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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:25
AS532 AL SAR Naval - photo Airbus HC

AS532 AL SAR Naval - photo Airbus HC

 

21 March 2014 Airbus Helicopters

 

For the first time in Latin America under its new branding, Airbus Helicopters will display its efficient and adapted product line-up at next week’s FIDAE International Air and Space Fair, featuring rotorcraft flown by a cross-section of Latin American operators to underscore the company’s leadership in this portion of the world.

 

Maintaining an overall 40 percent market share in Latin America during the past five years with a deployed fleet of more than 1,350 rotorcraft across the region, Airbus Helicopters has developed a diversified customer base, as well as a strong industrial presence – with 1,200 employees assigned to its subsidiaries in Brazil, Chile and Mexico for production, maintenance and support.

 

Airbus Helicopters’ 12 different rotorcraft types position the company as the only manufacturer covering Latin America’s full operational requirements, from lightweight to heavy-lift; with designed-in performance for duties in the region’s unique conditions, from jungle and hot environments to high altitudes in the Andes.

 

The product line’s versatility and efficiency is underscored by Airbus Helicopters’ Ecureuil family: more than 600 are in service across the region, having logged over 130,000 flight hours in missions that include passenger transport, mining support, power line maintenance, fire-fighting and the transportation of external loads.

 

Exhibited at FIDAE will be a utility-configured single-engine AS350 B3 Ecureuil from a Chile based aerial services operator that specializes in mining and energy, construction, civil work, extreme sports, tourism and filming.

 

Other lightweight helicopters on display at FIDAE are the EC120 and the EC130 T2 – the latter being the first of this type to arrive in the South Cone. Retaining the EC130 helicopter’s external lines, this latest Ecureuil family member benefits from Airbus Helicopters’ continued investment in its products – with approximately 70 percent of the EC130 T2’s airframe structure modified. New features include a more powerful Arriel 2D turboshaft engine and upgraded main gearbox; along with a cabin interior structure redesign and a cockpit update for enhanced man-machine interface.

 

The EC145, also showcased at FIDAE, is one of the most popular light twin-engine helicopter models, and is relied on around the globe for public security and disaster relief missions. With more than 500 delivered to date, this helicopter serves in the police fleets of 26 countries worldwide. Powerful, versatile and perfectly suited to the region’s terrain, the EC145 has become a reference for public services missions in Latin America, where it is being operated by the public services of Argentina, Brazil, Mexico – and more recently Bolivia and Peru, with recent purchases for four and five aircraft, respectively.

 

The Dauphin family’s EC155 B1 arrives in the region to set new standards for private aviation in terms of style and comfort. Presenting the biggest cabin in its class, the EC155 B1 offers a unique combination of elegance, comfort, silence and speed and, it is well position for the growing trend among private operators for large-cabin helicopters. High-end options include soft leather club seats, power sources for laptops, adjustable reading lights, cabin air conditioning, as well as satellite communications and in-flight entertainment for an exclusive flight experience.

 

Completing Airbus Helicopters’ flight-line presence at FIDAE is the latest Cougar family member: the AS532 ALe version of the workhorse Super Puma family that incorporates the EC225 version’s glass cockpit and four-axis autopilot. Of the 870 Super Puma/Cougar helicopters delivered to date, more than 100 are in service in Latin America, with 60 others on order. Most of the continent’s armed forces are operating this family for a wide variety of missions that range from assault and combat to special operations, tactical transport, SAR, medical evacuation and the transport of high-ranking officials.

 

The Cougar family is present in Argentina, Bolivia, Ecuador, Brazil, Chile, Mexico and Venezuela – with Airbus Helicopters’ Helibras subsidiary in Brazil producing the EC725 version for the Brazilian Armed Forces.

 

Airbus Helicopters’ participation in this year’s FIDAE is the company’s first at the biennial show in its new branding, underscoring its commitment toward customer satisfaction, quality, safety and competitiveness.

 

About Airbus Helicopters

Airbus Helicopters, formerly Eurocopter, is a division of Airbus Group, a global pioneer in aerospace and defense related services. Airbus Helicopters is the world’s No. 1 helicopter manufacturer and employs more than 23,000 people worldwide. With over 40% market share in civil and parapublic sectors, the company’s fleet in service includes some 12,000 helicopters operated by more than 3,000 customers in approximately 150 countries. Airbus Helicopters’ international presence is marked by its subsidiaries and participations in 21 countries, and its worldwide network of service centers, training facilities, distributors and certified agents. Airbus Helicopters’ range of civil and military helicopters is the world’s largest; its aircraft account for one third of the worldwide civil and parapublic fleet. The company’s chief priority is to ensure the safe operation of its aircraft for the thousands of people who fly more than 3 million hours per year.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:20
La course à l'armement technologique passe par les vols hypersoniques

 

24/03/2014 Par Julien Bergounhoux - industrie-techno.com

 

 

L'éternelle course à l'armement technologique au niveau mondial est en train de prendre un nouveau tournant. Alors que les drones occupent le devant de la scène depuis plusieurs années, le facteur de la vitesse est de nouveau d'actualité. En atteignant des vitesses hypersoniques, supérieures à Mach 5, une armée pourrait frapper ses adversaires avant qu'ils n'aient le temps de réagir.

A l'heure où les systèmes de défense aérienne deviennent de plus en plus sophistiqués et performants, le Pentagone considère le vol hypersonique (c'est-à-dire supérieur à Mach 5, qui correspond à 6150 km/h) comme un élément essentiel du maintien de sa supériorité aérienne.

En effet, alors que la plupart des missiles de croisière actuels sont subsoniques, ce type de technologie pourrait s'avérer révolutionnaire s'il parvenait à être déployé dans un cadre opérationnel. Il permettrait de contrecarrer n'importe quel système de défense en volant simplement à une vitesse trop importante pour que celui-ci puisse intercepter la menace. Cela n'est pas sans rappeler le SR-71 "Blackbird" de Lockheed, avion de reconnaissance furtif américain mis en service en 1966 et dont la vitesse en vol de Mach 3, inégalée à l'époque, le rendait capable d'échapper aux missiles anti-aériens en accélérant.

 

CONCURRENCE INTERNATIONALE

Les systèmes de défense russe, chinois et syrien sont notamment identifiés comme étant très avancés, a révélé Al Shaffer, secrétaire adjoint de la Défense pour la recherche et l'ingénierie, dans des propos rapportés par DefenseTech. Les Etats-Unis voudraient donc se prémunir en cas d'affrontement avec ces puissances étrangères, qui font elles-mêmes beaucoup de progrès non seulement en matière de guerre électronique (la pierre angulaire de l'attaque et de la défense aérienne moderne), mais également de vitesse.

Ainsi, la Chine a testé un planeur hypersonique, le WU-14, en début d'année. Lancé par un missile ballistique intercontinental (ICBM) jusqu'à 100 km d'altitude, ce prototype se détache ensuite et manœuvre jusqu'à sa cible à des vitesses qui atteindraient Mach 10. Un essai que la Chine s'est empressée de déclarer comme ne visant personne, mais qui a été ressenti par certains Outre-Atlantique comme une démonstration de force. 

L'avancée technologique des Etats-Unis en est-elle menacée? Bien que la défense aérienne des Etats-Unis soit prévue pour intercepter des cibles hypersoniques (missiles intercontinentaux), elle ne peut les détecter et traquer correctement que lorsque leur trajectoire passe par l'espace, ce qui n'est pas le cas ici, rendant une interception beaucoup plus délicate. D'autant que la Russie prépare également de son côté des armes à propulsion hypersonique, et serait beaucoup plus avancée que la Chine dans leur développement.

 

PROPULSION PAR SUPERSTATORÉACTEUR

Pourtant, le département de la Défense américain n'est pas en reste. Il travaille à la conception d'un appareil hypersonique depuis 2004 au travers d'un programme qui réunit l'US Air Force, la Darpa, la Nasa, Boeing, et Pratt & Whitney Rocketdyne. Ce programme a donné lieu à 4 vols du démonstrateur X-51A (dit "Waverider" car il chevauche sa propre onde de choc) entre 2010 et 2013, et servira à l'élaboration du projet HSSW (High Speed Strike Weapon), un missile volant à plus de Mach 5 dont la mise en service est prévue dans le courant des années 2020.

