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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:20
C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

 

MARIETTA, Ga., Dec. 31, 2015 /PRNewswire

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT) will deliver 78 C-130J Super Hercules to the U.S. government through a C-130J Multiyear II contract, which was announced by the U.S. government on Dec. 30, 2015.

Yesterday, the Department of Defense announced the award of more than $1 billion in funding for the first 32 aircraft of the Multiyear contract. The overall contract, worth $5.3 billion, provides Super Hercules aircraft to the U.S. Air Force (30 MC-130Js, 13 HC-130Js and 29 C-130J-30s) and the U.S. Marine Corps (six KC-130Js). Also through this contract, the U.S. Coast Guard has the option to acquire five HC-130Js. Aircraft purchased through the multiyear contract will deliver between 2016 and 2020.

"We are proud to partner with the U.S. government to continue to deliver to the U.S. Air Force, U.S. Marine Corps and U.S. Coast Guard the world's most proven, versatile and advanced airlifter," said George Shultz, vice president and general manager, Air Mobility & Maritime Missions at Lockheed Martin. "This multiyear contract provides true value to our U.S. operators as they recapitalize and expand their much-relied-upon Hercules aircraft, which has the distinction of being the world's largest and most tasked C-130 fleet."

Constructed in alignment with the U.S. government's Better Buying Power initiative, this contract provides significant savings to the U.S. government through multiyear procurement as compared to annual buys.

Lockheed Martin provided 60 C-130Js to the U.S. government through an initial multiyear contract announced in 2003, which delivered aircraft to the U.S. Air Force and U.S Marine Corps from 2003-2008.

The C-130J Super Hercules is the standard in tactical airlift, providing a unique mix of versatility and performance to complete any mission, anytime, anywhere. It is the airlifter of choice for 16 nations and 19 different operators. The Super Hercules worldwide fleet has more than 1.3 million flight hours to its credit. For additional information, visit www.lockheedmartin.com/c130.

 

About Lockheed Martin
Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that – with the addition of Sikorsky – employs approximately 126,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 07:35
Su-30MK2 of the VPAF (photo ttvnol)

Su-30MK2 of the VPAF (photo ttvnol)


31.12.2015 Defense Studies

Komsomolsk-on-Amur Aircraft Production Association (KNAAPO) has delivered 2 more Su-30MK2 multi-role fighter for Vietnam Air Force. Interfax-AVN said on 30.12.2015.

A super-heavy transport aircraft An-124-100M Ruslan from Volga-Dnepr aviation company  (Russia) has shipped two new Su-30MK2, bearing number 8589 and 8590 to Vietnam on Tuesday 29/12.

All Su-30MK2 12 aircraft in a deal worth $ 600 million signed in 2013 were produced at the KNAAPO. Plan early handover is scheduled for completion before the end of 2015.

However, according to sources, to the present time, Vietnam has received 8 Su-30MK2 in the contract on. The remaining 4 units will be handed over in 2016.

Eight Su-30MK2 are handed over to Vietnam from bearing number 8583 to 8590. Of which 4 units delivered in 2014 and the next four delivered in 2015, more slowly than originally planned to handover.

Up to now, Vietnam has purchased 36 Russian Su-30MK2 fighters, and has received 32 units. Which is composed of 4 units in the first purchase contract in 2003, 8 the purchase in 2009, 12 in 2010 and the purchase of 12 more aircraft bought in 2013.

(BaoDatViet)

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 17:35
Porte-avions Liaoning

Porte-avions Liaoning

 

31/12/2015 Par latribune.fr

 

Le pays disposait jusqu'à maintenant d'un porte-avions de fabrication soviétique. Ce premier porte-avion chinois préfigure les ambitions de Pékin dans le Pacifique où il compte se mesurer à la puissance navale américaine.

 

La Chine est en train de construire son premier porte-avions, a annoncé jeudi le ministère de la Défense, au moment où Pékin développe les capacités de sa marine sur fond de contentieux maritimes avec nombre de ses voisins.

 

Un programme de plusieurs centaines milliards d'euros

Ce bâtiment, qui est de conception entièrement chinoise, est en chantier dans la ville de Dalian, dans le nord-est du pays, a précisé Yang Yujun, un porte-parole du ministère de la Défense, lors d'une conférence de presse régulière. Cette confirmation intervient après des mois de spéculations sur l'existence de ce chantier.

La Chine, qui veut parvenir à terme à rivaliser avec la puissante US Navy dans le Pacifique, travaille à l'édification de groupes aéronavals autour de plusieurs porte-avions, un programme phare de centaines de milliards d'euros.

 

Deux ans après le porte-avions "soviétique"

Le premier porte-avions chinois, le Liaoning, est un bâtiment construit il y a plus d'un quart de siècle en Union soviétique, inachevé du fait de l'effondrement de l'URSS et finalement racheté par la Chine. Admis au service actif en septembre 2012 après des années de travaux, il est devenu le navire-amiral incarnant les ambitions maritimes de l'armée chinoise.

M. Yang a précisé que le nouveau bâtiment serait à propulsion conventionnelle, et non nucléaire et qu'il transporterait notamment les Shenyang J-15, un avion de combat de la marine chinoise. De nombreux contentieux opposent Pékin à ses voisins régionaux, et notamment les Philippines et le Japon sur la souveraineté de la mer de Chine méridionale et de la mer de Chine orientale.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:55
Didier Faivre - photo ESA

Didier Faivre - photo ESA

 

30 décembre 2015  Aerobuzz.fr

 

Didier Faivre, jusqu’alors Directeur des programmes de navigation de l’ESA, est nommé Directeur auprès du Président du CNES, à compter du 1er avril 2016. Il sera ensuite nommé Directeur du Centre Spatial Guyanais, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016.

 

C’est en quelque sorte pour Didier Faivre, un retour à la case départ, puisque c’est à Kourou, en 1983 qu’il a débuté sa carrière, à la sortie de l’Ecole Polytechnique, Didier Faivre a débuté sa carrière en 1983 au Centre Spatial Guyanais. De 1983 à 2000, il a continué son parcours au CNES, à Paris ainsi qu’au Centre Spatial de Toulouse. Il a ensuite rejoint l’ESA où il a occupé plusieurs postes de Direction, jusqu’à devenir Directeur des programmes de navigation.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
A-NSE va déployer un aérostat au profit de la Minusma à Kidal


29.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La société A-NSE (voir ici mon post de novembre 2012), spécialisée dans la production et l'exploitation d'aérostats (ballons captifs ou dirigeables) équipés de caméras, radar et système de transmission par fibre optique, va installer un de ses appareils à Kidal au profit de la Minusma.

La base onusienne de Kidal est, en effet, la cible de tirs fréquents qui ont déjà coûté la vie à une demi-douzaine de Casques bleus.

A-NSE (Aero-Nautic Services & Engineering) a été créée en 2010. Parmi son équipe dirigeante, on retrouve le vice-amiral d’escadre (2s) Patrick Hébrard.

