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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:35
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou - photo Sputnik

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou - photo Sputnik

 

02.11.2015 sputniknews.com

 

Selon le ministre russe de la Défense, les deux pays sont passés de relations vendeur - acheteur à un partenariat étroit.

 

La Russie sera et reste actuellement le partenaire principal de l'Inde dans le domaine de la défense, a indiqué lundi le ministre indien de la Défense Manohar Parrikar lors de la réunion de la Commission intergouvernementale russo-indienne de coopération militaro-technique à Moscou.

 

"L'Inde a proposé aux producteurs russes de prendre part au programme militaire technique +Fabriqué en Inde+ et a élaboré une série de mesures pour cela", a déclaré M. Parrikar.

 

De son côté, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a noté que la Russie et l'Inde sont passées au partenariat étroit.

 

"Notre coopération est effectivement passée de relations vendeur — acheteur à un partenariat mutuellement avantageux. Dans l’avenir, il est prévu la création d'un avion de transport multi-rôles, d'un chasseur de cinquième génération et une série de projets dans le domaine naval", a fait savoir M. Choïgou.

 

De même, selon lui, "la position renforcée de nos Etats a une influence stabilisatrice sur la situation internationale. L'année dernière, nous avons mené des exercices conjoints dans les trois branches des forces armées. En novembre et décembre 2015, la Russie et l'Inde comptent organiser une manœuvre antiterroriste et des exercices navals qui auront lieu en Inde".

 

"A l'issue de la réunion de la Commission, un accord d’intentions en matière de développement des relations bilatérales entre la Russie et l'Inde dans le domaine militaro-technique a été signé", ont déclaré les représentants du service de presse du ministère russe de la Défense aux journalistes.

 

Le ministre indien de la Défense a également exprimé ses condoléances à la Russie suite au crash de l'avion russe Airbus A321 survenu samedi dans le Sinaï.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:30
LM, International Partners Establish U.A.E.-based Machining Technology Center

 

Nov 3, 2015 ASDNews Source : Lockheed Martin

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT), Exechon AB, a Sweden-based technology company and Abu Dhabi-based Injaz National have formed a new joint-venture company in the United Arab Emirates focused on advanced machining technology. The new Abu Dhabi-based joint venture, Exechon Enterprises L.L.C., will establish an engineering and manufacturing center of excellence for Parallel Kinematics Machining (PKM) in the aerospace, defense and automotive sectors, as well as other industrial areas.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:20
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

Nov 3, 2015 ASDNews Source : Lockheed Martin

 

Vector Hawk to support canister and hand launch requirements for U.S. forces

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT) was awarded a $4.6 million contract from the Combating Terrorism Technical Support Office (CTTSO) for the continued development of a maritime canister-launched small Unmanned Aircraft System (sUAS). “We are extending our sUAS capabilities to tactical maritime users with the Vector Hawk’s innovative canister deployment and launch ability,” said Jay McConville, Lockheed Martin director of business development for Unmanned Solutions.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:20
photo US Navy

photo US Navy

 

Nov 3, 2015 ASDNews Source : US Navy

 

The U.S. Navy held a keel laying ceremony for the future USS Billings (LCS 15) at Marinette Marine Corporation shipyard, Nov. 2. Mrs. Sharla Tester, Billings' sponsor and wife of Sen. Jon Tester, authenticated the ship's keel. As the ship's sponsor, Tester serves as an advocate and honorary member of the crew .

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:20
photo US Navy

photo US Navy

 

Nov 3, 2015 ASDNews Source : US Navy

 

Expeditionary Fast Transport (EPF) 6, the future USNS Brunswick, completed Acceptance Trials, Oct. 23. The ship, which was constructed by Austal USA, is the sixth ship of the EPF class. The EPF class ships were formerly known as Joint High Speed Vessels (JHSV).

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:20
photo Morpho Détection

photo Morpho Détection

 

ANDOVER, Massachusetts, le 4 novembre 2015 - Morpho (Safran)

 

Morpho (Safran), par l'intermédiaire de sa filiale Morpho Detection, a annoncé aujourd'hui une commande pour des détecteurs de traces d'explosifs Itemiser® DX de plus de 5 millions de dollars.

Les détecteurs Itemiser DX commandés par une agence gouvernementale américaine serviront au contrôle des passagers et des bagages sur des installations aéroportuaires situées dans le monde entier. Selon les termes du contrat, Morpho Detection fournira un service de maintenance et d'intervention rapide pour garantir des performances de pointe et une disponibilité maximale du système.
Léger et portatif, l'Itemiser DX est capable de détecter des traces d'explosifs sur la peau, les vêtements, les objets transportés, les sacs, les véhicules et toute autre surface.

« Grâce à ses capacités de détection et d'identification des traces d'explosifs sur différentes surfaces, le détecteur Itemiser (ETD) joue un rôle essentiel et croissant dans le processus de contrôle », déclare Karen Bomba, PDG de Morpho Detection. « Organismes gouvernementaux, aéroports, transporteurs de fret aérien, forces de l'ordre : quelle que soit la taille de l'organisation et ses besoins en matière de sécurité, l'importance de l'intégration d'une technologie avancée de détection de traces dans le processus de contrôle est désormais reconnue. » 

Certifiés par sept organismes de réglementation internationaux, plus de 5 000 Itemiser DX ont été déployés à travers le monde dans les points de contrôle des aéroports, les installations de contrôle du fret aérien et des bagages à main, et sur d'autres sites sensibles.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:20
Dash 8 US Army landing at Glasgow (2012) photo Mark Harkin

Dash 8 US Army landing at Glasgow (2012) photo Mark Harkin

 
Nov 05, 2015 defense-aerospace.com

(Source: US Department of Defense; issued Nov 05, 2015)

 

Leidos Inc., Reston, Virginia, was awarded a $661,840,250 cost-plus-fixed-fee, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for the design, architecture engineering, configuration management, system integration, aircraft integration, testing, technical and logistics support of the Airborne Reconnaissance Low-Enhanced (ARL-E) system.

Bids were solicited via the Internet with three received with an estimated completion date of Nov. 3, 2020. Funding and work location will be determined with each order.

Army Contracting Command, Aberdeen, Maryland, is the contracting activity (W56KGY-16-D-0001).

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:50
Le VBCI de Nexter (ici équipé d'une tourelle T40), futur véhicule de combat d'infanterie de la Lituanie?

Le VBCI de Nexter (ici équipé d'une tourelle T40), futur véhicule de combat d'infanterie de la Lituanie?

 

4 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La Lituanie devrait finalement sélectionner son futur véhicule de combat d’infanterie d’ici la fin du mois, a récemment déclaré le ministère de la Défense Nationale lituanien, Juozas Olekas. Deux nouvelles candidatures issues des Etats-Unis et de Pologne (des Rosomak ?) ont en effet repoussé la prise de décision de quelques semaines afin de permettre au Ministère concerné d’effectuer les recherches et analyses sous-jacentes et de récolter les détails complémentaires nécessaires auprès de la dizaine d’industriels ayant déjà fait offre, parmi lesquels Nexter.

 

« L’analyse des nouvelles offres prendra du temps supplémentaire, nous avons donc postposés la prise de décision finale concernant l’achat de véhicule de combat d’infanterie à la fin du mois de Novembre. D’ici là, nous espérons avoir reçu les données complémentaires de la part des industriels s’étant manifestés auparavant, ce qui nous permettra de réaliser une évaluation appropriée des offres gouvernementales et industrielles, » a déclaré Juozas Olekas.

 

Le futur blindé 8×8 envisagé par la Lituanie remplacera les antiques véhicules chenillés M113. Les véhicules acquis seront initialement utilisés pour équiper deux bataillons de brigade d’infanterie mécanisée « Iron Wolf ». Chaque bataillon comprend trois compagnies, chacune dotée de 10 à 12 véhicules, pour un total variant de 60 à 72 blindés. La Lituanie n’exclut toutefois pas l’achat de véhicules supplémentaires.

 

Outre les deux propositions « G2G » (de gouvernement à gouvernement) dernièrement reçues par les militaires lituaniens, on retrouve Nexter et son VBCI, décliné en 25 et en 40 mm. Dévoilée en février dernier lors du salon IDEX, cette version musclée du VBCI ne met rien de moins en œuvre que le fameux canon 40CTAS développé en partenariat avec BAE Systems pour le programme AJAX britannique.

 

Neuf autres compagnies ont répondu à la RFI (Request for Information) envoyée le 17 juillet 2014 par le MinDef lituanien : Patria et son AMV équipé d’une tourelle UT 30 Mk2, le Boxer d’ARTEC armé soit d’une tourelle RCT 30 ou LANCE 30, le Superav d’IVECO doté également d’une UT 30 Mk2, le fameux LAV II de General Dynamics Land Systems assorti d’une tourelle MCT30 produite par le norvégien Kongsberg, General Dynamics European Land System et le Piranha, l’Arma et la tourelle Mizra-30 d’Otokar et, enfin, le PARS de FNSS pourvu d’une tourelle E30. Par ailleurs, Elbit Systems et Lockheed Martin ont quant à eux offert un système d’armement principal, à savoir respectivement les tourelles UT 30 Mk1 et 2, et la 40CTAS.

