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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:55
Transall C-160 : 50 ans de bons et loyaux services

 

19 juin 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

A travers des témoignages, Gérard Pons et Hervé Bertrand, deux anciens pilotes de Transall C-160, évoquent 50 années d’opérations de cet avion, du Tchad à la Mauritanie, au Zaïre ou plus récemment au Mali. Cet ouvrage à la gloire de cette machine emblématique des ailes françaises, est illustré par des photos de Gilles Bordes-Pages.

 

C’est le 24 septembre 1964, il y a donc tout juste cinquante ans, que les ministres de la défense, allemand et français, signaient les contrats portant sur 160 commandes (110 pour la RFA et 50 pour la France) d’un nouvel avion de transport destiné à remplacer "La Grise" comme on l’appelait dans l’Armée de l’Air, le célèbre N2501 Noratlas vieillissant.

 

Ce nouvel avion, le C-160 "Transall" avait effectué son premier vol un peu plus d’un an auparavant, le 25 février 1963. Il arrivait donc à point nommé pour équiper les deux pays et, grâce à sa polyvalence, se vit rapidement confier les missions les plus variées.

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:50
FN HUD (Head Up Display)

FN HUD (Head Up Display)

 

19.06.2014 Michel Gretry - RTBF.be
 

Le ministre Jean-Claude Marcourt a effectué mercredi 18 juin une visite-éclair au salon international de l'armement terrestre qui se tient, cette semaine, en région parisienne. Une visite en tant que ministre wallon de l'Economie, mais également en tant que ministre de l'Enseignement supérieur. Car les technologies militaires ne génèrent pas seulement de l'emploi, elles boostent également la recherche universitaire.

 

Nous avons rencontré à Paris le ministre Jean-Claude Marcourt: "L'industrie de l'armement est une industrie qui se développe, qui représente énormément d'emplois, mais qui représente aussi énormément d'innovations" explique-t-il. "Et quand on voit les compétences qui sont développées, notamment au travers du plan Marshall, et les retours que nous avons dans l'industrie civile, on peut se dire qu'il faut vraiment défendre notre industrie de la défense. Quand on est sur le stand de la FN, on voit, que ce soit en matière d'optique, d'optronique, mais aussi de tout ce qui est technologie de l'information, qu'on développe énormément de choses ici avec CMI. On voit aussi l'évolution de ce secteur de la défense qui intègre énormément de technologies et plus simplement de l'armement".

Comment faire pour que ces technologies militaires aient des retombées civiles ? "C'est justement l'intérêt du mélange de l'industrie et des universités" répond à cela le ministre. "Car quand les universités ont le know how technologique pour la défense, elles l'ont aussi pour le civil. On a énormément d'entreprises qui collaborent alors sur le transfert de ce qu'elles savent vers l'industrie civile et ça, c'est un point important".

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

MOSCOU, 20 juin - RIA Novosti

 

400 marins russes vont embarquer sur le navire-école Smolny à Kronstadt, au large de Saint-Pétersbourg en mer Baltique, pour mettre le cap sur Saint-Nazaire en Bretagne, écrit vendredi 20 juin le quotidien Rossiyskaya Gazeta. Les marins russes suivront une formation de plusieurs mois sur le premier porte-hélicoptères Mistral construit en France pour la marine russe. Ce bâtiment, le Vladivostok, sera envoyé en octobre - au plus tard en novembre - sur le chantier naval de Saint-Pétersbourg pour y installer des armements russes.

 

Les États-Unis s'efforcent de ralentir la mise en œuvre du contrat russo-français, voire même de tirer un trait sur la coopération militaro-technique entre ces deux pays. Mais la machine américaine n'a pas réussi à faire plier la France. Paris est révolté par la pression transatlantique, dont l'obstination pourrait être utilisée à meilleur escient.

 

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a récemment fait comprendre aux Américains que son pays était une "nation indépendante" qui règlerait la question des Mistrals elle-même. De fait, il a repris les propos du président François Hollande lors du sommet du G7 à Bruxelles, quand le locataire de l'Élysée avait déclaré avec une irritation non dissimulée qu'il ne voyait aucune raison de ne pas livrer les porte-hélicoptères à Moscou à temps. "Si aucune sanction occidentale n'était adoptée d'ici octobre, les navires seraient transmis à la Russie. C'est très simple. De plus, il ne faut pas oublier que la rupture du contrat impliquerait des milliards d'euros de pénalités", avait expliqué le président français.

 

Selon Philippe Migault, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), les intérêts économiques de la France sont en jeu.

 

"Étant donné que le plus grand marché de l'armement, américain, nous est fermé, et que le marché européen est très limité, l'industrie militaire française doit s'orienter vers le reste du monde. Sinon elle sera tout simplement condamnée à disparaître. Nous n'avons pas d'autre choix. Et je pense que le gouvernement français en est parfaitement conscient", a déclaré le politologue français.

 

"Quant à la pression américaine, ce n'est pas une nouveauté. Washington poursuit ses propres intérêts qui, dans le cas présent, sont diamétralement opposés aux intérêts français et dans un sens plus large – européens. Ce n'est pas la première fois, et pour être franc on s'est habitué à cette pression. Aussi bien la France que d'autres pays de l'UE souhaitent coopérer avec la Russie, y compris dans le secteur militaire, énergétique et des hautes technologies. En ce qui concerne les Américains, ils veulent semer la discorde entre l'Europe et la Russie. D'autant que du point de vue économique cette dernière est loin d'être aussi importante pour les Américains que pour nous", conclut Philippe Migault.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 10:55
360Vue - photo Valeo

360Vue - photo Valeo

 

19/06/2014 ccfa.fr (autoactu.com 19/6/14)

 

A l’occasion du Salon de l’équipement militaire Eurosatory, Safran et sa filiale Sagem présentent un équipement de vision proximale à 360° pour véhicule militaire qui pourrait équiper le prochain VAB (véhicule de l’avant blindé) de l’armée française. Ce système composé de quatre caméras, offrant une image « sans couture » avec une résolution et un éclairage homogène, est directement issu du système « 360Vue » de Valeo. Il s’agit de la première application concrète du partenariat de recherche signé entres les deux entreprises en septembre 2013.

Sur le véhicule militaire, le système de vision à 360° permet d’avoir un « blindage transparent », c’est-à-dire de voir sans hublot, ni fantassin à l’extérieur qui assure la sécurité de proximité du véhicule. Il est couplé à une caméra à infrarouges et à un système de reconnaissance des silhouettes et des visages, deux technologies sur lesquelles Safran est leader européen et qui intéressent particulièrement Valeo. Les algorithmes de l’outil de reconnaissance faciale de Safran sont d’ailleurs d’ores et déjà utilisés par les équipes de recherche de Valeo pour développer un système de suivi de vigilance du conducteur qui pourrait être mis sur le marché dès cette année.

