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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:45
Le COGES, filiale du GICAT, maitre d'oeuvre du prochain salon ShieldAfrica


source COGES
 

Le continent africain est en plein développement et doit se doter des moyens nécessaires à son essor dans la sécurité et la paix. Sa croissance doit s’accompagner d’une offre adaptée à la sécurité des biens et des citoyens.
 
Les organisateurs actuels du salon ShieldAfrica ont décidé de poursuivre son développement à l’avenir, en confiant la maitrise d’œuvre de la quatrième édition du salon au COGES, organisateur du salon Eurosatory, leader mondial des salons de défense et de sécurité.
 
Après 3 éditions réussies, ShieldAfrica va se transformer et devenir désormais un salon biennal de sécurité intérieure et de défense qui se tiendra au premier semestre des années impaires. La 4ème édition est programmée en 2017.
 
ShieldAfrica va rester un salon africain organisé par des africains. Son organisation sera réalisée par une société de droit ivoirien, à laquelle le COGES apportera son savoir-faire, ses compétences et son réseau commercial en dupliquant son business-modèle.
 
ShieldAfrica a vocation à devenir le carrefour où se réuniront les utilisateurs publics et privés des produits et solutions de sécurité et de défense ainsi que les industriels du monde entier.
 
ShieldAfrica va devenir le salon de référence du continent, carrefour de rencontre de tous ceux qui travaillent au développement d’une Afrique plus sûre.

 

Contact 
Daphné Lepetit, Directeur de la communication du COGES - Tél : +33 (0)1 44 14 51 53 – Courriel : d.lepetit@cogesevents.com

 

A propos du COGES

Le COGES (Commissariat Général des Expositions et Salons du GICAT), est une société, filiale à 100% du GICAT – Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres. Il est dédié à la promotion internationale de l'industrie française de défense et de sécurité terrestre & aéroterrestre et de ses filières.

Dans ce cadre, le COGES crée des événements ciblés, tant en France qu'à l'étranger. Il organise :
·       EUROSATORY : Salon leader mondial de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestre, qui se tient au mois de juin les années paires au Parc des expositions de Paris-Nord-Villepinte, et dont la prochaine session aura lieu du 13 au 17 juin 2016.
·       ASIA PACIFIC HOMELAND SECURITY : Premier salon dédié à la gestion des catastrophes naturelles et industrielles, à la protection civile et du territoire en région Asie-Pacifique dont la prochaine session se tiendra au Marina Bay Sands, Singapour, du 27 au 30 Octobre 2015.
·       EXPODEFENSA: Salon de référence en Amérique Latine  pour la Défense et la Sécurité (tri-service : Terre, Air, Mer), dont la prochaine édition se tiendra au centre de conventions CORFERIAS de Bogota, Colombie, du 30 novembre au 2 décembre 2015.
·       des PAVILLONS FRANCE sur une sélection de 12 salons étrangers des domaines Défense et/ou Sécurité dans le monde.
·       des rendez-vous d'affaires.

Au service de l'industrie française, présent chaque année sur une vingtaine d’expositions de Défense et de Sécurité dans le monde, le COGES possède une réelle expertise de ces manifestations et des marchés associés au grand bénéfice des exposants.



 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:20
Lancement du drone spatial «secret » X37-B de l' US Air Force pour une nouvelle mission

Une fusée Atlas V lance avec succès la mission AFSPC-5 de la station de la US Air Force à Cap Canaveral Air Force, en Floride, le 20 mai 2015. (courtoisie/United Launch Alliance)

 

21 mai 2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’US Air Force a annoncé avoir réexpédié dans l’espace sa petite navette spatiale automatique pour un quatrième vol expérimental.

 

Lors de son dernier vol, la petite navette X37-B (près de 9 mètres de long, 4,5 mètres d’envergure) était restée 674 jours en orbite, avant de retourner sur la Terre et de se poser comme un avion, de manière totalement autonome.

 

L’US Air Force n’a jamais donné beaucoup de détails sur les missions de cet engin spatial, alimentant les spéculations sur son utilisation actuelle et future.

 

Des experts ont ainsi estimé que la navette était en fait utilisée comme un avion-espion, voire qu’elle pourrait être utilisée à l’avenir comme un « bombardier spatial », capable d’aller dans l’espace avant de revenir frapper sur la terre.

 

Selon l’Air Force en tout cas, la quatrième mission a pour but de poursuivre la mise au point de la navette, de tester des nouveaux matériaux avancés pour la NASA et d’essayer un nouveau système de propulsion dans l’espace, économe en énergie et qui repose sur l’ionisation d’un gaz noble, le xénon.

 

« Il y a des capacités opérationnelles dont nous ne discutons pas », a reconnu un porte-parole de l’US Air Force, le capitaine Chris Hoyler, qui s’est refusé à tout commentaire sur l’éventuelle présence à bord d’instruments de surveillance.

 

Le porte-parole a déclaré que la durée de la mission serait décidée pendant le vol, en fonction notamment de l’avancement des tests pratiqués à bord.

 

La navette a été lancée mercredi 20 mai depuis Cap Canaveral en Floride (sud-est) avec une fusée Atlas V, utilisée pour les lancements militaires américains.

 

Les deux premières missions de la navette, lancée pour la première fois en 2010, avaient duré respectivement 225 et 469 jours.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:55
Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

 

18.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mouvements. Le Cabinet d'intelligence stratégique CES, présidé par Thierry Marquez, a renforcé son comité stratégique “civilo-militaire” en intégrant l'ancien chef d’état major de l'Union Européenne, le général de corps d'armée (2s) Jean Paul Perruche.
Désormais ce comité stratégique rassemble:
Jean Paul Perruche, officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Jean Louis Esquivie, officier général en deuxième section (Gendarmerie)
Paul Perrin, officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Henri Pinard LEegry officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Thierry Marquez, Président de CES.

 

Pour sa part, le Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT) a annoncé la nomination du général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne au poste de Délégué général du Groupement en succession de Jean-François Lafore. A compter du 18 mai 2015, le général Duquesne aura selon le communiqué du GICAT,

"pour mission de maintenir le dialogue fructueux et soutenu entre insti,tutionnels et industriels, de promouvoir les intérêts et la visibilité de la communauté de défense et de sécurité terrestres. Il aura également à cœur de favoriser le développement du soutien export aux industriels français notamment grâce à Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres. A l'occasion d'un conseil d'administration administration extraordinaire qui s'est tenu le 16 avril dernier, les administrateurs ont renouvelé leur confiance à Stefano Chmielewski au poste de Président du GICAT."

 

Aide à la reconversion. Le jeudi 21 mai aux Invalides sera lancé CAP 2e Carrière (CAP 2C), une plateforme d'aide à la reconversion des officiers. CAP 2C est soutenu par plusieurs associations d'officiers des trois armes.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:55
Les armées auront de nouveaux équipements d'ici à 2019

7 hélicoptères d'attaque Tigre et 6 hélicoptères de transport NH 90 vont étre commmandés par le ministère de la Défense. photo A. Pecchi - Airbus HC

 

20/05/2015 Par Véronique Guillermard – leFigaro.fr

 

La loi de programmation militaire actualisée prévoit 1,5 milliard d'euros pour accélérer l'acquisition de matériels.

 

La loi de programmation militaire (LPM) actualisée 2014-2019 a été adoptée, mercredi 20 mai, en Conseil des ministres. Le texte, qui prévoit 3,8 milliards d'euros de crédits budgétaires supplémentaires en faveur de la défense entre 2015 et 2019, sera discuté au Parlement au cours de la première semaine de juin.

