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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:55
L’armée, gros bras de l’économie en Charente

 

 

25 avril par Benoît CAURETTE - charentelibre.fr

 

Premier employeur du département, la Défense injecte des millions d’euros dans l’économie locale. Elle séduit les patrons des PME, venus hier [24 Avril] à sa rencontre à La Braconne.

 

Une trentaine de patrons ont été reçus hier après-midi au 515e régiment du train. Ils comptent bien décrocher des marchés avec l’armée. Une trentaine de patrons ont été reçus hier après-midi au 515e régiment du train. Ils comptent bien décrocher des marchés avec l’armée.

 

Des costumes-cravate au milieu des treillis, des bérets noirs et des képis. Trente patrons charentais chez les militaires. Une rencontre peu ordinaire. Mais surtout tout un symbole, hier après-midi, au QG du 515e régiment du train de La Braconne, à Mornac, le dernier salon où l’on cause économie en Charente.

 

«L’armée et les entreprises sont deux mondes qui ne se connaissent pas très bien et qui pourtant ont des atomes crochus. Nous souhaitons prendre l’habitude de les faire se rencontrer plus souvent», note le capitaine de réserve Stéphane Bouyou, dans le civil directeur technique de Visvivo, à L’Isle-d’Espagnac et fer de lance de l’après-midi d’hier au régiment qui ouvre par ailleurs ses portes au grand public demain et après-demain. «L’idée, c’est également de trouver des débouchés pour nos jeunes retraités», ajoute le militaire.

 

La Défense, c’est aussi une entreprise. Même une très grosse maison, la plus importante du département: un Charentais sur cent travaille directement pour elle, «près de 9.000 emplois en découlent au total», se réjouit Daniel Braud, le vice-président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Angoulême et patron de la chambre consulaire au niveau régional. Nombre de structures en font leurs choux gras.

 

Flairer les opportunités

 

«Si demain on perdait les régiments, la base aérienne de Cognac et tout ce qui gravite autour, ça équivaudrait à se séparer d’une très grosse industrie, avec les conséquences désastreuses que l’on imagine.» Mais pour l’heure tout baigne et il y a des affaires à conclure avec les militaires.

 

Les patrons ne le savent que trop bien. Hier au quartier Chabasse, ils sont venus les flairer. Sans louper l’opportunité de (re)mettre un pied dans la maison, de «faire du relationnel» et «de comprendre les nouvelles modalités d’appels d’offres», reconnaît Claude Gomez, directeur adjoint d’Ingéliance Technologies, un cabinet d’ingénierie de 70 personnes à L’Isle-d’Espagnac, sous-traitant entre autres de DCNS à Ruelle.

 

Thierry Grandières, l’un des associés de la menuiserie Michel Dupuis à Angoulême, s’est clairement rappelé au bon souvenir de l’armée en Charente. «Nous avons travaillé ensemble par le passé, dit-il. Les équipes ont changé, nous n’intervenons plus qu’en Charente-Maritime, à la base aérienne de Rochefort. Ça nous semble important de renouer un lien, de se tenir à l’affût des marchés intéressants qui ne manqueront pas d’apparaître.»

 

Même Éric Faure, le directeur des établissements et services d’aide par le travail (Esat) de Ma Campagne et de Fontgrave, considère qu’il y a peut-être du grain à moudre dans les casernes pour ses travailleurs handicapés. «Il y a pas mal d’espaces verts à entretenir», observe cet ancien du régiment qui a pu grâce à la rencontre d’hier «gommer les a priori» qu’il nourrissait quant aux modalités d’accès aux marchés militaires.

 

«Elles sont loin d’être compliquées, et sont accessibles à toutes les PME. Une entreprise de Charente qui ne décrocherait pas un marché local n’est pas pour autant disqualifiée pour répondre à un appel d’offres qui est en fait toujours national», rassure le responsable des achats du groupement de défense d’Angoulême (1erRIMa, 515e RT…).

 

Du fait de la complexité des organisations, il est difficile de mesurer avec précision les retombées dont profitent les PME d’ici, ni même de dire combien elles sont. Le seul régiment du train fait travailler une bonne dizaine de structures du coin, dont Renault Trucks à Roullet pour l’entretien de sa flotte de poids lourds. L’armada de camions commence d’ailleurs tout juste à être remplacée par des escouades dernier cri de marque Iveco. Mais le régiment le jure: les vieux rejetons de la marque au losange, au 515e depuis 1984, seront usés jusqu’à la corde.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:40
Russie: accroître les exportations de systèmes de DCA (Poutine)

 

MOSCOU, 25 avril - RIA Novosti

 

La Russie devrait augmenter la production de systèmes de défense antiaérienne (DCA) dernier cri destinés à l'exportation vers les pays alliés et partenaires, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine.

 

"Les systèmes de type S-300, S-400, Pantsir-S1 sont, grâce à leurs caractéristiques techniques et de combat, à leur fiabilité et leur maniement simple, les leaders indiscutables sur le marché mondial de l'armement. Il faut accroître la production des systèmes de DCA les plus demandés et la fabrication de moyens de DCA à haute précision utilisés par l'aviation", a indiqué le chef de l'Etat russe intervenant lors d'une réunion de la commission chargée de coopération militaro-technique entre le Russie et les Etats étrangers.

 

M.Poutine a souligné que ces armes occupaient une part importante du marché mondial et que la Russie assurait un tiers des livraisons mondiales de ces armes.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:40
Azerbaïdjan - Ministre de l’industrie de défense : « Le besoin de munitions de l'armée et de structures de pouvoir sera satisfait pleinement au détriment de la production nationale »

 

26 Avril 2014 Rachad Suleymanov – APA

 

Bakou -  Le Ministère azerbaïdjanais de l'Industrie de Défense (MID) va répondre pleinement à partir de la fin de cette année, aux besoins des munitions des forces armées et des structures de pouvoir, le ministre de l’industrie de défense Yavar Jamalov a confié à l’APA.

 

Le ministre a dit que les entreprises du MID produisent actuellement des munitions de différents diamètres pour les pistolets, mitraillettes fusils de sniper, mitrailleuses, mortiers, différents lance-grenades, ainsi que pour les fusils de chasse : « La qualité de nos munitions n’est pas inférieure aux analogues étrangers, et les dépasse en termes de certains paramètres » a-t-il dit.

 

Le ministre a noté que les usines qui sont prévues pour être ouvertes dans un proche avenir, vont produire les munitions pour les réservoirs et les véhicules d'artillerie de divers calibres : « Ainsi, le besoin de l’armée dans ce domaine sera satisfait pleinement au détriment de la production nationale » a-t-il conclu.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:30
Le Liban attend le chèque de Ryad pour s’offrir des armes françaises

Armement Le système Simbad-RC de MBDA sera présent sur trois petits patrouilleurs commandés par le Liban à la France

 

23/04/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La France et le Liban ont récemment arrêté une liste d’équipements militaires pour un montant de 2,1 milliards de dollars. Elle est actuellement pour validation à Ryad, qui finance le réarmement de Beyrouth.

 

L'Arabie Saoudite a entre ses mains la vente d'armes par la France au Liban pour un montant de trois milliards de dollars. Après quatre mois de travail seulement, la fameuse "shopping list" a été arrêtée entre l'acheteur, le Liban, et le vendeur, la France. Reste à la faire valider par le financeur, l'Arabie Saoudite. A ce trio, il faut rajouter aussi un pays qui s'agite beaucoup en coulisse, Israël, que l'on dit préoccupé par cette opération et qui a regardé de très près cette liste d'armements, qui l'inquiète dans une région particulièrement explosive où prospère notamment le Hezbollah.

 

"Un vrai tour de force pour boucler cette liste à trois pays qui ont des objectifs et un calendrier qui divergent et qu'il a fallu réconcilier, explique un proche du dossier. Cela n'a pas été facile". Toutefois, selon plusieurs sources concordantes, cette liste faite de compromis a été arrêtée par la France et le Liban il y a plus de dix  jours - le 12 avril - et remise à l'Arabie Saoudite, qui est aujourd'hui en train de l'étudier. "Ce sont les Saoudiens et eux seuls qui vont imprimer le tempo de cette opération", confirme-t-on à La Tribune. Et certains estiment qu'une "liste n'est jamais définitive". Surtout tant que cette opération à 3 milliards de dollars reste encore sujette au financement des Saoudiens. 

 

Une liste prudente

 

Sur les 3 milliards de dollars promis par Ryad, 2,1 milliards seront consacrés à l'achat d'armements et 900 millions à l'entretien de ces matériels. Un principe accepté par le Liban, qui pourra par la suite gérer seul le MCO (Maintien en condition opérationnelle) de ces matériels militaires. Dans le domaine terrestre, la France a fait preuve de beaucoup de prudence. Pas de chars Leclerc comme initialement imaginé. Paris devrait en revanche fournir des VAB (Véhicule de l'avant blindé) équipés d'une tourelle de Nexter, des VBL (Véhicule blindé léger) ainsi que des VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie), voire des camions blindés Aravis. Dans le domaine de l'aéroterrestre, la France a inclus dans la liste des hélicoptères Gazelle, voire des Fennec, ainsi que des hélicoptères de transport. Enfin, MBDA devrait vendre son missile surface-air Mistral.

 

Dans le domaine naval, c'est le chantier de Cherbourg CMN, propriété du Libanais Iskandar Safa, qui a remporté la mise face à DCNS, qui proposait des Gowind de la classe Adroit, et Raidco. Le chantier naval des Constructions Mécaniques de Normandie fournira à la marine libanaise trois petits patrouilleurs, vraisemblablement équipés du système Simbad-RC de MBDA. Enfin, les équipements de Thales sont aussi bien présents dans la liste avec des radars, de l'optronique et des systèmes de communications.

 

Avant ou après le départ de l'actuel président libanais ?

