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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:55
Le nouveau pacha de DCNS Hervé Guillou bientôt à bord

Armement -  Pressenti pour succéder à Patrick Boissier, Hervé Guillou pourrait arriver à la tête de DCNS dès cet été - photo ensta-bretagne

 

26/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pressenti pour remplacer Patrick Boissier à la tête de DCNS, Hervé Guillou pourrait prendre ses quartiers dès cet été.

 

L'ancien patron des activités de cyberdéfense d'Airbus Group, Hervé Guillou, pressenti pour remplacer le PDG de DCNS Patrick Boissier, serait sur le point d'embarquer finalement plus tôt que prévu à la tête du groupe naval. Vraisemblablement cet été. Pourquoi ? Selon nos informations, le ministère de la Défense souhaiterait que le nouveau PDG porte la responsabilité du budget 2015 du groupe naval, qui a réalisé 3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013 pour 13.648 emplois (équivalents temps plein). Un budget très compliqué qui sera préparé dès la rentrée prochaine.

D'où la volonté de l'Hôtel de Brienne d'accélérer le remplacement de Patrick Boissier, qui devrait initialement quitter le groupe qu'à la fin de l'année. Pour autant, le PDG de DCNS a trouvé une sortie honorable en étant élu mercredi président du conseil d'administration du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN). Il a succédé à Jean-Marie Poimbœuf.

 

L'Etat veut des relations apaisées entre DCNS et Thales

Au regard du passé, le ministère a aussi demandé à Hervé Guillou de travailler en bonne intelligence avec Thales, actionnaire à 35 % du groupe naval. Car le futur patron de DCNS quand il était président d'EADS Defence and Security France a par le passé beaucoup ferraillé contre le groupe électronique. notamment Hervé Guillou

En 2009, Hervé Guillou avait remporté un appel d'offres important de la Marine nationale face à son rival Thales en situation de quasi-monopole sur le secteur en France. Le ministère de la Défense avait préféré EADS Defense and Security au groupe d'électronique pour passer une commande de 240 millions d'euros pour renforcer le réseau intranet des bâtiments et avions de sa marine, programme « Rifan » (réseau IP de la force aéronavale) étape 2. Hervé Guillou avait également beaucoup œuvré au succès d'EADS Allemagne pour remporter également en 2009 le célèbre appel d'offre de surveillance des frontières saoudien Miksa... contre Thales.

 

Et Thales ?

Thales a pris la décision, selon nos informations, de ne pas proposer de candidats à la succession de Patrick Boissier, qui se serait bien vu continuer un demi-mandat supplémentaire. Ce qui a bloqué les éventuelles candidatures de Pascale Sourisse, directeur général en charge du développement internationale, et de Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense. Avant la décision de Thales de ne pas proposer de candidats, Pascale Sourisse aurait été approchée par la DGA pour le job. Mais vu le salaire proposé, pas sûr qu'elle se serait lancée....

Pourquoi une telle décision de la part de l'électronicien ? Parce que le PDG Jean-Bernard Lévy aurait trouvé maladroit, dans le cadre de la réflexion du ministère de la Défense sur une éventuelle montée de Thales au capital de DCNS, de présenter un candidat à la tête du groupe naval. Par ailleurs, certains observateurs du milieu industriel de la défense estiment que le renoncement de Thales serait la conséquence d'un veto de l'Hôtel de Brienne à sa montée au capital de DCNS avant la fin du quinquennat de François Hollande. A suivre.

 

Chasse aux sorcières ?

La succession de Patrick Boissier arrive au plus mauvais moment pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année pourrait être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Et beaucoup craignent enfin que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM.

Le groupe naval a signé un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), et en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit). Il n'est pour le moment pas mis en vigueur. Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France a signé une LoI (Letter of intent), elle attend maintenant la signature de Ryad où des changements au plus haut niveau au sein du ministère de la Défense ont perturbé le processus de ratification.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:30
Aura to Deliver Approximately $500,000 of Its VIPER Mobile Power Systems to Israeli Defense Contractors

 

Jun 25, 2014 ASDNews Source : Aura Systems, Inc

 

Aura Systems, Inc. (OTCBB: AUSI) announced today that it received orders from two Israeli defense contractors to deliver numerous VIPER systems over the next few months totaling approximately $500,000.00. Some of the systems are designated for the IDF (Israeli Defense Force).

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 14:55
FREMM Normandie - photo DCNS

FREMM Normandie - photo DCNS

 

Lorient, le 25 juin 2014 DCNS Group

 

La frégate multimissions FREMM Normandie, deuxième de la série commandée par l’OCCAr au profit de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la Marine nationale, vient d’achever cinq semaines d’une intense activité au large des côtes toulonnaises. Ces essais ont permis de valider les performances du système de combat de cette frégate avant sa livraison à la Marine nationale fin 2014.

 

La série d’essais de la FREMM Normandie, qui vient de s’achever en mer Méditerranée, a été dédiée principalement à la vérification du système de combat du navire. Pour les réaliser, la frégate a été intégrée à de nombreux scenarii, qui ont permis d’avancer dans la mise au point de ses capacités dans tous les domaines de lutte (lutte antiaérienne, lutte anti-sous-marine, …).

 

Ces essais de qualification ont été réalisés grâce à de multiples concours mis à disposition par la Direction générale de l’armement (DGA) et la Marine nationale (balises radar, avions de chasse, avions de patrouille maritime, hélicoptères, bâtiments de surface, sous-marins…). Ces concours ont, par exemple, permis la mise en oeuvre du système de guerre électronique du navire ( interception, leurrage et brouillage) ou encore l’établissement des liaisons de données tactiques.

 

« Nous avons réalisé au total plus d’une cinquantaine d’essais sur la FREMM Normandie, grâce à une très forte implication de l’ensemble des équipes de DCNS, de la Marine nationale, de la DGA et de l’OCCAr. Ces essais contribuent à la bonne intégration des différents senseurs et armements de la frégate au système de management de combat de dernière génération SETIS® développé par DCNS » déclare Anne Bianchi, Directrice du programme FREMM.

 

La présence de la frégate à Toulon a également permis d’achever certains essais relatifs à la plateforme du navire avec, en point d’orgue, le premier appontage de l’hélicoptère Caïman NH90.

 

Après un dernier essai, réalisé avec le concours de la FREMM Aquitaine le mardi 24 juin et permettant de vérifier l’interopérabilité entre les deux frégates, la frégate Normandie a désormais rejoint le site DCNS de Lorient. De derniers travaux de finition seront réalisés sur le navire, pendant l’été, avant sa livraison à la Marine nationale attendue au cours du dernier trimestre 2014.

 

Le programme FREMM : un programme majeur pour DCNS et ses partenaires

 

Pour DCNS, le programme FREMM représente douze unités, soit onze pour la Marine nationale et une pour la Marine Royale du Maroc.

Pour rappel, en novembre 2012, DCNS a livré avec succès la FREMM Aquitaine, première unité de la série des frégates multimissions FREMM. La deuxième unité du programme, la FREMM Mohammed VI a été livrée à la Marine Royale du Maroc le 30 janvier 2014 conformément aux accords contractuels.