Le texte prévoit un effort conséquent au bénéfice des équipements. Une bonne nouvelle pour les armées et les industriels de l'armement. Le ministère de la Défense espère disposer d'une enveloppe de 2 milliards d'euros. Sur ce total, 500 millions seront consacrés au maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels utilisés intensivement par les 9 000 militaires engagés sur les théâtres d'opération extérieurs, afin que leur taux de disponibilité reste optimum. «Un demi-milliard de crédits budgétaires frais sera en outre programmé en urgence pour financer un surcroît d'équipements prioritaires», précise-t-on au cabinet de Jean-Yves Le Drian. L'Hôtel de Brienne espère enfin dégager 1 milliard, toujours au bénéfice de matériels neufs, grâce aux marges de manœuvres financières créées par l'évolution de certains indices (baisse du pétrole et de l'euro, notamment).

L'exercice ne sera pas facile. «Nous sommes encore hyper-serrés au vu de l'engagement de nos forces sur le terrain. Consacrer 1,5 milliard d'euros en plus pour les équiper en matériels neufs représente un effort considérable. Mais il faut espérer que le milliard issu du ministère sera bien au rendez-vous», admet un conseiller de Jean-Yves Le Drian. La LPM, bien qu'actualisée, reste dans un cadre très contraint.

 

Airbus Group sous pression

Afin de répondre à l'urgence, le ministère de la Défense prévoit de commander «tout de suite» 7 hélicoptères d'attaque Tigre et 6 hélicoptères de transport NH 90. De même, la livraison des 3 derniers ravitailleurs (MRTT) sur les 12 prévus sera anticipée, compte tenu du risque de rupture de la flotte de Transall, à bout de souffle. Leur moyenne d'âge atteint désormais 51 ans. «Et, compte tenu des aléas qui pèsent sur la livraison de l'Airbus A 400M», la France étudie l'acquisition de quatre C 130 auprès de l'américain Lockheed Martin.

«La décision n'est pas encore prise. Nous la prendrons au plus tard à la fin 2015», précise le ministère de la Défense. Celui-ci met Airbus Group sous pression après l'accident d'un A 400M début mai et la découverte d'un problème potentiel sur le moteur (nos éditions du 20 mai). Pragmatique, Jean-Yves Le Drian n'hésitera pas à répondre à l'urgence capacitaire, comme il l'a déjà fait en achetant des drones de reconnaissance américains Reaper. Ils seront d'ailleurs dotés d'une capacité d'écoute électromagnétique. De même, deux C 130 déjà en service seront dotés de capacités offensives avec des missiles Griffin fabriqués par Raytheon.

L'Hôtel de Brienne a aussi tenu compte des contrats signés à l'exportation afin que les armées ne soient pas «perdantes». Six avions de combat Rafale et la frégate Normandie seront en effet prélevés sur le quota français pour livrer l'Égypte. «Mais, à fin 2019, insiste-t-on au cabinet du ministre, l'armée de l'air aura bien les 26 Rafale prévus dans la LPM et la Marine ses 6 frégates de lutte antisoumarine. Et nous avançons la construction d'une neuvième frégate multimission.»

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:50
Les exportations d’armes tchèques en forte hausse en 2014

 

20-05-2015 par Guillaume Narguet

 

12 milliards de couronnes (près de 440 millions d’euros) : selon les données communiquées ce mercredi par l’Association de l’industrie de la défense et de la sécurité (AOBP), tel a été le montant du volume des exportations d’armes par la République tchèque en 2014. Même si les chiffres officiels doivent encore être annoncés dans un mois par le ministère de l’Industrie et du Commerce, il s’agit d’une augmentation de plus de 50% en l’espace d’un an et du meilleur résultat enregistré par la République tchèque depuis 1994.

 

Les exportations sont essentielles pour les sociétés d'armements tchèques, qui vendent environ 90% de leur production sur les marchés étrangers. En comparaison, les autres pays membres de l’OTAN exportent en moyenne un tiers de leur production de matériel de guerre.

 

Suite de l’article

 

voir IDET 2015

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 11:50
L'hélicoptère Tigre: une exemple de coopération internationale plutôt réussie - photo S.Vincent Armée de Terre

L'hélicoptère Tigre: une exemple de coopération internationale plutôt réussie - photo S.Vincent Armée de Terre

 

20/05/2015 Par le Capitaine de corvette Julien Droit, 22ème promotion de l'école de guerre

 

En matière d'armements, la coopération internationale est toujours synonyme de coût beaucoup plus élevés. Mais, à condition d'une véritable ambition politique, le jeu de la coopération peut être gagnant.

 

Dans le contexte budgétaire actuel fortement contraint, l'exécution de la loi de programmation militaire est incertaine. Le bon déroulement des programmes militaires pourrait être remis en cause car les coûts d'acquisition deviennent de plus en plus élevés. La coopération internationale pourrait être une solution efficace pour réduire significativement ces coûts mais elle se révèle souvent décevante. La performance d'un programme d'armement ne dépend pas tant du nombre de pays participants que de la volonté politique de ces pays.

 

Des coûts toujours plus élevés rendent la coopération indispensable...

Lorsque l'on s'intéresse au coût d'acquisition unitaire des systèmes d'armes modernes, on constate qu'il est en constante augmentation. Pour obtenir un outil de défense toujours plus performant, la recherche et le développement de technologies nouvelles deviennent de plus en plus coûteux. Ces dépenses deviennent si élevées qu'il sera bientôt impossible pour un seul pays d'acquérir et de maintenir en condition de tels équipements. Le programme américain Joint Strike Fighter (JSF) F-35 de Lockheed Martin, avion de combat le plus sophistiqué et le plus cher au monde, en est un parfait exemple. Ici, la coopération internationale permet de réduire les coûts d'acquisition en bénéficiant d'effets de série et de gains relatifs à certains développements communs. Les coûts fixes de recherche et de développement pour maîtriser une technologie sont alors répartis entre les partenaires.

 

... mais elle n'est pas optimale

Keith Hartley et Derek Braddon apportent, dans leur étude publiée en février 2014 dans la revue Defence and Peace Economics, un éclairage sur l'impact du nombre de nations participantes dans les projets collaboratifs. Ils concluent qu'aucune règle générale ne se dégage car les paramètres influençant la performance d'un projet sont difficilement isolables les uns des autres.
L'analyse du retour d'expérience montre pourtant qu'un programme en coopération est plus coûteux qu'un programme national d'un facteur égal à la racine carrée du nombre de nations partenaires. Les temps de développement d'un projet en coopération sont, quant à eux, souvent multipliés par la racine cubique du nombre de nations partenaires. Un programme regroupant 4 pays partenaires est généralement deux fois plus cher qu'un programme national et sa phase de développement dure 1,6 fois plus longtemps. Il faut tout de même garder à l'esprit que les frais étant divisés par le nombre de participants, chaque pays investit moins que ce qu'il aurait dû investir s'il avait été seul.

 

Partenariats: complexité et enjeux politiques...

Deux explications peuvent être apportées. D'une part, lorsque le nombre de pays participants augmente, les relations entre partenaires se complexifient, d'autant plus lorsqu'il s'agit de programmes importants d'armement. Les coûts de fonctionnement de la structure décisionnelle s'accroissent et les prises de décision sont ralenties par la lourdeur des systèmes de gouvernance. D'autre part, les enjeux des programmes d'armement ne sont pas seulement économiques mais aussi politiques. Chaque pays cherche à préserver ses intérêts nationaux en favorisant son industrie de défense pour maintenir ses capacités de production et protéger ses emplois. L'objectif est alors de positionner au travers des programmes de coopération l'industrie nationale pour qu'elle puisse bénéficier de retombées export sous une forme ou une autre. La coopération n'aboutit alors qu'à un compromis rarement optimal avec un montage industriel compliqué et donc risqué. Le retard et les surcoûts des programmes A400M, Tigre ou NH90 témoignent des difficultés de coopération entre les pays clients. Les armées sont alors confrontées à des suivis de configuration extrêmement complexes et à de multiples problèmes de compatibilité de matériel.