Pour atteindre ces vitesses, le X-51A a lors de son dernier vol d'abord été amené à environ 15 000 m d'altitude par un Boeing B-52H, avant d'accélérer jusqu'à Mach 4,8 en 26 secondes à l'aide d'un moteur-fusée. Après s'en être séparé, il a utilisé un superstatoréacteur (scramjet) Pratt & Whitney SJY61 pour atteindre Mach 5,1, montant à plus de 18 000 m d'altitude. Un procédé similaire à celui de son prédécesseur civil, le X-43 de la Nasa (voir ci-contre une visualisation de sa mécanique des fluides numérique lors d'un vol à Mach 7), qui avait en 2004 atteint une vitesse record de 10 461 km/h, soit Mach 9,6. Evidemment, en plus de ces démonstrateurs, un certain nombres de projets militaires américains (le X-41 CAV, le X-37B) restent encore secrets.

Les statoréacteurs (à combustion supersonique ou non) sont des réacteurs qui n'utilisent pas de pièces mobiles et dont la poussée est produite par l'éjection de gaz résultant de la combustion du carburant. Leur principal désavantage est qu'ils ne peuvent propulser un aéronef qu'une fois qu'il a atteint une certaine vitesse, mais le fait qu'ils nécessitent moins de pièces permet aussi de réduire leur coût de fabrication, un avantage non négligeable lorsqu'ils n'ont pas vocation à être réutilisés (par exemple dans le cas de missiles).

Ci-dessous une simulation du vol du X-51A en vidéo :

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:30
corvette Abu Dhabi - photo Fincantieri

corvette Abu Dhabi - photo Fincantieri

The Italian-built corvette Abu Dhabi entered service in late 2012. A United Arab Emirates company, Etihad Ship Building, expects this year to open negotiations with the UAE Navy 'for a more developed' Abu Dhabi-class vessel, a company official said.

 

Mar. 24, 2014 - By AWAD MUSTAFA – Defense News



 

DUBAI — Having honed their skills on homegrown contracts, United Arab Emirates shipyards are seeking sales from their Arabian Gulf neighbors.

Over the past five years, the UAE has become the gulf’s leading hub for naval shipbuilding, as well as the maintenance, repair and overhaul of warships. Two of the biggest reasons are Abu Dhabi Ship Building (ADSB) and Etihad Ship Building (ESB), said Matthew Hedges, military analyst for the Institute for Near East and Gulf Military Analysis (INEGMA), based here.

“The UAE naval industry is a leading player in the region, with ADSB and Etihad Shipbuilding contributing a large amount to indigenous capabilities,” he said. “Other [Gulf Cooperation Council] countries can’t match the UAE capabilities.”

Another growing company is Al Seer Marine, which is becoming known for its unmanned surface vehicles.

Now the companies are touting their wares to neighboring countries.

Potential regional customers for ADSB’s flagship Baynunah corvette include the Saudi Navy, which has embarked on a US $20 billion expansion program and is said to be considering the purchase of up to a dozen new warships.

ADSB also hopes for more sales to Kuwait. In February 2013, ADSB signed contracts to supply the Kuwaiti Navy with two 64-meter landing craft, one 42-meter landing craft and five 16-meter composite fast landing craft.

Established in 1996, ADSB initially focused on naval repairs and refits, then expanded to build sophisticated warships. Today, it handles the construction, repair and refit of naval, military and commercial vessels, and has an order book that tops $1 billion.

“Through partnerships with international players, the UAE has been able to construct some of the world’s most advanced ships, with the marquee product being the Baynunah-class corvette,” Hedges said.

The UAE launched the Baynunah class with a January 2004 order for a new class of multipurpose missile corvette. Two of six under contract have been delivered, the latest in February.

The 70-meter vessels were designed in collaboration with Constructions Mecaniques de Normandie (CMN) of Cherbourg, France, as a derivative of CMN’s BR70 70-meter corvette design.

The Baynunahs will mainly be used for patrol and surveillance, minelaying, interception and other anti-surface warfare operations in territorial waters and exclusive economic zones. The vessels are to be the world’s largest steel-hulled vessels that use waterjets for propulsion.

Built on a deep-V hard-chine hull, the corvette has a shallow draft and a stealthy superstructure, a helicopter landing deck and a hangar. It accommodates a crew of 55.

 

Etihad's Programs

Etihad Ship Building — established in 2010 as a joint venture between Italian shipbuilder Fincantieri, Al Fattan Shipyard and Melara Middle East — also is looking to build on a successful 2013.

“On different fronts, Fincantieri and Etihad Ship Building have started negotiations with different gulf countries, including Kuwait, Qatar, Saudi Arabia and Iraq,” said Achille Fulfaro, ESB’s general manager. “For Qatar, Kuwait and Saudi Arabia in 2014, the negotiations will start and we will go in to deep analysis of their requirements, and we hope to create the conditions for production.”

“We expect also to start negotiations [with the UAE Navy] on a new Abu Dhabi class, for a more developed new ship in that class,” he said.

Fulfaro said ESB will base its services and production at its facilities in Abu Dhabi.

“We consider Etihad Ship Building as the lead in the gulf region, so we are making the relevant investments to be ready to produce more vessels in 2014,” he said.

But Fulfaro said his company is open to discussing new joint ventures or other work-sharing conditions.

Last year, ESB delivered two Falaj-class stealth offshore patrol vessels and an Abu Dhabi-class stealth corvette to the UAE Navy. It also won a €100 million (US $138 million) contract for services, logistics and maintenance of combatant vessels in the UAE, Fulfaro said. Last year, the company signed a contract with the Iraqi Navy as well for the maintenance of four patrol vessels at ESB.

“We signed the services contract, and Fincantieri delivered the first Falaj-class and Abu Dhabi-class vessels within the right timeframe and budget,” he said. “The trials phase has been completed with the complete satisfaction of the client, and now we expect to close negotiations on further Falaj- and Abu Dhabi-class vessels” for the UAE Navy.

The negotiations on the Falaj program are expected to be completed quickly, he said.

Among ESB’s products is the Falaj-class patrol vessel. Based on the Italian Coast Guard’s Diciotti class, it can handle a variety of missions, including patrol, surveillance, and land and surface attacks. It is also equipped to fight off air and surface weapons.

Another is the Abu Dhabi-class corvette, based on the design of the Italian Navy’s four Commandante-class vessels. The Abu Dhabis are 88 meters long and displace 1,650 tons.

To be crewed by about 70, each vessel can reach 25 knots, or deliver a range of more than 3,000 nautical miles at 14 knots.

Weapons on the corvette include two 30mm Marlin weapons stations and a 76mm naval gun.

 

Unmanned Surface Vessels

Hedges, the INEGMA analyst, said Al Seer Marine has drawn international recognition for its three types of unmanned surface vessels (USVs).

Useful for ISR, border protection and port security, the first are expected to deploy in UAE ports this year, he said.

“There is a potential in the future to arm them to protect offshore rigs and illegal smuggling,” he said.

The three variants are called Sea Serpent, Oscar and Bravo.

Sea Serpent is a 3-meter, 320-kilogram vessel about the size of a large jet ski. It has a maximum speed of 50 knots and operates on one petrol engine. Used for security around VIP yachts, they also were designed for harbor surveillance and port security.

Bravo is a rigid inflatable boat based on the Finnish-built Boomeranger that can be operated either as a remote or a piloted boat.

Oscar, an 11-meter, 6,500-kilogram boat that runs on two 500-horsepower diesel engines with water jet propulsion, is used for security patrols and is equipped with computers, sensors and software to detect and process data.

“The boats are remote-controlled through a command-and-control station, which is on land or a mother ship at sea, and are fitted with some of the most advanced robotics and surveillance equipment,” Matthew Tracy, Al Seer Marine’s USV project manager, told local media.

“Three or four boats can be controlled and used by two operators at once instead of using between 12 and 16 crew,” Tracy said.