La société devrait installer un système TC-350 (voir ici) pour assurer la sécurité de la base onusienne, en partenariat avec Thales qui fournira une liaison de données.

L'an dernier, l'Onu avait déjà attribué à Thales et l'entreprise de génie civile Razel-Bec des contrats d'un montant de 34,7 millions d'euros pour des travaux d'infrastructures dans le Nord-Mali, notamment pour l'extension et la consolidation des pistes d'atterrissage de kidal et Tessalit.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 08:20
KONGSBERG Protector MCRWS selected for Stryker

 

21.12.2015 Sergyi Way army-guide.com

 

General Dynamics Land Systems has notified KONGSBERG that the ’PROTECTOR’ Medium Caliber Remote Weapon Station (MCRWS) has been selected as the 30-millimeter weapon system solution for the Stryker vehicles.

 

“We are very pleased that our PROTECTOR MCRWS has been selected as the solution for this Stryker brigade. The system is the result of several years of determined effort to develop a system with capabilities and performance required for these types of vehicles,” says Espen Henriksen, President of Kongsberg Protech Systems.

 

“This is a very important milestone for our newest innovation in this field, the Medium Caliber RWS, and we are honored to support US Army and General Dynamics Land Systems in this urgent operational requirement,” says Walter Qvam, President and CEO of KONGSBERG.

 

KONGSBERG has extensive experience with remote weapon stations, and has delivered more than 17,000 units since 2001. The PROTECTOR MCRWS has been developed over the last six years, based on the expertise KONGSBERG has gained delivering remote weapon systems to 17 nations over the last 15 years.

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 17:30
Otokar Receives €47,5 Million Contract for COBRA II

 

25.12.2015 Otokar

 

Otokar, the biggest privately owned company of Turkish Defence Industry, was awarded 47.5 million Euro contract for COBRA II tactical wheeled armoured vehicle to perform in various missions of Turkish security forces. The delivery of the vehicles will be completed in the first half of 2017.

 

Turkey’s largest land system manufacturer Otokar received a new order for its COBRA II 4x4 tactical wheeled armoured vehicle. 47.5 million Euro amounted contract for COBRA II includes various systems, maintenance and support services except for the vehicles. The delivery of the vehicles will be completed in the first half of 2017. The vehicles will be in service to meet various requirements of the security forces.

 

COBRA II

COBRA II 4X4 Tactical Wheeled Armoured Vehicle is a modular platform with superior technical and tactical characteristics which is developed over existing COBRA Vehicle. Besides outstanding mobility, COBRA II provides higher ballistic and mine protection, increased payload capacity and internal volume. With its wide range of weapon integration and mission equipment options COBRA II can serve various types of missions including urban and peacekeeping missions with optional amphibious feature. The vehicle provides a remarkable performance in a wide range of challenging terrains and climatic conditions.

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 08:30
Buk-M1-2 SAM system. 9A310M1-2 self-propelled launcher. MAKS, Zhukovskiy, Russia, 2005

Buk-M1-2 SAM system. 9A310M1-2 self-propelled launcher. MAKS, Zhukovskiy, Russia, 2005

 

December 15, 2015: Strategy page

 

Egyptian air defense forces are expanding their arsenal by spending over a billion dollars on additional Russian Buk short range and S-300V king range anti-missile systems. These are of Buk and S-300 systems Egypt already has. Egypt has been using Russian anti-aircraft missile systems since the 1970s. In addition Egypt has American Hawk and Patriot systems. This includes some of the anti-missile missiles for their Patriot systems. But the 70,000 personnel in the Egyptian Air Defense Command primarily operate Russian equipment.

 

The latest version of Buk is the Buk M3. This version has a longer range (75 kilometers compared to 50 for the M2) and improvements in the guidance system and overall reliability. Development of the Buk M2, a radical redesign of the 1960s era SA-6, was completed in 1988, near the end of the Cold War and disintegration of the Soviet Union. This delayed its introduction. Russia was not able to start production until after 2002. When NATO discovered the Buk M2 they called it the SA-11.

 

Buk began development in the 1970s because of the success of SAM-6 system in the 1973 Arab-Israeli war. Egyptian SA-6 systems were effective against Israeli warplanes, one of the rare successes of Russian air defense weapons against Western equipment. The Buk M1 entered service in the 1980s while work got underway for the even more advanced M2 and M2E. These were the ones delayed by financial problems in the 1980s. The M2 missiles weighed 720 kg (1,587 pounds) each and have a max range of 50 kilometers. This was followed by a lighter (581 kg) version with the same range. The missiles were carried and launched from a tracked vehicle that held four missiles. Another vehicle has the target acquisition radar which has a range of over 150 kilometers. Versions of the Buk were developed for use on ships.

 

As successful as the SA-6 was in 1973 and U.S. and Israel quickly developed electronic countermeasures. Russia responded by improving Buk but was never able to repeat the success of 1973, which was largely the result of Israel underestimating the SA-6 and the ability of Egyptian operators. Israel has not repeated that error since then and it was a wakeup call to the United States and other NATO countries as well.

 

While the S-300’s may be Cold War era weapons, their fire control and communications systems have been upgraded. Each S-300 battery consists of 4-8 launcher vehicles (each with two missiles, plus two reloads) plus radar vehicles and a command vehicle. The original S-300 was known to NATO, during the Cold War, as the SA-10. This system entered service in the late 1970s and was upgraded several times since then. One major upgrade came to be called the SA-12 and it entered service in the late 1980s. Finally, there was the SA-21, which was so different from the original S-300 that it was given a new name by the Russians: the S-400. These systems began entering service, slowly, in 2007. The S-300V/SA-12 missiles had a range of 75 kilometers and were considered somewhat similar to the American Patriot systems. Later models of the S-300V had some capability to shoot down short range ballistic missiles. The SA-12 missiles were carried in canisters (either four or two per launcher vehicle). Each launcher vehicle also contains a guidance radar.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:20
CounterBomber, un système pour détecter les kamikazes avant qu'ils ne passent à l'action

Le système de détection et prévention des attaques suicides par ceinture explosive ressemble à une unité radar mobile servant à détecter des avions ou des missiles sur un théâtre d'opérations. (Crédits : Rapiscan)

 

25/12/2015 Par Erick Haehnsen  - LaTribune.fr

 

L'américain Rapiscan Systems commercialise CounterBomber, une station capable de détecter jusqu'à 100 m de distance, en toute sécurité, les personnes sur le point de faire sauter une ceinture d'explosifs.