 

...malgré de réels succès

En réalité, rien ne prouve formellement que la performance d'un projet en termes de coût et de temps de développement soit affectée par le nombre de nations partenaires. Il suffit de comparer les performances du consortium européen Airbus Industrie regroupant la France, l'Allemagne, l'Espagne et le Royaume-Uni, face au géant américain Boeing pour en être convaincu. Citons également le Nato Submarine Rescue System (NSRS), copropriété à parts égales du Royaume-Uni, de la Norvège et de la France qui est aujourd'hui le système de sauvetage de sous-marins le plus performant au monde. Le NSRS n'aurait certainement jamais vu le jour sans la coopération des trois nations car aucune des nations n'aurait pu financer et mettre en œuvre seule ce système.

 

Une véritable ambition politique commune

La performance d'un programme en coopération n'est-elle pas simplement conditionnée par le politique ?
Il semblerait qu'une véritable ambition politique avec un but commun soit la clé pour une coopération réussie. Cependant, elle n'est souvent trouvée que dans le cadre de relations bilatérales. Durant la guerre froide, la coopération franco-britannique s'est illustrée dans des programmes militaires comme les hélicoptères Puma et Gazelle. Aujourd'hui, les frégates Horizon et FREMM témoignent des échanges fructueux entre la France et l'Italie.
Mais l'absence de signaux politiques forts pour relancer l'Europe de la défense est très inquiétante. Depuis 2006, l'organisme conjoint de coopération en matière d'armement (OCCAr) ne développe pas de nouveaux projets structurants même si les ministres européens de la défense ont déclaré en novembre 2008 que l'OCCAr avait vocation à devenir un partenaire privilégié de l'Agence européenne de Défense (AED).

 En 1950, Robert Schuman a su lancer le processus de construction d'une Europe communautaire mais les activités d'armement y avaient été exclues. Aujourd'hui, la nouvelle donne géostratégique et le contexte économique rendent la coopération internationale dans ce domaine incontournable. Les initiatives visant à promouvoir la mise en place de capacités militaires au profit de l'Europe méritent d'être poursuivies. Une réelle politique industrielle commune en matière de défense permettrait aux états européens d'optimiser leurs dépenses militaires.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 16:50
Defence Industry Bulletin, April 2015 (Issue #5)

 

source DefenceIQ

 

Defence Industry Bulletin is the FREE publication designed for professionals in the commercial security and defence sector that need the latest market intelligence and industry news with contributions from the world’s leading defence journalists covering topics from all corners of the industry with news categorised into Land, Sea, Air and Security sections. 

Governments and commercial organisations are becoming increasingly aware of the need to enhance their cyber defences and bolster digital networks to plug vulnerability gaps. The challenge is identifying how best to do that and keeping up with rapidly evolving threats and technology.

In this issue of Defence Industry Bulletin, our expert correspondent assesses the vulnerabilities of critical national infrastructure in the UK and explores how existing challenges may demand a new security strategy. We explore the latest cyber threats and the vital opportunities for public-private security partnerships.

In The Briefing Room, we talk to the Head of Programmes for the Brazilian Air Force, Brigadier General José Augusto Crepaldi Affonso, about the acquisition of Saab’s Gripen E/F fighters and to understand more about the testing of the A-Darter missile.

Also in this issue we bring you insight into the latest developments of open architecture within the defence sector, we take a look at some of the major global procurements of armoured fighting vehicles, examine the rise in urban operations requirements, and we analyse new shock mitigation technology for fast boats.

 

Defence Industry Bulletin, April 2015 (Issue #5). Download your copy now

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 15:55
Areva : Lévy prône une prise de contrôle de l'activité réacteurs par EDF

"La proposition ambitieuse d'EDF respecte et préserve les compétences techniques de l'activité réacteurs d'Areva, et ouvre la voie à des alliances avec des tiers, des partenaires industriels, français ou étrangers", a renchéri Jean-Bernard Lévy.

 

19/05/2015 latribune.fr 

 

Le PDG d'EDF estime qu'il y a "une logique industrielle" à ce que son groupe reprenne les activités réacteurs d'Areva. Il formulera une proposition au gouvernement et au géant nucléaire français dans quelques jours.

"Aujourd'hui, Areva est dans une situation fragile, et il faut accepter de tout remettre à plat. [...] Nous y avons intérêt parce qu'EDF a besoin d'un Areva fort, sur l'ensemble des prestations, et parce que le gouvernement nous en a, logiquement, fait la demande."

Dans une interview accordée au Figaro mardi 19 mai,  Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF, a prôné une prise de contrôle majoritaire de l'activité réacteurs du groupe nucléaire Areva par son groupe. Il a ainsi annoncé que des propositions seront faites "dans quelques jours" à Areva et au gouvernement.

 

"Une logique industrielle" à une prise de contrôle de l'activité réacteurs

"Il y a un domaine d'Areva que nous connaissons très bien, c'est celui des réacteurs: nous sommes le premier exploitant au monde par la capacité installée", a-t-il notamment argué.

Il y a donc, selon lui, "une logique industrielle à ce qu'EDF prenne le contrôle de cette activité réacteurs, qui correspond au périmètre de l'ancien Framatome (aujourd'hui Areva NP)".

 

EDF ne doit pas "être exposé aux risques liés au passé d'Areva"

"La proposition ambitieuse d'EDF respecte et préserve les compétences techniques de l'activité réacteurs d'Areva, et ouvre la voie à des alliances avec des tiers, des partenaires industriels, français ou étrangers", a renchéri Jean-Bernard Lévy.

Toutefois, le PDG d'EDF reste prudent: "La transaction ne peut se faire qu'à un prix de marché. Et elle doit prévoir des garanties pour qu'EDF ne soit pas exposé aux risques liés au passé d'Areva, notamment en Finlande". En effet, le projet d'EPR Olkiluoto 3 du groupe nucléaire français dans le pays a pris beaucoup de retard. La perte prévisible sur ce contrat est estimée à 3,9 milliards d'euros par Areva.

Pour rappel, le groupe nulcéaire français connaît de sérieuses difficultés économiques. Le 7 mai dernier, il a annoncé la suppression de 5.000 à 6.000 emplois dans le monde (dont 3.000 à 4.000 en France) dans le cadre d'un plan de redressement

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 12:55
photo RTD

photo RTD

 

05/18/2015 Victor M. S. Barreira - DefenceIQ

 

Between the summer of 2015 and the spring of 2016, the French Army engineers units will receive 60 VAB Ultima Génie 4x4 armoured engineering vehicles.

 

It will provide the front-line engineers units with the same support capabilities as the infantry units, with which they cooperate closely. The vehicle is another variant of the modernised VAB Ultima.

 

The fleet ordered on 27 June 2014 is an option part of the 2011 contract awarded by French armament procurement arm DGA (Direction Générale de l’Armement) to Renault Trucks Defense for the modernisation of 170 in-service VAB (Véhicule de l’Avant Blindé) vehicles to VAB Ultima standard.

 

Modernisation of an initial 120 troop carriers was ordered in 2009. 230 of the 290 modernised VABs are of the VAB Ultima Infanterie version for infantry troops. The programme will be concluded after the 60 vehicles are delivered.

 

The engineering variant allows engineers to carry out all types of engineering missions through its basic engineering kit, plus one of the six mission specific kits. Renault Trucks Defense (of Volvo Group Government Sales or VGGS) together with the French Army Technical Unit (Section Technique de l’Armée de Terre or STAT) and the French Army Engineers School approved the loading of all possible engineer corps kits on the prototype.

