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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 08:30
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air

 

19/09/2014 LePoint.fr

 

Ne pouvant contrer la puissance américaine, les djihadistes vont se replier en ville pour mener des actions de guérilla et pousser la coalition à la faute.

 

Face à l'arsenal déployé par les États-Unis, les djihadistes du groupe État islamique (EI) vont se replier sur les zones urbaines et mener des actions de guérilla pour défendre leurs fiefs. Pour éviter d'être la cible de l'aviation américaine, cette organisation extrémiste, qui a proclamé un "califat" sur un territoire à cheval sur l'Irak et la Syrie aussi grand que le Royaume-Uni, va réduire sa mobilité dans les importantes régions désertiques où ses combattants et matériel sont facilement repérables. L'EI va "se mettre en position défensive en se dissimulant dans les zones urbaines d'où il peut combattre" en cas d'attaque, explique le général britannique à la retraite Ben Barry, expert militaire à l'Institut international d'études stratégiques (IISS).

 

Depuis ses succès en Irak, l'EI contrôle plusieurs villes importantes notamment Mossoul, Tikrit, Tell Afar dans le nord de l'Irak, Fallouja et partiellement Ramadi dans l'Ouest. En Syrie, il dirige d'une main de fer Raqa, son fief dans le Nord, la moitié de Deir Ezzor (Est) et de nombreuses localités de moindre importance.

 

"Se mêler à la population"

 

Autre raison de se déployer dans les villes : pousser les forces américaines ou irakiennes à la faute. "Elles infligeront des pertes parmi les civils en voulant frapper les djihadistes", note le général. "Et ces derniers utiliseront leurs outils de propagande pour monter les sunnites contre le gouvernement irakien (dirigé par les chiites, ndlr) et éroder la légitimité de la coalition internationale", prévoit-il.

 

Ce mouvement a déjà commencé, selon Ahmed al-Sherifi, un expert irakien en matière de sécurité. "Daesh (acronyme de l'EI) a commencé à retirer certains combattants, notamment les étrangers, pour les diriger vers la Syrie. Ils n'ont gardé que les Irakiens, car ils peuvent aisément se mêler à la population en cas d'attaque", dit-il. L'expert ajoute qu'à Mossoul, les djihadistes ont abandonné leurs centres de commandement installés après la conquête de la ville le 10 juin, pour des maisons privées dans des quartiers populeux où ils font profil bas.

 

Même tactique en Syrie après l'annonce du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel que la campagne aérienne viserait en Syrie "les sanctuaires" de l'EI. À Deir Ezzor, un militant, Abou Ossama, a constaté qu'ils avaient vidé le principal dépôt d'armes de la région situé dans l'ancien siège du gouvernorat, et fermé à Mayadine, plus à l'est, la quasi-totalité de leurs positions. Même les champs pétroliers ont été désertés et les familles des combattants étrangers, qui vivaient dans des bâtiments résidentiels, ont été évacuées. "Ils disparaissent mais laissent des espions pour les informer", assure-il. Dans la province d'Alep (Nord), le groupe s'est retiré de ses sièges d'al-Bab, un de ses principaux fiefs dans cette région.

 

Retour à un modèle insurrectionnel

 

Pour Thomas Pierret, expert de l'islam en Syrie, "le seul cas où les bombardements lourds pourraient vraiment faire la différence, c'est sur les fronts où l'EI concentre des troupes comme à Marea, au nord d'Alep, tenu par les rebelles". "Si les Américains frappaient, l'EI n'aurait d'autre choix que de vider les lieux et de laisser avancer les rebelles", qui luttent à la fois contre l'EI et le régime de Bachar el-Assad.

 

Avec 35 000 hommes sur 215 000 km2, l'EI va devoir faire des choix. "L'EI possède des unités organisées, un commandement capable de diriger plusieurs opérations simultanément et la capacité d'utiliser des armes lourdes prises aux armées syrienne et irakienne", relève Christopher Harmer, un analyste de l'Institut pour l'étude de la guerre, un think-tank américain. "Comme les frappes américaines vont endommager les éléments visibles de la structure militaire de l'EI, cette organisation va revenir à un modèle insurrectionnel en se mêlant à la population civile, ce qui rendra plus difficile d'atteindre ses combattants", souligne-t-il.