DCNS mène actuellement à Lorient la construction de cinq autres frégates multimissions, à différents stades d’avancement :

- la FREMM Normandie, troisième unité de la série, a débuté ses essais en mer en octobre 2013 et sera livrée à la Marine nationale fin 2014 ;

- la FREMM Provence a été mise à flot au mois de septembre 2013 et effectuera sa première sortie en mer au troisième trimestre 2014;

- les cinquième et sixième frégates de la série sont en cours d’assemblage ;

- la découpe de la première tôle de la septième a été effectuée fin 2013.

 

Caractéristiques techniques des FREMM

Fortement armées, les frégates FREMM mettent en oeuvre, sous maîtrise d’oeuvre DCNS, les systèmes d’armes et équipements les plus performants, tels que le radar multifonction Héraclès, le Missile de Croisière Naval, les missiles Aster et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90.

• Longueur hors tout : 142 mètres

• Largeur : 20 mètres

• Déplacement : 6 000 tonnes

• Vitesse maximale : 27 noeuds

• Mise en oeuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Capacité de logement : 145 hommes et femmes

• Autonomie : 6 000 nautiques à 15 noeuds

 

DCNS : Sea the Future

 

DCNS est convaincu que la mer est l’avenir de la planète. Le Groupe invente des solutions de haute technologie pour la sécuriser et la valoriser durablement. DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, DCNS propose un large panel de solutions dans l'énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, le groupe DCNS est l’un des premiers acteurs de son secteur à avoir été certifié ISO 14001. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros et compte 13 600 collaborateurs (données 2013). www.dcnsgroup.com

 

L’OCCAR, Organisation Conjointe de Coopération en matière d’ARmement, est une organisation internationale qui a pour coeur de métier la gestion des programmes d'équipements de défense en coopération qui lui sont confiés par les Etats membres. L’OCCAR assure, entre autres, la maitrise

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 13:55
Rafale d’innovations

 

26.06.2014 par CNE Yohan Droit - CESA

 

Le Ministre de la Défense a récemment signé avec les industriels concernés le contrat de développement et d’intégration du standard F3R du Rafale, pour une valeur d’environ 1 Md€. Derrière ce terme plus ou moins barbare de standard F3R se profile l’évolution planifiée des équipements et des performances de cet avion de combat. Cette évolution réalisée par paliers successifs renvoie au concept même de polyvalence du Rafale et à son caractère réellement innovant pour les Armées. Encore faut-il rappeler ce qu’est la polyvalence et indiquer en quoi elle est une innovation majeure.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 11:50
Ariane 5 - photo CNES

Ariane 5 - photo CNES

 

25 juin 2014 par Pierre Sparaco  - Aerobuzz.fr

 

Face à la montée en puissance de l’américain Space X, Airbus Group et Safran ont décidé de regrouper leurs forces dans le domaine des lanceurs spatiaux. La co-entreprise française se retrouve face à un entrepreneur d’un autre genre, Elon Musk, qui a fait fortune en créant Paypal. La NASA lui a "acheté" une douzaine de tirs à destination de la station spatiale internationale.

 

L’Airbus Group et Safran ont choisi de brûler les étapes et, sans attendre d’éventuelles propositions de leurs autorités de tutelle spatiales, ont amorcé un ambitieux programme de regroupements (« consolidation » en franglais). Les deux industriels vont créer une co-entreprise (« joint venture ») unifiant leurs activités en matière de lanceurs. C’est un événement majeur dans l’évolution de la filière Ariane dont les perspectives sont beaucoup plus sombres que ne veut bien l’affirmer le discours officiel.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 11:30
Israël: cyber-exportation de 3 milliards de $ en 2013

 

26.06.2014 i24news.tv

 

La Start-up Nation se place en seconde place mondiale, investissant 11% du capital mondial

 

L'exportation israélienne de cyber-services et de produits liés à la sphère virtuelle a atteint son apogée de 3 milliards de dollars, soit 5% de son marché global, et prend la deuxième place du podium mondial après les Etats-Unis, a rapporté cette semaine le site Defense News, qui relaye un communiqué officiel du Cyber Bureau national israélien (NCB).

 

Les données classent largement Israël en deuxième position des cyber-exportateurs mondiaux. "Notre part du marché international rivalise avec le monde entier, à part avec les Etats-Unis, nous prenons part à 5% des exportations mondiales", a déclaré Tal Steinherz à la tête de l'aile technologique de NCB, un chiffre qui, selon les experts, devraient atteindre les 10% d'ici 5 ans et 150 milliards de dollars.

 

Les compagnies israéliennes ont levé près de 165 millions de dollars de fonds d'investissement, ce qui représente près de 11% du capital mondial investi dans les cyber-technologies.

 

L'entreprise israélienne Matanya, qui comprend 20 multinationales de recherche et développement et 200 start-ups locales.

 

La start-up nation est par ailleurs promue par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui en fait une mission personnelle et national, afin d'élever le pays au statut de cyberpuissance mondiale, l'investissement dans la cyberdéfense ayant par exemple augmenté de 30% cette année.

 

Toujours selon le site Defense News, des millions de shekels sont consacrés à la région de Beersheva, que les autorités souhaitent transformé en "pivot mondial de la cyber-innovation", capable de concurrencer la Sillicon Valley américaine.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 07:20
Le démonstrateur LAV6 équipé d’une tourelle Kongsberg avec canon de 30mm. Photo Frédéric Lert

Le démonstrateur LAV6 équipé d’une tourelle Kongsberg avec canon de 30mm. Photo Frédéric Lert

 

25 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Pendant le dernier salon Eurosatory, General Dynamics Land System-Canada (GLDS) présentait pour la première fois un démonstrateur basé sur le LAV 6.0. Cette dernière itération du 8×8 de transport d’infanterie dispose d’une coque modifiée pour absorber les explosions de mines, de sièges à absorbtion d’énergie et d’un surbilndage. Le véhicule se distingue extérieurement par un capot plongeant et mieux profilé ainsi que par une caisse un peu rehaussée à l’arrière pour offrir plus de volume aux soldats embarqués. La capacité d’emport est de trois membres d’équipage et de sept combattants. Le LAV Démonstrateur exposé à Eurosatory est équipé d’une suspension dite de sixième génération et d’une motorisation diesel Caterpillar couplé à une boite de vitesse automatique. Le moteur développe 450 cv pour une masse en ordre de combat de 28,6 tonnes. Il était également équipé d’une volumineuse tourelle Kongsberg téléopérée recevant une mitrailleuses de 7,62mm et un canon ATK de 30mm avec double alimentation. Une arme puissante décidément bien représentée à Eurosatory, puisqu’on la retrouvait également sur le VBCI dévoilé par Nexter.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 07:20
Boeing Phantom Swift Joins VTOL X-Plane Competition

 

25/06/2014 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Boeing's Phantom Works division believes its entry into DARPA's VTOL X-Plane competition could shape the next generation of vertical takeoff and landing-capable aircraft designs.