 

« Initialement, notre technologie a été développée pour des raisons militaires : protéger les soldats et les populations civiles contre les kamikazes qui se font sauter avec une ceinture d'explosifs. Il s'agissait aussi de sécuriser les bâtiments publics, les sites industriels sensibles, les raffineries de pétrole et évidemment les bases militaires, explique Andrew D. Lynch, responsable commercial de CounterBomber Technologies, une startup financée par l'Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa), rachetée en 2014 par l'américain Rapiscan Systems et distribuée en France par HTDS. Depuis sept ans, nos systèmes ont été utilisés en Irak et en Afghanistan par l'armée américaine. »

>> Lire aussi : Lutte anti-terroriste : startups et citoyens au secours de l'Etat

Le système de détection et prévention des attaques suicides par ceinture explosive ressemble à une unité radar mobile servant à détecter des avions ou des missiles sur un théâtre d'opérations. En effet, la station, stabilisée sur un trépied, comporte trois antennes radar ainsi que deux caméras vidéo - dont une caméra thermique - assemblées sur une double rotule motorisée qui permet de faire tourner l'ensemble des capteurs de droite à gauche et du haut vers le bas afin d'ajuster la captation à la cible. À cela s'adjoignent une unité d'alimentation - capable de fonctionner sur un groupe électrogène - et un ordinateur portable durci. Andrew D. Lynch reprend :

« Le système assure l'inspection automatique des sujets en marche dès leur entrée dans une zone critique en déterminant rapidement si une personne dissimule un dispositif d'attentat suicide ou une arme potentielle »


Sécuriser les stades, aéroports, gares, hôpitaux et écoles

À 100 m de distance, les capteurs radar et la caméra infrarouge se combinent pour détecter la signature électronique des explosifs ou des armes. Le système envoie alors une alerte. L'opérateur, qui suit la personne suspecte grâce à la caméra vidéo, est en mesure de prendre rapidement les décisions qui s'imposent.

« En parallèle des opérations militaires et des ventes, notre marché s'est développé auprès de sociétés de sécurité privées, tout d'abord en Afrique et au Moyen-Orient, afin de sécuriser des stades, aéroports, gares, hôpitaux et écoles », poursuit M. Lynch qui s'attend à développer ses ventes en Europe et, notamment, en France. D'ailleurs, la société n'hésite pas à proposer des financements en crédit-bail.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 16:55
FCAS photo Dassault Aviation

FCAS photo Dassault Aviation


27.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Parmi les récents résultats de marchés figure un  avis sur une "Etude technico-opérationnelle relative au futur drone aérien de combat" (lire ici).

Cette ETO porte sur trois thématiques d'importance pour les UCAV (Unmanned Combat Vehicle ou drone de combat) qui font chacune l'objet d'un lot spécifique:

 

Lot 1: Evaluation quant à la survivabilité vis-à-vis des menaces air-air d'un drone aérien de combat", sur la base d'une caractérisation des menaces air-air transmise par l'administration et du niveau de détectabilité d'un UCAV, il s'agit de proposer des solutions technologiques d'auto-défense et d'identifier des concepts d'emploi.
Il a été attribué à MBDA France SAS. La valeur totale finale du marché est de 280 000 euros. Hors TVA.

 

Lot 2: Evaluation quant aux conséquences d'une forte autonomie décisionnelle d'un drone aérien de combat" l'étude porte sur l'identification de l'impact du niveau d'intelligence artificielle sur les besoins en communications, l'architecture du système de système et les interactions entre l'opérateur et l'ucav.
Ce lot a été attribué à MBDA France SAS (avec comme sous-traitant à paiement direct : AIRBUS GROUP SAS. La valeur du marché est estimé à 355 000 euros. Hors TVA.

 

Lot 3: Evaluation quant aux coûts de possession d'un drone aérien de combat", l'étude permettra la mise en place d'un outil d'appréciation du coût global et d'identification des principaux éléments dimensionnant ce coût global de possession d'un UCAV.
Il a été attribué à LGM SAS (avec comme sous-traitant non admis au paiement direct :4l INTERNATIONAL SAS. La valeur totale finale du marché est de 248 000 euros. Hors TVA.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 12:55
Drones : la nouvelle réglementation française


24.12.2015 par Guillaume Champeau - numerama.com
 

Point complet sur la nouvelle réglementation des drones de loisirs en France, applicable à partir du 1er janvier 2016.

 

Alors que de nombreux Français recevront leur premier drone pour Noël, le gouvernement a choisi le 24 décembre 2015 pour publier dans deux arrêtés la nouvelle réglementation applicable aux drones civils. Elle met à jour la précédente réglementation établie par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) :

  • Arrêté du 17 décembre 2015 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord ;
  • Arrêté du 17 décembre 2015 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans personne à bord, aux conditions de leur emploi et aux capacités requises des personnes qui les utilisent

Les drones de loisirs que l’on trouve dans le commerce sont dits « aéromodèles » et doivent respecter un certain nombre de règles que nous résumons ci-dessous. Il existe tout d’abord des règles générales pour tous les drones de loisirs, puis des règles plus spécifiques pour les drones pilotés à distance grâce à la vidéo, ou pour les drones autonomes qui se pilotent tout seul grâce à une IA ou un programme de vol préprogrammé.

 

Suite de l'article

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 12:35
Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

 

NEW DELHI, 27 décembre (Xinhua)

 

L'Inde pourrait signer un pacte de défense majeur avec la France lors de la visite du président français François Hollande en janvier 2016, ont indiqué dimanche certaines sources.

 

"Un accord de défense entre les deux pays pourrait être signé pour 36 avions de combat Rafale", ont fait savoir les mêmes sources sous couvert d'anonymat, ajoutant que le ministère de la Défense n'a toujours pas révélé de détails.

 

L'Inde avait déjà fait part de son intention d'acheter les Rafale à la France lors de la visite du Premier ministre Narendra Modi à Paris en avril dernier.

 

Même le général Arup Raha, chef de l'armée de l'air indienne, a déclaré en octobre être optimiste concernant une finalisation de l'accord d'ici la fin de cette année.

 

Toujours selon les mêmes sources, le président français se rendra en Inde en tant qu'invité d'honneur pour les célébrations du Jour de la République le 26 janvier.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:55
La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires

Les deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération) remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et 3B (Crédits : Thales Alenia Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a commandé à Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space deux satellites de télécoms militaires COMSAT NG. Le montant de ce programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans.


Et un dossier de plus bouclé... La direction générale de l'armement (DGA) a notifié mardi à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space la réalisation de deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite et lancés respectivement en 2005 et 2006. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite. Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

Le programme COMSAT NG doit permettre "le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d'intérêt, ainsi qu'avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure)", a expliqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié ce mercredi.

Selon nos informations, le montant du programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros dès cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Égypte, en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus. Aux côtés du groupement composé de TAS et d'Airbus DS, l'organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security et Telespazio France, qui sont les sous-traitants principaux.

"Le contrat couvre également un important volet sol avec la réalisation du segment sol de contrôle et de mission, basé principalement sur les solutions Space Ops de Thales Alenia Space, la rénovation des stations métropolitaines et une phase d'exploitation et de maintenance sur 17 années", a expliqué TAS dans un communiqué publié ce mercredi.

