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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:55
Euronaval : La DGA présente les équipements de la marine de demain


24/10/2014 DGA

 

La 24e édition du salon Euronaval se tient du 27 au 31 octobre au parc des expositions de Paris-Le Bourget. Sur le stand du ministère de la Défense, la direction générale de l’armement (DGA) y présente les équipements de la marine de demain.

 

C’est le rendez-vous incontournable des acteurs de la défense navale, de la sécurité maritime et des énergies marines renouvelables. Le 24e salon Euronaval se tient au parc des expositions Paris-Le Bourget du 27 au 31 octobre. La DGA y participe et présente aux côtés de la marine nationale les équipements navals de demain.

Les 30 000 visiteurs attendus pourront découvrir des matériels futurs : missile anti-navire léger,  bâtiment multi-missions B2M ou encore torpille lourde F21 Artémis mais également les dernière innovations exposés par la DGA : Bora, un système pour prévenir les accidents de décompression des plongeurs, le sonar Muse, le couteau suisse des sonars à haute fréquence capable de mesurer la vitesse d’un bateau, d’explorer les fonds tout en détectant des obstacles et Topside, une rupture technologique dans le domaine des senseurs et des systèmes de communication de la marine.

Le stand du ministère de la Défense présente également les matériels qui équipent la marine tels que les frégates Fremm et Horizon, l’hélicoptère Caïman, le Rafale, les BPC et EDA-R ainsi que l’Exocet MM40 et la torpille légère Mu90.

Le salon sera inauguré par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 28 octobre.

Cette édition rassemblera plus de 370 exposants venus de 27 pays et des visiteurs professionnels de plus de 115 nationalités.

Le stand du ministère de la Défense se trouve hall 2 emplacement E4-F7.

Le site d'Euronaval 2014 :  www.euronaval.fr

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:45
SALON AAD 2014 (base aérienne Waterkloof - Pretoria)

 

01/10/2014 by SITTA

 

Le salon AAD 2014 a ouvert ses portes le 17 septembre pour se terminer par un show aérien les 20 et 21 septembre. Les organisateurs ont semble t-il avant tout souhaité fêter les 20 ans d’existence du salon. De nombreuses nouveautés ont été exposées et dans le même temps de nouveaux producteurs étrangers ont présenté leur matériel. Ainsi l’Ouganda, la Namibie, la Lituanie, l’Australie ou encore les Émirats-Arabes-Unis se sont investis dans ce salon qui confirme qu’il demeure, comme le disent les organisateurs, le salon majeur d’Afrique dans les domaines terrestre, aérien et marin. Ainsi c’est plus de 300 exposants, en majorité sud africains qui présentaient leurs nouveautés. Plus de 15 pavillons nationaux dont, pour les plus importants, les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Italie, l’Allemagne, l’Inde ou le Pakistan.

Point de détail qui a son importance, le groupe PARAMOUNT a souhaité placer le salon sous la protection du robot PARABOT, géant de près de 10 m et pesant une tonne.

Si le salon tendait à démontrer l’ensemble des savoirs faire technologiques dans les domaines terre air et mer, les tendances sud africaines sont restées axées sur ce qu’ils produisent de mieux, c’est-à-dire les blindés, les munitions et les drones. De plus l’Afrique du Sud démontre encore une fois toute l’étendue de son savoir au travers de bureaux de recherche et de développement. Enfin plusieurs exposants ont pu démontrer qu’il était possible de produire des matériels compétitifs et efficaces mais dans des couts plus qu’abordables.

Véhicule ORIBI (DCD - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain a présenté en exclusivité le 18 septembre son nouveau véhicule de gamme MUT (Medium sized Utility Truck) : l’ORIBI. Ce véhicule 4X4 est le fruit d’un partenariat du groupe DCD avec la compagnie sud-africaine HISTOMART, le tout sur fonds propres. Le véhicule est monté sur un châssis italien BREMACH et doté d’un moteur également italien IVECO de 200 chevaux environ. Sa vitesse est donnée pour 100 km/h pour une autonomie maximale de 600 km. S’il existe en plusieurs versions telles ambulance, transport, cargo, citerne pour aéronef, le camion présenté était en version transport de personnel (trois places en cabine et cinq places en caisse. L’ORIBI est décliné en trois longueurs : 2,6 m, 3,1 m et 3,54 m. ce véhicule bas cout peut cependant recevoir de nombreuses options comme le gonflage centralisé des roues ou une carapace blindée. L’ORIBI est destiné aux marchés militaires et civils. Ses possibilités en tout terrain étant d’un niveau élevé selon le producteur, le véhicule n’aura pas de difficulté à être rapidement vendu notamment sur le continent africain.

 

Oribi (Afrique du sud)

Blindé MBOMBE 6X6 (PARAMOUNT- Afrique du Sud)

La dernière version du blindé MBOMBE a été présentée à grands renforts de publicité, y compris au travers de la réplique d’un robot de type Transformer dénommé PARABOT. Un lien fort semble lier ce blindé, en tout cas son nom, avec la protection du rhinocéros sud-africain. A coté de cette tendance humaniste, plusieurs informations parlent d’une troisième version de MBOMBE 8X8 qui entrerait alors en concurrence directe avec le BADGER de chez DENEL. Il faut avant tout prendre en compte que les blindés 6X6 ne sont pas légion, notamment au niveau des productions sud-africaines, spécialisées dans les véhicules 4X4 et depuis peu 8X8. Le MBOMBE a été construit en adaptant toutes les améliorations possibles en termes de protection et de mobilité pour un blindé prévu pour être employé sur le continent africain.

MBOMBE 6x6 (Afrique du Sud)

Véhicule 6X6 REVA VI ARV (REVA - Afrique du Sud)

Plusieurs blindés REVA étaient présentés lors du salon sud africain, parmi lesquels les REVAambulance et REVA VI ARV (Armoured Recovery Vehicle). Les caractéristiques relatives à ce dernier sont élogieuses, notamment en ce qui concerne ses capacités. Un engin 6x6 capable de tracter plus lourd que sa propre masse (18 tonnes) lui confère une puissance importante. Son moteur de 370 chevaux (boite à 10 vitesses) lui permet de rouler à une vitesse de 100 km/h. le REVA ARV est doté de deux réservoirs de carburant de 200 l chacun mais également de deux réservoirs d’eau d’une contenance de 50 l. Ce véhicule de dépannage peut opérer en protégeant son équipage, son niveau de protection balistique étant annoncé en B7 et 4B pour ce qui est de la protection ventrale.

Le groupe REVA démontre l’étendue de ses capacités en disposant de véhicules dédiés à toutes les missions (reconnaissance, soutien, dépannage…). Ainsi dans le cadre des programmes majeurs de véhicules multi rôles sur châssis unique, la compagnie sud africaine se place dans le peloton de tête.

 

REVA VI ARV (Afrique du Sud)

Véhicule 4X4 REVA Ambulance (REVA - Afrique du Sud)

Autre version de blindé REVA, l’ambulance est montée sur un châssis REVA V. Le véhicule conserve les mêmes capacités techniques (motorisation, franchissement, protection) que les versions initiales mais a été adapté aux missions de soutien de l’homme. Capable de transporter deux blessés allongés et deux assis, voire huit blessés assis, ce véhicule est en mesure de suivre les unités mobiles sur le terrain et ainsi les soutenir au plus près.

Son moteur diesel de 170 chevaux lui permet d’atteindre 100 km/h pour une autonomie de 500 km. Comme les autres véhicules de la marque, la version ambulance peut être dotée de nombreuses options.

REVA V AMBULANCE (Afrique du Sud)

Le représentant du groupe REVA était heureux d’annoncer que plus de 700 véhicules REVA III et REVA V étaient d’ores et déjà vendus. Dans un même temps plusieurs panneaux présentaient les capacités de protection des blindés au travers d’images relatives à des attaques EEI en Thaïlande en 2012 et 2013, mais également au Yémen.

Véhicule MK3 (Windhoeker MashinenFabrik - Namibie)

Il est rare de pouvoir observer les groupes industriels et les productions en provenance de Namibie. Le groupe WMF présentait deux véhicules : l’AGRALE et le MK3. Ce dernier est une production en collaboration avec le groupe italien IVECO. L’aspect extérieur semble similaire aux productions sud africaines. Le groupe namibien veut au travers de ces présentations démontrer leur savoir faire, même si un partenariat avec le groupe IVECO semble obligatoire. Les capacités technico-opérationnelles sont de niveau équivalent aux productions les plus connues : elles peuvent être comparées à un véhicule reconnu « combat proven » comme le RG-31 ou le REVA. Le groupe WMF pourrait par ces productions, être un concurrent si petit soit il sur le marché africain.

MK 3 (Namibie)

Véhicule CASSPIR NG 2000 (DENEL - Afrique du Sud)

DENEL est peut être le groupe industriel de défense le plus important, en tout cas en Afrique. Il reste encore l’un des leaders dans la construction de véhicules blindés. Le groupe présentait la dernière évolution du célèbre blindé CASSPIR. Cette version existe en trois versions : le NG2000, NG2000A et NG2000B(production en partenariat avec la Chine). Les modernisations ont été opérées sur la motorisation (moteur diesel et boite 8 vitesses), l’habitabilité et la protection balistique (réévaluée au niveau 3). Sa caisse mono coque reste une référence pour la production des autres blindés de type MRAP. Pour exemple, la caisse a été évaluée en protection ventrale avec une charge de 14 kg. Les versions NG2000 et NG2000 B ambulance étaient présentée. La version ambulance est produite en partenariat avec le groupe sud africain MECHEM. Les trois premières ambulances viennent d’être livrées au profit des forces de l’ONU présentes en Somalie (AMISOM). D’autres CASSPIR NG2000 ont été livrés au Sud-Soudan.

CASSPIR NG 2000 (Afrique du Sud)

Véhicule 6X6 MENGSHI (DFM - Chine)

Le groupe chinois, qui d’ailleurs n’était pas regroupé au sein du pavillon chinois, présentait la version 6X6 du MENGSHI. La version 4X4 avait été présentée lors du salon INTERPOLITEX 2013. Les exposants chinois sont parmi les plus présents en Afrique mais la présence des véhicules MENGSHI ne correspondait pas à la tendance actuelle plus axée sur les véhicules MRAP. Cette tendance a été prise en compte par le groupe DFM qui n’oubliait pas de présenter les autres véhicules 4X4 produits par ses usines. Le MENGSHI 6X6 est un véhicule surprenant: l’espace entre le premier et le deuxième essieu est de 3,30 m et pour ce qui est de l’espace intérieur, les places assises au milieu du véhicule sont très espacés (4 places au centre du véhicule et deux aux portes arrière. Entre elles l’espace est dédié au transport du fret. Pour la partie « armement » seul un tourelleau situé à l’avant droit du véhicule permet de protéger l’équipage. Enfin les baies latérales arrière sont coulissantes sur rail, et il faut noter l’absence de meurtrière.

MENGSHI 6x6 (Chine)

Blindé ML-3 en version antichar (DCD - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain présentait son MRAP ML-3 (Mountain Lion) dans sa  version antichar. La tourelle ALRRT-4M armée de 4 missiles INGWE à guidage laser a déjà été observée sur VBL lors du salon IDEX en 2007 et sur blindé chinois VN-1 lors d’AAD2012. Le ML-3 comme nombre de MRAPde dernière génération reprend l’ensemble des points forts de cette gamme de véhicules, à savoir une protection élevée, une mobilité supérieure et une adaptation permanente aux besoins des clients.

