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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 07:20
 source firetrench

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ARLINGTON, Va., June 9, 2014 /PRNewswire

 

ATK (NYSE: ATK) will highlight a variety of advanced capabilities and products as an exhibitor during Eurosatory 2014. The land and air-land defense and security international exhibition takes place at the Paris-Nord Villepinte Centre, June 16 -20, 2014. The ATK display is located in Hall 5, Stand B522. 

 

ATK will highlight multiple current and next generation products at Eurosatory 2014 that support the armed forces of the U.S. and allied nations. These include precision guidance for artillery and mortars; advanced ammunition for main battle tanks; small-caliber ammunition; non-standard (non-NATO) ammunition and weapons; a complete line of medium-caliber ammunition for air, land and sea weapon platforms – including air bursting munitions; the XM25 Counter Defilade Target Engagement system; 30mm and 40mm configurations of the Mk44 Stretch Bushmaster® automatic cannon; and the recently reintroduced coaxial-mounted Mk52 chain gun by ATK.

 

Also available will be descriptions of ATK's gunship offerings, which deliver customized, innovative capabilities including precision weapons and intelligence, surveillance and reconnaissance to allied nations.

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 16:55
Le Styx lors de sa bénédiction à l’île d’Arz, lundi 2 juin 2014 Photo C. Noblanc

Le Styx lors de sa bénédiction à l’île d’Arz, lundi 2 juin 2014 Photo C. Noblanc

 

06.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Lundi, dans le golfe du Morbihan, quelques chanceux ont pu apercevoir les évolutions d'une embarcation militaire peu commune.

Cette embarcation fluviale rapide a été conçue par la société morbihanaise Pirenn dont le tout nouveau Styx (comme le fleuve des enfers) est destinée à l’armée de Terre (photo Noblanc). 

"L’objectif de ce bateau est de réapprendre à utiliser les fleuves et les plans d’eau intérieurs comme des voies de pénétration et de liaison", a expliqué le chef de bataillon Nicolas de Raguenel de la section technique de l’armée de Terre.

Cette coque rigide de 8,20m est propulsée par deux moteurs de près de 200 chevaux; elle peut emporter douze hommes à plus de 40 nœuds. Le Styx peut être armé de trois mitrailleuses dont une 12,7mm et d'un lance-grenades.

Elle va faire l’objet de plusieurs mois d’évaluation opérationnelle. Et si la satisfaction affichée lundi se prolonge au-delà des évaluations opérationnelles, un appel d’offres pour d’autres unités du même type pourrait être lancé.

"Nous sommes allés au-delà du cahier des charges du client", assure Rohan Le Trévédic, directeur général de Pirenn. "Nous avons amélioré la charge utile et la vitesse tout en assurant au Styx des capacités marines supérieures à celles qu’on attend généralement d’une embarcation fluviale."

A lire aussi l'article de Stéphane Gallois dans le marin de ce vendredi.

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 07:50
Défense - Une réputation solide fondée sur la confiance

5 juin 2014 Thales Group

 

Thales est un partenaire capital des forces armées dans le monde entier. Nous collaborons avec nos clients afin d'optimiser nos solutions pour leurs missions de défense. Notre objectif : les aider à asseoir et à conserver leur supériorité opérationnelle.

Plus d'information : https://www.thalesgroup.com/fr/worldw...

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 18:40
BPC Vladivostok at DCNS shipyard Photo Christian Plagué

BPC Vladivostok at DCNS shipyard Photo Christian Plagué

 

05.06.2014 par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

La Russie avait besoin des BPC Mistral, mais reste très auto-suffisante en matière militaire.

 

« La France a le droit de décider de ne pas vendre les navires, mais dans ce cas nous devrions être remboursés (...) mais globalement nous sommes prêts à développer notre coopération ... » Maniant fermeté et appel du pied plus ou moins sincère, Vladimir Poutine a laissé miroiter mercredi la possibilité de nouvelles commandes d’armement auprès de la France. A condition, évidemment, que Paris honore la livraison des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) Mistral, malgré les critiques internationales et surtout américaines.

 

Signé mi-2011, ce contrat, de 1,2 milliards d’euros, porte sur la construction de deux BPC par STX à Saint-Nazaire sous maîtrise d’oeuvre de DCNS, en partenariat avec un chantier naval de Saint Petersbourg. S’il a autant défrayé la chronique, c’est qu’à l’époque, il s’agissait de la première vente d’un armement militaire complet d’un pays de l’Otan auprès de l’ex-URSS, dans la foulée de la guerre russo-géorgienne qui plus est.

 

Lors de l’appel d’offres, le tandem DCNS-STX s’était imposé face à l’Espagnol Navantia et au sud-coréen Deaewoo . A la fois porte-hélicoptères, hôpital flottant ou transport de troupes, le BPC a fait ses preuves au Liban notamment. Mais la bataille s’était aussi jouée dans les cercles du pouvoir moscovite entre les tenants d’une fabrication 100 % made in Russia et ceux d’une commande à l’étranger.

 

Ces derniers l’ont emporté, le contrat offrant l’occasion pour l’industrie navale russe de compenser une partie de la perte de son savoir-faire grâce aux transferts de technologie imposés. Une option prévoit d’ailleurs que deux autres BPC soient assemblés en Russie avec un contenu français moindre que pour les deux premiers.

 

Pour la marine russe il s’agit d’un navire important mais le pays reste très auto-suffisant en matière militaire. Un coup d’oeil sur les chiffres suffit pour s’en convaincre. De 2003 à 2013, Moscou a importé pour moins de 400 millions de dollars d’armements, auprès de six pays seulement, selon l’institut indépendant de recherche Sipri (qui a sa propre unité de comptage) . Sur la même période, les exportations frôlent les... 70 milliards, partout dans le monde. Même l’Otan compte parmi les clients !

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:56
La flottille 11F reçoit le Rafale M40

 

02/06/2014 Marine nationale

 

La Marine nationale vient de recevoir, au sein de la flottille 11F basée à Landivisiau, son premier exemplaire de l'avion de combat Rafale Marine dit de 4ème tranche (Rafale M40).

 

Cet appareil est le premier de sa série à disposer de nouveaux équipements augmentant sensiblement ses capacités aux combats mais aussi lors de ses missions de protection du territoire national.

 

Les différents écrans installés dans le cockpit possèdent à présent une meilleure définition d'image et le viseur tête haute (HUD) offre une meilleure transparence. L'avion est également équipé d'un nouveau décodeur et interrogateur IFF lui permettant d'identifier à plus grande distance les aéronefs civils et militaires.

 

La 4ème tranche voit aussi l'arrivée d'une nouvelle génération de détecteur infrarouge surveillant et informant le pilote d'un départ de missile adverse. L'évolution la plus notable de cette nouvelle série d'aéronef est par ailleurs la mise en place du radar RBE2 de dernière génération dit à antenne active. Ses capacités de détection sont ainsi fortement accrues offrant ainsi au pilote une meilleure lecture de son environnement au combat à longue distance comme à très courte portée.

La flottille 11F reçoit le Rafale M40
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:50
Cinquième édition du salon BSDA 2014


 29/05/2014 par SITTA

 

BSDA 2014

La cinquième édition du salon régional BSDA 2014 avait, semble-t-il, pour but de mettre en valeur l’industrie de défense roumaine. Il faut tout d’abord noter que plusieurs pays (États-Unis, Allemagne, Italie, Hongrie, Suisse, Belgique, France...) ont exposé en Roumanie et sur d’autres salons proches (IDEB à Bratislava et HEMUS à Sofia) quasiment en même temps. En ce qui concerne les productions locales, le manque de crédits restreint les capacités de développements de nouveaux produits. En tenant compte de ces difficultés, il a cependant été possible d’observer des matériels d’un niveau technologique intéressant.

Plusieurs présentations dynamiques ont permis d’apprécier les capacités technologiques et opérationnelles des matériels, avec notamment la démonstration effectuée par le SIAS (unité d’intervention de la gendarmerie roumaine).

 

TR 85 M 1 (Roumanie)

Le char de bataille TR 85 M1BIZONUL est une évolution du char TR 85, lui-même basé sur le T-55 de production soviétique. Cet engin de conception ancienne comprend un équipage de quatre hommes (chef d’engin, tireur, chargeur et pilote). Il est équipé d’une tourelle plus imposante mais conserve son canon de calibre 100 mm. Les améliorations reposent également sur la mise en place d’une conduite de tir et de munitions AFPDS.

TR 85 M1 (Roumanie)

La munition de type AFPDS permet d’engager une cible jusqu'à 4 000 m. Le char est également armé d’une mitrailleuse coaxiale ROMARMPKT de calibre 7,62 x 54 mm et d’une mitrailleuse antiaérienne de calibre 12,7 x 108 mm ROMARM DSHK.