 

Fittings on the VAB Ultima include Kongsberg Protech Systems Protector M151 remote weapon station armed with 12.7mm heavy machine gun or Heckler & Koch GMG 40mm automatic grenade launcher; structural modifications; improved mine and ballistic protection by IBD Deisenroth Engineering; storage boxes; integration kits for Sagem FELIN-equipped soldiers (Fantassin à Équipements et Liaisons INtégrés); Sagem SITEL (Systeme d’Information Terminal ELementaire) information system; Elno SRI-1200 intercom system; suspended seats by Schroth Safety Products; slat armor by Amefo; protected mounts for light machine guns; Metravib SLATE (Système de Localisation du Tireur Embusqué) gunshot sensor; large mount for antennas; protective glass systems of Rheinmetall Chempro, jamming system; and improved brake and suspension systems.

 

About 4000 VAB vehicles of several variants were delivered to the French Army. The type will be replaced from 2018 by 1722 of the Griffon 6x6 multi-role vehicle being developed by a consortium formed by Nexter Systems, Renault Trucks Defense and Thales Communications & Security as part of a contract placed by the DGA on 5 December 2014.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 12:50
Thales recent history in Military Satcom Solutions


13 mai 2015 by Thales

 

Since 2002, Thales has been delivering military satellite communications systems to armies all around the world. With a comprehensive portfolio of land, naval and air terminals together with an full integrated system offering, Thales is able to meet the most stringent requirements in terms of sovereignty, security, integration, quality of services.


Discover Thales’ know how in the integration of state of the art satcom solutions for high data rate on-the-move communication systems for all types of platforms.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 16:55
Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

 

source GICAT
 

Le Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT) annonce la nomination du Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne au poste de Délégué général du Groupement en succession de M. Jean-François LAFORE.
 

Prenant officiellement ses fonctions le 18 mai 2015, le général Duquesne aura pour mission de maintenir le dialogue fructueux et soutenu entre institutionnels et industriels, de promouvoir les intérêts et la visibilité de la communauté de défense et de sécurité terrestres. Il aura également à cœur de favoriser le développement du soutien export aux industriels français notamment grâce à Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres.

A l'occasion d'un conseil d'administration administration extraordinaire qui s'est tenu le 16 avril dernier, les administrateurs ont renouvelé leur confiance à Stefano Chmielewski au poste de Président du GICAT.

Compte-tenu du développement croissant du GICAT dans le domaine de la sécurité, la fonction de délégué adjoint chargé de la Sécurité est confirmée et confiée à Bernard Refalo.

 


Né le 13 juin 1956, le général de corps d’armée Jean-Marc Duquesne est ancien élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et breveté  des Ecoles de guerre française et allemande. Issu de l’arme blindée cavalerie, il effectue l’essentiel de sa carrière opérationnelle dans les unités parachutistes et particulièrement au 1er régiment de Hussards parachutistes à Tarbes qu’il commande   (1998-2000).

Affecté en 1995 à l’état-major des armées à la division "Sécurité européenne"  il y est en charge notamment de la coopération militaire franco-allemande.

 

En septembre 2000, il rejoint l’état-major de l’armée de Terre où il traite de l’adaptation des doctrines et des équipements face à l’évolution des menaces. En 2002, il est auditeur de la 55e session nationale de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de la 52e session du Centre des hautes études militaires (Chem). De 2003 à 2006, il est représentant militaire adjoint de la France auprès  de l’Union européenne à Bruxelles. De  2006 à 2008, le général  Jean-Marc Duquesne commande la 11e brigade parachutiste à Toulouse. En septembre 2008, il est nommé chef d’état-major du corps de réaction rapide à Lille.  En mai 2010, il prend la fonction de directeur adjoint de la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense. Élevé au rang et appellation de général de corps d’armée à compter du 1er septembre 2012, il est nommé directeur de l’Institut des hautes études de défense nationale et directeur de l’Enseignement militaire supérieur, postes qu’il occupera jusqu’en août 2014.


Le général Duquesne est commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite et titulaire de la croix de la Valeur militaire avec une citation.

Il est marié et père de quatre enfants.

 

A propos du GICAT
Le GICAT est le groupement professionnel qui rassemble aujourd’hui près de 330 sociétés françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres : principaux maîtres d’œuvres industriels, équipementiers, systémiers et un tissu de PME dynamiques et innovantes qui constituent environ 60 % de ses membres adhérents. Le GICAT fédère l’offre du secteur, nourrit sa réflexion, représente les intérêts de la profession, promeut l’offre française et la dynamise à l’export. Pour cela il conduit une politique active d’échanges avec les principaux interlocuteurs institutionnels et industriels concernés par le domaine.

Depuis 2011, le GICAT a progressivement étendu son périmètre et ses actions au domaine de la sécurité terrestre et aéroterrestre, en cohérence avec les attentes du marché et des enjeux. Il soutient notamment activement ses membres à l’export en les accompagnant sur des salons à l’étranger et en promouvant leur savoir-faire à travers des brochures capacitaires (Gestion des foules, Situations d’urgence, etc.)

 

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 06:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

15.05.2015 sputniknews.com

 

Deputy director from the Russian Federal Service for Military-Technical Cooperation said that Paris and Moscow are holding consultations over the situation of the Mistral-class helicopter carrier ships that were not delivered to Russia and expect to reach an agreement by the end of May.

 

LIMA (Sputnik) – Paris and Moscow are holding consultations over the situation of the Mistral-class helicopter carrier ships that were not delivered to Russia and expect to reach an agreement by the end of May, a deputy director from the Russian Federal Service for Military-Technical Cooperation told RIA Novosti on Friday.

 

“Consultations are being held currently with France on settling the situation within the frameworks of agreements reached between the presidents of Russia and France. We’re expecting results at the end of May,” Anatoly Punchuk said.

 

He said that the negotiations process on the Mistrals are being held with mutual understanding and are showing some positive trends.

 

“According to our assessments, the French side is set on a mutually acceptable solution to the situation at hand,” Punchuk added.

 

Russia and France struck a $1.5-billion deal for two Mistral-class ships in 2011. The first ship was scheduled to be handed over to Russia in November 2014, but the ceremony was postponed. French President Francois Hollande halted the delivery, citing Moscow's alleged interference in the Ukrainian crisis.

 

Russia has repeatedly dismissed allegations of involvement in the Ukraine conflict as groundless and criticized France for not executing its contractual obligations.

 

On April 22, Hollande said Paris would refund Moscow in the event of non-delivery of the warships.

 

Earlier on Friday, the Russian Kommersant newspaper reported that Paris has sent proposals to Moscow on terminating the contract. According to the proposals, Paris will pay back $865 million if Russia consents to authorizing the sale of the ships to a third party.

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 16:55
Entretien avec Thierry Houette, directeur associé de Kargus Sea Interconnection (KSI)

 

17 Mai 2015 Par Marine & Océans

 

Kargus Sea Interconnection (KSI) est le premier organisme de sûreté habilité par l'Etat français à la formation des personnels dédiés à la protection des navires battant pavillon français.

 

En quoi consiste et à quoi vous donne droit cet agrément reçu de l'Etat le 31 mars dernier ?
Il s'agit d'un agrément pour délivrer les formations professionnelles aux dirigeants et agents des entreprises privées de protection de navires (EPPN) : formation initiale et formation de recyclage de la compétence « emploi de l'arme en dotation ». Dans ce cadre, la société agréée peut se déplacer pour un stage dans les conditions fixées par la règlementation.

 

Quels ont été les critères requis pour l'obtenir et ceux-ci vous paraissent-ils suffisamment exigeants pour crédibiliser les sociétés agréées ?
Il sont au nombre de trois : dispenser des cours conformes aux exigences de l'arrêté du 7 janvier 2015 ; présenter des instructeurs de qualité ayant les compétences tant techniques que pédagogiques dans leur domaine d'intervention ; avoir des installations qui satisfont les besoins. Ces exigences sont suffisantes si le contrôle de l'Etat sur les centres de formation reste constant et permet de maintenir ce niveau d'exigence.

