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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:45
Denel Dynamics poised for growth

 

03 July 2014 by Guy Martin - defenceWeb

 

Denel Dynamics is poised for growth.Missiles and aerospace house Denel Dynamics plans to nearly double is revenue over the next five years to nearly R2 billion and will do so in part by investing in new products and growing skills.

 

Denel Dynamics is hoping to achieve revenue of R1.8 billion for 2019 and R152 million in earnings before interest and tax (EBIT), compared to revenue of R999 million in 2013 and EBIT of R21 million (EBIT for 2012 was R40 million, according to Denel's 2013 annual report). Speaking at Denel Dynamics' recent Show and Tell, Dynamics CEO Tsepo Monaheng estimated that Denel Dynamics would grow by an average 12% year-on-year in the next five years.

 

The company also seeks to grow the number of employees from 872 to 942 and increase investment in skills development by 50%. Monaheng said growing skills is a big challenge - one strategy is to design a Specialised Technical Training (STT) program for employees under age of 35. Monaheng said that there is a crisis situation regarding skilled employment, especially of young people.

 

He also cautioned that the competition is aggressive as major manufacturers in the industry are moving into Denel's traditional markets as their home markets dry up. He said that South Africa is looking up to Denel Dynamics to deliver on hi-tech systems and solutions. "South Africa should be the country of choice to partner and do business with, the continent is looking up to us for solutions," he said, adding that Denel Dynamics has to not only continue to develop products for the South African National Defence Force (SANDF) but also position to compete in the international market.

 

Developing products for the SANDF is especially important in light of the Defence Review, which expects Denel to be responsible for sovereign capabilities such as commander and control.

 

Part of Denel Dynamics' strategy going forward is to keep developing new technology and focus on research and development. Christo de Kock, Chief Operations Executive at Denel Dynamics, said it was necessary to evolve and change especially in light of the fact that six out of the ten major conflict areas in the world are in Africa.

 

He noted that conflicts are starting more quickly and lasting longer and that warfare is changing and becoming increasingly asymmetric. Cities are more frequently becoming battlegrounds while the nature of warfare is changing - for instance cyber warfare and economic warfare are on the rise while organised crime syndicates and cartels are having a destabilising effect on certain countries - the Mexican drug cartels are a good example.

 

As a result of these changes, certain requirements are emerging for things like unmanned aerial vehicles, unmanned ground vehicles, unmanned marine systems, static observation sensors, precision weapons, man-portable weapons, weapons with targeted warheads and precision target marking and engagement, de Kock said.

 

On the protection side, de Kock said that vehicles, bunkers, assets, convoys etc. require protection, both active and passive, such as counter-artillery, rocket and mortar munitions and IED jammers. Another requirement he identified was the need for stealth, particularly a stealth anti-tank missile to defeat countermeasures systems as well an infrared stealth for vehicles.

 

Denel Dynamics is delving into all these areas (unmanned systems, space, sensors, stealth, and precision weapons) through various projects, many of which are funded by Armscor and the Department of Defence.

 

De Kock said that it is important to establish a research facility to look at future needs and solutions and that Denel Dynamics will do that and prioritise effort based on the SANDF's needs.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:30
Un périscope virtuel pour mieux voir, sur et sous l’eau

 

19 June 2014 Laëtitia NAKACHE siliconwadi.fr

 

“Lever le périscope !”. Cet ordre habituellement lancé par le capitaine d’un sous-marin va peut-être devenir obsolète grâce à l’invention d’une équipe de chercheurs du TECHNION qui a créé un dispositif permettant d’observer les objets à la surface de l’eau sans avoir besoin de  périscope au dessus des vagues.

 

Dénommé le Stella Maris (STELLAR MARINE REFRACTIVE IMAGING SENSOR), cette innovation est inspirée de la technologie utilisée par les astronautes, pour rétablir les flous et déformations dont sont responsables les couches de l’atmosphère lors de l’observation des étoiles.

 

Le dispositif est complexe. “Stella Maris est une nouvelle approche car il mesure passivement l’eau et les vagues par l’imagerie du soleil réfractée” explique le Professeur Yoav Y. SCHECHNER associé à cette recherche. C’est une caméra sous-marine dont le cœur du système comporte un réseau de trous au travers desquels passe la lumière et dont les rayons sont ensuite renvoyés vers le diffuseur de la caméra. Les images brutes captées sont corrigées grâce à un système informatisé de reconstruction d’images et de miroirs.

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:20
Textron’s new Scorpion light strike aircraft being prepared for first transatlantic flight

 

July 1, 2014 David Pugliese

 

Textron AirLand, LLC, a joint venture between Textron Inc. and AirLand Enterprises, LLC, has announced that its Scorpion aircraft is progressing on schedule toward a July departure from McConnell Air Force Base in Kansas to England, according to a news release from the companies.

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 20:55
FREMM Normandie - photo DCNS

FREMM Normandie - photo DCNS

03.07.2014 par Vincent Lamigeon - Supersonique

 

C’est désormais une quasi-certitude : Hervé Guillou, ancien de la filiale défense d'Airbus Group, devrait succéder fin juillet à Patrick Boissier à la tête de DCNS, le champion français du naval de défense (3,36 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013, 13.600 salariés). Le PDG laisse à son successeur un groupe en bonne santé, qui affiche 13,2 milliards d’euros de carnet de commandes et une hausse de 40% de son chiffre d’affaires en quatre ans. Mais le chemin reste encore long pour assurer définitivement l’avenir du groupe. Si l’aspect capitalistique, avec la prise de contrôle ou non par Thales, est du ressort de l’Etat actionnaire et pas du PDG de DCNS, celui-ci ne manque pas de chantiers à mener. 

 

Revue de détail en quatre points.

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 17:55
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

03/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le futur mariage entre les deux groupes spécialisés dans l'armement terrestre pose un certain nombre d'interrogations : rationalisation de l'outil industriel, exportations, co-management, stratégie de l'Etat français.

 

Après plusieurs années de flirt entrecoupées de période d'éloignement, les deux groupes spécialisés dans l'armement terrestre, Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont enfin décidé de se lancer dans des fiançailles. Un succès personnel pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s'est très impliqué dans ce dossier. Pour autant, ce rapprochement franco-allemand qualifié d'"historique" au ministère de la Défense, ne peut absolument pas être comparé à la création en 2000 d'EADS, tant les perspectives de l'aéronautique civile étaient alors excellentes.

Ce qui n'est pas vraiment le cas des perspectives de l'armement terrestre, un secteur extrêmement concurrentiel avec l'arrivée d'acteurs de pays émergents et en déclin en Europe en raison de la baisse continue des budgets de la défense. Cela pose bien sûr quelques questions. Pourquoi les deux groupes ont-ils pris autant de temps avant de concrétiser une idylle qui paraissait pourtant logique à tous les observateurs ? Est-ce donc un mariage à risques tant les deux groupes se ressemblent ? Ce rapprochement sera-t-il créateur de nouveaux marchés, et donc d'emplois ? Très clairement, est-ce que un plus un fait deux, voire trois comme cette opération a été vendue à l'opinion publique ?

Autant de paris et d'interrogations laissés en suspens... Car les conséquences ne seront visibles pour la plupart que dans cinq à dix ans. Mais qui alors s'en souviendra ?