Le groupe DCD spécialisé dans la protection balistique, présentait dans le même temps le blindé SPRINGBUCK équipé quant à lui d’une colonne de tir missile antichar INGWE avec une rampe. Ce système de tir n’est pas automatique et le tireur doit sortir la partie haute de son corps pour utiliser le poste de tir antichar. Il semble que le groupe sud africain ait fait l’effort sur la problématique antichar.

Enfin, DCD présentait également son véhicule de détection de mines et d’EEI HUSKY, la référence du groupe ainsi qu’un drone terrestre le TESTUDO, destiné à la détection et à la destruction de mines terrestres, mais également à la mise en sécurité de bâtiments, à la reconnaissance et à la surveillance de zones.

 

ML 3 INGWE (Afrique du Sud)

Blindé 4X4 MAMBA Mk5 MAGIRUS-DEUTZ (OSPREA - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain présentait une version modernisée du célèbre MRAP 4X4 MAMBA. Ce groupe est spécialisé dans la remise à niveau, la reconstruction et la revente de blindés. Cependant ce véhicule est le fruit d’une collaboration avec le groupe allemand MAGIRUSDEUTZ, une autre version existe en coopération avec le groupe italien IVECO. La version présentée est annoncée comme la dernière génération de MRAP sur le marché. Le design a été repensé, le blindé a été remotorisé (moteur, transmission et suspensions DEUTZ) et une part importante des nouveautés en termes de mobilité et de protection peut être installée. Le MAMBA peut monter son niveau de protection balistique et anti blast à niveau 4. Sa possibilité d’emport atteint près de 6 tonnes pour une vitesse maximale de plus de 110 km/h. Le groupe OSPREA met en avant les possibilités de revalorisation de blindés pour les placer à un niveau opérationnel compétitif en prenant en compte les couts et la problématique énergétique. Ce qui revient à dire qu’il est sans doute mieux de vendre des produits revalorisés que du neuf. En tout état de cause, le groupe OSPREA est l’un des leader dans ce domaine et il soutient ardemment les forces africaines de l’ONU en Afrique.

MAMBA MK 5 (Afrique du Sud)

Blindé MRAP 4X4 RG-21 (BAE System - Afrique du Sud)

Le groupe BAE System/Afrique du Sud présentait pour la première fois le dernier né de la famille RG déjà fort connue et très répandue dans le monde : le RG-21. Le premier point sur lequel les représentants de BAE ont insisté est le cout de la construction du blindé et de la rentabilité qu’il représente quant à sa maintenance. En résumé il s’agit d’un blindé low cost qui conserve les mêmes capacités en termes de mobilité et de protection. Le blindé est monté à partir d’un châssis italien de la marque IVECO. Le niveau de mobilité du blindé reste de très haut niveau. BAE System/Afrique du Sud a repris l’ensemble des moyens de protection les plus performants pour les adapter au véhicule. Ainsi le véhicule résiste à une charge de 21 kg sous la roue et 14 kg en ventral. Le soutien du RG-21 est très facile. Le groupe BAE entend vendre ce blindé à une part importante de l’Afrique, qui connait déjà les capacités opérationnelles des autres blindés de la famille et qui n’aurait pas besoin d’un matériels hyper sophistiqué mais qui déplace et protège son équipage avec une assurance maximale.

 

RG 21 (Afrique du Sud)

Camion 6X4 ASTRA HD9 64-48 (IMPALA- Ouganda)

Le camion de gamme civile de dernière génération HD9 était présent sur le salon, présenté par son dépositaire en Afrique, le groupe ougandais IMPALA. Pour l’heure, cette gamme de camion est destinée au marché civil, mais une acquisition par les forces armées ne serait pas à exclure. Si le camion est de marque italienne ASTRA, le châssis est un modèle IVECO également italien. La version 6X4 64-48 est dotée d’un moteur F3B de 480 chevaux à géométrie variable. Le véhicule exposé était en version benne, mais il existe en de multiples versions, notamment dans la partie cargo et transport logistique.

Astra HD 9 64-48 (Ouganda)

MRAP 4X4 NYOKA (IMPALA- Ouganda)

Il faut noter que le groupe ougandais IMPALA associé avec la société sud africaine TWIGA, produit plusieurs véhicules ainsi que des optiques, et est également spécialisé dans la reconstruction de matériels. Le blindé de type MRAP NYOKA est l’un des produits majeurs de la société. Ce blindé ressemble fort à d’autres productions, notamment sud africaines, comme les NYALA et autre RG-31. Equipé d’un moteur MERCEDES BENZ de 124 chevaux, le NYOKA est destiné essentiellement au transport de personnel et aux opérations de maintien de l’ordre. II transporte jusqu’à 11 personnes ou une tonne de fret. Ce matériel est en service au sein des forces ougandaises et notamment celles stationnées en Somalie au profit de l’AMISOM.

NYOKA (Ouganda)

Consortium PAMODZI-FAW (Afrique du Sud / Chine)

Le salon AAD 2014 a permis de découvrir un nouveau consortium, cette fois sino-africain avec le regroupement de la compagnie chinoise FAW spécialisée dans la production de camions civils et militaires et le groupe sud africain PAMODZI. Le groupe chinois entre dans le capital à hauteur de 49%. L’entreprise sera implantée dans la région du Cap et a annoncé son intention de produire en moyenne 5 000 véhicules par an. Le premier client de ces productions devrait être l’Afrique du Sud qui souhaite moderniser son parc logistique et remplacer les vieux SAMIL. La concurrence sera cependant rude avec l’entrée sur le marché africain des groupes allemands RHEINMETAL et MERCEDES BENZ et italien IVECO. Deux camions, les derniers modèles du groupe chinois étaient présentés à cette occasion, le premier en version 4X4 et l’autre en version 6X6.

PAMODZI FAW (Chine/Afrique du Sud)

 

Tourelle 1 homme LCT-MC (DENEL - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain a présenté en exclusivité le 17 septembre sa tourelle 1-homme LCT-MC(Light Combat Turret-Multi Caliber). Cette tourelle est destinée à être montée sur véhicule blindés 6X6 comme le CASSPIR. L’accent a été mis sur la simplicité, la modularité et le cout. Cette tourelle est beaucoup moins chère qu’une tourelle télé opérée et son emploi est très simple. La tourelle accepte les mitrailleuses SS77 de 7,62 mm, de 12,7 mm mais aussi les canons de 20 mm GA1 et les lance-grenades automatiques de 40 mm. Elle est protégée contre les munitions perforantes. La LCT est opérationnelle sur 360° en gisement et de -12 à +45° en site. Elle reçoit, en termes de moyens optiques, un module complet monté sur le coté droit. Ce module comprend une lunette jour à trois champ, une lunette thermique et un télémètre laser permettant au tireur de tirer rapidement avec un maximum de précision.

DENEL LCT MC (Afrique du Sud)

Le délai pour modifier l’armement est très court et sa mise en œuvre est immédiate. La tourelle est un concept sur fonds propres et la société DENEL, qui vient de terminer les essais technico opérationnels attend la première commande avant de lancer la production.

Blindé 8X8 ST-1 105 mm (NORINCO - Chine)

Le blindé 8X8 ST-1 était présenté, sous forme de maquette, par le groupe chinois NORINCO.  Une étiquette posée sur la maquette le présentait comme le SH-5 ce qui ne semble pas correspondre aux différentes brochures émises par la compagnie chinoise. La version « DESTROYER » initiale était montée sur châssis 6X6. Ce blindé 8X8 est équipé d’une tourelle capable de tirer toutes les munitions de 105 mm mais également le missile antichar de 105 mm de production chinoise jusqu’à 5 000 m. les capacités moteur du blindé font de ce nouveau système un véhicule d’appui efficace, et avec ce concept la Chine peut s’affirmer être un concurrent sérieux pour les véhicules occidentaux équipé de ce même type de tourelle. Les premières informations concernant ce blindé ont été délivrées lors du salon EUROSATORY 2014.

 ST 1 (Chine)

Lance-roquettes SLR SHOCKER-1 (POLYTECHNOLOGIES INC. - Chine)

AAD 2014 a été l’occasion d’observer pour la première fois le lance-roquettes consommable SLR (Shoulder Launched Rocket) dénommé SHOKER-1. D’aspect extérieur il ressemble au système déjà observé DZJ-08 mais se veut résolument moderne, et a été optimisé pour être employé dans les zones urbaines, être tiré en espace clos (une contre masse empêche la projection de blast et de fragments en arrière) en amenuisant les effets collatéraux (projection des fragments à moins de 7 m). Sa munition est de type anti-infrastructure. Ses performances se résument à des destructions de portes blindées ou d’ouvertures et à des tirs contre des véhicules légèrement blindés. Pour exemple, la roquette fonctionne après avoir perforé un mur d’une épaisseur de 12 cm.

Le constructeur affirme que la trajectoire de la munition est optimale, malgré la forme de la roquette, grâce aux ailettes de stabilisation. La portée de tir va de 25 m à près de 200 m .

SLR SHOCKER (Chine)

Système optique ATS-60 (ASELSAN - Turquie)

Le groupe turc ASELSAN possède une succursale en Afrique du Sud. Cette dernière présentait un nombre important de moyen d’observation à intensification de lumière mais aussi en thermique. Plusieurs lunettes thermiques et systèmes optiques ont été présentés notamment les PERI EYE destinées aux véhicules blindés et aux chars de bataille, la caméra ATS-60 et la lunette SAGER produite pour être montée entre autres sur le poste de tir antichar russe KORNET. La lunette ressemble dans son architecture extérieure aux lunettes 1PN79 russes. Cette lunette de 7 kg est active en moins de 7 minutes et fonctionne dans la bande 3 – 5 µm.

SAGER (Turquie)

Lunette thermique 1PN79M-3 (KBP - Russie)

La dernière évolution de la lunette thermique russe 1PN79 était présentée, montée sur son poste de tir missile KORNET. Cette version a été modernisée et offre des possibilités bien supérieures à la version initiale. La bouteille cryogénique a été remplacée par une machine à froid intégrée dans la lunette, ce qui allège les mises en service et les remises en fonctionnement. Les performances de la lunette ont été améliorées de manière à être employées par la version longue portée du système missile, le KORNET EM, ainsi la version initiale permettait de tirer à près de 3 500 m alors que la version M-3 permet de prendre en compte des cibles à près de 8 km. En mode continue, la lunette fonctionne au moins 1,5 heure et il faut moins de 7 minutes pour la mettre en fonction.

1 PN 79 M 3 (Russie)

Dispositif anti-émeute LRAD STORM-500 (COPATROL-ELCOME - EAU)

La compagnie présentait son système complet anti émeute STORM 500. Capable d’envoyer des sons jusqu’à 2 000 m, il émet également un bruit strident  de plus de 149 dB à 1 m et plus de 88 dB à près de 650 m. ce système LRAD est couplé à un moyen de recherche infrarouge et à un système de détection laser. Ce matériel est destiné essentiellement aux unités de maintien de l’ordre mais peut également être employé dans des missions de PsyOpssur les théâtres d’opération. Le système peut être monté sur véhicule blindé comme sur trépied, l’inconvénient de ce dernier sera lié à la masse totale du système. Au contraire d’un autre système similaire observé sur le salon (NL RWS du groupe sud africain ARE), le STORM 500 n’est pas équipé de moyen de dispersion de foule.

STORM 500 (EAU)

D’après le producteur, le STORM 500 a été testé et approuvé lors de missions de maintien de l’ordre. A noter que la société ELCOME est spécialisée et reconnue dans le domaine des radars de surveillance et de détection pour plateformes fixes, aéroportuaires, et destinés aux missions de défense côtière.