Le TR 85 M1 est propulsé par un moteur allemand de 860 chevaux. Celui-ci permet d’atteindre une vitesse maximale de 60 km/h, malgré ses 50 tonnes, pour une autonomie de 400 kilomètres. La suspension est de type hydropneumatique.

L’engin est équipé de détecteurs d’alerte laser, d’un système de protection NRBC et d’un système automatique d’extinction des feux. Enfin, le char dispose également de réservoirs supplémentaires largables, d’un schnorkel pour le franchissement de cours d’eau et d’un « tronc d’arbre » pour faciliter le franchissement d’obstacles.

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PIRANHA III C (Mowag GmbH-Suisse)

Le véhicule de combat d’infanterie 8x8 PIRANHA III C produit par la firme MOWAG GmbH était présenté avec une tourelle télé-opérée (RCWS) armée d’une mitrailleuse de calibre 12,7 x 99 M 2 QCB. Ce blindé très mobile dispose d’un rayon de braquage très court pour un véhicule de cette taille. Les pneus sont à affaissement limité. 

Piranha III C (Suisse)

Le PIRANHA III C est équipé d’un moteur CATERPILLAR C9 turbo-diesel délivrant 298 kW, qui permet d’atteindre une vitesse maximale de 105 km/h sur route pour une autonomie de 500 kilomètres. Le véhicule possède un système ABS. Il est également équipé d’une climatisation, d’un système de protection NRBC, de détecteurs d’alerte laser produits en  Roumanie, d’un treuil et d’un système automatique d’extinction des feux. La version présentée lors du salon était équipée d’une propulsion à hydrojets permettant de traverser une coupure humide à une vitesse de 10 km/h. Le pilote dispose d’une lunette thermique d’aide à la conduite de nuit. 

Son habitacle spacieux dans la configuration présentée permet de transporter 6 soldats équipés, plus le tireur, le conducteur et le chef d’engin.

Piranha III C (Suisse)

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Roquette TOHAN 122 ER (Tohan- Roumanie)

La firme TOHAN ,spécialisée dans les munitions, a présenté une roquette d’artillerie de 122 mm à portée accrue (ER pour Extented Range), développée en coopération avec la firme française ROXEL. Cette munition atteint une portée maximale de 42 kilomètres. Elle mesure 2729 mm pour une masse de 61,62 Kg. La tète militaire peut être pourvu d’une fusée de type MRV-U ou d’une fusée de proximité. Ce type de munition peut être tiré par une grande variété de lanceurs tels les BM-21, APRA-40 ou RM-70.

Roquette Tohan 122 mm ER (Roumanie)

La TOHAN 122 ER peut être armée de deux types de tête militaire, à savoir :

-                    Une tête explosive à vocation antipersonnel. La masse totale de la tète militaire est de 18,4 Kg et son rayon létal est de 25 mètres ;

-                Une tête équipée de charges préformées à vocation anti-véhicules. La masse totale de la tète militaire est également de 18,4 Kg. Les 12 charges préformées qui composent la tête militaire permettent de perforer entre 20 et 35 mm de blindage.

La munition anti-véhicules sera employée notamment contre des concentrations de véhicules, ou des PC de campagne.

Roquette Tohan 122 mm ER (Roumanie)

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ROMARM MODEL 66 COMMANDO (S.C Fabrica de Arme de Cugir S.A-Roumanie)

La célèbre firme roumaine CUGIR présentait une modernisation intéressante de sa mitrailleuse ROMARM MODEL 66 développée spécialement pour les unités aéroportées et les forces spéciales. Les modifications apportées permettent, semble-t-il, à cette arme fiable et puissante, d’être plus compacte.

Romarm Model 66 Commando (Roumanie)

Ainsi la crosse originelle a été remplacée par une crosse squelette métallique repliable sur le coté gauche (la crosse repliée ne gène en rien le fonctionnement de l’arme). Le canon a été  raccourci de 605 mm à 510 mm. De ce fait, La MODEL 66 COMMANDO mesure 1100 mm et seulement 810 mm lorsque la crosse est repliée. Elle pèse 8,250 Kg sans munition. Sa cadence de tir est de 600 à 650 cpt/mn. Enfin, le système de visée demeure rustique et est constitué d’une planche de hausse réglable et d’un guidon

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Grenade GMM (Uzina Mecanica MIJA S.A –Roumanie)

La firme MIJA S.A, spécialisée dans les munitions d’infanterie, présentait la grenade modulaire GMM.

Grenade GMM (Roumanie)

Cette grenade peut être utilisée en trois versions :

-                  Dans sa version offensive, la grenade équipée d’un bouchon allumeur FGM 1 (retard de 3 à 4,5 s) projette 200 éclats dans un rayon létal de 5 mètres. La masse de la grenade est de 155 grammes.

-                  Dans sa version défensive, la grenade est renforcée d’un cylindre pré-fragmenté qui se visse. A l’explosion, la grenade génère une gerbe d’environ 1 500 éclats pouvant aller jusqu'à 100 mètres. La grenade pèse 560 grammes dans cette configuration.

-                  Dans sa version « multi rôle », la grenade en version défensive reçoit un bouchon allumeur FGP 1 (retard de 9,5 à 12,5 s). la base de la munition est équipée d’une charge creuse spécifique permettant de percer 40 mm d’acier. Cette base est pourvue d’un aimant qui permet de fixer la grenade sur le véhicule ou le matériel à détruire.

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DRAGOMIRESTI 40 HE et TP-T (UPS Dragomiresti – Roumanie)

La firme roumaine UPS DRAGOMIRESTI présentait deux types de grenades 40 mm basse vélocité :

-                  La DRAGOMIRESTI 40 HE

Cette munition antipersonnel porte à 400 mètres avec une vitesse initiale de 80 m/s. Elle pèse 235 grammes au total pour une charge explosive de 21 grammes d’explosif COMPO B. la grenade projette à l’impact 144 billes en acier et environ 200 fragments de plus de 0,2 g.

Grenade Dragomiresti 40 mm HE (Roumanie)

-                  La DRAGOMIRESTI 40 TP-T

Cette munition d’instruction porte à 400 mètres avec une vitesse initiale de 80 m/s. La munition est équipée d’un traceur pour faciliter son suivi de trajectoire.

Ces deux grenades peuvent être tirées par tous les lanceurs standardisés OTAN tels le M203, le M79, le HK 69, le HK 79, FN GL...

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RCWS-RO (Pro Optica – Roumanie)

La firme PRO OPTICA présentait sa tourelle télé-opérée RCWS-RO. Relativement légère  (165 kg), elle permet d’intégrer des mitrailleuses de calibres 5,56 x 45mm, 7,62 x 51 mm ou encore 7,62 x 54 mm (MINIMI, MAG 58, PKM, MG 3...). Parce qu’elle est légère, il est possible de la monter sur tous types de véhicules. Un montage sur point fixe est également possible dans le cadre de mission de sécurisation de zone sensible.

RCWS-RO (Roumanie)

Le bloc optronique est composé d’une camera jour CCD et d’une lunette thermique non refroidie. En option, peuvent être ajoutés un télémètre laser, une stabilisation électronique de l’image et une stabilisation de la tourelle pour le tir. Les informations des capteurs sont transmises sur  un écran de 10 pouces.

La RCWS-RO fonctionne sur 360° en azimut, et de – 20° à + 60° en site. L’ensemble fonctionne en 24 V. Le tireur utilise un joystick pour commander le système de l’intérieur et assure ainsi surveillance et tir en étant protégé.

RCWS-RO (Roumanie)

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ROMARM LP 7 (Uzina Mecanica de Cugir –Roumanie)

La firme CUGIR présentait le pistolet mitrailleur ROMARM LP 7. Utilisée notamment par la gendarmerie roumaine, il est inspiré de la carcasse KALACHNIKOV et est muni d’un bloc détente similaire et d’un sélecteur de tir identique. Ce pistolet mitrailleur est chambré pour la munition 9 x 19 mm (9 mm parabellum) et le chargeur contient 30 cartouches. L’arme fonctionne par blowback et peut tirer en semi automatique ou en automatique.

Romarm LP 7 (Roumanie)

L’arme est équipée d’une crosse squelette métallique repliable sur le coté gauche et réglable en longueur. La poignée pistolet et la poignée garde-main sont en matière synthétique. Le canon est protégé en partie par une pièce métallique ajourée destinée à protéger le tireur contre les brulures. Ce même canon est équipé d’un compensateur de relèvement, fort utile lors de tir en automatique.