If fitted with satellite communications gear, he said, the boats can be controlled from anywhere in the world.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:20
MQ-4C Triton photo Alan Radecki / Northrop Grumman

MQ-4C Triton photo Alan Radecki / Northrop Grumman

 

24.03.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Northrop Grumman et l’US Navy ont achevé la première phase d’essais du drone HALE MQ-4C Triton le 13 mars dernier. Celle-ci était notamment centrée sur l’ouverture de l’enveloppe de vol. Au total, le drone a effectué 13 vols, afin de valider près de 570 points d’essais.

 

Northrop Grumman précise que le Triton a par ailleurs atteint l’altitude 59 950 pieds.

 

Le second exemplaire du MQ-4C devrait effectuer son vol inaugural prochainement. En attendant, les deux appareils vont être transférés de Palmdale à la base aéronavale de Patuxent River, en Californie, avec quelques mois de retard.

 

L’US Navy prévoit d’obtenir 68 exemplaires du drone HALE, en complément des P-8A Poseidon déployés pour les missions ISR, de patrouille et de surveillance maritime. Le premier MQ-4C avait effectué son tout premier vol en mai 2013.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:20
Le Pentagone soutient les Trans[formers]

Le Transformer de la société californienne Advanced Tactics

 

24 mars, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Il s’agit bien évidemment des véhicules « Transformer ». Le fantasme des véhicules à pattes imitant la démarche des animaux étant passé, vient maintenant celui des Transformer capables de passer d’un mode de déplacement à un autre : en l’espèce, du déplacement routier à la voie aérienne. Avec en plus, cerise sur le cheesecake, la capacité d’évoluer de manière autonome et de faire du Transformer au choix un véhicule piloté ou évoluant en mode drone.

 

A défaut d’être pour l’instant réaliste, le concept est fascinant : le Transformer roule en tout terrain et passe en mode hélicoptère pour franchir un obstacle naturel ou éviter une zone dangereuse. En somme il fait comme l’oiseau, ce que chantait Michel Fugain au siècle dernier. La poésie et l’efficacité opérationnelles réconciliées : on en rêvait et Advanced Tactics, société californienne créée en 2007, est en train de le réaliser. Son démonstrateur technologique offre en effet des choix techniques relativement simples, robustes et de bon goût :

 

 

photo Advanced Tactics

photo Advanced Tactics

Le point fort, tient assurément dans la motorisation : huit moteurs turbo diésels, répartis de part et d’autres du fuselage. Ce qui fait dire à la société qu’avec cette motorisation classique, son appareil coûterait moins cher qu’une seule turbine d’hélicoptère motorisant par exemple un Blackhawk. Avec ses quatre moteurs de part et d’autres du fuselage, l’appareil évite certaines complexités inhérentes à l’hélicoptère, par exemple en étant aisément stabilisable, à la manière de tous les quadricoptère télécommandés que l’on trouve actuellement dans le commerce. Pas de possibilité d’autorotation certes, mais la capacité de fonctionner avec un ou deux moteurs hors service. Et aussi la possibilité d’installer un parachute balistique dans le fuselage, comme sur les avions de tourisme, pour récupérer l’appareil en cas de panne totale de la motorisation. La propulsion au sol est obtenue un moteur indépendant avec une transmission de puissance vers les roues. Le volume en cabine offert sur le démonstrateur est peu ou prou égal à celui du Blackhawk, mais avec un encombrement général de l’appareil très inférieur. On peut glisser appareils d’Advanced Tactics sous le disque rotor du Blackhawk.

 

L’engin a réalisé des tests de roulage en décembre dernier en Californie, après trois ans de développement. Son financement, d’abord obtenu auprès du Congrès dans le cadre d’un programme visant à faire émerger des technologies innovantes, bénéficie à présent des largesses de l’US Air Force et des Marines. La prochaine étape est le développement d’un prototype, déjà appelé « Black Knight », offrant une charge utile d’environ 125 à 500 kg, avec une distance franchissable de 450 à 1000 km suivant les versions. La vitesse sur toute, une fois les moteurs repliés, serait de 100 km/h et la vitesse en vol serait du double. Advanced Tactics annonce également le développement d’une version à six rotors pour les forces spéciales.

 

On objectera que Jules Verne faisait plus fort déjà au 19ème siècle, avec le véhicule tactique de Robur le Conquérant baptisé « L’épouvante ». L’Epouvante pouvait rouler, voler et plonger sous l’eau. Mais Advanced Tactics n’a pas dit son dernier mot, la partie centrale de son engin pouvant être facilement remplacée par une coque de navire, donnant ainsi naissance à un bateau volant. Pourquoi pas ?

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:55
La base d'Istres se prépare à l'A330 MRTT

 

25/03/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



Les travaux d'aménagement de la base aérienne 125 d'Istres pour accueillir les futurs avions-ravitailleurs A330 MRTT de l'armée de l'Air devraient commencer en septembre 2014, pour une fin prévisionnelle des travaux en mai 2018, selon un appel d'offres publié récemment par le ministère de la Défense. Le coût total de ces travaux d'infrastructure est aujourd'hui estimé à 123,8 millions d'euros, selon ce même document.

Cet appel d'offres livre également quelques détails nouveaux quant au périmètre de ce chantier et son calendrier prévisionnel. Ainsi, afin d'être en mesure d'accueillir les premiers ravitailleurs qui doivent être commandés prochainement, un nouveau centre de maintenance sera construit sur la base. Ce bâtiment, d'une hauteur "d'au moins 24 mètres", doit offrir environ 4000 mètres carrés d'ateliers et 2500 mètres carrés de stockage.

Les voies aéronautiques (bretelles, taxiways, piste) devront être rénovées, tandis qu'un parking avions pour l'accueil de neuf MRTT, dont 5 dans la "zone de défense hautement sensible" réservée aux Forces aériennes stratégiques, sera aménagé.

Par ailleurs, une quinzaine d'anciens bâtiments devraient être démolis, dont un grand hangar de maintenance (HM27). Le détachement du Centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'Aéronautique navale (CEPA) sur la base d'Istres devrait quant à lui être "relocalisé".

La Direction générale de l'armement (DGA) doit normalement signer avec Airbus Defence & Space un contrat avant la fin de l'été pour l'achat des premiers A330 MRTT destinés à remplacer les 14 K/C-135F/R de l'armée de l'Air. L'actuelle loi de programmation militaire prévoit une commande globale de douze MRTT, dont deux à livrer avant 2019. Environ 360 M€ devraient être engagés dans ce programme d'acquisition en 2014.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:55
Edouard Guillaud est coopté en qualité d'administrateur au sein de Bull.

 

25/03 Par Les Echos avec nomination.fr

 

Edouard Guillaud, soixante ans, diplômé de l'Ecole supérieure de guerre navale et du cours supérieur inter-armées, est PDG d'Odas. De 1980 à 2000, il occupe divers postes dans la Marine nationale. Officier informaticien, il est également officier de marque du système de combat informatisé de porte-avions, puis officier de programmes de porte-avions. En 2002, il est nommé contre-amiral avant d'être adjoint marine au chef d'état-major particulier du président de la République jusqu'en 2004, date à laquelle il devient préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord. En 2006, il est nommé chef d'état-major particulier du président de la République, puis promu amiral en 2007. Il était chef d'état-major des armées de 2010 à 2014.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:30
Offshore Security Drives Gulf Naval Procurements

The Al-Shamik corvette, which serves in the Royal Navy of Oman, is based on British offshore patrol vessels.

 

Mar. 24, 2014 - By AWAD MUSTAFA – Defense News
 

DUBAI — Gulf Cooperation Council (GCC) states are increasing security around their offshore oil infrastructure, due to an array of threats from sea-based dangers.

According to Michele Cosentino, a former Italian Navy commodore, GCC members have chosen different approaches to carry out their maritime strategies, especially protecting oil facilities and commercial shipping.

Cosentino, in an article he authored for the 2013 Offshore Patrol Vessels conference in Abu Dhabi, wrote that the newly re-established Iraqi Navy’s primary focus also is on its offshore infrastructure.