 

Ce programme, le plus important jamais mis en œuvre par les forces armées lituaniennes, est doté d’un budget estimé à 460 millions d’euros. Une fois ce choix officialisé, le ministère de la Défense Nationale lituanien lancera la procédure d’acquisition proprement dite, une étape qui devrait durer entre 4 et 10 mois selon le type de procédure choisi. Les premières livraisons sont prévues pour 2017 et devraient continuer jusqu’en 2020.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:25
Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

 

Nov 4, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

The satellites for Arianespace’s 12th flight in 2015 – which will close out the company’s record year of launch activity – have arrived in French Guiana with delivery of the latest two European Galileo navigation platforms to be lofted by Soyuz. These spacecraft landed at Cayenne’s Félix Eboué Airport aboard a chartered freighter jetliner, and were transferred via road to the Spaceport’s S1 payload preparation facility for checkout.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:20
NGC Awarded Engineering, Manufacturing and Development Contract for US Navy's SEWIP Block 3 Development

 

Nov 2, 2015 ASDNews Source : Northrop Grumman Corporation

 

Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) has been awarded a $91.7 million engineering, manufacturing and development (EMD) contract from the U.S. Navy to further mature system designs for the AN/SLQ-32(V)7 (SEWIP B3) electronic warfare system. Under the contract, Northrop Grumman will finalize integration modeling and test plans, and produce two prototype models for laboratory and field testing. The contract award follows the successful completion of the preliminary design review (PDR) for the electronic warfare system.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:20
LM-Built Systems Successfully Destroy Multiple Targets in Test of BMDS

 

Nov 2, 2015 ASDNews Source : Lockheed Martin

 

Aegis, THAAD, C2BMC Integrated for Successful Test

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT), U.S. Army, U.S. Navy, U.S. Air Force, and the Missile Defense Agency successfully conducted a multifaceted operational test of the ballistic missile defense system (BMDS) that resulted in the successful intercepts of multiple air and missile targets launched within moments of one another. In the test, the Terminal High-Altitude Area Defense (THAAD) Weapon System   and the Aegis Ballistic Missile Defense System aboard the USS John Paul Jones (DDG 53) received support from a sensor command-and-control architecture that included an AN/TPY-2 radar, and the Command, Control, Battle Management and Communications ( C2BMC ) suite.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:20
KATFISH (Kraken Active Tow FISH) sonar system

KATFISH (Kraken Active Tow FISH) sonar system

 

ST. JOHN'S, NL--(Marketwired - November 02, 2015) - Kraken Sonar Inc.

 

Kraken Sonar Inc. ("Kraken") (TSX VENTURE: PNG) is pleased to announce that its wholly-owned subsidiary, Kraken Sonar Systems Inc. has received a $1.5 million contract from a major international defence contractor for a KATFISH sonar system. Along with spare parts and support, the initial order could exceed $2 million. Due to the sensitivity of its business, the client's name cannot be disclosed.

The agreement includes multiple stages, starting with a first phase for the manufacture and supply of Kraken's KATFISH system. The customer will make an advance payment on the contract in 2015. Approximately 75% of the contract revenue is expected be realized in 2016. Subject to contract options, the next phases will position Kraken as a primary sonar supplier to the Unmanned Maritime Systems (UMS) market.

Karl Kenny, President and CEO of Kraken said, "This is a very significant award for us and demonstrates that KATFISH is a key objective in delivering on our "sensors-to-systems" strategy. This contract further establishes Kraken's underwater technologies in the Unmanned Maritime Systems industry and positions us for future contracts on UMS platforms."

 

KRAKEN'S KATFISH SURPASSES CONVENTIONAL SONAR SYSTEMS

Kraken's KATFISH is an actively controlled, intelligent towfish platform used to generate real-time, ultra-high resolution seabed imagery and maps for a variety of military and commercial applications. The system's primary sensors are based on Kraken's Interferometric Synthetic Aperture Sonar technology, real-time Synthetic Aperture Sonar (SAS) processing algorithms and acoustic velocity sensors.

Conventional side scan systems are limited in that they only provide high resolution imagery at short range. KATFISH produces ultra-high resolution seabed imagery with constant resolution to very long range. The additional information provided by the KATFISH system delivers a detection and classification capability that cannot be achieved with a conventional sidescan sonar. The entire system is designed to be quickly installed and removed from craft of opportunity platforms and is packaged for easy transportation.

Kraken's sonar and underwater systems are targeted to the rapidly growing Unmanned Maritime Systems drone market which is primarily comprised of Unmanned Underwater Vehicles (UUVs) and Unmanned Surface Vessels (USVs).

 

KRAKEN'S KATFISH ADDRESSES A NAVAL WARFARE INFLECTION

The future of naval warfare continues to evolve toward smaller vessels, littoral operations and underwater intelligence, surveillance and reconnaissance missions. Advanced sonar technologies, such as the SAS produced by Kraken, have matured to support solutions that can economically survey and detect small objects hidden on the seabed and can enter into confined spaces where underwater explosives are likely to be hidden.

The underwater defence market is evolving rapidly; responding to changing threats, tensions in the Middle East and Asia, economic and budgetary pressures and a growing eagerness by modern navies and developing countries alike to procure and deploy ocean drones such as UUVs and USVs.

UUVs are a proven technology that have been used for many years, mostly for mine countermeasures, oceanographic research and oil & gas surveys. In contrast, USVs, the naval equivalent of unmanned aerial vehicles (air drones) have not been widely used. While the technology for USVs is in its infancy compared with the aerial drones, this situation is about to significantly change.

Unmanned vessels, like unmanned aerial vehicles, provide military forces with reach and capability without the risk of manned systems. They keep the dull, dirty and dangerous jobs away from human personnel.

USV technology is maturing rapidly, and a number of USVs are market-ready, signaling a coming sea change in the makeup of the overall Unmanned Maritime Systems (UMS) market.

Industry analysts Market Info Group LLC estimate that the global Unmanned Maritime Systems market will reach US$11 Billion (cumulative) by 2020.

To view "Unmanned Maritime Systems Market Growth": http://media3.marketwire.com/docs/UnmannedMaritimeSystemsMarketGrowth.jpg

ABOUT KRAKEN SONAR INC.

Kraken Sonar Inc. (TSX VENTURE: PNG) is an industrial technology company, founded in 2012, that is dedicated to the production and sale of software-centric Synthetic Aperture Sonar (SAS) sensors and systems. The Company's products are sold to leading defence contractors, commercial survey companies and research institutions for producing real-time, ultra high resolution imagery and bathymetry of the seabed. For more information, please visit www.krakensonar.com.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:20
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

Nov 3, 2015 ASDNews Source : Lockheed Martin

 

The F-35A Lightning II completed the first three airborne gunfire bursts from its internal Gun Airborne Unit (GAU)-22/A 25mm Gatling gun system during a California test flight, Oct. 30 . This milestone was the first in a series of test flights to functionally evaluate the in-flight operation of the F-35A Conventional Take Off and Landing (CTOL) variant's internal 25mm gun throughout its employment envelope, a major event towards certifying the gun for use in the F-35A, and a key component for reaching U.S. Air Force Initial Operational Capability (IOC) in 2016.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:50
Compte tenu de l'évolution récente en Europe orientale, les investissements dans les véhicules blindés devraient demeurer une priorité absolue des gouvernements

 

LONDRES, November 3, 2015 /PRNewswire/

 

La 15e Conférence internationale annuelle consacrée aux véhicules blindés a eu lieu en janvier dernier au stade Twickenham (Royaume-Uni). Organisé par Defence IQ, ce rassemblement a été l'occasion de discuter des défis relatifs aux capacités, au savoir-faire et à la gestion de projets auxquels est confrontée la communauté mondiale des véhicules blindés, ainsi que d'interagir avec ses clients et la chaîne logistique pour faire avancer les programmes de modernisation et de développement.

À cette occasion, la problématique de l'Europe orientale a été soulignée dans les discours inauguraux donnés par Philip Dunne, ministre britannique de la Défense chargé de l'équipement, du soutien et de la technologie et par le lieutenant- général Michael Williamson, Premier sous-secrétaire d'État adjoint de l'armée pour l'acquisition, la logistique et la technologie, ministère américain de la Défense.

Philip Dunne a également fait remarquer que « dans le contexte actuel de confrontation à une myriade de menaces, nos forces armées seront appelées à toujours répondre présent. La nécessité impérieuse de maintenir une flotte de bataille est une tâche aussi difficile que jamais ». Philip Dunne a aussi annoncé en exclusivité la signature d'un contrat d'une valeur de 30 millions de livres avec la division européenne Systèmes terrestres de General Dynamics visant l'entretien et le soutien technique des véhicules blindés Mastiff et Ridgeback.

Le débat du secteur G5 a été un autre moment fort de la conférence de cette année et a réuni des dirigeants issus des principaux équipementiers, notamment Nexter Systems, Textron Systems, BAE Systems Hägglunds, Milspray et Ruag. Les discussions ont porté sur divers sujets, dont les tendances actuelles en matière de conception et leur concrétisation lors de programmes futurs, l'utilisation des moteurs hybrides et les directives actuelles concernant les exigences des forces armées et des gouvernements.  

Outre des personnalités politiques et militaires, la conférence comptait également sur la participation d'universitaires et de dirigeants techniques qui ont présenté leurs recherches permettant de mieux comprendre les avancées et les évolutions futures dans le domaine . Le professeur Bryn James, responsable des Sciences des blindages et de la protection chez DSTL, a indiqué que malgré le souhait des fabricants et des utilisateurs finals d'obtenir « l'unobtainium », il est persuadé que les technologies de pointe deviennent de plus en plus accessibles à l'heure actuelle. « Nous ne demandons plus l'impossible », ce qui fait que « dans les deux ou trois prochaines années, nous pourrions très bien assister à l'introduction du blindage électrique et des systèmes de protection active ». Ces technologies sont au stade de recherche-développement depuis des années et leur utilisation opérationnelle pourrait bientôt devenir une réalité. Il a également souligné l'importance de la robustesse et des blindages ainsi que la nécessité de les réparer sur le théâtre des opérations. Morgan Advanced Materials a également présenté ses récentes avancées en balistique, alors que IBD Deisenroth Engineering a fait part de ses recherches de pointe, notamment la phase initiale de développement des blindages au graphène. DSM Dyneema a pour sa part présenté dans les détails ses blindages en polyéthylène très appréciés et ses projets.