Le système de visée est constitué d’une hausse à bascule et d’un guidon sous tunnel. Un rail Picatinny placé devant la hausse permet d’installer un système de visée optique TAS 11 par exemple. Le pistolet mitrailleur ROMARM LP 7 est une arme simple à utiliser, fiable et compacte.

 

Romarm LP 7 (Roumanie)

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IVECO M250 (Iveco – Italie)

La firme italienne présentait un camion tactique 6x6 IVECO M 250 dans sa version transport de matériel.

IVECO M 250 (Italie)

Ce véhicule peut être doté de trois puissances de moteurs (400, 410 ou 450 chevaux) en fonction de la version de l’engin. De même, il reçoit une boite de vitesse ZF 6HP902 automatique ou une boite ZF 16 AS 2601 « Eurotronic ». La masse à vide est de 13 tonnes et le poids total autorisé en charge est de 25 tonnes. Sa vitesse maximale est donnée pour 90 km/h sur route. La cabine comprend trois places. Si le véhicule présenté était en version tôlée, il est cependant possible de monter une cabine blindée. De nombreuses options sont prévues, notamment une centrale de gonflage centralisée des pneus, des pneus à affaissement limité, un treuil ou encore une cabine facilitant l’aérotransport.

Afin d’assurer l’autoprotection du véhicule, la cabine peut recevoir une arme montée sur circulaire ou sur tourelleau télé-opéré.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:50
L'Europe annonce « le plus grand programme au monde » en robotique civile

 

05 juin 2014 par  Jacques Marouani

 

La Commission européenne investira 700 millions d'euros, et euRobotics 2,1 milliards d'euros, ce qui portera le budget total de ce programme à 2,8 milliards d'euros d'ici 2020. Cette initiative devrait déboucher sur la création de plus de 240 000 emplois en Europe.

 

La Commission européenne et 180 entreprises et organismes de recherche viennent de lancer (sous l'égide de euRobotics) « le plus ambitieux programme civil de recherche et d'innovation en robotique au niveau mondial ». L'initiative, dénommée Sparc, couvre l'industrie manufacturière, l'agriculture, la santé, les transports, la sécurité civile et les applications domestiques. Elle traduit l'effort de l'Union européenne en matière de politique industrielle pour renforcer sa position sur le marché mondial de la robotique (évalué à 60 milliards d'euros par an d'ici à 2020). Ce programme a été lancé lors de la conférence Automatica 2014 à Munich.

 

Cette initiative devrait déboucher sur la création de plus de 240 000 emplois en Europe et porter la part de l'Europe dans le marché mondial à 42 % (soit une augmentation de 4 milliards d'euros par an). La Commission européenne investira 700 millions d'euros, et euRobotics 2,1 milliards d'euros.

 

« L'Europe ne peut se contenter d'être un consommateur de robots, il faut aussi qu'elle en produise. L'intérêt que présentent les robots va bien au-delà du remplacement de la main-d'œuvre humaine : souvent, ils accomplissent des tâches dont les êtres humains ne veulent pas ou qui sont hors de leur portée, et les améliorations qu'ils apportent touchent des aspects très divers, allant de notre qualité de vie à notre sécurité », a déclaré Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne.

 

Pour Bernd Liepert, président de euRobotics, « les solutions d’automatisation fondées sur la robotique sont essentielles pour relever certains des défis de société les plus pressants actuellement, qu'il s'agisse de l'évolution démographique, de la mobilité ou de la production durable.»

 

La robotique permet aux entreprises de maintenir leurs sites de fabrication en Europe, alors qu'elles risqueraient autrement de délocaliser leurs activités dans des pays à plus faibles coûts. Toutefois, son potentiel n'est pas limité à l'industrie, en effet, des tâches aussi diverses que l'assistance au personnel infirmier en hôpital, l'inspection de centrales électriques dangereuses ou l'exécution de tâches fastidieuses dans les exploitations agricoles peuvent désormais être robotisées. Drones et voitures autonomes sont d'autres exemples d'applications de la robotique.

 

Le premier appel à propositions lié à Sparc a été lancé dans le cadre d'Horizon 2020, le nouveau programme de recherche et d'innovation de l'Union européenne. L'appel suivant sera publié en octobre 2014, avec une échéance prévue pour avril 2015.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:20
F-35 Weekly Update: 5th June 2014


04.06.2014 Defence IQ Press
 

Of the jets in production that promise to take military fighters deep into the 21st century and beyond, the U.S. F-35, the Chinese J-20, and the Russian Sukhoi T-50 PAK FA are at the top of the heap.

The T-50 will be offered to countries — and Russian allies — looking for an alternative to the F-35, Lockheed Martin’s long-delayed fifth generation fighter. The Russians expect to sell about 1,000 fighters worldwide.

But those countries won’t be training pilots any time soon. According to Russia’s Centre for Analysis of World Arms Trade (CAWAT) the delivery schedule could be decades away for some purchasing nations. Malaysia won’t get their T-50s until 2035 at the earliest.

And if Americans thought they were alone in questioning the need for an advanced fighter program in today’s drone-filled skies, many Russians are also wondering at the need for their new aircraft.

“There is no mission and no adversary for such plane,” Russian defence analyst Konovalov says. “It would be more expedient to fit modern avionics to older generation jets.” [Business Insider]

 

The government’s commitment to transparency on the F-35 is being called into doubt amid questions over its refusal to release a “public” report, and suggestions it plans to announce a decision over the controversial stealth fighter in the dead of summer.

Cabinet ministers are reviewing the information they received in April after ordering military officials back to the drawing board to reassess the F-35 and its main competitors, Public Works Minister Diane Finley said Tuesday.

Yet with less than three weeks until Parliament rises for the summer, Finley is refusing to provide a timeline for when a decision will be made on whether the government will move ahead on purchasing the F-35 without a competition.

The government is also refusing to release a report that was intentionally stripped of sensitive material so it could be read by Canadians. That document was key to the promise of more openness in the process for replacing Canada’s aging CF-18 fighter jets.

“Our primary goal is to ensure that the men and women in uniform get the equipment they need to do the job that we ask,” Finley said in the House of Commons. “Once we have made a decision we will announce it, and the reports will be released.”

NDP defence critic Jack Harris suggested the government’s refusal to provide more information is undermining the government’s promised new approach after Auditor General Michael Ferguson raised serious concerns about the F-35 project two years ago.

“From cost overruns and delays to secrecy about the cost of the project, Canadians either do not trust the project or the process used or the government itself,” Harris said in the House of Commons.

“The minister was happy to tell (defence industry representatives) that there would be a decision in the next few weeks, but she has not commented on what will happen here in the House.”

The Conservative government first announced that Canada would be buying 65 F-35s for $16 billion in July 2010, when many Canadians were on vacation. It has since been revealed that the full cost of the F-35s could top $45 billion. [Ottawa Citizen]

 

Even as Lockheed Martin 's ( LMT ) F-35 stealth fighter sets flight-test milestones, the defense contractor is busy securing space contracts.

This prediction model is worth noting because it nearly triples the market's average yearly gain.

The Navy on Monday successfully test-launched from a submarine two missiles built by Lockheed. That marked the 150th successful test launch and set a new reliability record for large ballistic missiles, according to the aircraft and defense gear maker.

This week, Lockheed is slated to deliver an F-16 fighter jet to Iraq, the first of 36 the country ordered in 2011 and 2012.

On Monday, the Bethesda, Md.-based company landed a $914.7 million contract from the Department of Defense to track space junk for the U.S. Air Force's Space Fence program. It defeated rivalRaytheon ( RTN ), which had also bid for the contract.

Late last month Lockheed said it's buyingAstrotech 's ( ASTC ) Space Operations business, which provides satellite launch preparation services, for $61 million. [NASDAQ]

 

In three separate flight tests on May 27, Lockheed Martin F-35 Lightning II aircraft demonstrated air-to-air combat capability, completed the first flight test with the next level software load, and accomplished a landing at the maximum test speed and drop rate.

In the Point Mugu Sea Test Range airspace off the Central California coast, an F-35B demonstrated the jet's air-to-air combat capability when it sequentially engaged two aerial targets with two AIM-120 Advanced Medium Range Air-to-Air Missiles (AMRAAM) during a Weapon Delivery Accuracy mission.

Test pilot Lt. Col. Andrew "Growler" Allen tracked two maneuvering drone targets, making the very first dual AMRAAM shot from any F-35 variant, and the first live AMRAAM shot from the F-35B Short Take Off and Vertical Landing (STOVL) variant.

