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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:35
La marine chinoise se dote d'un destroyer ultra-moderne


15.12.2015 sputniknews.com
 

Un nouveau navire de type 052D, le destroyer le plus avancé jamais construit en Chine, fait dorénavant partie de la marine chinoise et est destiné à renforcer ses capacités.

 

Le destroyer Hefei est entré dans la marine chinoise samedi dernier, lors d'une cérémonie dans la base navale de Sanya, dans la province de Hainan.

"Nos marins et officiers ont été familiarisés avec l'équipement et les armements avancés à bord du destroyer", a affirmé le capitaine du Hefei, le commandant Chao Yang Chuan dans un entretien au journal China Daily. "Dans un futur proche, nous allons nous focaliser sur les exercices militaires pour le mettre en plein service sur un court laps de temps".

Selon le commandant, l'une des capacités les plus importantes du destroyer concerne la détection des cibles et la défense antiaérienne.

Le navire héberge un vaste ensemble d'armements, notamment un canon automatique d'un calibre de 130 millimètres, un système d'armes à courte portée, des canons antimissiles, ainsi que des missiles de croisière surface-sol.

Le premier navire de type 052D Kunming a augmenté les rangs de la marine chinoise en mars 2014, le deuxième, Changsha, est entré en service en août 2015. En parallèle de ces deux navires, le destroyer Hefei est censé augmenter l'efficacité opérationnelle de la marine chinoise.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:35
A ceremony was held to launch the Navy's second next-generation landing vessel LST-II Cheonjabong on Dec. 15, 2015. (photo courtesy of the Navy)

A ceremony was held to launch the Navy's second next-generation landing vessel LST-II Cheonjabong on Dec. 15, 2015. (photo courtesy of the Navy)

 

SEOUL, 15 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Sud a lancé ce mardi son deuxième bâtiment de débarquement de la nouvelle génération qui sera déployé pour des opérations en 2017, a annoncé la marine nationale.

 

Le Cheonjabong (LST-II) de 4.900 tonnes est capable d’atteindre une vitesse de 23 nœuds et d’accueillir 120 membres d’équipage et 300 soldats entièrement armés.

 

Le vaisseau construit par Hyundai Heavy Industries peut également transporter des canots de débarquement, des chars et deux hélicoptères, a détaillé la marine.

 

Il est par ailleurs équipé d’un système de combat développé grâce à des technologies locales et d’un poste de commandement destiné aux opérations de débarquement. Le navire de la nouvelle génération présente une plus grande mobilité par rapport aux quatre LST-1 de classe Go Jun Bong que le pays détient actuellement.

 

En temps de paix, le nouveau vaisseau mènera des missions de transport et sera déployé pour des opérations militaires en cas de guerre, a expliqué la marine.

 

Il devra passer des tests de performance avant d’être livré à la marine à la fin de l’année prochaine. La marine nationale le déploiera en mars 2017 après l’avoir doté de capacités de combat.

 

Video showing a task group of KDX-III, KDX-I and the lead LST-II ship conducting exercise near Dokdo.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
EDA and OCCAr strengthen cooperation

 

Brussels - 17 December, 2015 European Defence Agency
 

On 16 December 2015, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) Jorge Domecq and Director of the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR) Tim Rowntree signed a revised guidance document defining the terms of cooperation between the EDA and the Executive Administration (EA) of OCCAR as well as between the EDA and OCCAR Member States.

 

Compared to the Interface Document on EDA-OCCAR relations formulated in 2013, the new publication develops concepts of cooperation in a more detailed and pragmatic manner. Referring to the Policy Framework for Systematic and Long-Term Defence Cooperation, the two organisations will introduce greater synergies in terms of project or programme management. New areas described in the document include different models of how EDA cooperative projects can be taken forward by relying on the OCCAR-EA cooperative programme management expertise as well as how OCCAR programme activities could be entrusted to the EDA. In addition, the Interface Document describes how, within the frame of an existing OCCAR managed programme, OCCAR may benefit from EDA tools, services and expertise.

 

More information: 

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
EDA initiates a project on lightweight land vehicles

 

Brussels - 18 December, 2015 European Defence Agency
 

Italy, the Netherlands, Portugal and Spain and Germany as the lead nation have initiated a new project under the auspices of the European Defence Agency (EDA) the aim of which is to investigate opportunities and challenges of lightweight constructions for Armoured Multi-Purpose Vehicles (the L-AMPV project).

 

Governmental experts from participating Member States and ten industrial and research entities involved in the project execution (coordinator KMW, Airborne, Camattini Meccanica, CEIIA, IABG, IVECO, Scania Netherland, Tecnalia, TNO and UROVESA) convened for a kick off meeting held at the European Defence Agency on 16 December 2015. 

The L-AMPV project is addressing a problem identified by military users referring to Armoured Multi-Purpose Vehicles currently in-service being far too heavy; this reduces off-road mobility and/or leaves insufficient room for additional equipment or protection enhancements. 

Consequently, the project aims at (i) delivering detailed information (material, weight, size and price) of vehicle components/parts currently used; (ii) determining the items which contribute most weight and (iii) recommending how to reduce the weight of these parts taking into account the need for the solution to last throughout the life-cycle of the system.

The overall objective of this Research and Technology (R&T) project is firstly to investigate opportunities and challenges of lightweight constructions for Armoured Multi-Purpose Vehicles, including new construction techniques for the vehicle parts, in order to define a proposal for a technology demonstrator, which could be the basis for a follow-on project.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
Que faire d’une munition périmée ?

 

18 décembre, 2015 Par Christina Mackenzie (FOB)

 

Question du jour : Que doit-on faire avec une munition conventionnelle qui a dépassé sa « date de péremption » ? Et non, la réponse n’est pas : « et bien, contentes- toi de les tirer ! ». Non, celle-ci repose sur trois R : Récupérer, Réutiliser, Recycler.

 

Et le dernier-né de ce type d’usine en Europe démarre tout juste sous l’œil attentif de Bruno Pirozzi, directeur de cette usine de Simmel Difesa située à Anagni en Italie. Acquis en 2015 par Simmel Difesa, une branche du groupe français Nexter, ce site est le seul dédié à la démilitarisation au sein de Nexter. Une première série de munitions y ont été détruites le mois dernier.

 

Pirozzi a expliqué à FOB que l’intention est de recycler près de 80% des explosifs militaires afin de les réutiliser sur le marché civil. « C’est une activité très complexe, » a-t-il précisé, « parce que non seulement nous devons isoler les différents composants, le détonateur de la grenade, la grenade de sa douille et ainsi de suite, mais il est également obligatoire de le faire d’une façon écologique.»

 

L’usine fut construite il y a quelques années à 30 km de Rome afin de fabriquer des cartouches de chasse et fut achetée par Simmel Difesa en 1999. Sa rénovation débuta en 2010 afin de la transformer en un centre de reconditionnement à l’état de l’art pour tous types de munitions et de matières explosives, du petit calibre au projectile d’artillerie de calibre 203mm, en passant par les grenades à main, les obus de mortier, les roquettes, les mines navales et torpilles, les mines terrestres, les charges de démolition, les détonateurs d’explosifs et d’engins pyrotechniques, les moteurs de fusée, et ainsi de suite.

 

Chacune des différentes tâches est accomplie dans une pièce dédiée, blindée et équipée de systèmes anti-incendie tels que des arroseurs. Le processus commence en déballant précautionneusement la munition, et puis il faut désassembler et rendre inertes les initiateurs; désamorcer ; couper la munition sous l’eau avec une scie ou dans un four rotatif ; rendre inerte la munition et les explosives dans un four tunnel ; séparer les métaux et explosifs qui ne peuvent être recyclés dans le four « flash » ; et détruire les emballages sales de la munition.

 

Aujourd’hui, cette usine n’a que 10 employées mais Pirozzi a insisté que le but est de tripler ce nombre dans un futur proche et d’atteindre un chiffre d’affaires annuel compris entre 7 et 10 millions d’euros.