 

Cette manne providentielle pour le Liban sera-t-elle un "pot de miel" pour certains des acteurs de cette opération ? Faut-il pour éviter ce type de rumeurs attendre la fin de l'élection présidentielle libanaise, qui commence dès ce mercredi, et le départ de Michel Sleimane le président sortant le 25 mai prochain ? Ce qui serait en même temps injuste pour ce dernier à l'origine de cette opération. Pour autant, Paris aurait tout à perdre avec l'Arabie Saoudite avec laquelle elle négocie plusieurs mégacontrats si cette opération n'était pas transparente. Car le nouveau président libanais sera peut être tenté de mettre son nez dans cette opération.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:20
JSF : mise à jour de la catastrophe

 

28/04/2014 - Bloc-Notes - dedefensa.org

 

Le mois dernier, le rapport annuel du General Accounring Office donnait de bonnes nouvelles pour le JSF. Pour la première fois, il était annoncé que le prix probable de l’avion baissait de 7%. La nouvelle fut longuement acclamée par la presse-Système spécialisée, sur des sites tels que Breaking Defense et Defense One. Lockheed Martin (LM) et le chef du JSF Program Office (JPO) du Pentagone, le général de l’USAF Christopher Bogdan, surent profiter de cette occasion, qui impliquait le GAO avec sa bonne réputation et sa rigueur comptable, et jusqu’alors toujours très sévère pour le JSF ; ils annoncèrent de concert que le JSF, alias F-35, coûterait finalement autour de $75 millions l’exemplaire, loin des prévisions qualifiées de “catastrophiques” de $150/$200 millions l’exemplaire. En passant, on nous rassura : si quelques problèmes techniques subsistaient, notamment celui du développement et de l’intégration du software (question fondamentale pour l’avion, qui est totalement contrôlé par son ensemble électronique), ils étaient en bonne voie d’être résolus.

 

Winslow Wheeler, ancien fonctionnaire du Congrès qui a également travaillé au GAO, spécialiste du décryptage des labyrinthes bureaucratiques et financiers du Pentagone, intervient pour mettre les choses au point. Il le fait avec d’autant plus d’efficacité que le rapport annuel SAR (Selected Acquisition Reports) du Pentagone qui vient d'être publié la semaine dernière donne, lui, une image particulièrement grinçante et pessimiste de l’état d’avancement du programme. Wheeler publie un long article, extrêmement technique et précis, dans CounterPunch du 25-27 avril 2014. Nous donnons deux extraits de cet article, qui permet de revenir à la vérité de la situation du JSF, avec la précision embarrassante pour le GAO et sa réputation d’intégrité, que cet organisme (équivalent US de la Cour des Comptes française) a accepté sans vérification semble-t-il des chiffres vieux de deux ans de la part de LM et du JPO du Pentagone. Le fait conduit à émettre quelques doutes sur la capacité et/ou l’intégrité des analystes du GAO chargés du dossier, ce qui signifierait éventuellement que l’appareil de corruption vénal et/ou psychologique (psychologique surtout) aurait pénétré ce qui était jusqu’alors considéré comme l’ultime forteresse d’intégrité dans l’observation de la gestion des productions du système de l’américanisme.

 

«Last week the Defense Department released its new Selected Acquisition Reports (SARs) on its major weapon programs. These annual reports are the Pentagon’s effort at definitive cost analysis; they come in two forms: the summary data on all 77 of DOD’s Major Defense Acquisition Programs (MDAPs) and separate reports on individual programs, such as the F-35-the latter put on-line without a pay wall by Breaking Defense.

 

»As in recent years, the release of new data on the F-35 provoked press coverage, some of it quite thorough in summarizing much the new data and what the top F-35 defender, F-35 program manager Lt. Gen. Christopher Bogdan, had to say about it all. However, there are some important points that did not get the attention they perhaps deserve, and one key point seems to have been generally missed.

 

»As the SARs and DOD’s summary of them made clear, the cost to acquire the F-35 has gone up compared to last year’s estimate. Page 6 of DOD’s summary of its SAR states that F-35 airframe “costs increased +$3.1 billion (+1.0%) from $326.9 billion to $330.0 billion” and costs for the separately accounted engine “increased +$4.3 billion (+6.7%) from $64.3 billion to $68.6 billion.” [...]

 

»In truth, the future of the F-35 program remains clouded, and most cloudy of all is the ultimate unit cost of the aircraft and the impact of that cost, as its reality unfolds, on existing and future buyers. As previously argued, there is good reason to think the real-world unit cost of F-35s, on average, will stay much closer to the $200 million level than it does to the dubious predictions of Lockheed and Lt. Gen. Bogdan, such as $75 million each.

 

»Second, the F-35 acquisition cost increases revealed by the new SARs come as a major embarrassment to the Government Accountability Office that pronounced in a report released just last month that DOD SAR data showed F-35 acquisition costs coming down, not going up. As previously explained, GAO’s report used two year old data, thanks to the agency’s ponderous report writing process and the fact that the analysts and manager assigned to the report used a stunningly superficial analytical methodology. Not a single news article I read on the new SAR data recalled GAO’s miss-call of the acquisition cost vector.»

 

Wheeler attaque également, avec une certaine jubilation ironique, certaines projections du Pentagone, inspirées par le JPO. Ces projections annoncent également un coût de l’avion en baisse à partir d’une projection sur le coût entier du programme, c’est-à-dire d’ici à 2065. Le Pentagone est connu pour faire des projections régulièrement fausses sur des périodes de 6 mois à un an, notamment avec des erreurs sur l’inflation, etc. Mais voilà qu’il prétend donner une projection juste sur une période de 51 ans, ce qui représente un extraordinaire tour de magie, – mais une magie si délicieusement optimiste puisque, finalement, en 2065, il fera meilleur vivre que dans 6 mois ou un an... La narrative bureaucratique n’a pas de frontières temporelles, et plus ses prévisions à court terme se révèlent fausses, plus elles se reportent sur des prévisions à très long terme, imaginant ainsi que l’addition vertigineuse de périodes de court terme faussaires finira par donner un très long terme conforme à ses vœux.

 

»We already know DOD manipulates its own inflation prognostications for both its own budget history and for short term future predictions in the five-year Future Year Defense Program (FYDP). It stretches credulity past the breaking point to assert that the cost of a weapon program will be some precise lesser amount 30 years from now because someone has readjusted inflation and labor cost predictions.

 

»In fact, in past inflation predictions for specific on-coming fiscal years (those just months ahead) DOD has proven inaccurate not just in the amount inflation has grown or declined but whether it has grown or declined. If they cannot even get the vector right a few months ahead, what business do they have asserting they can know it precisely 30 years from now? It is quite preposterous.

 

»And yet, here we are, asked to believe that the cost of F-35 O&S will be, as DOD tells us, “decreased $96.8 billion (-8.7%) from $1,113.3 billion to $1,016.5 billion” by the time the program is done in 2065...»

 

Parallèlement, Russia Today s’intéresse lui aussi au JSF. Conscient de sa mission internationaliste et américaniste mise en évidence par l’ectoplasme-secrétaire d’État fort récemment (voir le 25 avril 2014), RT s’est fait un devoir de suivre le JSF. RT s’intéresse plutôt à une conjonction intéressante US Navy-Boeing, ce 25 avril 2014. Les deux parties sont liées, parce que l’US Navy essaie par tous les moyens discrets de se débarrasser du JSF, tandis que Boeing, fournisseur principal de la marine (la famille des F/A-18) lance une attaque féroce contre le JSF, qu’il juge complètement inadéquat pour seulement survivre dans l’environnement de guerre probable. Bien entendu, Boeing a ses intérêts, – et comment ! Il propose à la Navy, ce que la Navy a commencé à faire, de commander plus de EA-18G Growler, version de guerre électronique de la famille F/A-18, seul capable selon lui (Boeing) d’assurer un environnement acceptable pour les avions de combat. (Ce serait alors des F/A-18 standard, puisque l’on n’aurait plus besoin des caractéristiques de guerre électronique, stealth et autres, à la fois affreusement coûteuses et pour certaines jugées inefficaces, intégrées dans l’avion.)

 

«As the price of the Pentagon’s most expensive weapons endeavor ever soars even further, critics are calling into question the cost and capabilities of the F-35 Joint Strike Fighter program. [...] On Friday this week, Military.com reported that the US Navy has not only decided to drop the number of Lockheed Martin-made F-35s it plans on purchasing from 69 to 36, but that 22 new EA-18G Growlers built by Boeing have been added to a list of unfunded priorities.

 

»Reporters Kris Osborn and Michael Hoffman wrote for the website that Boeing “has worked not so quietly this past year to offer the Navy an escape hatch from the costly Joint Strike Fighter program.” According to their report, since at least last summer Boeing has been urging the Navy to buy more F/A-18 Super Hornets and Growlers as concerns continue to emerge about the F-35. [...]

 

»Mike Gibbons is the vice president for Boeing’s Super Hornet and Growler programs, and has good reason to talk down the F-35s—after all, less money to Lockheed Martin likely means more for his firm. Regardless, Gibbons told Osborn and Hoffman that the F-35 is no longer as advanced of a stealth craft as once claimed, and is not as effective as the Growler when it comes to countering a wide spectrum of air defense systems. “The density of the threat is getting more complex and more difficult. The electromagnetic spectrum is getting more complex and more difficult and requires more of what the Growler provides in electronic attack and electronic awareness. Only the Growler has this capability, Gibbons told the website.

 

»Russia and China, Gibbons added, have developed air defense systems that put the F-35’s stealth technology to the test. And if those capabilities should improve, then the Pentagon’s widely-touted weapons program may be no match for the offensive capabilities of foreign militaries. Advocates for Growlers say that those aircraft can outsmart some of that stealth-defying technology, but the ability to actually stay hidden may soon be slipping away from the DOD altogether.»

 

Dans cette dernière affaire, avec la complicité Navy-Boeing, on comprend évidemment que Boeing joue son jeu en tant que membre éminent du Système. Mais il acquiert pour cette circonstance un rôle antiSystème appréciable en se situant comme critique dévastateur du JSF, à la plus grande satisfaction de la Navy qui utilise cette action pour son propre intérêt, également antiSystème puisque qu’anti-JSF. (En effet, dans ce rangement, et compte tenu du contexte et de l’importance considérable du programme, le JSF figure comme la production la plus dévastatrice du Système, et son affaiblissement, voire sa chute catastrophique, serait un coup sévère porté au Système... Par conséquent, Boeing et la Navy, “membres éminents” du Système, sont effectivement antiSystème.)