 

1/ Beaucoup de doublons dans les programmes

A l'exception de ses activités munitions, tous les grands programmes de blindés de Nexter ont dû un jour ou l'autre affronter la très (trop ?) forte concurrence des produits de KMW, estampillés "Made in Germany". Un logo qui impose à lui seul le respect aux clients dans le secteur des blindés quand Berlin en autorise l'exportation. En son temps, le Leclerc s'est frotté aux différentes versions du char de combat Leopard, qui in fine a survécu à la compétition contrairement au char français, aujourd'hui rangé des voitures. Le Leclerc est aujourd'hui proposé d'occasion à l'exportation.

Le blindé à roues VBCI (8x8), l'un des espoirs de Nexter à l'exportation mais jusqu'ici assez vain, se retrouve souvent face au Boxer de KMW. Le véhicule de transport de troupes tout-terrain à quatre roues motrices, l'Aravis, qui a remporté un succès à l'exportation (Arabie Saoudite), est quant à lui confronté au Dingo. Enfin dans l'artillerie, KMW, plutôt absent de ce segment de marché, oppose toutefois au Caesar, l'un des best-sellers de Nexter à l'export (Arabie Saoudite, Thaïlande et Indonésie), son PzH 2000 allemand (Grèce et Qatar), un redoutable rival.

Et demain quelles seront les centres de recherches et les usines qui développeront et fabriqueront les prochains programmes dans la future société intégrée ? Les blindés aux Allemands et les munitions et artillerie au Français ? D'ici là, une fois la société commune créée en avril, les deux industriels choisiront le meilleur produit qui répond le mieux aux besoins du client. Une première rationalisation devrait rapidement intervenir parmi les sous-traitants des deux donneurs d'ordres. Les deux groupes vont très rapidement développer des synergies, notamment en mettant en commun les achats et la Recherche & Développement (R&D). Au ministère de la Défense, on parle même de "massification" des achats pour donner plus de poids vis-à-vis de la sous-traitance.

 

2/ La France impressionnée par les succès à l'export de KMW mais...

L'une des raisons majeures de ce rapprochement, en tout cas côté français, ce sont les succès à l'exportation de KMW notamment des chars Leopard, qui inspirent le plus grand respect à la plupart des responsables français. Des succès qui impressionnent jusqu'à la direction générale de l'armement (DGA) qui n'a pourtant pas la réputation de s'enflammer facilement. En 2011, KMW avait réalisé 80 % de son chiffre d'affaires à l'exportation. Nexter bénéficiera donc du réseau commercial de son partenaire "sans commune mesure avec le sien", reconnait-on au ministère de la Défense. KMW a vendu 3.400 chars Leopard, alors que Nexter n'a placé que quelque 800 chars Leclerc, une moitié en France et l'autre, à perte, aux Emirats Arabes Unis.

Mais la presse allemande est un peu plus critique sur les succès de KMW à l'export souvent entachés d'irrégularités. Selon "Manager Magazin", l'entreprise familiale pourrait par exemple écoper d'une amende de 400 millions d'euros dans le cadre d'une vente de 170 chars Leopard à la Grèce dans les années 2000. La justice grecque enquête sur des pots-de-vin dans le cadre de ce contrat.

Surtout, certaines des ventes à l'exportation de Krauss-Maffei Wegmann, notamment celle au Qatar (62 Leopard + 24 PzH 2000 pour 1,9 milliard d'euros), sont en grand danger. Elles sont suspendues par le nouveau ministre de l'Economie, Sigmar Gabriel, qui se montre très réticent sur ces ventes. Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. Dans le magazine allemand "Stern", il avait notamment déclaré en début d'année que l'Allemagne allait renforcer le contrôle des exportations d'armes.

"Je suis d'accord avec Helmut Schmidt : c'est une honte que l'Allemagne soit parmi les plus importants exportateurs d'armes du monde, avait-il alors expliqué. En particulier, les armes légères deviennent simplement les armes de la guerre civile. Alors les choses doivent changer. C'est pourquoi, je suis en faveur d'une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d'armes".

"Si les armes sont livrées dans les mauvaises régions, cela peut s'avérer un commerce meurtrier", avait estimé Sigmar Gabriel, tout en comprenant l'argument qui dit qu'un cadre plus strict pour les exportations d'armes pourrait coûter des emplois. "Pas d'armes dans les pays où une guerre civile est financée. Par ailleurs, nul ne devrait vendre d'armes à des régimes iniques", avait-il rappelé. Si elles étaient confirmée par le ministre, ces mesures risqueraient d'amoindrir la force de frappe de KMW à l'exportation.

KMW a-t-il alors accepté cette opération avec Nexter pour mieux contourner les règles trop strictes de Berlin en matière d'exportation ? Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, on dément fermement. "Jamais les Allemands n'ont pris prétexte de cette opération pour contourner leur processus d'exportation", explique-t-on. Et de rappeler que la France ne faisait pas n'importe quoi en matière d'exportation et de sous-entendre que Sigmar Gabriel ne serait pas non plus éternel au poste de ministre de l'Économie.

En Allemagne, on estime qu'un tel rapprochement n'exonèrerait pas KMW de soumettre ses exportations aux autorités allemandes. D'autant que Berlin a l'intention de se montrer plus regardant en la matière après une forte hausse des ventes de matériel à des pays du Golfe et non alliés ces dernières années.

 

3/ L'Etat français va-t-il s'exonérer de son devoir vis-à-vis de Nexter ?

"Confier" les exportations des matériels de Nexter à la puissance de KMW, c'est aussi une façon de réduire la dépendance du groupe français aux coupes du budget de la défense français. Jean-Yves Le Drian "sait bien que l'entreprise Nexter telle qu'elle est aujourd'hui peut être fragilisée au moindre à-coup budgétaire", souligne-t-on dans son entourage. C'est bien mais cela ne doit pas pour autant entraîner de nouvelles baisses des commandes de l'Etat en faveur du groupe français et plus tard de la nouvelle entité dans un contexte budgétaire contraint et toujours aussi incertain. Car jusqu'ici les industriels présents dans l'armement terrestre, qui n'est "pas un secteur de souveraineté stratégique pour la France" comme l'explique le ministère, ont été sacrifiés sur l'autel des arbitrages budgétaires de l'Hôtel de Brienne.

Au sein du ministère de la Défense, on assure que le programme Scorpion, crucial pour Nexter ainsi que la filière de l'armement terrestre (5 milliards sur une dizaine d'année, dont 1 milliard dans l'actuelle loi de programmation militaire), sera notifié dans les prochaines semaines. Avec le programme Scorpion, pourtant déjà sérieusement raboté par la nouvelle LPM, Nexter devrait empocher environ la moitié des 5 milliards d'euros, selon le ministère, pour le développement et la fabrication de 2.080 véhicules blindés multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, et de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC).

 

4/ Armements terrestres : est-ce une filière stratégique ou pas ?

La filière de l'armement terrestre est-elle un secteur de souveraineté nationale pour la France ? Non, si on écoute le ministère de la Défense, qui souhaite acheter sur étagère tout ce qui est camions militaires notamment. Et prochainement les fusils d'assaut pour l'armée française. Pour exemple, le groupement franco-italien Iveco et Soframe, filiale du groupe Lohr) a déjà été retenu pour l'attribution des 2 marchés PPT (porteurs polyvalents terrestre), une famille de camion militaire. "On sait acheter à l'étranger", glisse-t-on au ministère.

Mais, en même temps, le programme Scorpion a été verrouillé par le ministère de la Défense en invoquant l'article l'article 346 du traité européen. La DGA a opté pour une consultation restreinte envoyée aux trois champions français de l'armement terrestre. Elle s'est retranchée derrière l'article 346, qui permet à un pays de  privilégier son industrie sous couvert d'enjeux de souveraineté nationales.