 

Il ajouta que le site a déjà un certain nombre de clients, tels que le ministère de la défense italien, qui a chargé l’entreprise de détruire des mines anti-char, et AVIO, un constructeur italien de moteurs destinés à l’aérospatiale qui a besoin de détruire des stocks de matière propulsive. L’usine est en outre sur le point de démontrer ses capacités auprès du SIMU français, l’organisation étatique en charge des stocks de munitions pour les forces armées françaises. Selon Pirozzi, il y suffisamment de travail non seulement pour cette usine, mais également pour les cinq ou six sites du même genre en Europe, tels que NAMMO en Norvège, EXPAL en Espagne, ainsi qu’un en Allemagne et deux autres en Italie.

 

Bien qu’il n’y ait pas de « date de péremption » sur une munition, l’année de production est généralement marquée sur la douille et elle dure à peu près une dizaine d’années en fonction de la façon dont la munition a été entreposée. Mais, toujours d’après Pirozzi, même lorsque la munition est très dégradée, le code de couleur sur la douille donne une indication claire aux entreprises de démilitarisation sur ce qu’elles pourraient s’attendre à trouver à l’intérieur. Par exemple, tout ce qui est bleu relève des missions d’entraînement, tandis que ce qui est gris contiendra du fumigène. Et Pirozzi, esquissant un sourire, de remarquer que peu de gens savent que la peinture qu’ils utilisent pour peindre les murs de leur maison ou que l’allumette qu’ils enflamment pour allumer les bougies d’un dîner romantique peuvent en fait contenir du phosphore blanc provenant de dispositifs incendiaires recyclés !

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:25
Helibras - H225 Full Flight Simulator



18 déc. 2015 Airbus HC

 

H225 FFS at Helibras Training Centre in Rio de Janeiro.
Listen to the first pilot testimonies.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:50
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

18.12.2015 par RFI

 

Les dépenses mondiales liées à la défense sont reparties à la hausse. Atteignant 1650 milliards de dollars en 2015, ces budgets devraient encore augmenter en 2016, révèle un rapport de l'agence britannique Jane's Information Group. Dans le même temps, certains pays ferment les vannes.

 

Environ 1650 milliards de dollars. C'est le budget mondial accordé à la défense en 2015. 1650 milliards de dollars, c'est peu ou prou le produit intérieur brut de l'Australie. Un budget extrêmement conséquent qui repart à la hausse puisqu'il devrait encore augmenter en 2016 pour atteindre 1680 milliards, selon un rapport de l'agence britannique spécialisée dans la défense Jane's.

C'est en Asie que les dépenses augmentent le plus. La Chine, deuxième puissance militaire au monde, modernise son armée dans un contexte de tensions régionales. Notamment avec l'Inde et le Japon. Résultat, plus 9 % en 2015, soit 190 milliards de dollars alloués à la défense (contre 175 milliards en 2014) pour Pékin qui entraîne les autres pays du continent dans ce mouvement.

En Europe aussi, on ouvre les vannes des dépenses d’armement. Surtout à l'Est, dans les pays baltes et en Scandinavie. Une conséquence de la méfiance de l'ensemble de la région vis-à-vis de Moscou après son intervention ukrainienne. L'Ukraine qui augmente de 70 % son budget. Moscou de 21 %.

Plus à l'ouest, au Royaume-Uni et en France, respectivement troisième et quatrième puissances militaires, les budgets restent stables. Cinquante-six milliards de dollars pour l'Hexagone.

A l’inverse, certains pays, peu nombreux, réduisent leurs dépenses. C'est le cas notamment au Moyen-Orient où la baisse du cours du pétrole freine brusquement les investissements. Enfin, les Etats-Unis, première puissance militaire, réduisent la voilure de 30 milliards de dollars. Mais le budget reste pour le moins conséquent avec 595 milliards.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:50
Carlyle et KKR en lice pour l'électronique de défense d'Airbus

 

16/12/2015 zonebourse.com

 

Airbus Group a présélectionné Carlyle et KKR pour la vente de ses actifs d'électronique de défense après avoir obtenu des deux fonds américains de capital-investissement des offres nettement supérieures à celles des autres parties intéressées, a-t-on appris auprès de trois sources proches du dossier.

 

Le groupe allemand de défense Rheinmetall ainsi qu'un consortium comprenant OHB et Cinven ont été informés qu'ils n'étaient pas retenus, ont-elles précisé. Carlyle et KKR n'ont pas souhaité faire de commentaire et Airbus n'a pu être joint dans l'immédiat. Le responsable de la stratégie d'Airbus, Marwan Lahoud, avait déclaré mardi que le groupe comptait conclure la cession avant la fin de l'année.

Suite de l’article

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:55
ONERA-Défense  : "je t'aime, moi non plus"

L'ONERA, qui travaille sur l'avion du futur (programme Nova), devrait finir l'exercice 2015 sur une perte inférieure à 4 millions d'euros (Crédits : Onera)

 

17/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Plus l'Etat joue la montre avec l'organisme public de recherches civiles et militaires, plus l'avenir de l'ONERA sera incertain.

 

Drôle de fin d'année pour l'ONERA. Et le conseil d'administration qui se tient ce jeudi reflète bien la période floue que vit l'organisme public de recherches civiles et militaires. Cette réunion du conseil aurait pu être cruciale pour l'avenir de l'ONERA mais elle devrait au final escamoter une partie des dossiers importants, notamment celui pourtant si urgent de la soufflerie S1 de Modane-Avrieux en danger de mort. A son menu, entre autres des accords signés avec le pétrolier Total.

En dépit d'un redressement confirmé en 2015, l'organisme public attend donc toujours de l'Etat son budget pour 2016. Il est expressément conditionné à la signature du contrat d'objectifs et de performance (COP) exigé par l'Etat et que l'ONERA est lui-même en train d'écrire. Il ne sera prêt qu'en mars ou avril, une signature étant attendue plusieurs mois après. Bref, pas de COP, pas de budget. Cela ne fera pourtant que sept ans que l'ONERA fonctionne sans COP. En revanche, le plan stratégique scientifique (PSS), en cours de réécriture, devrait être prêt fin janvier.

 

Une perte de près de 4 millions d'euros en 2015

Sans surprise, l'ONERA devrait finir l'exercice sur une perte en dépit du soutien de son ministère de tutelle, la défense, qui a exceptionnellement remis au pot "9 millions d'euros pour boucler le budget de l'office", a précisé fin novembre au Sénat, Jean-Yves Le Drian. Résultat, la perte sera inférieure à 4 millions d'euros, autour de 3,7 millions (contre 16 millions en 2014).

En 2016, la situation financière de l'ONERA ne devrait pas s'arranger. Car la subvention proposée s'élève à 105 millions d'euros, dont une mise en réserve de précaution de trois millions d'euros. L'ONERA estime qu'un "budget 2016 bâti sur la base d'une subvention de ce montant ne lui permettra pas de faire face à ses obligations, dont la principale est le paiement des salaires, et pourrait nécessiter l'élaboration d'un plan social", a écrit la députée de l'Indre, Isabelle Bruneau.

"L'ONERA est le seul établissement, que ce soit parmi les autres EPIC de recherche ou parmi les autres institutions relevant du ministère des Transports, à être subventionné à moins de 50% de son budget. L'ONERA est aussi l'établissement de recherche à recevoir la plus petite subvention par personne", ont expliqué les syndicats de l'organisme public.

 

Des prises de commandes en hausse

En revanche, en 2015, l'ONERA a de nouveau progressé en termes de commandes, qui pourraient atteindre 95 millions d'euros (90 millions en 2014 et 78 millions en 2013), dont 13 à 15 millions d'euros provenant de la direction générale de l'aviation civile (DGAC). Ce qui prouve la fin de la période glaciaire entre les deux organismes. Ce bon niveau de prises de commandes est atteint en dépit d'un creux pour celles concernant les souffleries de l'ONERA. Mais un rebond est attendu en 2016 avec l'arrivée du programme FCAS, le drone de combat franco-britannique, et des nouveaux programmes Falcon de Dassault Aviation ainsi que l'export.

En 2016, l'ONERA attend également la notification de la modernisation du système français de veille spatiale GRAVE afin de traiter ses obsolescences pour qu'il puisse être opérationnel jusqu'en 2020-2025. Un enjeu crucial pour la France qui lui permet de suivre dans l'espace les satellites espions la survolant.