 

On observera que les arguments opérationnels développés par Boeing et implicitement acceptés par la Navy (commande supplémentaire de Growler aux dépens du JSF) tombent évidemment à point, et leur développement n’est bien entendu pas un hasard. Les deux entités profitent de la crise ukrainienne, qui rend brutalement concevable la possibilité d’une confrontation opérationnelle de haute intensité, pour développer une critique opérationnelle du JSF. La possibilité d’un affrontement avec la Russie n’est désormais plus une vision théorique, et l’argument des formidables capacités russes en matière de défense aérienne joue désormais très largement en faveur de la ligne Boeing-Navy. Effectivement, la crise ukrainienne, véritablement multiple et aux effets innombrables, est promise à jouer un rôle important dans le destin du JSF.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:50
Nexter buying ammunition producers in Italy and Belgium

The Nexter Group in France says it has reached an agreement with the Chemring Group to purchase ammunition manufacturers in Belgium and Italy.

 

April 24, 2014 By Richard Tomkins (UPI)

 

VERSAILLES, France, April 24 -- The Nexter Group of France is strengthening its ammunition division with the acquisition of two ammunition manufacturers in Europe.

 

Agreements with the Chemring Group for the purchase of all shares of Mecar in Belgium and Simmel Difesa in Italy have been signed, but the deal still must obtain approval from Chemring shareholders and Italian regulators.

 

“Based on its solid past performance and on its strong balance sheet, Nexter has developed a growth strategy and intends, when opportunities arise, to actively participate in industry consolidation,” Nexter said. “The two acquisitions constitute a unique growth opportunity for Nexter Group, which will enrich its range of ammunition products in three domains -- land, air and sea ammunition -- and extend its commercial footprint on key export markets.”

 

Nexter said strengthening of its ammunition division will lead to accelerated development of new products and expansion of its customer base.

 

“I am very pleased with today’s news of this disposal, which is in line with our strategy of focusing on our core skills,” said Mark Papworth, chief executive of Chemring Group. “I am delighted that we have been able to sell these businesses to Nexter Group, who are well placed to maximize their full potential.”

 

The Chemring Group, a high technology company, is headquartered Britain.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:45
Marrakech Air Show 2014 - Clôture par un show aérien des plus grandioses

Fière de sa réputation mondiale en tant que l'une des équipes de voltige les plus expérimentées dans le monde, l'équipe «Marche verte» a présenté des démonstrations époustouflantes. Ph : rdv-marrakech.com

 

27 avril 2014 - lematin.ma (MAP)

 

Des appareils qui ont exécuté magistralement des figures acrobatiques époustouflantes lors du show aérien de clôture, où des milliers de personnes ont afflué au Salon pour voir de près les dizaines d’avions civiles et militaires exposés.

 

La 4e édition du Salon international de l'aéronautique et du spatial, «Marrakech Air Show 2014», a pris fin samedi à la Base Ecoles des Forces Royales Air (FRA) de la cité ocre avec un show arien des plus grandioses.

 

Lors de cette dernière journée ouverte au grand public, des milliers de personnes ont afflué au Salon pour voir de près les dizaines d'avions civiles et militaires de différents types exposés en statique, mais surtout les appareils qui ont exécuté magistralement des figures acrobatiques époustouflantes lors du show aérien de clôture.

 

L'assistance a pu apprécier ainsi l'équipe de voltige «Marche verte» des FRA, plusieurs avions des Forces Royales Air, ainsi que la Patrouille Aguila, l'équipe de voltige de l'Armée de l'Air espagnole.

 

Fière de sa réputation mondiale en tant que l'une des équipes de voltige les plus expérimentées dans le monde, l'équipe «Marche verte» a présenté des démonstrations époustouflantes sous forme de loopings, de retournements et de renversements, qui lui ont valu les applaudissements du public emporté par le grand talent et le professionnalisme confirmé de ces maîtres de l'acrobatie aérienne.

 

Les pilotes marocains chevronnés ont mené de main de maître leurs appareils, dessinant dans les airs de beaux tableaux et effectuant des manœuvres et acrobaties aériennes à couper le souffle. Cette équipe a gratifié l'assistance avec sa figure qui lui a permis de remporter plusieurs prix et trophées dans le monde, «La boucle en miroir».

 

Ce show aérien a connu plusieurs autres moments forts, comme les figures acrobatiques exécutées par la Patrouille Aguila de l'armée de l'air espagnole qui a réalisé une figure inédite en effectuant un atterrissage en groupe.

 

Le public a contemplé aussi des canadairs des FRA en train de simuler un largage d'eau sur un incendie, une opération de ravitaillement en carburant d'avions F5 des FRA, des F16 des FRA en pleine action, ainsi que les parachutistes de l'équipe Atlas.

 

Signe visible du nouveau positionnement du secteur de l'aéronautique, «Marrakech Air Show 2014» s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Royaume visant à développer et à consolider le secteur de l'aéronautique, notamment en termes d'investissement industriel et de transfert de technologie.

 

Après le succès éclatant des trois premières éditions, «Marrakech Air Show» atteint sa vitesse de croisière et confirme sa place parmi les grands rendez-vous mondiaux constituant sur la rive sud de la Méditerranée, un meeting international d'échange d'expériences et d'expertises entre décideurs, opérateurs et professionnels du secteur de l'aéronautique.

 

«Marrakech Air Show 2014» a été donc l'occasion pour les décideurs politiques et les opérateurs de l'aéronautique de partager leur vision à court, moyen et long terme du développement de la Plateforme Aéronautique de l'Afrique, propice aux industriels internationaux soucieux d'établir une tête de pont au Maroc dans la conquête des marchés africains.

 

Pour cette quatrième édition, le «Marrakech AirShow» a abrité le Salon africain de l'aviation d'affaires. Première manifestation du genre sur le continent africain, ce salon, organisé en partenariat avec l'Association africaine de l'aviation d'affaires (AfBAA), a réuni l'élite de l'industrie de ce type d'aviation, ainsi que les sociétés de services et les fournisseurs qui lui sont liés.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:30
Industrie de défense : la Turquie, de plus en plus influente dans les mers

 

28 avril 2014 turquie-news.com

 

La Turquie, entourée par la mer de trois côtés, concrétise plusieurs projets afin de renforcer sa sécurité et son influence dans les mers.

 

L’un de ces projets est Meltem-2…

 

Ce projet comprend l’approvisionnement de six avions de patrouille maritime pour les forces maritimes turques, de trois avions de surveillance maritime pour le commandement des Gardes-côtes ainsi que des systèmes et équipements concernés.

 

Les avions ont été livrés au commandement des Gardes-côtes dans l’étendue du projet tandis que le cinquième avion des Forces maritimes turques sera livré lundi au cours d’une cérémonie.

 

Bien que Meltem-2 soit un projet « d’achat direct », il inclut une contribution locale de l’ordre de 35%.

 

ASELSAN, TUSAŞ, HAVELSAN et MILSOFT ont conçu et produit une part importante des pièces critiques.

 

Les logiciels d’une importance cruciale ont été produits ou modifiés et nationalisés par ces organismes d’industrie de défense.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 15:56
photo Ria Novisti

photo Ria Novisti

 

28/04/2014 Par Le Figaro.fr avec Reuters

 

Les Etats-Unis ont imposé des sanctions contre sept responsables et 17 entreprises russes jugés proches du président Vladimir Poutine en raison de l'attitude de la Russie à l'égard de l'Ukraine. Les personnes sanctionnées, dont l'identité n'a pas été dévoilée, sont notamment frappées par un gel des avoirs et une interdiction de visa pour se rendre aux Etats-Unis, a précisé la Maison blanche. Parmi elles figurent deux membres du premier cercle de Vladimir Poutine.

 

Les Etats-Unis vont aussi rejeter toute demande d'autorisation d'exporter des équipements de haute technologie susceptibles de renforcer les capacités militaires de la Russie, a ajouté la Maison blanche.

 

Les départements d'Etat et du Commerce vont annuler toutes les autorisations existantes qui remplissent ces conditions.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:55
photo Nexter

photo Nexter

 

Versailles, le 24 avril 2014 - Nexter Systems

 

Nexter Systems a signé avec le Groupe Chemring les contrats d’acquisition de 100% des titres des sociétés Mecar et Simmel Difesa le 23 avril 2014. Ces deux opérations permettront au Groupe Nexter de renforcer son pôle munitionnaire et d’établir sa position parmi les leaders européens dans ce domaine.

 

Fort d’un bilan solide et d’un modèle opérationnel ayant fait ses preuves depuis plusieurs années, le Groupe Nexter met en œuvre une stratégie de croissance externe ciblée. Avec cette opération, cette stratégie se concrétise aujourd’hui par l’enrichissement de sa gamme de produits dans les trois domaines - munitions terrestres, aéronautiques et navales – et l’extension de son empreinte commerciale au niveau international. Les acquisitions conjointes de Mecar et Simmel Difesa répondent à l’ensemble des critères visés, et constituent un facteur de croissance unique pour le Groupe Nexter.

 

Le pôle munitionnaire sera constitué de sociétés complémentaires, centrées sur leur cœur de métier, s’appuyant sur les compétences de leurs salariés, et bénéficiant des synergies rendues possibles par leur appartenance au Groupe Nexter.

 

Ce renforcement du pôle munitionnaire permettra le développement accéléré de nouveaux produits et l’élargissement de la base clients ; l’outil de conception et de fabrication de munitions se trouvera également renforcé.

 

« Cette étape importante ouvre de nouvelles perspectives et confirme le rôle clé du groupe dans une dynamique de consolidation européenne » a déclaré Philippe Burtin, Président Directeur-général de Nexter Systems.

 

Mark Papworth, Président Directeur-général du Groupe Chemring a rajouté : «Je suis heureux de cette annonce qui est cohérente avec notre stratégie de nous concentrer sur notre cœur de métier. Je me réjouis de l’acquisition de ces activités par le Groupe Nexter qui est très bien placé pour optimiser les perspectives de Mecar et Simmel Difesa. »

 

La réalisation des acquisitions reste sujette à la levée des conditions suspensives, dont notamment l’accord des actionnaires de Chemring et l’approbation des autorités italiennes.