Pourquoi l'article 346 alors que le secteur n'est pas un enjeu de souveraineté nationale ? "On met Scorpion à part", affirme-t-on au ministère. Car, explique-t-on, ce programme représente l'intégralité de l'équipement de l'armée de terre et touche certains secteurs de souveraineté nationale comme la vétronique, la cryptologie, les liaisons de données...". La vétronique est un enjeu pour les véhicules militaires permettant d'avoir à bord une architecture centralisée des systèmes d'information et de contrôle. Cette évolution importante dans la centralisation des ressources électroniques et informatique nécessite des calculateurs embarqués puissants et compacts.

Enfin, l'Etat souhaite détenir "une action spécifique" (golden share) dans la future société commune entre Nexter et KMW pour protéger les activités stratégiques (systèmes d'armes et activités munitionnaires). L'Etat pratique-t-il un double langage ou reste-t-il simplement pragmatique dans la gestion des dossiers de la filière armement terrestre au risque de brouiller sa stratégie ?

 

5/ Les risques du co-management

Nexter et KMW vont devoir passer l'étape de la coprésidence (Philippe Burtin et Frank Haun) pendant plusieurs années. Une étape qui sera compliquée dans la gestion du groupe. Ce sera donc aux deux hommes à la tête du groupe de s'entendre parfaitement et de définir avec précision les règles du jeu. Ce sera bien sûr comme souvent une question de "feeling" et d'affectio societatis, surtout à ce niveau de responsabilités. Mais l'Etat français devrait quand même mettre un cierge pour que la coprésidence du futur groupe ne dérape pas à l'image de celle des premières années d'EADS. Un très, très fâcheux précédent qui a failli se finir par un désastre...

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 16:55
Inauguration de l'suine de démilitarisation à Bourges (crédits G Belan)

Inauguration de l'suine de démilitarisation à Bourges (crédits G Belan)

 

3 juillet, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

La cérémonie d’inauguration d’hier près de Bourges de la nouvelle usine de démilitarisation de MBDA revêt d’importants enjeux, pas seulement pour MBDA, mais pour la souveraineté nationale. Avec ces installations, la France se dote enfin d’une filière qu’elle ne possédait pas : pouvoir démanteler ses armements les plus sensibles, c’est à dire contenant des technologies protégés par le secret défense, un objectif par ailleurs fixé dans la LPM. C’était tout l’enjeu de la demande de la France, qui est passé par l’OTAN pour attribuer à MBDA ce contrat en 2011 :  la démilitarisation de 36 000 munitions complexes, permettant à MBDA de financer en partie ces nouvelles installations. L’industriel qui a gagné ce contrat a dû mettre de sa poche pour se doter de cette nouvelle compétence somme toute naturelle : au total les investissements ont représenté 12 millions d’euros, dont 75% financés par le missilier européen.  Il faut reconnaître que  pour MBDA l’occasion était trop belle pour ne pas s’y engouffrer : étendre son activité missile sur un domaine dans la continuité de ses compétences (fin de vie de ses missiles) et surtout très alléchant: le traitement des éléments pyrotechniques, et pas seulement défense. Que l’on pense à tous les équipements airbag, fusées de détresse, petites munitions diverses… Aujourd’hui MBDA s’offre des installations de retraitement efficaces et modernes pour pouvoir démanteler tous les équipements pyrotechniques. Tandis que la France et ses clients exports peuvent êtres sereins pour la fin de vie en toute sécurité de leurs armements les plus sensibles.

 

Bien que l’inauguration ait été faite hier, les usines fonctionnent déjà depuis un mois, et MBDA va avoir achevé le contrat attribué par la NSPA (Nato Support and Procurement Agency, ex-NAMSA) avant le terme de 2018, fixé par la convention d’Oslo pour le traitement des armes à sous-munitions.

 

Parmi ces 36 000 munitions, MBDA aura démilitarisé 1000 missiles AS30Laser, Super 530 et Magic 2, 14 000 obus Ogre, des petites munitions d’artillerie et 22 000 roquettes LMRS, bien que pour cette dernière, ce soit un sous-traitant italien, spécialisé dans les LMRS et moins cher, qui s’en charge. Contrat donc rempli pour MBDA qui doit impérativement décrocher de nouveaux contrats d’ici l’année prochaine pour faire tourner son usine : « des discussions sont en cours avec d’autres clients, pas seulement militaires » assurait confiant Antoine Bouvier, le PDG de MBDA hier.

 

 

démontage d'un missile (crédits G Belan)

démontage d'un missile (crédits G Belan)

 

Les étapes de la démilitarisation

 

Les installations de MBDA, proches de Bourges, sont toutes neuves et équipées pour assurer le maximum de sécurité, notamment pour l’environnement et sont en mesure de traiter 2500 tonnes par an. Bien que fonctionnant depuis juin, elles sont toujours en processus de qualification qui devrait être achevé à la rentrée estivale. L’usine doit pouvoir démilitariser tous les missiles de sa gamme. Ce processus devra fixer les limites et les cadences que pourront atteindre l’usine. La première étape est le démontage des missiles, soit sa décomposition en sous-ensembles de l’armement. 3 à 4 missiles peuvent être démontés par jour tandis que les éléments électroniques sensibles sont envoyés à un partenaire lyonnais pour être broyés. Ensuite le propulseur, élément le plus sensible du missile (la charge militaire n’est pas traitée par MBDA qui la confie à un partenaire norvégien) est découpé par un jet d’eau haute pression (eau plus abrasifs) en tronçons de 3 kg maximum. A titre d’exemple, un missile Magic est découpé ici en 45 minutes en une dizaine de tronçons. Ces éléments passent ensuite dans une chambre à combustion pour un traitement thermique. A 500° toutes les parties pyrotechniques s’enflamment dans un four sécurisé. Les gaz sont recueillis et traités par un processus chimiques dans un bâtiment réhabilité pour cette fonction. L’ensemble de ce processus est étroitement surveillé par des caméras et capteurs. Et si toutes les capacités ne sont aujourd’hui pas assurées par MBDA qui s’est entouré de partenaires, l’industriel ne s’interdit pas de développer sa nouvelle filière. Avec ces installations, MBDA devient un nouvel opérateur de référence parmi les grands de ce secteur, et surtout le seul en France.

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:55
Les innovations technologiques des PME françaises pour la Défense

La caméra Cat eye permet de voir avec une précision extrême, de jour comme de nuit - photo lheritier-alcen.com

 

2 juillet 2014 Véronique Moreau - RFI

 

Tous les deux ans, le salon Eurosatory accueille au parc des expositions de Villepinte, pas très loin de Paris, des centaines d'exposants et de visiteurs du monde entier spécialisés dans le domaine de la Défense. On y trouve de tout : des tenues de camouflage aux armes les plus sophistiquées, en passant par les tanks et les hélicoptères dernière génération. Dans cette immense foire militaro-industrielle, trois nouveautés ont retenu l'attention de notre reporter, Véronique Moreau : ces drôles d'objets ont en commun d'être fabriqués par des PME françaises et peuvent tout aussi bien servir sur un champ de tir que dans le civil.

 

Ecouter sur RFI

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:55
Évolution à la tête de DCNS

 

 

Paris, le mercredi 2 juillet 2014 - Ministère de la Défense

 

Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique, et Jean-Yves le Drian, ministre de la défense, prennent acte du départ à compter du 23 juillet 2014 de Patrick Boissier, Président- Directeur général de la société DCNS dont l’Etat détient 63,6% du capital via l’Agence des participations de l’Etat (APE).