 

Rationalisation des sites franciliens en attente

Dernier dossier en attente depuis plusieurs années, la rationalisation des sites franciliens, qui regroupent 1.100 personnes sur Meudon, Châtillon et Palaiseau. Il pourrait être lancé cette année. Mais la vente des sites de Meudon et Châtillon ne couvrira pas les frais de cette opération alors que l'ONERA ne dispose pas de ressources propres pour lancer cette opération et financer le coût résiduel, estimé à 70 millions d'euros. Il est donc possible que le fameux COP ne mentionne finalement que le déménagement d'un site (Meudon) sur les deux prévus. D'autant que le produit de la vente de cette emprise sera supérieur à celui du transfert.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:35
photo KAI

photo KAI

 

 17 December, 2015 By Greg Waldron – FG

 

Singapore - Korea Aerospace Industries (KAI) has revealed the prototype that will form the basis of Lockheed Martin’s bid for the US Air Force’s T-X next generation trainer competition.

 

Based on the T-50 family of trainer/light fighter aircraft, the company’s “T-X demonstrator aircraft” will conduct ground and flight tests in 2016, says KAI in an email to Flightglobal. In 2017, KAI plans flight tests in the USA. The aircraft features several new features, including a large area display (LAD), embedded training systems, and an aerial refuelling capability.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:50
Nexter Systems et KMW ont finalisé hier leur alliance, formant la provisoire « Honosthor »

Nexter Systems et KMW ont finalisé hier leur alliance, formant la provisoire « Honosthor »

 

16 décembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Quelques 72h après Stromae et son union secrète avec sa compagne de longue date, c’était hier au tour de Nexter Systems et KMW d’officialiser un mariage quant à lui annoncé depuis juillet dernier. Un nouveau géant est donc bel et bien né le 15 décembre 2015 à Amsterdam, alors que les deux groupes français et allemand ont finalisé la mise en place d’une holding placée sous juridiction hollandaise et dénommée provisoirement Honosthor (de Honos, dieu romain de la chevalerie, de l’honneur et de la justice militaire, et Thor, dieu du Tonnerre dans la mythologie nordique).

 

« Les actionnaires uniques respectifs de chaque entreprise ont transféré toutes leurs parts à la holding, (…) et ont reçu en retour 50% des parts de la société de tête, » annonçait hier Nexter Systems.

 

Le premier Conseil de surveillance de Honosthor, présidé par le belge Christian Jourquin (ancien président du Conseil d’administration de Solvay), s’est réuni hier, 15 décembre 2015, pour une assemblée constitutive. Ce conseil, composé de sept membres, rassemble un couple nommé par l’actionnaire de Nexter : Jean-Séverin Deckers (Agence des Participations de l’Etat) et Bertrand Meur (Direction Générale de l’Armement), tandis que le tandem choisi par l’actionnariat de KMW est composé par Manfred Bode et Axel J. Arendt. Enfin, les deux entreprises ont intronisés Antoine Bouvier (PDG de MBDA) et Utz-Hellmuth Felcht comme membres indépendants. Stéphane Mayer, nouveau PDG de Nexter, et Frank Haun, président du conseil de direction de KMW, ont ensuite été officiellement intégrés leurs postes de membres du Directoire et co-PDGs de Honosthor.

 

Près de cinq mois après l’annonce officielle du projet KANT (KMW And Nexter Together), l’opération de rapprochement arrive donc à son terme. Une opération pleine de promesses (et, forcément, de quelques craintes) pour les deux entreprises qui, ensemble, se présentent désormais comme un acteur incontournable de la scène européenne de défense.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:55
Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

 

15/12/201 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Plus le temps passe, plus la soufflerie S1 de Modane-Avrieux de l'ONERA se rapproche tout doucement mais surement d'une possible catastrophe. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian prend quant à lui son temps...


Tic-tac, tic-tac, tic-tac... Plus le temps passe, plus la soufflerie S1 de Modane-Avrieux (S1MA) de l'ONERA, dont l'intérêt stratégique est souligné par la direction générale de l'armement (DGA) et tous les avionneurs internationaux, se rapproche tout doucement mais surement d'une possible catastrophe. Et ce ne sera pas la faute de la direction et des syndicats de cet organisme public de recherches civiles et militaires de ne pas avoir alerté les pouvoirs publics d'une telle menace. Mais que fait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour une fois peu réactif et dont le discours semble en décalage avec ses actes.

Peut-être fallait-il attendre l'après élections régionales pour qu'il prenne ce dossier estimé à seulement 20 millions d'euros à bras le corps. Un effondrement de S1 nécessiterait des travaux estimés à 300 millions d'euros, selon la députée de l'Indre, Isabelle Bruneau. Pour autant, selon nos informations, le conseil d'administration, dont la dernière réunion a été annulée le 5 novembre, ne devrait pas non plus aborder cette question jeudi prochain. Le ministre, qui a torpillé au Sénat des amendements venant au secours de la soufflerie S1 de l'ONERA, joue-t-il peut-être la montre pour trouver des financements hors défense pour "cet outil qui n'est pas propre au ministère de la Défense". Un coup de poker qui semble risqué.

 

Un double discours de Jean-Yves le Drian?

"Des mesures urgentes ont été prises par l'ONERA et un plan de rénovation pour les années 2016-2017 est en cours d'élaboration, a expliqué fin novembre au Sénat le ministre. Il entrera dans le cadre du contrat d'objectifs". Sauf que le contrat d'objectifs et de performance (COP) de l'ONERA qu'il doit lui-même écrire - un comble -, ne sera prêt qu'en mars ou en avril et signé qu'à l'automne 2016. Il y a pourtant urgence absolue pour la soufflerie S1 de Modane-Avrieux (S1MA), où apparaissent déjà des fissures inquiétantes.

Le 21 octobre dernier, interrogé par Isabelle Bruneau à l'Assemblée nationale sur les difficultés de la soufflerie S1, Jean-Yves Le Drian avait répondu qu'il était "très sensible au sort de l'ONERA, et notamment aux questions qui touchent à la soufflerie de Modane, dont je suis directement informé". Le 27 octobre, il s'est montré un peu plus précis en expliquant que "le ministère de la défense ne laissera pas tomber l'ONERA".

Mais si le sol s'affaisse de cinq petits millimètres de plus sous la soufflerie, la France perdra un de ces bijoux technologiques, qui fait envie au monde entier. L'ONERA a déjà autofinancé 2 millions d'euros pour des travaux exploratoires et de premier renforcement. Le plan de rénovation élaboré par l'industriel Spie Fondations est fin prêt contrairement à ce que pense le ministre. La décision devait être initialement prise à la fin de l'année pour un début de chantier en mars ou avril. Il ne manque plus que le financement. Mais faute d'argent, l'ONERA ne peut pas payer ces travaux estimés à 20 millions d'euros, qui doivent être lancés le plus tôt possible.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:45
La Turquie développe sa coopération militaire avec le Tchad

 

14/12/2015 Par aa.com.tr

 

La Turquie envisage en effet d'amplifier des accords de défense avec le Tchad, selon les dires de Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad

 

L'attaché militaire turc au Tchad a évoqué avec des responsables tchadiens "les relations dans le domaine militaire entre la Turquie et le Tchad"

 

Après l'accord turco-tchadien sur l'industrie de défense, signé en 2014, la Turquie "envisage d'amplifier des accords de défense avec le Tchad"] a déclaré Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad.

 

C'est dans ce cadre qu'est également intervenue la visite de Semsettin Eray, attaché militaire de la Turquie en Algérie et au Tchad, installé dans l'ambassade turque à Alger.

 

Arrivé en semaine à N'Djamena, cet officier turc a rencontré le chef d'état-major général particulier du Ministère de la défense au Tchad, pour développer les relations dans le domaine militaire entre la Turquie et le Tchad, a-t-il indiqué.

 

L'officier turc a également émis le voeu de revoir les autorités militaires et de défense lors de prochains salons internationaux d'équipements de défense. Un catalogue de matériels militaires turcs a été remis, à cette occasion, aux autorités tchadiennes chargées des affaires de défense.