 

In February 2013, DARPA (the US Defense Advanced Research Projects Agency) reached out to industry for future VTOL aircraft concepts. Its VTOL X-Plane search involves types with a high payload capacity that can reach and maintain high flight speeds but also hover very efficiently. "We are looking for true cross-pollinations of designs and technologies from the fixed-wing and rotary-wing worlds", DARPA's Ashish Bagai commented at the time.

 

Boeing's Phantom Swift concept is essentially an aircraft-helicopter hybrid of the type required. So far, Phantom Works has developed, built and test-flown a scaled-down technology testbed and, in March this year, the Phantom Swift officially joined the VTOL X-Plane programme as a competing design.

 

Boeing Phantom Swift

 

Boeing's Phantom Swift is equipped with a pair of large fans, fitted internally, which supply vertical lift. When the aircraft moves between vertical and forward flight, these fans stop supplying power and wingtip-placed fans take over. The same fans on the wingtips are used to enhance stability when the Phantom Swift is in hover mode.

 

Boeing says that, with this fan arrangement, the Phantom Swift is at least 50 per cent more efficient in the hover than a typical helicopter. It's expected to have a top speed of 740 kilometres per hour and, according to the US defence/aerospace firm, the Phantom Swift's configuration template could be replicated in other designs, ultimately creating a whole developmental series.

 

Phantom Swift: VTOL X-Plane

 

The full-sized Phantom Swift will have a wing span of 50 feet (15.2 metres) and a fuselage length of 44 feet (13.4 metres), weighing in at 12,000 lb (5,450 kilograms).

 

"The combination of body-fans and tilt-wing fans for improved controllability is the unique feature of the Phantom Swift", Boeing's Brian Ritter told media representatives today. "In the challenge of efficient hover and high-speed flight the answer is in ducted-fan technology, and this is something that Boeing is now investing heavily in."

 

Four competing designs are involved in the DARPA VTOL X-Plane competition, which is currently in its Phase 1 stage. Phase 3, the final stage, will see the winning design selected.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 18:20
USAF Awards LM Contract For Next 2 SBIRS Missile Defense Early Warning Satellites

 

Jun 25, 2014 ASDNews Source : Lockheed Martin

 

The U.S. Air Force awarded Lockheed Martin [NYSE: LMT] a $1.86 billion fixed-price contract to complete the production of the fifth and sixth Geosynchronous Earth Orbit (GEO) satellites, known as GEO-5 and GEO-6, for the Space Based Infrared System (SBIRS). SBIRS provides our nation continuous early warning of ballistic missile launches and other tactical intelligence.

 

The Air Force awarded initial funding for the two satellites in a 2012 contract to complete non-recurring engineering activities and to procure select long lead parts. In 2013, the service awarded the advance procurement contract to secure additional long lead parts.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 17:20
Lenco completes BEAR vehicle blast testing

The BEAR vehicle offers protection against direct underbody blasts or close proximity mortar-round attacks. Photo Lenco Industries.

 

25 June 2014 army-technology.com

 

Lenco Industries has successfully completed the underbody and side-blast testing of its ballistic engineered armoured response (BEAR) troop transport vehicle at the US Army's Aberdeen Test Centre at Aberdeen Proving Grounds in Maryland, US.

 

Based on a Freightliner truck chassis, the BEAR is a 17-man troop transport armoured vehicle, and is primarily designed for military and government personnel and international security forces operating in hostile environments.

 

The vehicle, which combines Lenco's proven Mil-Spec steel armour construction, with an additional composite B-Kit and engineering changes designed to deflect blast pressure, offers seating for 12 personnel on convoy missions, cargo and troop transport, as well as perimeter patrol and security missions.

 

Lenco vice-president Len Light said improvised explosive devices (IEDs) continue to be one of the most pressing concerns for military operatives and overseas diplomatic transport.

 

"We're proud to provide a blast-resistant vehicle that has proven to outperform its military counterparts in protection and survivability," Light said.

 

The vehicle's modified V-hull, which is modelled after the traditional mine-resistant ambush-protected (MRAP) vehicles, can withstand direct underbody blast and close proximity mortar-round attacks.

 

Additional key survivability features include blast seats, full fire suppression capabilities and run flat tyres, as well as a variety of communications and intelligence sensors, which will be made available based on customer requirements.

 

Available in either two or four-wheel drive, the BEAR is currently fielded overseas in hostile regions by the US Government convoy teams and diplomatic security details.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 17:20
L'US Air Force met l'accent sur le développement des drones

Le démonstrateur de drone de combat furtif Phantom Ray de Boeing fait la taille d'un avion de chasse.

 

24/06/2014 Par Julien Bergounhoux

 

Dans un document détaillant son programme de développement de drones, baptisé RPA Vector, l'Armée de l'air américaine révèle l'importance que les drones ont acquis au sein de la stratégie militaire au cours des dernières années, et la place proéminente qu'ils auront dans la guerre du futur.

 

L'Armée de l'air américaine travaille à l'élaboration d'une génération de drones constituant une véritable flotte à part entière. A terme, ces aéronefs sans pilote à bord ou avec pilote optionnel seront amenés à progressivement remplacer les avions de chasse traditionnels.

 

Cette stratégie de développement fait suite au rôle grandissant qu'ont tenu les drones lors des conflits armés ces dix dernières années et à l'appui indispensable qu'ils fournissent désormais aux forces armées américaines. Et s'ils restent pour le moment très limités dans leurs capacités par rapport aux chasseurs ou aux bombardiers classiques, cela pourrait bientôt (à l'échelle des projets aéronautiques) ne plus être le cas.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 13:50
photo Dassault

photo Dassault

 

24/06/2014  Commission Européenne - MEMO/14/438  

 

Actions for a more competitive and efficient defence and security sector

 

In order to strengthen Europe’s defence industrial base and the Single Market for defence, the European Commission has put forward a series of concrete measures in a Roadmap (IP/14/718). This Memo provides a summary of the main actions proposed under this Implementation Roadmap.

 

Single Market

 

To ensure a firm foundation for the competitiveness of Europe's defence industrial base it is essential that there is a strong Single Market for defence. With this objective in mind, the Commission has agreed to undertake the following actions:

  1. Market Monitoring – analyse the impact of the Defence Procurement Directive 2009/81/EC through assessment of procurement opportunities published on the EU's Tenders Electronic Daily (TED) and other public sources.

  2. Clarification of exclusions from the Defence Procurement Directive – issue guidance notes to help Member States use these exclusions correctly in the areas of Government-to-Government sales and International Agreements/Organisations.

  3. Offsets – identify and fight unjustified discriminatory requirements in procurement. In parallel, the Commission will look together with Member States and industry at ways of promoting cross-border market access for SMEs by non-discriminatory means. To that end, the establishment of an ad hoc Advisory Group is envisaged.

  4. Security of Supply

  1. develop a roadmap for establishing an EU-wide Security of Supply Regime to be presented to the European Council in June 2015.