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'État, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

Une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information

Les moyens primordiaux pour les télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent "une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information, clé de la supériorité de nos forces, a expliqué le ministère. La maîtrise de l'information permet à tous les niveaux d'engagement, du niveau stratégique jusqu'à la plate-forme de combat, d'apprécier la situation et de conduire l'action opérationnelle". Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles. "Les deux satellites permettront également de répondre aux besoins en débit croissants liés en particulier aux échanges vidéo", a expliqué TAS.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:30
L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Egypte n'ont pas pu terminer les négociations sur la vente de deux satellites français, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaires. Par ailleurs, le président égyptien a entre ses mains une proposition de Paris pour quatre navires de guerre supplémentaires.

 

En dépit de toute la volonté des équipes de négociations égyptiennes et françaises, le contrat portant sur une commande de deux satellites, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaire, n'a pas pu être signé mardi avant le départ de la délégation égyptienne. Rien de grave pour autant. Ce n'est que "partie remise", explique-t-on à Paris. "On partait de trop loin pour finaliser", précise-t-on à La Tribune. Pourtant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaitait une signature rapide. Pour accélérer les négociations, Il avait envoyé son fidèle ministre de la Production de défense, le général Al-Assar.

Dans le cadre de ces discussions, Le Caire négocie avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), qui a été désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Le calendrier était ambitieux mais rien ne semble perdu pour la France.

 

Paris propose quatre nouveaux navires de guerre au Caire

Outre les deux satellites "Made in France", le président égyptien a entre ses mains une proposition très séduisante de DCNS portant sur la vente d'un lot de quatre navires : deux corvettes, l'OPV Adroit qui avait été autofinancé par le groupe naval puis prêté à la marine nationale, et, enfin, un navire plus petit fourni par Piriou. Une offre qui s'élèverait à 580 millions d'euros environ. Si un accord était trouvé avec la France, l'Égypte possèderait à terme 11 navires de guerre français.

Elle a déjà en commande six navires (quatre corvettes Gowind et deux Bâtiments de projection et de commandement de type Mistral). Le Caire dispose en service opérationnel d'une frégate multimissions FREMM "Vive l'Egypte" livrée en juillet 2015. La marine égyptienne aura d'ici à 2020, une flotte de sept navires français de premier rang.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 15:55
Syracuse III (crédits Alcatel Space)

Syracuse III (crédits Alcatel Space)

 

23/12/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 22 décembre 2015 aux sociétés Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space la réalisation des 2 satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite.

 

Le programme COMSAT NG doit permettre le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d’intérêt, ainsi qu’avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure). Moyens primordiaux pour les  télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent  une pierre fondamentale pour la maîtrise de l’information, clé de la supériorité de nos forces. La maîtrise de l’information permet à tous les niveaux d’engagement, du niveau stratégique jusqu’à la plate-forme de combat, d’apprécier la situation et de conduire l’action opérationnelle.

 

Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

 

Aux côtés du groupement Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, l’organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security  et Telespazio France  (sous-traitants principaux). Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 13:55
photo CCH Serpillo Armée de Terre

photo CCH Serpillo Armée de Terre


23.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

J'ai un peu traîné à lire "le rapport d'information déposé en application de l’article 145 du Règlement par la commission de la défense nationale et des forces armées en conclusion des travaux d’une mission d’information  sur la filière munitions" (ouf...) et présenté par les députés Nicolas Bays et Nicolas Dhuicq.

Mais les 82 pages valent bien les deux heures de lecture nécessaires pour en venir à bout.

Ce rapport aborde des questions d'actualité:
- l'état des stocks de munitions,
- la sécurité des sites du SIMu, l'organisme qui gère 120 000 tonnes de munitions, dont plus de 20 000 à éliminer, pour une valeur totale de 8,5 milliards d’euros,
- la fin de vie des munitions, (les prix moyens de l’élimination d’une tonne de munitions sont les suivants : 1 388,08€ pour les munitions courantes et 147 310,21€ pour les munitions complexes),
- l’absence d’industrie munitionnaire de petit calibre en France...

Il établit aussi une éclairante cartographie de l'industrie munitionnaire française. C'est, au final, un texte difficilement résumable (mais que l'on peut traiter sous l'angle anecdotique et chiffré, donc révélateur) et qui constitue un bon document de référence.

Le rapport est à consulter ici.

 

Note RP Defense: voir Examen du rapport d’information sur la filière munitions (MM. Nicolas Bays et Nicolas Dhuicq, rapporteurs)

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 13:50
Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

 

22/12/15 Le Vif (Belga)

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat.

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat, deux frégates, six chasseurs de mines et six drones, a annoncé le ministre de la Défense, Steven Vandeput, évoquant la fin des "dividendes de la paix" engrangés après la fin de la Guerre froide.

 

"La Défense évoluera vers des effectifs en personnel de 25.000 équivalents temps plein, avec une moyenne d'âge de 34 ans (contre 40 actuellement) en engageant une modernisation de la politique du personnel, du statut, de la formation et de la gestion de la connaissance au sein de l'organisation", a-t-il indiqué dans un communiqué.

 

Le département de la Défense occupe encore en théorie quelque 32.000 militaires et civils, avec un contingent fixé pour 2016 à 30.820 militaires d'active et élèves.

 

Les 9,2 milliards d'euros d'investissements serviront à l'achat de 34 chasseurs-bombardiers - pour succéder aux 56 F-16 vieillissants actuellement en service -, de deux frégates (destinées à remplacer les bâtiments rachetés d'occasion aux Pays-Bas) au début des années 2000, six chasseurs de mines - un nombre identique à la flotte actuelle - et six drones, dont deux en 2021 et quatre en 2030. Aucun choix de matériel n'a encore été fait.

 

Ces investissements à réaliser d'ici 2030 concernent les dimensions terrestre, aérienne, maritime et Cyber/Intelligence de la Défense, ajoute le communiqué.

 

"La composante Terre sera pleinement équipée pour pouvoir assurer ses tâches", a précisé M. Vandeput (N-VA).

 

Selon lui, l'objectif est de parvenir à une répartition saine entre les dépenses de personnel (50%), de fonctionnement (25%) et les investissements (25%).

 

La Défense va aussi étudier la participation à un programme d'avions ravitailleurs - une des grandes lacunes des armées européennes - et examiner des options pour la flotte d'"avions blancs" (pour le transport de passagers), en raison du retrait prévu du service du dernier Mystère 20 fin 2016 et de l'unique Falcon 900 en 2018, tout comme pour la mission de recherche et de sauvetage ("Search and Rescue", SAR) actuellement assurée par les vieux hélicoptères Sea King et les nouveaux NH90 au départ de la base aérienne de Coxyde.

 

Evoquant une augmentation d'ici 2030 des dépenses de défense à 1,3% Produit intérieur brut (PIB) - elles sont tombées à un minimum historique de moins d'un pour cent, là où l'Otan réclame 2% de ses Etats membres -, M. Vandeput n'a pas hésité à évoquer un "nouvel avenir pour la Défense" et un "tournant historique" après les décennies de réduction des budgets militaires, notamment grâce aux dividendes de la paix générés par la fin de la Guerre froide.

 

Selon l'analyse faite par le gouvernement, le monde en effet fortement changé au cours des dernières années, avec une Europe entourée d'une "périphérie instable" à l'est, avec une Russie plus agressive, et au sud, théâtre de crises multiples.