 

Les compagnies françaises sont-elles demandeuses d'une protection armée ? Plus largement, quel est aujourd'hui l'état du marché de la sécurité des navires, en France et à l'étranger ?

Toutes les compagnies dont les navires transitent dans les zones à haut risque de piraterie sont demandeuses d'une protection armée. Jusqu'ici, seule la Marine nationale était habilitée à assurer cette protection mais les délais des autorisations diplomatiques pour déployer nos marins n'étaient pas toujours compatibles avec les exigences du commerce maritime, de plus le plan de charge de la Marine pouvait être tel que toutes les demandes ne pouvaient être satisfaites. Pour le transit des armes, les sociétés privées utilisent le circuit douanier qui est court, de plus l'offre en matière de protection est abondante : ces deux raisons valident le recours aux entreprises privées de protection de navires.

Le marché est à double vitesse :

• Pour ce qui concerne la protection routinière des navires régulièrement en transit en zones à haut risque de piraterie, la tendance est à la volonté de baisser les coûts et à un faible préavis (besoin important en organisation logistique) et ainsi de faire appel à une main d'œuvre bon marché provenant de pays exotiques (Sri Lanka, etc.). Sur ce marché, l'activité des entreprises privées de protection de navires occidentales est en perte de vitesse au profit d'autres concurrents.

• Pour ce qui concerne la protection occasionnelle de navires ayant une capacité de manœuvre restreinte et une vitesse faible durant leur activité en mer, ce qui les rend très vulnérable, la garantie offerte est un élément important et les sociétés occidentales ont sans doute un avantage auprès des armateurs occidentaux (les plus nombreux).

Il y a un nombre restreint de navires sous pavillon français dans les zones à risques mais les garanties présentées par notre règlementation devraient susciter l'intérêt de certains armateurs non français. En particulier l'obtention de la carte professionnelle sera, je l'espère, une opportunité de développement de notre activité.

 

Ce nouveau label va-t-il permettre aux sociétés françaises de se redéployer sur ce marché ?
Oui car jusqu'à présent aucune référence n'était demandée. De ce fait, un grand nombre de sociétés proposaient des formations non labélisées pour des coûts et des durées variables. Pour les candidats, la situation était confuse et pour les armateurs, le contenu et la qualité de la formation proposée étaient difficiles à évaluer. De ce fait, peu de garanties étaient offertes. Avec un label inséré dans une véritable formation professionnelle, encadrée par l'Etat, les prestations dispensées par les organismes agréés devraient être appréciées et couvrir des marchés.

 

Votre société va-t-elle être amenée à recruter des agents privés de protection de navires (APPN) ?
Oui mais a travers une autre société appelée Prorisk International www.prorisk-international.fr qui est, comme KSI, une filiale de la SAS holding Groupe Prorisk www.groupe-prorisk.com

 

Quel est le profil idéal d'un APPN ?

C'est celui d'un ancien militaire ayant de l'expérience sur des théâtres en situation de crise. A cela il faut ajouter une culture maritime et une bonne maîtrise de la langue anglaise, la langue de travail à bord des navires. Une bonne condition physique, un équilibre psychique validé et une éthique conforme à celle de la profession appliquée dans le cadre de la stricte légitime défense, constituent les autres qualités essentielles d'un APPN.

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 16:40
La Russie construit un nouveau porte-avions

 

16 mai 2015 Info-Aviation

 

Le Centre d’Etat de Recherche Krylovsky (KRSC) a développé un nouveau concept de porte-avions lourd polyvalent appelé Projet 23000E ou Shtorm.

La Russie va renforcer sa force de projection navale avec un nouveau porte-avions dont un modèle réduit sera présenté pour la première fois au Salon international de la défense maritime qui se déroule à Saint-Pétersbourg du 1er au 5 juillet 2015, a annoncé Valery Polyakov, directeur adjoint du KRSC.

« Le porte-avions polyvalent 23000E est conçu pour mener des opérations dans des zones océaniques éloignées, engager des cibles ennemies d’origines terrestres et maritimes, assurer la stabilité opérationnelle des forces navales russes, protéger les troupes de débarquement, et leur fournir une défense anti-aérienne, » a ajouté Mr Polyakov.

La conception prévoit un tonnage compris entre 90 000 et 100 000 tonnes, une dimension de 330 m de long sur 40 m de large, et un tirant de 11 m. Il aura une vitesse de pointe de 30 noeuds, une autonomie de 120 jours, un équipage de 4000 à 5000 personnes, et pourra résister en vitesse de croisière à des forces en mer de 6 à 7. Sa propulsion sera assurée par une centrale électrique conventionnelle, mais qui pourrait être remplacée par un réacteur nucléaire.

Le porte-avions embarquera un groupe aérien de 80 à 90 avions comprenant des MiG-P29K et des versions navalisées du nouveau chasseur furtif PAK FA T-50, ainsi que des hélicoptères Ka-27.

Le pont disposera d’un pont d’envol oblique et de quatre positions de lancement : deux par des rampes en saut à ski et deux via des catapultes électromagnétiques. Un ensemble de dispositifs d’arrêt est inclus dans la conception qui prévoit également deux tours de contrôle.

La défense du navire sera assurée par quatre systèmes de missiles anti-aériens et des armements anti-torpille.

Le complexe de soutien électronique comprend des capteurs intégrés, avec un radar à balayage électronique, un système de guerre électronique et un système de communication.

Mr Polyakov a souligné que ces spécifications de base sont sujettes à des adaptations et des modifications selon les demandes des clients potentiels (armement, communication, propulsion) puisque le 23000E sera également proposé à l’exportation.

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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 16:20
Des pod Sniper pour la Thailande et la Roumanie


15.05.2015 par Info-Aviation
 

Les forces aériennes de Roumanie et de Thaïlande vont devenir les 18e et 19e clients du pod de ciblage AN/AAQ-33 Sniper XR (ATP) a annoncé Lockheed Martin le 11 mai. L’avionneur américain travaillerait en outre avec Dassault Aviation pour intégrer le Sniper ATP sur le Rafale.

 

Le Sniper ATP est équipé d’un imageur thermique infrarouge à ondes moyennes (MWIR), d’une caméra haute définition, d’un télémètre laser, d’un marquage laser et d’un tracker. Sa configuration peut varier en fonction des exigences de chaque client.

Les capteurs du Sniper ATP fournissent aux pilotes une image haute résolution pour le ciblage de précision dans le cadre des missions ISR (Intelligence, Surveillance et Reconnaissance). Il est capable de détecter, d’identifier, et de suivre automatiquement par laser des petites cibles tactiques à longue portée. Il permet aussi l’utilisation d’armes à guidage par laser et GPS contre des cibles multiples et mobiles.

Une photographie publiée en couverture de IHS Jane’s Defence Weekly du 6 mai montre le Rafale transportant un Sniper ATP sous son pylône central. L’Egypte, qui a récemment commandé le Rafale, a déjà des Sniper dans son inventaire pour ses F-16.

« Le pod visible sur la photo semble être un Sniper ATP, mais il s’agit d’un photo-montage pour illustrer la collaboration entre Lockheed Martin et Dassault pour des essais d’intégration du Sniper ATP sur le Rafale. », a commenté un responsable de Lockheed Martin. Dassault Aviation n’a pas souhaité commenté cette information de son coté.

La quantité exacte de Sniper achetés par la Roumanie ou la Thaïlande n’est pas connue. On sait juste qu’un logiciel spécifique pour leur intégration sera développé à Orlando, en Floride, dans l’usine de Lockheed Martin Missiles and Fire Control (LMMFC).