“All GCC navies have benefited both directly and indirectly by the increasing presence of US military forces in the region during the past years, but they have correctly considered the implications of a dramatic drawdown of these forces under the Obama administration in the aftermath of the US disengagement from Iraq and Afghanistan,” Cosentino wrote.

According to the Global Naval Vessels and Surface Combatants Market Report 2013-2023, the United States will lead global spending on naval assets.

The report stated that an increase in coalition missions — such as international peacekeeping missions, offshore operations and disaster relief operations — has created a need for interoperable weapon systems that adhere to NATO standards.

“An increase in out-of-area operations has also created a need for participating nations to acquire interoperability with key coalition partners” the report read.

Despite GCC navies being capable of protecting their offshore assets and borders, they continue to face an evolving threat from state and non-state actors, argues Matthew Hedges, from the Institute for Near East and Gulf Military Analysis.

“Incidents, such as the killing of Indian seamen in Jebel Ali, highlight the seriousness of the situation the region is in,” he said, alluding to the 2012 killing of an Indian fisherman after his vessel rapidly approached the US replenishment oiler Rappahannock off the United Arab Emirates coast.

“As the states of the GCC are host to foreign militaries, they will always attract delinquents and extremists opposed to their presence, and will have to continue to protect these assets and allies where possible,” he said.

Furthermore, Hedges said that both sea and air assets in the region are in use to counter threats to naval trade, and are often used in combination to counter these threats.

“Constant surveillance assets are used in the region, and a number are made within the UAE,” he said.

There are two major types of challenges and threats facing the GCC and Iraqi navies, according to Cosentino.

“The first is located in the Arabian Gulf and stems from Iran’s attitude toward a regional hegemony, while the second is linked to the disruption of maritime trade caused by piracy and other illicit trafficking taking place around the Horn of Africa and off Yemeni and Omani coasts,” he wrote. “In both cases, challenges and threats have a clear maritime focus, and facing them requires the availability of a range of capabilities that can be easily expressed by light surface combatants and offshore patrol vessels [OPVs].”

GCC navies have therefore chosen different paths to face such challenges and threats in accordance with their ability to manage a range of naval assets.

“GCC navies can be grouped into two groups, the first including naval forces able to field and manage OPVs, corvettes and frigates like the UAE, Saudi Arabia, Oman and Iraq; and the second comprising smaller naval forces equipped mostly with coastal patrol boats like Qatar, Bahrain, Kuwait and Yemen,” he wrote.

The UAE has employed the upper hand of the OPV/corvette range to enhance its capabilities, Cosentino wrote.

“The flagship of the UAE Navy is the corvette Abu Dhabi, a vessel of about 1,500 tons of displacement which was built in Italy according to the design of the Comandanti-class OPVs, of which six units are in service in the Italian Navy.

“Abu Dhabi maintains the general layout of an OPV, but she has been equipped with a range of weapons and sensors that confirms how an OPV design can be easily adapted to the user requirements.”

The Royal Navy of Oman has chosen a similar approach, he added.

“The Karheef program was initially related to the construction of three Al-Shamik-class OPVs that are designed and built in the UK, but they were recently reclassified as corvettes,” he wrote. “Although their hull is based on a British-derived OPV, the Al-Shamiks displace 2,550 tons, have stealthy features and are equipped with anti-ship and anti-air missiles, other than a 76mm main gun.”

The Iraqi Navy has chosen a traditional approach.

“The two major surface vessels of the new Iraqi Navy are the two Al-Basrah-class OPVs, conceived for the surveillance and the protection of the offshore oil infrastructures that are located in the northern part of the Arabian Gulf,” he wrote.

They are 60 meters long, armed with a 30mm light gun and equipped with fast craft for close protection.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:45
Defence Review approved, new Armscor chairman named

 

20 March 2014 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

A 15 word sentence in the statement on this week’s Cabinet meeting will boost the country’s entire defence community.

 

The sentence reads: “Cabinet approved the South African Defence Review 2014 and directed that it be tabled in Parliament”.

 

It marks the end of mammoth task started in July 2011 by then Defence and Military Veterans Minister Lindiwe Sisulu when she appointed Roelf Meyer as chairman of the Defence Review Committee with a wide brief on South Africa’s long term defence policy. Among tasks she specifically wanted the committee and its resource group to investigate and report on were a new defence policy, supportive of government’s priorities and strategic intent and a reviewed and confirmed defence mandate with associated functions, high level tasks, strategic concepts, doctrine, capabilities, level of effort and structure.

 

Another area Sisulu asked the Meyer team to investigate was “defence’s contribution to South Africa’s international policy, strategy and obligations”.

 

These and another at least nine objectives saw widespread consultation across with country with senior SA National Defence Force (SANDF) personnel, the defence industry, think tanks and universities as well as civil society by way of open meetings in all nine provinces.

 

All this input were then refined into more than 400 pages of documentation which was subsequently again refined following requests for further investigation and clarification by Sisulu’s successor, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, and SANDF Commander-in-Chief, President Jacob Zuma.

 

This effectively saw the deadline of October 2012 set by Sisulu for the document to be tabled in Parliament scrapped. The decision approving it taken this week by Cabinet means it will be up for debate sometime after the May national and provincial elections when the fifth Parliament gets down to work.

 

The final item on the Cabinet statement is another with implications for both the SANDF and the defence industry.

 

Outgoing SA Navy chief, Vice Admiral Johannes Mudimu, has been named as chairman of Armscor’s board of directors. This indicates he will replace current chairman retired Lieutenant General Mojo Motau, who took Mapisa-Nqakula to court to fight his dismissal last year. He and his deputy Refiloe Mokoena, who was also dismissed by the Minister, found themselves in the Constitutional Court earlier this year after an appeal against their reinstatement was lodged by Mapisa-Nqakula. Judgement in the case, according to the Constitutional Court website, has been reserved.

 

The statement also lists eight new non-executive members of the state security procurement agency. They are Thuthukile Skweyiya, Dr Moses Khanyile, Bethuel Mobu, Sesi Baloyi, Mpumi Zikalala, Ndumiso Tyibilika, Raymond Vokwana and Virginia de la Hunt.

 

No commencement date for them to replace the existing Armscor board is given in the Cabinet statement.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:45
Saab Grintek Defence wins Exporter Award for second year in a row

The Saab office complex in Centurion

 

24 March 2014 by defenceWeb

 

Local company Saab Grintek Defence (SGD) has been given the Exporter Award for the second year running at the annual South Africa Premier Business Awards.

 

The SA Premier Business Awards celebrates business excellence in South Africa and is organised by the Department of Trade and Industry (DTI), in partnership with Proudly South Africa and Brand South Africa.

 

The Exporter Award aims to recognise all export industry sectors and encourages other South African companies to participate in international business development and markets, SGD said. The Award further aims to recognise South African enterprises which invest in both human and technical resources in various projects or activities, produce quality products and services and remain domestically and internationally competitive.

 

Saab Grintek Defence was awarded the same award in 2013, the year the company celebrated a record year in terms of exports and subsequent revenue income for South Africa. The company has continued on its growth, celebrating various successes on the international and local front – making it a deserving winner of the distinguished Exporter Award, SGD said.

 

Magnus Lewis-Olsson, CEO of Saab Grintek Defence, Molly Mogotsi of Export and Shipping, Evelyn Motsatsing of Business Support and Chris Skinner, Head of Marketing and Sales received the award.

 

“We are very proud of this award as it shows the valuable contribution SGD continues to make to South Africa’s revenue. We continuously strive to market, sell and develop new products – this Award serves as renewed inspiration to continue on our successful path,” said Lewis-Olsson.

 

Roughly 95 percent of systems manufactured at Saab’s headquarters in Centurion, South Africa, are sold to export markets, making it a valuable source of income for South Africa. These include Electronic Warfare Self Protection Suites, Maritime ESM Systems, Civilian Aircraft Missile Protection Systems, Communications Management Systems, In-flight Data Recording Systems, Health and Usage Monitoring Systems.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:30
MBDA Presents New Coastal Defence System in Doha, Qatar

 

Mar 21st, 2014 navaltoday.com

 

At the DIMDEX exhibition in Doha, Qatar (25-27 March 2014), MBDA is presenting for the first time ever a new coastal defence system based on the Marte missile family.