 

Voici la liste des intervenants de prestige à l'International Armoured Vehicles 2015 :

  • Major-général Robert Talbot-Rice, Responsables des programmes de véhicules blindés, DE&S
  • Brigadier général Charles Beaudouin, directeur de la STAT (Section technique de l'Armée de Terre française)
  • Lieutenant- colonel Piotr Kosinski, Spécialiste principal Inspection des forces terrestres, commandant général des forces armées polonaises
  • Brigadier général Harold Lucho Avendano, comité technique d'évaluation (CETO), armée péruvienne
  • Colonel German Schell O'Kuinghttons, armée chilienne
  • Major- général Payenda Mohammad Nazim, Inspecteur général, ministère afghan de la Défense
  • Brigadier général Enam Nazar, Commandant de la force de frappe mobile blindée, armée nationale afghane

Nous tenons également à féliciter les lauréats des International Armoured Vehicles XV Awards remis par les partenaires média du secteur :

  • Textron Systems COMMANDO® pour la meilleure plateforme véhicule
  • Morgan CAMAC® pour sa technologie de protection du personnel
  • Identificateur des menaces de Microflown AVISA pour le produit international le plus novateur
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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:20
Lockheed Martin Receives Final Regulatory Approval Needed to Close Sikorsky Acquisition

 

BETHESDA, Md., Nov. 3, 2015 Lockheed Martin

 

Republic of China's approval marks end to successful and comprehensive regulatory review process

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT) has received the final regulatory approval needed to close its acquisition of Sikorsky Aircraft, a world leader in military and commercial rotary-wing aircraft, from United Technologies Corp. The completion of the regulatory review by the Ministry of Commerce of the People's Republic of China marks the end of a successful and comprehensive regulatory review process in eight jurisdictions.

"With this final regulatory approval, we are one step closer to completing this historic acquisition," said Marillyn Hewson, Lockheed Martin chairman, president and CEO. "Sikorsky brings a legacy of innovation and performance that perfectly complements Lockheed Martin's portfolio. We are excited to soon welcome the men and women of Sikorsky to our team."

Lockheed Martin anticipates closing the acquisition on Friday, Nov. 6.

Once completed, the acquisition of Sikorsky Aircraft will advance Lockheed Martin's commitment to provide its customers with mission-ready solutions that are affordable and efficient, while expanding its core business into the growing areas of helicopter production and sustainment.

For additional information, visit our website: www.lockheedmartin.com.

 

About Lockheed Martin
Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 112,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation's net sales for 2014 were $45.6 billion.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:20
M109A7 Paladin Self-Propelled Howitzer photo BAE Systems

M109A7 Paladin Self-Propelled Howitzer photo BAE Systems

 

Nov 2, 2015 by Richard Tomkins. (UPI)

 

BAE Systems is continuing low-rate initial production of the M109A7 Paladin Self-Propelled Howitzer under the second option of a U.S Army contract.

 

An additional 30 sets of the weapon system -- one of which will include an M992A3 tracked ammunition carrier -- will be produced under the option, which is worth $245.3 million.

 

"The success of this program is directly attributable to the partnership between the Army and BAE Systems," said Adam Zarfoss, director of Artillery and Bradley programs at BAE Systems. "We've worked as a team to bring this much needed enhanced combat capability to the soldier to address immediate needs while providing a platform that can support future growth as requirements evolve."

 

The M109A7 Paladin Self Propelled Howitzer, or SPH, is an upgrade of the M109A6 Paladin. It uses the main armament and cab structure of the M109A6, but replaces the vehicle's chassis structure with a new design to allow for the integration of Bradley common drive-train and suspension components.

 

Technology developments from the Crusader and Non-Line-of-Sight Cannon programs are also included in the upgraded Paladin. Among them: a 600 volt on-board power generation, distribution and management system, coupled with high-voltage gun drive and projectile ramming systems.

 

BAE Systems said that with delivery of the 30 Paladin sets under the second contract option, the company would have produced 66 systems to the Army, which intends to procure a total of 580 vehicle sets.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo A. Pecchi Dassault Aviation

photo A. Pecchi Dassault Aviation

 

03.11.2015 par Pascal Gateaud, Olivier James et Hassan Meddah -  L'Usine Nouvelle n° 3443

 

L’Usine Nouvelle a élu Dassault Aviation industriel de l’année 2015. L’avionneur a vendu le Rafale à l’étranger tout en renouvelant sa gamme d’avions d’affaires.

 

La scène se passe en février. De retour des studios radio et télé où il vient de commenter le contrat signé avec l’Égypte, la première vente du Rafale à une puissance étrangère, Éric Trappier a droit à une ­standing ovation. Dans le hall du siège de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), des centaines de salariés entourent le PDG de Dassault Aviation. Tous célèbrent cette victoire tant attendue. Le succès appelant le succès, l’avionneur a depuis décroché un deuxième contrat auprès du Qatar. Le groupe fêtera ses 100 ans l’an prochain. Sa longévité puise dans les valeurs et l’histoire du groupe lancé par Marcel Bloch, le futur Marcel Dassault, créateur de l’hélice Éclair qui équipera dès 1916 de nombreux avions de combat tricolores. Elle s’est bâtie sur une modernité jamais démentie. L’avionneur se prépare à entrer dans l’ère numérique après avoir dessiné son nouvel avion d’affaires, le Falcon 5X, avec les derniers outils informatiques. Éric Trappier, pour qui la dimension familiale du groupe est un atout, met un point d’honneur à visiter régulièrement chacune de ses usines.

La rédaction de " L’Usine Nouvelle" a élu Dassault Aviation industriel de l’année 2015. Son PDG répond à nos questions.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:20
Defense Advanced Research Projects Agency Awards Leidos Prime Contract

 

RESTON, Va., Nov. 3, 2015 /PRNewswire

 

Solutions Company to Provide Research and Development in Support of the Shared Spectrum Access for Radar and Communications Program

 

Leidos (NYSE: LDOS), a national security, health, and engineering solutions company, was awarded a prime contract by the Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) to provide research and development in support of Phase 2 for the Shared Spectrum Access for Radar and Communications (SSPARC) program. The single-award cost-plus fixed-fee contract has an eleven month base period of performance, an eleven month option, and a total contract value of approximately $14 million, if the option is exercised. Work will be performed primarily in Arlington, Va.

The SSPARC program seeks to improve radar and communications capabilities through spectrum sharing. In Phase 1 of the SSPARC effort the Leidos team proved, via a high-fidelity end-to-end simulation, that the minimum distance from military radar that commercial wireless may operate can be reduced 50x.  Two innovative interference mitigation mechanisms, coordinated frequency hopping and mainbeam avoidance were developed to allow shorter minimum stand-off distances. In Phase 2 of the contract, Leidos will perform laboratory testing and a field demonstration to validate the technology using real-time software with physical radar and communications systems.  If successful, the algorithms developed will allow increased radio frequency spectrum availability for both radar and communications systems, which is currently a significant operational constraint.

"We look forward to providing DARPA with real-time radio frequency management expertise to assist with the expansion of spectrum sharing between radar, military radios, and commercial wireless systems," said Leidos Group President, John Fratamico.  

About Leidos
Leidos is a science and technology solutions leader working to address some of the world's toughest challenges in national security, health and engineering. The Company's 19,000 employees support vital missions for government and the commercial sector, develop innovative solutions to drive better outcomes and defend our digital and physical infrastructure from 'new world' threats. Headquartered in Reston, Virginia, Leidos reported annual revenues of approximately $5.06 billion for its fiscal year ended January 30, 2015. For more information, visit www.Leidos.com

Statements in this announcement, other than historical data and information, constitute forward-looking statements that involve risks and uncertainties. A number of factors could cause our actual results, performance, achievements, or industry results to be very different from the results, performance, or achievements expressed or implied by such forward-looking statements. Some of these factors include, but are not limited to, the risk factors set forth in the company's Annual Report on Form 10-K for the period ended January 30, 2015, and other such filings that Leidos makes with the SEC from time to time. Due to such uncertainties and risks, readers are cautioned not to place undue reliance on such forward-looking statements, which speak only as of the date hereof.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 22:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

3 November 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Defence Secretary Michael Fallon has today unveiled a new agreement with France that will help pave the way for the next generations of missiles.

 

As Jean-Yves Le Drian, French Minister for Defence, visits London to reaffirm Anglo-French relations, this agreement allows for the sharing of certain technologies to aid the development of future generations of missiles developed by missile contractor MBDA. This includes the helicopter-launched anti-ship weapon, termed Sea Venom and other future national and joint programmes to meet British and French military requirements over the next decade and beyond.

 

This new Intergovernmental Agreement builds on increasing collaboration in this area since 2010. It will allow closer working and information sharing on MBDA’s missile technologies while providing the necessary legal assurance to both governments on issues such as the protection of national data and security of supply.

 

Defence Secretary Michael Fallon said: “ Our defence relationship with France continues to thrive. The joint development of next generation missiles is just the latest example of this. Sharing knowledge and information more deeply will help us develop better weapons more efficiently and keep both of our countries safe.”

 

It follows work carried out by both countries with MBDA to create Centres of Excellence, consolidating their specialist design and engineering skills. Four of these centres are being established at first, for Weapon Controllers and Test Equipment in France, and for Datalinks and Actuators in the UK; another four, on complex warheads: guidance and navigation systems; algorithms; and software will follow.

 

Signed in 2010, the Lancaster House agreement was brought into existence to solidify the relationship between the two allies and provide greater defence cooperation.