"The U.S. Marine Corps, which operates F-35Bs, will be the first military service branch to attain combat-ready Initial Operational Capability (IOC) in 2015," said J.D. McFarlan, Lockheed Martin's vice president for F-35 Test & Verification. "This Weapon Delivery Accuracy test highlighted the air combat capability that will give Marine aviators a decisive combat edge in contested airspace."

The F-35's internally-carried AIM-120 AMRAAMs are a beyond-visual-range air-to-air missile capable of all-weather day-and-night operations and considered a "fire-and-forget" missile using active target radar guidance.

Flying from Edwards Air Force Base, an F-35A flew a 1.9 hour mission with the first-ever load of Block 3i hardware and software. Block 3i is the next level of capability and is planned to support U.S. Air Force F-35A IOC in 2016. [Lockheed Martin]

 

Turkish President Abdullah Gul will inaugurate an engine factory in western Izmir province on Friday which will produce engine parts for the world's most advanced aircraft, the U.S. fighter jet F-35.

The factory, a joint enterprise with Turkey's Kale group and American aerospace manufacturer Pratt & Whitney, is expected to employ around 700 to 750 people.

Turkey’s Under-secretariat for Defense Industries and Pratt & Whitney signed a letter of intent last month for the establishment of an F-35 engine center for the fighter jets in Turkey.

F-35s are a family of advanced fighter jets with the capability of avoiding radar detection. The A-variant is built for traditional air force bases. The factory will produce critical engine components for the F-35 Lightning II aircraft - the world's most advanced aircraft. The aircraft's components will be produced in Turkey and in other countries and will be assembled in the U.S.

Kale group owns 51 percent of the factory and Pratt & Whitney owns 49 percent. The first batch of investment, worth US$75 million, is completed and two more batches are expected.

Turkey, which has been in the Joint Strike Fighter program from the concept development phase, has contributed to the system development and demonstration and production sustainment and follow-on development phases as a partner nation. [World Bulletin]

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:50
Bird & Bird conseille le groupe français Nexter Systems dans le cadre de l’acquisition des sociétés Mecar et Simmel Difesa.


4 June 2014 lawinfrance.com
 

Les équipes de Bird & Bird à Paris, Bruxelles, Milan et Londres ont conseillé le groupe français Nexter Systems, spécialiste de la défense terrestre, dans le cadre de l’acquisition des sociétés belge Mecar SA et italienne Simmel Difesa Spa, ayant toutes deux pour activité la production de munitions.

L’acquisition a été réalisée auprès de Chemring Group Plc pour un montant total de 170 M€.

Les sociétés Mecar et Simmel Difesa totalisent près de 187M€ de chiffre d’affaires cumulé.

 

 

Plus d'informations

 

 

More about Bird & Bird

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:35
Indian Light Copter Bid Extended 7 Times, Could Exasperated Airbus Eject?

 

June 04, 2014 by Livefist

 
 
Two days after India's new government took office on May 26, Airbus Helicopters (formerly Eurocopter) wrote the latest in a string of exasperated letters to the head of the Indian MoD's acquisition wing. The letter, like every one of those before it, nearly pleaded for an early decision in India's light helicopter competition that has remained more or less adrift for six years since bids were first submitted.
 
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 16:30
Armement : DCNS décroche un contrat de 1 milliard d'euros en Egypte

L'Egypte achète à DCNS quatre corvettes Gowind pour 1 milliard d'euros

 

03/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval a récemment signé un contrat d'environ un milliard d'euros (hors armement) avec Le Caire pour la vente de quatre corvettes de type Gowind, dont trois seront construites localement.

 

Pour DCNS, l'essai est transformé en Egypte. Le groupe naval a récemment signé un contrat d'environ un milliard d'euros (hors armement) avec Le Caire pour la vente de quatre corvettes de type Gowind, selon nos informations. Un très joli coup commercial pour DCNS en Egypte, qui a beaucoup surpris le petit monde de la défense en France. Le groupe naval a vendu au Caire quatre corvettes Gowind de 2.400 tonnes (+ 2 options), équipées de son système de combat, le Setis, et qui pourraient être armées de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA. Le missilier européen négocie actuellement les installations de tir avec l'armée égyptienne (50 millions d'euros environ) et devrait proposer un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros.

Une compétition remportée face aux chantiers navals allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui proposait des Meko A200, et néerlandais Damen (corvette Sigma). Trois des quatre corvettes Gowind seront fabriquées en Egypte dans un chantier naval étatique à Alexandrie. Pour DCNS, c'est un nouveau succès de la Gowind après celui remporté en Malaisie (6 corvettes) et peut-être avant celui en Uruguay où le groupe a été choisi en persone par le président José Mujica (trois patrouilleurs Gowind, dont l'Adroit). Un contrat qui a été rondement négocié, le groupe naval ayant été sélectionné au premier trimestre par l'Egypte.

 

Un choix du maréchal Al-Sissi

C'est le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, alors ministre de la Défense, qui a lui-même décidé cette acquisition. Un geste fort vis-à-vis de Paris, qui n'avait pourtant pas ménagé Le Caire ces derniers mois. Aujourd'hui Abdel Fattah al-Sissi a remporté comme prévu une victoire écrasante avec 96 % des voix à la présidentielle en Egypte, 11 mois après avoir destitué l'islamiste Mohamed Morsi. Son unique adversaire, Hamdeen Sabbahi, une vieille figure de la gauche et considéré souvent comme un simple faire-valoir, a reconnu sa défaite jeudi, n'empochant que 3,8 % des suffrages validés, selon des résultats préliminaires mais portant sur la quasi-totalité des bureaux de vote.

Ce véritable plébiscite, prédit par tous les experts depuis que le maréchal à la retraite Sissi a renversé Mohamed Morsi le 3 juillet 2013, a précipité en pleine nuit dans les rues du Caire des milliers de supporteurs de l'homme fort du pays, objet d'un véritable culte de la personnalité depuis qu'il a chassé du pouvoir des islamistes régulièrement élus mais vite devenus impopulaires. Les observateurs de l'Union européenne ont estimé que cette élection avait "respecté la loi" mais ont regretté l'absence de "certains acteurs" de l'opposition.

Abdel Fattah al-Sissi, qui réclamait un adoubement populaire massif, avait espéré pas moins de "45 millions" de voix. Il est finalement élu avec plus de 21 millions des suffrages exprimés. Le taux de participation, qui est estimé à 44,4 %, est inférieur à la présidentielle de 2012 (51,85 %), mais le maréchal empoche près du double des voix qu'avait alors recueillies Mohamed Morsi (13,2 millions), fait valoir le camp Sissi.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 14:55
Le robot terrestre polyvalent (UGV) ROBBOX de Sera Ingénierie - Eurosatory 2014

 

soiurce Sera Ingénierie

Sera ingénierie présentera le robot terrestre polyvalent (UGV) ROBBOX sur le salon EUROSATORY du 16 au 20 juin prochain

Visible sur trois stands :


- Ministère de la défense Stand Hall 5 F277 - ROBBOX sous forme de maquette 1/5ème

- NEXTER stand EXT P3sud A530 - ROBBOX en version MULE de section (Accès au stand uniquement sur invitation - Nous consulter si vous souhaitez nous rencontrer sur ce stand autour de cette application de ROBBOX)

- MBDA stand EXT Pe6a D550 - ROBBOX équipé d'un équipement de veille aérienne

ROBBOX a vocation d'être un robot militaire mais aussi très largement déclinable dans des configurations pour des missions civiles

ROBBOX Evasan

ROBBOX Evasan

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 14:50
La Roumanie à EUROSATORY 2014

 

source Ambassade de Roumanie

 

Dans le programme annuel de promotions d’exports, 9 compagnies roumaines seront présentes au Salon «EUROSATORY» a Paris, de 16 a 20 juin, 2014. La cinquième participation roumaine à ce Salon est organisé par le Ministère de l’Economie en partenariat avec le patronat de profil – PATROMIL et l’appui du Bureau de Promotion Commerciale et Economique de Paris.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 13:55
Musthane sur EUROSATORY 2014
Le Mustmove® HELIPAD: piste mobile et roulable d'atterrissage pour hélicoptères et drônes à voilure tournante - illustration des essais avec le NH 90 de l'armée française - Crédit : Beview

 

WILLEMS (59), le mardi 3 juin 2014 Musthane

 

Mobilité tactique du génie militaire et civil : La PME nordiste Innovante MUSTHANE
conçoit la nouvelle génération des tapis et pistes pour les terrains d'opérations.