 

"L'Europe ne peut nier ces problèmes, d'une perspective humaine, économique et de sécurité et doit être en mesure de les traiter de manière autonome par rapport aux autres acteurs mondiaux, à la fois politiquement, économiquement et militairement", souligne le communiqué de la Défense, qui réaffirme que la Belgique souhaite se positionner comme un partenaire "solidaire et fiable".

 

Selon M. Vandeput, il reste, après cet accord obtenu entre les principaux ministres sur les contours de l'armée belge à l'horizon 2030, "beaucoup de pain sur la planche".

 

Il a expliqué qu'il allait, en coopération avec l'état-major de la Défense, établir dans les prochains mois un "plan directeur" de mesures à exécuter au cours de l'actuelle législature, qui doit se terminer en 2019.

 

"Nous allons entamer plusieurs procédures d'appel d'offres afin de concrétiser dans des contrats les décisions du gouvernement", a conclu le ministre.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:55
Le prix d’économie de la défense 2015

 

22/12/2015 Ministère de la Défense

 

Le prix annuel dit « d’économie de la défense » récompense une thèse, la présentation de travaux scientifiques originaux ou un mémoire universitaire de deuxième ou de troisième cycle pour sa qualité, son originalité et son intérêt vis-à-vis du domaine de l’économie de la défense.

 

Dernier évènement

Le prix d’économie de la Défense 2015 a été remis à Josselin Droff pour sa thèse sur le facteur spatial en économie de la défense.

 

Hugues Bied-Charreton, directeur des affaires financières du ministère de la Défense, a remis, mercredi 16 décembre, le prix d’économie de la défense 2015 à Josselin Droff pour sa thèse intitulée : « Le facteur spatial en économie de la défense : application au maintien en condition opérationnelle des matériels de défense », soutenue à l’Université de Bretagne Occidentale.

Le prix a été remis au cours d’un colloque organisé à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne par la direction des affaires financières du ministère de la Défense et la chaire Économie de défense du Fonds de dotation de l’Institut des hautes études de défense nationale, intitulé « Les industries de défense face aux enjeux internationaux ».

L’apport de la thèse de Josselin Droff réside principalement la prise en compte du facteur spatial dans les choix de défense (localisation des entités, synergies entre organisations). La thèse démontre que la compréhension des choix en matière de production de défense (réalisation des missions militaires, soutien des matériels et des personnels) implique nécessairement une forte dimension spatiale. Les développements proposés par Josselin Droff constituent un cadre de référence pour toute personne qui souhaite comprendre les choix de localisation dans le domaine de la défense. La méthodologie proposée peut s’appliquer non seulement au maintien en condition opérationnelle mais aussi à d’autres dimensions de la défense dans un cadre bilatéral, multinational ou au sein d’une alliance par exemple.

C’est la troisième fois que le prix d’économie de la défense est décerné. En 2005, il a été remis à Martial Foucault pour sa thèse « Biens collectifs et sécurité extérieure : analyse économique de la politique européenne de défense ». En 2009, il a été remis à Jean-Michel Oudot pour sa thèse soutenue à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne intitulée « Choix contractuels et performances : le cas des contrats d’approvisionnement de défense » ainsi qu’à Sylvain Moura pour sa thèse soutenue à l’université Montesquieu de Bordeaux sur le thème : « L’impossible banalisation des industries de défense : l’apport d’une analyse institutionnaliste à la dynamique des industries ».

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:55
Intervention de Monsieur Louis GAUTIER lors du colloque « Les industries de défense face aux enjeux internationaux »

 

21 décembre 2015 source SGDSN

 

Madame la présidente, chère Nadia Jacoby,

Mesdames, Messieurs les industriels de la défense,

Monsieur le directeur de l’IHEDN, cher général de Courrèges,

Mesdames et Messieurs les professeurs et chercheurs,

Mesdames, Messieurs,

 

Je ne sais pas, cher Jacques Tournier, si mon temps est plus précieux que le vôtre, mais ce qui est certain, c’est qu’il n’est jamais mieux dispensé que dans ces lieux. Les ressorts de la guerre sont toujours pernicieux et la sauvegarde ou la restauration de la paix supposent beaucoup d’intelligence, à la fois théorique et pratique, afin de façonner notamment un outil de défense qui réponde à notre aspiration d’être mieux protégé. « Pacem summa tenent » rappelle la citation qui figure au fronton de cet amphithéâtre, comme je ne manque pas de le faire observer à mes étudiants en leur demandant de lever la tête.

On ne peut que se féliciter à ce sujet du rôle joué par la chaire Economie de défense et par l’Université de Paris I qui soutient son action et dont il convient de saluer l’engagement dans la promotion des War studies. Les universités françaises occupent effectivement une place trop modeste dans ce champ d’étude dont l’un des principaux aspects, celui des industries de défense, est aujourd’hui au cœur de nos réflexions.

En France, le secteur de la défense compte en effet plus de 4 000 entreprises, il représente 165 000 emplois et génère de très importants revenus à l’exportation. Sur la période 2008-2013, ces entreprises ont ainsi permis de réduire de 5 % à 8 % le déficit commercial de la France. En 2014, avec 8,2 milliards d’euros de prises de commandes, les exportations d’armements français ont progressé de 18 % par rapport à l’année précédente et nous savons tous que les résultats de 2015 marqueront encore une nette progression, et ce pour d’autres raisons que la seule revente des BPC à l’Egypte. C’est dire le poids économique de ce secteur d’activité.

Mais, le tissu industriel de défense représente aussi un élément essentiel de la sécurisation de nos approvisionnements, donc de notre autonomie stratégique, notion à laquelle la France est, comme vous le savez, depuis longtemps attachée.

Pour toutes ces raisons, le ministre de la défense, dont vous connaissez l’engagement auprès de ce secteur industriel, avait prévu de s’exprimer devant vous pour conclure vos débats. Des contraintes de dernière minute l’en empêchent malheureusement et il me prie de vous dire combien il regrette de ne pas être parmi nous.

Sans me substituer à lui, je vous propose d’aborder trois grandes questions que pose la place des industries de défense face aux enjeux internationaux : celle des grands principes de la politique française en matière d’exportation de matériel de guerre, celle de la mise en œuvre concrète de cette politique et enfin celle des coopérations industrielles internationales en matière de défense.

En matière d’exportation de matériels de guerre, chacun sait ici que depuis 1939, le principe général est celui de la prohibition, auquel il est toutefois possible de déroger par le biais d’autorisations préalables délivrées par le gouvernement. Sous réserve de respecter quelques principes simples affichés avec la plus grande transparence, ce dernier autorise en effet la vente de matériels de guerre. Des directives de haut niveau encadrant les exportations d’équipements militaires établissent ainsi les lignes de force de la politique de notre pays en la matière. Celles-ci peuvent être décomposées selon quatre grands principes :

  • La volonté globale de maîtriser la diffusion des armements conformément au Traité sur le commerce des armes ratifié par la France en 2014.
  • L’attention portée au respect de nos engagements internationaux en matière de lutte contre la prolifération, de transfert de technologies sensibles, de prohibition de certaines armes et de respect des droits de l’homme.
  • La prise en compte du risque militaire potentiel que peuvent représenter les équipements exportés pour nous et nos allié.
  • L’importance de protéger les technologies et les savoir-faire sensibles de nos entreprises.