 

Fusil de tireur d’élite multi calibre AXMC (ACCURACY - Royaume Uni)

Le représentant sud africain de la marque britannique ACCURACY présentait entre autres sa dernière production à savoir le fusil pour tireur d’élite AXMC, « MC » signifiant Multi Calibre. Cette arme peut, en inter-changeant plusieurs pièces comme le canon, la culasse et le chargeur,  tirer des cartouches de calibre .300 MAG, .308 WIN et .338 LAP MAG. L’échange de calibre s’opère dans un minimum de temps. En version « .338 », le chargeur contient 10 cartouches. Comme pour les autres armes dans cette configuration, toutes les facilités d’emploi comme la mise en place de rails Picatinny, d’un bipied modulaire et de moyens optiques en version Clip-On ont été mises en place. Cette arme quoique que récente est déjà comme celles qui ont précédé une référence pour les utilisateurs, en grande partie appartenant aux forces de police. Autre détail qui a son importance, l’arme tient dans une valise de taille réduite, une fois le canon dévissé et la crosse repliée, ce qui est un avantage certain dans le transport notamment et la discrétion. A la question posée sur les opportunités de production future de fusils anti-matériels de gros calibre (20 mm par exemple), la réponse n’a pas été négative, ce qui laisse présager de nouvelles productions par le groupe britannique.

AXMC (Royaume-Uni)

Lance-grenades RLL 37/38 (RIPPEL - Afrique du Sud)

Le stand RIPPEL présentait pour la première fois le lance-grenades RLL 37/38 destiné aux opérations de maintien de l’ordre. RLL signifie d’ailleurs « RIPPEL Less Lethal ». Ce système comporte plusieurs particularités. Il peut être modifié en modifiant le canon et en changeant le barillet de passer de 38 mm à 40 mm. Cette configuration permet de passer de missions de maintien de l’ordre et de l’emploi de grenades encartouchées en Gomme, fumigène ou incapacitantes à des munitions plus vulnérantes avec le 40 mm. La portée de tir dépend de la munition employée. Le RLL 37/38 est ambidextre et même le levier d’armement peut être changé de coté. Une petite mollette permet de pivoter le barillet pour le recharger plus rapidement. D’un poids minimaliste (moins de 4 kg) et d’un encombrement réduit par l’apport d’une crosse télescopique, ce système n’est pas encore en service mais la société annonce déjà que plusieurs clients sont d’ores et déjà fortement intéressés, comme les États-unis.

RIPPEL RLL 37/38 (Afrique du Sud)

Système d’aide au tir mortier PAM-16 (INKWAZI Software Solution - Afrique du Sud)

Le bureau d’étude sud africain INKWAZI Software Solution présentait le PAM-16 (Precision Azimuth Measurement). Ce module électronique est monté de manière très rapide et permet de régler un mortier après avoir reçu toutes les informations nécessaires. Le module est équipé d’une batterie autonome et d’un GPS qui indique à l’utilisateur sa position et lui permet d’orienter le tube en gisement et en site. L’erreur de calcul étant quasi nulle, l’impact de la munition devrait correspondre à la position reçue. L’ensemble des tests a déjà été effectué sur des mortiers de 60 mm, et ceux correspondant au calibre 81 mm devraient avoir lieu vers le mois d’octobre 2014. Ce module simple d’emploi et peu couteux apportera en tout cas efficacité de tir pour les utilisateurs et cout modéré quant à l’emploi réduit de munitions.

PAM 16 (Afrique du Sud)

Drone aérien SWIFT (S-PLANE - Afrique du Sud)

Quelques stands de drones étaient présents lors de cette édition 2014, parmi lesquels le groupe sud africain S-PLANE. Le groupe présentait son dernier concept modulaire UAS (Unmanned Aerial System) SWIFT. Ce drone d’une envergure de 7,5 m et actionné par un moteur UEL AR-741 rotatif placé à l’arrière du vecteur (réservoir de 75 l au centre du vecteur), est en réalité le porteur de sous ensembles mis en place très rapidement en lien avec les missions demandées. Ainsi nombre de modules « X-Series » peuvent être montés sous le ventre au centre du vecteur mais également à l’arrière. Les missions dévolues au SWIFT vont de la surveillance jour/nuit avec la mise en place de moyens optiques, à l’écoute, à la recherche radar ou même au brouillage. Son autonomie de vol, d’environ 12 heures selon le chargement permet d’effectuer ces missions sans difficulté. Les ingénieurs en charge de cet UAS ont pris en compte les problématiques liées à l’Afrique du Sud (surveillance aux frontières, contrôle des cotes, renseignement) et le SWIFT semble correspondre à leur besoin.

SWIFT (Afrique du Sud)

Radar mobile GCA-23LM (AMC - Afrique du Sud / Ukraine / Lituanie)

C’est la première présentation de matériels organisée par le tout nouveau consortium regroupant trois pays : l’Afrique du Sud, l’Ukraine et la Lituanie. Plusieurs systèmes étaient présentés, comme le système antichar ukrainien SKIF, des moyens optiques et de communication et le radar mobile de surveillance aérienne GCA-23LM. Ce radar initialement monté sur châssis ukrainien KRAZ était cette fois monté sur châssis italien IVECO. Les capacités de travail du radar restent cependant inchangées. Il est en mesure de détecter un aéronef de 2 500 m à 150 km avec une probabilité d’erreur de 150 m à distance maximale. il peut également prendre en compte les coordonnées de vol du vecteur et envoyer ses éléments aux batteries de défense anti aérienne. Ce système travaille en bande L. Le délai de mise en œuvre, déploiement de l’antenne compris, est inférieur à 15 minutes. Ce système est en service, au moins en Ukraine et en Lituanie.

GCA 23 LM (Afrique du Sud/Ukraine/Lituanie)

Groupe CSIR (Afrique du Sud)

Le groupe CSIR (Council for Scientific and Industrial Research) a vu le jour en 1945. Cet Institut est un support permanent dans les recherches nationales sud-africaines et contribue a développer dans un grand nombre de domaines : aéronautique, radar, guerre électronique, protection balistique et contre les blast, optique et optronique, soutien technologique aux opérations spéciales, espace, environnement…Plusieurs partenariats existent entre ce conseil supérieur et des entreprises de défense locales. C’est le cas du groupe DENEL, important producteur de munitions, qui assure une relation permanente avec le CSIR dans l’étude des protections balistiques. En plus d’effectuer des recherches visant à développer les systèmes futurs, le groupe produit des concepts, tels des drones, des blindages, des lasers…

Focus sur la partie menace des explosifs

Le CSIR est le maitre d’œuvre national dans la lutte contre les effets des explosifs et des EEI. Ses recherches portent sur la détection d’explosifs, leur neutralisation et la protection contre les effets de blast et de projection. Le CSIR commence toute recherche par une analyse poussée de la menace, avant d’en délimiter les critères à appliquer. Des recherches sur les projectiles, qu’ils soient sous forme de CGN (Charge génératrice de Noyau) ou EFP (Explosively Formed Projectile) ou sous forme de charge creuse, sont effectuées sans cesse pour tenter de trouver les solutions pour s’en protéger au maximum

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:50
Time Lapse of HMS Monmouth being floated out of Devonport Dock


22 oct. 2014 Royal Navy

 

HMS Monmouth has successfully undocked and moved out of the Devonport Frigate Refit Complex, marking the first major key date in her extensive upgrade period.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 14:51
La Défense au salon Euronaval 2014

 

23 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Euronaval est le rendez-vous incontournable des acteurs de l'industrie navale et maritime. Il ouvre ses portes lundi 27 octobre 2014 pour cinq jours à Paris - Le Bourget. Le ministère de la Défense sera présent lors de ce salon international.

Suivez les actualités du salon sur les réseaux sociaux du ministère de la Défense : - Facebook : Defense.gouv ; - Twitter : @Defense_gouv #Euronaval.

Plus d'informations sur www.euronaval.fr

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 17:55
Comment la baisse du budget de la Défense va pénaliser notre économie

 

20/10/2014 Par François Cornut-Gentille*, Jean Launay* - FIGARO Vox Societe

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que la France bombarde en Irak pour la troisième fois, les rapporteurs spéciaux du budget de la défense à la Commission des finances s'inquiètent du manque de moyens dont dispose l'armée.

 

Moins d'un an après son adoption par le Parlement, nos armées, et à travers nous la représentation nationale, s'inquiètent légitimement des risques pesants sur l'exécution de la loi de programmation militaire (LPM) qui définit les moyens du ministère de la défense sur la période 2014-2019. Certes, le budget de la défense pour 2015 prévoit bien des crédits à hauteur de 31,4 milliards d'euros pour la défense, conformément à la LPM. Seulement, sur ce montant, 2,3 milliards proviennent de ressources dites «exceptionnelles», c'est-à-dire de crédits hors budget dont le caractère «exceptionnel», loin d'être une faveur, constitue aujourd'hui un défi.

 

En l'absence de ressources, et donc de commandes, le risque est non seulement d'affaiblir les capacités opérationnelles de nos troupes, mais aussi les entreprises de défense et les PME qui travaillent avec elles.

 

En effet, ces ressources, encore virtuelles à ce jour, devraient majoritairement provenir de la vente de la bande de fréquences hertziennes comprise entre 694 et 790 Mégahertz, communément appelée «bande des 700 Mhz», dont le ministère de la défense n'a plus l'utilité et qui sera donc attribuée aux opérateurs privés après un processus de mise aux enchères. Toutefois, cette vente dépend de la conclusion de négociations internationales et européennes qui visent à organiser la gestion du spectre hertzien et ces négociations ne seront pas achevées avant la fin de l'année 2015, pour des ventes effectives qui seront effectuées au plus tôt en 2016.

 

Il y a donc un trou de 2,1 milliards d'euros dans la raquette de la mission défense pour 2015. C'est ce décalage qui nous inquiète aujourd'hui. En effet, l'année 2015 doit être une année charnière sur le plan de l'équipement des forces armées. Des matériels indispensables (drones, avions ravitailleurs, système satellitaire de communication, équipements de l'armée de terre, etc…) doivent être commandés l'an prochain conformément à la LPM. Certains équipements et véhicules de transport dépassent aujourd'hui les cinquante années d'existence et ne sont plus sûrs pour nos militaires. Par ailleurs, le report de charges, c'est-à-dire les factures en cours de paiement à ce jour par le ministère de la défense, atteint déjà 3,4 milliards d'euros, un record et un seuil critique.

 

Il n'est donc plus possible de tirer sur la corde. En l'absence de ressources, et donc de commandes, le risque est non seulement d'affaiblir les capacités opérationnelles de nos troupes, au moment où celles-ci sont déployées sur de nombreux fronts (Mali, République centrafricaine, Irak) mais aussi les entreprises de défense et les PME qui travaillent avec elles. Or, les armées ont déjà payé un lourd tribut à la réduction du déficit public: en 2014, 65% des réductions d'effectifs au sein de l'Etat seront portés par le seul ministère de la défense, qui devra supprimer près de 33 600 postes d'ici à 2019.

 

Une solution est proposée par le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian: la création d'une société de projets financée par la vente d'actifs publics au sein d'entreprises de défense et qui fonctionnerait selon un principe inspiré du «leasing» ou du crédit-bail. Concrètement, cette société publique, avec peut-être une composante privée, pourrait acheter, pour le compte de l'Etat, du matériel militaire afin de lui louer contre le paiement d'un loyer. Cela permettrait d'attendre la perception effective des recettes «exceptionnelles» sans retarder l'effort d'équipement des armées. Mais les modalités de constitution, de dotation en capital et de gouvernance de cette société, ainsi que la nécessité de ne pas affaiblir la capacité de l'Etat à influer des décisions industrielles stratégiques, sont autant de difficultés sur lesquelles nous n'avons, à ce jour, aucune visibilité. Or, tout décalage dans la perception de ces recettes risque de compromettre le fragile équilibre dessiné par la LPM. C'est pourquoi l'élaboration d'un calendrier précis des différentes étapes envisagées par le Gouvernement est ainsi fondamentale.