Solutions présentées sur EUROSATORY
Paris Nord Villepinte - 16-20 juin 2014 - Stand : Hall 6/C 393



Le marché des solutions de flexibilité et de mobilité par la transformation des élastomères et des composites est au cœur des savoir-faire industriels de la société MUSTHANE, installée à Willems. Implantée depuis sa création dans le Nord-Pas-de-Calais, la PME innovante présentera sur EUROSATORY la gamme de ses solutions brevetées sur-mesure et « made in France » destinées au secteur militaire avec des applications civiles.

Forte de nombreux succès commerciaux auprès de diverses armées dans le monde et auprès de l'OTAN qui ont référencé Musthane comme fournisseur agréé, la société nordiste s'est attaquée aux besoins spécifiques des génies terrestre, naval et aéronautique, en matière de pistes mobiles et flexibles, et met aujourdhui sur le marché un concept inédit de pistes mobiles.


Après 4 années de R & D, et le dépôt de 5 brevets, Musthane propose désormais des Pistes Mobiles d'Amélioration de la Traficabilité plus opérationnelles, plus sûres pour les hommes et le matériel, et dépassant les performances des produits jusque-là proposés aux forces armées et d'intervention civile.

Utilisables dans différentes configurations de projection, ce concept novateur développé autour des polymères, des matériaux composites et de textiles techniques innovants, se décline en 4 applications modulables selon les spécifications techniques particulières et commercialisées sous la marque Mustmove®, l'une des 7 marques de la société Musthane.

Parmi les applications de ce nouveau concept de pistes mobiles, deux seront particulièrement mises en valeur sur Eurosatory : le Mustmove® Helipad, piste mobile d'atterrissage d'hélicoptère ou de drône hautement sécurisée proposé avec un système révolutionnaire breveté d'ancrage sur sol sableux et le Mustmove® DFP, plaques enroulables de désemsablement ou désembourbement de tout véhicule.

La Gamme Mustmove®

Les 4 offres de la marque Mustmove® :
• Mustmove® HELIPAD: piste mobile et roulable d'atterrissage pour hélicoptères et drônes à voilure tournante
• Mustmove® Beach Access: pistes mobiles de débarquement
• Mustmove® DFP: tapis de désensablement et de désembourbage
• Mustmove® SIM: Amélioration de la traficabilité permettant de faire des Routes pour véhicules, des Passages pour piétons et des Planchers de tente étanches et enroulables.

Les atouts innovants de ces pistes et tapis:
• Plus compacts et légers : par exemple un kit Helipad complet de 20mx20m, incluant les ancrages et éclairages, est livré dans une caisse de seulement 5m3 environ faisant un poids total d'environ 1000Kg.
• 100% imperméable à la boue et au sable
• Surface en caoutchouc antidérapant et anti-abrasion.
• Réellement plus facile à nettoyer et retirer d'un sol boueux ou marécageux
• Réparable
• Plus résistant au poinçonnement que les tapis en plastique
• Personnalisable (couleur, taille, marquage…)

Made in Nord-Pas-de-Calais

Entreprise familiale, Musthane, est sociétalement fortement engagée dans le maintien de l'emploi industriel en France. L'intégralité des solutions des 6 marques de Musthane est conçue et manufacturée dans le Nord-Pas-de-Calais. « Chaque année, souligne Reza Rosier, Directeur général de Musthane, notre société, spécialisée notamment dans la définition de produits à base de textiles industriels innovants consacre une part significative de ses résultats au dépot de brevets issus des résultats de recherches de son bureau d'études. La protection de nos briques de savoir-faire est indispensable pour continuer à produire en France. Certaines sociétés dépensent des millions pour délocaliser, alors que Musthane a fait le choix depuis des années d'utiliser le savoir faire historique local en matière textile, d'investir fortement dans la R&D et dans de nouveaux outils de fabrication, pour continuer à produire localement. »

La société Musthane

Musthane est une PME innovante, productrice et distributrice de solutions sur-mesure de flexibilité et de mobilité haute technologie. Axés sur la conception à partir de tissus techniques innovants, ses produits sont destinés à 75 % au secteur de la Défense mais aussi aux secteurs civil industriel et humanitaire. Au total, près de 80% des systèmes conçus et fabriqués par Musthane sont vendus à l'international mais sont tous fabriqués dans l'usine de Willems, dans la périphérie lilloise.

Implantée depuis sa création en 1989 dans le nord de la France, la société, créée par Frédérique Josien, originaire de Lille et actuelle présidente de Musthane, compte 40 collaborateurs, ingénieurs et production, pour un CA d'environ 7 M€ en 2013.

Le bureau d'études de Musthane, composé d'ingénieurs généralistes et spécialistes dépose régulièrement des brevets pour protéger le patrimoine industriel de la société qui propose au travers de ses 7 marques des solutions innovantes déclinées autour du concept ‘Must', qui soutend les notions d'impératif et d'excellence : Muststore® : stockage et distribution de fluide (eau/fuel) - Mustmove® : mobilité tactique des engins et des hommes - Muststop® : obturation et protection environnementale - Mustbalance® : compensation et variation de volumes - Mustlift® : levage de charge en situation extrême - Mustshock® : amortissements passifs et Mustpress® : vérins pneumatiques.


Pour plus d'informations, www.musthane.com

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 12:55
Neuilly : Thalès déménage à La Défense (en 2015)

 

 

02.06.2014 Florence Hubin – LeParisien.fr

 

Après l’annonce la semaine dernière par Foncière des régions de l’arrivée prochaine des équipes de la société Groupon dans la tour CB21, c’est au tour des propriétaires de la tour Carpe Diem -Aviva et Predica- d’officialiser la signature d’un bail avec le groupe Thales. Ce géant de l’électronique -spécialisé dans l’aérospatial, la défense et les technologies de l’information- a choisi de franchir la Seine et de quitter Neuilly, où est actuellement installé son siège, pour La Défense.

 

Quelque six cents collaborateurs du groupe emménageront ainsi début 2015 sur 10 000 m², entre le 27ème et le 34 étage de la tour Carpe Diem, qui en compte 38 au total. D’une capacité totale de 3 000 postes de travail, le bâtiment, dont lentrée principale est accessible à pied aussi bien depuis le parvis de La Défense que depuis le boulevard circulaire, côté Courbevoie, compte encore 34 000 m² à louer.

 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:55
Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d’influence de la France à l’international ?

source ANAJ-IHEDN

 

Jean-Michel PALAGOS, Président-Directeur Général de Défense Conseil International

Mercredi 11 juin 2014 - 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières - École militaire



Informations  :  conference-renseignement@anaj-ihedn.org


Les opérations récentes, Afghanistan, Lybie, Mali, ont été des moments extrêmement forts pour nos armées. Leur professionnalisme, leur sens de l’engagement, leur efficacité opérationnelle a été unanimement salué et pas seulement en France.

On peut avoir aujourd’hui la conviction que nos armées sont les meilleures d’Europe et sans doute parmi les plus performantes au monde. Cette image, cette reconnaissance, est clairement une source de fierté pour notre pays. Et l’occasion de valoriser ce savoir-faire comme un vecteur d’influence pour un pays. En effet, le savoir-faire militaire, c’est-à-dire l’ensemble des méthodes et modes opératoires qui permettent de disposer d’une véritable capacité d’action davantage que d’un simple potentiel militaire, prend aujourd’hui une dimension capitale pour la puissance et le rayonnement d’un pays.

Dans ce nouvel environnement fait de complexité technologique, d’interopérabilité et d’ouverture de nouveaux espaces de bataille, il constitue tout autant un facteur de succès militaire que le fait de disposer d’armements adéquats. C’est aussi ce savoir-faire qui permet aux armées alliées d’opérer ensemble et de s’unir contre une menace ou un ennemi commun. Un transfert bien réalisé génère enfin un impact sur les décisions des Etats amis de choisir ou de pérennise l’acquisition de tel ou tel matériel.

En tant que Président de Défense Conseil International, l’opérateur de transfert de savoir-faire du ministère de la Défense, Jean-Michel Palagos décrira la façon dont ce transfert sert le rayonnement de la France, depuis la formation de cadets étrangers jusqu’à l’accompagnement des pays amis dans l’organisation de leur cyberdéfense.
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:57
Bruno Sainjon nouveau Président-directeur général de l’ONERA
 

27.05.2014 - ONERA.fr

Bruno Sainjon, directeur des opérations de la DGA, est nommé, par décret en Conseil des Ministres, Président du Conseil d’Administration de l’ONERA. Il en devient, de fait, Président–directeur général. Il prendra ses nouvelles fonctions le 2 juin 2014.

 

Formation :

Bruno Sainjon est diplômé de l’Ecole Polytechnique (promotion 1982) et de l'École nationale supérieure de techniques avancées (promotion 1987)

Parcours :

1987 – 1996 : DGA (Direction Générale de l’Armement)
Bruno Sainjon a débuté sa carrière à la DGA au sein de la direction des engins rebaptisée ensuite direction des missiles et de l'espace.