 

During a ceremony at Lancaster House to mark the milestone of the Lancaster House Agreement, French Defence Minister Monsieur le Drian presented medals to four British military personnel.

 

Flight Lieutenant Andrew Barber has received the Croix de le Valeur Militaire, which is equivalent to the UK’s Mention in Despatches. Meanwhile, Wing Commander Stephen Tomkins, Lieutenant Commander Ian Sloan and Major Anthony Coe will receive the recognition of Medaille de la Defense Nationale gold, silver and bronze respectively for their service to the French Armed Forces.

 

Secretary of State for Defence Michael Fallon added: “ I am proud that members of the UK Armed Forces have been recognised for their work with one of our closest allies. These exchange programmes support our relationship with France, allowing our Armed Forces to learn from each other and work together to keep our countries safe.”

 

Further to this, both Defence Ministers re-affirmed the close relationship between the UK and France - highlighted by the fact that both British and French exchange officers have deployed as an integral part of each other’s operational units in combat operations. The Defence Ministers also reviewed:

- The importance of the major exercise Griffin Strike in April 2016, involving a large number of French and British personnel and the considerable programme of mutual development undertaken by our Armed Forces over the last five years;

- The work undertaken by both countries to ensure the safety and reliability of our nuclear weapons and the completion of the British facilities at Valduc in Burgundy in 2016 will demonstrate the success of our cooperation in this area;

- Consideration of further areas of cooperation – potentially including counter-terrorism, Special Forces, and cyber security – and deeper policy coordination in pursuit of our common goals.

photo UK MoD

photo UK MoD

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

 

02/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le centre de recherche aérospatiale français manque de souffle pour financer des travaux pour renforcer les sols sous la plus grande soufflerie au monde (S1), qui menace de s’effondrer... prochainement.

 

Cinq millimètres. Si le sol s'affaisse de cinq millimètres de plus sous la soufflerie aéronautique S1 de l'ONERA de Modane (Savoie), la France perdra un de ces bijoux technologiques, qui fait envie au monde entier, y compris les États-Unis pour une fois à la remorque de la France. Cinq millimètres d'affaissement encore et la soufflerie S1, la plus puissante du monde, pourrait être au mieux inutilisable, au pire subir des dégâts irrémédiables. La France, acteur majeur de l'aéronautique civile et militaire mondiale, pourrait alors être rétrogradée en division 2. Ce scénario est aujourd'hui loin d'être une fiction. La situation est urgente et exige qu'une décision de financement soit prise d'ici à la fin de l'année.

Dans ce contexte, la députée Isabelle Bruneau vient de lancer un véritable SOS pour sauver cette pépite, qui est pourtant un objet de souveraineté nationale reconnu. "A plusieurs reprises l'attention de la tutelle (ministère de la Défense, ndlr), et plus largement des services officiels et des industriels de la filière aéronautique, a été attirée par l'ONERA sur cette situation, sans grand écho jusqu'à présent", écrit-elle dans son rapport sur le projet de loi de finances pour 2016, consacré à l'environnement et la prospective de la politique de défense.

Elle estime qu'il est "des plus urgents d'intervenir au risque soit de devoir engager à terme des sommes très importantes, soit de perdre un instrument essentiel à la préparation de l'avenir de la filière aéronautique civile et militaire".

Dans ce contexte compliqué, un conseil d'administration de l'ONERA, prévu le 5 novembre, pourrait être décisif sur le sort de la soufflerie S1 et au-delà sur le plan de soutien pour huit grandes souffleries (plan ATP) élaboré par la direction de l'Office national, dont le montant s'élève à 218 millions d'euros sur onze ans. Selon un communiqué conjoint de la CFDT, de FO et de la CFTC, 190 emplois sont directement menacés par la fermeture du centre de Modane-Avrieux. "Nous demandons la mise en place urgente d'un financement de 20 millions d'euros pour sauver la soufflerie S1MA et nos emplois", ont écrit le 20 octobre les trois syndicats.

 

20 millions d'euros de travaux

Pour sauver S1, ce monument national, dont la construction a commencé en 1946, Isabelle Bruneau rappelle que le montant de renforcement du sous-sol est estimé... à 20 millions d'euros (sur les 218 millions) avant une éventuelle catastrophe. 20 millions pour lancer des travaux dès le printemps 2016. C'est peu, très peu à l'échelle des travaux pharaoniques si le sous-sol s'affaissait à nouveau sous la soufflerie S1. Selon la députée PS de l'Indre, "l'affaissement du bâtiment impliquerait une remise en état estimée à 300 millions d'euros ; s'il venait à s'effondrer, sa valeur à reconstruction est estimée à 700 millions d'euros. Ces chiffres parlent d'eux-mêmes". Effectivement !

Par ailleurs, Isabelle Bruneau estime que "l'arrêt de la soufflerie S1, qui possède une configuration recherchée et indispensable à la défense, mettrait en péril économique l'ensemble du site". Car sans la soufflerie S1, le modèle économique du site de Modane (huit souffleries, dont six considérées comme stratégiques) s'effondrerait lui aussi. Ce qui serait catastrophique pour la défense, dont, certains essais en soufflerie, notamment sur des équipements de dissuasion nucléaire, ne peuvent pas se faire hors de France pour des raisons de souveraineté nationale.

 

Une subvention supplémentaire ?

Qui pourrait financer ces travaux ? L'ONERA, qui a déjà autofinancé 2 millions d'euros pour des travaux exploratoires et de premier renforcement ? "La réparation entraine une charge importante, qui ne peut être assumée dans le cadre de la subvention ONERA ou des recettes de celui-ci", avait estimé le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon lors d'une audition à l'Assemblée nationale début octobre.

Car le centre de recherche aérospatial va afficher un nouveau déficit estimé à 3,7 millions d'euros en dépit d'une subvention supplémentaire de 9 millions en 2015. L'ONERA avait déjà perdu 16 millions en 2014. Des déficits en grande partie dus à la forte baisse de la subvention versée par le ministère ces dernières années. Elle est passée de 123,9 millions en 2010 à 105 millions d'euros en 2015 et 96,4 millions en 2014. Du coup, l'État lui consacre une des subventions les plus faibles par chercheur, selon Isabelle Bruneau.

Seul le ministère de tutelle peut donc octroyer à l'ONERA une telle subvention. Mais la députée de l'Indre, "n'a pas senti de mobilisation sur ce sujet dont chacun semble penser in petto qu'il ressort uniquement de l'ONERA et de sa tutelle défense". Le 21 octobre dernier, interrogé par Isabelle Bruneau à l'Assemblée nationale sur les difficultés de la soufflerie S1, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a répondu qu'il était "très sensible au sort de l'ONERA, et notamment aux questions qui touchent à la soufflerie de Modane, dont je suis directement informé". Le 27 octobre, il s'est montré un peu plus précis en expliquant que "le ministère de la défense ne laissera pas tomber l'ONERA". A suivre donc...

 

Un affaissement de 45 millimètres

Avec l'aide d'une société experte dans le domaine des fondations spéciales et des travaux d'infrastructure, l'ONERA a établi que le sous-sol était dégradé sur une profondeur d'environ 50 mètres, a expliqué Isabelle Bruneau. L'écoulement des eaux en profondeur entraînant une érosion des sols, semble être la principale raison de cet affaissement, selon la préfecture de la Savoie. "Le gypse est particulièrement sensible aux circulations d'eaux qui peuvent y créer des cavités de dissolution, responsables d'affaissements ou d'effondrements jusqu'en surface", explique-t-elle dans la présentation de son plan de la prévention des risques naturels.

Ces mouvements consistent en un abaissement lent et continu du niveau du sol, sans rupture apparente de ce dernier. "Selon la nature exacte du phénomène - affaissement ou effondrement - , les dimensions et la position du bâtiment, ce dernier pourra subir un basculement ou un enfoncement pouvant entraîner sa ruine partielle ou totale", précise la préfecture de Savoie. Depuis juin 1995, les sols se sont effectivement affaissés de 45 millimètres, notamment avec deux accidents brutaux survenus en 2010 (affaissement d'une quinzaine de millimètres), puis à l'été 2015 (une quinzaine de millimètres également). Des fissures sont apparues dans la structure des souffleries.

 

A quoi servent les souffleries?

Capable d'atteindre la vitesse du son (Mach 1, soit 1.200 km/h), longue de 400 mètres, d'un diamètre de 24 mètres, d'un débit d'air maximum de 10 tonnes d'air par seconde et d'une puissance de près de 90 MW fournie par l'énergie hydraulique (soit un millième de la puissance totale d'EDF installée en France), la soufflerie S1 est sans équivalent dans le monde. Ses caractéristiques hors normes en font un moyen d'essai indispensable pour toutes les améliorations et/ou ruptures technologiques des futurs aéronefs (avions civils et militaires, drones de combat, lanceurs...). Elle a vu passer tous les grands programmes civils et militaires de l'aéronautique française comme l'A380, l'A350, ou encore le Mirage, le Rafale... et mondiale.

L'ONERA, qui est une référence mondiale dans les souffleries, a pour mission de développer, d'orienter, de coordonner et de promouvoir les recherches dans le domaine aérospatial.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:50
Une fois développée, la technologie RADIUS permettra aux militaire d’adapter la puissance d’une munition en fonction de la cible et de l’environnement de combat (Crédit: TDW/MBDA)

Une fois développée, la technologie RADIUS permettra aux militaire d’adapter la puissance d’une munition en fonction de la cible et de l’environnement de combat (Crédit: TDW/MBDA)

 

3 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Les allemands de TDW GmbH, filiale du missilier MBDA, ont testé avec succès une technologie qui permettra prochainement aux forces armées d’adapter l’explosivité d’une ogive en fonction de la cible et de l’environnement de combat. Réalisé le 21 octobre dernier devant une délégation international au sein du centre d’essais du ministère de la Défense britannique d’Otterburn, ce test a permis de valider la pertinence et la maturité de cette technologie « Scalable Effects through Dial-a-Yield », récemment rebaptisée RADIUS (Range Adaptable Device Incorporating Unique Scaling).