 

Fin 2014, la visite du Premier ministre tchadien Kalzeubé Paymi Deubet à Ankara, a été particulièrement marquée par la signature de trois accords de coopération, dont un se rapportant à l'industrie de défense.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 16:55
Philippe Burtin has resigned his positions as CEO of Giat, Nexter, SNPE and Eurenco.

Philippe Burtin has resigned his positions as CEO of Giat, Nexter, SNPE and Eurenco.


09.12.2015  by
 

The deal between France’s Nexter Systems and Germany’s Krauss-Maffei Wegmann (KMW) creating a joint venture currently known as Newco will be completed on 15th December. With a turnover of around €1.6bn and 6,000 employees Newco will be the world’s third largest land-defence group in terms of turnover behind General Dynamics and BAE Systems. So this week has seen a flurry of activity to set the scene for the final act given that Newco, whose official headquarters will be in the Netherlands (just like Airbus), will have two chief executives: one French, one German.

 

First a bit of background: Nexter Systems together with its sister companies Eurenco and SNPE are currently held 100% by the holding company Giat SA which was, until the 18th November, a wholly-owned French state enterprise. Philippe Burtin, 64, was CEO not only of Giat but also of the three sister companies.

 

Yesterday, 8th December, Burtin confirmed to a Giat SA board meeting that he was resigning from all these positions. According to reports by the Nexter CFDT trade union, Stéphane Mayer, 52, will be the next CEO of Nexter Systems from 15th December and thus co-CEO of Newco. He is currently CEO of Daher-Socat, an aircraft manufacturer of the TBM family, and equipment supplier to Airbus, Dassault, Gulfstream etc.

 

Thierry Dissaux, 56, will head GIAT, SNPE and Eurenco from 17th December. He is currently the CEO of the Fonds de Garantie des Dépôts (Deposit guarantee Fund).

 

On the German side, KMW was formed in 1999 when Krauss-Maffei and Wegmann merged their defence activities and has been, since 2011 when Siemens sold its 49% stake in KMW for an undisclosed amount to the Wegmann group, under the private ownership of the extremely discreet Bode family under the leadership of Manfred Bode. It is likely that Frank Haun, current CEO of KMW, will be the other co-CEO of Newco.

 

Announced on 1st July 2014, the historic merger is the first in the European defence sector since MBDA was created to form a European missile giant in 2001, and EADS (now Airbus) was formed in 2000.

 

In order for the deal to go through, France had to privatise at least 51% of Giat. That is now done and on 17th November a decree (n° 2015-1482) was published creating a Golden Share for the French state giving it particular rights in order to protect France’s essential interests in the sector of weapons systems and large and medium calibre munitions, notably the competences, know-how and industrial capacities indispensable for the development, qualification, production, testing and integration of these systems and munitions which mean the whole munition chain is mastered.

 

As part of the procedure to ensure this and that each of the partners can continue to export without fear that the other will block the deal, a joint declaration was issued today, 9th December, by the French and German governments stating that they both supported this strategic cooperation between KMW and Nexter Systems and that such narrow industrial cooperation required regular meetings on defence industry strategy so that “each nation’s respective interests” can be defended “in a framework of industrial consolidation and modernisation. »

 

The declaration added that important decisions regarding military and defence industry technology would be discussed, and stated that it was important to have key industrial technologies located in France and Germany to maintain not only know-how but also employment. They added that they would seek greater convergence in their military and operational needs and would work to harmonise the way military materiel and weapon systems are qualified, but that this did not exclude cooperation with other partners.

 

The two governments said the strategic cooperation between their two land armaments’ groups was “an important step towards an intensification of Franco-German cooperation, the aim being to preserve and strengthen their competitivity and technological capacities as well as the European potential for innovation in the field of security and land defence. »

 

Meanwhile, the Nexter CFDT trade union revelealed that Newco’s Board of Trustees will be chaired by Christian Jourquin, 67 (CEO until May 2012 of Solvay, a Belgian chemical and pharmaceutical company). The two independent trustees, one for France and one for Germany, are: Antoine Bouvier, 56 (CEO of MBDA, the European missiles group) and Utz-Hellmuth Felcht, 68, (Managing Director of One Equity Partners until July 2014). Those representing Giat are Jean Everin Deckers and Bertrand Le Meur while representing KMW are Manfred Bode and Axel Arendt.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:55
Les industries de défense face aux enjeux internationaux


10/12/2015 Secrétariat général pour l’administration

 

La direction des affaires financières du ministère de la Défense et la chaire Économie de défense du Fonds de dotation de l’IHEDN organisent un colloque intitulé  « Les industries de défense face aux enjeux internationaux » 

          

Le colloque se déroulera le mercredi 16 décembre 2015 de 14h à 18h à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il sera clôturé par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

 

Les deux sessions s’organiseront autour des problématiques suivantes :

 

Echanges internationaux en matière d’armement : quels facteurs de croissance ? 

Les échanges internationaux en matière de défense ont fortement augmenté ces dernières années. L’objet de la première session du colloque est de montrer que cette augmentation s’explique à la fois par des modifications d’ordre économique, par une demande plus élevée provenant en partie de tensions internationales plus fortes, ainsi que par des facteurs politiques et stratégiques.

 

Quelles stratégies d’adaptation des industries de défense à l’international ?             

Les groupes industriels se réorganisent sur la scène internationale selon des déterminants techniques, économiques et stratégiques. Tant en matière d’achats que de partenariats industriels à l’étranger, les changements opérés ces dernières années sont sources d’enjeux majeurs, tant sur les aspects économiques que stratégiques, à la fois pour les entreprises et les pouvoirs publics. La seconde session a pour objectif d’analyser la manière dont les groupes industriels adaptent leurs activités de recherche et de production aux enjeux internationaux.

A l’issue du colloque, Jean-Yves Le Drian remettra le prix d’économie de la défense 2015. Ce prix récompense un chercheur des universités, grandes écoles ou centres de recherche pour une thèse, un travail scientifique ou un mémoire universitaire de master ou de doctorat dédié au domaine de l’économie de défense.  

 

Cliquez ICI pour vous inscrire dans la limite des places disponibles.

 

 

Téléchargez le Programme.

Téléchargez le Dossier de presse.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

10 December 2015 Dr Gareth Evans - army-technology.com

 

With the recent Franco-German merger of Nexter and Krauss-Maffei Wegmann (KMW), it seems Europe’s fundamentally national-based defence sector has finally embarked on the long awaited restructuring it has been flirting with since the turn of the century.

 

The new company, known as KANT (KMW and Nexter Together), unites the French state-owned manufacturer of the Leclerc battle tank with the German family-owned maker of its Leopard counterpart in a 50:50 partnership with annual sales of almost €2 billion and a €9 billion order book.

This new armoured systems giant marks a major turning point in the consolidation of the fragmented European land weapons market, and will ultimately be able to do for European land-based defence systems what Airbus has done for Europe's aerospace industry. As a joint statement from the companies claims: "the alliance of KMW and Nexter creates a group with the momentum and innovative force required to succeed and prosper in international competition."

 

Global Market

It certainly looks a timely move. The annexation of Crimea coupled with the ongoing volatility of parts of the Middle East has driven renewed European interest in armoured vehicles, and there are further opportunities in the growing markets of South America, Africa and the Asia Pacific region.

According to the Strategic Defence Intelligence's recent 'Global Armored Vehicles and MRO Market 2015-2025 report' the worldwide sector is expected to be worth $22.1 billion in 2015, rising at a CAGR of 3.97% over the period to reach $32.6 billion. Infantry fighting vehicles (IFV) and main battle tanks (MBT) are tipped to be the biggest contributors, respectively forecast to account for 37% and 22% of the market.

 

Competition

It is an already crowded market place, and even with the merger, the company is still significantly dwarfed by the likes of BAE Systems and General Dynamics. Add the rest of the world's manufacturers into the mix, including fellow European firms, such as Germany'sother land-system supplier, Rheinmetall and the Italian OTO-Melara, and the competition is likely to be strong.