L’imagerie à infrarouges est une autre technologie que Valeo devrait utiliser à l’avenir, afin d’aider le conducteur à voir dans des conditions difficiles, de nuit ou dans le brouillard. Ce thème de recherche, sur lequel travaille les deux entreprises, a obtenu un financement par le fonds unique interministériel de la DGCIS dans le cadre de son 17ème appel à projets et est soutenu par les pôles de compétitivité Move’o, ViaMéca et Astech. Il doit déboucher sur le développement d’une caméra tout temps, à bas coût, capable de détecter les piétons, pour sécuriser la conduite de nuit et par mauvais temps, pour un usage civil et militaire.

« Par le passé, nous avons déjà équipé des Cadillac avec des caméras thermiques et même un écran à bord, avec le risque que le conducteur n’utilise que cet écran pour conduire », se rappelle Guillaume Devauchelle, directeur de la R&D de Valeo. « Aujourd’hui, l’infrarouge, et plus généralement le multispectral, s’inscrit dans un ensemble de source d’informations avec les systèmes de radars, d’ultrasons et de caméras, qui sont combinés pour fournir une analyse de la situation complète, fiable et sans fausse alarme, et alerter le conducteur du danger voir réagir à sa place, si sa vigilance est insuffisante. Tout cela à un coût compatible avec un véhicule de grande diffusion », ajoute-t-il.

« Ce système doit pouvoir équiper un véhicule premium dès 2016, à un prix de technologie divisé par 10, soit de l’ordre de 300 euros, puis d’ici à 2018-2020, un véhicule de moyenne gamme, avec un coût encore divisé par 10, soit de l’ordre de 30 euros », explique de son côté Thierry Dupoux, en charge du projet chez Safran. Ce calendrier s’inscrit dans le respect des objectifs de l’organisme EuroNcap, qui demande aux constructeurs d’équiper leurs véhicules de systèmes de freinage automatique d’urgence sur piéton de jour en 2016 et de nuit d’ici à 2018-2019.

Le dernier projet sur lequel les deux partenaires ont identifié des synergies est la « robotisation-dronisation » des véhicules. Sagem, numéro 1 européen des systèmes optroniques (associant optique et électronique) et des systèmes de drones tactiques, peut apporter son savoir-faire à Valeo dans le domaine de la voiture autonome, mais l’échange de technologie va aussi dans l’autre sens : « Nous avons testé, avec succès, sur notre drone, la dernière évolution du système de parking automatique de Valeo, qui sera très utile lors des phases de taxiing (roulage) des avions de ligne sur aéroport », indique M. Dupoux. Ce système de stationnement entièrement autonome de Valeo doit être proposé sur un véhicule de série dès l’année prochaine. « Nous avons encore bien d’autres sujets à explorer et d’échanges à opérer, comme par exemple sur la gestion des hautes températures ou les matériaux nouveaux », observe en conclusion M. Devauchelle, qui se réjouit de ce partenariat « pragmatique et simplifié par l’absence d’échanges financiers entre les deux partenaires ».

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 10:50
Titus - photo Nexter Systems

Titus - photo Nexter Systems

 

19.06.2014 par Vincent Lamigeon - Blog Supersonique

Une véritable armada. Comme tous les deux ans, le salon Eurosatory, grand raout de l’armement terrestre à Villepinte (16 au 20 juin), est l’occasion d’une saisissante exposition de blindés des Français Nexter et Renault Trucks Défense (RTD), des allemands Rheinmetall et Krauss Maffei Wegmann (KMW), du finlandais Patria ou du britannique BAE. Signe d’une industrie en pleine santé ? Symbole d’un éparpillement néfaste, plutôt : « L’industrie européenne est trop morcelée face aux géants américains et à l’émergence d’acteurs turcs ou sud-africains, souligne Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’Iris. Les carnets de commandes fondent, une consolidation apparaît souhaitable. »

Créer une sorte d’Airbus des blindés : l’idée n’est pas nouvelle. Une fusion entre Nexter et son concurrent allemand KMW est évoquée depuis dix ans, pour mieux combattre des groupes américains cinq fois plus gros, comme General Dynamics. « Le projet reste sur la table », assure un proche du ministère de la Défense. Des discussions ont aussi régulièrement lieu entre Nexter, l’allemand Rheinmetall, l’italien Oto Melara et le finlandais Patria, sans qu’un projet de fusion n’ait jamais été finalisé. « Les Etats hésitent à lâcher les rênes d’une industrie qu’ils considèrent comme un facteur de souveraineté », explique Jean-Pierre Maulny.

L’autre option serait de se contenter, au moins au départ, d’une consolidation nationale. Une partie du chemin a été effectuée par RTD, qui avait déjà absorbé les français ACMAT en 2006 et Panhard en 2012. Le même RTD militait ainsi fin 2013 pour une fusion avec Nexter, qui permettrait de négocier en meilleure position un éventuel rapprochement européen. Le projet avait buté sur la volonté de RTD de ne reprendre que les blindés de l’ex-Giat, laissant de côté ses activités de munitions et d’armement, et sur l’actionnariat suédois de Renault Trucks Défense (filiale de Volvo). RTD assure aujourd'hui ne plus chercher à fusionner avec Nexter.

En attendant une hypothétique consolidation européennes, il est urgent d'avancer. Sur le plan national, d’abord, en lançant le programme Scorpion de modernisation des équipements de l’armée de terre au plus vite, ce qui permettra de remplacer les vieux VAB et autres antiques AMX-10RC et ERC-90 Sagaie, et redonnera de la visibilité aux industriels sur leurs plans de charge. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian annonçait le 28 mai devant l’Assemblée nationale le lancement de Scorpion cet été, et l’a confirmé lors de l’inauguration d’Eurosatory. Le programme prévoit notamment le développement du VBMR, successeur du VAB, et de l’EBRC, qui remplacera notamment l’AMX-10 et le Sagaie.

L’autre urgence est l’exportation. Faute de commande export rapide, Nexter verrait son plan de charge menacés dès le début 2015, du fait de la fin de la production des 630 VBCI livrés à l’armée française. Le groupe français se bat comme un beau diable, mais l’annulation de l’appel d’offres de blindés au Canada et le retrait du VBCI de la shopping-list du Liban (financée par l’Arabie Saoudite), dévoilé par les Echos, montrent la difficulté de la tâche. Outre le 4X4 blindé Aravis et le VBCI, Nexter a ajouté une corde à son arc avec le véhicule blindé Titus, plus léger que le VBCI et au prix offensif de 700.000 euros.

Même obligation de réussite à l’exportation pour Renault Trucks Défense, dont la part de l'activité à l'export est passée de 5% en 2011 à 60% en 2013, principalement du fait de la baisse des commandes françaises. Gérard Amiel, patron de RTD écarté depuis et remplacé par Stefano Chmielewski, expliquait fin 2013 que RTD réalisait un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros avec le ministère de la défense français en 2009, et que le chiffre était tombé à 180 millions d’euros en 2013, avec un impact équivalent à 250 emplois directs et 500 chez les fournisseurs.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 09:30
Tawazun profitera de sa participation à Eurosatory 2014 pour présenter ses solutions innovantes et promouvoir l’industrie des E.A.U

 

source Tawazun

 

Spécialisée dans l’investissement stratégique, Tawazun est une entreprise dédiée au développement du secteur industriel des E.A.U (Émirats Arabes Unis) et plus particulièrement au secteur de la défense. L’entreprise se prépare à présenter ses innovations et produits de pointe en matière de défense à Eurosatory, le plus grand salon international de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestres, qui se déroulera à Paris du 16 au 20 juin 2014.