 

 

Parce qu'il est question de préserver notre sécurité et l'intérêt général de la nation, de ne pas ternir la crédibilité de la France et de ses armées au niveau international, nous considérons qu'il est urgent d'apporter des réponses financières concrètes aux armées.

 

Au-delà, nous souhaitons également que l'exceptionnel, en matière de moyens alloués à la défense nationale, ne remplace pas les crédits ordinaires, ainsi que l'a recommandé la Cour des Comptes à maintes reprises. A cet égard, puisque le produit de la vente des fréquences hertziennes sera bien effectif à un moment donné, pourquoi ne pas l'affecter directement au désendettement ou au budget de l'Etat et ouvrir, en attendant cette échéance, les crédits budgétaires correspondant pour le ministère de la Défense? L'article 21 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) autorise cette solution si une disposition expresse d'une loi de finances le prévoit. Une telle solution, qui assurerait les armées de percevoir les moyens qui leur ont été promis, aurait un impact neutre à long terme sur le déficit public. Pourquoi avoir également écarté la solution des investissements d'avenir qui auraient pu permettre au ministère de la défense de disposer des crédits nécessaires pour lancer certaines commandes essentielles, notamment dans le domaine du spatial?

 

Parce qu'il est question de préserver notre sécurité et l'intérêt général de la nation, de ne pas ternir la crédibilité de la France et de ses armées au niveau international, nous considérons qu'il est urgent d'apporter des réponses financières concrètes aux armées. L'incertitude crée de l'inquiétude. Or, nos armées ont besoin d'avoir la même confiance dans la loi de programmation militaire que celle que l'exécutif et le peuple leur témoignent, à juste titre, dans la conduite des opérations extérieures.

 

* François Cornut-Gentille et Jean Launay sont les rapporteurs spéciaux du budget de la défense au sein de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:55
PME et TPE, optez pour la carte achat du ministère de la défense


20/10/2014 DGA

 

PME/TPE, facilitez-vous la vie. Adoptez la carte achat de la défense en adhérant au réseau « Visa purchasing » via l’une des quatre banques partenaires. Avec elle, les commandes sont passées plus rapidement et les paiements sont optimisés.

 

Réduction des délais de paiement à 4 jours ouvrés, règlement à date certaine, réduction des coûts administratifs et de facturation, diminution des litiges et des coûts associés. Autant d’avantages auxquels vous pouvez souscrire en adoptant la carte achat. Celle-ci vous facilitera l’exécution des commandes qui vous sont passées par le ministère de la défense. Créée par l’association des entreprises partenaires de la défense, une fiche descriptive de la démarche et de ses avantages est désormais disponible. N’hésitez pas à la consulter, à vous renseigner et à adhérer.

 

Consulter la fiche

 

Contact : contact@entreprisespartenairesde la defense.fr

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:40
Kiev se dotera d'armes de précision et de missiles de croisière (Porochenko)

 

KIEV, 21 octobre - RIA Novosti

 

L'armée ukrainienne se dotera d'armes de précision et de missiles de croisière, a déclaré mardi le président ukrainien Piotr Porochenko lors d'une visite de travail à Dniepropetrovsk.

"J'ordonne de modifier la commande militaire d'Etat pour 2015 et de prévoir des fonds pour la production d'armes de précision, de missiles de croisière", a indiqué M.Porochenko.

Le président a rappelé que l'industrie de défense ukrainienne n'avait pas reçu de commandes portant sur des armes de précision depuis 2009. "Nous devons être certains que nos troupes et leurs armes correspondent aux meilleures normes mondiales", a ajouté le président.

Les autorités de Kiev, qui mènent une opération militaire d'envergure dans le sud-est du pays depuis la mi-avril, envisagent de réaliser de nouvelles commandes à l'industrie de défense nationale. Selon le premier ministre Arseni Iatseniouk, le gouvernement est prêt à débloquer un milliard de hryvnias supplémentaires (plus de 76 millions de dollars) sous forme de garanties gouvernementales pour l'achat et le rétablissement des matériels de guerre. Le président ukrainien Piotr Porochenko a récemment déclaré que l'Etat ukrainien s'était engagé dans la voie de la guerre et qu'il élargirait son soutien à l'industrie de guerre et à l'armée.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:25
Embraer prépare le premier vol du KC-390

 

22 octobre 2014 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le KC-390 a effectué son « roll out », le 21 octobre 2014, à Gaviao Peixoto (Brésil). Embraer confirme son intention de réaliser le premier vol du futur avion de transport et de ravitaillement des Forces aériennes brésiliennes avant fin 2014.

 

La sortie d’atelier d’un prototype est toujours une étape importante dans la réalisation d’un programme aéronautique. Le KC-390 d’Embraer a été officiellement présenté au public, le 21 octobre 2014. Ce « roll out » a eu lieu à Gaviao Peixoto (Brésil) où est assemblé l’avion de transport militaire multi rôle. Outre le ministre brésilien de la Défense et le chef d’Etat-Major de l’armée de l’air brésilienne, une trentaine de délégations étrangères ont pris part à la cérémonie. Cette forte participation démontre les ambitions commerciales d’Embraer.

 

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 10:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

21/10 Thibaut Madelin / Correspondant à Berlin – LesEchos.fr

 

Le projet bute sur la question des technologies clefs que l’Allemagne veut maîtriser.

 

Le projet Kant de fusion de Nexter avec son concurrent allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) menace d’être pollué par des discussions politiques outre-Rhin. L’enjeu tourne autour de cette nouvelle question : quels équipements militaires sont stratégiques et doivent donc être produits par l’industrie allemande sur le territoire national ? Avec, en toile de fond, des rivalités entre ministres concernés.

 

La réflexion sur les technologies clefs fait suite aux positions du ministre de l’Economie, Sigmar Gabriel, favorable à une politique plus restrictive en matière d’exportation d’armements. Ne serait-ce qu’en termes de calendrier, le processus peut court-circuiter le projet Kant, qui doit être validé par Berlin. « Nous n’avons pas encore de recommandation, car nous sommes au cœur d’un processus pour décider quelles technologies sont stratégiques pour nous, déclare aux “ Echos ”, Henning Otte, député et président du groupe de travail Défense de la fraction parlementaire chrétienne-démocrate (CDU-CSU). La discussion durera aussi longtemps qu’il faudra. » Au bas mot, plusieurs mois…

 

Sur le papier, pourtant, les premières prises de position de la ministre de la Défense semblent favorables au projet. A la surprise de ses troupes, Ursula von der Leyen a en effet exclu de la liste de technologies stratégiques les sous-marins et les blindés, justement fabriqués par KMW. Cette position personnelle doit cependant être complétée par celle d’autres ministères, dont l’Economie, qui n’a pas intérêt à exclure telle ou telle technologie, ne serait-ce que pour des raisons économiques et d’emplois.

 

D’autre part, il est possible que la discussion se transforme en combat larvé entre Sigmar Gabriel, président du Parti social-démocrate (SPD) et candidat naturel à la chancellerie en 2017, et Ursula von der Leyen, qui pourrait prendre la place d’Angela Merkel et concourir pour la CDU…

 

Politique d’exportation allemande restrictive

 

Cette guerre de positions n’arrangera pas les affaires de Nexter, dont le projet de rapprochement avec KMW suscite un accueil circonspect depuis le début à Berlin. Le ministère de l’Economie a fait savoir à Paris que l’opération, si elle aboutit, ne changera rien à sa politique restrictive. Pour preuve, le blocage de plusieurs contrats d’hélicoptères ou de missiles, alors que la réussite de Kant est liée à la liberté des deux groupes à exporter !

 

Pour établir une concurrence loyale entre européens, Sigmar Gabriel espère convaincre ses partenaires d’adopter les standards allemands d’exportations, censés être particulièrement restrictifs . « Il n’est pas possible que la France attire peu à peu toutes nos entreprises, car il est plus facile d’exporter en France », prévient Henning Otte.

 

Ce dernier craint par ailleurs que KMW, société familiale privée, ne se retrouve dominée par Nexter, contrôlé par l’Etat français. Il en veut pour preuve Airbus. « Nous constatons que le siège social est à Toulouse, avance Henning Otte. Il faut parler avec la France d’un partage des compétences équilibré. La coopération doit être bénéfique aux deux parties et ne pas signifier qu’il y a une concurrence entre les partenaires. »

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 20:50
Le dossier expérimental de certification civile du drone Atlante d’Airbus DS est ouvert

Le drone Atlante d’Airbus DS a réalisé en octobre 2014, le premier vol en Europe d’un aéronef de ce type à partir d’un aéroport civil, à Almeria.  photo Airbus DS

 

12.10.2014 Aerobuzz.fr

 

Airbus Defence and Space a officiellement adressé à l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) , une demande de certification de type civile pour son drone Atlante (UAV). Il s’agit là d’une première qui va permettre à l’organisme de certification d’élaborer un cadre spécifique à partir d’un cas concret et en étroite collaboration avec l’industriel.

 

A l’origine, l’Atlante est un drone tactique multicharges MALE (moyenne altitude longue endurance) conçu par Airbus Defence and Space en Espagne pour répondre à une demande du ministère espagnol de la Défense. Il a effectué son premier vol, le 28 février 2013, sur l’aérodrome de Rozas (Espagne), avant de réaliser en octobre de la même année le premier vol en Europe d’un aéronef de ce type à partir d’un aéroport civil, à Almeria. [1] Un deuxième appareil a été mis récemment en vol.

 

Suite de l'article

 

[1] Ce vol au départ de l’aéroport d’Almeria faisait partie d’un exercice réalisé dans le cadre du projet « Perseus » (Protecting European seas and borders through the intelligent use of surveillance) de l’Union européenne. Airbus Defence and Space est l’une des 29 organisations, issues de 12 pays, partenaires du consortium « Perseus ».

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 17:55
20èmes  Rencontres parlementaires de la Défense

 

21/10/2014 - par Alain Establier  - SECURITY DEFENSE Business Review n°114

 

Le 08 octobre se sont déroulées à Paris, les 20èmes rencontres parlementaires de la Défense autour d’une thématique: l’outil industriel de la Défense est-il un enjeu d’avenir pour les territoires? En cette période de flou intense sur les budgets des Armées, les responsables les plus éminents du secteur étaient là pour débattre: Laurent Collet-Billon (Délégué Général pour l’Armement), Eric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Antoine Bouvier (PDG de MBDA), Général Denis Mercier (chef d’Etat-major de l’armée de l’air), Patrice Caine (DG de Thales) entre autres.

 

La Défense, c’est l’emploi en France

 

L’outil industriel de Défense représente encore en France 15 Mds€ de CA annuel et 165.000 emplois directs et indirects. A noter que ces 15 Mds€ permettent de conserver en France les 165.000 emplois, car ce sont souvent des emplois de haute spécialisation, générés par des produits haut de gamme et de très haute technologie pas faciles à délocaliser. Pour preuve, les difficultés rencontrées par Dassault et Thales en matière de sous-traitants indiens…

Pourtant, les politiques depuis 30 ans n’ayant aucune vision industrielle, le budget des Armées est tombé de 4,3% du PIB à la fin des années 60 (certes au temps du service militaire obligatoire), à 3% dans les années 80, à 2% dans les années 90, pour tomber à 1,5% en 2013! Même l’OTAN considère que le budget de défense des pays européens ne devrait pas être en dessous de 2% de leur PIB…

Les parlementaires de la majorité actuelle ont eu beau se réjouir de la progression de 40% des exportations de matériel de défense entre 2012 et 2013, les lecteurs de SDBR (cf. n°112) savent que c’est de la manipulation de l’information, car la performance de ce secteur se juge non sur un an mais sur la durée de son processus industriel (au moins 4 ans). Tout ce qu’on peut dire, c’est que la moyenne des prises de commande de 2007 à 2011 (5 ans) étaient de 6,42 Mds€, que la moyenne de 2012 et 2013 cumulée (2 ans) n’est que de 5,85 Mds€ et que l’exportation  représente environ 39% du chiffre d’affaires total de la filière. Il s’agit donc de se préoccuper aussi des 61% vendus en France, soit plus de 9 Mds€.