 

Après cinq ans et demi à la tête de DCNS, Patrick Boissier a choisi d’anticiper son départ prévu à la fin de l’année 2014. Il donne ainsi les meilleures chances à son successeur d’engager sans tarder un nouveau cycle stratégique et de préparer DCNS à relever les défis qui s’offrent à la société pour les années à venir, tels que la croissance à l’export.

 

Le comité des nominations de DCNS, réuni ce jour, a recommandé au conseil d’administration la nomination d’Hervé Guillou. Composé de trois représentants des actionnaires (l’État et Thales) et d’un administrateur indépendant, le comité s’est appuyé sur un travail de sélection professionnel et approfondi effectué ces derniers mois. Au cours de ce processus, Hervé Guillou s’est distingué par sa motivation, sa connaissance du secteur naval et son expérience dans l’industrie de défense. La candidature d’Hervé Guillou sera soumise au conseil d’administration de DCNS du 23 juillet 2014. Si cette candidature est retenue, le conseil d’administration devra alors proposer au Président de la République la nomination par décret de M. Guillou en tant que Président-Directeur général de DCNS.

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:55
Gilles Vergnaud photo ENSTA ParisTech

Gilles Vergnaud photo ENSTA ParisTech

 

2 juillet Aerobuzz.fr

 

À compter du 1er juillet 2014, Gilles Vergnaud prend les fonctions de directeur de la Formation et de la Recherche de l’ENSTA ParisTech. Il succède à Isabelle Tanchou, appelée à d’autres fonctions.

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:30
Skylens, HUD, Head Up Display EFVS, Enhanced Flight Vision System

Skylens, HUD, Head Up Display EFVS, Enhanced Flight Vision System

 

23.06.2014 Dr Hendrik Eijsberg, Volontaire international chercheur au Technion - Israel Institute of Technology - bulletins-electroniques.com

 

L'entreprise israélienne Elbit Systems [1], basée à Haïfa et employant 12.000 personnes [2], est un leader mondial dans plusieurs technologies militaires comme les drones [3] et les systèmes d'affichage tête haute [4]. Pour autant, le nouveau Directeur général d'Elbit, Bezhalel (Butzi) Machlis, a promis que d'ici 5 ans, 20% des revenus de l'entreprise viendraient du civil [5]. L'évolution est déjà amorcée, comme l'atteste le nombre grandissant de projets réalisés pour le marché civil.



Des lasers défensifs aux bus électriques

Des efforts humains et financiers conséquents ont été réalisés en Israël ces dernières années pour compléter le bouclier anti-missile Iron Dome avec des technologies laser comme Iron Beam [6]. L'utilisation de lasers de haute puissance nécessite d'avoir un solide réseau électrique, des batteries de haute capacité, ainsi que des condensateurs hors-norme. Elbit a donc mis au point un supercondensateur [7] capable de fournir des courants de 10.000 ampères [5] en occupant un volume de seulement 26 cm3. En comparaison, une batterie AAA peut fournir au mieux des courants de 1 ampère et ce, pour une durée courte.

Elbit a décidé d'utiliser cette technologie pour répondre à une problématique bien connue des civils : l'efficacité des transports en commun. L'entreprise israélienne a ainsi pris part au programme Electric Urban Public Transportation, qui vise à relier par des bus électriques les villes de Netanya et Beit Yehoshua. Elle fournira aux bus des supercondensateurs qui se rechargeront à chaque arrêt [5,8]. L'intérêt est d'éviter de rajouter des câbles électriques pendants à un milieu urbain déjà sali par un enchevêtrement de fils de tous genres. Ce programme s'inscrit dans une dynamique générale de l'Etat hébreu, qui cherche à minimiser sa dépendance aux énergies fossiles en explorant notamment la piste des véhicules électriques [9].

La surveillance de masse au service des touristes

L'expérience acquise par Israël dans la surveillance de frontières et de zones sensibles lui a permis de mettre au point des technologies de pointe. Les systèmes terrestre (GroundEye) et aérien (SkyEye) mis au point par Elbit sont ainsi utilisés pour surveiller en temps réel, en recoupant plusieurs points d'observation, les frontières nord du pays, source d'inquiétude depuis quelques années [11]. Ce système est de plus en plus utilisé pour surveiller des forêts ou des villes, comme lors du dernier festival de Salvador de Bahia au Brésil, afin de s'assurer de la sécurité des touristes [12].

Collaboration renforcée avec le Technion

Basés sur le campus technologique Matam de Haïfa, Elbit entretient naturellement des liens forts avec le Technion, université et centre de recherche d'excellence. L'entreprise y finance d'ailleurs un laboratoire ainsi que plusieurs chercheurs [13]. Les ingénieurs du Technion sont également nombreux à intégrer ses équipes une fois leur diplôme en poche.

Assurer la sécurité des civils

Une autre expansion vers le marché civil est la conception du Miniature Reactive Jammer, un tout petit appareil de 60 kg qui permet de détecter, d'analyser et, si possible, d'interférer avec un piège explosif [10]. Evidemment, le citoyen lambda n'est pas encore concerné par l'acquisition d'un tel engin, mais on relève là une tendance à la miniaturisation qui pourrait conduire un jour à l'équipement de véhicules de particuliers.

Tous ces projets sont autant de signes attestant de l'implication croissante d'Elbit dans le marché civil. Cette évolution n'est guère surprenante ni nouvelle pour une entreprise militaire. Elle pourrait toutefois augurer d'un ralentissement bienvenu de la course à l'armement que connaît la région.

 

- [1] http://www.elbitsystems.com/elbitmain/
- [2] http://en.wikipedia.org/wiki/Elbit
- [3] http://www.elbitsystems.com/elbitmain/uas
- [4] http://www.elbitsystems.com/elbitmain/HMS
- [5] http://www.haaretz.com/business/.premium-1.586749
- [6] http://redirectix.bulletins-electroniques.com/o0Sd0
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/AipzP
- http://en.wikipedia.org/wiki/Tactical_High_Energy_Laser
- [7] http://fr.wikipedia.org/wiki/Supercondensateur
- [8] http://redirectix.bulletins-electroniques.com/vlL9g
- [9] http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Dvrje
- [10] http://redirectix.bulletins-electroniques.com/ObQ8U
- [11] http://redirectix.bulletins-electroniques.com/FVXRL
- [12] http://www.israeldefense.com/?CategoryID=512&ArticleID=2787
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/sxIlF
- [13] http://redirectix.bulletins-electroniques.com/TiMaf
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/An2US

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:55
Developments at the head of DCNS

 

July 2, 2014 Thales
 

Patrick Boissier, Chairman and CEO of DCNS, has informed its main shareholders, the French State (through the Agence des participations de l’Etat) and Thales, that he intends to ask the Board of Directors to cut short his term, 5 months before the end of his tenure, to provide clarity on the designation of his successor, hence setting the proper conditions for the Company to prepare its future.

Shareholders acknowledged this decision, which reflects Patrick Boissier’s commitment to the Company’s interests, and have thanked him for the work carried out and the results achieved during his tenure.