Tawazun, présent sur le stand des Émirats Arabes Unis, présentera des produits émiriens conçus et fabriqués par un certain nombre d’entreprises du groupe Tawazun.

« Eurosatory est l’un des plus grands salons internationaux dans le domaine de la défense: c’est pour nous une occasion exceptionnelle de faire connaitre au monde entier nos solutions de sécurité intérieure et de défense, aussi innovantes que perfectionnées » a déclaré H.E Saif Mohamed Al Hajeri, CEO de Tawazun, qui dirigera la délégation représentant le groupe lors du salon.

Le stand EAU accueillera, aux côtés de Tawazun, les entreprises Mubadala, Thuraya, Emirates Advanced Investments (EAI), Sofia Trading, IDEX et le Nation Shield Journal.
« C’est une vraie chance d’être présent à l’Eurosatory en faisant partie d’un stand aussi important que le nôtre. Tout en présentant nos différents produits et services, nous nous efforcerons ensemble de montrer les progrès effectués aux niveaux économique et industriel et mettrons en avant les avantages que présentent l’investissement aux EAU» a ajouté .E Saif Mohamed Al Hajeri.

Saif Ali Al Marzooqi, Directeur adjoint Communication corporate, a confirmé que l’on pourra découvrir parmi les produits présentés au stand Tawazun, deux véhicules Nimr, de Nimr Automotive, fabriqués aux Émirats Arabes Unis (E.A.U). L’un de ces deux véhicules se trouvera exposé au stand E.A.U et l’autre servira à des démonstrations pendant la journée.

On compte parmi les entreprises de Tawazun Holding qui feront leurs débuts au salon, Tawazun Dynamics, une joint-venture entre Tawazun Holding et Dynamics. Tawazun Dynamics, branche du plus important acteur de l’industrie de la défense d’Afrique du Sud, Denel est piloté depuis ses locaux d’Abu-Dhabi pour tout ce qui concerne le développement, la fabrication, l’assemblage et l’intégration de systèmes à guidage de précision pour munitions aériennes classiques. « Nous avons hâte de présenter aux visiteurs et aux autres délégations nos dernières innovations et les nouveaux plans de développement que nous avons conçus» a ajouté Saif Ali Al Marzooqi.

Eurosatory est le salon leader au niveau mondial dans le domaine. En 2012, le salon a enregistré une augmentation du nombre d’exposants de 9,3 % ; 53 pays et organisations internationales y étaient représentés et plus de 450 nouveaux produits officiellement exposés.

L’évènement a aussi attiré des visiteurs en provenance de 130 pays différents, dont les 152 délégations officielles de 87 pays.

À propos de Tawazun
Le groupe Tawazun, né en 2007 du Tawazun Economic Council, un organisme établit de longue date, vise à développer des entreprises par le biais de partenariats industriels et d’investissements stratégiques permettant de valoriser le secteur de la production industrielle des E.A.U dans un certain nombre de domaines : défense et aérospatial, automobile, munitions, métaux et technologie. http://www.tawazun.ae
Tawazun s’est imposé comme un investisseur industriel dynamique, aussi bien au niveau local qu’international, en sélectionnant avec soin ses partenaires, des leaders mondiaux du marché, pour développer les compétences et l’expertise ainsi que pour fabriquer des produits et des systèmes dans les E.A.U. La stratégie d’investissement de l’entreprise est conçue de façon à amener un souffle nouveau sur le marché, tout en visant à inspirer les entreprises émergentes en leur procurant tout le soutien nécessaire à leur futur développement.


 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 08:55
Patroller photo Peter Bastiaans - Safran

Patroller photo Peter Bastiaans - Safran

 

20.06.2014 Sagem

 

Conçu pour effectuer des missions de surveillance, le système de drone tactique Patroller de Sagem (Safran) bénéficie de vingt ans d’expérience. Jean-Pierre Rayssac, conseiller militaire chez Sagem, revient sur cette expertise aujourd’hui unique en Europe.

 

Quelles sont les caractéristiques du système de drone Patroller ?

Le Patroller est un système de drone tactique multi-senseurs, conçu pour des missions de surveillance terrestre ou maritime et de support d’opérations. Pesant près d’une tonne, il est capable de voler 24 heures, en emportant 250 kg de charge utile et sa boule optronique, fonctionnant de jour comme de nuit. Le décollage et l’atterrissage sont automatiques sur des distances inférieures à 600 mètres. Il ne nécessite pas de dispositif spécifique de freinage, comme des câbles d’arrêt et peut donc être déployé de n’importe quel aéroport, voire d’une simple piste en herbe. Deux mécaniciens suffisent pour le mettre en œuvre. Quant à son pilotage, il est assuré par deux opérateurs qui interviennent depuis une station au sol.


Quelles sont les principales qualités de ce drone ?

Son premier atout est sa modularité. Sagem a conçu un système évolutif multi-senseurs, adapté à chaque mission (voir "En savoir plus" ci-dessous). Autre qualité : sa discrétion. Le Patroller est équipé d’un moteur central, avec un échappement dirigé vers le ciel, ce qui atténue sa signature infrarouge, le rend très discret et surtout très silencieux, un point essentiel dans le cadre d’opérations de surveillance.

 

Quelle est l’expérience de Sagem dans le domaine des drones tactiques ?

Sagem fournit depuis plus de quinze ans des drones tactiques aux forces armées françaises et de pays étrangers. Notre expertise technologique et industrielle, et notre retour d’expérience de neuf ans de support en opération au profit de trois nations nous ont conduits à développer sur fonds propres le Patroller, drone tactique de nouvelle génération. Depuis 2010, nous avons réalisé en France de nombreuses campagnes d’essais pour valider les équipements embarqués et obtenir les autorisations de vol, ainsi que des démonstrations sur le territoire national et à l’exportation.


Le Patroller a été développé en France… Pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, ce sont plus de 100 collaborateurs de Sagem qui travaillent en France sur ce programme. Son développement est assuré dans le site d’Éragny, sa construction est réalisée à Montluçon, la boule optronique est assemblée à Dijon, et l’électronique à Fougères. Seule la cellule de l’aéronef a été fabriquée en Allemagne, par Ecarys, spécialiste allemand de cellules performantes en composite. La boule optronique de nouvelle génération, qui équipera bientôt le Patroller, est, quant à elle, le fruit d’une collaboration entre Thales et Sagem, au sein de leur coentreprise Optrolead.