Ces principes expliquent que les transferts de matériels sensibles, qui exigent un haut degré de confiance réciproque, s’effectuent essentiellement dans le cadre de coopérations industrielles et technologiques bilatérales. Les contrats d’armements militaires ne se réduisent effectivement pas à de simples transactions commerciales et ils ne doivent pas procéder d’une logique « au coup par coup » en fonction des opportunités du marché, mais ils doivent au contraire s’inscrire dans le cadre d’une relation de long terme entre le fournisseur et l’importateur, a fortiori quand ils s’accompagnent d’un transfert de savoir-faire. Ces contrats sont donc souvent encadrés par des accords bilatéraux de défense et de sécurité, ou par des accords intergouvernementaux dans le cas des plus importants.

La fourniture de matériels de défense à un nombre choisi de clients s’inscrit ainsi à l’intérieur de partenariats privilégiés dans les domaines militaire et sécuritaire, qui constituent eux-mêmes des prolongements de notre politique étrangère. Pour autant, il ne faudrait pas sous-estimer la dimension « domestique » de notre politique d’exportation de défense au regard du dynamisme de notre économie. Nos ventes à l’étranger soutiennent effectivement la bonne santé de nos entreprises ─ notamment dans l’industrie aéronautique et spatiale où la commande militaire joue souvent un rôle contracyclique ─ en même temps qu’elles assurent l’équilibre de notre programmation militaire.

Le respect de ces grands principes exige un suivi efficace des exportations. L’Etat s’appuie pour ce faire sur le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale qui exerce, au nom du Premier ministre, des responsabilités particulières. Il me revient ainsi de présider la Commission interministérielle pour les études d’exportations de matériels de guerre (CIEEMG) et mes services traitent, en flux continu, les demandes de licences d’exportation déposées par les industriels.

Cette mission de contrôle, que nous exerçons conjointement avec les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Economie, a été profondément remaniée en 2014 afin d’en renforcer la réactivité et l’efficacité.

L’une des principales conséquences de cette réforme fut l’introduction d’un nouveau dispositif de contrôle a posteriori. Destinée à mieux responsabiliser les entreprises exportatrices, cette nouvelle approche s’avère très dissuasive. Elle s’appuie sur un comité de contrôle (CMCAP) placé auprès du ministre de la Défense et appelé, en cas de faits susceptibles de constituer une infraction, à en donner avis au procureur de la République. Des amendes et des peines d’emprisonnement peuvent alors être prononcées, mais la loi prévoit également la possibilité de suspendre, abroger, modifier ou retirer les autorisations délivrées aux entreprises en cas d’infraction avérée. En cas de changement significatif de la situation intérieure d’un pays, les autorités françaises peuvent par ailleurs imposer un blocage en douane des matériels, y compris lorsque la demande de licence avait déjà été accordée, comme ce vient d’être décidé pour le Burundi en raison des troubles dans ce pays. En 2014, le contrôle a posteriori a ainsi permis de contrôler sur pièces et sur place 37 sociétés grâce aux 22 agents assermentés du ministère de la défense.

Une autre initiative essentielle fut l’amélioration du système d’octroi des licences. A cet égard, une avancée majeure a été de dématérialiser entièrement le traitement en continu des quelques 7 000 demandes de licences dont le SGDSN est saisi chaque année grâce à la mise en place du système informatique SIGALE. Le traitement des dossiers les plus complexes ou les plus sensibles continue pour sa part de s’effectuer lors des séances plénières de la CIEEMG, organisées mensuellement, et les quelques demandes de licences qui l’exigent font l’objet d’un arbitrage rendu au niveau du cabinet du Premier ministre.

En 2014, environ 2,5 % de ces demandes ont été déboutés et environ 40 % des demandes agréées ont été assortis de conditions avant exportation, dont certaines pouvaient être bloquantes. De manière générale, ces conditions peuvent porter sur :

  • les capacités techniques ou opérationnelles des matériels qui peuvent être dégradées ;
  • le périmètre du transfert de technologies autorisé ;
  • la soumission préalable aux autorités compétentes du contrat avant signature ;
  • l’édiction de clauses de non-réexportation avec un engagement des destinataires sur l’utilisation finale des matériels ;
  • le financement des opérations.

Les exportations de biens de défense font ainsi l’objet d’un contrôle toujours plus précis. Si elles constituent un volet essentiel de la stratégie internationale des entreprises françaises de défense, elles ne doivent cependant pas en masquer un autre aspect dont l’importance ne cesse de croître, celui de la coopération industrielle.

Deux récents succès européens sont à ce titre emblématiques. Le premier est l’intégration industrielle franco-britannique dans le domaine des missiles, il s’agit du projet « ONE-MBDA » ; le second a pris la forme d’un rapprochement entre deux poids lourds de l’armement terrestre, l’un allemand et l’autre français, il s’agit du projet « KANT », sous les feux de l’actualité aujourd’hui même, jour de finalisation de l’accord. Ces deux initiatives constituent des réponses très concrètes apportées à l’enjeu de la compétitivité européenne dans le domaine de l’armement et méritent, à cet égard, d’être détaillées.

Le projet « ONE-MBDA » constituait l’un des objectifs industriels du traité franco-britannique de Lancaster House, signé en 2010. L’idée était de permettre la naissance d’un unique acteur européen dans le segment des missiles à travers l’intégration achevée des parties française et britannique de MBDA. Ce rapprochement a été officialisé par un accord intergouvernemental signé à Paris le 24 septembre dernier par les ministres de la défense français et britannique. Il a été concrétisé avec le premier transfert croisé d’équipements sensibles entre la France et le Royaume-Uni.

Le second projet de coopération est encore plus récent. Il concerne l’allemand KMW et le français NEXTER qui ont décidé de se rapprocher pour répondre aux grandes évolutions de leurs marchés et préparer ensemble leur avenir dans un contexte de contraction des budgets de défense européens. Officialisé en juillet 2015, ce rapprochement va bien au-delà du partage d’un programme d’armement, il contribue à la naissance d’un nouveau groupe dénommé KANT et doté d’une vision stratégique unifiée. Cette opération conduit ainsi à la création d’un acteur 100 % européen appelé à devenir l’un des fleurons de la BITD européenne. Elle constitue au demeurant une occasion importante de rapprocher nos vues et celles des Allemands en matière d’exportation des équipements de défense produits dans des entreprises franco-allemandes.