  2. propose measures to strengthen the implementation of the Defence Transfers Directive 2009/43 (introducing a licensing system to help movement of defence-related products within the EU) in a report to be prepared for June 2016.

  3. issue a Green Paper, by the end of 2014, on the control of defence and security industrial and technological assets.

 

Competitiveness

 

In addition to the Single Market there are areas of industrial policy that can support competitiveness of the defence industry. In particular the Commission will undertake actions on:

  1. Standardisation and Certification – work closely with the European Defence Agency (EDA) to develop new defence standards in Europe and, with the European Aviation Safety Agency, to support the EDA in the harmonisation of military airworthiness requirements.

  2. Raw Materials – screen raw materials critical for the defence sector and identify by mid-2015 whether any policy actions are required in support of Europe's defence industry's continued access to essential raw materials.

  3. SMEs, clusters & regions

  1. use the Enterprise Europe Network and other programmes to support SMEs and defence-related regions to network and identify new business opportunities inside and outside the EU.

  2. clarify conditions under which the European Structural and Investment Funds can be used to support dual-use projects.

  3. with the Association of Regional Development Agencies (EURADA) and the EDA, raise awareness of funding opportunities for regions and SMEs with targeted events (next in November 2014); a guidebook; and developing a network of regions interested in fostering defence-related industrial activities.

  1. Skills – prepare a communication campaign on EU-funding of skill-related initiatives and launch a study, in 2015, on current and future competencies and skill supply and demand for the defence sector.

 

Research and Innovation

 

Falling national investment in defence R&D is a long-term threat to the competitiveness of Europe's defence industry. Therefore the Commission will take action on the following:

  1. Dual-use research – maximise synergies between European civil (within the limits allowed by the civil focus of the Horizon 2020 research programme) and military research co-ordinated by the EDA.

  2. Preparatory Action – will be developed to illustrate the added-value of an EU contribution to CSDP-related research. A 'Group of Personalities' could be established to advise the Commission on issues relating to the scope and operation of such an Action.

Capabilities

While the issue of military capabilities is primarily for Member States the Commission can provide support through:

  1. A joint assessment with the European External Action Service (EEAS) and the EDA of dual-use capability needs - for both EU security and defence policies to identify potential synergies.

  2. Other projects – A Communication planned for 8 July 2014 will set out a roadmap for implementing the 'Common Information Sharing Environment (CISE) for the EU maritime domain. The Commission is also working with the EDA to identify areas for further civil / military co-operation.

 

Space

 

The Commission believes that there are potential benefits in terms of reduced costs and greater efficiency to be gained from increased synergies between national and European space capabilities. In this regard the Commission will:

  1. Space Surveillance and Tracking (SST) – the Commission will, through the Horizon 2020 research programme, look at ways of encouraging the development and renewal of SST assets.

  2. Satellite Communication (SATCOM) – use a user-group established with the European Space agency, EDA and the EEAS to tackle the fragmentation of demand for security SATCOM to support Member States to prepare the next generation of Governmental SATCOM.

Energy

The Commission aims to support the EU's armed forces in reducing their energy use for their own benefit and to make an important contribution to the EU's energy targets. In particular the Commission will launch the:

  1. Consultation Forum for Energy in the Defence and Security Sector– it will provide a platform for energy experts to discuss and advise energy policies in defence. Its main deliverables will be to develop specific guidance for the military on existing EU legislation and programmes governing energy efficiency and renewables; and to develop concepts for improving the protection of critical energy infrastructures.

 

International issues

 

With shrinking domestic demand, exports to third country markets have become increasingly important for Europe's defence industry. Within the limits of its competence, the Commission will undertake the following actions:

  1. Competitiveness on third country markets – establish a forum in the 4th quarter of 2014 to discuss with Member States and stakeholders how to support Europe's defence industry on third country markets.

  2. Dual-use export control – following the adoption of its Communication, on 24 April 2014, setting out the outcome of its review of export control policy, it will now conduct an impact assessment of the various review options identified in the Communication.

 

Background

 

The strategic and geopolitical environment is constantly evolving. The world’s balance of power is shifting as new centres of gravity are emerging and the US is rebalancing its strategic focus towards Asia. In this situation, Europe has to assume greater responsibilities for its security at home and abroad. The Union therefore needs a credible Common Security and Defence Policy (CSDP), underpinned by a competitive defence industry and efficient defence market structures.

 

Defence industry is not only of strategic importance for Europe’s security, it also plays a crucial role in the wider European economy. Its cutting-edge research has created important indirect effects in other sectors, such as electronics, space and civil aviation and provides growth and thousands of highly skilled jobs.

 

Armed forces all over the world are increasingly relying on assets that have their origins in civil technologies and applications. A stronger interaction between the civil and military sectors can act as a driver for more innovation and give a boost to the overall economic development of Member States. This underlines the need to further stimulate civ-mil synergies, which is in fact the thread running through the Commission’s proposals.

 

These proposals were set out in a Commission Communication adopted in July 2013 (IP/13/734 and MEMO/13/722). It set out a series of proposals to strengthen the Internal Market for defence, reinforce the competitiveness of the European defence industry and support defence research. This Communication was discussed at the European Council in December 2013 as part of its debate on ways to strengthen the CSDP. It welcomed the Communication in this context and decided to review progress in June 2015. The roadmap adopted by the Commission details modalities and timelines for the actions set out in the Communication, taking account of European Council conclusions.

 

More information

Defence industry - Working together to Support Europe's Defence

Defence procurement

EU internal defence market is opening slowly

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 12:55
Patrick Boissier élu Président du GICAN

 

25.06.2014 GICAN

 

Le conseil d’administration du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) a élu aujourd’hui Monsieur Patrick Boissier à la présidence de l’association, où il succède à Monsieur Jean-Marie Poimbœuf. Sa prise de fonction est intervenue à l’issue de l’assemblée générale de ce jour.

 

Patrick Boissier déclare : « C’est un honneur et une fierté pour moi de prendre la présidence du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales qui réunit plus de 160 sociétés de l’industrie navale et maritime française et représente près de 40 000 emplois. L’action que je mènerai bénéficiera du travail considérable  réalisé ces dernières années par Jean-Marie Poimbœuf et son équipe au profit de cette industrie caractérisée par sa haute technologie et créatrice d’emplois à forte valeur ajoutée en France. Ma priorité sera d’agir pour la promotion en France et à l’étranger de toutes les  compétences des membres du GICAN.»

 

Patrick Boissier a commencé sa carrière en 1972 au sein du groupe Pechiney, où il occupe différentes fonctions dans le Secteur Aluminium, d’ingénieur de production à directeur d’usine. En 1984, il est nommé Président de l’activité Tubes de Tréfimetaux. Suite à l’acquisition de Tréfimetaux par Europa Metalli en 1987, il devient Directeur Général de Tréfimetaux. En 1994, il rejoint le groupe italien ELFI comme Président du Secteur Chauffage et Climatisation. Entre 1997 et 2007, il assume la présidence du Secteur Marine d’Alstom et de Chantiers de l’Atlantique. Chantiers de l’Atlantique accède alors au rang de leader mondial spécialisé dans la construction de navires à forte valeur ajoutée, en particulier les paquebots de croisière tels que Queen Mary 2. En septembre 2007, Patrick Boissier devient Directeur Général de Cegelec.