L’offre multi-mission du drone Patroller

En savoir plus

Patroller, un drone multimission

La configuration du drone Patroller peut être déclinée en fonction des besoins des utilisateurs :

  • Pour la surveillance de théâtre d’opérations (opération de guerre électronique, interception et localisation de radiocommunications, détection d’activité, identification de menaces…)
  • Pour la surveillance maritime (détection de l’ensemble de l’activité marine, identification de bâtiments suspects...),
  • Pour la surveillance territoriale des Etats (frontières, côtes, routes, missions de police, protection des événements majeurs ou des sites sensibles, prévention ou gestion des catastrophes naturelles).

Sa conception multi-capteurs lui permet d’être équipé, selon la mission, de deux réservoirs supplémentaires, d’un radar à ouverture synthétique (SAR), d’un radar maritime, d’un télémètre laser, d’un désignateur laser, de capteurs de renseignement ou de guerre électronique (comint, elint), etc. Le drone pourra également être équipé d’un module « voir et éviter » qui lui permettra de s’insérer dans l’espace aérien civil.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:56
Le successeur du fusil d'assaut FAMAS de l'armée française sera-t-il étranger ?

Les nouveaux fusils d'assaut de l'armée française seront livrés à partir de 2017 - photo Sirpa Terre

 

19/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A l'heure du "Made in France", Paris est contraint de lancer un appel d'offre européen pour remplacer les fusils d'assaut FAMAS, selon la réglementation européenne. Une transposition votée par l'ancienne majorité.

 

Ce qui devait arriver… est bien arrivé. Et ce ne n'est pas la première fois (Nexter au Danemark notamment), ni la dernière. Car ce qu'a dénoncé mercredi le député Philippe Meunier (UMP) lors des questions d'actualité - un appel d'offre européen portant sur l'achat des futurs fusils d'assaut de l'armée française - est la simple conséquence d'un vote de la majorité 2007-2012 (gouvernement Fillon). De quoi parle-t-on exactement ? A travers le décret du 14 septembre 2011, la France a transposé la directive européenne de 2009 qui modifiait certains articles du code des marchés publics, notamment des marchés de défense.

Un vote d'ailleurs sans aucune contrepartie. Car lors de l'élaboration de cette directive, la France préconisait la préférence communautaire. Or, une telle clause aurait impliqué d'acheter parfois un produit plus cher à un État membre. Un argument qui a été inacceptable pour des États mal dotés en industrie de l'armement et surtout pour le Royaume-Uni qui y a vu de l'anti-américanisme pur.

 

Éviter les marchés de gré à gré

Cette directive établit des règles communautaires pour l'acquisition d'armes, munitions et matériaux de guerre à des fins militaires. Elle clarifie également les conditions d'utilisation de l'article 346 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l'UE) qui permet aux Etats de ne pas appliquer les règles communautaires si cela est nécessaire à la protection de leurs intérêts essentiels de sécurité.

Cette transposition est le résultat d'une longue réflexion de la commission européenne en vue de contraindre les Etats de conclure des contrats selon des procédures bien établies, et d'éviter le plus possible les marchés de gré à gré en profitant de l'exemption de l'article 346 du TFUE. Les Etats invoquaient beaucoup trop, au goût de la commission, cette exception des "intérêts essentiels de la sécurité".

 

Achat sur étagère pour le successeur du FAMAS ?

Trois ans plus tard, le député Philippe Meunier UMP, député entre 2007-2012, se réveille en posant une question au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, portant sur le successeur du FAMAS, fusil d'assaut de l'armée française, qui sera bientôt remplacé.

« Deux options sont envisageables, a-t-il expliqué sous les applaudissement des députés du groupe UMP : l'achat sur étagère d'un fusil d'assaut étranger ou la production en France de cette arme si importante pour nos fantassins (…). Aujourd'hui comme hier, l'industrie française est capable de produire ce type d'arme, notamment en Rhône-Alpes, dans le bassin industriel de Saint-Étienne, réputé pour la qualité de sa production. Malheureusement, tel qu'il est rédigé, l'appel à candidatures portant sur la fourniture d'armes individuelles publié en mai 2014 exclut de fait toute entreprise française. C'est la raison pour laquelle je vous demande instamment de revoir les deux clauses de cet appel à candidatures, qui, si elles n'étaient pas modifiées, empêcheraient nos armées de se voir doter d'un fusil d'assaut de qualité produit en France. En cette année de centenaire, rappelant le sacrifice de nos soldats armés de leurs fusils Lebel, ne soyez pas le ministre de la défense qui, pour la première fois de notre histoire, prendrait la décision d'équiper nos fantassins d'un fusil étranger ».

 

Livraison des fusils d'assaut en 2017

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, a répondu qu'il était tenu de "lancer un appel d'offres européen conformément à la réglementation". Et de préciser que le remplacement du "fameux FAMAS" est inscrit dans la loi de programmation militaire et devrait intervenir en 2016 pour des premières livraisons en 2017. Il porte sur un total de 21.000 armes individuelles du futur (AIF).De plus, le ministre a rappelé que "les entreprises françaises capables de produire directement ce type d'armement il y a une quinzaine d'années ne le font plus ou ont été fermées (manufacture d'armes de Saint-Étienne et à l'atelier munitionnaire du Mans de GIAT-Industries). Il n'y a plus en France ce type d'activités".

En revanche, a-t-il expliqué, "je suis très ouvert à ce que des entreprises françaises répondent d'une manière ou d'une autre à cet appel d'offres, et je les incite fortement à le faire".

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:55
Bull présente ses solutions d'aide à la décision sur le terrain d'opération au salon Eurosatory

 

Paris, le 19  Juin  2014 - ZoneBourse

 

A l' occasion du salon Eurosatory qui aura lieu du 16 au 20 juin 2014 à Paris Villepinte, Bull présentera ses solutions d'aide à la décision sur le terrain d'opération.

 

Bull présentera la solution SICS (Système d'Information de Combat de Scorpion), réalisée pour la Direction générale de l'armement (DGA), dans le cadre d'un contrat notifié en avril 2013 pour équiper l'ensemble des unités de l'armée de Terre, dès 2016.

 

Cette solution centralise les informations du champ de bataille et fluidifie le processus opérationnel de la chaine de commandement sur un seul système d'information interopérable. Le SICS permet la mise en réseau de l'ensemble des ressources afin de faire communiquer les systèmes d'acquisition (capteurs) avec les systèmes d'armes.

 

Le SICS offre une interopérabilité native avec les systèmes des échelons supérieurs, des autres armées et des forces alliées. Le recours à des technologies ouvertes permet de réduire le coût de possession des SIO (systèmes d'information opérationnels) tactiques et de s'adapter aux besoins futurs.

 

Le salon Eurosatory est le lieu de rencontre des experts de la Défense terrestre et aéroterrestre, prolongé d'une composante sécurité s'inscrivant dans le même continuum technologique. Cet évènement qui regroupe 1432 exposants provenant de 43 pays accueille plus de 50 000 visiteurs, dont 150 délégations officielles.