 

The Marte Coastal Defence System (MCDS) guarantees maritime coastal traffic surveillance and interdiction to hostile ships in territorial waters.

The system is capable of:

  • monitoring and picturing sea communication lines;
  • detecting and identifying hostile vessels through the use of active surveillance equipment;
  • receiving target data via data-link;
  • neutralising hostile vessels by using a new generation of anti-ship missiles.

The MCDS is available with different and flexible configurations depending on customer requirements. This system can operate in either a stand-alone mode or integrated within an existing surveillance radar network.

In addition, MBDA can offer two different missile options for MCDS; the Marte MK2/N for the control of brown waters and Marte ER, for the control of a more expansive sea area.

The system configuration consists of:

  • a Command and Control (C2) module, comprising an ISO standard 12 foot shelter that can be connected via data-link with the upper level surveillance system. This module includes consoles to manage the local picture provided by its own radar (stand-alone mode) or to track targets provided by the upper level surveillance system (integrated mode).
  • a launcher module, comprising up to four firing units that can be mounted on ISO standard trucks. Each launcher can deploy up to four missiles.
  • a logistics module, comprising a logistic and support vehicle, plus a variable number of reloading vehicles.

 

The Marte missile family

The all-weather Marte MK2 is a fire-and-forget, medium-range, sea-skimming anti-ship weapon system. It is equipped with mid-course inertial and radar-based terminal guidance and is capable of destroying small craft and seriously damaging larger vessels. The missile weighs 310 kg and is 3.85 metres long. Marte was first developed in the 1980s with the 30km range MK/2 version being deployed on helicopters. Subsequent models followed for integration on different platforms and thus a family of missiles came into being.

The Marte MK-2/S, where “S” stands for “Short” and indicates shorter munitions in order to enable simpler on board integration, has already been integrated on AW101 and NH-90 NFH helicopters (Naval/Nato Frigate Helicopter) in service with the Italian Navy. The Marte MK-2/A was then developed for launch from fixed-wing aircraft (fighter or patrol aircraft). Finally, in response to the growing interest for a lightweight, rapid-response surface-to-surface naval missile system for littoral operations, Marte MK2/N was developed.

The new version of the missile, called Marte ER (Extended Range), keeps the basic characteristics of the Marte family, but extends its range. The new product is different from previous versions thanks to two main features: turbojet propulsion (leading to a four-fold increase in range compared to the rocket motor version), and the new ISO-calibre cylinder cell. The missile, equipped with these new important components, still preserves a series of elements that were already present in previous versions of the Marte missile, providing a number of significant commonalities that are widely appreciated by the market.

Thanks to these improvements, the new missile has a range that now exceeds 100 km and a much increased speed, both in the cruise and final attack phases. However, it is shorter than the previous model. Logistic systems, such as the transport and stocking canister in the helicopter version and the trolley for moving and hooking the missile to aircraft, are the same as those used in the Mk2/S model, offering clear user advantages.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 16:50
Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (SDBR)

 

Propos recueillis par Alain Establier - Lettre SECURITY DEFENSE Business Review n° 102 – Mars 2014

 

 

SDBR : Dans la nouvelle entité Airbus Defence & Space, vous avez évoqué un changement de périmètre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

source Airbus Group

source Airbus Group

 

Marwan Lahoud : Actuellement nous faisons un inventaire complet des activités d’Airbus military, de Cassidian et d’Astrium, les 3 composantes d’Airbus Defence & Space (ADS), qui devrait aboutir vers le mois de juin. Tout ne sera peut-être pas encore figé à ce moment-là, mais nous aurons alors une bonne vision de l’existant pour pouvoir prendre des décisions au 2ème semestre 2014. Rien n’est fermé, ce qui signifie que le changement de périmètre pourrait aussi bien entrainer des cessions d’activités que des acquisitions de sociétés.

 

Dans ADS, il y a « Defence and Space » dans l’intitulé. Quid des activités civiles ?

 

Marwan Lahoud : Il n’y a pas de sous-entendu dans cet intitulé. Les activités civiles auxquelles vous faites allusion sont  essentiellement des activités spatiales, ou bien les activités de réseaux sécurisés. Nous n’abordons pas les activités sous cet angle, à savoir est-ce de la défense ou non, mais selon le Core business d’Airbus Group : est-ce que cela vole, est-ce que cela contribue à des objets volants ou est-ce que cette activité contribue à la notoriété du groupe, est-ce que cette activité contribue au positionnement du groupe en tant qu’acteur de la défense ou de l’espace ? Une fois que nous avons répondu à ces questions nous étudions les critères financiers, à savoir est-ce une activité rentable ou non, est-ce une activité capitalistique ou non ? Toutes ces questions nous permettront de décider de la pérennité de telle ou telle activité dans le groupe. Une fois que la décision sera prise de garder ou non une activité, il nous faudra réfléchir aux moyens de la conserver et de la développer, ou bien de la vendre, à condition qu’il y ait des acheteurs…

 

Peut-on parler des drones ?

 

Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (SDBR)

 

Marwan Lahoud : Les drones ! Prenons l’exemple du Talarion (projet de drone Male de Cassidian). Nous avons annoncé avoir lancé le Talarion en une coopération de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Turquie. Qu’en était-il en fait ? Quatre industriels avaient signé une lettre disant en substance : « s’il y a un programme de drone Male et si tout le monde est d’accord, alors nous le ferons ensemble… ». La réalité était un peu différente : la France n’a ni argent ni programme de drone Male, l’Allemagne non plus (en tous cas à ce jour, car le gouvernement vient de changer), l’Italie on ne sait pas et la Turquie non plus. Voilà la réalité. En revanche ce qui est sûr, c’est que si nous ne faisons pas rapidement de la technologie de drone en Europe, nous serons dépassés technologiquement pour l’aéronautique de l’horizon 2040 ! Comme on le constate avec les avions commerciaux, l’évolution va toujours dans la même direction. Il y a un enjeu majeur de l’objet volant sans pilote, qui ne peut être ni sous-estimé ni oublié. Au même moment, aux Etats-Unis et en Israël, les technologies « unmanned » se sont considérablement développées. Donc, si nous ne faisons pas d’effort sur ce sujet nous serons vite dépassés.

 

La Turquie rechigne à prendre livraison de ses A400M. Pourquoi ?

 

A400M MSN9 - photo Airbus DS

A400M MSN9 - photo Airbus DS

 

Marwan Lahoud : C’est toujours très ennuyeux. Sur un avion livrable, il existe des centaines de points de contrôle techniques or nous assistons à une contre-négociation contractuelle pour des points de détail. Tant que le client ne prend pas possession de l’avion, bien sûr le solde contractuel n’est pas dû… Le problème, c’est que l’industriel a lui une chaîne à faire tourner et des cadences à tenir. De plus cela fait mauvais effet sur les autres clients.

 

Quid du psychodrame entre Astrium et Thales Alenia Space ?

 

Marwan Lahoud : L’idée qu’on entend parfois, « il y a des difficultés chez TAS, il y a des difficultés chez Astrium, marions-les et tout ira mieux », est pour moi de la stratégie à deux sous… Je comprends que cela puisse passionner certains, friands de grand meccano industriel, mais un industriel est d’abord intéressé par la charge de ses usines, ce qui permet de faire tourner ses outils de production. S’il y a des activités à arrêter chez Astrium, nous les arrêterons et s’il y en a à développer, nous les développerons. Mais pour pouvoir acheter une activité, il faut un vendeur et un acheteur. Il faut sortir de la logique qui consiste à penser que toute idée de meccano se concrétisera forcément. Aujourd’hui, nous ne sommes pas vendeur et il en est de même pour Thales, il me semble.

 

Nos missiliers sont parfois en concurrence. Quel est votre avis sur ce sujet ?