 

En janvier 2009, Patrick Boissier prend la direction de DCNS, leader mondial du naval de défense et innovateur dans l’énergie. Il lance une ambitieuse stratégie de croissance conditionnée par une amélioration de la performance globale. Le Groupe a pour ambition, tout en demeurant le partenaire de référence de la Marine nationale, de se développer dans des secteurs extrêmement concurrentiels (naval de défense à l’international, nucléaire civil, énergies marines renouvelables).

 

Patrick Boissier est diplômé de l’Ecole Polytechnique. 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 12:50
Une nouvelle donne pour la défense européenne: la Commission propose un plan d’action industriel

 

Bruxelles, le 24 juin 2014 Commission Européenne - IP/14/718   24/06/2014 -europa.eu

 

La Commission européenne a présenté aujourd’hui un rapport définissant des mesures destinées à renforcer le marché unique de la défense, promouvoir une industrie de la défense plus compétitive et favoriser les synergies entre recherche civile et recherche militaire. Les actions à entreprendre sont clairement décrites et assorties d’un calendrier: élaboration d’une feuille de route d’un régime de sécurité de l’approvisionnement global à l’échelle de l’Union européenne, orientations pratiques à l’intention des autorités régionales et des PME afin de clarifier la possibilité de financer sur le budget européen des projets concernant des biens à double usage, et nouvelle action préparatoire permettant d’éprouver la valeur ajoutée d’une contribution de l’Union européenne à la recherche liée à la politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Ensemble, ces démarches contribueront à améliorer l’efficacité du secteur européen de la défense et de la sécurité et à renforcer la PSDC. Le rapport d’aujourd’hui fait suite à la communication sur la défense présentée par la Commission en juillet 2013 (IP/13/734).

 

M. Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et commissaire à l’industrie et à l’entrepreneuriat, s’est exprimé en ces termes: «Le Conseil européen a reconnu que la collaboration entre les États membres en matière de défense devait être plus approfondie et plus soutenue pour permettre à l’Union de relever de manière adéquate les défis auxquels sa sécurité est confrontée. Par conséquent, il est essentiel que l’industrie de la défense européenne reste un pôle mondial de premier plan pour ce qui est de la production et de l’innovation, un pôle créateur d’emplois hautement qualifiés et de croissance.»

 

M. Michel Barnier, commissaire au marché intérieur et aux services, a déclaré pour sa part: «Il est manifeste que le développement et la préservation de la technologie et des capacités cruciales pour l’avenir dépassent les moyens de chaque État membre pris isolément. Certes la défense et la sécurité demeurent essentiellement une compétence nationale, mais il est possible d’intensifier les efforts pour promouvoir la coopération européenne. La Commission y contribuera, notamment en renforçant le marché unique de la défense et en favorisant la compétitivité de l’industrie de la défense.»

 

Pourquoi l’UE doit-elle agir?

 

Une Europe plus influente a besoin d’une politique de sécurité et de défense commune (PSDC) forte et active, laquelle exige à son tour un secteur de la défense et de la sécurité plus compétitif et plus efficace. L’aptitude de l’Europe à maintenir des capacités de défense efficaces et une industrie de défense compétitive ainsi qu’à réagir de manière adaptée et autonome aux nouveaux défis en matière de sécurité est menacée par les coupes successives dans les budgets militaires et par la fragmentation persistante des marchés.

Il est important d’agir, d’autant que la crise économique a durement touché un secteur industriel majeur d’une importance stratégique pour l’Europe, qui affiche un chiffre d’affaires de 96 milliards d’euros pour la seule année 2012 et qui emploie environ 400 000 personnes, à quoi il faut ajouter pas moins de 960 000 emplois indirects. La recherche de pointe menée dans ce secteur a des retombées importantes dans d’autres secteurs, tels que l’électronique, l’industrie spatiale et l’aviation civile, et crée de la croissance ainsi que des milliers d’emplois hautement qualifiés.

 

Pour promouvoir la coopération et renforcer l’efficacité du secteur, la Commission a décidé de prendre les initiatives ci-dessous.

1. Achever le marché unique de la défense et de la sécurité. En se basant sur les deux directives en vigueur concernant les marchés publics et les transferts intra-UE dans le domaine de la défense (IP/07/1860), la Commission s’attaquera également aux distorsions du marché et contribuera à améliorer la sécurité d’approvisionnement des États membres.

2. Renforcer la compétitivité de l’industrie européenne. À cette fin, la Commission mettra au point une politique industrielle de défense fondée sur deux grands axes:

  • le soutien à la compétitivité: activités visant la mise en place d’un nouveau mécanisme d’élaboration des normes dans le secteur européen de la défense et d’une conception commune des normes applicables aux aéronefs militaires;

  • le soutien aux PME: par exemple, l’établissement de réseaux entre des régions européennes liées à la défense, une aide aux PME du secteur de la défense confrontées à la concurrence mondiale et des orientations pratiques pour les PME et les autorités régionales européennes en vue de clarifier la possibilité de financer sur le budget européen des projets concernant des biens à double usage.

3. Soutenir la recherche en matière de défense européenne. À cette fin, la Commission s’efforcera d’obtenir le plus grand nombre de synergies possible entre la recherche civile et la recherche militaire, notamment:

  • en élaborant un nouveau programme (action préparatoire) destiné à étudier les avantages éventuels d’un financement de l’UE pour la recherche liée à la PSDC;

  • en aidant les forces armées à réduire leur consommation énergétique.

 

Contexte

En juillet 2013, la Commission a présenté une communication («Vers un secteur de la défense et de la sécurité plus compétitif et plus efficace») à titre de contribution au Conseil européen de décembre 2013. Le Conseil européen a accueilli favorablement cette communication et fera une révision des progrès en juin 2015. Le rapport présenté aujourd’hui servira de base au programme de travail de la Commission, sous réserve des priorités définies par la nouvelle Commission.

 

Pour en savoir plus:

Communication

Document de travail des services de la Commission (en anglais)

Industrie de la défense - Œuvrer ensemble pour soutenir la défense européenne (en anglais)

Marchés publics de la défense

Ouverture progressive du marché intérieur de la défense dans l'UE (en anglais)

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 11:50
L'AATV (créditsG Belan)

L'AATV (créditsG Belan)

 

19 juin, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

L’industriel du terrestre américano-européen présente durant Eurosatory des véhicules légers qui viennent compléter sa gamme par le bas. Fort du succès de ses blindés de plus de 10 tonnes (Ascod, Piranha…), General Dynamics European Land Systems (GDELS), s’est associé à des industriels hollandais et s’attaque au segment des véhicules tactiques légers, avec déjà un certain succès.