Following a selection process conducted by the Nomination Committee of DCNS, Hervé Guillou will be proposed as his successor at the July 23 Board Meeting. The Board’s proposal will then be sent to the French President, as the decision to appoint the Chairman and CEO of DCNS rests with him and is issued by decree.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:55
Laurent Collet-Billon - photo DGA

Laurent Collet-Billon - photo DGA

 

July 2, 2014 Thales

 

Following the resignation of Bruno Parent, the Thales Board of Directors has co-opted Laurent Collet-Billon to replace him as a board member proposed the French State. Mr Collet-Billon's term as director will run until the end of the Annual General Meeting called to approve the 2015 financial statements.

Laurent Collet-Billon was formerly the representative of the French State's golden share in Thales; he has been replaced in that capacity by Bertrand Le Meur.

 

---

Biographical notes

 

General (armament corps) Laurent Collet-Billon was appointed chief executive of the French defence procurement agency (DGA) by the French Council of Ministers on 28 July 2008.

Laurent Collet-Billon is a graduate of the Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace and joined the DGA in 1974.

In 1987, he was appointed technical advisor for strategic, industrial and armaments matters in the private office of defence minister André Giraud.

In 1988, back at the DGA, he was appointed programme manager for the air-to-ground nuclear armament programme (Horus); then, in 1992, he took over the overall responsibility for the satellite and space portfolio. From 1994, he held several managerial responsibilities in the field of land armaments and electronic and computer systems.

He was appointed architect of the tactical and strategic mobility force system when this new position was created in February 1997.

In August 1997, Laurent Collet-Billon was appointed director of the DGA's observation, telecommunications and information programme office (SPOTI).

On 2 May 2001, the French Council of Ministers appointed him deputy head of the DGA and director of the weapons systems directorate, supervising all national armament programmes. He also served as French representative on the supervisory board of the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAr).

From July 2006 to July 2008, Laurent Collet-Billon was senior vice-president for defence and security matters at Alcatel-Lucent Group.

Laurent Collet-Billon was born in 1950. He is married. He is a Commander of the Legion of Honour, an officer of the National Order of Merit, and studied at the Centre des Hautes Etudes de l'Armement (CHEAr).

 

Bertrand Le Meur is a General Armaments Engineer (Ingénieur Général de l’Armement) and a graduate of the Ecole Polytechnique and the Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées.

Since 1 March 2014, he has been head of industrial affairs and economic intelligence at the Strategy Directorate of the French defence procurement agency (DGA), with responsibilities spanning the entire scope of the defence industry.

He began his career with the DGA in 1990, first at the telecommunications and information department and then at the Programmes and Methods Directorate.

In 2001, he joined SFR, where he held a series of senior positions within the Networks Department.

In 2009, Bertrand Le Meur returned to the DGA as projects director to the Director of plans, programmes and budget; then, from 2012, he served as deputy director of industrial affairs for land and naval electronics.

Bertrand Le Meur was born in 1965. He is married and has three children.

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:30
Irak: chasseurs russes, un besoin urgent (diplomate)

 

MOSCOU, 2 juillet - RIA Novosti

 

L'Irak a besoin urgent de chasseurs russes pour combattre les extrémistes, a déclaré mercredi l'ambassadeur irakien à Washington Loqman al Fili.

 

"En ce qui concerne l'achat de chasseurs à la Russie, nous n'avons pas d'autre choix. La situation qui s'est créée dans le pays nous oblige à coopérer avec tout pays nous proposant son assistance", a expliqué M.Fili.

 

Fin juin, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a annoncé que Bagdad avait récemment acheté à la Russie et à la Biélorussie plusieurs chasseurs d'occasion de type Soukhoï (Su) en vue d'endiguer l'offensive fulgurante du groupe Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui aspire à instaurer un califat islamique à cheval sur l'Irak et la Syrie.

 

Face à la progression des islamistes, Bagdad a sollicité l'aide militaire d'autres pays, notamment des Etats-Unis, qui craignent une déstabilisation de toute la région. Or, selon le diplomate, l'actuel retard dans la livraison d'armes américaines met en péril la sécurité du pays.

 

La première partie de 10 chasseurs Su-25 est arrivée en Irak en juin. Bagdad compte également acheter des avions supplémentaires russes avant la fin de l'été.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:20
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

WASHINGTON, 2 juillet - RIA Novosti

 

Washington considère comme inopportune la coopération de Paris avec Moscou sur la livraison des BPC Mistral sur fond de crise ukrainienne, a déclaré mardi soir le conseiller adjoint du président américain pour la sécurité nationale Ben Rhodes.

"Compte tenu de la situation en Ukraine, nous estimons que le moment est mal choisi pour conclure des contrats militaires", a indiqué le responsable US lors d'une conférence de presse.

Dans le même temps, M.Rhodes a souligné que la partie américaine ne cherchait pas à politiser cette question.

Auparavant, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou était au courant de la pression exercée par les Etats-Unis sur la France à propos des porte-hélicoptères Mistral et considère ce comportement comme une forme de chantage.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Les Etats-Unis se montrent particulièrement hostiles à la vente des navires à Moscou. Or, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 17:55
XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

 

01-07-2014 Par Vincent Lamigeon - Challenges.fr

 

Les constructeurs du Leclerc et du Leopard font une « fusion entre égaux ». L’Etat français et la famille allemande Bode se partagent le capital.

 

L’Airbus de l’armement terrestre décolle enfin. Après dix ans d’allers- retours et de négociations plus ou moins intenses, le français Nexter, fabricant du char Leclerc et du blindé VBCI, et son concurrent allemand Krauss Maffei Wegmann (KMW), concepteur du char Leopard, viennent d’annoncer leur fusion entre égaux, chacun représentant environ 800 millions d’euros de chiffre d’affaires et 3.000 salariés. Le nouveau champion européen sera détenu à 50% par l’Etat français, aujourd’hui seul actionnaire de Nexter, et à 50% par la famille allemande Bode, propriétaire de KMW. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a négocié une action spécifique pour l’Etat au sein de la filiale munitions de Nexter, jugée stratégique.

Pourquoi ces grandes manœuvres? Dans un marché dominé par les groupes anglo-saxons, notamment les géants BAE Systems (4,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires) et General Dynamics (4,6 milliards), et attaqué par les pays émergents comme l’Afrique du Sud ou la Turquie, l’Europe souffre d’une industrie trop morcelée. « L’Europe a 17 lignes de production de blindés contre deux aux Etats-Unis », déplorait fin avril Tom Enders, le patron d’Airbus Group.

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 17:50
Lancement de l'initiative européenne Ecsel doté d'un budget de 5 milliards d'euros

 

02 juillet 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

L’Union européenne investira 1,18 milliard d’euros dans l'initiative technologique conjointe Ecsel.  26 États membres et Etats associés ont fait part de leur intention de consacrer une somme équivalente de 1,17 milliard d’euros. Les partenaires privés y contribueront, quant à eux, à hauteur de plus de 2,34 milliards d’euros.

 

La Commission européenne vient de lancer un partenariat public-privé d'une valeur de 5 milliards d'euros intitulé Ecsel (« Composants et systèmes électroniques pour un leadership européen »), afin de stimuler les capacités de conception et de fabrication européennes en matière d'électronique. Cette initiative est au cœur de la stratégie électronique pour l’Europe dont le but est de mobiliser 100 milliards d’euros en investissements privés et de créer 250000 emplois en Europe d’ici à 2020. En même temps, la Commission a reçu les recommandations finales du groupe des leaders de l’électronique, qui rassemble les Pdg des plus grandes sociétés d’électronique en Europe, pour la mise en œuvre concrète et immédiate de cette stratégie.