A l’heure où l’Europe redécouvre la guerre comme réalité à ses frontières, la consolidation d’une base industrielle commune constitue l’un des principaux prérequis de sa défense collective. Les échanges technologiques en conditionnent la concrétisation et les exportations en assurent la soutenabilité financière. Loin d’être anarchiques, ces dernières sont encadrées par l’Etat et se situent dans la continuité de notre politique étrangère et de nos engagements internationaux en matière de maîtrise des armements, de désarmement et de non-prolifération.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:55
Tigre HAD, équipé de 2 missiles Hellfire– photo André BOUR HelicoPassion

Tigre HAD, équipé de 2 missiles Hellfire– photo André BOUR HelicoPassion

 

22/12/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé via l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement), le 17 décembre 2015, sept hélicoptères de combat Tigre supplémentaires à Airbus Helicopters. Cette acquisition permettra de disposer d’un parc de 67 Tigre. Elle est conforme aux dispositions de la Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée l’été dernier. L’objectif est de renforcer la capacité des forces françaises à mener des opérations aéroterrestres, dans la bande sahélo-saharienne notamment.

 

Le programme Tigre est une coopération conduite dans le cadre de l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. L’hélicoptère TIGRE est capable d’appuyer les troupes au sol, de détruire des objectifs terrestres (blindés et infrastructures), et d’intercepter des menaces aériennes (avions lents, hélicoptères, drones). Il peut accomplir ses missions, de jour et de nuit, en évoluant en vol tactique entre les obstacles.

 

Le Tigre français est décliné en une version appui-protection (HAP), équipée de missiles air-air, d’un canon de 30 mm et de roquettes de 68 mm, et en une version appui-destruction (HAD) qui, en plus de l’équipement du HAP, dispose de missiles air-sol et d’une motorisation accrue. Les sept appareils commandés sont du type HAD.

 

À ce jour, 55 Tigre ont été livrés à l’armée de Terre, dont 40 en version HAP, dont la plupart seront progressivement transformés en TIGRE HAD. Les sept HAD supplémentaires seront livrés en 2017-2018. Depuis 2008, le TIGRE a été engagé sur de nombreux théâtres d’opérations extérieures, avec d’excellents résultats opérationnels.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:55
Livraison du 8e A400M Atlas au ministère de la Défense

 

22/12/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné mardi 22 décembre 2015 le huitième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas destiné à l’armée de l’air. L’appareil porte le numéro de série MSN31. Comme pour l’appareil précédent réceptionné en juin (MSN19), le MSN31 dispose d’une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière et par les portes latérales de l’appareil. C’est par ailleurs le premier appareil français équipé du système de visualisation améliorée infrarouge EVS (Enhanced Visualisation System).

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 17:55
Et sept Tigre supplémentaires dans l'armée française

L'Aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) aura 67 Tigre au standard unique HAD (Appui-Destruction) à l'horizon 2025

 

22/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a commandé à Airbus Helicopters sept hélicoptères de combat Tigre supplémentaires conformément à l'actualisation au printemps de la loi de programmation militaire .


C'est un contrat qui va faire du bien à Airbus Helicopters, qui a vécu une année commerciale mitigée dans le domaine militaire. La direction générale de l'armement (DGA) a commandé jeudi 17 décembre, via l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR), sept hélicoptères de combat Tigre dans la version HAD (appui-destruction) supplémentaires au constructeur de Marignane. Cette acquisition permettra de disposer d'un parc de 67 Tigre au lieu de 60 machines, la cible qui était prévue dans la loi de programmation militaire (LPM) initiale. Le ministère de la Défense doit également encore signé une commande de 6 six NH90 supplémentaires.

Cette opération "est conforme aux dispositions de la Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée l'été dernier, a précisé le ministère de la Défense dans un communiqué publié ce mardi. L'objectif est de renforcer la capacité des forces françaises à mener des opérations aéroterrestres, dans la bande sahélo-saharienne notamment".

À ce jour, 55 Tigre ont été livrés à l'armée de Terre, dont 40 en version HAP (appui-protection), dont la plupart seront progressivement transformés dans une version multirôle, le Tigre HAD. Les sept HAD supplémentaires seront livrés en 2017-2018, a expliqué le ministère. Pour atteindre et conserver le format de 67 Tigre au standard unique HAD à l'horizon 2025, et compte tenu de l'attrition constatée et prévisible, la production totale sera de 71 appareils (25 Tigre au standard HAD seront livrés entre 2014 et 2019).

 

Le Tigre engagé sur de nombreux théâtres

Depuis 2008, le Tigre a été engagé sur de nombreux théâtres d'opérations extérieures, avec d'excellents résultats opérationnels. Cet hélicoptère est décliné en une version appui-protection (HAP), équipée de missiles air-air Mistral (quatre unités) d'un canon de 30 mm et de roquettes de 68 mm, et en une version appui-destruction (HAD) qui, en plus de l'équipement du HAP, dispose de missiles de destruction air-sol (Hellfire 2) et d'une motorisation accrue. Les sept appareils commandés sont du type HAD.

Le Tigre est un hélicoptère de combat pouvant assurer la lutte de jour comme de nuit contre des objectifs terrestres (blindés t infrastructures) ou aériens lents (hélicoptères, drones, avions lents). Sa vitesse élevée et sa manœuvrabilité sont optimales pour le vol tactique de jour comme de nuit. Il a un haut niveau de discrétion et de survivabilité.

 

Retrofit des Tigre HAP

Tous les appareils auront été livrés en 2019, le rétrofit HAP-HAD se poursuivant jusqu'à l'horizon 2025. Cette cible prend en compte la réalisation d'hélicoptères en version HAP et HAD puis la transformation progressive en un parc homogène de HAD à l'horizon 2025 (67 Tigre au standard HAD). La cible globale prévue par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 est de 140 hélicoptères de reconnaissance et d'attaque.

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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 17:35
le Rafale va-t-il enfin atterrir en Inde? - photo EMA / Armée de l'Air

le Rafale va-t-il enfin atterrir en Inde? - photo EMA / Armée de l'Air

 

22/12/2015 Par Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La visite de François Hollande en Inde prévue fin janvier pourrait être l'occasion de la signature du contrat des 36 Rafale et d'une éventuelle commande de six sous-marins Scorpène supplémentaires.

 

Le voyage de François Hollande en Inde agite déjà beaucoup le monde de la défense. Le président de la République se rendra le 26 janvier prochain en visite d'État en Inde, où il sera l'invité d'honneur de la fête nationale ("Republic Day"). "Cette invitation traduit la qualité et le dynamisme du partenariat stratégique entre l'Inde et la France qui sera encore renforcé à cette occasion", a d'ailleurs estimé l'Élysée dans un communiqué publié le 16 décembre dernier.

Selon nos informations, deux dossiers seulement devraient être au menu des discussions entre François Hollande et le Premier ministre indien Narendra Modi dans le domaine de la défense : la finalisation du contrat des 36 Rafale et la commande de six sous-marins Scorpène supplémentaires après celle de 2005 (un contrat de 3,5 milliards de dollars pour six sous-marins). La visite de François Hollande s'inscrit également dans le prolongement de la Conférence de Paris sur le climat où "l'Inde a joué un rôle déterminant pour obtenir un accord ambitieux", a précisé l'Élysée.