 

A propos de Nexter Systems

Nexter, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d'activité s'étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l'Air et de Terre, et la Marine. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2013 à 787 M€ et l'entreprise alloue 18% de son chiffre d'affaires aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée de véhicules multi-missions ARAVIS®, véhicules de combat VBCI, systèmes d'artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105 LG, munitions intelligentes BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

 

Pour plus d'informations: www.nexter-group.fr

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:50
Nexter Scoops Up Chemring's European Munitions Operations

Changin Focus: Munitions maker Chemring has shed its European ammunition business to Nexter.

 

Apr. 24, 2014 - by ANDREW CHUTER – Defense News

 

Munitions maker Chemring (Chemring)

 

LONDON — Chemring has sold its European munitions business to French armaments producer Nexter Systems in a deal that could net the British-based company up to £138 million (US $231.9 million).

 

The proposed sale will see Chemring’s Mecar ammunition operation in Belgium and the Simmel facilities in Italy pass into the hands of the French state-owned munitions, armored vehicle and artillery supplier.

 

The two operations, best known for the production of mortar and medium- and large-caliber ammunition, were purchased by Chemring between 2007 and 2010 as part of a six-year acquisition binge in its prime UK and US markets.

 

Their sale is part of a strategic review of the business undertaken last year by the then new CEO Mark Papworth.

 

The review, and the installation of the new CEO, was prompted by deteriorating performance at the British-based company, which had triggered several profit warnings.

 

“The sale of our European munition business implements a key recommendation of our strategic review and represents a significant milestone as we reposition Chemring for future growth. It not only enables us to strengthen our balance sheet through the reduction of net debt, but also provides us with the flexibility to invest in our core technologies,” said Papworth.

 

The two ammunition companies required high levels of working capital and were operating in a very competitive, volatile market dominated by international players, the Chemring CEO said.

 

In a statement, Nexter said the two acquisitions “constituted a unique growth opportunity for Nexter, which will enrich its products in land, sea and air ammunition and extend its commercial footprint in key export markets.”

 

The companies sell into NATO and non-NATO markets and Mecar, in particular, has a strong business base in the Middle East.

 

Philippe Burtin, chairman and CEO of Nexter Systems, said the acquisition “confirms the key role of the group in the momentum of European consolidation.”

 

Nexter is already a significant player in the medium caliber, artillery and tank ammunition markets.

 

Papworth said the munitions sale would allow Chemring to focus its efforts on core defense technology activities.

 

The company, which saw sales tumble 15 percent in 2013 to £624 million compared with the previous year, is a leading producer of counter-IED, missile countermeasures and sensors and electronics systems.

 

Reductions in defense spending in its biggest markets, particularly the US, and production problems at some of its manufacturing facilities were largely behind the performance problems.

 

Last year, Chemring’s European munitions business generated sales of £152 million and reported operating profits of £16.8 million. That compares with £206 million sales and £27 million operating profit the previous year

 

As a result, the Pyrotechnics and Munitions business unit of which Mecar and Simmel are a part saw revenues plunge 19.6 percent to £200 million in 2013.

 

Chemring retains a very small presence in the munitions market as Chemring Ordnance in the US will continue to make small caliber ammunition and 40mm grenade launched ammunition.

 

This business, along with Chemring Defence UK, is being folded into Energetic Systems so the company’s Pyrotechnics and Munitions unit will cease to exist once the sale goes through.

 

The company also announced that Chemring Defence Germany is being sold for €2.75 million (US $3.8 million). The identity of the buyer is not known at this stage.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:40
Ukraine: les sanctions américaines viseront l'industrie de la défense russe

 

27/04/2014 lorientlejour.com (AFP)

 

Le prochain volet de sanctions américaines à l'encontre de Moscou en raison de son rôle dans la crise ukrainienne viseront principalement l'industrie de la défense russe, ainsi que des personnes et des sociétés proches du président Vladimir Poutine.

 

"A partir de cette semaine, en coordination avec nos alliés et partenaires, nous allons accroître la pression sur ses proches (de Vladimir Poutine), les sociétés qu'ils dirigent, et l'industrie de la défense", a déclaré dimanche matin le conseiller adjoint américain à la sécurité nationale Tony Blinken dans une interview sur CNN.

 

Les nouvelles sanctions internationales, qui pourraient être imposées dès lundi, sont destinées à faire cesser les "provocations" de Moscou dans l'est de l'Ukraine, a expliqué un peu plus tôt le président Barack Obama.

 

"Il est important que nous prenions de nouvelles mesures pour faire comprendre à la Russie que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser", a déclaré le président américain au cours d'une conférence de presse en Malaisie.

 

Cependant, Washington n'acceptera pas la demande d'assistance militaire des Ukrainiens face aux menaces que représentent les troupes russes stationnées près de ses frontières, selon M. Blinken.

 

"Même si on leur envoyait des armes cela ne changerait en rien leur capacité à s'opposer à la Russie", a-t-il noté.

 

Le conseiller a précisé qu'à la place, les Etats-Unis allaient se concentrer sur leur aide économique à Kiev.

 

Les sept principaux pays industrialisés (G7) ont décidé samedi d'étendre les sanctions contre Moscou face à la montée des tensions dans l'Est séparatiste de l'Ukraine, où les rebelles détenaient toujours dimanche une équipe d'observateurs militaires internationaux.

 

La Russie, que Kiev et les Occidentaux accusent de fomenter les troubles en Ukraine, a massé jusqu'à 40.000 hommes à sa frontière occidentale et y mène depuis quelques jours "des manoeuvres".

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:43
photo RP Defense

photo RP Defense

 

17.04.2014 by RP Defense

 

Le compte Twitter et la page Facebook resteront "relativement" actifs.

 

Defence web review on Twittter and on Facebook.

 

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 16:35
Malaysia Advances With 8-Wheeled Armored Vehicle

Malaysia is in talks with Turkey's FNSS to supply its six-wheel-drive PARS vehicle for a Malaysian UN unit. Malaysia's eight-wheel-drive program also is based on an FNSS-designed vehicle. (FNSS)

 

Apr. 15, 2014 - By WENDELL MINNICK –Defense News

 

KUALA LUMPUR — Malaysia’s top armored vehicle manufacturer, Deftech, has begun the qualification stage for its eight-wheel-drive AV-8 armored wheeled vehicle and will produce 257 units with 12 variants for the country’s Army when tests are concluded, said Deftech CEO Amril Samsudin this week at the Defence Services Asia exhibition here.

 

The AV-8 program is part of a manufacturing partnership agreement with Turkey’s FNSS Defense Systems and is based on the FNSS-designed PARS (Leopard) multimission wheeled vehicle, an FNSS source said.

 

Deftech and FNSS began discussions in 2008 and came to an agreement in 2010, Amril said. “We will deliver the first of 12 units to the Army by the end of this year, … and expect the final delivery by the end of 2018.”

 

Amril said there are export opportunities for the AV-8 and “several countries” have approached Deftech, but the company will not market the vehicle until the Army can “verify its capabilities.”

 

Amril said Malaysia is in discussions with FNSS to supply the six-wheel-drive PARS for the Malaysian United Nations contingent in Lebanon. He said Deftech might pass on a manufacturing option for the vehicle if the Army orders less than 100 because the cost of tooling would be prohibitive.

 

Amril said the company is finalizing a contract with the Cambodian government for a maintenance, repair and overhaul (MRO) program for 500 T-54/T-55 tanks.

 

“We will give it a 15- to 20-year life extension,” he said.

 

The MRO program will include exterior and interior refurbishment, and this is a long-term project, Amril said.

 

Dzulkefli Zainol, senior manager of the AV-8 project, said Deftech and the Malaysian Army have learned a great deal from its overseas UN deployments, including in Somalia in 1993, when the Army sent a battalion of four-wheel-drive Panzer Condor vehicles to rescue US Army troops during the Battle of Mogadishu.

 

He said Malaysians were disappointed to see the movie “Black Hawk Down” depicting the Pakistan Army as rescuing US Army Rangers and Delta Force members.

 

“We had one soldier killed in action,” he said

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:40
Russia Finalises PAK-DA Bomber Design

 

Apr. 15, 2014 Asian Defence News

 

Tupolev have completed the design of Russia's PAK-DA next-generation bomber aircraft, according to the head of United Aircraft Corporation (UAC), Mikhail Pogosyan.

 

Pogosyan made the remarks during a briefing with the Russian aerospace press, according to individuals familiar with the presentation who briefed IHS Jane's on the details. He is understood to have confirmed that the "on-paper" design of the PAK-DA has now been completed by the Tupolev design bureau.

 

The PAK-DA project will now transition into an intermediate phase between the completion of the aircraft's design and prototype construction, with the beginning of fabrication of some of the component modules for the aircraft.

 

Despite speculation about whether the PAK-DA will be of a flying-wing design, Pogosyan declined to discuss details of the aircraft's configuration. UAC, which holds the contract for the PAK-DA programme, has overall responsibility for the design of the new bomber. However, the programme is being developed by UAC's new subsidiary formed by the merger of the Tupolev design bureau and the KAPO production plant in Kazan.

 

Meanwhile, the Sukhoi T-50 PAK-FA fifth-generation fighter continues to add more flight test aircraft to the programme, with five prototypes now undergoing validation flights. One more prototype will be delivered for the flight test schedule in 2014 and then two more in 2015. In 2016 the programme is scheduled to begin a low rate of deliveries to operational units, but this is still open to change due to a lack of any concrete facilities within the Russian Air Force (VVS) for the testing of some of the aircraft's performance parameters.

 

Because of the phased introduction into service and the number of improvements being planned beyond the original configuration the T-50 is probably headed for a very long service life. Projections are, said Pogosyan, that it would be in service well after 2050.

 

Pogosyan is also understood to have confirmed that the slow pace of the introduction of the T-50 PAK-FA fighter means that the Sukhoi Su-35S 'Flanker-E' will be the backbone of the VVS for the foreseeable future. Pogosyan envisages that as a result, the Su-35S, and later derivatives, will remain in production for at least another decade for the VVS. Of the 48 Su-35S aircraft on order, 12 have been delivered so far, with a further 12 planned in 2014 and 14 in 2015. As a result, several additional Su-35S batches are expected to be procured to replace Su-27 and Su-30 models that are being retired, as PAK-FA aircraft will not be able to replace these older models on a one-for-one basis.