  • De 1987 à 1992, au sein du service technique des poudres et explosifs, Bruno Sainjon est responsable des études, recherches et développements dans le domaine des propergols solides pour missiles tactiques et balistiques, puis de chef du groupe études générales.
  • En 1993 il rejoint le service technique des systèmes stratégiques et spatiaux comme adjoint au chef du bureau propulsion, plus particulièrement chargé de la politique industrielle et des relations avec le milieu des lanceurs civils. Dans ce poste il participe en tant que représentant français aux travaux des commissions mandatées par l'ONU de contrôle des activités missiles balistiques en Irak.
  • En 1994, il devient chef du bureau des programmes missiles-espace-nucléaire.


1996 – 2000 : Services du Premier Ministre et Ministère de la Défense

  • En 1996, il rejoint le gouvernement en tant que directeur des affaires économiques et de l'animation au sein de la délégation interministérielle à la coupe du monde de football de 1998.
  • En juillet 1997, il intègre le cabinet du ministre de la défense comme conseiller technique, puis conseiller pour les affaires économiques, financières et budgétaires.


2000-2002 : SNPE (Société Nationale des Poudres et des Explosifs )

  • Le 1er mars 2000, il devient directeur de la stratégie et du développement du domaine " matériaux énergétiques " de la SNPE.
  • Mai 2001 à mai 2002, il occupe simultanément les fonctions de président Directeur Général de CELERG et CELERG International.
  • Février à novembre 2002, il est nommé secrétaire du Comité Exécutif de SNPE.


2002 – 2003 : DGA
Bruno Sainjon revient à la DGA en décembre 2002 en tant que chargé de mission auprès du directeur du service de la maintenance aéronautique.

2003 – 2005 : SGDN (Secrétariat Général de la Défense Nationale)

  • Bruno Sainjon devient directeur adjoint des technologies et transferts sensibles du SGDN.
  • Le 1er juillet 2005, il est nommé ingénieur général de l’armement de 2ème classe.


2005 – 2014 : DGA

  • Bruno Sainjon rejoint la DGA en tant que directeur du service des programmes nucléaires et de missiles au sein de la direction des systèmes d’armes.
  • Le 24 janvier 2007, il devient adjoint au directeur des systèmes d’armes, plus particulièrement chargé de l’équipement des forces nucléaires et navales.
  • Par décret du 21 janvier 2008, il est nommé ingénieur général de l’armement de 1ère classe.
  • Le 21 janvier 2009, il prend les fonctions de directeur des systèmes d’armes et est élevé au rang et appellation d’ingénieur général hors classe de l’armement.
  • Le 7 octobre 2009, il est nommé directeur des opérations et assure, à ce titre, la représentation du ministre de la Défense au conseil de surveillance de l’OCCAr (Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement), qui regroupe la Belgique, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne.


Mai  2014 – aujourd’hui : ONERA.

  • Le 13 mai 2014, Bruno Sainjon est élu président du conseil d’administration
  • Le 28 mai 2014, il est nommé Président-Directeur général par décret en Conseil des Ministres. Il prend la présidence de l’établissement de recherche à la suite du décès de Denis Maugars, survenu le 9 août 2013. L’intérim de la présidence de l’ONERA était assuré depuis lors par Thierry Michal, directeur technique général.


Né le 25 janvier 1961, Bruno Sainjon est Chevalier de la Légion d'Honneur et Officier de l'Ordre National du Mérite.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:56
Essonne Sécurité au Salon Eurosatory 2014 du 16 au 20 juin 2014Essonne Sécurité au Salon Eurosatory 2014 du 16 au 20 juin 2014


source Essonne Sécurité
 

ESSONNE SECURITE, membre du groupe Armoric Holding, est le leader européen du transport de matières sensibles.

Créée au 1er novembre 2000, Essonne Sécurité a pour principale activité de développer et intégrer des solutions balistiques, pour le militaire et le civil.

La société est spécialisée dans les études et travaux classifiés « Confidentiel Défense et Secret Défense ». Elle intervient auprès d'importants donneurs d'ordres à travers différents projets qui portent sur :

  • la conception et l'intégration de solutions balistiques sur des véhicules roulants (clients étrangers),
  • l'étude et la réalisation de cibles balistiques innovantes pour l'ETBS,
  • la fabrication de nouvelles caisses blindées grâce à des outils de production perfectionnés (vireurs, unité automatique de soudage)
  • l'adaptation de blindages pour le SEA (Service des Essences des Armées),
  • la maintenance opérationnelle du parc de véhicules blindés.

 

Site web

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:50
La Suède pacifiste, grande exportatrice d'armement

 

29.05.2014 Tom Scanoe.caullivan - canoe.ca

 

LINKÖPING - Pays pacifiste s'il en est, la Suède ne craint pas pour ses exportations d'armements après le refus exprimé récemment par les électeurs suisses au projet d'achat d'avions de combats Saab pour l'armée de la Confédération helvétique.

Dans l'usine Saab de Linköping, sous le regard attentif du chef opérateur Lars Ydreskog, les techniciens peaufinent la nouvelle chaîne d'assemblage de la prochaine génération des avions de chasse Gripen.

La Suède a déjà commandé 60 exemplaires de cette pièce maîtresse de l'industrie militaire suédoise.

Cet avion est conçu pour faire concurrence aux meilleurs appareils russes, explique M. Ydreskog à l'AFP. L'appareil est doté d'un système d'interconnexion unique permettant aux avions de communiquer et de se répartir les tâches de détection, brouillage électronique ou de tirs.

«C'est ce travail stratégique que le Brésil et la Suisse ont remarqué», note-t-il. Brasilia a choisi le Gripen face au Rafale du français Dassault-aviation et au F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing. Le gouvernement suisse qui avait opté pour le suédois a dû renoncer après le non de ses électeurs.

La Suède est le troisième plus gros exportateur d'armes au monde par habitant, derrière Israël et la Russie.

Avec la fin de la guerre froide, les budgets militaires ont reculé mais la Suède a vu ses exportations d'armes tripler dans les années 2000. En 2013, Saab et 60 autres entreprises d'armement, y compris Bofors et BAE Sytems, ont vendu des armes suédoises à 55 pays pour 11,9 milliards de couronnes (1,9 milliard $).

Parmi ces clients des régimes sont pointés du doigt pour leurs violations des droits de l'homme, comme l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis ou le Pakistan.

 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:40
Russie: empêcher la mainmise étrangère sur les entreprises d'armement

 

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

Il faut protéger les entreprises d'armement russes contre toute mainmise étrangère en pénalisant notamment les tentatives de les placer sous le contrôle d'investisseurs étrangers, estime le président du Comité d'enquête de Russie Alexandre Bastrykine.

 

Il a rappelé que cette idée était formulée dans le projet de loi récemment soumis à la Douma par Pavel Dorokhov, vice-président de la Commission chargée de l'industrie.

 

"Ce document propose de pénaliser l'établissement illégal d'un contrôle sur les entreprises russes ayant une importance stratégique pour la défense et la sécurité du pays", a déclaré M. Bastrykine dans une interview publiée jeudi par le quotidien Rossiïskaïa Gazeta.

 

Selon le président du Comité d'enquête, une telle mesure "permettrait de renforcer la sécurité de l'Etat, y compris en protégeant les entreprises d'armements et d'autres entreprises analogues contre une ingérence étrangère".

 

"Il y a tout lieu de penser que la non-exécution de certains contrats publics en matière de défense résulte d'actions intentionnelles d'investisseurs étrangers qui contrôlent des entreprises stratégiques russes au moyen de la participation indirecte à leur capital", a indiqué M. Bastrykine.

 

Il a également fait savoir que cette idée était soutenue par le Service fédéral de sécurité (FSB), le ministère de l'Intérieur, le Service fédéral antimonopole et la Chambre des comptes.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 10:55
photo Thales Group

photo Thales Group

 

par Alain Establier -“SECURITY DEFENSE Business Review” n°107, daté du 03/06/2014

 

SDBR : Vous êtes directeur général, Opérations et Performance du groupe Thales, pouvez-vous nous préciser votre champ de responsabilité ?