 

Une situation qui va passer de préoccupante à très préoccupante…

 

En réalité la situation est préoccupante aujourd’hui (comment financer les 31,4 Mds€ de la LPM ? le milliard des Opex ? etc.) et devient très préoccupante si on se projette à 10 ans. Eric Trappier a rappelé que l’industrie de défense pouvait produire des solutions duales, mais qu’il n’y aurait plus d’industrie de défense dans les territoires français si les entreprises concernées se tournaient complètement vers le civil: exemple, un employé sur le sol américain, à compétence égale, vaut 3 fois moins cher qu’un collaborateur français. Le danger serait grand de croire que la part du civil dans les entreprises de défense (le dual) serait la panacée car, en matière civile, la délocalisation aurait vite fait de détruire une grande part des 165.000 emplois actuels…

Les industriels et le général Mercier ont rappelé que la meilleure publicité des matériels français était faite par la doctrine d’emploi et par l’usage qu’en font les militaires (ex: le Rafale et son armement, ou le BPC). Le DGA a rappelé que l’industrie de défense française représentait 20% de l’industrie de défense totale de l’Europe, ce qui place la France à la fois en leader et en responsabilité. Le député Hervé Mariton a souligné que la filière d’excellence française de défense n’était pas acquise pour l’éternité et que la politique de défense était en principe la fonction première de l’Etat. Il a ajouté, concernant l’Europe, que sans programmes européens il ne pouvait y avoir de coopération industrielle de défense pour répondre à des objectifs stratégiques (lesquels?) et qu’une coopération industrielle constructive ne pouvait être que bilatérale (Lancaster House) ou multi-bilatérale, mais certainement pas multilatérale. Le général Mercier a indiqué que les Etats-majors étrangers, qu’il rencontre souvent, s’inquiétaient de l’abandon éventuel de programmes français, ce qui ne les incitait pas à passer des commandes bien sûr: dans 7 ans, est-ce que vous produirez toujours le Rafale ?

 

Conclusion

 

Comme l’a souligné Eric Trappier, il faut maintenir les budgets d’innovation et la recherche en haute technologie pour que l’industrie de défense française reste délibérément dans le haut de gamme, difficilement délocalisable, ce qui aidera à maintenir son image dans le monde et ses emplois en France. Il faut aussi sans doute faire pression sur Bruxelles pour que des recommandations soient faites aux Etats de revenir au moins à 2% de PIB dans leurs dépenses de défense, ce qui serait un élément de relance en plus d’un accroissement de notre sécurité. Enfin, comme l’a dit Philippe Bottrie du groupe Airbus, «il est  grand temps de semer les graines de notre sécurité future» !

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 16:55
French adaptation strategies for arms export controls since the 1990s


15/10/2014 IRSEM

 

Equivalents anglophones des Cahiers, les Paris Papers présentent des contributions originales.

 

Paris Papers n°10

French adaptation strategies for arms export controls since the 1990s

Lucie BERAUD-SUDREAU

 

Paris Papers n°9

Germany and War : Understanding Strategic Culture under the Merkel Government

Sophia Becker

Synthèse   Etude

Mots clés : Allemagne, culture stratégique, défense

 

Paris Papers n°8 

War narratives in a world of global information Age : France and the war in Afghanistan

Barbara Jankowski

Synthèse - Présentation

Mots-clés : opinion publique, guerre, Afghanistan

 

Paris Papers n°7 - 2012 

Shielding the state : UAE military efforts to Counter Iran's disruptive options in the Gulf.

Synthèse - Présentation

Victor Gervais

Mots-clés : UAE, IRAN, Golfe Persique

 

Paris Papers n°6 - 2012 

Defence and security industry: Which security industry are you speaking about?

Vincent Boulanin

Présentation

Mots clés : industrie de défense

 

Paris Papers n°5 - 2012

Strategic and tactical uses of ethnicity. Insights from the Azerbaijani question in Iran.

Gilles Riaux

Présentation

Mots-clés : ethnicité, Iran, Azeris, Aerbaïdjan, minorités ethniques

 

Paris Papers n°4 - 2012

Thinking strategically about sanctions : a research agenda

Olivier Schmitt

Présentation

Mots-clés : analyse stratégique, sanctions, système international

       

Paris Papers n°3- 2011

The European Union in Colombia: Learning how to be a peace actor

DorlyCastaneda

Présentation

Mots-clés : UE, Colombie, tiers stratégique

 

Paris Papers n°2- 2011

Now or never : the way to a credible European Defense

Maya Kandel, Jean-Paul Perruche

Mots-clés : UE, défense européenne, OTAN

 

Paris Papers n°1

Pakistan : Coercion and Capital in an "Insecurity State"

Amélie Blom

Mots -clés : Pakistan, terrorisme, contre-insurrection
 
 

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 11:50
Bulgarian military orders Commando Select vehicles from Textron

Bulgaria will deploy the new Commando Select vehicles to support the International Security Assistance Force in Afghanistan. Photo Textron Inc.

 

15 October 2014 army-technology.com

 

Textron Systems Marine & Land Systems (TM&LS) has been awarded a foreign military sales contract to supply Commando Select four-wheeled armoured vehicles to the Bulgarian National Military Forces.

 

Awarded by the US Army Contracting Command, the $15.2m contract requires the company to deliver ten Commando Select vehicles, along with related fielding hardware and technical services.

 

Textron will supply three variants, including a turreted vehicle with co-axially mounted 40mm Mk-19 and .50 cal machine guns, a command and control (C2) variant with turret, and an ambulance variant used for patient treatment and transport.

 

Textron Marine & Land Systems senior vice-president and general manager Tom Walmsley said: "Our customer values both the level of performance and protection offered by these vehicles, as well as the support and training services our team can provide throughout each vehicle's lifecycle."

 

The C2 vehicles will be integrated with Textron Systems' remote video terminal technology for real-time situational awareness from a variety of unmanned systems and other sources.

"Commando Select is a 90mm direct-fire vehicle designed to address the growing international requirement for significantly greater under-armour firepower."

 

The vehicles are scheduled to be deployed in support of the International Security Assistance Force (ISAF) in Afghanistan.

 

Commando Select is a 90mm direct-fire vehicle designed to address the growing international requirement for significantly greater under-armour firepower, integrated on a highly mobile armoured vehicle.

 

Capable of carrying up to seven soldiers alongside the crew, the vehicle incorporates a monocoque V-shaped hull, which is designed for protection against landmines and improvised explosive devices. A CMI Defence Cockerill CSE 90LP weapon system provides day / night combat capability for counter-insurgency and legacy combat operations.

 

Work under the contract is scheduled to be carried out in Louisiana, and Maryland, US, and Afghanistan, while deliveries are expected to begin during the first quarter of 2015. All contract activities should be completed by June 2015.

 

The Bulgarian military's inventory currently includes seven Commando vehicles, which were delivered in 2008 and are operated by ISAF in Afghanistan.

 

In addition, Textron is also under contract to provide the Bulgarian Army with technical support in Afghanistan and quarterly training in Bulgaria.

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 11:50
Ariane 5 - 62 successful launches in a row


17 oct. 2014 Airbus DS

 

Ariane Flight VA220 launched successfully on 16th October from Kourou, French Guiana, lifting Intelsat 30 and ARSAT-1 into orbit.

 

Demonstrating the exceptional reliability of the European heavy launcher

 

Ariane 5 has been successfully launched from Kourou, French Guiana, for the 62nd time in a row, once again confirming the reliability of the European launcher developed and built by Airbus Defence and Space, the world’s number two space technology company.

The required performance for this, the 220th Ariane flight – for which Arianespace conducted the launch operations – was to transport 10,083 kg into geostationary transfer orbit, including 9,293 kg for the two satellites on board. The remaining mass was for the SYLDA dual launch system and the satellite integration hardware.

“The 62nd successful launch in a row confirms the outstanding industrial capabilities of the teams at Airbus Defence and Space, the prime contractor for the Ariane programme since 2003, and our ability to use our experience to implement the industrial organisation for future European launchers,” said François Auque, Head of Space Systems. “We would like to thank Arianespace, for their success in commercialising the launches and operating the range of European launcher systems at the Guiana Space Centre, as well as our trusted and dependable industrial and institutional partners for our joint success for more than 10 years.”

Airbus Defence and Space has been the prime contractor for the European Ariane 5 launcher, one of the largest and most ambitious space programmes in the world, since 2003. The company oversees an industrial network that brings together more than 550 companies (more than 20% of which are SMEs) in 12 European countries. Space Systems also manages the entire industrial supply chain, from the manufacture of equipment and stages to the complete integration of the launcher in French Guiana, in line with the customer’s specifications. Drawing on the expertise the company has acquired and the investments it has made over a period of more than 10 years, Ariane 5 has become the most reliable commercial launcher on the global market and has increased its geostationary orbit payload capacity by almost two metric tonnes. Representing cutting-edge European expertise, the Ariane 5 launcher has been specially designed to inject heavy payloads into orbit.

 


About Defence and Space

Airbus Defence and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defence and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defence enterprises. It employs some 40,000 employees generating revenues of approximately €14 billion per year.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 16:20
A2100 Satellite Dual Launch Animation


15 oct. 2014 Lockheed Martin

 

Two Lockheed Martin A2100 satellites can be launched to orbit aboard a single rocket using a unique side-by-side dual configuration that cuts launch costs without sacrificing payload capability. Side-by-side launch is the only GEO dual configuration that accommodates large earth-facing antennas aboard each satellite.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:25
Exportation d'armes (2/4) : la France profitera-t-elle de sa bonne image au Pérou ?

Un temps espérée, la commande du satellite d'observation n'a pu être conclue l'an dernier entre la France et le Pérou en raison de la difficulté de Paris à rédiger un contrat de gouvernement à gouvernement. (Crédits : Airbus Defence & Space)

 

15/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. Dassault Aviation et Thales lorgnent une modernisation des 12 Mirage 2000 péruviens tandis que DCNS convoite la modernisation de quatre sous-marins U209.

 

Et si le Pérou était l'une des bonnes surprises de l'industrie de l'armement française ces prochaines années. Bien sûr, ce pays andin de 30,5 millions d'habitants n'a pas le même potentiel que l'Indonésie mais la France jouit actuellement d'une bonne image auprès de la présidence péruvienne. Le président Ollanta Humala, un ancien militaire considéré comme francophile, a déjà été reçu trois fois par François Hollande (novembre 2012, octobre 2013 et juillet 2014). Alors que des soldats français ont défilé à Lima pour la fête nationale péruvienne le 28 juillet dernier, le président français doit se rendre à son tour au Pérou début 2015.

En mars 2013, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius rappelait que le Pérou était "bien disposé à l'égard de la France". A Paris de saisir enfin sa chance dans un pays en forte croissance. Avec un PIB estimé à plus de 200 milliards de dollars en 2013 et un taux de croissance annuel moyen de 6 % entre 2002 et 2012, le Pérou est considéré, selon le FMI, comme un néo-émergent dans la région.