 

He also reiterated a previous position that there was no immediate Russian requirement for a lightweight fighter to replace the MiG-29 'Fulcrum'. For now the Mikoyan design team will focus on advanced derivatives of the MiG-35, but that a single-engine fighter requirement potentially exists "somewhere in the future".

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:20
US NAVSEA Awards LM $10 To Maintain MK-48 Torpedoes

 

Apr 15, 2014 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

Operational readiness of the U.S. Navy’s MK-48 heavyweight torpedo inventory will continue to be ensured by Lockheed Martin [NYSE: LMT]. The Naval Sea Systems Command (NAVSEA) awarded Lockheed Martin a contract option worth approximately $10 million to support the Navy’s intermediate-level maintenance activities for all MK-48 torpedoes. This is the first option exercised from a contract awarded in 2013 and brings the total contract value to more than $18 million.

 

“The key to this program’s success is our strong partnership with the U.S. Navy," said Dr. Rob Smith, vice president of C4ISR for Lockheed Martin Information Systems & Global Solutions. “Working in unison, our teams established a diligent process that ensures reliability and helps reduce life cycle costs for the Navy's torpedo enterprise.”

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:55
Comment la recherche militaire irrigue l’industrie française

Le fantassin du futur pour l'armée française se résume à un acronyme : FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrées). Il intègre un grand nombre de technologies issus de la recherche militaire dont certaines auront des applications civiles.photo Armée de Terre

 

15-04-2014 Par Christelle Dufer, ingénieur en chef des études et techniques d’armement, stagiaire à l’Ecole de Guerre, promotion "Ceux de 14" - Challenges.fr

 

D'ici à 2019, l'Etat a prévu d'allouer 730 millions d'euros aux forces armées pour leurs activités de R&D. Un investissement dont devrait aussi profiter les entreprises civiles.

 

Environ 190 milliards d’euros, soit 1,5% du PIB de la période. Les montants affichés par loi de programmation militaire 2014–2019 ont de quoi impressionner. Ce budget sera-t-il dépensé au profit des militaires ? Pas seulement : le montant alloué au ministère de la Défense comprend en moyenne 730 millions d’euros annuels dédiés à la recherche. Et chaque citoyen bénéficie des résultats de ces recherches, qui permettent des avancées technologiques significatives exploitables également dans les applications civiles.

 

Quel retour sur investissement pour nos impôts?

Prenons le domaine spatial. Qui n’a jamais utilisé un GPS ? Ce système satellitaire, développé pour des besoins militaires, est aussi devenu indispensable pour la navigation, l’automobile et pour certaines opérations bancaires. Plus largement, les satellites sont essentiels à la vie quotidienne : ils servent à communiquer, permettent obtenir des images de la Terre pour des usages scientifiques, des prévisions météo…

La recherche militaire a aussi été un outil précieux pour développer des lanceurs spatiaux performants. L’Europe a pu s’imposer dans ce secteur grâce à la maîtrise des technologies liées à la propulsion anaérobie (n’utilisant pas l’oxygène de l’air), développée pour la dissuasion militaire française. Les mêmes compétences et savoir-faire sont mis en œuvre pour les différentes générations de lanceurs européens, comme Ariane.

Les applications civiles de technologies militaires sont nombreuses : amélioration des gommes de pneus, textiles "intelligents", nanotechnologies, airbags, imagerie médicale (scanners), composants hyperfréquences pour la téléphonie mobile et les radars anti-collision des automobiles, détecteurs infrarouges non refroidis pour la sécurité (caméras de surveillance)... et même internet, développé à l’origine pour des besoins militaires.

De nouvelles pistes sont exploitées. Ainsi, les technologies mises au point pour l’équipement du fantassin, notamment pour la transmission de données, d’images et de vidéo, vont être reprises au profit des sapeurs-pompiers. Il leur sera ainsi possible d’afficher en temps réel et en trois dimensions, leur zone d’intervention en localisant les différentes personnes présentes. L’aéronautique bénéficie aussi à plein des avancées technologiques du domaine militaire, que ce soit dans le domaine des composants moteurs ou dans celui de la navigation.

 

Comment favoriser la synergie militaro-civile?

La défense s’est dotée d’outils pour favoriser les synergies avec le secteur civil. Depuis 2009, plus de 300 projets de recherches duales (pour applications civiles et militaires) ont ainsi été soutenus. Les investissements réalisés vont du financement de thèses à la réalisation de démonstrateurs à échelle réelle ou réduite, dont les performances ou la tenue à des environnements (vibrations, températures…) extrêmes peuvent être testées.

Les travaux à caractère dual sont de nature variée : robotique, matériaux, énergie, biologie, science de l’homme, environnement. Les travaux intègrent notamment la réduction de la consommation des moteurs d’avion et d’hélicoptère, les peintures sans solvant, la dépollution propre à base de plantes et de bactéries, l’assistance du combattant pour porter des charges lourdes et se mouvoir plus aisément (exosquelette) ou l’assistance de paraplégiques…

Les efforts entrepris dans le passé dans la recherche duale commencent à voir apparaître les premières applications civiles. L’exemple le plus emblématique est le drone aérien (avion piloté à distance) qui ouvre un vaste champ de possibilités: informations sur une scène sinistrée à la suite d’une catastrophe naturelle, mission en zone contaminée, voire livraison d’aide humanitaire.

D’autres applications sont à l’étude : surveillance quasi permanente des milliers de kilomètres de rail de la SNCF ou de sites sensibles comme les centrales nucléaires, contrôle de la dégradation des ouvrages architecturaux tels les ponts, réalisation d’études thermiques sur les bâtiments pour déterminer d’où viennent les déperditions de chaleur... Des drones sont déjà proposés aux agriculteurs pour la surveillance et la gestion de leurs terres. Un grand nombre d’applications semble possible, même s’il reste à gérer leur introduction dans la circulation aérienne.

 

Chaque euro dépensé est-il utile?

Au-delà des applications civiles de technologies militaires, la défense est aussi un secteur stratégique en lui-même. Sans compter les leaders bien connus (Airbus Group, Groupe Safran, Thales, Groupe Dassault…), environ 4.000 PME travaillent directement pour la défense et 30.000 ont un lien contractuel avec le secteur. Le nombre d’emplois dans l’industrie de défense s’élève à environ 165.000. Chaque euro dépensé est donc 1 euro utile: l’argent investi dans la recherche militaire voit son impact décuplé dans l’économie française. Loin d’être un seul facteur de coûts, la défense est, aussi, un accélérateur de compétitivité.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:50
Successful LLAPI Testing

 

 

27.02.2014 MO SR - Jozef ŽIAK - Slovak Republic MoD

 

On 27 – 28 February, the project LLAPI (Low Level Air Picture Interface) was tested in the premises of the anti-aircraft rocket brigade Nitra, in the presence of the US Air Attaché Andrew Taylor and representatives of the Air Force HQ and company ALES Slovakia. The brigade Nitra hence reached interoperability with NATO partners. The LLAPI system allows to share the aerial situation, the next step will be sharing the tactical situation. In December last year, the testing was held in concert with the Czech armed forces. The members of the anti-aircraft rocket brigade Nitra hence met the condition which is a prerequisite to taking part in the international exercise Master Harmony to be held in October in the Czech Republic.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:50
"Si Ariane 6 arrive à faire du lancement double, elle devient vraiment l'arme fatale" (Stéphane Israël, Arianespace)

Le PDG d'Arianespace Stéphane Israël compte également beaucoup sur Ariane 5 ME pour conserver son leadership mondial dans le lancement des satellites

 

15/04/2014 Propos recueillis par Michel Cabirol à Tokyo  - LaTribune.fr

 

Il y a un an Stéphane Israël était nommé à la tête d'Arianespace en pleine tourmente avec l'arrivée fracassante d'un rival américain SpaceX. L'opérateur européen a su déjà évoluer et va continuer à le faire pour conserver son leadership face au lanceur Falcon 9. C'est ce qu'explique Stéphane Israël dans une interview exclusive à "La Tribune"

 

Vous étiez la semaine dernière au Japon, un pays toujours très fidèle à Arianespace. Comment voyez-vous votre futur dans ce pays ?

Effectivement Arianespace a lancé 75 % des satellites commerciaux japonais, grâce à la fidélité renouvelée des opérateurs SKY Perfect JSAT, premier opérateur en Asie, et B-SAT. En septembre dernier, nous avons gagné un nouveau satellite de SKY Perfect JSAT. La compétition s'accroît, mais notre objectif est de capturer en moyenne un satellite par an au Japon. Il est important d'être très présent sur le marché japonais, qui continue à donner le tempo sur la zone asiatique. C'est pour cela qu'Arianespace dispose d'un bureau à Tokyo depuis 1986. Au Japon, nous sommes aussi considérés comme un acteur institutionnel reconnu et nous sommes un interlocuteur régulier pour l'ensemble de la communauté spatiale japonaise.

 

Le lanceur H2A n'est donc pas un véritable concurrent pour Arianespace…

… Le lanceur H2A est davantage tourné vers les besoins institutionnels japonais que vers les besoins commerciaux. La disponibilité de ce lanceur a en outre des limites. C'est donc une concurrence qui reste limitée, même si nous y sommes attentifs. Cela ne nous a pas empêchés de signer un accord de coopération, pouvant mener à des back-up avec l'opérateur de H2A, MHI, à l'occasion de la visite d'Etat du président de la République au Japon l'été dernier.

 

Quelle est votre perception du marché mondial ? Sentez-vous vraiment  une émergence d'une demande pour les petits satellites ?

Le marché GTO est un marché que je qualifierais de « stable + ». Il est bien orienté. Il y aura dans les dix à quinze ans à venir environ 23-24 satellites par an en moyenne sur le marché commercial disponibles avec un bon mix entre les trois catégories de satellites (lourds, moyens et légers) contrairement à ces dernières années où il y a eu beaucoup de gros satellites de plus de 6 tonnes. Cette année, c'est l'inverse avec beaucoup de petits satellites de 3 tonnes et quelques satellites moyens (de 3,5 à 5 tonnes). Nous avons actuellement plus de 20 prospects pour des satellites entre trois et quatre tonnes. Ces satellites sont parfaitement adaptés à la position basse d'Ariane 5. Nous constatons l'émergence de satellites d'une taille intermédiaire entre 3,5 tonnes et 5 tonnes.