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:50
Un " Airbus des blindés " avec le rapprochement début 2015 entre Nexter et l'Allemand KMW

 

02.07.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Nexter, deux leaders européens des blindés (Leopard pour le premier, Leclerc pour le second), ont signé, avec l'Agence de participation de l'Etat (puisque Nexter est public) ce mardi 1er juillet un protocole d'accord pour la future création d'une société holding conjointe.

 

Après EADS dans l'aéronautique en 2000 et MBDA pour les missiles en 2001, ce nouveau rapprochement franco-allemand pourrait créer une sorte d'Airbus des blindés avec un chiffre d'affaires de près de 2 milliards d'euros, un carnet de commandes d'environ 6 milliards d'euros et plus de 6 000 salariés.

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

Jul. 1, 2014 - By PIERRE TRAN and ALBRECHT MÜLLER – Defense News

 

PARIS AND BONN — Nexter and Krauss-Maffei Wegmann (KMW) said on Tuesday their owners have agreed to set up an alliance with the creation of a 50:50 joint venture to house the French-German defense technology group, marking a major move in European cross-border consolidation in land armaments.

 

The owners met in Paris and signed heads of agreement, showing a determination to “share their future and the road ahead,” the companies said in a joint statement.

 

A target date for completion of the deal is “early 2015,” the companies said.

 

Nexter is state-owned while KMW is controlled by the Bode family.

 

Under the agreement, there is an “intended unification” of the two companies, with the owners putting their shares into a newly incorporated joint holding company, the statement said.

 

The owners will receive 50 percent of the holding company, which will be the sole shareholder in KMW and Nexter, the statement said.

 

The deal will mark a step in consolidation of defense technology in Europe, while boosting standardization and interoperability of military equipment for European and NATO customers, the companies said. The alliance also would create a dependable industrial base, they said.

 

The alliance will create a European defense technology group with combined annual sales nearing €2 billion (US $2.7 billion), a combined order book worth €6.5 billion and more than 6,000 staff.

 

Nexter CEO Philippe Burtin, ahead of the Eurosatory trade show, told Defense News the company is pursuing consolidation talks.

 

“The Europeans are working on it; it’s reassuring. We, the Europeans, are working on the future of European defense,” he said.

 

In May 2013, a French source told Defense News, “We’re extremely keen for a very strong partnership between Krauss-Maffei Wegmann and Nexter.

 

“It’s being discussed between owners,” the source said

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 15:50
Jean-Yves Le Drian : « Rapprocher Nexter et KMW pour mieux affronter la concurrence internationale »

 

01/07 Alain Ruello - lesechos.fr

 

Pour Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, le rapprochement permettra aux deux entreprises d’atteindre la taille critique pour être compétitif à l’exportation.

 

Cela fait des années qu’on évoque la création d’un champion franco-allemand de l’armement terrestre. Pourquoi maintenant ?

 

C’est la première fois que l’on réalise une consolidation européenne de cette ampleur dans l’armement depuis EADS en 2000 et MBDA en 2001. Nous allons constituer un Airbus du terrestre. Cela permettra de mieux affronter la concurrence internationale : ensemble, Nexter et KMW formeront le premier groupe d’armement terrestre européen. C’est une réponse aux contraintes sur les budgets de défense en Europe. C’est une nécessité pour disposer d’une gamme complète et de capacités d’innovation majeures. Cela méritait d’en parler dans le cadre franco-allemand et de dépasser les blocages historiques. C’est une étape majeure. On rentre dans une phase de fiançailles pour aboutir au mariage en avril prochain.

 

Pourquoi ce schéma plutôt qu’un rapprochement avec Renault Trucks Defense par exemple ?

 

La co-entreprise Nexter-KMW va ouvrir des synergies importantes pour l’avenir en matière de R&D et de développement international. Le rapprochement va immédiatement créer de la valeur dans ces domaines. Ce schéma préservera les deux entreprises et les programmes de chacune d’entre elles puisque les commandes engagées resteront chez Nexter et KMW.

 

Nexter était menacé sinon ?

 

La dépendance de Nexter à l’égard des commandes françaises est importante. L’entreprise doit muscler ses capacités de développement international.

 

Quel est l’intérêt pour KMW, qui exporte très bien, de se rapprocher de Nexter ?

 

La nouvelle société vaudra plus que la somme actuelle des deux entités. Les entreprises mutualiseront leurs gammes et le groupe atteindra la taille critique pour être compétitif à l’export. C’est favorable pour l’emploi car chacun garde ses carnets de commandes et s’associe à l’autre pour innover et exporter. C’est aussi un plus considérable pour l’Europe de la Défense. Avec de la volonté, on parvient à des résultats.

 

Même si l’Etat conserve 50 %, il va falloir privatiser Nexter. Craignez-vous une levée de boucliers en interne ?

 

Nos intérêts seront parfaitement protégés. L’Etat conserve 50 % de cet ensemble ainsi qu’une action spécifique pour préserver ses intérêts stratégiques, dans le domaine des munitions.

 

Ce rapprochement en appelle-t-il d’autres ?

 

Une étape importante s’ouvre aujourd’hui, dont je souhaite le plein succès. Demain, cet ensemble pourra s’ouvrir à d’autres.

 

Ce qui est possible dans l’armement terrestre, l’est-t-il aussi dans le naval ? On évoque la nécessité d’un Airbus des sous-marins depuis des années entre DCNS et TKMS...

 

J’agis de manière pragmatique et concrète pour développer nos industries de défense. Nous évaluons nos intérêts, travaillons avec des partenaires éventuels et aboutissons à un résultat qui préserve notre industrie de défense et qui nous projette à l’export. La solution Nexter-KMW répond à ces conditions. Comme j’ai pu l’encourager dans le domaine spatial (Airbus Safran), la consolidation européenne peut concerner d’autres secteurs. J’en ai fait un objectif majeur car le ministère de la Défense est aussi celui des industries de défense.

 

Le divorce entre TKMS et Kockums vous donne-t-il des idées sur une alliance franco-suédoise ?

 

La ministre suédoise de la défense et moi-même avons évoqué toutes ces questions vendredi dernier. Nexter-KMW montrent qu’il y a de l’intérêt à se consolider tout en préservant ses atouts.

 

La ministre de la défense allemande va prendre position sur les drones. Attendez-vous un top départ pour un projet franco-allemand sachant que Dassault, Airbus et Finmeccanica piaffent d’impatience ?

 

En Allemagne, l’opinion publique a été marquée par le Global Hawk. Je fais de l’équipement de nos armées en drones une priorité et ma collègue allemande partage mon intérêt pour le sujet

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 15:50
Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

 

2 juillet 2014 par Emmanuel Cugny Tout info, tout éco

 

Un premier pas vient d'être franchi pour la construction d'un grand Airbus de l'armement terrestre. Les fabricants de blindés français Nexter et allemand KMW ont entamé hier un rapprochement pour former le leader européen dans ce secteur.

 

Les représentants des deux entreprises et l'Agence française des participations de l'Etat ont signé un accord qui ouvre une phase de discussions pour constituer une co-entreprise dans les neuf prochains mois. La nouvelle entité qu'ils détiendront à égalité dépassera en chiffre d'affaires l'allemand Rheinmetal ainsi que le britannique BAE-Systems. Cet accord marque une nouvelle étape dans la consolidation de l'industrie européenne de l'armement après la constitution du géant de l'aéronautique EADS, récemment rebaptisé Airbus Group. A terme, Nexter détenu à 100% par l'Etat français - c'est l'ancien Giat Industrie - qui fabrique le char Leclerc, et KMW (groupe familial) qui fabrique le Léopard, ont vocation à fusionner.