 

Dassault proche d'un troisième contrat Rafale

Le ministère de la Défense indien a d'ailleurs annoncé le 8 décembre dernier dans un communiqué que l'équipe de négociation, qui a été constituée pour discuter des conditions générales de l'achat de 36 Rafale, a "recommandé un projet d'accord". New Delhi expliquait toutefois que les réunions entre l'Inde et Dassault Aviation se poursuivaient. Ces appareils ainsi que les systèmes associés et les armements devront être livrés "dans la même configuration" que celle exigée dans le cadre du contrat M-MRCA, qui a été annulé par New Delhi. Les appareils avaient testés et approuvés par l'armée de l'air indienne. En revanche, le ministère a demandé à ce que la France garde une responsabilité dans la maintenance des appareils beaucoup plus longue que dans M-MRCA.

Le Rafale "se rapproche" de son premier contrat en Inde, avait assuré début novembre le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. "Avec l'Inde, le mot le plus important, c'est la patience", a rappelé Eric Trappier. "Je pense que nous nous rapprochons du but avec un premier contrat pour 36 avions. Ça donnera lieu très certainement à d'autres après". Le Premier ministre indien avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault "sur étagère", soit prêts à voler. Le montant estimé est d'environ 5 milliards d'euros. Des avions de combat qui seront utiles pour protéger l'espace aérien indien. Car lors de ces trois dernières années (de 2013 à fin novembre 2015), l'Inde a comptabilisé 32 violations au total de son espace aérien par des avions de pays étrangers.

 

Une commande de six Scorpène supplémentaires?

Depuis la mise à l'eau début avril du sous-marin Kalvari, le premier Scorpène fabriqué par le chantier naval indien Mazagon Dock (MDL), la France souhaite également avancer sur le dossier d'une nouvelle commande. Ce dossier porte sur six Scorpène, dont les coques seraient fabriquées à nouveau par Mazagon Dock, qui est "très bon" dans ce domaine, explique-t-on à La Tribune. Il avait été convenu en 2005 lors de la signature du contrat P-75 qu'il y ait un "repeat order", une clause équivalente à des options pour la fourniture de trois à six sous-marins supplémentaires fabriqués par MDL.

Cette commande permettrait également de donner de la charge de travail à Mazagon Dock, qui a pratiquement fabriqué les coques des six premiers Scorpène. Ce qui fournirait au chantier naval de Mumbai du travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Le Kalvari devrait entrer en service opérationnel en septembre 2016 plus de onze ans après la signature du contrat. Puis les cinq autres entreront en service à un rythme de neuf mois d'écart.

 

L'Inde démunie face à la Chine

Enfin, l'Inde a lancé un nouvel appel d'offre international (P-75 I) pour l'acquisition de six  sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies. Les deux autres le seraient à l'étranger par le chantier naval étranger sélectionné.

Pour l'Inde, la construction de nouveaux sous-marins est cruciale devant la puissance de la flotte sous-marine de la Chine, qui disposerait d'une soixantaine de sous-marins, dont 38 à propulsion classique (diesel-électrique). D'autant que New Delhi a constaté que le nombre de sous-marins à propulsion diesel-electrique dans sa marine est inférieur à celui prévu par le Plan prospectif naval, en partie en raison des retards dans la construction des Scorpène. Durant les 15 dernières années, deux sous-marins sont entrés en service alors que cinq ont été retirés sur la même période.

Au total, l'Inde disposerait actuellement dans sa flotte d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et de 15 sous-marins à propulsion classique. Enfin, le DRDO, l'organisme de recherche indien, a lancé un projet portant sur le développement d'un système AIP (Air Independent Propulsion), basé sur la technologie d'une pile à combustible acide phosphorique (PAFC).

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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 12:55
Les sept hélicoptères Tigre HAD supplémentaires seront livrés en 2017-2018. photo Cosmao

Les sept hélicoptères Tigre HAD supplémentaires seront livrés en 2017-2018. photo Cosmao

 

22/12/2015 par Antony Angrand – Air & Cosmos

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé via l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement), le 17 décembre 2015, sept hélicoptères de combat Tigre supplémentaires à Airbus Helicopters. Cette acquisition permettra de disposer d’un parc de 67 Tigre. Elle est conforme aux dispositions de la Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée l’été dernier. L’objectif est de renforcer la capacité des forces françaises à mener des opérations aéroterrestres, dans la bande sahélo-saharienne notamment.

Le programme Tigre est une coopération conduite dans le cadre de l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. L’hélicoptère Tigre est capable d’appuyer les troupes au sol, de détruire des objectifs terrestres (blindés et infrastructures), et d’intercepter des menaces aériennes (avions lents, hélicoptères, drones). Il peut accomplir ses missions, de jour et de nuit, en évoluant en vol tactique entre les obstacles.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:55
"Cybersécurité : il manque 1 milliard d'euros d'investissements en France" (Marc Darmon, président du CICS)

"Il manque probablement un milliard d'investissements sur quelques années pour développer une vraie base industrielle en cybersécurité à la mesure des risques à venir en France" (Marc Darmon, président des industries de la confiance et de la sécurité)

 

21/12/2015 Propos recueillis par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Près de deux mois après les attaques terroristes simultanées à Paris, le président du conseil des industries de la confiance et de la sécurité (CICS), Marc Darmon, par ailleurs directeur général de Thales, précise l'apport et potentiel des industries de la sécurité à la lutte contre le terrorisme, les cyberattaques et la criminalité.
 

LA TRIBUNE - Que peuvent apporter les industriels de la sécurité dans le but de renforcer la lutte contre le terrorisme et plus généralement dans le domaine de la sécurité?
MARC DARMON - Il y a quatre domaines dans lequel l'industrie de la sécurité peut offrir des réponses complémentaires en termes de technologies : anticipation, action, investigation et cybersécurité. La France dispose d'une filière d'excellence capable de proposer aujourd'hui des technologies très novatrices, certaines d'entre elles étant déjà déployées à l'étranger. Ce sont des technologies très récentes qui permettent de réaliser des gains importants en matière de sécurité, dans les quatre domaines.

 

Comment peut-on aujourd'hui progresser dans la phase de l'anticipation afin de mieux localiser, puis identifier des personnes suspectes?
Le premier besoin est celui de supervision mobile ou de surveillance mobile qui peuvent être filature sophistiquée ou de suivi de la situation par exemple. Ces solutions reposeront en partie sur des communications sécurisées à très haut débit qui permettent d'échanger des vidéos et des images en temps réel, entre plusieurs forces de sécurité. Elles doivent fonctionner tout le temps, y compris quand les infrastructures locales sont surchargée ou même en panne. C'est probablement l'une des évolutions les plus importantes pour les forces de sécurité. Ces programmes servent aussi bien dans le domaine de la prévention que dans celui de l'action. Ce type de programmes de communications sécurisées à haut débit se développe déjà dans plusieurs pays, notamment en Angleterre et aux Etats-Unis.

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