 

Pourquoi ?

D'une part, il y a un nouveau compétiteur avec le Falcon qui a la possibilité d'accueillir des satellites intermédiaires. D'autre part, la propulsion électrique, qui permet de réduire la masse des satellites d'au moins 40 %, va dynamiser ce segment. Avec la propulsion électrique, il n'est pas exclu que les gros satellites d'aujourd'hui deviennent demain des satellites petits ou moyens. C'est ce que démontre l'étude de marché que nous avons réalisée en 2013 sur la base d'un échange approfondi avec18 opérateurs. Il y aura certainement un marché dynamique des petits satellites dans les années à venir. Ce qui est une vraie opportunité pour le lancement double.

 

Ce qui est une vraie chance pour Ariane.

Effectivement. Pour le lancement double, nous avons besoin qu'il y ait un équilibre sur le marché entre les gros et les petits satellites. L'accroissement des performances d'Ariane 5 ME sera donc une vraie opportunité. En 2013, Arianespace a raté la signature de trois satellites moyens parce que nous n'étions pas réellement en mesure de faire une offre compétitive. Nous avions dû mal à appairer ces satellites. Les futures capacités d'Ariane 5 ME à partir de 2018 nous permettront ainsi d'embrasser l'ensemble du marché. En outre, Ariane 6 devrait être ultra-compétitive en lancement simple pour les gros satellites. Et si on fait du lancement double avec une position haute et une position basse comme pour Ariane 5, elle le sera aussi pour les petits satellites.

 

Mais SpaceX vous empêche-t-il de dormir ?

Je dors très bien la nuit ! Avec SpaceX, il faut garder la tête froide et regarder les faits. Ce qui fait la compétitivité d'un lanceur, ce sont plusieurs paramètres : c'est d'abord sa fiabilité, ensuite la disponibilité et enfin les coûts. Sur la fiabilité, les chiffres parlent d'eux-mêmes : Ariane 5 a réussi 59 lancements d'affilée, le Falcon 9 de Space X présente deux succès et demi sur trois lancements. Sur la disponibilité, il suffit de regarder depuis le début d'année 2014. Arianespace a déjà réussi trois lancements alors que SpaceX n'en a fait qu'un, le deuxième étant attendu depuis la mi-février. L'entreprise américaine est censée en réaliser quinze d'ici à la fin de l'année et nous sommes déjà en avril. Cela annonce des retards très importants dans leur manifeste pour les années à venir. Enfin, il y a bien sûr la question du coût. Mais les prix d'entrée sur le marché pratiqués par SpaceX ne seront sans doute pas ses prix en mode stabilisé. Nous savons d'ailleurs que SpaceX pratique deux politiques de prix, l'une pour le marché commercial, l'autre pour le marché institutionnel. En outre, SpaceX bénéficie d'un dollar faible. Et s'il y a quelque chose qui pourrait m'empêcher de dormir, c'est effectivement que l'euro continue de s'apprécier face au dollar.

 

Sans une volonté politique sur l'euro cher, l'industrie a-t-elle réellement des alternatives ?

J'ai noté dans la déclaration de politique générale du Premier ministre français une référence à l'euro cher, qui s'était apprécié de 10 % par rapport à l'année passée. Je comprends que la BCE semble à présent vouloir réagir. C'est un vrai sujet de préoccupation si nous voulons rester compétitifs face à l'industrie américaine. Pour compenser l'euro fort et pour répondre aux prix agressifs de nos concurrents, Arianespace doit être en situation de réagir sur ses coûts. Je n'ai pas de tabou sur ce dossier. Nous devons être en mesure de proposer l'offre la plus compétitive possible sur le segment des petits satellites sur lesquels la concurrence est vive. Nous avons lancé avec nos partenaires de la filière un exercice pour voir dans quelle mesure nous pourrions avoir davantage de flexibilité sur nos prix pour les petits satellites. Nous ne voulons pas entrer dans une guerre des prix, car la fiabilité et la disponibilité ont un coût que nous assumons, mais nous sommes déterminés à réagir.

 

Quel est votre objectif ?

Il faut être en mesure de limiter l'écart de prix avec SpaceX, qui, à ce stade, lance à partir de 60 millions de dollars sur le marché commercial. Nous n'avons pas vocation à atteindre ce plancher, mais nous devons travailler sur cet écart de prix. Nous avons également un écart de prix avec Proton, qui est justifiable,mais qui doit rester dans certaines limites.

 

Soyuz peut-il pâtir des relations entre la Russie et l'Union européenne ?

Il y a un choix qui a été fait de faire venir Soyuz en Guyane dans le cadre d'un programme de l'ESA avec des investissements considérables, notamment de la France. C'est un élément de l'autonomie d'accès de l'Europe à l'espace. Depuis 2011, sept lancements avec Soyuz ont été réussis depuis le Centre spatial guyanais, le dernier remontant au début du mois d'avril. L'acquisition de sept Soyuz supplémentaires auprès de Roscosmos sécurise les lancements prévus depuis le CSG jusqu'en 2019. Dans le contexte actuel, la volonté des deux parties est que cette coopération se passe au mieux. C'est aussi vrai au-delà de l'Europe et de la Russie pour les vols habités vers la station spatiale internationale, qui ne sont pas remis en cause. S'agissant de Soyuz au CSG, il faut aussi rappeler que l'organisation des opérations sur les satellites respecte de façon stricte l'ensemble des exigences de sécurité et de confidentialité posées par les normes OTAN. Les lancements de Soyuz au CSG sont des lancements réalisés depuis le territoire européen, le plus souvent pour les besoins institutionnels de l'Europe, comme on l'a vu le 3 avril avec Sentinel et comme on le verra prochainement avec Galileo.

 

Et pour Proton ?

En dépit de son retour en vol réussi, Proton reste affecté par ses échecs récurrents. Mais si nous prenons Proton comme un compétiteur sérieux, la compétition sur le segment des gros satellites est moins importante que sur celui des petits satellites. D'autant plus que les projets des petits satellites sont économiquement audacieux, pour lesquels les clients cherchent les solutions les plus lowcost possibles.

 

Finalement contre toute attente, la concurrence rencontre des difficultés...

… Je ne dirais pas cela : avec un lanceur de plus sur le marché à des prix bas, la concurrence est bien là, et il faut réagir. Mais on voit toute la maturité d'Arianespace et  la puissance de sa gamme, qui est pleinement opérationnelle au Centre spatial guyanais depuis 2012. En 2014, nous espérons faire un lancement par mois : 6 à 7 Ariane, 4 Soyuz et 2 Vega. C'est extrêmement ambitieux mais avec sa gamme de lanceurs, Arianespace peut aujourd'hui répondre à tous les besoins institutionnels et commerciaux. Nous avons par ailleurs une maîtrise technique et technologique très forte. Nos lancements se passent très bien, le lanceur est disponible et il n'y a pas d'anomalie durant les campagnes de lancement. Maintenant il y a de nouveaux acteurs. Il faut rester extrêmement vigilant, réactif, agile et déterminé. Déterminé avec des efforts sur nos coûts. Déterminé avec une compétitivité-qualité que l'on doit toujours accroître : c'est l'objectif de la nouvelle coiffe et du nouveau bâtiment d'intégration au CSG qui seront disponibles à partir de la mi-2015. Déterminé demain avec Ariane 5 ME, et après-demain avec Ariane 6. Il faut que les Européens montrent qu'ils sont présents dans le domaine des lanceurs et qu'ils y resteront.

 

Vous n'avez pas lancé en janvier. Pouvez-vous garantir les 12 lancements annoncés en début d'année ?

Un lancement par mois est un objectif très mobilisateur pour l'ensemble des équipes, en Europe comme en Guyane, à qui je veux d'ailleurs rendre hommage. Il y a beaucoup de détermination pour tenir cet objectif. Nous n'avons pas fait de lancement en janvier, mais nous en avons fait un en février, un en mars et nous pourrions être en situation d'en faire deux en avril. Nous avons programmé Vega pour le 28 avril. Il peut y avoir des difficultés dans la dernière ligne droite ou des retards liés à la météo, mais je confirme l'objectif de douze lancements en 2014. C'est ce vers quoi nous devons rester mobilisés pour être en situation de faire le plus grand nombre possible de lancements cette année.

 

Il y a un débat très intense sur le futur lanceur européen. Faut-il faire Ariane 5 ME ou Ariane 6 ou bien Ariane 5 ME puis Ariane 6 ?

La position d'Arianespace est de tenir à la feuille de route qui a été décidée à Naples à l'automne 2012 par les Etats membres : Ariane 5 ME dès 2018 et Ariane 6 à partir de 2021. Pourquoi nous tenons à cette feuille de route ? D'abord parce que nous voyons des avantages commerciaux à Ariane 5 ME. Ce lanceur représente pour Arianespace trois plus : plus de performance, plus de volume sous la coiffe et un moteur rallumable. Enfin, l'industrie nous la promet aux mêmes coûts qu'Ariane 5 ECA, ce qui est indispensable.

 

C'est-à-dire ?

Les prix ne seront pas augmentés. Ce qui veut dire en réalité une diminution de 20 % des prix puisque nous on aura 20 % de performance en plus pour le même prix. C'est évidemment un moyen de renforcer notre compétitivité-qualité. Le moteur rallumable permettra une meilleure injection en orbite à la fois des satellites classiques et des satellites électriques. Le fait d'avoir plus de performance va donner plus de souplesse à Ariane 5 ME en position basse. Nous sommes aujourd'hui limités à environ 3,4 tonnes. Ce qui ne sera plus le cas si demain un client vient nous voir avec un satellite entre 3,4 et 5 tonnes. Cela ne posera pas de problème à Ariane 5 ME. On pourra presque mettre deux gros satellites dans Ariane 5 ME ! En outre, ce lanceur est tout simplement l'addition des performances de Proton en position haute et de Falcon en position basse : il permet donc de répondre efficacement à la concurrence. Enfin, Ariane 5 ME a tenu toutes ses promesses techniques lors du point de vérification organisé par l'Agence spatiale européenne en décembre 2013. Pour toutes ces raisons, Arianespace tient à Ariane 5 ME. Car nous sommes persuadés qu'Ariane 5 ME nous donnera une à deux opportunités de lancements par an en plus par rapport à Ariane 5 ECA. 