 

Suite de l’article et podcast

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 14:55
Armement : Patrick Boissier quitte la barre de DCNS

 

02/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG. Le conseil évoquera ce sujet lors d'une réunion prévue le 23 juillet prochain

 

La succession de Patrick Boissier à la tête de DCNS s'accélère bien. Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG, selon un communiqué publié ce mercredi matin. Une réunion du conseil évoquera le sujet le 23 juillet prochain. "L'anticipation de la fin du mandat de Patrick Boissier permettra à son successeur de maîtriser deux processus qui influenceront largement le déroulement de sa mission : les négociations en cours avec des prospects majeurs ainsi que l'élaboration du budget 2015 et du plan 2015-2018", a précisé le communiqué.

Pour sa part, Patrick Boissier pourra, dans ses nouvelles fonctions de président du GICAN (Groupement des industries de construction et activités navales), se consacrer à la préparation d'Euronaval qui "revêt cette année une importance considérable pour l'industrie française étant donné l'état du marché mondial". L'ancien patron des activités de cyberdéfense d'Airbus Group, Hervé Guillou, devrait prendre la succession de Patrick Boissier.

 

Croissance de 40 % sur quatre ans

Le mandat de Patrick Boissier a été marqué par "la croissance de 40 % de l'activité de DCNS sur quatre ans (2010-2013) grâce aux initiatives prises pour élargir son portefeuille de produits et services, son portefeuille de clients à l'international et son portefeuille d'activités vers l'énergie et grâce à l'amélioration de la performance du groupe".

Hervé Guillou devra encore "accélérer l'amélioration de la performance interne de DCNS afin d'assurer la poursuite de son développement sur des marchés de plus en plus contraints et concurrentiels", a expliqué le communiqué. L'avenir du groupe passera par l'accroissement des investissements en R&D, notamment dans les activités de sous-marins conventionnels ainsi que dans le maintien et le développement des compétences, l'établissement de plusieurs implantations et partenariats à l'international et la modernisation de ses moyens de travail en France.

 

Chasse aux sorcières ?

La succession de Patrick Boissier va se passer finalement en douceur pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année aurait pu être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Pour autant, beaucoup craignent que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières. Déjà, le patron de l'activité sous-marins, Olivier Dambricourt a été récemment et brutalement débarqué après avoir remplacé en octobre 2013 Pierre Quinchon, qui a pris les rênes de la Direction Technique et Innovation (DTI) et qui a payé l'échec de la campagne de Singapour.

Une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM. Le groupe naval a signé un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), qui n'est pour le moment pas mis en vigueur. DCNS est également en très bonne posture en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit), le président de la République José Mujica ayant personnellement choisi le groupe français.

 

Le Moyen Orient important pour DCNS

Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France avait signé une LoI (Letter of intent) sur l'ensemble du spectre naval (40 milliards d'euros de projets) avec l'Arabie Saoudite. Mais les nombreux changements de ministre de la Défense semblent avoir eu raison de cette initiative franco-saoudienne.

En outre, DCNS en coopération avec MBDA, propose au Qatar trois frégates ATBM (défense antimissile balistique), armées de missiles Aster 30 (MBDA et Thales) et de missiles mer-mer Exocet. Ces navires de 4.000 tonnes seraient des dérivés des frégates singapouriennes Delta vendues par DCNS dans les années 2000. Le contrat est estimé à 2,5 milliards d'euros environ.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:57
XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

 

2 juillet, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Le secret avait été bien gardé ! Hier en fin de journée, après plus de 18 mois de négociations, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann ont annoncé leur projet d’alliance. Un peu plus tôt dans la journée, les propriétaires des deux entreprises (famille Bode-Wegmann pour KMW, l’état français pour Nexter) avaient signé un protocole d’accord. Le rapprochement des deux groupes sous l’égide d’une holding qui s’appellera KANT (KMW And Nexter Together, comme quoi chars lourds et humour ne sont pas incompatibles) jette les bases d’un groupe franco allemand de défense fort de 6000 salariés, avec un carnet de commande de plus de 6 Mds€ et d’un chiffre d’affaires annuel de 2 Mds€. La part des deux sociétés dans cet ensemble est relativement équilibrée, ce qui a sans doute facilité le rapprochement, avec simplement un léger avantage à KMW sur le chiffre d’affaires et les effectifs.

 

Depuis une bonne décennie, le mariage de Nexter faisait partie des arlésiennes du secteur de l’industrie de Défense. Pour de nombreux observateurs, l’actionnariat public du groupe français constituait un frein rédhibitoire à toute évolution de son périmètre.  Les deux industriels ont donc décidé d’un commun accord de bousculer la situation et de faire taire les augures. Reste que la signature d’hier n’est qu’une étape et le chantier à venir est bien plus conséquent que les négociations qui ont précédé. Les gammes sont complémentaires de part et d’autre du Rhin, mais avec des zones de recouvrement non négligeable : on trouvera par exemple deux 8×8, le VBCI et le Boxer, ou deux MRAP, le Dingo et l’Aravis. Sans oublier bien entendu le Léopard et le Leclerc dans les chars lourds. On fait toutefois remarquer chez Nexter que ces gammes ne se retrouvent que rarement en concurrence frontale. D’abord parce que les produits présentent tout de même des différences notables en terme de masse ou de technologie et que les terrains de chasse commerciaux des deux groupes ne se superposent pas.

 

Le mariage annoncé hier présente en revanche l’avantage de faire naitre un groupe européen puissant et cohérent non seulement dans les blindés, mais aussi dans la canonnerie, les systèmes d’armes, les munitions et les poudres grâce au savoir-faire de Nexter dans ces domaines. Il écarte du même coup le scénario d’un mariage consanguin entre KMW et Rheinmetall, ou celui du dépeçage prévisible du groupe Nexter s’il avait du se rapprocher de Renault Trucks Defense. Reste une interrogation majeure : le groupe franco-allemand Eurocopter, aujourd’hui numéro 1 de l’hélicoptère dans le monde, était né en 1992 du rapprochement de la division hélicoptère d’Aerospatiale en France et de MBB en Allemagne. Ce mariage, qui fait figure d’exemple, avait été cimenté par une coopération ancienne et surtout par le lancement du programme Tigre, qui avait su fédérer les équipes des anciens concurrents. Quel sera le ciment du futur groupe KANT ?

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:56
Nexter et l'allemand KMW sur la voie de la fusion


01.07.2014 leberry.fr

 

Les fabricants de blindés français Nexter et allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont entamé mardi un rapprochement pour former "le leader européen de l'armement terrestre", a annoncé le gouvernement français, qui détient le capital de Nexter.

 

Les représentants des deux entreprises et l'Agence des participations de l'Etat (APE) ont signé un accord qui ouvre une phase de discussion entre industriels pour constituer d'ici quelque neuf mois une coentreprise, a-t-on expliqué au ministère de la Défense.

 

La nouvelle entité, qu'ils détiendront à égalité, dépassera en chiffre d'affaires l'allemand Rheinmetall et même le britannique BAE Systems, si l'on exclut ses importantes filiales aux Etats-Unis.

 

Cet accord marque une nouvelle étape dans la consolidation de l'industrie européenne de l'armement, après la constitution du géant de l'aéronautique EADS (aujourd'hui Airbus Group) en 2000 et du fabricant de missiles MBDA (co-entreprise de BAE Systems, Airbus Group et de l'italien Finmeccanica) en 2001.