 

Retrouvez Bull et SICS à Eurosatory sur le stand F147 (H5) de la Direction Générale de l'Armement (DGA). Bull sera également présent à Eurosatory avec sa filiale Elexo, spécialiste de la distribution de produits de haute technologie, notamment dans le domaine de l'informatique durcie, sur les stands de ses partenaires Durabook (stand K552, H5) et Beltronic Industrie (stand LK486, H5).

 

Bull est l'opérateur de confiance de la donnée en entreprise. Positionné sur le Cloud et le Big Data, le groupe assure l'intégration et la gestion de systèmes hautes performances et de solutions de sécurité de bout en bout. Bull propose des offres permettant à ses clients de traiter toute l'information à leur disposition pour créer de nouveaux usages. En toute sécurité, Bull transforme la data en valeur pour les organisations.

 

Aujourd'hui, Bull compte 9200 collaborateurs répartis dans plus de 50 pays dont 700 personnes entièrement dédiées à la R&D. En 2013, Bull a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:55
Projet Caméléon de la DGA photo Julien Bergounhoux

Projet Caméléon de la DGA photo Julien Bergounhoux

 

19/06/2014 Par Julien Bergounhoux - industrie-techno.com

 

Les équipes techniques de la Direction générale de l'armement travaillent à la conception d'un système de camouflage électronique dynamique, capable de s'adapter à n'importe quel environnement, et efficace aussi bien pour le spectre de lumière visible que pour l'infrarouge. Une démonstration en est faite au salon Eurosatory 2014.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a dévoilé Caméléon au salon Eurosatory 2014, un projet à la pointe des technologies de furtivité et dont le principe de "peau active", composée de macro-pixels qui changent automatiquement de couleur en fonction de leur environnement, a été breveté par la DGA. Afin d'en apprendre un peu plus, Industrie & Technologies s'est entretenu avec Laurent Sauques, expert en matériaux furtifs et pilote technique du projet Caméléon.

 

La première chose à savoir est qu'il s'agit d'un programme franco-français. Il n'emploie que des sous-traitants et des chercheurs nationaux, dont certains ont été suivis dès l'université. Nexter est le maître d'œuvre du projet, qu'il développe en suivant le cahier technique et fonctionnel établi par la DGA. Le travail sur Caméléon a débuté il y a environ deux ans et son développement est financé à hauteur d'un million d'euros par an.

 

Il utilise une peau active multispectrale, c'est-à-dire qu'elle engloble les spectres de lumière visible, proche infrarouge et infrarouge bandes 2 et 3. Cela lui confère un camouflage hors du commun, capable de tromper à la fois une vision "normale" et une vision thermique, et que Laurent Sauques juge inégalé dans le reste du monde. A tel point qu'il attire les convoitises étrangères sur le salon, qu'il s'agisse d'offres de participation financière au développement ou de propositions d'achat

 

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 11:55
ENAG expose à EUROSATORY

 

17.06.2014 marque-bretagne.fr

 

ENAG poursuit son développement sur le marché de la défense en participant comme tous les 2 ans au salon EUROSATORY (Salon International de la défense et de la sécurité terrestres et aéroterrestres) à Paris-Villepinte jusqu’au 20 juin.

 

ENAG qui applique son savoir-faire en conversion d'énergie statique et dynamique, dans les secteurs de la défense, de la marine, du ferroviaire et de l’industrie, prévoit de présenter 3 nouvelles gammes de produits sur son stand - Hall 6 stand J423 :

  • Un coffret convertisseur qui gère la charge des batteries auxiliaires des véhicules.
  • Un chargeur d’alimentation étanche.
  • Une gamme d’alimentation fixe et mobile utilisée lors du soutien au stationnement, autant pour les véhicules que pour les aéronefs.
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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:30
Le 6×6 Varan de Streit Group. Photo Frédéric Lert.

Le 6×6 Varan de Streit Group. Photo Frédéric Lert.

 

18 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Streit Group, industriel américain également bien connu pour son implantation aux Emirats Arabes Unis, présente à Eurosatory son 6×6 baptisé « Varan ». L’engin ne déroge pas à la règle actuelle : son blindage de niveau 4 protège contre les armes de petit calibre, la ferraille du champs de bataille, les roquettes type RPG mais aussi, nous dit le constructeur, contre les IED. Il est motorisé par un moteur diesel anglais Cummins 6 cylindres de 400 cv associé à une transmission Allison automatique à six rapports. L’appareil est présenté en transport de troupe mais sa conception modulaire permet d’en faire un engin de combat équipé de différents armements, mitrailleuse lourde ou missile.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:30
Buggy blindé !

Le "Combatguard" d'Israël Military Industries renouvelle le genre du blindé de reconnaissance... Photo Frédéric Lert

 

18 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

C’est un des véhicules les plus surprenants d’Eurosatory : Israël Military Industries (IMI) a présenté sur son stand pendant Eurosatory le 4×4 « Combatguard », véhicule de reconnaissance, hybride entre MRAP et buggy californien… Le Combatguard, qui a été développé très rapidement sur fonds propres par IMI, comprend une capsule centrale blindée, haut perchée sur quatre roues ballons. La protection contre les tirs de roquettes est assuré par le système Iron First également fourni par IMI. De six à huit personnes peuvent prendre place dans la cabine blindée, avec une arme automatique sur le toit. L’accès se fait par une large porte latérale qui s’ouvre avec deux battants, vers le haut et le bas. Le Combatguard est relativement léger pour un véhicule de ce type (8 tonnes en ordre de marche) et puissamment motorisé avec un moteur diesel de 6,5l développant 300 cv. Ses très grandes roues lui offrent surtout d’étonnantes capacités tout terrain, au prix toutefois d’une silhouette très haute et d’un encombrement important.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:53
France-Russie: les relations entre les industriels reconsidérées

 

PARIS, 18 juin – RIA Novosti

 

Les relations entre les industriels russes et leurs homologues français traversent un stade de reconsidération mais la Russie est prête à poursuivre le travail avec ses partenaires, a déclaré le vice-président de l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport Igor Sevastianov, chef de la délégation russe au Salon international d'armement Eurosatory 2014.

 

"Nous avions bien commencé mais aujourd'hui nous reconsidérons ce qui se passe. Nous ne renonçons pas à nos engagements. Nous ne voulons pas parler d'un achat banal à la France pour l'installer sur le matériel russe ou le transmettre à des clients tiers. Depuis environ deux ans il est question du transfert de technologies", a déclaré aux journalistes Igor Sevastianov, commentant l'évolution des relations avec l'industrie française.

 

D'après le vice-président de Rosoboronexport, une pause est marquée à l'heure actuelle dans les relations avec l'industrie française, et la partie russe souhaite sincèrement que cette interruption se termine au plus vite.

 

"On ignore qui sera le plus touché dans cette situation. Nous avons rencontré nos collègues français dans une ambiance calme, nous avons conscience de la situation actuelle et sommes prêts à poursuivre le travail, c'est ce que nous faisons en principe", a ajouté le chef de la délégation russe.