 

Patrice Caine : Jean-Bernard Levy, le président de Thales, m’a confié quatre grandes missions : la conduite des Opérations ainsi que la Performance, la conduite de nos activités en Europe et enfin l’animation de nos comptes clients clés en France, qui représentent trois quart des 3 milliards de prises de commandes annuelles réalisés en France. En entrant un peu plus dans le détail des Opérations, il s’agit du pilotage des grandes fonctions opérationnelles du groupe, principalement l’ingénierie, l’industrie, les achats, la qualité, les offres et projets, l’environnement, et les services. Ces fonctions sont bien évidemment «instanciées» dans nos six lignes d’activité mondiales et dans nos pays. Concernant le pilotage de nos activités en Europe, cela regroupe l’ensemble des pays européens à l’exception du Royaume-Uni, directement rattaché à Jean-Bernard Levy, de l’Allemagne et des Pays-Bas, rattachés chacun à un membre du Comité exécutif du Groupe.

 

Pourquoi ces rattachements individualisés de certains pays?

 

Nous avons souhaité redonner du poids aux lignes de produits et aux métiers mondiaux. Pour autant, dans une organisation matricielle, il y a un équilibre à préserver et donc un rôle important à jouer par les «géographies». De ce fait, tous les pays émergents ou émergés ont été placés sous la responsabilité de Pascale Sourisse en charge du Développement International. Tous les pays de l’Union Européenne, hors les trois que nous avons déjà cités sont placés sous ma responsabilité. Enfin, les États-Unis, le Canada et l’Australie, à l’instar du Royaume Uni, de l’Allemagne et des Pays-Bas déjà mentionnés sont rattachés chacun à un membre du Comex.

 

Alors parlons, si vous le voulez bien, de la performance…

 

La performance est portée par le plan «Ambition Boost», qui embrasse les trois dimensions du Groupe : la dimension Métier, la dimension géographique que nous venons d’évoquer et la dimension Fonction. L’amélioration de notre performance est un travail sans fin. Avec «Ambition Boost», nous inscrivons la performance comme le moteur de notre vision stratégique à 10 ans, «Ambition 10». Cette ambition stratégique partagée a été construite grâce à une démarche collective inédite qui a réuni plus de 400 cadres du Groupe. Notre programme de performance embrasse les trois piliers stratégiques d’«Ambition 10» : le pilier «croissance», le pilier «compétitivité» et le pilier relatif aux talents et à la dimension humaine. «Ambition 10» fixe en quelque sorte le cap et le point d’arrivée. Le plan de performance  «Ambition Boost», lui, est le moteur de cette ambition, la feuille de route qui définit les actions concrètes à mettre en place et les jalons à atteindre d’ici les prochaines années. Le précédent plan, Probasis, a continué à produire ses effets sur 2013 et  2014. Au-delà, c’est «Ambition Boost» qui prend le relais. Nous pourrons donc en mesurer les premiers effets à partir de 2015 et sur les années qui suivent.

 

Quels sont les faits marquants dans les pays d’Europe sous votre responsabilité ?

 

Il y a des traits communs. Dans bon nombre de ces pays, nous avons des implantations industrielles significatives : Italie (plusieurs milliers de collaborateurs), Espagne (un millier), Roumanie (quelques centaines), etc. Nos activités y relèvent soit du domaine des transports (apportées par Alcatel en 2008), soit du domaine de la défense (achetées à la fin des années 90), soit des deux. Nous devons aussi faire monter dans la chaîne de la valeur nos filiales, en même temps que nous devons ouvrir celles spécialisées en transport aux activités de défense et celles spécialisées en défense aux activités de transport. Enfin, ces pays partagent une monnaie, des standards OTAN  pour la Défense, des standards ETCS pour le Transport, etc. Ce sont des pays où nous ne pouvons espérer des taux de croissance que l’on rencontre dans les pays émergents, mais nous devons être capables d’y croître entre 2 et 4%, selon les pays, de manière régulière et en ayant des bases de R&D qui servent plus largement les marchés à travers le globe. Par ailleurs, il y a certains pays d’Europe où nous jouissons d’une forte croissance, c’est-à-dire supérieure à 5%. En Pologne, par exemple, où les investissements relatifs aux infrastructures de transport ferroviaire sont très importants.

 

En France, en matière de Défense, existe beaucoup d’inquiétude sur le niveau des investissements pour les 3 ans à venir. Que pouvez-vous nous en dire ?

 

Nous sommes dans une situation paradoxale. Nos 35 000 salariés en France illustrent parfaitement ce que la France, voire bien d’autres pays à l’étranger, appellent de leurs vœux : des emplois de haute technologie, par nature difficilement délocalisables, des emplois «qui exportent» dans le monde entier grâce à l’excellence technologique et à la qualité de nos produits et solutions. Mais pour cela, nous avons absolument besoin d’un soutien fort du Ministère de la Défense et de ses investissements au travers de la Loi de Programmation Militaire. Je veux donc croire que les bonnes décisions seront prises, nous donnant les moyens de préserver en France l’excellence industrielle et technologique que beaucoup nous envient.

 

Que faut-il penser du potentiel du marché indien, dans sa nouvelle donne politique issue des dernières élections ?

 

Thales poursuit de très nombreuses opportunités commerciales en Inde qui se chiffrent potentiellement en milliards d’euros, et ceci dans de très nombreux domaines. Les élections en Inde ne devraient pas, selon nous, changer la posture de ce grand pays vis-à-vis de son budget de défense et des industriels étrangers. Nous allons donc continuer à nous développer en Inde qui reste, pour les prochaines années, un des pays cibles de notre plan stratégique.

 

Y a-t-il des arbitrages à rendre dans le portefeuille des produits du groupe Thales ?

 

Aujourd’hui, le portefeuille d’activités de Thales est très cohérent et fait vraiment sens: cohérence dans ses métiers, cohérence dans ses lignes de produits, cohérence dans ses technologies. Nous pensons que nous sommes parfaitement armés pour les développer et offrir à nos clients des propositions leurs apportant de la valeur. La question que nous nous posons est plutôt de savoir s’il y a des métiers qui peuvent venir compléter les nôtres afin d’apporter encore plus de valeur à nos clients; c’est l’exemple de LiveTV, spécialiste américain de la connectivité pour les avions, que Thales a acquis en mars dernier. Cette acquisition ciblée complète parfaitement notre offre existante en matière de divertissement à bord ou IFE («In-Flight Entertainment»). C’est une acquisition offensive qui nous permet d’allier, à nos solutions en matière d’IFE, une offre de service en matière de connectivité à bord des avions. Nous pouvons ainsi proposer des solutions combinées et donc un service complet aux compagnies aériennes: choisir et regarder ses films à bord, ou écouter la musique de son choix mais aussi surfer sur internet, récupérer ses données personnelles de type mail, etc. Le marché est en train de s’orienter dans cette voie, et nous sommes très satisfaits de cette acquisition.

 

Est-ce dans cet esprit que vous être en train d’acquérir l’activité cybersécurité d’Alcatel-Lucent ?

 

Oui, absolument, la logique est similaire. Il s’agit d’une acquisition, doublée d’un partenariat stratégique avec Alcatel-Lucent, qui va nous permettre de compléter nos solutions de cybersécurité et de sécurité des communications. Cette activité représente environ 90 personnes. Alcatel-Lucent, de son coté, bénéficiera avec ce partenariat stratégique des fonctionnalités de sécurité avancées pour son propre portefeuille de solutions et produits et renforcera ainsi son offre vis-à-vis de ses clients dans les réseaux sécurisés.

 

Que mettrez-vous en avant au salon Eurosatory cette année ?

 

Nous allons évidemment montrer tous les progrès accomplis par le système de drone tactique Watchkeeper depuis la dernière édition il y a deux ans. Le système Watchkeeper est une très belle réussite technique, industrielle et opérationnelle au profit de l’Armée de Terre Britannique: il a obtenu à l’automne dernier sa certification lui permettant d’opérer dans l’espace aérien civil britannique, et il a été déclaré opérationnel par le MoD britannique en mars dernier, enfin, il est censé être déployé très prochainement en opération. Le Watchkeeper occupera donc une place particulière sur notre stand. Nous mettrons aussi en avant nos avancées en matière de radios logicielles militaires, notamment grâce au contrat CONTACT signé à l’été 2012 avec le MINDEF; CONTACT est destiné à équiper l’ensemble des forces armées françaises de postes radio de nouvelle génération, successeur des postes existants, en particulier pour les communications tactiques terrestres avec les PR4G , véritable succès mondial. Grâce à la France, Thales est plus que jamais leader européen en matière de radios communication militaire. Enfin, nous présentons bien sûr aussi le «Hawkei», véhicule léger de 7 tonnes, aéromobile, conçu pour être rapidement déployé sur les théâtres d’opération, conçu et fabriqué dans notre filiale australienne. Nous avons de gros espoirs de vendre ce véhicule à de nombreuses armées ou forces de sécurité dans le monde.

 

Indépendamment de la conjoncture géopolitique, y a-t-il un futur possible de collaboration technologique avec l’industrie russe ?