 

A terme, "les deux entreprises ont vocation à fusionner", selon un conseiller du ministre de la défense, qui ne s'avance pas sur le temps que cela prendra.

 

Dans le Cher, le groupe Nexter est présent sur deux sites : Nexter Systems, route de Guerry à Bourges, et Nexter Munitions, route de Villeneuve à La Chapelle-Saint-Ursin.

 

KMW, société familiale qui emploie quelque 3.000 personnes, a dégagé en 2013 un bénéfice net de 80 millions d'euros sur un chiffre d'affaires d'un milliard. Nexter a réalisé la même année un chiffre d'affaires de 787 millions d'euros et un bénéfice de 74 millions.

 

Nexter bénéficiera du réseau commercial de son partenaire "sans commune mesure avec le sien", reconnait-on au ministère de la Défense. KMW a ainsi vendu 3.400 chars Leopard, alors que Nexter n'a vendu que quelque 800 chars Leclerc, une moitié en France et l'autre, à perte, aux Emirats Arabes Unis. Son carnet de commandes, à 4 milliards d'euros, est le double de celui de Nexter.

 

Krauss-Maffei, à son tour, bénéficiera de la gamme de blindés modernisés de Nexter, et financés par les programmes de la défense française.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:56
Fusion franco-allemande dans l'industrie de l'armement terrestre

 

01/07/2014 à 20:20 Capital.fr (Reuters)

 

Les groupes français Nexter et allemand Krauss-Maffei-Wegmann (KMW) sont entrés mardi en négociations exclusives, premier acte d'un rapprochement qui ferait de la future coentreprise le leader de l'armement terrestre européen en terme de chiffre d'affaires, dans un marché de plus en plus concurrentiel.

 

Véritable serpent de mer, cette décision a été actée par la signature à Paris d'un accord entre les deux entreprises et l'agence française des participations de l'Etat, a-t-on appris auprès du ministère français de la Défense.

 

Nexter, fabricant du char Leclerc, est détenu à 100% par l'Etat. Côté allemand, l'entreprise KMW, qui fabrique les chars Leopard, est détenue à 100% par la famille Bode-Wegmann.

 

A l'issue du rapprochement, la nouvelle structure baptisée Kant (pour "KMW and Nexter together") sera détenue à 50% par l'Etat français et à 50% par la famille Bode-Wegmann et fera l'objet d'une coprésidence franco-allemande du directoire jusqu'à la fusion qui interviendrait dans trois à quatre ans.

 

Les deux sociétés ont confirmé leur projet de fusion dans un communiqué commun diffusé de Francfort.

 

L'Etat français conservera une action spécifique pour protéger les activités stratégiques, comme les systèmes d'armes et les activités munitionnaires.

 

"Cette signature ouvre une phase de discussions entre les deux entreprises visant à réaliser l'opération de rapprochement à proprement parler", explique-t-on dans l'entourage du ministre Français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en évoquant des "fiançailles".

 

Cette phase durera environ neuf mois et aboutira à la création de la "joint-venture" au début du deuxième trimestre 2015, vers le mois d'avril, précise-t-on.

 

D'ici là, une loi devra ajouter Nexter à la liste des sociétés qui peuvent être privatisées et l'opération devra recevoir le feu vert de la Commission européenne.

 

"On a la certitude qu'il n'y aura pas de blocage de la Commission du fait d'une position dominante de ce nouvel acteur", dit-on à Paris. "Il y a plein d'acteurs en Europe, ce qui fait qu'on ne se retrouve pas avec un monopole.

 

FORTE CONCURRENCE

 

L'enjeu est de taille à l'heure où le marché de l'armement terrestre est de plus en plus concurrentiel, avec l'arrivée de nouveaux acteurs, et où la défense fait l'objet de coupes budgétaires dans de nombreux pays européens.

 

"Chaque pays a encore son industrie terrestre mais là on arrive à une réduction telle des budgets de défense qu'il n'y a plus assez pour chacun des marchés nationaux", souligne-t-on au ministère.

 

La mise en commun des savoir-faire des deux fabricants de blindés devrait donc se traduire par des "gains financiers pour les deux et des gains de chiffres d'affaires à assez court terme sans faire de destructions d'emplois", fait-on valoir.

 

Concurrents directs, Nexter et KMW sont sensiblement similaires tant en taille (2.800 personnes côté français, 3.000 côté allemand) qu'en chiffres d'affaires (787 millions d'euros pour Nexter et un milliard d'euros pour KMW fin 2013).

 

Le groupe français affichait un résultat net de 74 millions d'euros contre 88 millions d'euros pour le groupe allemand.

 

Seule différence significative entre les deux entreprises, le volume des carnets de commande avec quatre milliards d'euros pour KMW et deux milliards d'euros pour Nexter (hors programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre française).

 

"Aujourd'hui la fusion de ces deux entités va créer le leader européen de l'armement terrestre" avec un chiffre d'affaires compris entre 1,8 et deux milliards d'euros, indique-on à Paris, devant le groupe britannique BAE et l'américain General Dynamics, dont les CA réalisés en Europe sont respectivement de l'ordre de 1,5 milliard d'euros et de un milliard.

 

EXPORT

 

Reste à savoir dans quelle mesure le rapprochement se traduira par des doublons susceptibles d'entraîner des suppressions d'emplois, une perspective écartée à court et moyen terme par Paris, qui voit dans la fusion l'occasion de renforcer l'industrie européenne de la défense.

 

"La société Nexter telle qu'elle est aujourd'hui n'a pas une viabilité assurée, au moindre à coup budgétaire elle est très vite fragilisée pour une raison simple : l'armement terrestre, qui est de plus en plus concurrentiel et commercial, n'est pas un secteur de souveraineté", dit-on. "Pour être un acteur qui compte sur le paysage européen et mondial il faut avoir une taille critique".

 

Au sein de la nouvelle entité, Nexter pourra bénéficier du réseau commercial d'exportation très solide de KMW.

 

L'entreprise allemande pourra de son côté profiter de la modernisation des véhicules blindés de combat français avec l'arrivée des véhicules blindés multi-rôles (VBMR) prévue dans le cadre du programme Scorpion et pourra désormais se fournir en tourelles et canons au sein de son propre groupe via la technologie de Nexter, et éviter ainsi de faire appel à son concurrent allemand Rheinmetall.

 

Le rapprochement Nexter-KMW, qui progressivement cédera la place à une fusion avec un seul PDG d'ici 3 ou 4 ans, n'aura aucun impact sur les contrats en cours, selon l'entourage de Jean-Yves Le Drian.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:50
EDA Launches Security of Information Portal

 

Brussels - 01 July, 2014 European Defence Agency

 

The EDA launched today a public web-portal containing information on participating Member States’ Security of Information (SoI) related agreements and arrangements, policies, practices, as well as on relevant European and other multinational agreements and arrangements.

 

Rules protecting classified information have to be adequately transparent and non-discriminative to enable suppliers from different European Member States to participate in defence procurement procedures across the European Union. Therefore, Security of Information is a precondition for a more open and transparent European Defence Equipment Market (EDEM) and underpins successful defence procurement and European collaboration.

The mapping and sharing of information on different national, international and institutional regulations, arrangements and agreements on processing, storing and circulating classified information, will contribute towards removing Security of Information barriers in defence procurement among Member States. The launch of the EDA SoI Portal is considered as a significant step in this process.

 

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