaine autour de l’aéronautique.

 

Avec 43.000 personnels militaires et civils sur la seule ZDS-SO, «les armées ne peuvent qu’influencer l’économie locale», explique à l’AFP le général de corps aérien Serge Soulet. «Le constat est inévitable: sur le marché de l’emploi, la Défense en Aquitaine joue un rôle, sinon majeur du moins significatif», souligne le commandant des forces aériennes. La région concentre sur son territoire la moitié des effectifs de la zone de défense.

 

Selon lui, on évalue généralement «à une vingtaine de millions d’euros par an le poids économique d’un régiment sur la vie locale». «Et des régiments, bases aériennes, unités diverses, nous en avons beaucoup dans la zone», ajoute-t-il. Il égrène une liste «non-exhaustive» de 18 régiments, 3 camps, 6 bases aériennes, 10 bases de Défense, 6 états-majors, 6 écoles, 1 détachement Marine, 6 sémaphores, des établissements de la Direction générale de l’armement (DGA), du Service de santé des armées (SSA) et du Service des essences des armées (SEA).

 

- Entreprises et commerces dopés -

 

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Pau a pu évaluer l’impact socio-économique de trois départements clés en Aquitaine et Midi-Pyrénees, où l’armée a un solide ancrage historique: les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées qui comptent 5.017 militaires, 778 civils et 718 réservistes répartis sur les villes de Pau, Tarbes et Bayonne.

 

L’impact socio-économique de leur présence est d’autant plus important que près de la moitié (48%) de ces salariés de la Défense nationale ont au moins un enfant - 13% en ont au moins trois - et 57% ont un conjoint actif employé localement. 90% de ces foyers résident dans des logements hors régiment.

 

Dans ces trois départements, la masse salariale nette des personnels civils et militaires dépasse les 150 millions d’euros, soit quelque 114 millions (76%) en moyenne injectés chaque année dans les entreprises et commerces locaux.

 

Que ferait par exemple Mont-de-Marsan, préfecture des Landes, sans la Base aérienne-118, stratégique pour la défense nationale? Pour la population montoise, elle fait partie du patrimoine historique de la ville au même titre que la tauromachie ou le rugby.

 

La Base-118, qui fait voler ses chasseurs depuis plus de 70 ans, génère aussi environ un emploi direct ou indirect sur trois dans la commune et fait vivre «3.600 familles, 1.600 enfants de moins de 9 ans, qui représentent une richesse considérable pour nos écoles et nos clubs sportifs», explique le maire (Modem), Geneviève Darrieusecq. «Avec 250.000 euros par jour de retombées économiques pour le territoire, cette économie familiale bénéficie largement à l’économie locale», assure l’élue.

 

En outre, «l’accueil de nouveaux escadrons a permis 23 millions d’euros d’investissements sur les équipements de la base, avec beaucoup d’activité pour les entreprises locales sur ces chantiers», explique-t-elle.

 

Mais, comme d’autres élus de territoires bénéficiant de la manne militaire, Geneviève Darrieussecq mesure aussi le risque d’une économie «monolithique» exclusivement centrée sur la présence militaire et la nécessité de diversifier l’activité sur leurs territoires «pour préparer des années moins fastes».

 

- Recentrage sur l’aéronautique en Aquitaine -

 

Dans ce grand Sud-Ouest militaire, l’industrie de l’armement dope surtout les économies d’Aquitaine où elle s’est recentrée sur l’aéronautique, les missiles et les drones.

 

Cinquième région française d’implantation de la Défense selon la préfecture, l’Aquitaine est aussi la troisième région d’implantation des industries d’armement. A ce titre, 11% de l’effectif industriel total de la région, soit 16.000 salariés, est issu de la Défense.

 

Dans une étude publiée en 2014, l’Institut national de la statistique (Insee) évoque dans cette région une filière Aéronautique Spatiale et de Défense (ASD) «en pleine euphorie», organisée autour de grands donneurs d’ordre comme Dassault, Thales, Safran ou Airbus/EADS qui s’appuient sur un important réseaux de PME, soutenues pour nombre d’entre elles par une convention de partenariat entre la DGA et la Région.

 

L’aéronautique militaire, un marché estimé entre deux et trois milliards d’euros en France, génère à l’échelle aquitaine entre 300 et 450 millions d’euros, une part que la région entend faire croître après le premier «signal fort» de l’arrivée de la Simmad (ndlr: structure de maintenance de l’armée de l’air) et ses 700 personnes.

 

Et, tout récemment, le défrichement d’une parcelle forestière de 16 hectares à Mérignac, près de Bordeaux, a été engagé pour accueillir le futur pôle aéronautique de Thales. Un site qui représente un investissement de 200 millions d’euros, l’un des plus importants de ces dernières années dans le département.

 

«On voit que du côté industriel il y a une vraie dynamique régionale» et l’implantation des forces aériennes au cœur du bassin industriel «s’inscrit dans cette logique de synergie», note le général Serge Soulet dans un entretien pour la revue en ligne Aeromag.