 

Une marge de progression pour la France

En 2012, Lima n'a représenté que 0,06 % du commerce extérieur de la France et se situe au 94e rang de ses clients et au 76e rang de ses fournisseurs. Seulement 65 entreprises françaises sont présentes au Pérou, et Paris n'est que le 16e investisseur (1,5 % du stock des investissements directs à l'étranger). "Nos relations économiques sont encore insuffisantes, eu égard aux opportunités offertes par ce pays en forte croissance", avait souligné en février dernier l'ancien président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Jean-Louis Carrère.

Paris possède donc une belle marge de progression. Y compris dans le domaine de l'armement même si Airbus Defence and Space (ADS) a réussi en avril dernier un joli coup en signant en avril une commande de 150 millions d'euros environ portant sur la vente du premier satellite péruvien d'observation de la Terre. Sur la période 2009-2013, les industriels de l'armement tricolore ont exporté pour 182,7 millions d'euros de matériels vers le Pérou avec des pics en 2009 (97,4 millions) et 2012 (72,2 millions grâce notamment à la vente de 16 missiles Exocet MM40 et quatre systèmes de lancement pour les frégates italiennes Lupo signée en décembre 2012).

 

2013, une mauvaise année

En 2013, les groupes français ont fait chou blanc au Pérou ou presque (3,6 millions d'euros de ventes d'armements). Un temps espérée, la commande du satellite d'observation n'a pu être conclue l'an dernier entre la France et le Pérou en raison de la difficulté de Paris à rédiger un contrat de gouvernement à gouvernement, Bercy étant peu favorable à ce type de garantie de l'État français. Le contrat sera mis en vigueur cette année. "C'est imminent", explique-t-on à La Tribune. En outre, Airbus Helicopters (AH) a poussé dans ses derniers retranchements Mil, bien implanté commercialement au Pérou, mais le constructeur russe a finalement réussi fin décembre à arracher au bout de deux ans de négociations un contrat de 24 Mi-171CH face au Cougar (500 millions de dollars).

AH était, semble-t-il, plus cher de 30 % à l'achat et n'avait pas de créneau de livraison rapide, selon un proche du dossier. En revanche, le constructeur de Marignane était moins cher que Mil pour le support des appareils. Ce qui équilibrait plus ou moins la facture en prenant en compte le coût de possession (achat, support, maintenance... des appareils tout au long de leur utilisation). Mais cet argument a encore du mal à être entendu dans de nombreux pays. C'est d'ailleurs en partie pour cela qu'Airbus Helicopters a pris la décision de produire des Cougar en Roumanie.

 

Modernisation des Mirage 2000 et des sous-marins allemands

Deux gros dossiers mobilisent depuis quelques mois les équipes commerciales de Dassault Aviation, Thales et le missilier MBDA d'une part, et de DCNS, d'autre part. Deux dossiers de modernisation d'équipements majeurs des forces armées péruviennes : 12 Mirage 2000C et B, dont l'électronique a déjà été un peu modernisée en 2009 (100 millions d'euros), et quatre sous-marins allemands de type U209. Deux dossiers compliqués à boucler. D'autant que le Pérou souhaite conclure des contrats de gouvernement à gouvernement à l'image de celui signé pour l'achat d'un satellite d'observation.

Sur les Mirage 2000 achetés à la France en 1982 et livrés en 1985, "le plus dur est de faire converger les besoins du client dans l'enveloppe financière", explique-t-on à La Tribune. Dassault Aviation et Thales ont proposé une modernisation de type indien à Lima pour en limiter les coûts, c'est-à-dire sans la dimension air-sol. Car cela demanderait des études supplémentaires, augmenterait le prix de l'opération et enfin écarterait de fait la proposition de Sagem de vendre des bombes AASM.

Or Lima souhaiterait transformer ses Mirage 2000 en Mirage 2000-5 pour un coût de 25 millions de dollars par appareil (soit un total de 300 millions de dollars), selon la presse locale, tandis que l'offre française se situait à 30 millions par appareil. Enfin, Israël a quant à lui proposé une modernisation à 15 millions de dollars. Mais le Pérou perdrait alors la garantie de l'État français. A suivre.

 

Sous-marins, un contrat à 500 millions d'euros ?

A l'image du contrat sur le satellite signé entre la France et le Pérou, Lima a demandé à Berlin la possibilité de signer un contrat de gouvernement à gouvernement. Selon nos informations, l'Allemagne aurait refusé ce type de contrat. Du coup, DCNS travaillerait sur un appel d'offre portant sur la un projet de modernisation légère des quatre sous-marins de type U209. Une commande qui était à l'origine estimée à 500 millions d'euros mais qui pourrait être revue à la baisse pour s'adpater au budget des Péruviens. D'autant que le président Ollanta Humala souhaite avant son départ en 2016 lancer un appel d'offre pour l'acquisition de nouveaux sous-marins.

DCNS, qui a déjà modernisé des sous-marins allemands en Amérique Latine (Brésil), est prêt à travailler avec le groupe péruvien FIMA pour obtenir le contrat. Les Péruviens sont également intéressés par une coopération avec le Brésil. "Cette opération pourrait permettre au Pérou de moderniser son industrie navale, décrypte-t-on à Paris. Le challenge des  industriels français est de s'adapter au budget péruvien".

 

MBDA, Airbus Helicopters, Nexter... sur les rangs au Pérou

D'autres campagnes sont actuellement en cours pour les industriels français. Le missilier MBDA travaille sur une projet en vue d'armer les frégates Lupo de la marine péruvienne avec des missiles Mistral et VL-Mica (Air Defence). Le Pérou souhaiterait aussi  un second lot d'Exocet. De son côté, Nexter propose son systèmes d'artillerie autotractés Caesar ainsi que son canon de 105mm. Thales fait quant à lui la promotion de son système de radio PR4G.

Par ailleurs, Lima a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'un navire océanographique (environ 100 millions de dollars). Une campagne qui pourrait intéresser le petit chantier naval des Sables d'Olonne, OCEA. Enfin, Airbus Helicopters estime que le Pérou, qui a commandé 5 EC145 en 2012 pour la police nationale, a des besoins pour des hélicoptères lourds type Super Puma, capables d'opérer à grandes altitudes.

 

Un contrat d'État à État

Le contrat de gouvernement à gouvernement sur le satellite d'observation signé avec le Pérou est une nouveauté pour la France et, surtout, une avancée pour gagner des contrats à l'exportation. Il "liera bien nos deux États mais il sera accompagné de trois accords intergouvernementaux, avait expliqué en octobre 2013 le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Notre objectif est de construire un cadre qui s'approche du Foreign Military Sales de l'armée américaine, car la majorité des clients exige dorénavant une intervention - c'est-à-dire une garantie - étatique forte."

En juillet dernier, le sénateur UMP de la Gironde, Xavier Pintat, avait souligné que l'État français avait "accepté de mettre en place un montage juridique innovant, qui a permis de donner satisfaction au gouvernement péruvien en accordant à l'opération la garantie de la puissance publique". En tout cas, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, y tient "particulièrement", selon des sources proches du dossier. "C'est un outil à creuser et qui est pertinent sur le long terme", explique-t-on à Paris.

A lire ou relire le premier volet :

Exportation d'armes (1/4) : l'Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ?

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 10:55
photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

 

11 octobre 2014 (Breizh-info.com)

 

C’est une première pour la France. La future arme individuelle qui doit remplacer le Famas ne sera pas fabriquée par la France. Et ce, parce que l’appel d’offres a été rédigé ainsi, explique la revue spécialisée DSI dans son numéro de septembre.

La DGA veut acquérir ainsi 45 000 fusils d’assaut en version courte et autant en version standard, mais aussi 38 millions de cartouches d’exercice (5.56 mm), 51.000 grenades de 40×46 mm basse vitesse, 13.000 grenades fumigènes et 28.000 grenades d’exercice. Les premières livraisons sont prévues pour 2017, à raison de 16.000 nouvelles armes par an.

 

Suite de l’article

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:55
DPSD : « Sécurité et mobilité » au programme du séminaire cyberdéfense Sud-Ouest
 
12 octobre 2014 ANSSI
 

La mobilité constitue l’un des enjeux de la sécurité informatique auxquels les entreprises doivent s’adapter pour préserver leur patrimoine informationnel. Ce thème sera au cœur des échanges les 15 et 16 octobre 2014, durant le colloque annuel de la « cyberdéfense » organisé par la direction zonale de protection et de sécurité de la défense Sud-Ouest.

L’ANSSI apportera son expertise en matière de cybersécurité lors de cet événement.

 

Pour aller plus loin : ANSSI, Passeport de conseils aux voyageurs : Partir à l’étranger avec son téléphone, sa tablette ou son ordinateur portable.

 

Note RP Defense : voir Séminaire cyberdéfense en zone sud-ouest (Oct 2013)

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:30
Le Dôme de Fer Israélien Peine à Séduire les Acheteurs Étrangers.

 

12.10.2014 Avner Myers - IsraelValley

 

Le système d’interception de roquettes est conçu pour annihiler une menace à laquelle la plupart des pays ne sont pas confrontés.

 

Normalement, un nouveau système d’arme de pointe avec un taux de réussite prouvé de 90% sur le terrain, serait contacté en quelques minutes par l’ensemble des agences mondiales d’approvisionnement en matière de défense. Mais le Dôme de Fer israélien anti-roquette doit encore faire ses preuves auprès des acheteurs à l’étranger.

 

En termes de réalisations opérationnelles, le Dôme de Fer est sans rival sur le marché de l’armement. Actif sur les fronts à la bande de Gaza, au Liban et au Sinaï égyptien, le système connait un taux de réussite de 90%. Mais selon Avnish Patel, du Royal United Services Institute, le problème réside dans le fait qu’il soit conçu pour faire face au défi israélien très spécifique que constitue la lutte contre les roquettes et les missiles de courte portée utilisés par des groupes armées.

 

Fabricant de l’Iron Dome, la société publique Rafael aurait pu ne pas commercialiser son système de défense et éviter ainsi les risques de fuites de technologie, explique Yossi Druker, Vice-Président de la société. Mais l’exportation en matière d’armement est aujourd’hui une nécessité afin de diminuer les coûts de fabrication. Selon Druker, «Rafael a investi des millions de shekels dans le développement de ce système, Il ne pouvait pas se permettre de le faire sans avoir prévu de le commercialiser à l’étranger.

 

Jusqu’à présent, le Dôme de Fer n’a été acheté que par un seul pays étranger dont l’identité est tenue secrète. En outre, la liste des de clients potentiels ne comprend pas les pays avec lesquels Israël n’a pas de relations diplomatiques, ce qui exclut les Pays du Golfe pourtant soucieux de la bonne tenue d’une défense antimissile dans un contexte de bras de fer avec l’Iran. La Chine et la Russie dont le dispositif militaire est surveillé de près par Washington, ne sont pas éligibles pour une commercialisation de l’Iron Dome. A l’inverse Rafael reconnaît promouvoir le Dôme de Fer en Corée du Sud et en Inde, respectivement menacé par la Corée du Nord et client le plus important d’Israël dans le domaine de la défense.

 

Les Etats-Unis, qui ont été étroitement impliqués dans le projet en fournissant plus de 1 milliard de dollars, ont refusé d’acheter le Dôme de Fer pour ses forces armées déployées en Afghanistan et en Irak. Parmi les craintes du Pentagone figure le fait de débourser 100.000 dollars pour l’utilisation de chaque missile intercepteur, a déclaré Riki Ellison, Président de l’U.S. Missile Defense Advocacy Alliance. Il souligne également l’inadéquation du système avec les tirs de mortiers qui connaissent une faible trajectoire. Israël est pleinement consciente de cette menace, ayant perdu dans ces circonstances 15 soldats et civils au cours de l’été. Pour pallier à cette insuffisance, Rafael est en train d’élaborer l’Iron Beam, qui se veut un système qui utilise des lasers pour détruire les obus de mortier.