 

Le nouveau véhicule tactiques des forces spéciales hollandaises

 

L’ATTV (Air Transportable Tactical Vehicle), basé sur un partenariat avec le hollandais Defenture Bv est une véhicule tactique léger de la classe des 3/4 tonnes. Transportable en hélicoptère lourd Chinook CH47, l’ATTV est basé sur un châssis civil tout droit venu du rallye Paris Dakar ! Basé sur un châssis tubulaire central, permettant une architecture ouverte du véhicule et un centre de gravité bas, le véhicule est propulsé par un moteur Steyr de 220 chevaux (170 km/h sur route et 90 km/h en tout terrain). Avec ses hautes capacités en terme de mobilité, 50 ATTV ont déjà été commandés par les forces spéciales hollandaises. Le véhicule de pré-série a déjà été livré aux forces néerlandaises qui mènent une campagne de test et les livraisons interviendront l’année prochaines.

Le Quad (crédits: G Belan)

Le Quad (crédits: G Belan)

 

Un Quad étonnant

 

Véhicule encore plus léger, GDELS (en partenariat avec Winro Bv) présente le Quad, une petite surprise. Propulsé par un surprenant moteur diesel trois cylindres de 54 chevaux (100 km/h en vitesse et 500 km d’autonomie), le quad a la particularité de disposer de deux axes directionnels. Ces caractéristiques lui permettent d’afficher des capacités étonnantes en terme de mobilité ! Les virages, traditionnellement délicats sur une telle machine, ne sont absolument plus un problème. Autre surprise du véhicule, sa charge utile : avec un poids de 500 kg, le véhicule peut prendre près d’une tonne de charge utile. Pas de commande encore enregistrée sur ce véhicule, mais vu les performances uniques de l’engin, des forces spéciales s’y intéressent déjà de très près.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:55
L’AASM sur C-130 en appui feu pour les forces spéciales

 

20 juin, 2014 Guillaume Belan

 

Etonnante découverte sur le stand du groupe ARINC à Eurosatoty. Sa filiale AAROK, un bureau d’étude spécialisé dans les systèmes d’armes, présentait une maquette d’un C-130 équipé de 2ASM (Armement Air Sol Modulaire) de Sagem. Une version destinée à réaliser de l’appui feu au profit de troupes au sol. Le système a été baptisé SSA 1001 Gerfaut. Installé sous voilure, le système se fixe en lieu et place de réservoirs additionnels et occupe le même volume. Un projet sur lequel travaille le bureau d’étude depuis 2 ans et demi déjà. Le système est, selon son concepteur, très simplement adaptable, de type « plug and play » et peut être fixé en une heure sans aucun changement sur la structure de l’aéronef. Une solution qui aurait été présentée aux forces spéciales françaises (COS). Son avantage, outre la portée et la précision de la munition de Sagem (y compris sur des cibles même mobiles grâce à la désignation laser), réside dans le coût de l’heure de vol : 8000 euros de l’heure contre 15000 euros en moyenne pour un avion de chasse pour des missions d’appui feu. Reste à trouver un client, peut-être le COS français, pour financer les essais en vol.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:55
Le MPCV gagne une mission anti-char avec le missile MMP. Photo RP Defense

Le MPCV gagne une mission anti-char avec le missile MMP. Photo RP Defense

 

19 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Le MPCV (Multi Purpose Combat Vehicle) de MBDA est déjà en production dans sa version défense anti-aérienne (avec missiles Mistral et mitrailleuse de 12,7mm), les premières livraisons ayant eu lieu l’an passé. Depuis 2012, MBDA travaille également à l’étude d’une version anti-char du MPCV qui serait équipé de quatre MMP (Missile à Moyenne Portée), et c’est ce véhicule qui est présenté jusqu’à demain sur le salon Eurosatory. Les missiles sont emportés par paniers de deux munitions de part et d’autre de la tourelle téléopérée, une mitrailleuse lourde complétant la puissance de feu. MBDA travaille également à l’intégration du MMP sur la tourelle biplace T40M de Nexter Systems, dont l’armement principal est le canon de CT40 en calibre 40mm et à munition télescopée.

 

MMP - photo RP Defense

MMP - photo RP Defense


MBDA revient de loin avec le MMP, successeur désigné du Milan et dont le développement a été lancé sur fonds propres en se basant sur les spécifications de l’armée de Terre. En décembre dernier, la DGA donnait officiellement le coup d’envoi du programme avec à la clef un contrat pour le développement et la production de 2850 missiles et 400 postes de tir. Le missile, dit « de cinquième génération » avance avec de nombreux atouts en poche par rapport à la concurrence. A tel point que le MMP est décrit comme un missile « sympa » par les connaisseurs du dossier, MBDA regorgeant d’ailleurs de missiles sympas (la palme revenant en la matière à l’ASMP-A doté d’une tête nucléaire estimée à 300 kilotonnes). La grande qualité  annoncée du MMP est d’être suffisamment modulaire et numérisé pour ouvrir la voie à de nombreuses déclinaisons et applications possibles. Parmi les caractéristiques les plus remarquables de cette munition, on notera aussi l’emploi d’une voie infrarouge non refroidie (utilisation facilité, silence de fonctionnement…) associée à une caméra TV, d’un autodirecteur avec accrochage et ralliement automatique sur la visée du poste de tir, d’une centrale inertielle et d’un guidage par fibre optique avec homme dans la boucle permettant de faire varier la trajectoire. Citons enfin et surtout la capacité de tir en espace confiné, avec toujours une portée maximale d’environ 4000m.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:40
Du jeune avec du vieux

Sur le stand Cockerill, un BTR80 avec une tourelle téléopérée CPWS de Cockerill

 

19 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Cure de jouvence à l’occidentale pour le BTR80 qui reçoit une tourelle téléopérée CPWS de Cockerill pouvant accepter différentes armes de moyen calibre, du 20 au 30mm avec un viseur jour/nuit et télémètre laser. Le modèle présenté à Eurosatory emporte le canon ZTM-1 de 30mm (-10° +45° en élévation) et une mitrailleuse coaxiale de 7,62mm, avec une stabilisée permettant le tir en mouvement. La possibilité existe de remplacer la mitrailleuse par un lance grenade. L’accès à l’arme et aux caissons à munition se fait depuis l’intérieur du véhicule.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 21:20
Le Kevlar est orphelin

 

20 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Qui connaissait Stephanie Kwolek ? Trop peu de monde sans doute… Stéphanie Kwolek, qui vient de décéder à l’âge de 90 ans, était une chimiste de talent employée par la firme américaine DuPont de Nemours. Au milieu des années soixante, elle découvra par hasard avec son collègue Herbert Blades un polymère liquide pouvant donner naissance à des fibres d’une exceptionnelle résistance. A la suite de cette découverte, la firme américaine réagit très rapidement en recherchant systématiquement toutes les applications possibles de cette fibre d’aramide qui prit le nom commercial de Kevlar. Bien évidemment, la fabrication de blindages alliant légèreté et résistance figura très vite sur la liste des applications possibles, parmi plusieurs centaines d’autres dans une immense variété de domaines. Stephanie Kwolek se disait très fière de savoir que même les chiens policiers pouvaient être équipés d’une veste de protection en kevlar. Sa réussite professionnelle lui permit également de militer pour une plus grande participation des femmes dans le milieu scientifique majoritairement masculin.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 19:30
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

 

24/06/2014 latribune.fr 

 

Bien qu'aucun contrat n'ait été signé lundi à Paris, la France reste confiante dans la vente du Rafale de Dassault Aviation au Qatar.