 

Le Salon international de la défense et de la sécurité Eurosatory 2014 s'est ouvert à Paris le 16 juin et fermera ses portes le 20 juin. Dans le contexte des événements en Ukraine qui ont entraîné des sanctions occidentales visant la Russie, la France n'y a pas invité les délégations russe et ukrainienne.

 

Comme l'a déclaré le général Patrick Colas des Francs à un mois de l'ouverture du salon, dont il est le directeur général, aucune invitation n'avait été envoyée aux délégations gouvernementales russe et ukrainienne. Toutefois, la Russie est représentée à l'exposition par 28 organisations.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:45
Nexter show holographique - Mathias Von Euw (YouTube)

Nexter show holographique - Mathias Von Euw (YouTube)

 

16/06/2014 Par Julien Bergounhoux

 

Le groupe français Nexter, spécialiste des blindés et véhicules d'artillerie, a mis au point un show holographique sur son stand au salon Eurosatory 2014 qui met en avant de façon spectaculaire toute sa gamme de produits. Découvrez-le en vidéo ci-dessous.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:28
Nexter et CILAS annoncent leur coopération dans le domaine des armes lasers sur porteur terrestres

 

Villepinte, EUROSATORY, le 18 juin 2014 Nexter Systems

 

Nexter Systems et CILAS annoncent lors du salon EUROSATORY la signature d'une lettre d'intention pour des travaux d'études en commun pour le développement d'armes laser sur porteurs terrestres.

 

C'est l'occasion pour Nexter, concepteur et fabricant de systèmes d'armes complexes à haute valeur ajoutée technique, d'étudier la mise en œuvre d'armes laser, et pour CILAS, producteur de sources laser pour la Défense, de mettre en application sa technologie de pointe.

 

 

A propos de Nexter Systems

Nexter, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d'activité s'étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l'Air et de Terre, et la Marine. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2013 à 787 M€ et l'entreprise alloue 18% de son chiffre d'affaires aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée de véhicules multi-missions ARAVIS®, véhicules de combat VBCI, systèmes d'artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105 LG, munitions intelligentes BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

Pour plus d'informations: www.nexter-group.fr

 

A propos de CILAS

CILAS, depuis 1966, se consacre au développement de lasers de hautes performances pour des applications scientifiques, industrielles et de défense. Son chiffre d'affaires s'est élevé en 2013 à 33 M€ dont 58 % réalisés à l'exportation. Son effort de recherche et de développement porte essentiellement sur les lasers à émission continue de forte et très forte puissance, et sur les lasers à impulsions de forte et très forte énergie. Elle développe également une gamme de matériels de défense intégrant les technologies du laser : désignateurs de cibles, télémètres, détecteurs d'optiques pointées et de snipers.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:25
PLASAN va créer des VTT polyvalents pour le projet CHOQUE DA PMESP du Brésil

 

Eurosatory (Paris, France), le 18 juin, 2014. Plasan

 

Plasan a remporté un important contrat avec la Police militaire brésilienne, concernant des véhicules de transport de troupes (VTT) haute performance et polyvalents. Plasan est renommé pour ses solutions « prêtes pour leur mission », a conçu plus de 150 véhicules blindés, et livré plus de 30 000 caisses blindées à des forces armées dans le monde entier.

 

Pour répondre à des besoins opérationnels qui évoluent, la Police militaire brésilienne a commandé six VTT haute performance et « prêts pour leur mission ». Les VTT de Plasan sont conçus pour transporter 24 policiers en plus de l’équipage. Ils sont blindés STANAG niveau 3 sur le toit et les côtés, disposent d’une protection de plancher et de nouvelles fonctions opérationnelles. Le contrat dépasse les 9 millions de dollars.

Cette solution  de VTT souligne que Plasan dispose en interne de toutes les capacités de conception, de production et d’intégration. Elle utilise des véhicules 4x4 du commerce, transformés en partant du châssis et équipés de systèmes de protection et de détection, pour apporter les performances d’un véhicule 6 x 6 à un coût bien inférieur.

Les véhicules bénéficient d’une manœuvrabilité, d’un rayon de braquage et d’une souplesse exceptionnels, sur la plupart des terrains.

Ils intègrent des solutions NBC, des extincteurs internes, des systèmes d’armes non létales, une vision IR de nuit et la gestion de la consommation électrique pour favoriser la durabilité de la mission.

La rampe arrière hydraulique simplifie l’accès, et les portes latérales renforcent la sécurité de l’équipage et des troupes. Une large lame à l’avant peut dégager les obstacles et la route.

« Nous sommes très heureux que la Police militaire du Brésil ait choisi notre solution pour le projet CHOQUE DA PMESP », déclare Dani Ziv, CEO de Plasan. « Ce choix démontre notre capacité de personnaliser des plates-formes pour répondre aux défis de demain. Nous pouvons partir de la plupart des solutions actuelles, et grâce à notre expérience unique et à nos capacités interne d’ingénierie, de conception et de test, proposer une solution prête pour la mission, bien moins coûteuse que les autres plates-formes, et dans des délais très courts. Les mêmes capacités s’appliquent à toutes les plates-formes, nouvelles ou non, aidant les forces armées, de police et de sécurité dans le monde à faire face à des scénarios changeants de défense et de sécurité. »

Les véhicules devront être livrés avant la fin 2014. www.plasan.com

 

A propos de Plasan

Plasan est un leader mondial expert dans le développement de solutions de survie personnalisées pour les véhicules, les aéronefs, les plateformes navales, les véhicules civils blindés, et les équipements de protection individuelle. Plasan fournit également une large gamme de véhicules pouvant être utilisés pour répondre à différentes menaces contre la sécurité intérieure et la défense.

Les solutions de Plasan offrent une combinaison optimale de performances, de capacités, de protection et de coût en combinant la recherche-développement, la conception et le prototypage, l’intégration des systèmes et des capacités de fabrication étendues.

Plasan doit son succès à sa capacité d’innovation, ses différentes compétences internes et son niveau élevé d’engagement auprès de ses clients. En tant que fournisseur privilégié des ministères de la défense dans le monde entier, les solutions de Plasan sont utilisées par les forces armées de plusieurs pays pour répondre aux environnements et scénarios de guerre les plus exigeants, y compris en Iraq et en Afghanistan. www.plasan.com

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:55
Le Titus en démonstration (Crédits G Belan)

Le Titus en démonstration (Crédits G Belan)


18 juin, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

« Nous avons fait ce que nous avons toujours dit : être un acteur de la consolidation » a annoncé tout de go le PDG de Nexter, Philippe Burtin durant une présentation à la presse du véhicule Titus et de la présence du groupe français à Eurosatory vendredi dernier. Car avec la récente acquisition des sociétés munitionnaires SNPE Eurenco en décembre dernier et Mecar et Simmel Difesa en mai, Nexter est devenu un acteur majeur du secteur munitionnaire.