 

Malgré des inquiétudes initiales sur des fuites de technologie, Rafael explique que la sécurité nationale israélienne ne serait pas affectée si cela devait se produire. L’armée israélienne utilise le modèle de quatrième génération du Dôme de Fer, ne laissant à Rafael que la possibilité de commercialiser à l’étranger les versions antérieures.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 21:50
Défense : le patron d’Airbus fusille la politique de Berlin

Pour le patron d’Airbus Group, l’Allemagne va s’isoler encore plus en maintenant sa politique restrictive en matière d’exportation d’armements.

 

14/10 Alain Ruello / Chef de service adjoint – LesEchos.fr

 

Nul part en Europe, il n’existe un antagonisme aussi grand entre industrie de défense et politiciens qu’en Allemagne, a déclaré Tom Enders, le patron d’Airbus Group, lors d’une conférence sur la sécurité organisée par le Handelsblatt ce mardi.

 

Fidèle à son habitude, Tom Enders n’y va pas par quatre chemin pour dire ce qu’il pense. Ainsi sur la politique de l’Allemagne - son pays - en matière de défense. « Dans aucun autre grand pays européen que l’Allemagne il n’existeun tel antagonisme entre les industriels de défense et les politiciens », a déclaré le président exécutif d’Airbus Group lors d’une conférence sur la sécurité organisée par le quotidien allemand Handelsblatt ce mardi.

 

Au delà des seuls aspects industriels, c’est l’attitude globale de Berlin que Tom Enders critique sans prendre de gants, n’en déplaise aux élus de la CDU, de la CSU et du SPD. « La demande politique pour plus de coopération en Europe en matière de défense suit une approche très centrée sur l’Allemagne », a-t-il ajouté, prenant le soin de préciser, pour ceux qui n'auraient pas saisi : « En maintes occasions il a été suggéré que les façons de voir allemandes pourraient et devraient simplement s’appliquer au reste de l’Europe. »

 

Ce n’est pas la première fois que Tom Enders s’en prend à la politique du gouvernement d’Angela Merkel. Cette déclaration intervient dans un contexte de tension grandissante entre les industriels allemands et Sigmar Gabriel, le vice-chancelier et ministre de l’économie. « La politique allemande en matière d'exportation, telle qu’elle est menée actuellement, limite très sérieusement les options militaire, industrielle et politique de l’Allemagne en regard de toute coopération européenne future », a-t-il estimé.

 

La France en subit déjà les conséquences car cette politique ébranle les fondements même de la coopération franco-allemande, matérialisée par les accord dit « Debré-Schmidt » des années 70. Après MBDA dont le contrat de vente de missile terrestre Milan au Qatar est bloqué , et Renault Trucks pour des véhicules blindés destinés au même pays, c’est la vente de 14 hélicoptères par Airbus Helicopters à l’Ouzbékistan qui est touchée. Comme pour les missiles de MBDA, ces hélicoptères contiennent des pièces fabriquées en Allemagne, Berlin peut donc interdire leur sortie du territoire.

 

« A la fin, l’Allemagne va s’isoler un peu plus », a déploré Tom Enders. Bluff ou non, le patron de l’ex-EADS a laissé entendre à Reuters qu’il envisageait sérieusement d’implanter ses nouveaux programmes de construction d’hélicoptères en France plutôt qu’en Allemagne. « Nous y réfléchissons, a-t-il dit en marge de la conférence. Avec ces incertitudes sur la politique d’exportation, nous n’avons plus vraiment le choix. »

 

Ariane 6 : fin du psychodrame entre Airbus, Safran et l’Etat

 

Fin de la grève. Airbus et Safran ont ordonné à leurs troupes en charge du projet de création de leur co-entreprise de lanceurs spatiaux de reprendre le travail. Cinq jour après leur avoir enjoint de remiser les souris et d’éteindre les écrans, les deux industriels ont visiblement trouvé un accord avec l’Etat français. Les termes de l’accord, qui porte sur le contrôle des intérêts stratégique de la République (en clair, la dissuasion ), ne sont pas connus.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 17:50
Emmanuel Macron et son homologue allemand, Sigmar Gabriel - source electroniques-biz

Emmanuel Macron et son homologue allemand, Sigmar Gabriel - source electroniques-biz

 

14 octobre 2014 par  Jacques Marouani

 

La mission confiée à Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry s’inscrit dans la volonté de trouver ensemble un « New Deal » pour l’Europe.

 

Le ministre français de l'Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand, ministre de l’Economie et de l’Energie, viennent de confier une mission à Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry dont le but est de définir pour la France et pour l’Allemagne des domaines prioritaires d’investissement, de réformes structurelles et d’actions communes.

 

"Dans un contexte de croissance faible et d’inflation excessivement basse, les deux plus grandes économies de la zone euro ont une responsabilité commune essentielle pour accélérer la reprise et favoriser l’activité", souligne un communiqué de Bercy.

 

La mission confiée à Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry s’inscrit dans la volonté de trouver ensemble un « New Deal » pour l’Europe, fondée sur un agenda de réformes ambitieux pour lever les blocages et renforcer la compétitivité, et un plan d’investissement qui sera mis en œuvre dans les prochains mois au niveau européen.

 

Leur rapport, qui contiendra des recommandations concrètes, sera remis aux deux ministres mi-novembre.

Note RP Defense : les investissements seront-ils à sens unique ?

 

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:20
USS Detroit (LCS 7) - photo  Lockheed Martin

USS Detroit (LCS 7) - photo Lockheed Martin



13 oct. 2014 LockheedMartinVideos

 

As the Detroit (LCS 7) prepares for christening, she was moved to her launch site. Mounted on special equipment, the ship left the building facility and now rests at the waterfront of the Menominee River in Marinette, Wisconsin. The 389-foot ship will be formally christened and launched later this year.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:35
Thales inaugure un hub innovation à Singapour

 

14 octobre Aerobuzz.fr

 

Thales a inauguré, le 13 octobre 2014, son hub innovation à Singapore, premier centre d’innovation pluridisciplinaire du Groupe hors d’Europe. Avec ce hub, le groupe français vise à s’inspirer des concepts, innovations et modes de pensée asiatiques, afin de mieux analyser encore les besoins opérationnels de ses clients dans la région. Thales pourra ainsi concevoir de nouveaux produits et services, qui répondront à leurs exigences spécifiques. L’idée est d’impliquer ses clients au niveau de la conception, du prototypage et des essais, et ce dans différents domaines, notamment la défense, la sécurité́ maritime, l’aéronautique, la gestion du trafic aérien et les villes intelligentes.

 

L’équipe du hub innovation a été formée à la Design Thinking and Innovation Academy du DesignSingapore Council, afin d’appliquer une nouvelle approche de l’innovation et du management axée sur les objectifs cherchant toutes les solutions possibles à un problème de conception particulier.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:35
Exportation d'armes (1/4) : l'Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ?

Rebâtir la défense nationale est la première des neuf priorités de l'agenda du nouveau président indonésien Joko Widodo. - photo Government of Republic of Indonesia

 

14/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. C'est le cas de l'Indonésie qui a exprimé un intérêt pour le Rafale et où tous les industriels reviennent en force après une longue éclipse. Retrouvez la suite de notre série dès ce soir, 19 heures, dans notre Quotidien numérique.

 

L'Indonésie est à nouveau dans les stratégies de tous les groupes d'armement français. Il faut dire que la croissance indonésienne ne pouvait pas passer inaperçue (6,2% en 2012 et 5,3% en 2013), même si le rythme de croissance a ralenti au deuxième trimestre 2014 à son plus bas niveau depuis cinq ans, à 5,12% en glissement annuel. La croissance va néanmoins se poursuivre à court terme: 5,6% en 2014, 2015 et 2016. Et, selon l'OCDE, le rythme de croissance de l'Indonésie entre 2014 et 2018 devrait atteindre 6%. Ce qui ferait de l'Archipel l'économie la plus dynamique des grands pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est).

"Nous n'avons pas saisi en France l'importance et le potentiel de l'Indonésie", explique pourtant un bon connaisseur du pays membre du G20. A tort puisque, en dix ans, l'économie indonésienne a gagné 10 places dans le classement mondial des pays les plus développés, passant du 27e au 16e rang. En 2030, il devrait se situer dans les 10 premières économies mondiales (7e), selon le cabinet McKinsey. "Faire du business en Indonésie, cela se mérite, et il faut gagner la confiance des Indonésiens", rappelle-t-il.

 

Un géant encore inconnu en France

"Comment expliquer que nous n'ayons plus que 150 entreprises françaises en Indonésie, 4e pays le plus peuplé au monde, 16e économie mondiale, en croissance très rapide, là où nous en avions 450 il y a quinze ans", s'interroge le sénateur le sénateur UMP du Val-de-Marne, Christian Cambon, co-auteur du rapport "La France face à l'émergence de l'Asie du Sud-Est". C'est peu, trop peu. A titre de comparaison, le nombre de sociétés sud-coréennes présentes en Indonésie s'élève à 1.200.

"Une de nos premières faiblesses serait notre méconnaissance de l'Indonésie, de son modèle politique, de sa culture, de ses projets et de ses circuits de financement", confirme le rapport. Toutefois, pour relancer les relations diplomatiques à haut niveau entre les deux pays, les co-auteurs du rapport poussent François Hollande à faire une visite d'Etat en Indonésie. Car aucun président français ne s'y est déplacé depuis... François Mitterrand. En août 2013, au siège de l'ASEAN, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, regrettait que "les relations entre les deux pays ne sont pas encore à la hauteur de leur potentiel". Les relations commerciales dépendent beaucoup des achats d'Airbus ou d'ATR.

Pour autant, le potentiel de séduction qu'exerce Jarkarta sur les groupes tricolores tels qu'Airbus Group, Dassault Aviation, Thales, Safran, DCNS, Nexter, Renault Trucks Défense et les autres commence à faire son effet. D'autant que les budgets de défense en Europe sont en réduction constante en dépit d'un réarmement mondial, notamment en Asie. Ces groupes misent de plus en plus leur croissance sur ces fameux pays émergents, dont l'Indonésie qui souhaite moderniser les équipements de son armée. Ainsi, Thales, présent depuis presque quarante ans, estime à plus de 500 millions d'euros les opportunités de business (civils et militaires) dans les cinq ans à venir, assure-t-on à La Tribune. Selon nos informations, la direction générale de l'armement (DGA) a en outre réenvoyé à Jakarta un attaché d'armement, qui est arrivé cet été.

 

Renforcer la défense, une priorité pour l'Indonésie

Rebâtir la défense nationale est la première des neuf priorités de l'agenda du nouveau président indonésien, Joko Widodo, en renforçant la defense nationale afin d'assurer l'intégrité territorial de l'archipel et en s'imposant comme une puissance maritime régionale. D'où la volonté d'augmenter le budget de défense pour atteindre 1,5 % du PIB d'ici à 2019 pour atteindre 20 milliards de dollars (contre 7 milliards actuellement). Car l'Indonésie a un réel besoin de moderniser son armée. "Ils ont besoin de réformer leur industrie de défense, rappelle-t-on à Paris. Il faut réfléchir à moyen terme" sur ce pays.

Le très long embargo sur les armes des Etats-Unis à partir de 1991 à la suite des graves violences contre les indépendandistes du Timor, a beaucoup marqué les militaires indonésiens. Car cet embargo a notamment cloué au sol ses F-16 et A-4 Skyhawk, qui constituent près de 80 % de sa flotte de combat. Un embargo militaire américain qui a pris fin en 2005. En outre, Londres avait également imposé un embargo sur les pièces de rechange pour les chasseurs Hawk de l'armée de l'air indonésienne. L'Indonésie s'est donc tournée vers la Russie, la Corée du Sud et la Chine pour se procurer des avions de combat et d'entraînement. Avec Séoul, Jakarta a même signé un partenariat pour le développement conjoint du KFX/IFX, un avion de combat de 5ème génération.