 

La France s'est dite "confiante" lundi sur une "issue positive" des discussions sur la vente du Rafale au Qatar, lors d'une visite officielle à l'Élisée de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, mais aucun contrat n'a encore été signé comme l'annonçait dimanche La Tribune. "Ils en ont parlé" et "les discussions se poursuivent", a indiqué une source française proche du dossier, ajoutant : "Nous sommes confiant sur une issue positive". L'émirat, pays proche de la France, veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, la France espérant lui céder au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

Si plusieurs contrats et accords ont été conclus lors de la visité du nouvel émir du Qatar, le Rafale ne figurait pas dans la liste. Lors d'un toast prononcé à l'occasion du "dîner officiel" offert en l"honneur de son hôte, le président français a fait allusion aux négociations sur la vente de l'avion de combat de Dassault Aviation, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", a-t-il enchaîné. Un an plus tôt jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

 

Contrat pour Alstom et Vinci

Le nouvel émir qui a consacré à la France sa première visite officielle en Europe et le président Hollande ont assisté à la signature par la Qatar Railways de contrats avec les groupes français Vinci et Alstom pour la "dernière phase" de la construction du métro léger de la ville nouvelle de Lusaïl et avec Systra pour la "supervision des systèmes" de la première ligne de métro de Doha.

Dans un communiqué, Vinci a précisé que le contrat du métro léger de Lusaïl, "d'un montant d'environ deux milliards d'euros", serait "réalisé par QDVC, filiale à 51 % de Qatari Diar et à 49 % de Vinci Construction Grands Projets". Ce projet porte notamment sur la construction de 25 stations et la livraison par Alstom de 35 rames pour 750 millions d'euros.

Deux accords ont été signés par ailleurs entre les gouvernements français et qatari pour la promotion des PME et la coopération culturelle tandis qu'un mémorandum porte sur la formation des diplomates qataris.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 17:55
La Mule ROBBOX sur le stand de Nexter à Eurosatory (Crédits G Belan)

La Mule ROBBOX sur le stand de Nexter à Eurosatory (Crédits G Belan)

 

24 juin, 2014 Guillaume Belan

 

Une des grandes tendances du salon Eurosatory 2014 et qui confirme les futurs axes du développement des forces est celle des robots terrestres. Tous les grands industriels du terrestre (ou presque..) s’y mettent, à l’instar d’Iveco (sur lequel nous reviendrons) ou de Nexter en France.

 

On connaît maintenant bien la gamme des Nerva chez l’industriel français : ce petit robot s’est développé en 2 ; 4 et maintenant 6 roues (pour franchir des escaliers, muni d’une chenille). Ce Nerva suscite l’intérêt et s’exporte : Italie, Japon, Hongrie, Espagne, Birmanie en ont acheté des exemplaires pour regarder, tester, réfléchir. Même s’il s’agit de petite quantité « pour voir », le marché est en train de s’éveiller.

 

la famille Nerva de Nexter Robotics (crédits: G Belan)

la famille Nerva de Nexter Robotics (crédits: G Belan)

 

L’autre tendance concerne les robots plus gros, style Mule, qui décharge le fantassin du lourd fardeau qui l’accompagne : armements, munitions, vivre, senseurs et autres systèmes de communication… Nexter ne s’y est pas trompé, et, à la demande d’une demande de l’État Major français, investit et explore le créneau. En partenariat avec la petite entreprise française Sera (aidée par un financement Rapid de la DGA), Nexter a présenté durant le salon Eurosatory sa solution Mule Robbox, un système robotisé de soutien logistique. Pour faire bref, Sera fournit le vehicule et Nexter l’intelligence robotique.

 

D’un poids de 800 kg, le Robbox offre une charge utile de 400 kg. Il est propulsé par deux moteurs (avant/arrière lui offrant une mobilité symétrique) à une vitesse de 45 km/h sur route (90 km/h max) et 30 km/h en tout chemin. Dotée de caméras, GPS, laser à balayage… la plateforme peut servir à différents usages et être déclinée en plusieurs versions : logistique mais aussi contre minage, air défense (présentée sur le stand de MBDA)…

 

En version logistique, deux modes sont d’ors et déjà prévus : décharge d’avion (aller et retour automatisés) et suivi d’un groupe de combat, en soutien. La Mule est là pour transporter le matériel d’une section et la soulager. La difficulté réside ici à ne pas gêner la manœuvre tout en étant proche. La DGA doit évaluer la mobilité du Robbox à la fin de l’année, tandis qu’une évaluation technico-opérationnelle est prévue en 2015.

Le Robbox en version défense aérienen, sur le stand de MBDA à Eurosatory (crédits: G Belan)

Le Robbox en version défense aérienen, sur le stand de MBDA à Eurosatory (crédits: G Belan)

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:30
Turkey Aims To Focus on 'Smart Systems'

 

Jun. 24, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — Turkey’s new procurement chief has said the country should prioritize what he calls “smart systems” when planning future purchases.

Ismail Demir, a professor of aviation who was appointed as head of the procurement agency, the Undersecretariat for Defense Industries (SSM), said Turkey would focus on the production, co-production and acquisition of “areas with high firepower and sensitive electronic technology.”

Demir, formerly a general manager of THY Teknik, the repair and maintenance subsidiary of Turkey’s national carrier, Turkish Airlines, took over as SSM’s undersecretary in April.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:50
ExoSquelette photo Scuola Superiore Sant’Anna

ExoSquelette photo Scuola Superiore Sant’Anna

 

24.06.2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) a signé récemment un accord de coopération portant sur le développement des technologies de l’exosquelette avec le laboratoire Percro* de l’école supérieure Sainte-Anne de Pise. Christophe Guettier, responsable technologie des architectures système chez Sagem, revient sur les objectifs de ce projet prometteur.

 

Qu’est-ce qu’un exosquelette et dans quels domaines peut-il être utilisé ?
 