 

photo MBDA

photo MBDA

 

Marwan Lahoud : MBDA est dans notre Core business et c’est une participation rentable dont nous sommes très contents. Si vous faites référence à l’Arabie saoudite, il faut replacer les choses dans leur contexte en y mettant des chiffres. En Arabie saoudite, il s’agit d’un budget de 4 milliards sur 20 ans pour la défense aérienne (soit 200M par an en moyenne). Le chiffre d’affaires annuel de MBDA est de 3,5 milliards, donc ramenons les sujets à leur juste proportion.

 

Concernant l’A380, vous avez souligné l’effort de ventes qu’il y avait à faire par Airbus. Avez-vous des espoirs en chine ?

 

Marwan Lahoud : C’est un avion qui a été conçu pour le marché chinois. D’ailleurs, les compagnies chinoises étaient parmi les compagnies aériennes qui ont été réunies dans le groupe de travail qui a donné les spécifications du projet de l’A380…                                 

 

* Airbus Group : http://www.airbusgroup.com

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
MBDA : new coastal defence system based on Marte family of anti-ship missiles

 

03/24/2014 By VMSB

 

The missile specialist MBDA has developed a new coastal defence system based on the company’s Marte family of anti-ship missiles. The system designated MCDS (Marte Coastal Defence System) is capable of monitoring and picturing sea communication lines, detecting and identifying hostile vessels through the use of surveillance equipment, receiving target data via data-link and neutralizing surface ships.

 

The MCDS is available with different and flexible configurations depending on customer requirements. This system can operate in either a stand-alone mode or integrated within an existing surveillance radar network.

 

It consists of a shelter based command and control module that can be connected via data-link with the upper level surveillance system, up to four truck-mounted firing units armed each with up to four Marte MK2/N or Marte ER missiles, as well as associated logistic and support and resupply vehicles.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
Six missiles Brimstone de MBDA sur un drone MQ-9 Reaper.  photo Big Safari

Six missiles Brimstone de MBDA sur un drone MQ-9 Reaper. photo Big Safari

 

22/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier s'attaque au marché de l'armement des drones où il était jusqu'ici quasiment absent. MBDA maîtrise la capacité de tirer un missile air-sol Brimstone à partir d'un drone américain MQ-9 Reaper fabriqué par General Atomics.

 

MBDA peut désormais monter à bord des drones américains MQ-9 Reaper. Le missilier européen a obtenu son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) américain. Ce qui va lui permettre de s'attaquer au marché de l'armement des drones aux Etats-Unis, un des rares pays à autoriser des frappes à partir de ces plates-formes aériennes pilotées à distance. Pour autant, il existe aux Etats-Unis un débat moral qui s'amplifie sur ce type d'armes, qui occasionnent souvent des dommages collatéraux. Soit en moyenne d'un tiers à deux tiers des tirs.

Au cours d'essais qui ont été conduits entre décembre 2013 et janvier 2014 sur une base navale américaine pour le compte du ministère de la Défense britannique (MoD), MBDA a réussi neuf tirs du missile air-sol Brimstone sur les neuf effectués contre des cibles, dont certaines roulaient à très grande vitesse, dans un scénario de hauts dommages collatéraux, a annoncé vendredi le missilier dans un communiqué.

 

Réduction des risques de dommages collatéraux

Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.

Des tirs qui ont été effectués à plus de 6.000 mètres d'altitude (20.000 pieds) et entre 7 et 12 kilomètres de distance de la cible. Tous les objectifs prioritaires et secondaires de la Royal Air Force (RAF), l'armée de l'air britannique, ont été atteints, a assuré le missilier. ces essais se sont déroulés en partenariat notamment avec l'industriel américain General Atomics, qui fabrique le MQ-9 Reaper.

 

MBDA veut se faire une place dans l'armement des drones

Par le passé, MBDA a déjà équipé les drones Hunter de l'US Army, armés du missile Viper Strike, une activité rachetée en 2011 à l'américain Northrop Grumman. En outre, le missilier va développer pour 2030 un système d'armes qui équipera à terme les drones. C'est le programme de recherche Vigilus (en français "regarder")...

Ce système est "un ensemble d'armes de frappe futures pour drones, avait expliqué MBDA dans un communiqué publié lors du salon aéronautique de Farnborough en juillet 2012. Il est conçu pour doter les drones du champ de bataille d'une capacité d'appui aérien rapproché révolutionnaire".

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Russie : nouveau complexe aéronautique pour résoudre les problèmes de la défense antimissile

 

23.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Un complexe aéronautique qui sera utilisé pour résoudre des problèmes de la défense antimissile et aérienne sera créé en Russie sur la base du dirigeable Atlant, a déclaré une source au sein du complexe militaro-industriel.

 

« Du point de vue de contrôle de l'espace cosmique et de l'espace aérien, le nouveau complexe devrait prendre une niche entre l’ensemble d’engins orbital et le réseau de stations et de complexes radar au sol », précise la source.

 

Le nouveau complexe sera utilisé pour créer un champ de radar unique, qui est très important pour faire face aux diverses cibles, notamment hypersoniques.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Les programmes militaro-industriels de l’Ukraine et la Russie en question

An-124-100 Russian, quadriréacteur lourd emblématique du constructeur ukrainien Antonov

 

23 mars Aerobuzz.fr

 

La crise qui agite l’Ukraine et la Russie risque de porter atteinte à la coopération industrielle entre les deux pays. En effet, les complexes militaro industriels sont depuis les années 50 étroitement imbriqués.

Les hélicoptères MI-8 et MI-17, par exemple, véritables best-sellers mondiaux et assemblés en Russie, sont dotés de moteurs ukrainiens TV3-117. Idem pour certains composants clé des missiles, des blindés, sans parler des avions de transport « Antonov » largement déployés en Russie.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:35
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

 

24/03/14 lesechos.fr (Reuters)

 

SEOUL, 24 mars - La Corée du Sud a budgétisé quelque 6,8 milliards de dollars (5 milliards d'euros environ) pour l'achat de 40 chasseurs F-35 fabriqués par la firme américaine Lockheed Martin, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

 

Le contrat doit être finalisé au cours du troisième trimestre.

 

Mais le budget a d'ores et déjà transmis par l'Agence nationale des programmes d'achats d'armements (DAPA) à la commission parlementaire qui supervise les acquisitions militaires, a ajouté cette source. (Joyce Lee; Henri-Pierre André pour le service français)

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:50
Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (Extraits)

 

Propos recueillis par Alain Establier - Lettre SECURITY DEFENSE Business Review n° 102 – Mars 2014

 

SDBR : Dans la nouvelle entité Airbus Defence & Space, vous avez évoqué un changement de périmètre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

Marwan Lahoud : Actuellement nous faisons un inventaire complet des activités d’Airbus military, de Cassidian et d’Astrium, les 3 composantes d’Airbus Defence & Space (ADS), qui devrait aboutir vers le mois de juin. Tout ne sera peut-être pas encore figé à ce moment-là, mais nous aurons alors une bonne vision de l’existant pour pouvoir prendre des décisions au 2ème semestre 2014. Rien n’est fermé, ce qui signifie que le changement de périmètre pourrait aussi bien entrainer des cessions d’activités que des acquisitions de sociétés.

 

Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (Extraits)

Suite de l'interview en fin de journée.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 06:35
Indian-made Arjun Mk II main battle tank could enter in service with the Indian army in 2016

 

24.03.2014 Pacific Sentinel

 

The Arjun MK II main battle tank for the Indian Army may get delayed further than its pre-fixed 2016 induction date. A key source in the Defence Research and Development Organisation (DRDO) said, the Israelis who customised the LAHAT Anti-Tank Guided Missile (ATGM) for firing from the 120 mm main gun of the Mark II variant, has gone back to the drawing boards for correcting the error.

 

The DRDO source said, ‘This has delayed the induction of the tank a bit, but then we are telling the army that since the platform, the tank, is ready they can take it up, with the missile getting mated later.’

 

The tank itself has undergone about 89 major and minor ‘improvements,’ and still have a few unsolved issues which are decidedly ‘minor’ like changing the position of a light bulb or so.

 

The range of the LAHAT missile pay-load is about three-and-a-half kilometres on the plains and about two-and-a-half kilometres in the deserts.