Individually, the two elements of KANT currently field strong product portfolios. In addition to the Leclerc MBT, Nexter offers the Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie (VBCI) wheeled armoured IFV, the Véhicule de l'Avant Blindé (VAB) APC and the Aravis mine resistant ambush protected (MRAP) vehicle. KMW has a range of infantry mobility, fighting and reconnaissance vehicles, including the Dingo, GTK Boxer, Puma, Fennek, Grizzly and Mungo ESK, along with self-propelled tracked howitzers, rocket launchers and anti-aircraft artillery, in addition to the successful Leopard 1 and 2 MBTs.

It has led some commentators to suggest that there is too much of an overlap to be able to live up to what the French MoD described in the build-up to the merger as a 'competitive industrial group offering a wide product range, and complementary know-how and competencies'.

Although there is clearly a high degree of product duplication, and the individual manufacture of the existing models is intended to continue, such criticism may be a little harsh; there is still some room for synergy in the current line up. Adding KMW's PzH 2000 self-propelled tracked howitzer to Nexter's Caesar truck-mounted system and Trajan towed artillery creates a complete product range - and there is obvious scope in future for self-competition to be eliminated during the development of new lines.

 

Consolidating Benefits

The idea of industrial cooperation in the European defence sector has been raised for years. Europe's big six defence manufacturing nations signed a letter of intent that set out to find a framework to achieve it back in 2000, but in practice, little progress was made in the years that followed. With the Nexter-KMW merger, the first steps towards the sort of consolidation that the US sector underwent in the 1990s now seem to have been taken, with the partnership seeking to use its now greater critical mass to improve its competitive edge.

Each partner is expected to realise benefits of around €35 million once the merger has been fully completed in five years time, through its enhanced purchasing power for raw materials and manufacturing tools and by adopting a unified approach to export sales.

 

Export Ethos

Enhancing competitiveness on the global market may be one of the big drivers on the deal, but achieving it may not be an entirely easy ride.

Even between the two prime movers of the European dream of an 'ever-closer union', national interests still complicate the transfer of sensitive defence technologies, and looking at the world arena, Paris and Berlin have a fundamental difference of ethos when it comes to exports.

For France, defence products are to be exploited as fully as possible on the global market, with French companies accounting for five in the Stockholm International Peace Research Institute's top 50 arms sellers in the world, and one of those making the top ten. Germany, on the other hand, with just one, ranking 39thon the SIPRI list, takes a far more circumspect approach, leaving German defence firms subject to significantly greater restrictions on foreign sales.

With reports coming out of Bundestag suggesting that little shift is currently planned in the export regime, it remains to be seen if adequate work-around can be devised to allow KANT to achieve its full world market potential.

 

First Test

Unrest in Ukraine and elsewhere has reawakened European defence thinking on armoured vehicles, and France and Germany have both begun initial investigations for next-generation replacements for their Leclerc and Leopard MBTs, which could prove an important first test for the new company.

KMW's Leopard 2 has been a notable commercial success, having been sold to 15 countries worldwide, while the Leclerc, by contrast, has had a much more modest reception from the global market. KANT is widely tipped to work on a MBT successor, unofficially dubbed the Leopard 3, in time to meet the 2030 start-date reported for the progressive retirement of the Leopard 2 from German service. However, Nexter was recently given the contract to extend the life of France's Leclerc fleet to 2040 and beyond, leaving the ageing tank to be retired long after the KANT influenced 'Leopard 3' had been introduced.

There are always going to be timing issues when rival companies, which are existing direct competitors, come together. There is in effect no right moment, but even though it is an inevitable artefact of the merger's five-year preparation period, for something as high-profile as the next-generation MBT, the fit is clearly less than ideal. Looking to the future, however, although developing and marketing any new armoured vehicle brings its own challenges, especially in the APC and IFVs sectors, such issues are unlikely to recur.

 

Airbus for Tanks?

The French media has been quick to describe the merger as an 'Airbus for tanks', picking up on the parallels that many of the country's politicians have been keen to draw between the two.

There are, similarities, but there is one very important distinction; although there is a defence element to Airbus, its global rise was firmly rooted in the civilian market. Like all defence sector companies, however, KMW, Nexter and 'newco' KANT essentially work for governments, and for them there are no guarantees that the Airbus model will hold true.

Only time will tell how effectively the new armoured vehicle giant can replicate that kind of commercial success, and as the French MoD hopes 'ensure the long-term development and competitiveness of the defence industry'.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:50
La Royal Air Force dispose désormais de 14 Mark-6 Chinook photo Boeing

La Royal Air Force dispose désormais de 14 Mark-6 Chinook photo Boeing

 

10.12.2015 source Aerobuzz.fr

 

Boeing a livré (7 décembre 2015) le 14ème et dernier Mk6 Chinook commandé par le Royaume Uni. Ce qui porte à 60 la flotte des Chinook de la Royal Air Force. Cette livraison coïncide aussi avec le 35ème anniversaire de l’entrée en service de cet hélicoptère lourd au sein des forces aériennes britanniques. Les H-47 Chinook sont utilisés depuis 1980 pour le transport de troupes, pour des missions d’assaut et des évacuations sanitaires.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 14:55
Philippe Burtin va remettre le 15 décembre lors du conseil d'administration de Nexter Systems tous ses mandats dans le groupe GIAT Industries - photo ECPAD

Philippe Burtin va remettre le 15 décembre lors du conseil d'administration de Nexter Systems tous ses mandats dans le groupe GIAT Industries - photo ECPAD

 

10/12/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Les deux ministères de tutelle de Giat Industries - Défense et Économie - et Philippe Burtin s'opposaient sur l'organisation de la future société, issue du rapprochement entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter. Philippe Burtin voulait des assurances sur une durée minimale de la coprésidence, les tutelles ne l'ont pas suivi.

 

A quelques jours de la finalisation (closing) de l'opération de rapprochement à 50-50 entre Nexter et le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW), le PDG de Nexter et de sa maison mère GIAT industries, Philippe Burtin, est poussé vers la sortie. Un coup de théâtre car rien ne présageait le départ de Philippe Burtin, qui avait mené toutes les négociations de cette opération de rapprochement entre les deux groupes dans le cadre du projet Kant. Pour autant, au ministère de la Défense, on avait déjà envisagé début 2014 le départ du PDG de Nexter avant même le début des négociations avec KMW. Mais les liens entre Philippe Burtin et François Hollande, qui avaient fait HEC en même temps, avaient enterré ce projet.

"Le jour du closing (soit le 15 décembre, selon nos informations, ndlr), Philippe Burtin remettra à la disposition des conseils, ses mandats dans le groupe, dont celui de Nexter Systems", a indiqué mardi dans un communiqué Giat Industries.

 

Stéphane Mayer va succéder à Philippe Burtin

C'est le PDG de Daher-Socata et ancien président d'ATR Stéphane Mayer, qui  été choisi pour succéder à Philippe Burtin à partir du 15 décembre à la tête de Nexter Systems. Il se glissera également dans le fauteuil de co-PDG de la future société franco-allemande, qui s'appelle de façon transitoire Newco, au côté du PDG de KMW Frank Haun. Cette société de droit néerlandais contrôlera 100 % du capital de Nexter Systems et KMW. Le président de la SOGEPA Thierry Dissaux est nommé quant à lui président de GIAT Industries. En revanche, le PDG d'Eurenco, filiale poudres et explosifs de GIAT Industries, n'a pour le moment pas filtré.

Ce rapprochement a conduit à réorganiser la gouvernance de GIAT Industries, de SNPE (Société Nationale des Poudres et Explosifs) et d'Eurenco. Les conseils d'administration de GIAT Industries et de SNPE seront renouvelés. Enfin, le nouveau PDG de GIAT Industries sera également celui de SNPE et assurera la présidence du conseil d'administration d'Eurenco."Le président de GIAT Industries ne peut en même temps assurer cette fonction ainsi que les responsabilités de membre du directoire de Newco et de président de Nexter Systems", a expliqué le communiqué.

 

Pourquoi un départ si précipité

Depuis le mois de septembre, les deux ministères de tutelle et Philippe Burtin s'opposaient durement sur un point précis de l'organisation de la future société, la durée minimale de la coprésidence de Newco, qui avait été fixée initialement à cinq ans. Il y avait également des divergences sur le rythme de l'intégration. Des discussions qui au fil des semaines sont devenues conflictuelles. Philippe Burtin tenait à ce que soit respecté cette durée minimale et exigeait des garanties sinon il ne continuerait pas. Mais Bercy et l'hôtel de Brienne n'ont pas souhaité céder à cette exigence du PDG de Nexter. Dès lors, la situation de Philippe Burtin étant devenue intenable, il en a tiré les conséquences. D'autant que ni Matignon, ni l'Élysée ne sont venus à son secours.