 

Introduite en 2013 par TDW, RADIUS avait alors été l’objet d’une première démonstration publique réussie réalisée au sein du centre technique 91 de la Bundeswehr allemande. Le concept avait déjà prouvé sa pertinence, RADIUS ayant correctement fonctionné et limité l’effet de la déflagration d’une bombe Mk82 à 10% de sa puissance initiale. Seule une portion pré-selectionnée de l’explosif avait donc détoné. Pour effectuer ce nouveau test, TDW a cette fois-ci utilisée deux bombes Mk82, l’une à charge minimale et l’autre à charge maximale afin de permettre une claire comparaison entre les résultats des deux tirs et de confirmer l’efficacité de la technologie.

 

Une fois pleinement développée, la technologie RADIUS permettra d’optimiser l’efficacité opérationnelle d’une frappe. Les forces militaires l’utilisant seraient désormais en mesure de contrôler les effets de la déflagration en choisissant de déclencher de 10 à 100% de la charge du projectile. Le caractère asymétrique récurrent auxquelles sont confrontés les militaires de nos jours nécessite en effet des frappes de haute précision. RADIUS devrait prochainement permettre aux militaires engagés dans ce type de scénario de sélectionner l’effet des munitions utilisées jusqu’au dernier moment, en fonction du type du type de cible, de  son environnement, et de sa localisation ; réduisant par la même occasion la quantité de systèmes nécessaires pour mener à bien leur mission. Dans ce but, RADIUS peut être intégré dans un large spectre d’ogives, allant de l’obus d’artillerie au missile de croisière.

 

« RADIUS pourrait bientôt fournir la réponse aux menaces conventionnelles et asymétriques rencontrées au cours des missions de militaires. Grâce à la possibilité d’adapter les effets en fonction de la cible fournie par notre technologie RADIUS, nous pouvons répondre aux besoins de toutes les branches d’une armée – terrestre, maritime et aérienne. Nous sommes fiers de montrer la grande maturité de cette technologie et heureux de constater l’intérêt montreé par les représentants des diverses forces armées, d’agences et d’industries de défense, » a déclaré Ulrich Störchle, directeur de TDW, en marge de cette démonstration réussie.

 

Une technologie ouvrant des perspectives intéressantes pour les forces armées actuellement engagées sur des théâtres dont la nébulosité mêle dramatiquement civils et forces adverses.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 07:20
65ème édition du salon AUSA (Association of the United State Army) - SITTA


31/10/2015 par SITTA

 

Le salon AUSA 2015 s’est déroulé du 12 au 14 octobre 2015 au Convention Center de Washington. Cette édition a encore une fois permis d’observer de nombreuses nouveautés comme le MATV 6x6, l’ELT (char léger aéro largable) ou encore le véhicule de reconnaissance HELLHOUND. La participation toujours plus importante d’industriels étrangers (Grande-Bretagne, Israël, Allemagne, Belgique, Italie, Grèce, Turquie, Norvège, Suède, Finlande, Corée du Sud, France, et pour la première fois l’Afrique du Sud) dénote de l’importance de ce salon. la présence française fut en revanche modeste.  Le salon AUSA 2015 reste attaché à la présentation de nombreux équipements de haute technologie.

 

Le véhicule de combat MATV 6x6 (OSHKOSH/Etats-Unis)

La firme OSHKOSH DEFENCE LLC dévoilait son démonstrateur technologique MATV 6x6fondé sur les techniques déjà développées pour le MATV 4x4 notamment dans les domaines de la protection et de la mobilité.La version 6x6 transporte jusqu’à 15 soldats suivant la configuration. L’espace intérieur très important du véhicule permet de ranger tous les équipements nécessaires au groupe de combat. Son rayon de braquage est égal à celui de la version 4x4 grâce aux deux essieux arrière directionnels.  À l'arrière, deux portes articulées ont été mises en place.

MATV 6x6 (États-Unis)

Les avantages portent sur une protection de type MRAP et sur une excellente manœuvrabilité en tout-terrain grâce à la suspension TAK 4. Le véhicule particulièrement modulable répond précisément aux besoins des forces en fonction de la mission. Ses dimensions permettent d’intégrer une grande variété de systèmes d’armes et de capteurs embarqués. Le modèle présenté était pourvu d'une tourelle télé-opérée armée d’un canon de 30 mm  et d’un bloc optronique de surveillance longue distance.

A noter qu’OSHKOSH vient de remporter l’appel d’offre liée au programme JLTV,qui rejoindra les autres productions (MATV, MTVR, etc..) déjà en service au sein des forces armées américaines.

MATV 6x6 (États-Unis)

 

Le char ELT aerolargable (BAE Systems/Etats-Unis)

Le char ELT (Expeditionary Light Tank) est destiné à remplacer au sein des unités aéroportées le M 551 SHERIDAN retiré du service dans les années 1980. Ce char léger répond au programme MPF (Mobile Protected Firepower) lancé par les unités aéroportées américaines en 2013 qui demandaient des matériels largables par HERCULES C 130.

ELT (États-Unis)

Basé sur le char M 8 modernisé avec les technologies éprouvées des CV-90 et autre M 2 Bradley, l’ELT reçoit un blindage modulaire qui s’adapte au niveau de la menace. Equipé d’un blindage additionnel, l’ELT pèse environ 25 tonnes. Sa masse a également été réduite par la mise en place de chenilles à patins caoutchoutés. La puissance motrice est transmise au barbotin positionné à l’arrière.

Sa tourelle est armée d’un canon de 105 mm à chargement automatique, d’une mitrailleuse coaxiale M 240 en 7,62 x 51 mm et d’une mitrailleuse M 2 HB ou QCBpour la défense rapprochée. 21 obus sont prêts à être utilisés et neufs autres stockés en supplément.

 

Le char M 1A2 ABRAMS SPE V3 (GENERAL DYNAMICS/Etats-Unis)

Le char de bataille M 1A2 ABRAMS SEP V3 est la dernière évolution de la famille ABRAMS.

M 1 A2 SEP V3 (États-Unis)

Les principales modifications reposent essentiellement sur la partie « Feu » et les accessoires :

Un nouvel ADL (Ammunition Data Link) nécessite le remplacement de la culasse et la mise en place d’un nouveau bloc optronique spécifique à l’envoi de données vers la conduite de tir.

Le char a été équipé du nouveau système thermique IFLIR qui permet d’améliorer la distance de détection et d’identification de la menace. Les écrans de contrôle permettent d’observer jusqu'à quatre champs de vision. L’introduction de ces nouveaux équipements permet notamment de réduire le temps d’engagement.

Une tourelle télé-opérée CROWS permet au chef d’engin de traiter des cibles à courte voire très courte distance tout en restant à l’abri dans le char. De plus cette tourelle améliore la précision du tir par rapport à une circulaire classique. Le bloc optronique permet d’engager des cibles de jour comme de nuit et dans de mauvaises conditions climatiques.

Enfin, un nouveau générateur auxiliaire permet à l’équipage de travailler sans être obligé d’employer le moteur et d’utiliser le circuit électrique principal.

Dans le même temps, de nouveaux obus étaient présentés comme le M 829 A4, équipé d’une flèche en uranium appauvri qui permet d’augmenter le pouvoir de pénétration et l’obus AMP(Advanced Multi Purpose) qui fonctionne en plusieurs modes (impact, avec retard et airburst). Cette nouvelle munition facilite également la gestion des stocks car elle remplacera à elle seule les M 830, M830 A1, M 908 et M 1028.

M 1 A2 SEP V3 (États-Unis)

 

HELLHOUND (Northtrop Grumman/Etats-Unis)

La firme NORTHROP GRUMMAN présentait le véhicule de reconnaissance 4x4 HELLHOUND. Cet engin tout-terrain est destiné à assurer des missions de reconnaissance dans la profondeur. Il est propulsé par un moteur de 250 chevaux avec une boîte de vitesses ALLISON à 6 vitesses. Le HELLHOUND est doté d’un système ABS, d’un module de gonflage centralisé des pneus CTIS (Central Tire inflation System), d’amortisseurs FOX DEFENSEet de pneus HUTCHINSON "RUN-FLAT".

Hellhound (États-Unis)

Le compartiment arrière, de configuration peu courante (les sièges sont placés face à face) transporte jusqu’à six soldats équipés. La version présentée était équipée d'une puissante tourelle télé-opérée EOS R 400 armée d'un canon de 30 mm ATK M 230 LF.

Particularité de cet engin, un générateur JENOPTIK délivrant 120 Kw, permet d'alimenter le véhicule (puissance de 18 Kw en 28 V continu) et notamment les équipements auxiliaires (comme un canon laser) jusqu’à 100 KVa en triphasé. Le canon laser sera utilisé pour détruire des mines ou des EEI, mais également des drones volants (UAV) de petite taille.

Le HELLHOUND peut être facilement aérotransporté en soute dans un CH 47 (tourelle en position rentrée dans le véhicule) ou sous élingues.

Hellhound (États-Unis)

 

Le véhicule blindé STRYKER EPC (GENERAL DYNAMICS/Etats-Unis)

Le véhicule de combat d’infanterie STRYKER EPC (Engineering Change Proposal) possède un châssis « DVH » développé à la suite des retours d’expériences d’Enduring Freedom. Ce châssis, et notamment le plancher, permet de réduire les effets des EEI en mode ventral. Cette configuration a réduit de manière significative le nombre de blessés américains en Afghanistan.