La Thaïlande va intégrer le Sniper ATP sur ses F-16 A/B Bloc 15 qui sont actuellement modernisés en configuration MLU (Mid-Life Upgrade). La Royal Thai Air Force comprend 39 F-16A et 14 F-16B biplace.

Les F-16 de la Force aérienne roumaine, eux, n’ont pas encore été livrés par le Portugal qui doit fournir neuf F-16A et trois F-16B actuellement en cours de modernisation à la norme MLU M5.2 par OGMA. L’intégration du Sniper sera effectuée avant la livraison à la Roumanie en 2016.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:20
Un Cyclone CH-148, à Shearwater (Archives -Sikorsky)

Un Cyclone CH-148, à Shearwater (Archives -Sikorsky)

 

12 mai 2015 par Benoît Maraval – 45eNord.ca

 

Le premier hélicoptère maritime CH-148 Cyclone doit être livré officiellement aux forces armées en juin 2015, vient d’annoncer le ministre de la Défense nationale, Jason Kenney.

 

S’exprimant à l’hôtel de ville d’Ottawa mardi 12 mai 2015, le ministre s’est félicité de cette première livraison dans le cadre d’un programme d’acquisition qui, de l’aveu même du ministre, aura nécessité plusieurs décennies de travaux, ponctuées par divers retards, annulations et circonvolutions politiques. Le chiffre de «45 ans» avancé par le ministre sous forme de boutade lors de son allocution n’est pourtant pas si loin de la réalité dans la mesure où on peut raisonnablement situer la genèse du programme au début des années 80, une époque où les CH-124 SeaKing célébraient déjà 20 ans de mise en service.

 

Un processus long et coûteux

Au sein de la communauté intéressée par les questions de défense au Canada, si les avis divergent souvent sur certains processus d’acquisition (F-35 notamment), experts et observateurs s’accordent volontiers pour considérer le programme des hélicoptère maritimes comme le parfait exemple à ne pas suivre: première annulation pure et simple du programme en 1993 accompagnée d’atermoiements successifs de 10 ans – notamment dus aux 500 millions $ de pénalités d’annulation – avant qu’un premier accord ne soit conclu avec Sikorsky  en 2004 sous la forme de deux contrats (acquisition d’une part, maintenance d’autre part) pour un montant total de 5 milliards $.

S’ensuivirent des retards non seulement dans la livraison de la version finale des Cyclone – prévue initialement en 2008 – mais également dans celle d’appareils provisoires censés assurer la transition avec le retrait progressif des Sea King.

Enfin, en 2013, alors même que les Sea King célèbrent leur demi-siècle, le ministère des Travaux Publics et Services Gouvernementaux Canada charge la société Hitachi Consulting de procéder à une évaluation du programme et menace Sikorsky de dénoncer le contrat compte tenu des nombreux retards accumulés.

Aujourd’hui, après deux modifications de contrats et une augmentation substantielle des coûts (le budget total du programme atteint désormais 7,6 milliards $, soit une augmentation totale de 52% par rapport à l’enveloppe initiale), quatre CH-148 Cyclone sont déjà stationnés à la 12e Escadre Shearwater à Halifax, le centre de l’aviation navale du Canada et la base d’attache des vieillissants CH-124 SeaKing. Les quatre appareils sont utilisés par Sikorsky afin de former les membres du cadre initial d’instructeurs des Forces armées canadiennes.

 

Tirer les leçons du passé ?

Conscient des difficultés que posent les processus d’approvisionnement de défense (complexité de la technologie militaire, longueur des cycles de gestion des projets, implication de plusieurs ministères et agences gouvernementales, volonté de garantir le meilleur rapport qualité/prix), M. Kenney a cependant estimé que des progrès étaient perceptibles, citant successivement la création du groupe de travail ministériel responsable de coordonner le processus décisionnel, celle du secrétariat d’approvisionnement en matière de défense ainsi que du comité consultatif en matière d’approvisionnement.

Les deux premières structures évoquées ne sont pas nouvelles et renvoient à la stratégie d’approvisionnement en matière de défense présentée par le gouvernement début 2014. En revanche, la logique qui sous-tend la création d’un comité consultatif provient d’une évaluation trop tardive des besoins militaires exprimés. «Une fois exprimés par l’autorité militaire, ces besoins ne sont remis en cause que des années plus tard, pendant le processus d’acquisition» a regretté Jason Kenney, assurant que ce nouveau comité permettrait d’évaluer la pertinence des besoins en amont, «au moment de leur définition».

Bien que de nature relativement différente, on ne peut s’empêcher de se remémorer d’autres comités semblables. En 2008, Peter MacKay, alors ministre de la défense nationale, décrivait déjà les attributions du «comité consultatif supérieur de projet», réunissant les représentants des ministères impliqués dans chaque grand projet de l’Etat.

«De même, toutes les acquisitions de plus de 2 millions de dollars font l’objet d’un suivi par des comités interministériels d’examen» poursuivait le ministre en réponse à un rapport du comité permanent de la Défense nationale à la Chambre des Communes.

Encore plus tôt, en 2003, le ministère avait également fait appel à un comité d’experts chargé de fournir des recommandations concernant «le processus d’acquisition du matériel et d’approvisionnement au ministère de la Défense nationale».

Ces différents organismes n’ont pourtant pas empêché l’accumulation des retards et obstacles survenus dans d’autres programmes. Les prochains projets d’acquisition – notamment ceux relevant de la stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale – devraient permettre de constater d’éventuelles améliorations concrètes.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:55
Forum Entreprises Défense (FED) à Versailles-Satory


sourcce entreprises.cci-paris-idf.fr
 

Facilitant depuis sa création la mise en relation entre les acheteurs de la Défense et le monde de l’entreprise, le Forum Entreprise Défense (FED) s’impose comme le rendez-vous incontournable des acteurs du secteur. Depuis 2011, avec la création de la SIMMT, ce forum a pris une dimension interarmées.

Participer au FED, véritable levier de la relation client, c’est la garantie de vous ouvrir des opportunités de marchés, de rencontrer les hautes autorités militaires françaises et de saisir les besoins des services achats présents, qu’ils soient du Ministère de la Défense ou de grands donneurs d’ordres. 

Venez prospecter, prendre contact avec les acheteurs de la Défense ou encore rencontrer de nouveaux fournisseurs !

 

Plus d'informations

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Henri Proglio renonce à la présidence de Thales

 

12.05.2015 Lepoint.fr

 

L'ancien patron d'EDF Henri Proglio a annoncé mardi dans un entretien au Monde qu'il renonçait à la présidence de Thales, dénonçant une "campagne" de Bercy contre lui et ajoutant en avoir "assez du soupçon" et "de l'humiliation".

"Il faut arrêter de me prendre pour un guignol, un espion, un goinfre, un traître...", a déclaré Henri Proglio dans cet entretien publié à la veille d'une assemblée générale du groupe d'électronique et de défense, dont l'État est l'un des principaux actionnaires, qui devait approuver sa nomination comme président non exécutif. Henri Proglio, ancien PDG de Veolia et d'EDF, a annoncé cette décision alors que Bercy juge que ses relations avec des acteurs russes de la filière nucléaire sont de nature à créer des conflits d'intérêts.

Ce qu'a réaffirmé Emmanuel Macron mardi matin, en déclarant qu'il n'y avait pas de campagne contre Proglio. "Il était normal que nous demandions à Henri Proglio de choisir entre des fonctions éminentes de dirigeant même non exécutif à la tête de Thales et des engagements réels, rémunérés auprès de grands acteurs du secteur militaire et civil, en particulier nucléaire, russe. Cela ne nous paraissait pas compatible. C'est un problème d'éthique et de conflit d'intérêts", a-t-il dit, assurant : "Je n'ai pas alimenté de campagne, j'ai du respect pour l'homme, pour le dirigeant qu'il a été à la tête de Veolia et d'EDF."