 

Mais, en Midi-Pyrénées, l’industrie de l’armement décline: Tarbes (Hautes-Pyrénées) a été une bonne partie du siècle dernier un haut-lieu de l’armement terrestre, avec un arsenal comptant jusqu’à 12.000 salariés. Il n’en comptait plus que 3.000 dans les années 1980 lorsque l’arsenal est devenu l’entreprise publique Giat Industries. Cinq plans de restructurations successifs ont eu raison de l’arsenal en 2006. GIAT a alors regroupé son coeur de métier sous le nom de Nexter.

 

Aujourd’hui, Nexter ne compte plus que 47 salariés sur son site tarbais, employés dans sa petite division Munitions...

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 18:55
Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

 

Euronaval 2014, Paris, Le Bourget, October 24, 2014 Sagem

 

At this year's Euronaval trade show and exhibition, Sagem (Safran) is showcasing its innovative optronics and navigation systems for naval forces, from frontline units to coast guards. Sagem's products on display cover the full range of maritime requirements, including merchant marine security, and are organized in four main areas: observation & engagement, navigation, airborne surveillance and self-defense.

 

Several new Sagem products will be featured at Euronaval 2014:

 

Optronic attack mast. A high-performance mast for attack submarines, this optronic unit features multiple sensors in a small package. Sagem's mast offers a non-penetrating design for thick hulls. It incorporates four high-resolution cameras, panoramic surveillance and antennas for electronic warfare, communications and GPS. Its modular design makes it adaptable to both new ships and the modernization of units already in service.

 

Vigy Engage. Combining surveillance capability and deployment of small caliber arms (up to 30 mm), Vigy Engage includes a gyrostabilized optronic turret and a fire control function. The surveillance version of the Vigy Observer is offered as an early warning and identification system for systems used on merchant vessels to protect them from pirates(*).

 

Paseo Marine. A multi-mission optronic system, Paseo Marine provides both panoramic surveillance and fire control. It's a very compact system, including a ballistic computer, laser rangefinder and high-resolution cameras, integrated in a gyrostabilized turret. Paseo Marine supports high-precision firing against surface or aerial targets. It can be integrated with a combat system, or operated from a dedicated console, and can also be connected directly to most types of naval artillery.

 

EOMS NG. New-generation Electro Optical Multifunction System. The EOMS NG provides infrared panoramic tracking and shipborne artillery fire control from a multifunction console in the operations center. Designed for large warships, it offers very high performance. The new version of the EOMS NG now features an autonomous self-defense function for medium-tonnage ships, using a dedicated console.

 

Euroflir® 410SP. Designed for aircraft and drones, the Euroflir® 410SP system incorporates several types of very-high-resolution optronic sensors in a gyrostabilized turret: infrared imagers and TV cameras, spotter with progressive zoom, pointer and laser illuminator. A pivotal part of any airborne surveillance setup, the Euroflir® 410 SP features new solutions for the operation of sensors and image recognition software.

The Euroflir® 410SP was successfully tested on the Patroller tactical drone during the summer of 2014. A new optronic payload will be developed by Optrolead, the Sagem / Thales joint venture.

 

SIGMA 40 navigation system. Sagem's navigation unit is spotlighting its SIGMA 40 military navigation systems at Euronaval 2014. Featuring laser gyro inertial sensors, the Sigma 40 meets the most demanding performance requirements of different types of warships: aircraft carriers, combat vessels, support and special mission ships. The Sigma 40 XP version, also a very compact design, is specially designed for attack submarines, and has become the global benchmark in submarine navigation systems.

 

SIGMA 20M gyro-compass. Sagem continues to extend its inertial range with this new navigation system, combining a compact design, cost-competitiveness, robustness and maintenance-free operation. The SIGMA 20M offers a breakthrough inertial technology, namely the Hemispherical Resonator Gyro (HRG), patented by Sagem. The SIGMA 20M gyro-compass is intended for demanding naval applications and is fully compliant with military standards. It complements the SIGMA 40 range based on laser-gyro technology, the leader in its market segment.

 

BlueNaute® attitude and heading reference system. Sagem has developed the BlueNaute® family of attitude and heading reference systems to meet the needs of both commercial ships and government agencies operating at sea (police, customs, coast-guards, support vessels, etc.). In production since the end of 2012, BlueNaute® uses Sagem's patented hemispherical resonator gyro technology. This highly innovative technology offers virtually unlimited lifetime and very high reliability, while also perfectly matching the requirements of the International Maritime Organization and the SOLAS (Safety of Life at Sea) treaty.

More than 400 Sagem optronic system are now deployed by some 30 navies worldwide. Sagem's navigation systems are used on more than 450 surface vessels and 60 submarines in 14 different classes.

 

(*) At Euronaval, Sagem will lead a technology workshop dubbed "Long-term solutions for the protection of commercial ships against piracy" – Tuesday, October 28, 2:30 pm – Space B 51.

.

***

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

 

For more information: www.sagem.com

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