Stryker EPC (États-Unis)

D’autres modifications importantes de la variante EPC ont été effectuées sur la partie mobilité avec une augmentation de la puissance motrice et électrique de l’engin, mais aussi de transmission. Il est a noter que l’armée américaine a réarmé une partie de sa flotte de STRYKER avec un canon de 30 mm. De même la firme norvégienne KONGSBERG propose pour cet engin une nouvelle version de tourelle télé-opérée avec missile antichar JAVELIN.

Stryker EPC (États-Unis)

 

Système de protection active TROPHY LV (RAFAEL/Israël)

Le système de protection active TROPHY HV monté sur les chars MERKAVA IV israéliens a largement éprouvé depuis sa mise en service en août 2009 et a permis de sauver de nombreux équipages. La version LV (Light Vehicle) était présentée pour l’occasion, montée sur un véhicule OSHKOSH MATV.  Le kit peut-être intégré sur tous types de véhicule léger. Le Trophy LV procure un haut niveau de protection, et permet d'effectuer des missions avec un seuil de confiance supérieur.

TROPHY LV (Israël)

Le déroulement de la séquence du système TROPHY LV se décompose en trois étapes, qui sont la détection, l’acquisition et le suivi de la menace avant l’activation des contre mesures et la destruction de la menace. Le système de protection TROPHY LV détecte et protège sur 360°.

TROPHY LV (Israël)

 

Le véhicule 4x4 JEEP GMV (HENDRICK DYNAMICS/Etats-Unis)

La firme HENDRICKS en collaboration avec BAE Systems présentait la JEEP GMV, liée au programme du même nom.

La base du véhicule repose sur un châssis 4x4 JEEP, ce qui réduit les frais d’une recherche R&D et augmente la possibilité de vendre à moindre cout et de trouver facilement des pièces de rechange.

JEEP GMV (États-Unis)

Le véhicule répond aux exigences du cahier des charges. La structure est de type tubulaire avec des arceaux qui protègent l’équipage en cas de retournement. Le véhicule possède neuf places. Du fait de sa faible masse, il est aisément transportable sous élingues.

Les côtés du véhicule sont pourvus de supports qui offrent la possibilité de fixer des équipements à l’extérieur. La garde au sol et les suspensions permettent de rouler en tout-terrain sans difficulté.

JEEP GMV (États-Unis)

 

Le fusil de tireur d’élite FN CSR 20 (FN HERSTAL/Etats-Unis)

La firme FNH USA présentait le CSR 20 qui répond aux diverses demandes des forces américaines qui s’axaient sur un fusil de tireur d’élite de calibre 7,62 x 51 mm, compact, et fonctionnant en mode semi-automatique. 

L’arme possède une crosse rétractable MAGPULL CTR Carbine Stock avec appui-joue, et une poignée pistolet de type MAGPULL MIAD. L’arme fonctionne par emprunt des gaz avec piston court (short stroke). Le fusil mesure 1018 mm crosse déployée et 912 mm crosse rétractée. Le canon de 406 mm est équipé d’un cache-flamme SUREFIRE qui permet le montage rapide d’un modérateur de son. L’emprunt des gaz est réglable en fonction de la présence du modérateur de son afin d’en optimiser le fonctionnement.

FN CSR 20 (États-Unis)

La détente est de type Match. La version présentée était équipée d’un bipied repliable et réglable indépendamment. Les commandes de l’arme sont ambidextres, le levier d’armement peut être placé à droite ou à gauche. Plusieurs rails PICATINNY à 12H, 3H, 6H et 9H permettent le montage d’accessoires. Celui placé sur le dessus de la boîte de culasse permet de monter un système de visée diurne ou nocturne en mode clip-on. La portée pratique est donnée pour 800 mètres.Ce nouveau fusil complète la gamme d'armes sur châssis FN SCAR.

FN CSR 20 (États-Unis)

 

Le lance grenades polyvalent EAGLE (COLT Firearms/États-Unis-Canada)

La firme  Colt Canada proposait le lance grenades de 40 mm basse vélocité EAGLE. Cette arme est la version « lanceur autonome » de la famille EAGLE. Cette même famille dispose d’une version UBGL (Under Barrel Grenade Launcher) qui est montée sous fusil d’assaut.

 

EAGLE (États-Unis/Canada)

L’arme a une crosse rétractable qui est réglable en longueur selon la morphologie du tireur et l’encombrement de ses équipements de combat.

Le dessus de la carcasse intègre un rail « picatinny » de grande longueur acceptant toute une panoplie de systèmes de visée mécanique ou optique. Sur l’image on observera une hausse repliable et un guidon métallique. Mais il est également possible de monter une lunette de visée de type Aimpoint ML 3 pour une prise de visée plus rapide et plus simple. Enfin ce lance grenade peut accueillir une conduite de tir comme la VINGMATE MR 500 pour optimiser le tir. L'ouverture du canon latérale (comme on peut le voir sur l'image) permet de charger toutes les munitions y compris de nouvelles munitions comme le PIKE de chez Raytheon.

EAGLE (États-Unis/Canada)

 

Le lance-roquettes CARL GUSTAV M 4 (SAAB-Suède)

Le lance-roquettes CARL GUSTAV est apprécié depuis plusieurs années et a subi de nombreuses évolutions. La version CARL GUSTAV M 4 les améliorations reposent sur une réduction de la masse (7kg), un encombrement réduit et une architecture largement redessinée. Autre nouveauté,  l’arme possède un compteur qui permet de donner aux services de maintenance le nombre de coups tirés.

Le CARL GUSTAV M 4 est équipé d’un rail PICATINNY qui permet le montage de systèmes de visée optique diurne ou nocturne. La firme suédoise AIMPOINT a par ailleurs développé la conduite de tir FCS 12 qui permet d’optimiser les tirs.

Carl Gustav M 4 (Suède)

L’arme possède maintenant une nouvelle épaulière et une poignée antérieure de préhension réglable en fonction de la morphologie du tireur. La poignée de tir est doté d’une nouvelle arcade de pontet qui permet de tirer avec des gants. Enfin une nouvelle poignée de transport apporte d’avantage de facilité.

Selon le constructeur, le lanceur, une fois la munition chargée, sera en mesure d’apporter des informations à la conduite de tir (type de munitions, température de la poudre…). Ces données permettront d’optimiser la séquence de tir. Le CARL GUSTAV M 4 tire l’ensemble des munitions existantes et de nouvelles munitions de type CS (Confined Space) devraient prochainement être présentées.

Carl Gustav M 3 (en haut) et Carl Gustav M 4 (en bas) (Suède)

 

Le lance-grenades multiple P 540-3 (CSI Combined Systems/Etats-Unis)

La firme CSI Combined Systems mondialement réputée pour ses lanceurs et ses munitions présentait le nouveau lance-grenades à barillet P 540-3

Ce système prévu pour six grenades de 40 mm fonctionne en réarmement manuel comme pour un fusil de calibre 12 : la poignée antérieure de préhension, en coulissant sur un rail fait tourner le barillet pour présenter la munition suivante. Ce type de réarmement manuel aurait un effet psychologique sur les foules lors d’opérations de maintien de l'ordre.

P 540-3 (États-Unis)

Sa crosse de type M 4 rétractable permet de régler l'arme en fonction de la morphologie du tireur. Elle mesure 825 mm mais seulement 723 mm lorsque la crosse est entièrement rétractée. Elle pèse moins de 4 kg à vide. Ce type d’arme permet de délivrer une grande puissance de feu en un temps très court. Les grenades de 40 mm à basse vélocité existent en de nombreuses variantes et permettent de remplir un grand nombre de missions allant du maintien de l'ordre à la destruction d'engins blindés (grenades HEDP).

P 540-3 (États-Unis)

 

Mitrailleuse PF 50 (PROFENSE/Etats-Unis)

La mitrailleuse PF 50 était présentée par la firme américaine PROFENSE, qui avait déjà présenté sa mitrailleuse GATLINGde calibre 7,62 x 51 mm lors du salon DSEI 2013 à Londres. Cette arme de calibre 12,7 x 99 mm est très similaire à la mitrailleuse M 2 HB, cependant elle diffère sur de nombreux points.

Profense PF 50 (États-Unis)

Elle fonctionne avec un moteur électrique comme sur la mitrailleuse BUSHMASTER 0.50. produite par ATK.

Le canon est pourvu d’un frein de bouche limitant le recul de l’arme (moins de 300 kg de recul). Elle mesure 1 524 mm et pèse près de 34 kg. Sa cadence de tir (avec limiteur) est donnée pour 450 à 550 coups par minute. L’arme est disponible en deux variantes : la première peut être montée sur trépied ou sur véhicule et la seconde peut être montée en coaxiale sur engin blindé ou intégrée dans une tourelle télé-opérée. L’arme est compatible avec toutes les munitions de calibre 12,7 x 99 mm.

Profense PF 50 (États-Unis)

 

Conduite de tir VINGMATE MR 500 (RHEINMETALL/Allemagne)

La firme allemande RHEINMETALL présentait la conduite de tir VINGMATE MR 500, destinée initialement aux lance-grenades de 40 mm à basse et à moyenne vélocité. Ce concept répond à  un appel d’offres généré par l’US ARMY. Cependant il peut également être adapté sur lance-roquettes AT-4 ou encore LAWM-72. Cette conduite de tir très légère (environ 300 g) se monte facilement sur rail PICATINNY et fonctionne en mode ambidextre.