 

Ariane 6 peut donc attendre…

Non ! Ariane 6 est un excellent projet qui a été construit sur l'idée de disposer d'un lanceur encore plus compétitif qui aura d'emblée été pensé à partir des coûts. Sa mise en service à partir de 2021 nous paraît tout à fait positive. Ariane 6 sera ultra-compétitif pour les gros satellites puisqu'on évoque un prix de 70 millions d'euros. C'est moins cher que notre offre en position haute sur Ariane 5 ECA pour un satellite de six tonnes aujourd'hui. Maintenant, il faut trouver une solution compétitive pour les petits satellites. C'est ce qu'a apporté Arianespace dans le débat. Dès le mois de janvier, nous avons dit qu'il était possible qu'il y ait beaucoup de petits satellites dans les prochaines années. Aussi faut-il envisager des solutions de lancement double pour Ariane 6 pour capturer les petits satellites : avec 70 millions d'euros, Ariane 6 serait plus chère pour un petit satellite en lancement simple que nous ne le sommes aujourd'hui. En revanche, si on arrive à faire du lancement double de petits satellites de 3 à 3,5 tonnes sur Ariane 6, ce lanceur devient vraiment l'arme fatale. Il sera ultra-compétitif aussi bien pour les gros que pour les petits. C'est pour cela que nous tenons à ces deux projets. Et nous pensons que l'industrie a besoin de projets de développement pour être globalement compétitive. Plus l'industrie sera confortée par ces développements, plus elle sera en mesure de réduire ses coûts en production.  C'est ce qui s'est passé dans la période de transition entre Ariane 4 et Ariane 5.

 

Et les opérateurs, que veulent-ils pour le prochain lanceur européen ?

Ils demandent deux choses. D'abord, une réduction des coûts immédiatement sans attendre un nouveau lanceur. Nous adhérons à cet objectif. S'agissant d'Ariane 6, ils demandent un lanceur qui soit le plus modulaire possible, notamment pour offrir une solution compétitive pour les petits satellites. 

 

Modulaire, ça veut dire quoi exactement pour un lanceur ?

La modularité peut s'entendre de différentes manières. Si par exemple nous sommes capables de faire du lancement double attractif avec Ariane 6, c'est une forme de modularité. Tout comme si nous sommes capables de ne pas proposer exactement la même offre pour un satellite de 6 tonnes et un de 3 tonnes. Après il y a des débats chez les opérateurs sur la configuration dite PPH du lanceur, mais pour être clair, Arianespace souhaite se concentrer sur l'adaptation du lanceur aux évolutions possibles du marché. C'est bien le moins quand on est leader sur ce marché depuis plus de trois décennies !

 

Justement votre proposition de lancement double pour Ariane 6 a-t-elle été acceptée par l'ESA et le CNES ?

Nous l'avons partagée avec les acteurs institutionnels - le CNES et l'ESA principalement. Tout le monde a trouvé que ce débat était pertinent. Nous avons le sentiment d'avoir été entendus.

 

La filière doit encore réduire les coûts. N'est-ce pas la réduction de trop ?

Nous regardons avec l'ensemble des partenaires la façon dont nous pouvons réduire les coûts dans le système actuel. Il ne faut pas renoncer à cet objectif, car rien ne serait pire qu'avoir des lanceurs sans passagers : mieux vaut l'anticipation, que l'échec ou la crise. Et Ariane 6 est une réponse pour la prochaine décennie, mais pas pour l'actuelle. Après tout, l'industrie spatiale est une industrie qui doit être en mesure de s'adapter le plus rapidement possible à une compétition qui évolue. La compétition a évolué, il faut donc s'adapter. Et pour réduire les coûts, on sait qu'il y a deux façons : soit vous redessinez la carte industrielle - c'est le projet Ariane 6 -, soit vous travaillez sur la gouvernance. Autant il sera difficile de changer la carte industrielle avec un lanceur existant, autant faire évoluer la gouvernance relève d'une décision politique et d'une décision d'organisation. Dans la gouvernance actuelle -  institutions, industrie et Arianespace -, chacun doit faire  preuve de souplesse et d'esprit d'ouverture pour trouver une gouvernance qui nous permettra de réduire les coûts de l'ensemble de la filière.

 

Qu'est-ce que cela veut dire ? L'industrie pourrait-elle être prime sur la définition du lanceur ?

Sur le futur lanceur, l'industrie a fait une proposition. Elle souhaite récupérer l'autorité de design, les institutions étant davantage dans un rôle d'autorité de certification. Quand l'industrie assure qu'elle peut réaliser un lanceur à 70 millions d'euros, cela fait partie des conditions qu'elle évoque. Il faut regarder cela sérieusement, comme le fait d'ailleurs l'ESA.

 

Et sur le système actuel ?

Il y a aujourd'hui beaucoup de responsabilités imbriquées et de vérifications croisées, réalisées par les différents acteurs. C'est peut être un élément de notre fiabilité, mais c'est aussi un élément qui entraîne des surcoûts et des lourdeurs. Mes équipes me parlent souvent du « mille-feuille spatial »! La mise en application de la loi spatiale a d'ailleurs eu tendance à accroître certains surcoûts. Il faut travailler aux interfaces entre les différents acteurs pour arriver à avoir un système plus linéaire, plus simple, plus lisible, et moins redondant, ce qui sera une façon de réduire les coûts immédiatement et d'être plus réactif face à la concurrence. 

 

Idéalement, à quelle hauteur voulez-vous réduire les coûts ?

Il y a des hypothèses, mais il est prématuré de figer des  chiffres. Il faut regarder tout cela d'ici à la ministérielle de l'ESA, en tenant compte des évolutions effectives de la concurrence et de ce qui sera décidé pour la feuille de route d'Ariane à dix ans. Ensuite, nous aurons du temps pour mettre en œuvre les économies sur lesquelles institutions, industrie et opérateur de lancement auront convergé. Il faut aussi tenir compte du fait que l'industrie a accompli un effort dans le cadre des 28 lanceurs qu'Arianespace lui a acheté en décembre dernier.

 

Il y a eu un projet récurrent d'Airbus Space Systems d'absorber Arianespace. Estimez-vous que ce projet a du sens ?

Je ne suis pas au courant de ce projet et les relations entre Arianespace et Airbus DS sont excellentes ! L'ADN d'Arianespace repose sur trois facteurs clefs de succès. Nous sommes un acteur qui a une responsabilité industrielle et opérationnelle en tant qu'opérateur de lancement. Nous sommes responsables des approvisionnements  et de l'assemblage final des lanceurs en Guyane et de l'ensemble des opérations de lancement, avec la réussite que l'on connaît. Nous avons ensuite une identité commerciale très forte avec une intimité exceptionnelle avec nos clients : je le constate à chaque fois que je les rencontre. Enfin, nous avons aussi une légitimité financière en proposant des solutions de financement et d'assurance. Dans les évolutions de la gouvernance,  je  souhaite que cet ADN soit consolidé dans le cadre d'une relation la plus fluide et la plus efficiente possible avec l'industrie.

 

Que pensez-vous du projet Stratobus de Thales Alenia Space, le satellite du pauvre et/ou une alternative aux lanceurs ?

J'ai évoqué un marché « stable + ». Mais ce qui pourrait être un facteur de changement pour ce marché, ce serait que des acteurs arrivent à trouver de nouvelles solutions pour connecter l'humanité entière. Et on sent bien que l'espace pourrait être une solution, mais pas la seule. Pour que l'espace reste une solution, il faut que le coût d'accès à l'espace soit le plus limité possible. Nous savons que beaucoup d'acteurs réfléchissent à des solutions différentes, certaines seraient spatiales, d'autres ne le seraient pas. Nous devons garder cela à l'esprit parce que cela peut être une évolution de rupture. Peut-être que l'avenir c'est plus le satellite lowcost que le lanceur lowcost.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:40
Le fusil de précision « Yalguzag » sera inclus dans un proche avenir à l’armement de l’Azerbaïdjan

 

14 Avril 2014 Rachad Suleymanov – APA.

 

Kuala Lumpu - Le fusil de précision « Yalguzag » fabriqué par le Ministère de l’industrie de défense de l’Azerbaïdjan inclura l’armement des structures militaires, le stand azerbaïdjanais au salon DSA 2014 a confié à l’APA.

 

Les tests du fusil en calibre 7.62 X 51 Nato ont été achevés.

 

« Yalguzag » a démontré de bons résultats. Le fusil de précision est maintenant prêt pour une utilisation pratique » a déclaré le conseiller du ministre de l'industrie de défense Azad Mammadov.

 

Ce fusil a attiré l'attention des forces militaires étrangères. L'arme fonctionne sur le principe de mécanisme à verrou.

 

« Yalguzag » a été équipé de viseur optique local.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:35
photo News Corp Australia

photo News Corp Australia

Australia's Hobart Class Destroyer (image : turbosquid)
 

14.04.2014 Defense Studies

An advanced training simulator, that will be used to train the future Navy crew of Australia’s new Hobart Class destroyers, is up and running at the Maritime Skills Centre at Techport in South Australia.

The system - called the Integrated Platform Management System (IPMS) Training Simulator - is part of a suite of simulators and other technologies that will be used to train the future Royal Australian Navy crews of the new guided missile destroyers. 

AWD Alliance CEO Rod Equid said it is great to see the first Hobart Class training system in place.   “It is a leap forward in technology and is on a scale never seen before for Royal Australian Navy warships or submarines,” Mr Equid said.

The IPMS is the next generation of ship management systems which has a software application that allows for real-time digital control of the ship’s functions, such as propulsion, steering and damage control. 

Course delivery has started for the AWD Alliance Test and Activation Group. Training for the first Navy crew for Ship 1 Hobart will start next year at the centre’s purpose-building training facility.

Training conducted this year will provide key members of the AWD Alliance with detailed information on the capability of the ship’s systems and develop the skills of the instructors prior to training future crew.   