Personne n'avait envisagé un tel scénario, Philippe Burtin devant rester au moins une année à la coprésidence de Newco avant de faire valoir ses droits à la retraite. Ce qui fait que le PDG de KMW, avec lequel Philippe Burtin s'entendait normalement, a été averti très tardivement par la France, explique-t-on à Paris. Du coup, le management côté français sera plus stable, précise-t-on à La Tribune. Le futur PDG de Nexter Stéphane Mayer pourra ainsi conduire le projet d'intégration de bout en bout et défendre les intérêts français dans la nouvelle société dans la durée.

 

Un mauvais signal pour les Allemands?

Début novembre à Berlin, Frank Haun, en compagnie de Philippe Burtin, avait expliqué lors d'une conférence de presse que l'opération se fait "sans que les gouvernements ne nous aient assigné un programme". Le départ de Philippe Burtin pourrait toutefois interpeler les Allemands. Berlin a donné son accord au rapprochement entre les deux groupes, a annoncé vendredi dernier le ministère de l'Économie. "Le gouvernement a vérifié le dossier et l'autorisation a été accordée", a déclaré le ministre de l'Economie, Sigmar Gabriel, qui aurait préféré une fusion entre groupes allemands (Rheinmetall et KMW). Les "intérêts sécuritaires" de l'Allemagne "ne sont pas menacés" et "rien ne s'oppose juridiquement à ce rapprochement", a précisé un porte-parole du ministère de l'Économie.

Nexter, qui produit les chars Leclerc, et son concurrent allemand KMW, fabricant des chars Leopard, avaient annoncé à l'été 2014 leur intention de se rapprocher, sans pour autant fusionner. Les deux groupes représentent un chiffre d'affaires cumulé d'environ 2 milliards d'euros (1,05 milliard pour Nexter et 747 millions pour KMW en 2014), pour des effectifs de 6.000 personnes. Le nouvel ensemble se rangera derrière le géant américain General Dynamics (environ 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans la seule branche terrestre), le britannique BAE Systems (environ 3,6 milliards d'euros) et l'américain Oshkosh Defense.

 

Une déclaration commune franco-allemande

Selon une déclaration franco-allemande commune à l'occasion du rapprochement entre les deux groupes, cette coopération stratégique "est selon nous une étape importante vers une intensification de la coopération franco-allemande, le but étant de préserver et de renforcer la compétitivité de nos industries et leurs capacités technologiques ainsi que le potentiel d'innovation européen dans le domaine de la sécurité et de la défense terrestre". Les deux gouvernements espèrent que "la création d'une nouvelle co-entreprise, dotée d'une structure actionnariale européenne stable, tiendra compte de nos aspirations en matière de développement et de technologie".

S'agissant des décisions concernant l'avenir de la chaîne d'approvisionnement et des technologies clés de la co-entreprise, "la France et l'Allemagne engageront des consultations en temps utile en vue de parvenir à un consensus. Afin d'accroître l'efficacité économique de la co-entreprise, nous examinerons les possibilités d'améliorer les conditions cadres et les instruments qui renforcent la compétitivité au plan international".

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 12:50
First H145M delivered to the German Special Forces


08.12.2015 Airbus HC

Donauwörth – Today, Airbus Helicopters delivered the first two lightweight military multi-role H145M helicopters (LUH SOF) to the German Armed Forces (Bundeswehr). The helicopters will be used by the Kommando Spezialkräfte (KSK), the German Army’s Special Forces, in Laupheim. The Bundeswehr, which is the launch customer for the H145M, has ordered 15 of these helicopters.

 

“With its cutting-edge technologies, outstanding performance and true multi-role capabilities, the H145M answers to the challenging demands of our military customers in today´s missions”, said Wolfgang Schoder, CEO of Airbus Helicopters Germany. “We are very proud to hand over these aircraft on time and on budget. From contact signature to first delivery in just two years, this project is a benchmark of efficient cooperation between Bundeswehr, authorities and industry.”

The H145M is the military version of the civil H145 that entered service in summer 2014 and recently reached the milestone of 10,000 flying hours in customer operations. With a maximum take-off weight of 3.7 tons, the H145M can be used for a wide range of military operations including utility, reconnaissance, search and rescue, armed scout, and medical evacuation. The Bundeswehr H145M (LUH SOF) is equipped with a fast roping system for troops, cargo hooks, hoists, a pintle-mounted door gun, ballistic protection and an electronic countermeasures system, which offers new capabilities for KSK special operations.

The aircraft has also been designed for day and night missions as well as for those carried out in harsh weather conditions and difficult terrain. Its mission equipment range also includes a helmet mounted sight and display as well as a self-sealing supply tank. Powered by two Turbomeca Arriel 2E engines, the H145M is equipped with full authority digital engine control (FADEC). Its low acoustic footprint makes the H145 the quietest helicopter in its class.

Earlier this year, the Bundeswehr awarded Airbus Helicopters a seven-year comprehensive co-operative support and services agreement. Airbus Helicopters´ responsibilities include the management and implementation of maintenance and repair activities, material supply and airworthiness. “This co-operative full-service contract is a modern and proven answer to the Force´s claims for optimal availability, reliability and readiness of the helicopter fleet. It secures the level of autonomy of the KSK in crisis and war operations while using the best-practice support and service of the global civil H145 fleet”, said Wolfgang Schoder.

Building on the robustness, low operating costs and the especially high operational availability of the H145 family, the H145M is equipped with the Helionix® digital avionics suite, including the 4-axis autopilot developed by Airbus Helicopters. Helionix® significantly supports the pilot during the mission by intelligently providing the right information at the right time to reduce the pilots’ workload. It summarizes relevant flight parameters on single screens for intuitive flight management, thus optimizing the situational awareness in the cockpit and increases flight safety.

The H145 helicopter family has proven its value for military customers for many years. For instance, the US Armed Forces have ordered a total of 427 helicopters of the related model UH-72A Lakota for utility and training missions. All these rotorcrafts have been delivered on time and on budget. The UH-72A achieves operational availability rates of over 94 percent on average.

 

About Airbus Helicopters

Airbus Helicopters is a division of Airbus Group. The company provides the most efficient civil and military helicopter solutions to its customers who serve, protect, save lives and safely carry passengers in highly demanding environments. Flying more than 3 million flight hours per year, the company’s in-service fleet includes some 12,000 helicopters operated by more than 3,000 customers in 152 countries. Airbus Helicopters employs more than 23,000 people worldwide and in 2014 generated revenues of 6.5 billion Euros. In line with the company’s new identity, fully integrated into Airbus Group, Airbus Helicopters has renamed its product range replacing the former “EC” designation with an “H”.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 08:55
RTE intègre le réseau des partenaires de l’armée de l’air

 

09/12/2015 Sources :  Armée de l'air

 

Une convention de partenariat a été signée, lundi 7 décembre 2015, entre l’armée de l’air et RTE ( réseau de transport d’électricité en France), au siège de cette société localisé à La Défense (Hauts-de-Seine).

 

«RTE et l’armée de l’air ont bien plus en commun qu’on ne pourrait le penser». C’est ce qu’ont affirmé de concert le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), et M. François Brottes, président du directoire de RTE, lors de la signature d’une convention unissant les deux parties.

 

La convergence de plusieurs de leurs domaines d’intérêts a conduit RTE et l’armée de l’air à l’ouverture d’un programme de collaboration. Cette convention constitue ainsi la première étape vers la concrétisation d’échanges dans le domaine des drones, des hélicoptères, du Cyber et de la gestion des crises.

 

Ce partenariat s’oriente vers le partage d’expérience et de savoir-faire, l’étude d’échanges dans le domaine des ressources humaines, ainsi que la participation à d’éventuels exercices en commun.