« Marché le plus concurrentiel de la défense » le terrestre demeure néanmoins « un marché actif » précise le PDG de Nexter, déclarant que « le monde entier est notre marché ». Le groupe français est « présent sur toutes les grandes consultations mondiales, soit plus de 200 opportunités commerciales et une centaine d’affaires en cours ». Avec 7% du chiffre d’affaires du groupe dédié à l’effort commercial, Nexter est clairement entré dans une démarche pro-active et tourné vers l’export, face à un marché national morose. Avec une organisation simplifiée, le français se veut « agile et réactif, avec des ambitions pragmatiques ». Notons au passage la création d’un nouveau pôle  au sein de Nexter System, celui « Domaines Solutions Globales et Numériques » couvrant les activités touchant aux systèmes d’informations, simulation et vétronique (réseaux éléctroniques des véhicules).

Les objectifs affichés du groupe sont d’ailleurs là pour appuyer ces ambitions, Nexter prévoit un objectif de chiffre d’affaires aux alentours d’un milliard d’euros pour 2014 « après un repli temporaire en 2013, du à un ralentissement de l’activité, qui va repartir ». Le PDG de fixer le cap « nous devons consolider noter développement à moyen terme ».

 

L’Aravis muni d’une échelle d’assaut (Crédits G Belan)

L’Aravis muni d’une échelle d’assaut (Crédits G Belan)

 

Eurosatory

 

Ces ambitions sont bien visibles en ce moment sur le salon Eurosatory. Avec 6000 m2 de stand, Nexter a sorti le grand jeu : tous ses véhicules et ses derniers développements : munitions diverses, tourelle T40, différentes versions du Caesar, Leclerc modernisé, AMX10RC revalorisé, VBCI en différentes versions, Aravis en plusieurs configurations (dont un équipé d’une échelle d’assaut), robots (dont un projet de Mule), NBC, optroniques, technologies diverses…. le stand de l’industriel est  le plus grand du salon cette année !

Reste que le produit phare chez Nexter est cette année le Titus. « Excellente mobilité tactique, allonge stratégique, autonomie et confort » , le blindé 6X6 modulaire de Nexter, dernier né de la gamme, est entré en campagnes d’essais intensives, particulièrement au Moyen Orient, où il va repartir dès Eurosatory terminé.

 
UGV ROBBOX concept de Mule dévoilé à Eurosatory (Crédits G Belan)

UGV ROBBOX concept de Mule dévoilé à Eurosatory (Crédits G Belan)

 

Le Titus

 

Basé sur un châssis Tartra, le Titus est propulsé par un moteur Cummins de 440 chevaux. Un second prototype de pré-série sera disponible fin d’année équipé d’un moteur de 500 chevaux.

Côté protection, celle balistique atteint des niveaux 2 à 4(Stanag Otan), celle contre les mines est de niveaux 4a et 4b ainsi qu’une protection contre les attaques d’engins explosifs improvisés (IED) de 150 kg.

Avec un volume intérieur de plus de 14 m3 complété de 4 m3 d’espace de stockage et une coque qui s’ouvre vers l’extérieur, le Titus dispose d’une rampe d’accès à 280 mm minimum du sol. Il peut être équipé de n’importe quel type de tourelle téléopérée de 7,62 à 20 mm, ainsi que des lanceurs de grenades de 40 mm. Tous ces accessoires sont équipés de capteurs thermiques dernière génération et de viseurs laser. Deux mitrailleuses légères peuvent être ajoutées en haut à l’arrière du véhicule.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 17:55
Plein gaz pour le banc d’essai du moteur TP400

 

18/06/2014 Armée de l'air

 

Le premier banc d’essai dédié à la maintenance du moteur de l’A400M, le TP400, a été inauguré, le 16 juin 2014 sur le site de l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux. Cet événement s’est déroulé en présence de nombreux élus, représentants étatiques et industriels, dont l’ingénieur général hors classe (IGHC) Patrick Dufour, directeur du service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

À cette occasion, une plaque a été dévoilée notamment par Messieurs Alain Juppé, maire de Bordeaux et Alain Rousset, député de la Gironde.

Cette inauguration constitue une étape importante dans le développement du programme A400M, nouvel avion de transport de l’armée de l’air. D’ici la fin de l’année 2014, l’AIA de Bordeaux effectuera ses premières opérations de maintenance sur TP400, selon les termes d’un contrat commercial liant le SIAé aux industriels.

Situé dans le berceau de l’aéronautique français, l’AIA bordelais est le seul établissement en Europe à disposer des infrastructures nécessaires à la maintenance de ce turbopropulseur, hormis celle des industriels concepteurs.

Développé par EuroProp International (EPI), alliance d’industriels espagnols, britanniques, allemands et français, le TP400 est le turbopropulseur le plus puissant construit dans le monde occidental. D’un poids de deux tonnes, il développe une puissance supérieure à 11 000 CV.

 

Retrouvez le webdoc sur l'A400M

Plein gaz pour le banc d’essai du moteur TP400Plein gaz pour le banc d’essai du moteur TP400
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 15:55
Titus, le nouveau blindé de Nexter

 

18 juin par Jean-Dominique Merchet

 

Présenté pour la première fois au salon Eurosatory, qui se tient cette semaine à Villepinte (93), le Titus est le nouveau véhicule blindé de Nexter. Destiné à l'exportation, il se situe entre l'Aravis et le VBCI. Nous avons pu le découvrir au camp de Frileuse, à Beynes (78). C'est une sacrée bête !

 

Conçu en 2012, il a été developpé en un temps record de neuf mois sur la base d'un camion tchèque Tatra, à Roanne et Satory D'un poids, nu, de 17 tonnes, il peut aller jusqu'à 27 tonnes, ses trois essieux supportant chacun neuf tonnes. L'engin est blindé (du niveau 2 au niveau 4, selon les équipements additionnels. Il peut transporter 14 hommes et est équipé d'un tourelleau téléopéré de 20 mm.  Rapide (plus de 90 km/h), il est réellement tout terrain - comme nous avons pu le constater. Titus peut être décliné dans de nombreuses versions en fontion des besoins du client.

 

A 700.000 euros en version de base, «c'est de l'économique, pas du low-cost» explique Philippe Bertin, Pdg de Nexter. Les marchés visés sont essentiellement au Moyen-Orient et en Asie. Il a récemment été testé aux Emirats arabes unis et devrait rapidement retourné dans un autre pays du Golfe. Le Titus pourrait être utilisé autant pour des missions de sécurité intérieure que par des pays, comme les Baltes, la Géorgie ou l'Albanie, qui souhaitent se doter de petites forces expéditionnaires sérieuses, dans le cadre des opérations multinationales. Il pourrait, par exemple, remplacer d'anciens BTR russes, largement répandus mais dépassés.

 

La Gendarmerie nationale pourrait ne pas être complètement indifférente à cet engin.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 14:00
Eurosatory 2014 JT n° 3 -- Mercredi 18 juin

 

18.06.2014 Ministère de la Défense

 

Suivez en direct l'actualité du salon Eurosatory dès 14h, qui se tient à Parc des Expositions de Paris Nord du 16 au 20 juin 2014.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 : Thales prépare son Watchkeeper pour la France

Le Watchkeeper fait l'objet d'une commande de 54 exemplaires par l'armée britannique.