 

Assemblée générale

Henri Proglio exerce des activités de conseil auprès de Rosatom, l'agence fédérale russe de l'énergie atomique. Il est également membre du conseil d'administration d'Akkuyu Nuclear JSC et de Fennovoima Ltd, deux entreprises dont Rosatom est le principal actionnaire.

Cette annonce intervient à la veille de l'assemblée générale de Thales, qui devait entériner la désignation de Henri Proglio en tant que président non exécutif de Thales. Elle signifie que l'actuel PDG de Thales, Patrice Caine, qui devait céder son poste de président du groupe à Henri Proglio et demeurer directeur général exécutif, conservera ses fonctions actuelles à la tête du groupe d'électronique de défense. Interrogé par l'AFP, Thales, groupe détenu à 26 % par l'État français et à 25 % par Dassault Aviation, s'est refusé à tout commentaire.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?


23/04/2015   IRSEM

 

Sous format « livre », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches stratégiques principales.

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015 : "Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?" sous la direction d’Aude FLEURANT

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

6 Mai 2015 par Armée de Terre


Depuis quelques jours, une polémique existe sur l'achat de véhicules tout-terrain Ford Ranger par l'armée de Terre. Malheureusement, beaucoup d'informations erronées circulent. Une petite mise au point s'impose.

 

Rappel historique :

L'armée de Terre (et plus généralement l'armée française) possède des véhicules légers tout terrain Peugeot P4. La P4 répondait au besoin, formulé dès la fin des années 1960 par l'armée française. Ce véhicule devait pouvoir transporter 4 personnes avec leur paquetage, être équipé d'un poste radio et avoir une aptitude au transport aérien et au parachutage. À partir de fin 1982, l'usine de Sochaux commence à assembler la P4. Un accord est conclu entre Peugeot et Mercedes-Benz afin de répartir à parts égales la construction du nouveau véhicule militaire. Peugeot installe alors le moteur à essence de sa 504, la boîte de vitesses de sa 604, s'occupe des circuits électriques, réalise le soudage de la caisse. Tout le reste est fabriqué par le constructeur allemand Mercedes-Benz. Plusieurs versions de la P4 ont vu le jour.

Quelle est la situation actuelle ?
Plus de 30 ans après sa mise en place, très sollicité tant en France qu'en OPEX, le parc des P4 souffre d'une très grande usure. La remise en état de ces véhicules a un coût financier très important. Qui plus est, l'armée de Terre est contrainte de retirer du service chaque année environ 600 P4. Trop usées, elles ne peuvent être remises à niveau. Par conséquent, les régiments souffrent de plus en plus d'un manque crucial de ce moyen de transport, en particulier dans leurs activités quotidiennes. 

 

 

Comment combler ce déficit le plus rapidement possible ?
L'idée est bien de permettre aux régiments de disposer en moyenne d'une dizaine de véhicules de soutien à la préparation opérationnelle. Ces véhicules non militarisés sont donc destinés au service courant sur le territoire national et n'ont pas vocation à servir en OPEX. Il a été décidé de commander 1 000 exemplaires d'un véhicule tout-terrain, capable de transporter jusqu'à 5 soldats équipés et 1 tonne de matériel. 

 

Quelle a été la procédure choisie ?
Pour répondre à ce besoin urgent et non spécifique, l'armée de Terre s’est tournée vers l’acheteur gouvernemental qu’est l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP). Cet organisme permet d'acquérir toutes sortes de matériels dans des délais rapides. Il existe trois véhicules disponibles sur le catalogue UGAP début 2015, tout-chemin ou tout-terrain : 

- le Citroën BERLINGO 4x4 du groupe PSA Peugeot-Citroën, véhicule produit en Espagne ;

- le Dacia DUSTER du groupe Renault, produit en Roumanie ;

- le Ford RANGER, produit en Afrique du Sud.
 

Les trois modèles sont produits à l’étranger, même s’il existe une étape de transformation finale en France. Les coûts d’acquisition sont similaires. Mais seul le Ford Ranger propose une charge utile satisfaisante.

 

Pourquoi l'armée n'a-t-elle pas préféré malgré tout un véhicule 100% français ?
Il n'y avait tout simplement pas de véhicule 100% français répondant à ce besoin, immédiatement disponible sur le marché.


Les Ford Ranger vont-elle remplacer toutes les P4 de l'armée française ?

Non, en résumé, cet achat de court terme, pour une quantité réduite, sur un catalogue sélectionné pour l’ensemble des acheteurs publics du gouvernement, constitue une problématique différente du remplacement du P4 à long terme.


Qu'en est-il du remplacement définitif et global des P4 ?

Le besoin de remplacer tout le parc des P4 est identifié depuis quelques temps déjà. Une reconstruction complète a été étudiée, mais elle coûtait extrêmement cher et n'aurait pas forcément répondu aux besoins actuels et futurs. il a donc été décidé de lancer un programme d'armement, sous la responsabilité de la direction générale de l'armement (DGA) pour des livraisons à partir des années 2020. Ce programme est en cours de définition. Il portera sur un véhicule léger tactique polyvalent (VLTP). Une première commande de 2450 exemplaires devrait être faite, suivie d'une seconde d'environ 2000 exemplaires. Ce marché, comme tous les programmes d'armement, fera l'objet d'un appel d'offres et d'une mise en compétition, à laquelle les constructeurs français pourront bien évidemment concourir.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 16:40
Les médias étrangers ont salué le nouveau char russe T-14 « Armata »

Le nouveau char russe T-14 a dépassé le Léopard 2 allemand et l’Abrams américain par sa technologie (plateforme chenillée, tourelle plate, capsule blindée d’équipage, canons mitrailleurs télécommandés, station radar de guidage des obus, nouveau type d’acier et de céramique du blindage)

 

27 avril, 2015 Aleksandar Le Comte - Les réflexions d'Arès

 

La première apparition officielle du nouveau char russe T-14 « Armata » en public se produira le 9 mai 2015, lors de la parade militaire de Moscou commémorant le Jour de la Victoire. Les médias étrangers ne cessent d’aborder ce thème depuis des mois. Le magazine illustré allemand Stern a même publié un article le 31 Mars 2015 intitulé « Une nouvelle arme-miracle de Poutine ».

 

En cette matière, les Allemands ont décidé de rassembler toutes les informations à caractère secret concernant ce char. Outre l’unique vidéo provenant de Nizhny Tagil, de nombreuses vidéos-animations amateurs faites par informatique sur l’aspect supposé de ce char que les Allemands ont qualifiée de « Wunderwaffe ». Les conclusions et les notations vont bon train, et il faut le noter que la création ex-nihilo d’un nouveau modèle de char de combat de base est une grande rareté pour la plupart des armées du monde. Le « Leopard-2 » est le char principal de la Bundeswehr — créé il y a plus de 35 ans, le M1 « Abrams » américain n’est pas plus jeune. Parmi les modèles existants de véhicules de combat occidentaux, il y a toujours des refit ou un certain nombre d’améliorations, mais la conception de base ancienne.

 

Une attention particulière des articles est accordée au canon de 120-mm, qui d’après les rumeurs, surpassera l’un des meilleurs armements de char au monde – à savoir, l’arme du char allemand Leopard-2. Les médias allemands méticuleux n’ont pas non plus ignoré la tourelle plate inhabitée T-14 « Armata ».