 

Cette convention s’inscrit dans le cadre d’une mission nouvellement confiée au centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA), désormais en charge pour l’armée de l’air de la mise en place et du suivi de ses partenariats. Cette démarche fait écho à l’ouverture que la communauté des aviateurs cultive avec les mondes de l’entreprise, de l’enseignement et de la recherche.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:50
La République Tchèque a approuvé l’acquisition d’un nouveau lot de missiles antichar FGM-178

La République Tchèque a approuvé l’acquisition d’un nouveau lot de missiles antichar FGM-178

 

9 décembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le gouvernement tchèque a approuvé le 2 décembre dernier l’achat de nouveaux radars et de missiles antichar fabriqués aux États-Unis afin de renforcer les capacités militaires du pays lors d’opérations extérieures.

 

Le 25e régiment de défense aérienne de l’armée tchèque, basé à Strakonice, recevra deux nouveaux radars de surveillance à courte portée pour un montant de 5,66 millions d’euros renforcer les systèmes de défense aérienne portables RBS 70 conçu par Saab Bofors et déjà en service.

 

Les missiles antichar acquis par le gouvernement tchèque ne sont autres que des Javelin. Ces missiles antichar portables, de type « tir et oublie » et fabriqué par un consortium américain réunissant Lockheed Martin et Raytheon, seront commandés au travers du programmes « Foreign Military Sales » du département de la Défense américain.

 

« Les nouveaux systèmes fourniront une meilleure préparation au combat aux éléments de l’armée tchèque impliquées dans des opérations extérieures, » a déclaré Petr Medek, porte-parole du ministère de la Défense tchèque.

 

Le système FGM-148, qui peut atteindre des cibles jusqu’à 4,75 km de distance et être opéré par un unique soldat, avait déjà été acheté à une occasion par le ministère de la Défense tchèque, en 2004. Trois lanceurs et 12 missiles furent commandés pour un montant de 1,7 million de dollars afin d’équiper les forces spéciales du pays, mais arrivèrent trop tard pour soutenir leur mission en Afghanistan. Bien qu’aucun chiffre précis n’ait été communiqué par le gouvernement tchèque, cette nouvelle commande devrait concerner bien plus de systèmes pour davantage d’unités militaires.

 

Radars, missiles, véhicules blindés, la République Tchèque, à l’image de nombre de ses voisins progresse à grands pas pour s’affranchir d’un équipement militaire jusqu’alors essentiellement issu de l’ère soviétique, au profit de son industrie de défense nationale et de ses partenaires de l’OTAN. Ce pays de l’Est a particulièrement multiplié les annonces d’acquisition ces derniers mois, parmi lesquelles l’achat de nouveaux systèmes de missile sol-air RBS 70NG auprès du Suédois Saab, pour remplacer des systèmes Strela-10M datant de l’ex-URSS.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:45
Le nouveau véhicule kazakh sera basé sur ce Marauder sud-africain

Le nouveau véhicule kazakh sera basé sur ce Marauder sud-africain

 

9 décembre, 2015 Christina Mackenzie (FOB)

 

Jetant notre filet un peu plus loin que d’habitude pour aller à la pêche aux informations et vous en rapporter d’au-delà des frontières de l’Europe, nous avons découvert que Paramount Group, la plus grande entreprise privée de défense et d’aérospatiale d’Afrique, a récemment démarré la production de l’Arlan, une variante de son véhicule de combat blindé Marauder, dans une usine dernier cri ouverte il y a quelques jours au Kazakhstan.

 

D’après le groupe sud-africain, basé à Johannesburg et fondé en 1994, cette nouvelle fabrique est le fruit d’une joint venture valorisée à 62.5 millions d’euros, Kazakhstan Paramount Engineering (KPE), formée l’an passé avec Kazakhstan Engineering Distribution.

 

Cette nouvelle unité de production de véhicules blindés située dans la zone de libre échange de Zhana Kala, dans la capitale kazakhe Astana, peut produire plus de 200 véhicules blindés par an, créant de facto près de 150 emplois qualifiés.

 

KPE est la première usine de véhicules blindés de cette république d’Asie centrale et la première usine défense présentant de telles capacités de production dans la région. L’Arlan a été conçu et développé pour résister à la neige et aux conditions hivernales rudes en collaboration avec l’armée kazakhe, et ses prototypes ont subi des tests rigoureux afin de répondre aux besoins opérationnels spécifiques des militaires kazakhs.

 

Pour marquer le lancement de production dans cette usine de 15 000 m2, elle a reçu la visite le 30 novembre dernier du président de la République du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, qui était accompagné par son ministre de la défense, Imangali Tasmagambetov, le directeur exécutif de Paramount, Ivor Ichikowitz, et le président de Kazakhstan Engineering, Yerlan Idrissov.

 

« L’usine de KPE est conçue pour la production complète de bout en bout et la fabrication locale de produits finis. À travers cet investissement, nous allons activement créer un savoir-faire local en formant de jeunes ingénieurs à la conception de véhicules blindés et à d’autres compétences, » a expliqué Idrissov.

 

L’usine emploie actuellement 70 personnes mais entend atteindre 120 employés dans les mois à venir. « Notre intention est que l’usine puisse fournir les marchés locaux et régionaux », a souligné Idrissov.

 

L’industrie de défense sud-africaine espère sortir du marasme dans lequel elle se trouve aujourd’hui grâce à d’autres projets de ce genre. Ivor Ichikowitz précise que l’un des plus grands défis de l’industrie de défense sud-africaine vient de la baisse de commandes de son gouvernement dont le budget de défense rétrécit drastiquement, conduisant à une perte alarmante de compétences. « Il est extrêmement important, non seulement pour nous mais aussi pour Denel et d’autres entreprises de défense, de trouver des marchés à l’export afin que nous puissions développer notre clientèle et augmenter le nombre d’emplois que nous créons, » explique-t-il.

 

Et Ichikowitz d’ajouter que « les projets de cette nature sont très important pour nous parce que si nous pouvons gagner des marchés, enregistrer des commandes, cela contribue à notre capacité à créer de nouveaux emplois… [et] conduira l’industrie de défense d’Afrique du Sud à un tout autre niveau. »

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 12:55
Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'une mine anti-char (BARKHANE- fev 2015) photo SIMMT

Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'une mine anti-char (BARKHANE- fev 2015) photo SIMMT

 

09.12.2015 COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES

 

RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145 du Règlement PAR LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES en conclusion des travaux d’une mission d’information (1) sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels ET PRÉSENTÉ PAR M. Alain MARTY et Mme Marie RÉCALDE, Députés.

 

La mission d’information sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels, est composée de :

– M. Alain Marty et Mme Marie Récalde, rapporteurs ;

– MM. Jean-Jacques Bridey, Philippe Folliot, Damien Meslot, Jacques Moignard et Philippe Nauche, membres.

SOMMAIRE

INTRODUCTION 7

 

PREMIÈRE PARTIE : DES ARMÉES DURABLEMENT ENGAGÉES SUR DES THÉÂTRES MULTIPLES ET PARTICULIÈREMENT HOSTILES 11

 

I. LES OPEX MAJEURES SE SUCCÈDENT VOIRE SE JUXTAPOSENT À UN RYTHME SOUTENU DEPUIS 2011 ET S’INSCRIVENT DANS LA DURÉE 11

 

A. UNE INTENSITÉ ET UN RYTHME OPÉRATIONNELS INÉDITS 11

1. Point sur les OPEX en cours et les matériels déployés 11

a. Le périmètre des OPEX 11

b. Les matériels déployés 14

2. Quelques rappels sur les OPEX majeures les plus récentes 16

a. L’opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne : le plus important dispositif français en opération extérieure 16

b. L’opération Sangaris en République centrafricaine 17

c. L’opération Chammal en Irak et en Syrie 19

3. Un rapide historique statistique de nos engagements extérieurs 22

4. Un niveau d’engagement très élevé, dépassant le modèle décrit par le Livre blanc 24

 

B. AU-DELÀ DES OPEX STRICTO SENSU, LES ARMÉES MÈNENT DE MULTIPLES MISSIONS À L’EXTÉRIEUR DES FRONTIÈRES NATIONALES 25

1. La marine nationale : une armée naturellement en opération à l’extérieur 25

2. La présence et les actions des armées hors des frontières sans pour autant être considérées comme des OPEX 26

 