 

Je ferais la différence entre nos activités militaires et nos activités civiles. Dans le domaine militaire, comme vous le savez, nos exportations sont totalement encadrées par les gouvernements des pays dans lesquels se situent tels ou tels de nos produits. La Russie est potentiellement un grand marché en matière de défense mais les perspectives de développement ne dépendent donc pas uniquement de Thales. Dans le domaine civil, qui n’est pas soumis aux mêmes règles, nous souhaitons pouvoir nous développer ou continuer à nous développer dans plusieurs domaines: le spatial où nous avons, grâce à Thales Alenia Space, une collaboration longue et fructueuse avec l’industrie spatiale russe; dans le transport et particulièrement le transport ferroviaire où les besoins en matière d’infrastructures nouvelles ou de rénovation des infrastructures existantes sont considérables; dans le domaine du contrôle du trafic aérien enfin, où il existe aussi des besoins très importants. Les opportunités sont multiples. A nous de les saisir !

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:55
Dijon, carrefour d’unités et d’entreprises

Atelier d’optronique de « Sagem Defense Security »

 

28/05/2014 Sources : DPSD

 

Le poste de Dijon à un carrefour d’unités militaires et d’entreprises de défense

 

Situé en plein centre de la capitale régionale, le poste PSD de Dijon a une zone de responsabilité couvrant l’ensemble de la Bourgogne…

 

Classée au 1er rang en tant que carrefour pour son réseau routier, fluvial et ferroviaire et au 6ème rang des régions françaises pour sa superficie, la Bourgogne est composée des départements de la Cote d’Or, de l’Yonne, de la Nièvre et de la Saône et Loire et se distingue comme étant une région de contact et de passage entre la région parisienne, le couloir rhodanien, la région Centre, la région Auvergne, la Franche Comté et la Champagne.

 

Subordonné à la direction zonale de Metz, le PPSD de Dijon rayonne ainsi sur une trentaine d’implantations militaires telles que la base aérienne 102, le lycée militaire d’Autun, la BPIA (base pétrolière interarmées du service des essences des armées - SEA) de Chalon sur Saône et le 511ème RT (régiment du train) d’Auxonne.

 

Les principales thématiques suivies par le poste restent avant tout liées à la subversion externe.

 

 

En outre, la région se démarque par son dynamisme industriel et économique et le poste est donc amené à suivre une vingtaine d’entreprises à temps complet.

 

Le panorama des sociétés va de la sidérurgie lourde à la réalisation d’aciers spéciaux, ou de turbines de sous-marins, à des prestataires de services ainsi que des sociétés aux technologies innovantes (optronique, robotique, informatique). La région possède ainsi un potentiel technologique, tant en production qu’en Recherche & Développement (les ISD réalisent des sensibilisations, apporte leur conseil et leur expertise etc.). En effet, pour beaucoup d’entreprises au rayonnement international et disposant de nombreux contrats avec l’étranger, les tentatives de prédation sont nombreuses…

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Niger : un accord avec Areva

 

26 mai, 2014 - BBC Afrique

 

Selon un communiqué officiel, le groupe français Areva a renouvelé son contrat d’exploitation de deux mines d’uranium au Niger par la signature d’un accord avec le gouvernement local après 18 mois de négociations.

 

Le principal point de désaccord entre Niamey et le géant français du nucléaire était l’application d’une loi minière de 2006 portant révision à la hausse de la taxation sur le minerai extrait.

 

Selon le communiqué, cette nouvelle fiscalité sera désormais appliquée aux sociétés Somaïr et Cominak en charge de l'exploitation dans une grande partie du Nord du Niger depuis plusieurs années mais elles seront exemptées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

 

La fiscalité sur le minerai extrait passe désormais de 5,5 à 12% selon le texte rendu public par les autorités Nigeriennes.

 

Les deux parties respectivement représentées par Luc Oursel, président du directoire d’Areva et Omar Hamidou Tchiana, ministre nigérien des Mines, reconnaissent à cet accord initialement prévu pour dix ans, le côté "équilibré" et l’engagement sur "le long terme" dans "le respect mutuel."

 

Le communiqué a également annoncé que l'exploitation du gisement d'Imouraren à nouveau reportée, "dépendra de l'amélioration des conditions du marché"; les prix actuels de l'uranium ne permettant pas sa rentabilité.

 

Les parties ont décidé de la mise sur pied d’un comité qui devra analyser périodiquement le marché en vue d'établir la possibilité de relancer l’exploitation d’Imouraren.

 

Plusieurs travaux sont envisagés au Niger dans le cadre de cet accord.

 

Il s'agit notamment du financement des travaux de la route dite "de l'uranium" au Nord du pays à hauteur de 59 milliards de FCFA, ainsi qu'un programme de développement agricole pour plus de 12 milliards de FCFA.

 

L’ensemble des sociétés nigériennes liées aux activités d'Areva seront désormais regroupées au sein d’un siège unique que le groupe français s’engage à construire de même qu’il devra privilégier la nomination de "directeurs généraux de nationalité nigérienne" aux conseils d'administration des sociétés Somaïr et Cominak cette année et en 2016.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:55
Le PDG de GE garantit la pérennité d'Alstom en cas de rachat de son pôle énergie

 

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Alstom ne disparaîtra pas si son pôle énergie est racheté par General Electric, a assuré mardi le PDG du conglomérat américain, Jeffrey Immelt, qui a dit réfléchir aussi aux moyens de renforcer les activités de transport du fleuron industriel français.

 

Je tiens à dire maintenant qu'Alstom ne disparaîtra pas, a déclaré M. Immelt lors d'une audition devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

 

Alstom ne sera pas absorbé par GE. Au contraire, les activités regroupées donneraient naissance à un véritable leader mondial dans le domaine de l'énergie, basé en France, a-t-il ajouté.

 

Le dirigeant a estimé qu'un adossement à GE permettrait au fabricant français de turbines électriques de financer des innovations et d'acquérir la taille critique qu'il lui fait actuellement défaut pour répondre à une concurrence internationale accrue dans le secteur de l'énergie, provenant d'Asie notamment.

 

GE a formalisé fin avril une offre de 12,35 milliards d'euros pour reprendre la branche énergie d'Alstom, sur laquelle lorgne également l'industriel allemand Siemens.

 

Le conglomérat américain, qui est implanté de longue date en France où il compte 10.000 employés, a promis d'y augmenter l'emploi et d'y localiser ses centres mondiaux pour ses activités turbine à vapeur, énergie hydraulique, éolien offshore et réseaux électriques, tandis que le centre d'excellence pour les turbines à gaz resterait à Belfort.

 

L'activité de réseaux électriques de GE serait intégrée dans celle d'Alstom, a par ailleurs indiqué Jeffrey Immelt.

 

Dans les transports, GE s'était aussi dit disposé à étudier avec Alstom la possibilité de créer une coentreprise avec son activité mondiale de signalisation. Mais le gouvernement, qui entend peser de tout son poids dans ce dossier qu'il juge stratégique, lui a demandé davantage de garanties sur ces activités, sur lesquelles le groupe français entend se concentrer.

 

Nous réfléchissons actuellement à des modalités qui nous permettraient de faire des propositions à Alstom dans le cadre de cette activité transport, a répondu M. Immelt. Il a évoqué une discussion permanente et constructive avec l'exécutif, qui veut privilégier une alliance à une simple acquisition.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:56
Airbus Group: les actionnaires entérinent le changement de nom

 

27.05.2014 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Les actionnaires d'Airbus Group, réunis à Amsterdam, ont officiellement approuvé mardi le changement de nom de l'entreprise, selon un communiqué du groupe européen d'aéronautique et de défense.

 

"Le changement de nom d'European Aeronautic Defence and Space Company EADS à Airbus Group prendra juridiquement effet le 2 juin", indique le communiqué, rappelant que depuis le 1er janvier, l'entreprise exerce déjà son activité sous son nouveau nom.

 

Le 31 juillet 2013, le groupe avait annoncé l'adoption du nom d'Airbus Group, nom de sa filiale la plus connue, et un regroupement de ses activités défense et espace pour améliorer sa compétitivité.

 

Les actionnaires ont par ailleurs approuvé mardi le dividende proposé de 0,75 euro par action (+25%) pour l'exercice écoulé. Le paiement de ce dividende interviendra le 3 juin.

 

En 2013, Airbus Group a dégagé un bénéfice net de 1,5 milliard d'euros sur un chiffre d'affaires de 57,6 milliards. L'entreprise, qui comprend l'avionneur Airbus, le spécialiste de la défense et de l'espace Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters, compte un effectif d'environ 139.000 personnes.

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