 

"L'EI utilisera ses cellules dormantes, les tireurs embusqués, les voitures piégées ou les assassinats ciblés. Pour le moment, l'engagement américain ne représente pas une menace conséquente pour l'EI", assure Christopher Harmer. Richard Barret, spécialiste en contre-terrorisme, va dans le même sens : "L'EI ne peut pas contrer les raids américains et il va donc inverser son processus de développement. D'un mouvement clandestin terroriste, il avait progressé vers un 'État' et il va devoir redevenir ce qu'il était avant".

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 18:30
Waffenlieferung für den Irak

 

19 sept. 2014 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 09/2014 14E27401

 

Hilfslieferung für die kurdischen Peschmerga im Irak: im Materiallager Waren / Müritz werden Waffen und Ausrüstung für den Transport in den Nordirak bereitgestellt. Insgesamt sollen mehr als sechshundert Tonnen Material auf den Weg gebracht werden. Die Lieferung umfasst Waffen, von Pistolen bis zu Panzerabwehrraketen sowie andere Ausrüstung z.B. Fahrzeuge und Feldküchen, Sanitätsausrüstung und Stromgeneratoren. Die Bundesregierung beschloss am 31. August 2014, den bedrohten Menschen im Nordirak auch Waffen und Munition zu liefern.

 

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 18:26
Irak : Premières frappes françaises (actualisé)

 

19/09/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le dépôt logistique de Daech ciblé par le raid aérien effectué ce matin (vendredi 19 septembre 2014) a été détruit.

 

Au cours de ce vol d’environ cinq heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à trois reprises par l’avion ravitailleur C135-FR.

 

Les chasseurs français, équipés de pod de désignation Damoclès ont porté leurs frappes entre 09h40 et 09h58 avec quatre bombes guidées laser GBU 12.

 

L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 a effectué une mission d’une dizaine d’heures, coordonnée avec celle des Rafale. Ses capteurs ont permis d’assurer le volet renseignement de la mission et d’effectuer un battle damage assesment (BDA)* transmis immédiatement au centre de planification et de conduite des opérations situé à Paris.

 

Durant cette mission, le volet personnel recovery, c’est-à-dire la capacité à secourir les pilotes en zone hostile, était assuré par des moyens militaires américains.

 

Conformément à la volonté du Président de la République, de nouvelles frappes se dérouleront dans les jours à venir pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. Ces frappes seront à nouveau effectuées en coordination étroite avec les autorités irakiennes ainsi qu’avec nos alliés présents sur le théâtre.

 

*Evaluation des frappes

Irak : Premières frappes françaises (actualisé)
Irak : Premières frappes françaises (actualisé)
Irak : Premières frappes françaises (actualisé)
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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 16:55
Atlantique 2 de la Marine Nationale - photo VDaufresne

Atlantique 2 de la Marine Nationale - photo VDaufresne

 

18/09/2014 Sources : Marine naionale

 

Déployé dans le golfe Arabo-Persique depuis le début du mois, un avion de patrouille maritime  Atlantique 2 (ATL2) de la flottille 23F est actuellement détaché à Al Dhafra. Il a conduit le 17 septembre une première mission de reconnaissance dans le ciel irakien, sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).

 

L’Atlantique 2 est un avion de combat aéro-maritime, datant des années 1990 pour sa version initiale. Cet avion se caractérise par une large interopérabilité avec les forces, les alliés ainsi que les autres administrations, et par sa grande polyvalence d’emploi qui en font un remarquable outil militaire, par ailleurs régulièrement engagé dans les missions d’action de l’Etat en mer. Vecteur de supériorité aéromaritime, redoutable chasseur de sous-marins comme de navires de surface, il peut également transposer son savoir-faire et ses capacités au-dessus de la terre, où il opère régulièrement en soutien des forces terrestres et des forces spéciales.