II. DES CONDITIONS D’ENGAGEMENT EXIGEANTES ET TRÈS CONSOMMATRICES DE POTENTIEL OPÉRATIONNEL 27

 

A. DES CONDITIONS GÉOGRAPHIQUES ET CLIMATIQUES EXTRÊMES ET INÉDITES POUR LES MATÉRIELS 27

1. Des zones définies comme sévères selon les classifications de référence 27

2. Des théâtres particulièrement vastes 29

 

B. DES MATÉRIELS CONFRONTÉS À TROIS PHÉNOMÈNES OPÉRATIONNELS 30

1. La surintensité 30

2. La suractivité 31

3. Les dommages de guerre 32

 

C. LES CONSÉQUENCES POUR LES MATÉRIELS 36

1. Les matériels qui souffrent le plus en OPEX : la nature et la gravité des dommages constatés 37

2. Les matériels rendus inutilisables 43

 

III. LA CONDUITE DU MCO EN OPEX 44

 

A. L’ORGANISATION DU MCO 44

1. Les différents niveaux d’intervention 44

2. La chaîne logistique : le CSOA, tour de contrôle des acheminements stratégiques 47

a. La logistique en OPEX : des contraintes spécifiques 48

b. Les flux logistiques en opération : quelques statistiques 49

c. Les procédures douanières 51

3. Les moyens humains et matériels consacrés à l’entretien sur place 52

4. Les moyens financiers : les surcoûts de MCO engendrés par les OPEX 53

 

B. L’EFFICACITÉ DU MCO EN OPEX : UNE GRANDE DISPONIBILITÉ DES MATÉRIELS ENGAGÉS DANS TOUTES LES ARMÉES MALGRÉ L’EXISTENCE DE TENSIONS 55

1. Dans les milieux terrestre et aéroterrestre 55

2. Dans le milieu aérien 57

3. Dans le milieu naval 58

 

C. LES PROBLÉMATIQUES SPÉCIFIQUES À L’ENTRETIEN DES MATÉRIELS EN OPEX 59

1. Les distances par rapport à la métropole et la dispersion logistique des théâtres 59

2. La qualité des infrastructures 60

3. Des procédures douanières parfois compliquées 60

4. Les conséquences sur l’activité industrielle des conditions d’utilisation des matériels projetés et de la durée des opérations 61

 

DEUXIÈME PARTIE : LES CONSÉQUENCES DES OPEX SUR LES CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES 63

 

I. LA PRIORITÉ DONNÉE AUX OPEX EMPORTE DES CONSÉQUENCES EN TERMES DE DISPONIBILITÉ DES MATÉRIELS ET DE PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE EN MÉTROPOLE 63

 

A. LES OPEX ENTRAÎNENT UN TRANSFERT DE L’INDISPONIBILITÉ VERS LA MÉTROPOLE 63

1. Présentation synthétique des principales difficultés rencontrées pour les matériels non projetés 63

2. Des ressources humaines insuffisantes pour assurer la maintenance de la totalité des parcs 64

3. Des rechanges et éléments bénéficiant d’abord aux matériels déployés 64

4. Statistiques de disponibilité pour le milieu terrestre 65

5. Statistiques de disponibilité pour le milieu aérien 65

6. La particularité des missions de la marine conduit à ne pas distinguer entre disponibilité technique en OPEX et hors OPEX 66

 

B. LA PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE ET L’ENTRAÎNEMENT DES FORCES SONT AFFECTÉS PAR RICOCHET 68

1. Un sous-dimensionnement des moyens qui affecte la préparation et la formation des personnels 68

2. Quelques exemples concrets 69

 

C. UN MCO COMPLIQUÉ PAR CERTAINS FACTEURS 70

1. Des matériels difficilement « régénérables », qui ne peuvent donc être réintégrés rapidement dans les unités en métropole 70

2. Le maintien en parc de matériels vieillissants, donc plus coûteux à l’entretien 72

 

II. CE QUI A DÉJÀ ÉTÉ FAIT : LA RÉFORME DE L’ORGANISATION DU MCO ET LA REVALORISATION DES CRÉDITS D’EPM PAR LA LPM 2014-2019 73

 

A. UNE GOUVERNANCE DU MCO PAR MILIEU ET NON PAR ARMÉE 73

1. L’architecture globale du MCO 73

2. Le MCO-Air, précurseur de l’approche par milieu 74

3. Le MCO-Terre, une gestion en pool des matériels 78

4. Le MCO-Mer, un milieu quasiment « mono-armée », individualisé et rythmé par des cycles pluriannuels de maintenance 80

 

B. LA REMONTÉE PROGRESSIVE ET ATTENDUE DES CRÉDITS D’EPM DANS LE CADRE DE LA LPM ET DE SON ACTUALISATION 82

1. L’évolution des coûts de MCO pour les trois armées 82

2. Les revalorisations des crédits dans le cadre de la LPM 2014-2019 83

3. Des prévisions de dépense qui restent néanmoins supérieures aux ressources 84

 

TROISIÈME PARTIE : AU-DELÀ DES AVANCÉES RÉALISÉES ET DES EFFORTS FINANCIERS DÉJÀ CONSENTIS, D’AUTRES PISTES D’ÉVOLUTION PEUVENT ÊTRE TRACÉES 85

 

A. FAIRE COÏNCIDER DAVANTAGE LES RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIÈRES AVEC LES BESOINS OPÉRATIONNELS 85

1. Aligner les ressources financières sur les besoins 86

2. Renforcer les ressources humaines 91

3. Rester attentif aux évolutions du maintien en condition de sécurité (MCS) 93

 

B. POURSUIVRE LES ACTIONS D’AMÉLIORATION DE LA LOGISTIQUE ET FLUIDIFIER LES PROCÉDURES DOUANIÈRES 93

1. Raccourcir et renforcer la « boucle de maintenance » 93

2. Améliorer les procédures de dédouanement par un dialogue avec les autorités locales 96

3. Assurer la qualité des lots de rechanges 97

4. Moderniser la composante logistique de la flotte 97

 

C. RESTER VIGILANT SUR LA CONDUITE DES PROGRAMMES D’ARMEMENT ET LE MCO INITIAL 98

1. Veiller aux cadences de livraison 98

2. Préserver voire augmenter la durée du MCO initial, dans le respect des contraintes opérationnelles 99

 

D. PARFAIRE LES RELATIONS AVEC L’INDUSTRIE 100

1. Améliorer les capacités de l’administration pour assurer des relations équilibrées avec l’industrie 100

2. Déterminer un partage des tâches optimal et favoriser les échanges entre capacités publiques et capacités privées pour assurer l’efficacité opérationnelle au profit des troupes engagées 102

3. Rester vigilant quant au maintien des compétences et des capacités au niveau industriel 104

4. Apporter des précisions aux contrats de MCO 104

5. Améliorer la chaîne informatique 105

6. Veiller aux conséquences de la réglementation européenne REACH pour la conduite concrète des opérations de maintenance 105

 

E. IMPLIQUER PLUS FORTEMENT NOS PARTENAIRES EUROPÉENS 106

1. Faire reconnaître aux Européens la réalité en matière sécuritaire : « sans l’armée française, l’Europe serait sans défense » 106

2. Négocier énergiquement pour obtenir un « partage du fardeau » 107

 

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS 109

 

EXAMEN EN COMMISSION 111

ANNEXE 1 : Liste des personnes auditionnées 127

ANNEXE 2 : Liste des personnes rencontrées par les rapporteurs lors de leurs déplacements 131

 

Télécharger le Rapport mission d’information sur les conséquences du rythme des Opex sur le MCO des matériels

 

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:50
C295W now equipped with Winglets


3 déc. 2015 Airbus DS
 

The new C295W version is equipped with winglets, which allow transport of more payload over larger distances in hot and high conditions and result in fuel savings of around 4%. http://bit.ly/1NLgyS6

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:50
C295W airdropping Parana, Argentina


7 déc. 2015 Airbus DS
 

C295W performs airdropping in Parana, Argentina as part of its Latin American Tour.

For More Information: http://bit.ly/1NLgyS6

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