Vingmate MR 500 (Allemagne)

Le système est utilisable en 0.18 seconde. Le tireur affiche la distance (affinage au mètre près) sur l’écran digital placé à l’arrière du système, après l’avoir estimée ou télémétrée. La visée s’effectue en mode « point rouge » placé sur le dessus de la conduite de tir, ou à l’aide d’un pointeur laser visible ou infrarouge. L’ordinateur balistique peut contenir les spécificités de 32 modèles de munitions. Alimenté par une batterie de type CR 123, son autonomie est de 96 heures.

Vingmate MR 500 (Allemagne)

 

Le drone MUGV (DRS Technologies/Etats-Unis)

La firme DRS Technologies présentait le drone terrestre MUGV (Modular Unnammed Ground Vehicle).

Malgré ses dimensions réduites au minimum, ce drone terrestre transporte jusqu’à 250 kg d’équipement. Sa vitesse maximale est de 18 km/h et son autonomie en pleine charge est de 7 heures. Il existe quatre modes de fonctionnement :

-        En mode « fantôme », le drone accompagne le soldat où qu’il se trouve dans la bulle de reconnaissance ;

-        En mode « évitement d’obstacle », le drone se déplace en évitant les obstacles grâce à des capteurs positionnés autour de lui ;

-        En mode « GPS », le drone suit le parcours programmé par l’opérateur ;

-        En mode « manuel », le drone est piloté à distance grâce à un OCU(Operator Control Unit).

Le MUGV est déjà prévu en quatre versions : le MUGV Squad Support (MUGV-SS) en mission de transport, le MUGV Medical Evacuation Transport (MUGV-MET) pour la partie soutien médicalisé, le MUGV Mobile Exportable Power (MUGV-MEP) en assistance électrique et le MUGV Intelligence Surveillance et Reconnaissance (MUGV-ISR) pour les missions de surveillance et de transmissions.

MUGV (États-Unis)

 

Le drone Hunter killer HERO 30 (UVISION/Israel)

La firme UVISION présentait le drone volant hunter-killerHERO 30. Ce système simple est destiné à la destruction de cibles ponctuelles de jour comme de nuit. Il est doté d’un bloc optronique avec caméra thermique.

Le HERO 30 mesures 780 mm pour une envergure de 800 mm et pèse 3 kg. Sa voilure comporte quatre ailes et quatre dérives déployables à 90°. Son endurance est de 30 minutes avec une altitude de travail de 333 à 666 mètres. Sa charge militaire est de 500 grammes.

Hero 30 (Israël)

Le drone est conditionné dans un conteneur parallélépipédique de près d’un mètre et pesant cinq kilos équipé d’une poignée de transport et d’un bipied repliable et réglable qui donne l’angle du caisson au départ de coup. Il peut être aussi intégré sur un véhicule ou sur un drone terrestre.

Cet équipement permet à une équipe de reconnaissance dans la profondeur de détruire une cible d’opportunité à une distance supérieure aux portées de tir des armes de bord. De plus l’optronique permet de valider la cible avant la destruction.

 

Les drones terrestres GUARBOT et HARV (GUARBOT/Israël)

La firme GUARBOT présentait les drones terrestres GUARBOT et HARV.

Le GUARBOT est un drone sphérique de 600 millimètres qui pèse 26 kg en configuration standard. Il peut être utilisé sur terre (vitesse d’environ 12 miles par heure) comme sur l'eau (4 miles par heure). Sa charge embarquée varie en fonction des missions : surveillance d'une zone sensible, reconnaissance d'un bâtiment, reconnaissance NRBC. Le système peut être utilisé de jour comme de nuit en modifiant ses capteurs. Sa capacité à traverser des zones humides permet notamment d’assister les unités en charge d’opération de sauvetage.

Guarbot (Israël)

Le HARV est également un drone sphérique plus petit que le GUARBOT (203 mm pour 2,64 kg). Son mode de fonctionnement est identique mais la différence majeure repose sur sa possibilité de transporter une charge explosive. D'autres solutions peuvent être mises en place à la demande de l'acheteur). Les deux systèmes peuvent être dirigés par système GPS ou à vue. La mise en œuvre est extrêmement facile et les délais de mise en œuvre rapides.

HARV (Israël)

 

EARS SWATS système de détection de départ de coup (QINETIQ/Etats-Unis)

La firme QINETIQ présentait son système de détection de départ de coup EARS SWATS. Ce système entre dans la composition de l’équipement du fantassin ou du policier et permet de connaître immédiatement la position d’un tireur.

Les parties électroniques et mécaniques ont été durcies afin de répondre aux besoins des forces armées. La partie principale repose sur un bloc de quatre microphones positionné sur l'épaule de l’utilisateur. En cas de détection, le système déclenche immédiatement (1/4 seconde) une alerte visuelle et sonore.

EARS SWAT (États-Unis)

L'ensemble des éléments qui composent l’EARS SWATS ne pèse que 427 grammes. Les deux batteries de type CR 123 permettent une autonomie de 14 heures.

Le rayon d’action est de 700 mètres en terrain ouvert. La précision est de plus ou moins 7,5° en azimut avec une marge d'erreur de 10% en profondeur.

Près de 17 500 exemplaires sont d’ores et déjà en service aux Etats-Unis au sein de l'US ARMY, de L'USMC, et des forces de police mais également dans 11 autres pays, dont les Pays-Bas.

Antenne satellite GATR 2.4 (GATR/États-Unis)

La firme GATR présentait plusieurs antennes satellitaires parmi lesquelles la GATR 2.4.

Son architecture est originale avec son antenne montée dans une sphère en matière synthétique souple, elle même fixée au sol en quatre points. Cette configuration réduit de 80% le volume et la masse d'une antenne classique : pour exemple la version avec antenne de 2,4 mètres de diamètre pèse seulement 100 kg repartis en deux valises. Le cout d’une telle antenne est également beaucoup moins important.

La GATR 2.4 résiste à des vents de 70 km/h et sa mise en œuvre s’effectue en moins de 30 minutes. Le système répond aux normes MIL STD 810 G.

 

Le véhicule de manutention HMRTF (JCB/Grande Bretagne)

Le véhicule de manutention HMRTF (High Mobility Rough Terrain Forklift) était présenté par le groupe britannique JCB.

HMRTF (Grande-Bretagne)

Cet engin agile est destiné en priorité à charger et décharger du matériel dans des camions ou dans des conteneurs. Le HMRTF, malgré sa taille, peut soulever et transporter un conteneur KC 20 vide. Sa charge d’emport est de 2,5 tonnes. Les dents du système de levage sont réglables en largeur, en hauteur et en devers afin de faciliter la manutention en fonction du volume et des éléments à manipuler.Sa taille lui permet de charger des matériels à l’intérieur d'un KC 20.

Le HMRTF pèse 8 tonnes et il est propulsé par un moteur de 165 chevaux. Sa vitesse maximale est de 84 km/h pour une autonomie d'environ 300 kilomètres. Cet engin est facilement aérotransportable sous élingues.

HMRTF (Grande-Bretagne)

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 07:20
Boeing au pied du mur dans le militaire après une défaite cinglante

 

02.11.2015 Romandie.com (AWP)

 

New York (awp/afp) - Après avoir perdu l'énorme contrat du bombardier du futur aux Etats-Unis, Boeing est au pied du mur pour relancer ses activités de défense alors qu'un rebond des dépenses militaires n'est pas attendu avant 2020-2023.

Le constructeur aéronautique se retrouve aujourd'hui exclu des deux plus importants programmes militaires américains de la décennie après la défaite concédée face à Lockheed Martin pour l'avion de combat de nouvelle génération F-35.

Une situation inédite pour un groupe ayant produit les célèbres bombardiers B-17 et B-29 de la Seconde guerre mondiale et le B-52 qui s'est illustré pendant la guerre du Vietnam. Le bombardier B-1 qu'il fabrique aujourd'hui avait été conçu par Rockwell, acquis en 2001 par Boeing.

"Les activités militaires de BDS (Boeing Defense and Space, branche militaire NDLR) ne se portent pas bien", observe Loren Thompson du Lexington Institute.

 l'exception des hélicoptères d'attaque Apache et de transport lourd Chinook, BDS est face à une montagne de difficultés: les retards s'accumulent pour l'avion ravitailleur KC-46 et il est en train de fermer son usine californienne de production de l'avion de transport militaire C-17.

Faute de commandes suffisantes pour son chasseur F/A-18 Super Hornet, l'industriel risque de ne plus jouer les premiers rôles dans le segment des avions de combat, redoute M. Thompson.

 

- Suppressions d'emplois -

Conscient des enjeux, Boeing n'exclut pas de faire appel de la décision du Pentagone d'attribuer à Northrop le contrat estimé à environ 80 milliards de dollars sur le futur bombardier LRS-B (Long range strike bomber).

En attendant, l'avionneur doit trouver une solution d'avenir pour l'activité de production des avions militaires, héritage de l'acquisition de McDonnell Douglas, estime Rob Stallard de RBC Capital.

Si les revenus de BDS sont restés stables à environ 30 milliards de dollars - soit un tiers du chiffre d'affaires total de Boeing - en dix ans, les recettes de la part militaire ont en revanche dégringolé. Le nombre de salariés a fondu de 75.000 à 50.000.

Lors des quatre dernières années, Boeing a vu la valeur de ses contrats auprès du Pentagone passer de 21,5 milliards de dollars à 18,2 milliards, en raison des coupes dans le budget.

"L'ensemble de l'industrie de défense est en train de s'ajuster aux défis budgétaires de nos clients à travers le monde", explique à l'AFP Todd Blecher, un porte-parole de Boeing.

Les observateurs, qui ne s'attendent à une reprise des dépenses militaires qu'à partir de 2020 et 2023, parient sur une réduction de la voilure, une éventualité que le groupe de Chicago n'écarte pas.