The IPMS Training Simulator uses a variety of operating systems, applications and software to allow trainees to simulate the experience of being onboard the ship and having control of the ship’s systems including propulsion, steering, electrical distribution, auxiliaries and damage control.

“The simulation training system will be used to train crew on how to operate the ship using consoles that will be located throughout the ship, including those located on the bridge.” Mr Equid said.

All future crew members will need IPMS training before going to sea onboard one of the three new destroyers being built for the Navy by the AWD Alliance.

Training is also underway in the United States for the AWD Alliance Integrated Test Team (ITT), industry and future Navy crews to operate and maintain the highly complex combat system – including the Aegis Weapon System and Aegis Combat System Elements.  The training program is being delivered by the United States Navy through the Foreign Military Sales program and will continue over the next 18 months. More than 25 courses are being provided to a mix of Alliance and Navy personnel.

“The AWD Project is progressing with all Ship 1 hull blocks consolidated and work is now focussed on the next stage of systems integration including the load out of the combat system.  It is exciting to also be turning our attention to training people on how to use the equipment and operate the ship,” Mr Equid said.

The Alliance is made up of the Defence Materiel Organisation (DMO) representing the Australian Government, ASC as the lead shipbuilder and Raytheon Australia as the mission systems integrator.

(AWD Alliance)

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:35
Australian DoD extends Hawkei testing and evaluation programme

A Hawkei vehicle undergoing testing at the Land Engineering Agency Proving Ground at Monegeetta, Victoria. Photo Scott McNaughton SMN / Commonwealth of Australia 2014.

 

15 April 2014 army-technology.com

 

The Australian Department of Defence (DoD) has extended the developmental testing and evaluation of the six Thales Hawkei prototype vehicles and trailer that were acquired under the Australian Defence Forces' (ADF) project LAND 121 phase 4 programme.

 

An unnamed DoD spokesperson was quoted by Shephard as saying that the risk-reduction activity will 'further reduce risk prior to a second-pass consideration by government, which is expected in 2015'.

 

The extension means that the option to acquire a non-Australian vehicle 'remains on hold' pending the outcome of the manufactured and supported in Australia (MSA) development contract, the spokesperson added.

 

Six Hawkei vehicles, including two utility variants, two command variants, two reconnaissance variants and one trailer, have been undergoing testing under the MSA contract at the Monegeetata Proving Ground in Victoria and other facilities since May 2013.

 

Testing has been completed on the integration of communications systems, mobility, survivability, payload, reliability, air and sea transportability, and user assessments by Australian soldiers, according to the spokesperson.

 

The $1.5bn project LAND 121 phase 4, known as overlander, aims to purchase up to 1,300 protected and unprotected light vehicles to help replace one-third of the Australian Army's existing Land Rover vehicle fleet.

 

Hawkei was selected by the DoD as a preferred choice for the light-protected vehicle in December 2011.

 

Manufactured at Thales's Bendigo facility in Victoria, the Hawkei is a 7t, 4×4 next-generation light-mobility vehicle designed to safeguard soldiers against improvised explosive devices (IED) and ballistic missiles.

 

Thales Australia is the prime contractor for the Hawkei project, which also includes Boeing Defence Australia, Plasan Sasa and PAC Group as partners.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:35
PLAAF J-10B Multirole Fighter

PLAAF J-10B Multirole Fighter

 

 

Apr. 15, 2014 Asian Defence News

 

Tough IMF conditions on Pakistan and others concern ( PAF busy in the further development of JF-17)  likely will delay Islamabad's plan to buy 36 J-10B Vigorous Dragon multirole fighters from China under a $1.4 billion deal signed in 2009, analysts said.

 

Current economic conditions "preclude any possibility of acquiring new weapon systems in the next two to three years, at least," said retired Pakistani Air Commodore Kaiser Tufail, a veteran fighter and test pilot who is now an independent military analyst in Lahore.

 

Under IMF loan terms, the government faces harsh conditions on raising revenue and controlling spending, including on military equipment.

 

A Chinese defense delegation visited Pakistan the last week of September to discuss the status of stalled defense deals. Whether this included the J-10 order is unclear.

 

The J-10B Super-10 is an advanced variant of the J-10A, first fielded in late 2003 with China's Air Force. The new Super-10 will reportedly be powered by the Chinese-designed WS-10A turbofan engine, which will replace the J-10A's Russian Saturn AL-31FN. Built by Chengdu Aircraft Industries, the jet is based on Israel's Lavi indigenous fighter program by Israel Aerospace Industries that was canceled in 1987.

 

Even if a friendly Arab Gulf state provided financing, Tufail said more used Lockheed Martin F-16Cs from US stocks are preferable, "rather than trying out a new weapon system that is an unknown commodity in the realm of modern-day combat."

 

Tufail questioned the wisdom of buying one squadron of J-10s.

 

To be cost effective "at least three to four squadrons would justify the additional wherewithal and maintenance facilities that would be needed," he said.

 

Over-reliance on US high-technology equipment like fighters worries Pakistani officials, and while Tufail said diversification "be explored fully, with China and Russia as suitable sources," in the case of the fighter, the government may not have another option.

 

Should a deal occur, however, Tufail foresees no problems with directly or indirectly acquiring Russian equipment such as the J-10's AL-31FN engine.

 

The J-10B was first revealed to the public in early 2009. Images appearing on Chinese-language military websites indicate the J-10B had a new nose configuration with an infrared search and tracking system and a "new Diverterless Supersonic Intake configured engine air intake," also seen on the Chengdu FC-1 Xiaolong (Fierce Dragon), which is co-produced in Pakistan as the JF-17 Thunder, said Richard Fisher, a senior fellow of Asian military affairs at the International Assessment and Strategy Center.

 

At least one prototype J-10B has featured the indigenous Shenyang-Liming WS-10A turbofan engine, but it remains to be seen whether all production J-10Bs will feature the WS-10A or the Russian Saturn AL-31F turbofan," Fisher said.

 

 

"I think the JF-17 arrangement has been a workable one so far, and future weapon systems with core Russian and Chinese components can be acquired by the Pakistan Air Force on a similar basis, without difficulty," Tufail said.

 

Russia allowed China to supply Pakistan the JF-17s Klimov RD-93 engine despite Indian opposition, and prospects have since improved.

 

"The thawing of Pak-Russo relations over the past few years is certainly a welcome development, and should help override Indian objections to any military cooperation between Pakistan and Russia," Tufail said.

 

Technological advances may also scrap the J-10 deal.

 

Tufail believes the air force may be turning to the stealthy Chengdu J-20 though this is not presently "anything beyond a mere statement of intent."

 

"It is a futuristic aircraft, not yet fully operational, and its capabilities are hardly known, so reading too much into this may be rather premature," Tufail said.

 

The J-10B would offer Pakistan some advanced fourth generation capabilities.

 

"The canted nose cone immediately led to speculation that the J-10B also featured a new fixed antennae phased array radar and this was confirmed in 2011," Fisher said. "There remains some speculation that this radar may be a 'passive' versus an 'active' electronically scanned array [AESA], but the key point is that the J-10B is clearly a 4+ generation fighter that also included upgraded cockpit systems and electronic warfare systems."

 

But if Pakistan chooses not to become the first customer for an export configured J-10B, at $50-60 million per aircraft it will become attractive to countries like Venezuela, Argentina, Peru, Malaysia and Indonesia, who are looking for an affordable multi-role fighter, Fisher said.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:20
Quickstep, Marand sign long-term F-35 component agreement

An F-35A Lightning II joint strike fighter aircraft in flight. Photo: courtesy of MSgt John Nimmo Sr.

 

15 April 2014 airforce-technology.com

 

Quickstep has signed a long-term agreement (LTA) with Marand Precision Engineering to manufacture components for the F-35 Lightning II joint strike fighter (JSF) aircraft.

 

Under the terms of the $139m agreement, the company will manufacture and supply around 700 sets of carbon fibre composite parts for the F-35 vertical tails to Marand over a period of 14 years.

 

Specifically, the company will manufacture 18 individual parts, including skins, spars and fairings, which along with parts from other suppliers will be assembled by Marand into vertical tails for their customer, BAE Systems.

 

The vertical tails will subsequently be shipped to Lockheed Martin's facility in Fort Worth, Texas, US, for incorporation with other components for the F-35A variant of the JSF.

 

Quickstep managing director Philippe Odouard said the long-term agreement locks in the previous memorandum of understanding (MoU) with Marand for the JSF programme.

 

"This is an important step forward for Australian manufacturing, which demonstrates the value of our capabilities for global aerospace and defence contracts, and our capacity to meet the complex schedules of international supply chains," Odouard said.

 

The new LTA is expected to provide $13m in annual sales revenue for Quickstep by initially providing for annual purchase orders, with longer term purchase orders to be confirmed as the programme matures.

 

The delivery of the first parts to Marand's facility in Victoria, Australia, is anticipated in the second half of 2015.

 

Quickstep is delivering carbon fibre composite skins and subassemblies for the F-35 programme, and the overall agreement to manufacture JSF parts for different original equipment manufacturers (OEMs) is valued at up to $700m to the company over two decades.

 

Under development in three variants, the F-35 JSF is a fifth-generation multirole fighter aircraft designed to conduct an array of ground attack, reconnaissance and air defence missions with stealth capability.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 16:35
Australia Likely To Order More F-35s

 

16.04.2014 Pacific Sentinel
 

Australia is likely to commit to buying 58 more Lockheed Martin F-35 Lightnings this month, setting aside the alternative of consolidating its combat aircraft squadrons on the Boeing F/A-18E/F Super Hornet. The decision will increase the country's total commitment to 72 F-35s and expand the Royal Australian Air Force's fast-jet fleet, counting a separate order for 12 EA-18G Growler electronic attack aircraft as additional to, not part of, the fighter force renewal.
 
The defense department has recommended the F-35 order, probably worth around $8 billion, and the proposal has the endorsement of a leading think-tank. The government shows every sign of accepting the recommendation, says a source closely connected to the authorities. Accordingly, Lockheed Martin has probably escaped the danger of losing one of its largest F-35 customers, one that has already backed away from an original requirement for about 100 of the stealthy fighters. Even the risk that Australia could trim its commitment a little further now looks low, although that option was suggested by the Australian Strategic Policy Institute think-tank.
 
Read the full story at Aviation Week
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