 

Read the full story at ArmyRecognition

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:20
Phantom Swift photo Boeing

Phantom Swift photo Boeing

 

20.03.2014 Romain Guillot journal-aviation.com

 

 

La DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) a finalement sélectionné quatre finalistes pour la phase 1 du programme VTOL-X. Après Sikorsky en décembre et Aurora Flight Science le mois dernier, l’agence de recherche américaine pour les programmes de défense a annoncé que Boeing et Karem Aircraft participeraient également au programme.

 

Boeing proposera évidemment son Phantom Swift, dont un modèle réduit conçu en à peine un mois a déjà volé dans un hangar de Philadelphie en septembre 2013. Karem Aircraft mise quant à lui sur un appareil avec propulseurs basculables.

 

Les différents acteurs ont maintenant 22 mois pour finaliser leur projet, le gagnant qui sera retenu par la DARPA devant pouvoir tester son concept en vol entre 2017 et 2018.

 

Rappelons que l’objectif final du programme VTOL-X est de concevoir (phase 2) et faire voler (phase 3) un démonstrateur capable de décoller et atterrir verticalement, tout en permettant des vitesses en palier comprises entre 300 et 400 nœuds. Le démonstrateur devra aussi être capable d’emporter une charge représentant au moins 40% de sa masse maximale, comprise entre 4,5 et 5,4 tonnes.

 

La phase 1 est partiellement financée par la DARPA, à la différence des phases 2 et 3 complètement contractualisées. La totalité du programme VTOL-X représente une enveloppe de 130 millions de dollars.

VTOL-X concept Karem Aircraft

VTOL-X concept Karem Aircraft

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:50
Airbus A330MRTT : l’incident du Voyager britannique sans doute lié à une action involontaire du CDB

 

20.03.2014 Romain Guillot journal-aviation.com

 

Le bureau d’enquêtes sur les accidents défense britannique (MAA - Military Aviation Authority) a publié un rapport factuel sur l’incident survenu en croisière sur l’un des Airbus A330 MRTT de la Royal Air Force le 9 février dernier alors qu’il survolait l’espace aérien turque en direction de l’Afghanistan.

 

La perte de contrôle momentanée de l’appareil, qui avait chuté de 4400 pieds en 27 secondes, avec un vario négatif atteignant les 15000 pieds/minute, avait contraint les autorités britanniques à clouer l’intégralité de la flotte de Voyager (6 appareils) durant une dizaine de jours.

 

Selon le rapport de la MAA, les enregistrements du FDR n’ont pas montré de défaillance système pouvant entrainer une tendance à faire piquer l’appareil.

 

Par ailleurs, le Commandant de Bord, seul dans le poste au moment de l’incident, aurait involontairement et indirectement manœuvré son side-stick vers l’avant en avançant son siège, le déplacement de l’accoudoir gauche poussant un appareil photo qui lui même est entré en contact avec la commande de vol.

 

L’intégralité du rapport intermédiaire est consultable en cliquant sur ce lien.
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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:40
KRET to invest RUB 58 billion in development

 

21.03.2014 by Rostec

 

In the next two years the Concern's companies will implement 192 new projects

 

Between 2014-2016 KRET enterprises will implement 192 new projects. This allows to raise the output of innovative products by more than 75% during three years.

 

Under this program of action in 2014 KRET will invest a total of RUB 20.9 billion in the modernization of the Concern's enterprises as well as into research and development. In 2015 another RUB 16.8 billion will be invested and in 2016 - RUB 20.3 billion.

According to Concern’s CEO Nikolay Kolesov, KRET's program of action for 2014-2016 is oriented at the large-scale renovation of production facilities. Nikolay Kolesov reported, "We will implement innovations not only at the production stage, but also in the new product development stage.  This will allow us to offer systems and equipment to our partners that are able to compete effectively with foreign counterparts."

According to him, this will help to boost sales and increase market share in priority market segments on both the domestic Russian market and abroad.

The Concern will earmark most investments for the development of avionics and related electronics for military and civil aviation applications as well as for the development and production of radio-electronic warfare systems. More than 75% of all the Concern's investments will be allocated to the development of these product lines.

A total of RUB 27.3 billion is planned to be invested in research and development over three years. During this period the Concern will offer the Russian army a number of new developments in Identification Fried or Foe (IFF) systems, electronic warfare systems, as well as promising avionics equipment prototypes for military and transport aircraft.

The Concern's companies will continue to actively participate in federal target programs for the development of companies in the actual sector. Total investments under the FTP will be RUB 8.5 billion in 2014, and they will be increased to RUB 17.7 billion in 2016.

The implementation of the investment program will allow the Concern to preserve its leading position as the main Russian developer and producer of avionics and related electronics, IFF transponders, electronic warfare equipment and airborne radar as well as to increase its sales proceeds from RUB 99.7 billion in 2014 to RUB 146 billion in 2016.

KRET also plans to increase the number of innovative products of its own manufacturing by more than 75%, from RUB 28.9 billion in 2014 to RUB 48.2 billion in 2016.

It also plans to increase the number of civilian products that it produces. KRET companies produce a wide range of products, from complex systems for metering electricity and controlling the operation of various systems for hydroelectric power stations to high-tech medical devices, instrumentation and modern household appliances.

 

THE RADIO-ELECTRONIC TECHNOLOGY GROUP (KRET)   was founded by Rostec in 2009. It is the largest Russian holding in the radio-electronics industry. KRET unites 97 research institutes, design bureaus and production plants that are located in 28 federal entities across Russia. More than 66,000 people work at the Concern's
enterprises.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:25
Thales at FIDAE 2014

 

20/03/2014 Thales


Thales, a global technology leader in the Aerospace, Transportation and Defence & Security markets, will present its latest products and technologies at the 2014 edition of FIDAE (Feria Internacional del Aire y del Espacio) on March 25-30 in Santiago, Chile. Organised every two years for over 35 years with the support of the Chilean government, FIDAE is one of the key events for defence, aerospace and security professionals in Latin America.

 

Thales has been operating in Chile since 1968, mainly serving the air traffic control market, armed forces (air, land and naval), the civil aviation authority, the finance industry, the urban rail transport sector and also providing avionics equipment and service activities. With over 40 years of history in Latin America, Thales has continuously expanded its operations and has strengthened its presence in the region through a number of significant local partnerships. Thales employs about 650 people in the region and serves the aerospace, defence, security transportation and space markets.

 

At FIDAE 2014, Thales will present a broad range of equipment and solutions in the following areas:

Advanced air defence: Thales is leading the way for air defence solutions and is able to deliver a fully integrated air defence capability, from radars and C2 centres through to effectors and their respective fire control systems. Thales’s Advanced Air Defence offering is an integrated set of solutions designed to ensure timely decision-making and effective responses for the protection of military forces, key assets, nations and citizens around the globe. Thales and ThalesRaytheonSystems have developed, manufactured and supported best-in-class air defence systems for customers worldwide for more than 40 years. Over 300 air defence radars have been sold to 26 countries. Thales is also the world's leading supplier of integrated weapon systems, with more than 450 mobile, integrated systems in service with customers throughout the world. Its solutions include the STARStreak system, integrated on a wide range of armoured vehicle platforms. Thales’s innovations in open systems architecture are behind the development of the RAPID range of mobile integrated weapon systems, which combine sophisticated sensors, fire control software, latest-generation human-machine interfaces and a wide range of weapons, including missiles, guns and directed-energy weapons.

 

Communications: Thales offers a broad array of communication products and solutions to provide the armed forces with the information superiority and network-centric capabilities they need. Thales offers interoperable systems and a complete range of tactical radios for all levels of command, from C2 centres to infantry in the field and for land, air and naval platforms, to meet the requirements for air-to-air, ground-to-air and surface-to-air communications. The armed forces of more than 50 countries around the world are equipped with Thales communication solutions.

 

Optronics: Thales is a pioneer in optronic equipment and systems, with thousands of products in service in more than 60 countries. Working closely with its partners and end users, Thales draws on a range of advanced optronics technologies to develop imaging and image processing solutions, tailored to the precise requirements of each customer.