D'où aujourd'hui la volonté de Jakarta de diversifier ses achats d'armements en Europe, en Russie, en Chine, aux Etats-Unis mais aussi dans les pays émergens comme le Brésil, qui a notamment vendu 16 avions d'entrainement A-29 Super Tucano. "Ils ont délibérément une politique de partage pour ne pas être dépendant d'une région ou d'un pays", confirme un industriel qui travaille en Indonésie.

 

Développement des compétences

Comme souvent dans les pays émergents, Jakarta veut réduire les importations en matière de défense en développant une capacité industrielle locale. Pour gagner des contrats, souligne le directeur général en charge du développement international de Thales, Pascale Sourisse, "il faut développer en Indonésie des compétences locales avec des partenaires surplace, y compris dans les services. C'est une dimension fondamentale".

C'est le cas déjà d'Airbus Helicopters (AH), présent en Indonésie depuis 1976 avec la construction sous licence de 123 hélicoptères BO 105. Et le constructeur d'hélicoptères a signé un partenariat industriel depuis 2008 avec le constructeur aéronautique national, PT Dirgantara Indonesia/Indonesian Aerospace (IAe) pour créer une chaine d'assemblage. Elle fabrique pour le compte de Marignane des fuselages des hélicoptères de transport EC725 et EC225 pour un montant de 43 millions d'euros. IAe, qui travaille pour Airbus (A380, A350)  produit également des avions de transports militaires d'Airbus Group, des CN-235 et C-295 sous licence.

Enfin, sur le site de Subang (Indonésie), Roxel, Eurenco et PT Dahana ont signé vendredi dernier un accord de coopération en présence des ministres indonésiens de la Défense et de l'industrie et des autorités françaises. Cet accord a pour objet l'implantation sur ce site d'une usine de production des produits suivants : chargements en EDB et composites pour moteurs de roquettes (produits Roxel) et poudres sphériques pour munitions de petit et moyen calibre (produits Eurenco).

Les groupes tricolores peuvent s'appuyer sur le partenariat stratégique entre la France et l'Indonésie signé en 2011. Les deux pays se sont engagés à promouvoir une coopération "plus étroite" dans le domaine de la défense et de la sécurité, "en vue d'établir un dialogue de défense global (...) comprenant des consultations régulières au niveau des ministres de la défense, des ministres adjoints, des chefs d'état-major et d'autres hauts fonctionnaires civils et militaires, une coopération stratégique à long terme portant en particulier sur le renforcement des capacités, la formation et l'échange de fonctionnaires chargés des questions de défense, l'industrie de défense ainsi que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies".

 

Nouvel eldorado ou nouveau mirage pour la France ?

L'Indonésie sera-t-elle un nouveau filon pour l'industrie d'armement tricolore ? Le marché est prometteur pour les groupes français. En 2013, divine surprise elle est arrivée au quatrième rang des pays clients de l'industrie de défense tricolore (480 millions d'euros), loin certes du premier l'Arabie Saoudite (1,9 milliard). Le retour de la France en Indonésie est bien réel comme en témoigne la progressive montée en puissance des exportations d'armements tricolores ces dernières années : 2,9 millions d'euros en 2009, 5,9 millions en 2010, 96,3 millions en 2011, 151,7 millions en 2012.

En 2013, le missilier MBDA, qui est bien implanté dans le pays grâce au chantier naval néerlandais Damen, a notamment vendu à Jakarta pour plus de 200 millions d'euros un système d'arme sol-air à très courte portée, Mistral 3. L'Indonésie a également acheté l'an dernier 37 systèmes d'artillerie autotractés, Caesar, à Nexter pour 115 millions d'euros. Enfin, le petit chantier naval des Sables d'Olonne OCEA a vendu pour un montant d'environ 80 millions d'euros deux nouveaux bâtiments de support de 60 mètres, de type OSV 190 MKII.

 

Et en 2014 ?

En 2014, Thales a déjà vendu au ministère de la Défense indonésien un système de défense aérienne intégré ForceShield et des missiles StarStreak pour un montant de plus de 130 millions d'euros. Un contrat qui profitera en très grande partie aux sites britanniques du groupe électronique. Cette année, il a également obtenu un contrat avec la marine indonésienne, via le chantier naval néerlandais Damen. Thales fournira un système de missions destiné aux deux navires de classe PKR. Soit son système de gestion de combat néerlandais Tacticos, le radar de surveillance SMART-S Mk2, le système de conduite de tir STRI 1.2 mk2 EO, le sonar Kingklip, la liaison de données Link-Y ainsi que des systèmes navals de communication et de navigation. Enfin, le groupe français a remporté un contrat civil portant sur la construction d'un satellite de télécoms Telkom-3S.

Airbus Defence ans Space (ADS) va quant à lui fournir à l'armée de l'air indonésienne des systèmes d'avant-garde pour assurer l'identification des avions de surveillance de l'espace aérien, le système MSSR 2000 I. Ce qui améliorera le contrôle et le trafic aérien et la défense antiaérienne au-dessus des plus de 15.000 îles de l'Indonésie.

 

Rafale et sous-marins à moyen ou long terme

Selon des sources concordantes, Dassault Aviation a été approché par Jakarta, qui a exprimé un intérêt pour le Rafale. L'avionneur tricolore a présenté son appareil en Indonésie et attend maintenant une demande d'information (RFI) de la part de l'Indonésie, qui est annoncée, puis éventuellement une demande de proposition engageante (RFP). Dassault Aviation est très attentif à ce qui se passe en Indonésie, explique-t-on en interne. Des sources contactées ont toutefois fait part de certaines réticences de Dassault Aviation à s'engager en Indonésie où les Suédois (Gripen) seraient très actifs. En tout cas, Jakarta, qui avait acheté fin 2011 six chasseurs Su-30MK2 à la Russie, souhaiterait acheter 16 avions de combat destiné à l'équipement d'un escadron, assure-t-on à La Tribune, et aurait dégagé un budget de l'ordre de 1,5 milliard de dollars. Mais c'était avant l'élection présidentielle de cet été.

DCNS, qui a ouvert il y a deux ans environ un bureau à Jakarta, poursuit quant à lui plusieurs projets en Indonésie en essayant de nouer une relation avec des partenaires locaux viables. Le groupe naval vise le retrofit d'un sous-marin sud-coréen de type U209 en partenariat avec l'indonésien PT PAL. Mais surtout il discute avec ce chantier naval pour signer un vaste accord de transfert de technologies (ToT) sur le programme de sous-marins Andrasta, créé pour les pays voulant disposer d'une force sous-marine spécialisée dans le combat côtier. DCNS serait prêt à donner à l'Indonésie le droit d'exporter ce sous-marin dans l'ASEAN.

Enfin, Airbus Helicopters nourrit l'ambition de signer des commandes pour un nouveau lot de neuf Caracal à l'Indonésie qui en a déjà acheté six, et de 16 AS565 Panther à la marine indonésienne. Dans le domaine de l'artillerie, Nexter continue de proposer ses matériels à l'Indonésie. Le groupe public fait également la promotion de son nouveau véhicule 6x6 blindé low-cost, le Titus. Pour sa part, Thales propose par ailleurs le Hawkei, un véhicule protégé léger 4x4 de 7 tonnes (Thales Australia). Enfin, l'Indonésie souhaite acquérir des patrouilleurs.

 

Une corruption endémique

Une des principales réticences des industriels français à s'engager en Indonésie reste la corruption. Notamment dans les services publics où il est courant que des agents exigent un pot-de-vin à des particuliers à des entreprises en échange de services qui devraient être fournis gratuitement. "Il y a une véritable prise de conscience des acteurs politiques, des ministres sont allés en prison, estime un bon connaisseur de l'Indonésie. On peut vendre sans corruption". Les affaires de corruption de haut niveau traitées par la commission pour l'éradication de la corruption (KPK), impliquant des responsables politiques ou de la justice sont effectivement très médiatisées, alors que la corruption à des niveaux inférieurs est plus répandue et plus difficile à contrecarrer.

KPK a d'ailleurs annoncé début septembre que le ministre de l'Energie était accusé d'extorsion de fonds et d'abus de pouvoir. Jero Wacik est soupçonné d'avoir gonflé le budget de son ministère de près de 10 milliards de roupies (646.000 euros) pour des activités illicites. Il est le troisième ministre du gouvernement impliqué dans une affaire de corruption. En juillet, l'ancien ministre des Sports a été condamné à quatre ans de prison après avoir été reconnu coupable de corruption dans une affaire liée à la construction d'un stade. En mai, le ministre des Affaires religieuses a démissionné après l'ouverture d'une enquête par la KPK qui le soupçonne d'avoir détourné des fonds destinés à des pèlerins qui se rendaient à La Mecque.

Par ailleurs, une femme gouverneur à la tête d'une des dynasties politiques les plus puissantes d'Indonésie a été condamnée lundi à quatre ans de prison pour avoir versé un pot-de-vin à l'ex-président de la Cour constitutionnelle dans un litige électoral. Ce dernier a lui été condamné en juillet à la prison à perpétuité pour avoir accepté des pots-de-vin dans le but d'influencer des décisions concernant des litiges électoraux.

 

Un nouveau président prêt à éradiquer la corruption

Dans son dernier classement, l'ONG Transparency International place l'Indonésie au 114e rang des pays les plus corrompus, sur 177 nations. Auréolé d'une victoire... confirmée par la justice pour prendre ses fonctions, le nouveau président Joko Widodo ambitionne de réformer en profondeur la première économie d'Asie du Sud-Est après une ascension fulgurante en politique. Une priorité qui consiste à restaurer la confiance dans le système politique indonésien en éradiquant la corruption. "Les Indonésiens sont très, très cyniques à l'égard de la politique. Ils pensent qu'elle est très corrompue. Nous devons leur redonner foi" dans la politique, a-t-il expliqué à l'AFP.

Une application anti-corruption pour smartphones proposant des graphiques et des jeux a été lancée en Indonésie pour éduquer le public et les agents de l'Etat sur les risques d'acceptation de pots-de-vin dans un des pays les plus corrompus au monde.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 19:40
L'Ukraine crée des missiles air-air et air-sol de moyenne portée

 

KIEV, 13 octobre - RIA Novosti

 

L'Ukraine crée des missiles air-air et air-sol de moyenne portée, a annoncé lundi à Kiev le consortium public ukrainien Ukroboronprom.

 

"Deux entreprises du consortium Ukroboronprom œuvrent pour la conception de nouveaux missiles air-air et air-sol. Les travaux touchent à leur fin", a indiqué le groupe dans un communiqué.

 

Destinés à équiper les avions en dotation dans l'armée nationale, les missiles seront fabriqués à partir de pièces ukrainiennes.

 

Les autorités de Kiev, qui mènent une opération militaire d'envergure dans le sud-est du pays, envisagent de placer de nouvelles commandes à l'industrie de défense nationale.

 

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déclaré la semaine dernière que le gouvernement était prêt à débloquer un milliard de hryvnias supplémentaires (plus de 76 millions de dollars) sous la forme de garanties gouvernementales pour l'achat et le rétablissement des matériels de guerre.

 

Le président ukrainien Piotr Porochenko a noté récemment déclaré que l'Etat ukrainien s'était engagé dans la voie de la guerre et qu'il élargirait son soutien à l'industrie de guerre et à l'armée.

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