 

La plus grande différence fondamentale caractérisant ce nouveau char est qu’aucun des membres de son équipage ne sera placé dans la tourelle et, par conséquent, ne sera pas exposé à un risque accru. Selon divers témoignages, les deux ou trois membres de l’équipage seront protégés dans une capsule spéciale située dans la partie avant de la machine. L’équipage sera mieux protégé que dans tous les autres chars au monde (Source : Stern)

 

L’éloge du char russe ne se termine pas là, puisque les observateurs américains ont également fait l’éloge du nouveau char, de sa mobilité, et de la plateforme technique de son système de chenille, blindage ultramoderne à base d’acier et de céramique.

 

« Imaginez que vous êtes responsable de la flotte d’une brigade de chars, et que vous avez des châssis chenillés différents, alors, vous devez garder en réserve une quantité suffisante de pièces de rechange, puis enseigner aux personnels l’assemblage de toutes les pièces sur chaque châssis différent. Or, il est beaucoup plus facile de prévoir le succès d’une réparation et sa mise en œuvre lorsque vous n’avez plus qu’à vous soucier que d’un seul type de châssis », a commenté l’expert américain sur la technologie russe Charles Bartlay sur ce même portail.

 

Rappelons que divers autres modèles de matériel militaire sont à l’étude pour la plate-forme T-14 « Armata », telle que la pièce d’artillerie automotrice 2S35 « Coalition-SV », ainsi que le futur véhicule de combat d’infanterie russe T-15.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:50
Airbus Group: résultat net T1 en hausse de 80%

 

30.04.2015 Romandie.com (AWP / AFP)

 

Paris  - Le bénéfice net d'Airbus Group a augmenté de 80% au premier trimestre à 792 millions d'euros, a annoncé jeudi le constructeur aéronautique qui se dit "en ligne pour atteindre ses prévisions 2015".

 

Sur l'ensemble de l'année, le groupe aéronautique "prévoit une progression de son chiffre d'affaires et cible une légère hausse de son EBIT avant éléments non récurrents" ainsi que des livraisons d'avions commerciaux "légèrement supérieures à celles de 2014".

 

Le chiffre d'affaires est stable au premier trimestre à 12,1 milliards d'euros en raison des calendriers de livraisons des avions commerciaux qui "devraient s'accélérer sur le reste de l'année 2015, en particulier pour les A350 XWB et A380", indique le groupe dans un communiqué.

 

Les prises de commandes sont également stables, à 21 milliards d'euros, et la valeur du carnet de commandes a progressé de 11% à 955 milliards d'euros au 31 mars 2015 contre 858 milliards d'euros à la même période l'an dernier, grâce au renforcement du dollar américain.

 

Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) s'établit à 651 millions d'euros, en retrait de 7% par rapport à l'année précédente (700 millions d'euros).

 

Par ailleurs, l'EBIT reporté (résultat opérationnel avant intérêts et impôts, écarts d'acquisition et éléments exceptionnels) a augmenté de 73% à 1,25 milliard d'euros, dont un gain net de 697 millions d'euros issu de la vente supplémentaire de 17,5% de la participation d'Airbus Group dans Dassault Aviation.

 

Le chiffre d'affaires des avions commerciaux ressort à 8,6 milliards d'euros, "favorisé par un effet de changes qui atténue le plus faible volume de livraisons".

 

"Nous avons bien commencé l'année 2015 avec de solides performances opérationnelles et une génération de trésorerie en hausse, elles-mêmes dopées par des cessions d'actifs", a déclaré Tom Enders, le président exécutif d'Airbus Group.

 

"Nous sommes bien partis pour réaliser nos objectifs de l'année, tout en restant concentrés sur la conduite des programmes et la mise en oeuvre de notre stratégie", a-t-il ajouté.

 

Tom Enders a par ailleurs indiqué que le groupe réexaminerait ses allocation de capital "vers la fin de l'année, en fonction de (ses) progrès sur la montée en puissance de l'A350, de la transition de l'A320 et de (ses) cessions d'actifs."

 

Il s'est également félicité que le carnet de commandes "offre une base robuste de croissance future".

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:50
Member States adopt Code of Conduct on REACH

 

Brussels - 28 April, 2015 by European Defence Agency

 

To further harmonise national practices, a voluntary Code of Conduct (CoC) on REACH Defence Exemptions was adopted last month by EDA Member States, as well as an associated technical Framework for Applying for a Defence Exemption from a Requirement of REACH. The Code of Conduct is now open for subscription to EDA participating Member States as well as third states having an Administrative Arrangement with the Agency.

 

The REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals) regulation was adopted by the European Union in 2006 to improve the protection of human health and the environment from the risks that can be posed by chemicals, while enhancing the competitiveness of the EU chemicals industry. The Code of Conduct on REACH defence exemptions adopted last month sets as a common goal that Member States will fully support the objectives of REACH and provide for the highest safety and traceability standards possible when granting REACH defence exemptions. 

In parallel, Member States agree to establish on a voluntary basis suitable measures to acknowledge other Member States' exemption decisions in accordance with national law, as well as to make information on national procedures publicly available. The technical Framework aims to standardise, as far as reasonably practicable, national defence exemption procedures and provide an agreed set of minimum standards in order to guarantee a safety equivalent with the REACH requirements.

 

Harmonised approach

A harmonised approach towards national REACH defence exemptions will level the playing field for European defence industries by reducing their administrative burden and related costs. It will support the creation of an open and transparent European Defence Equipment Market and a capable European Defence Technological and Industrial Base, providing Armed Forces with the right defence equipment to meet their operational requirements.

 

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:50
F1 technology adapted to CV90


28 avr. 2015 by BAE Systems

 

In a world first, tracked military vehicles are being upgraded with technology adapted from Formula One to improve handling and speed across the battlefield.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:45
Denel finishes acquisition of BAE Systems Land Systems South Africa

 

29 April 2015 by defenceWeb

 

State-owned defence conglomerate Denel has now acquired Land Systems South Africa (LSSA) from BAE Systems, with BAE yesterday announcing the sale of its 75% stake in LSSA.

 

Denel took over the majority ownership stake for R641 million ($53 million) in cash. The complete acquisition cost Denel R855 million, as it also bought the remaining 25% stake from BAE Systems’ partner DGD Technologies.

 

Speaking to defenceWeb last week, Denel Group CEO Riaz Saloojee said that with the acquisition of LSSA, the whole landward mobility capability of the South African National Defence Force will once again be invested in the state. LSSA, Denel Land Systems, Mechem and LMT will be under one roof.

 

Regarding the future of LSSA, Saloojee said Denel plans to grow the division to produce more vehicle capacity than there is at present. LSSA will be focused on the international market, particularly in areas like the Middle East and Africa.

 

“This proposed divestiture will further focus our portfolio on our core capabilities and strong franchise positions in tracked, combat, and amphibious vehicles and weapon systems which represent markets where we possess strong franchise positions and discriminating capabilities,” said Erwin Bieber, president of BAE Systems’ Platforms and Services sector, when the deal was initially announced. “We also recognise that the LSSA employees have made a significant contribution to BAE Systems over the last 10 years, and we believe that transitioning ownership to Denel will better position the LSSA business to achieve its full potential working with a strong South African company.”

 

BAE Systems and Denel signed an agreement to proceed with the sale in August last year, which was anticipated to conclude during the fourth quarter after receiving regulatory and other approvals.

 

LSSA has comprised three business segments employing approximately 500 people. The LSSA business specialises in the design and manufacture of military tactical-wheeled vehicles, mechanical driveline products, precision-machined components and gears, fire directing systems, and remote weapon launching platforms, subsystems and products.

 

LSSA already works with Denel, supplying commander and gunner sights for the Badger 8x8 infantry fighting vehicle being developed by Denel Land Systems for the South African Army.

 

The deal comes as BAE sells off various divisions, such as its Safariland protective clothing and body armour business for $124 million, commercial armoured vehicle activities for $10 million and a small unmanned aerial vehicle business.

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