 

17/06/2014 par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos

 

Si la DGA n'a pas encore lancé son appel d'offre pour des drones tactiques en remplacement des actuels SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire), trois industriels se préparent d'ores et déjà à y répondre. Ainsi, en parallèle du Shadow M2 d'Airbus Defence and Space et du Patroller de Sagem, Thales avance son drone tactique "Watchkeeper".

 

Développé en partenariat avec l'armée britannique, le Watchkeeper s'appuie sur le "Hermes 450" de l'israélien Elbit Systems mais chez Thales, on insiste sur le fait que le drone est aujourd'hui une propriété britannique. "Le drone a complètement été reconstruit, il y a eu un transfert des technologies mais c'est une toute nouvelle plateforme" explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense chez Thales.

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

17.06.2014 20minutes.fr

Le marché a longtemps paru réservé à Thales...

 

Tous les coups sont permis dans la bagarre entre industriels français pour le marché des drones tactiques, qui a longtemps paru réservé à Thales au titre de la coopération franco-britannique.

La France a prévu d'acquérir d'ici 2019 une trentaine d'avions sans pilote pour la reconnaissance du champ de bataille, un marché évalué de source industrielle à entre 200 et 300 millions d'euros.

Il s'agit de remplacer les vieux Sperwer développés par Sagem, une filiale du groupe Safran.

L'affaire semblait gagnée pour Thales puisque le traité de Lancaster House de novembre 2010 sur le rapprochement des défenses française et britannique prévoyait l'acquisition par les deux parties du même drone Watchkeeper, développé par Thales UK pour l'armée de Sa Gracieuse Majesté.

 

Pas de marché gré à gré

Mais Sagem qui développait un nouveau drone Patroller n'a pas voulu laisser la place sans se battre. Il a fait campagne pendant des années pour que le ministère de la Défense ne passe pas un marché de gré à gré avec Thales mais l'ouvre à la compétition.

Quand il a obtenu satisfaction, un troisième larron, Airbus Defence and Space, s'est lancé dans la course. Il a présenté au salon de l'armement Eurosatory, qui se tient actuellement près de Paris, un drone Shadow M2, basé sur une plate-forme américaine mais équipé de ses propres systèmes.

«Nous pensons que le Shadow est substantiellement moins cher que toutes les offres sur le marché. C'est une offre extrêmement attractive en ces temps de disette budgétaire», a déclaré Jean-Marc Nasr, directeur général d'Airbus Defence and Space pour la France.

Thales encore bien placé

Sagem fait valoir qu'une centaine d'emplois sont menacés s'il devait abandonner le segment des drones tactiques, pour lequel il est «le seul industriel européen à posséder toutes les briques technologiques clés», selon Frédéric Mazzanti, directeur de la division optronique et défense.

Il égratigne au passage le Watchkeeper, qu'il présente comme «un drone israélo-anglais», au motif qu'il serait fabriqué sous licence de la société israélienne Elbit, et le Shadow, «drone américain».

L'attaque fait bondir chez Thales. «Elbit est associé à notre projet mais a conçu en Angleterre, dans une joint-venture, un drone nouveau, parce que les Britanniques ont exigé dès le départ la propriété de l'ensemble des éléments y compris la plate-forme», explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint des systèmes de mission de défense.

Pour défendre le Watchkeeper, Thales devait présenter mercredi son équipe de sous-traitants français.

Thales semble encore avoir une longueur d'avance. Contrairement à ses concurrents, le Watchkeeper a été certifié en Grande-Bretagne. Il est entré en service et devrait être déployé cette année, en Afghanistan. Les industriels espèrent un appel d'offres avant la fin de l'année.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
photo EMA

photo EMA


18.06.2014 par Alain Ruello - LesEchos.fr
 

Beyrouth a retiré le VBCI de Nexter du mega-contrat d’armement en cours de négociation avec Paris.

 

Mauvaise passe pour Nexter : Beyrouth a retiré le modèle VBCI du mega-contrat d’achat d’armement en cours de négociation avec la France, a-t-on appris de sources concordantes. Six mois après avoir dû battre en retraite au Canada , le fer de lance des blindés d’infanterie de l’armée française attend encore son premier débouché à l’export. « C’est embêtant car cela aurait pu assurer une année de production », indique-t-on de source proche du groupe d’armement terrestre.

En visite en Arabie Saoudite fin décembre, François Hollande avait annoncé un accord par lequel Riad s’engageait à financer à hauteur de 3 milliards d’euros la modernisation de l’armée libanaise. Paris et Beyrouth ont depuis arrêté la liste des matériels , laquelle comportait le VBCI de Nexter, jusqu’à ce qu’il soit finalement retiré récemment. « Le véhicule serait trop lourd », avance-t-on de source proche des discussions.

Interrogé, Nexter n’a pas souhaité commenter. Pour le groupe d’armement terrestre, ce n’est pas une bonne nouvelle.Les 68 VBCI initialement envisagés pour le Liban auraient constitué un apport non négligeable pour son plan de charge, à l’approche de la fin de la production pour l’armée française. Le Canada ayant finalement annulé son appel d’offres, les équipes export misent sur les appels d’offres au Danemark, aux Emirats Arabes Unis ou encore en Australie, pour placer le VBCI.

En attendant, Nexter met le paquet sur son Titus, un blindé de transport de troupes plus léger, financé sur fonds propres et présenté comme une solution « économique, et non pas low cost » , par son PDG, Philippe Burtin. Prix d’entrée : 700.000 euros. «  Nous sommes une société européenne, avec une structure de coûts européenne. Nous sommes comparés aux Turcs ou aux Sud-coréens, mais nous ne pouvons pas jouer dans la cour du low cost  », a-t-il rappelé récemment.

Présenté pour la première fois au salon Eurosatory, le Titus se place entre le VBCI et l’Aravis, pouvant transporter jusqu’à 14 hommes pour différentes missions. Livrable à partir de 2016, il pourrait prendre le relais du VBCI si ce dernier n’accroche pas de contrat export. L’Arabie Saoudite, qui a déjà acheté l’Aravis, serait assez intéressée.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:35
India May Restart Vehicle Program
 
18.06.2014 Pacific Sentinel
 
NEW DELHI — India’s Defence Ministry is considering restarting a US $10 billion infantry vehicle replacement program in order to include more domestic defense companies as potential bidders.
 
The Future Infantry Combat Vehicle (FICV) program is likely to be among the first major decisions by the new government voted in last month, an MoD source said.
 
The Indian Army wants to produce 3,000 vehicles to replace upgraded Russian combat vehiclesat a cost of over $10 billion under the FICV program, first conceived in 2009.
 
Under the “Make India” arrangement, the government will finance up to 80 percent of the cost of the prototype, to be built by two short-listed development partners. After the prototype is put to trial and evaluated, one development partner is selected to produce the futuristic vehicles.
 
Read the full story at DefenseNews
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