 

Air Traffic Management: Today, Thales ranks as the leading global provider of Air Traffic Management (ATM) solutions. Thales’s mission is to contribute to the future prosperity of the civil aerospace sector by providing equipment, systems and services - both in the air and on the ground - to support air traffic controllers, airports and civil aviation authorities in meeting the challenges of growth, safety, economic and environmental performance, security and passenger comfort.

 

High-Resolution Observation Satellites: Thales Alenia Space is the European leader in high-resolution optical and radar (sub-metric) payloads for military, civil or dual-use missions: intelligence gathering, target designation, meteorology, oceanography, climatology, mapping and crisis management. The world leader in space altimetry, Thales Alenia Space has been the exclusive supplier for the last 30 years of all high- and very-high-resolution optical instruments on French intelligence satellites, as well as for Italy with the dual-use COSMO-SkyMed constellation.

 

Thales’s training solutions: Thales is a major training services provider serving an international customer base in the military domain as well as in the civil helicopter area. Thales works with its customers to analyse their requirements in full, and developed thorough understanding of them. Thales can design the solution that meets their operational and financial needs precisely. Thales then implements the training solution and relevant infrastructure, getting the customer’s unique training underway. Depending on the requirements, Thales’s solutions include a full range of equipment, systems and infrastructure, from basic to advanced, from standalone missions to collective operations, and for all platforms, across all domains.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:50
Missiles : la Pologne accélère l'achat d'un système de défense aérienne

MBDA, Thales et le polonais PHO propose les missiles Aster à Varsovie

 

21/03/2014 Michel Cabirol avec agences – LaTribune.fr

 

Avec la grave crise entre la Russie et l'Ukraine, Varsovie a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour l'acquisition d'un système de défense antimissile.


 

Face à la crise en Crimée entre la Russie et l'Ukraine, la Pologne a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour l'acquisition d'un système de défense antimissile. "Nous allons accélérer le règlement des questions relatives à la défense aérienne de la Pologne", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère de la Défense, Jacek Sonta. "La Pologne compte arrêter dans les prochaines semaines son choix sur son système de défense antimissile".

Mi-janvier, la Pologne avait choisi cinq candidats pour négocier avec eux l'achat de systèmes de défense aérienne dont elle veut équiper son armée, avait alors indiqué le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak. Le groupe d'électronique Thales, le consortium germano-italo-américain MEADS, l'américain Raytheon, le gouvernement d'Israël et le missilier européen MBDA associé à la holding polonaise d'armements PHO (Polish Defense Holding (PHO), ex-Bumar), qui est le leader de l'offre, "ont été choisis parmi les fournisseurs potentiels pour poursuivre les négociations", avait-il précisé.

 

MBDA plus que dans deux offres

Toutefois, le ministère de la Défense a finalement souhaité en février que Thales, qui proposait dans le cadre du GIE Eurosam (MBDA 66 %, Thales 33 %) le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (radar Arabel de Thales), rejoigne l'offre de MBDA et de son partenaire polonais PHO. Ces deux derniers proposaient jusqu'ici quant à eux des missiles Aster 30 dans le cadre d'une coopération et PHO devait fournir le radar. Une négociation est aujourd'hui en cours depuis une quinzaine de jours entre les trois partenaires pour faire une place à Thales (radar, C2 ou commande et contrôle) dans la nouvelle offre tout en tenant compte qu'au moins 50 % de l'exécution du contrat doit revenir à l'industrie polonaise. Une négociation qui s'annonce pour le moins compliquée... et un peu tardive.

Par ailleurs, MBDA (via MBDA Allemagne et MBDA Italie) est également présent dans le consortium international MEADS (Medium Extended Air Defense System), emmené par le groupe américain Lockheed Martin et soutenu par les États-Unis, l'Allemagne et l'Italie. En face de ces deux offres : Raytheon, associé au groupe norvégien Kongsberg (système NASAMS et missiles AMRAAM), et le groupe israélien Rafael (Spyder-MR ADS), soutenu par le gouvernement israélien. Mais les États-Unis, qui profitent de la crise de Crimée, feraient le forcing pour proposer dans le cadre d'une offre non sollicitée à la Pologne le missile Patriot (Raytheon), facilement déployable.

Selon nos informations, la Pologne prévoirait de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). Un match qui oppose l'industrie américaine à celle d'Europe. La Pologne devra donc choisir entre un achat sur étagère (États-Unis) et une coopération industrielle poussée avec l'Europe... même si Raytheon propose une coopération industrielle, opérationnelle et gouvernementale avec la Pologne.

 

Retour des États-Unis dans la région

Les États-Unis, qui avaient commencé à délaisser ces dernières années le continent européen au profit de l'Asie et du Pacifique, se placent en première ligne pour répondre aux inquiétudes exprimées par les pays voisins de la Russie. Washington se voit contraint d'y reprendre pied. Des F-16 américains ont été déployés en Pologne. Le vice-président Joe Biden a effectué une tournée à Varsovie et dans les trois pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), tous membres de l'UE et de l'Otan.

La crise déclenchée par le rattachement de la Crimée à la Russie fait renaître la menace et la peur d'une "guerre" en Europe, a jugé jeudi le président du Parlement européen, Martin Schulz. "Quelque chose a changé", avec cette crise, a relevé Martin Schulz dans une conférence de presse au début d'un sommet européen dominé par la crise ukrainienne. "Certains pensaient que la guerre et le risque de guerre n'étaient plus un sujet de discussion" mais "nous sommes en train de parler du risque d'un conflit armé", a-t-il affirmé.

 

Et la France ?

De son côté, la France est prête à envoyer quatre avions en Lituanie si l'Otan décide de renforcer sa mission de protection aérienne au- dessus des pays baltes, selon Reuters. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a entrepris vendredi un voyage éclair qui l'emmènera successivement à Tallinn, en Estonie, à Vilnius, en Lituanie et à Varsovie pour rassurer ces pays après les événements en Ukraine et l'annexion de la Crimée par la Russie.

"La France est prête a mettre quatre avions si l'Otan décide d'intensifier sa mission", a-t-on déclaré dans l'entourage du ministre de la Défense. Depuis 2004, les pays de l'Otan fournissent à tour de rôle tous les quatre mois des avions de chasse dans le cadre de la mission de "police du ciel" des pays baltes. Ces avions sont basés à Siauliai, en Lituanie, prêts à décoller en 15 minutes.

Cette mission est actuellement assurée par les États-Unis jusqu'à fin avril. Washington, qui fournit déjà quatre avions, a annoncé récemment mettre à disposition des pays baltes six avions supplémentaires dans le cadre d'une aide bilatérale, hors cadre de l'Otan. La Pologne prend le relais début mai des États-Unis. "Au jour d'aujourd'hui, les Russes n'ont pas manifesté une activité particulière depuis 15 jours" au niveau des pays baltes, indique-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense.  

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:50
No TTIP-ing point for European defence?

 

Alerts - No19 - 21 March 2014 Daniel Fiott

 

The EU-US Summit on 26 March will mark eight months since the partners decided to formally launch negotiations on a Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP). The aim of the TTIP – if finalised – is to remove tariffs, align regulatory standards and open up government procurement. Born out of the need to boost economic growth on both sides of the Atlantic and to respond to the rise of emerging markets, the Partnership will add an extra €120 billion to the EU economy annually, according to estimates by the European Commission. While President Obama’s first visit to Brussels will likely be dominated by an agenda focusing on Ukraine and economic recovery, it is also worth thinking about some of the more sensitive areas involved in the TTIP discussions.

One such area relates to defence industry and markets. Back in June 2013, public procurement of defence and security goods was included in the Commission’s negotiating mandate. Given the sensitive nature of defence procurement, however, both sides have, for the time being, agreed to drop a ‘defence TTIP’. This situation is indicative of a broader negotiating environment that has seen a moratorium on including an investment chapter in the Partnership and other sectoral exclusions. Therefore, at first glance, the TTIP’s overarching aims of abolishing tariffs, enhancing the compatibility of the EU and US regulatory environment and ensuring a greater flow of goods, services and investments in the transatlantic space will not apply to the defence sector. But is this necessarily the end of the story?

 

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