Les sites de production de St Louis (Missouri, centre), qui emploient près de 15.000 personnes, vont en faire les frais. Le F/A-18 et le F-15, dont les cadences de production ont été abaissées récemment, y sont assemblés.

Après un geste du Congrès américain, la production du F/A-18 n'est assurée que jusqu'à 2017 et celle du F-15 jusqu'en 2020 grâce à des commandes de l'Arabie saoudite.

Le nombre de suppressions d'emplois pourrait être limité par la décision de Boeing, séduit par d'importantes subventions locales, de construire une usine de production de pièces de son gros porteur 777X dans la région.

 

- Grosse acquisition ? -

Boeing fonde ses espoirs sur les programmes T-X (remplacement des avions d'entrainement de l'Armée de l'Air américaine), Uclass (drone de combat embarqué pour la Marine) et sur les perspectives à l'export du KC-46.

"Le Japon voudrait passer commande", assure Todd Blecher et il est plus que probable que le groupe va participer à l'appel d'offres sur les avions radar de surveillance du sol JStars aux Etats-Unis et celui sur le remplacement du F/A-18C en Finlande.

L'avionneur compte en outre sur les versions militaires de ses avions civils (737 pour l'avion de patrouille maritime P-8A par exemple) et veut être, affirme-t-il, le principal interlocuteur du Pentagone pour les très lucratifs services de maintenance.

Le développement des satellites militaires et civils est également un relais de croissance qu'examine Boeing mais l'industriel doit, estiment les analystes, acquérir un acteur majeur de l'industrie comme Northrop Grumman pour véritablement relancer ses activités militaires. Cela lui permettrait de récupérer le programme de bombardier lourd.

Boeing se refuse à commenter, une réticence sans doute due au fait que le secrétaire américain à la défense Ash Carter a prévenu en septembre qu'il s'opposerait à la consolidation de grands acteurs par souci de concurrence.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:50
Airbus à la recherche d’alternatives pour le « cas Atlas »

L’A400M devait contractuellement être en capacité d’assurer le ravitaillement en vol des Caracal français, acheté à l’origine avec les kits de ravitaillement idoines (Photomontage)

 

2 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Airbus semble avoir pris le « problème A400M » à bras le corps. La capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères est maintenant l’objet d’un projet de recherche spécifique, a annoncé le directeur de la division « Military Aircraft » d’Airbus Defense and Space, Fernando Alonso.

 

S’exprimant devant la presse le 26 octobre, Fernando Alonso a confirmé que l’A400M ne pourrait tout simplement pas assurer de mission de ravitaillement d’hélicoptères dans sa configuration actuelle. « C’est physiquement impossible compte tenu de la longueur des tuyaux, étant donné le sillage de l’avion et la puissance des hélicoptères devant être ravitaillés, » a rappelé Alonso. Les moteurs TP400 de l’Atlas occasionnent en effet de trop importantes turbulences à l’arrière de l’appareil. « Les hélicoptères sont en mesure de se placer en pré-position derrière l’avion, mais maintenir cette position pour le ravitaillement est extrêmement difficile pour les équipages d’hélicoptères, » ajoute Eric Isorce, directeur des opérations et des essais en vol chez Airbus Defence and Space.

 

Alonso a en outre rappelé que, une fois en position de ravitaillement à l’arrière de l’appareil, les pilotes d’hélicoptères pourraient ne plus être en mesure de voir l’empennage horizontal de l’A400M, une situation décrite comme « potentiellement dangereuse ».

 

Néanmoins, face à l’intérêt récurrent des pays utilisateurs pour cette capacité, Airbus a affirmé avoir démarré un travail de recherche en collaboration avec des institutions et laboratoires spécialisés. Et l’avionneur de proposer des solutions alternatives basées sur d’autres plateformes de son catalogue. Le ravitaillement en vol est en effet une fonction vitale pour les hélicoptères alloués principalement à des missions spéciales appelées à se dérouler, entre autres, dans le vaste et hostile environnement sub-Saharien. Et ce n’est qu’une des capacités réclamées contractuellement par les utilisateurs dont le développement a pris du retard.

 

Première solution évoquée par Airbus : allonger les tuyaux. Bien qu’ « extrêmement difficile à accomplir » dans l’immédiat, Airbus ne compte pas abandonner cette capacité. L’une des options évoquées serait donc d’utiliser des tuyaux d’une longueur de 36 ou 45 mètres au lieu des 27 mètres actuels, ce qui permettrait aux équipages d’hélicoptères de ravitailler à une distance de sécurité appréciable.

 

Seconde option : piocher dans le panel d’avions existant. Airbus DS pourrait en effet envisager l’installation de systèmes de ravitaillement en vol sur son avion de transport tactique CASA C-295. Ce kit, utilisant un tuyau souple déroulant et permettant le transfert de 6000 litres de carburant, devrait en 2016 être l’objet d’une campagne d’essais en vol afin de confirmer la faisabilité du kit. Une première série d’essais menée sur C-295 en 2015 aurait déjà permis d’éliminer le problème des turbulences liées aux turbopropulseurs. Le système serait également adaptable aux CN-235, malgré une capacité d’emport moindre, précise Airbus Military Aircraft.

 

Ce besoin urgent d’assurer le ravitaillement en vol d’hélicoptères durement éprouvés en OPEX se reflète enfin dans une troisième solution, proposée cette fois par le ministère de la Défense : l’achat de quatre avions de transport Hercules C-130, dont deux devraient être équipés pour ce type de mission. Les autorités françaises responsables auraient déjà contacté l’US Air Force à ce sujet, a récemment rappelé Laurent Collet-Billion, délégué général pour l’armement (DGA), devant la commission parlementaire en charge de la Défense.

 

La DGA envisage également l’achat quatre C-130H de seconde main auprès de pays européens, dont deux seraient destinés au transport et deux, logiquement, au ravitaillement en vol des voilures tournantes françaises et modifiés par une compagnie spécialisée. Le budget de 330 millions d’euros alloué dans ce but au sein de la LPM 2014-2019 révisée serait trop faible pour permettre l’acquisition de modèles KC-130J proposés par Lockheed Martin, mais la DGA pourrait choisir un mix de modèles H et J pour compenser la contrainte budgétaire, précise Laurent Collet-Billion.

 

La balle est donc dans le camp de l’avionneur, qui, malgré les turbulences techniques rencontrées, espère toujours certifier la capacité de ravitaillement en vol de son A400M dans le courant de l’année 2016.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:55
Colloque annuel du CDSE 2015 - SECURITE 2020 : NOUVELLES MENACES, NOUVELLES REPONSES - 10 déc. 2015

 

source CDSE

 

Ouverture des inscriptions : Septembre 2015

Animation de la journée : Laurance NKAOUA (Les Echos)

 

9H00 OUVERTURE DES TRAVAUX
Patrice CAINE (Président Directeur Général de THALES), Alain JUILLET (Président du CDSE)

 

9h30 Conférence
Comment les entreprises peuvent-elle se préparer à la guerre de demain ?

 

10H00 / Menaces d’aujourd’hui et de demain. Comment les entreprises peuvent-elles s’y préparer ?
Cyber menaces, déstabilisation, virtualisation des fraudes, trafics illicites transnationaux, kidnapping, radicalisme… L’éventail des menaces visant les entreprises est vaste. Est-il possible de définir une cartographie des principales menaces visant les entreprises ? Est-il possible d’avoir une meilleure détection précoce ? A quoi les entreprises doivent-elles se préparer ? Existent-ils des menaces émergentes qui risquent à terme de devenir des menaces majeures pour les entreprises ? Quels sont les partenariats publics / privés qu’il convient d’engager pour y faire face ?

 

11h15/ Pause

 

11H45/ Nouveaux regards sur les métiers de la sécurité
Dans un monde globalisé où les menaces sont de plus en plus polymorphes, quel est et quel devra être le profil des praticiens de la sécurité en 2020 (consultant, analyste, responsable sécurité, etc.) ? Quel profil recruter en 2015 pour avoir un bon directeur sécurité en 2020 ? Va-t-on avoir une recomposition des métiers de la sécurité ? Le métier de détective privé par exemple va-t-il être supplanté par celui de consultants ou d’analyste en cyber sécurité ? Face à la multiplication des crises médiatiques, faudra-t-il également revoir le profil des experts de la gestion de crise ? Face à l’évolution technologique, faudra-t-il de nouvelles expertises ? Quelles seront les formations nécessaires ?

 

13H00 : Déjeuner

 

14h30/ Témoignage  : Denis FAVIER (Directeur général de la gendarmerie nationale) : nouvelles formes de crise gérées par les forces de l’ordre (prise d’otage multiples, black bloc, nouvelles violences).

 

15h30/ La sécurité en 2020  : comment conjuguer nouvelles technologies et sécurité (drones, imprimantes 3D…)
De nouvelles technologies de sécurité (drones, robots, imprimantes 3D, etc.) connaissent un essor important. Quelles vont être leur place dans les années à venir ? A-t-on une idée des besoins des entreprises en la matière ? Sait-on déjà ce qui pourra être efficace ou au contraire déficient ? Quelle en sera l’acceptation sociale ? Quel en sera l’impact sur l’emploi (Plusieurs startups de la Silicon Valley commencent à développer et à commercialiser des robots de gardiennage à un prix compétitif) et les compétences des personnels de sécurité ? Quels risques représentent-elles ? Par exemple si un robot de surveillance se fait hacker par un compétiteur, quid de la responsabilité en cas d’accident impliquant une atteinte à l’intégrité physique d’un humain ? Voici quelques questions à laquelle cette table ronde devra répondre.

 

16H30 / CLOTURE

 

Lieu : OCDE, 2 rue André Pascal – 75016 Paris.

Pour plus d’information : julien.marcel@cdse.fr

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