L’exosquelette est une structure électromécanique autonome, externe à l’organisme humain, qui permet de démultiplier les capacités d’une personne en termes de force, de vitesse et/ou de précision (voir En Savoir Plus).
Actuellement, de nombreuses expérimentations sont menées dans le domaine militaire, par exemple pour l’assistance à la fixation d’un missile sous l’aile d’un avion. Mais, à terme, ce sont les applications dans le secteur civil qui vont se multiplier, dans la construction, la sécurité ou la conduite des premiers secours lors de catastrophes naturelles… Utilisées dans l’industrie, les technologies d’exosquelettes pourront augmenter les capacités de manutention ou permettre de diminuer les troubles muscolo-squelettiques des opérateurs. Et, dans les années à venir, les exo-prothèses amélioreront sensiblement l’autonomie des personnes handicapées ou à mobilité réduite. En témoigne ce récent événement : c’est un adolescent paraplégique équipé d’un exosquelette motorisé contrôlé par la pensée qui a donné le coup d’envoi de la Coupe du monde de football 2014, en shootant dans le premier ballon. Compte tenu de la multiplicité des applications envisageables, il est difficile, aujourd’hui d’évaluer précisément le potentiel de ce marché prometteur.


Quelle est la finalité des travaux menés par Sagem en partenariat avec le laboratoire italien Percro ?

Notre objectif premier n’est pas de développer des produits finis. Nous travaillons sur les technologies qui permettront d’améliorer différentes applications, quitte à nouer par la suite de nouveaux partenariats afin d’industrialiser certaines d’entre elles.
Les recherches vont essentiellement porter sur les problèmes de contrôle, d’équilibre et de stabilité des exosquelettes. Le savoir-faire très pointu de Sagem sur la combinaison de la stabilisation et de l’optronique, ainsi que sur la compréhension physique et biomécanique du corps humain, sera très précieux. Le laboratoire Percro pour sa part apportera ses compétences en matière de contrôle, de mécanique et de mécatronique appliquées.


En quoi ce projet s’inscrit-il dans une perspective européenne ?

Cette coopération avec le Percro est représentative de la stratégie de Safran à s’engager pleinement dans des coopérations européennes en faisant le choix d’associer à ses propres expertises celles des meilleurs laboratoires de recherche européens. Les travaux que nous allons mener sur les exosquelettes vont notamment s’inscrire dans le programme européen de R&D « Horizon 2020** », avec lequel l’Union européenne entend démontrer la capacité de l’Europe à développer des technologies de pointe en rupture.


* Perceptual Robotics Laboratory

** Horizon 2020 est le nouveau programme de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation. Il recentre ses financements sur trois priorités : l’excellence scientifique, la primauté industrielle, les défis sociétaux. Il est doté de 79 milliards d’euros pour la période de 2014-2020.

 

En savoir plus

Exosquelette : un fonctionnement complexe

Un exosquelette pourrait se comparer à une armure mécanisée. Placés sur ce dispositif, des capteurs enregistrent les mouvements de la personne qui en est équipée. L’information ainsi collectée est transmise aux « muscles » de la machine, en l’occurrence des moteurs électriques qui vont reproduire le mouvement, mais en en démultipliant la force.

Pour que l’exosquelette fonctionne, il est nécessaire de synchroniser l’ensemble de ces moteurs. La reconnaissance posturale permet d’optimiser l’équilibre général de l’exosquelette, c’est-à-dire la capacité de la machine à interpréter la position que l’utilisateur souhaite adopter.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:30
Rafale - photo S. Frot

Rafale - photo S. Frot

 

23/06/2014 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Lors de la visite en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani, le Qatar pourrait manifester son intérêt pour le Rafale. De quoi relancer le débat sur l'attribution de nouveaux vols en France de Qatar Airways.

 

La question de l'attribution par la France de plus de vols  droits de trafic) à Qatar Airways sera évidemment posée par les Qataris lors de la visite ce lundi en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani. L'an dernier, le Premier ministre du Qatar avait écrit à Jean-Marc Ayrault pour lui faire part de son regret de voir les demandes de vols supplémentaires de Qatar Airways en France refusées. La compagnie aérienne qatarie avait déjà atteint le quota de vols inscrit dans le dernier accord bilatéral entre la France et le Qatar (21 vols hebdomadaires) souhaitait à nouveau augmenter sa présence au départ de Paris. Sa demande de dérogation ayant été refusée par la direction générale de l'aviation civile (DGAC), Qatar Airways a été contrainte de fermer ses vols au départ de Nice fin mai 2013 pour les transférer à Paris début juin afin d'y exploiter trois vols quotidiens entre Roissy et Doha. Aujourd'hui Qatar Airways entend positionner l'A380 sur Paris pour pouvoir augmenter ses capacités en France.

 

Emirats et Rafale, la leçon à retenir

Si le Qatar achète un jour le Rafale de Dassault Aviation, il est fort probable que la France accordera des droits de trafic à Qatar Airways. Si tel était le cas, les Émirats viendront frapper à la porte pour obtenir la même chose pour leurs compagnies Emirates et Etihad Airways. Au grand dam d'Air France qui demande à l'Etat ne plus accorder de nouveaux droits à des compagnies dont le soutien de leur Etat-actionnaire fausse les règles du jeu. Pour autant, il faudra être très prudent. En 2011, pensant avoir assuré des contrats stratégiques, comme celui des Rafale aux Emirats, Paris avait accordé de nouveaux vols pour Emirates et Etihad. Mais Abu Dhabi n'a, par la suite, jamais passé commande à Dassault Aviation. A méditer.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:55
Deux pôles unis pour développer la photonique dans l'aéronautique et le spatial

 

18/06/2014 Alexandre Léoty – La Tribune.fr

 

Le pôle de compétitivité Aerospace Valley a signé à Toulouse, un partenariat avec le pôle aquitain la Route des Lasers. Objectif : développer les applications des technologies photoniques dans le secteur aéronautique et spatial.

 

"Pharos", pour "Photonique, aéronautique, spatial". C'est le nom du tout nouveau domaine d'activités stratégiques (DAS) créé au sein du pôle de compétitivité aquitain la Route des Lasers et coanimé par Aerospace Valley, qui couvre l'Aquitaine et Midi-Pyrénées. Une coopération actée le 18 juin avec la signature d'un accord de partenariat inter-pôles. Objectif : amplifier l'utilisation de la photonique - qui regroupe l'ensemble des technologies liées à la lumière - dans le secteur aéronautique et spatial.

 

Un partenariat gagnant-gagnant

 

"Nous créons des passerelles entre cette spécialité de pointe, liée à l'optique et aux lasers, et notre propre stratégie de développement, se réjouit Agnès Paillard, présidente du pôle Aerospace Valley, qui intervient à la fois en Midi-Pyrénées et en Aquitaine. Nous nous adossons ainsi à une communauté très dynamique et agile, constituée de structures de recherche et de start-up." Un partenariat qui pourrait permettre aux donneurs d'ordres de bénéficier de technologies directement intégrables, mais aussi de participer au développement d'autres solutions, par le biais de programmes collaboratifs.

 

Le bénéfice est également direct pour les membres de la Route des Lasers. "Nous avons mis au point un certain nombre de procédés et nous sommes à l'origine de la création de plusieurs start-up, des pépites qui sont aujourd'hui à la recherche de marchés applicatifs, explique Jean-Pierre Giannini, président du pôle de compétitivité. Nous rapprocher des donneurs d'ordres nous permettra de mieux comprendre leurs besoins et d'orienter notre recherche en conséquence."

 

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