 

L’Atlantique 2 : un avion de combat aéro-maritime polyvalent

Ses missions principales :

    les opérations de sûreté, au profit de la Force Océanique Stratégique (FOST) pour la protection des SNLE, et au profit des forces aéronavales ;

    les opérations de combat aéromaritime, en particulier de lutte anti-sous-marine et anti-navire ;

    les opérations de sauvegarde maritime et de sûreté des approches maritimes nationales.

 

L’ATL2 est aussi amené régulièrement à s’adapter aux besoins opérationnels de l’Etat-Major des Armées, avec des appuis aux opérations terrestres et aéroterrestres, notamment en termes de :

    recueil de renseignements ;

    recherche de convois, de positions ennemies ;

    guidage d’avions et d’hélicoptères d’assaut ;

    frappe d’objectifs.

 

Afin de permettre à la Marine de continuer à tenir sa posture opérationnelle, le ministre de la Défense a signé en octobre 2013 un contrat de rénovation qui concernera 15 ATL2. Grâce à cette rénovation, ces avions vont bénéficier notamment d’améliorations importantes de leurs capacités de détection et de leurs systèmes acoustiques.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/09/2014 Sources : EMA

 

Le 19 septembre, sur ordre du Président de la République, une opération militaire aérienne a été menée contre le groupe terroriste Daech. Cette opération avait pour objectif de détruire, par frappes aériennes, un dépôt logistique de Daech repéré dans la région de Mossoul par les missions de reconnaissance et de renseignement effectuées cette semaine.

 

Le dispositif était constitué :

    de deux avions de chasse Rafale de l’armée de l’air équipés de bombes air-sol guidées laser GBU 12 ;

    d’un avion de ravitaillement C-135 FR de l’armée de l’air ;

    d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale, chargé d’assurer le volet renseignement de cette mission et la première évaluation des frappes.

 

Commandé par le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, et réalisé sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), ce raid aérien a été conduit en coordination avec les autorités irakiennes et avec nos alliés présents dans la région.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
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photo EMA / Armée de l'Air

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 16:30
Strategist: Defeating ISIL Requires ‘Effects Based’ Bombing Campaign

 

September 11, 2014 by Kris Osborn - defensetech.org

 

A key architect of the air bombardment strategy in the Gulf War and Operation Iraqi Freedom said the U.S. military must have significant success with its efforts to destroy the Islamic State from the air.

 

On Wednesday night, President Obama’s announced that the U.S. will lead a coalition to step up targeted airstrikes against ISIL. As the mission shifts from humanitarian support and protecting U.S. personnel to more aggressive strikes aimed at a much wider set of targets, some analysts have  questioned if the U.S. will need ground combat troops or if air power will suffice.

 

The U.S. has utilized air bombing strategies to support friendly forces, such as the Iraqi Security Forces, hoping to advance on the ground.

 

Attacking ISIL is not similar to dismantling a country’s military such as the initial bombing campaigns in the Gulf War and Operation Iraqi Freedom. It’s more similar to the airstrikes the U.S. and allied forces have executed against insurgent and Taliban leaders in Iraq and Afghanistan over the past decade.

 

A dispersed group of fighters deliberately blending in with the civilian population and travelling in small groups in vehicles like pick-up trucks and armored vehicles has proven difficult or high-risk to pinpoint from the air with even the best precision-guided weaponry.

 

Even so, one of the authors of the air-power strategy called “effects-based” warfare, said using some of those same concepts may still apply when attacking a mobile insurgent terrorist group such as ISIL.

 

Retired Air Force Col. John Warden, known for his strategic involvement in creating and implementing effects based warfare, helped the George H.W. Bush administration prepare for the use of precision air-power in the Gulf War.

 

Effects based warfare is based on the premise that precision air power can achieve a particular strategic effect without necessarily attacking large numbers of fielded forces or the infrastructure of the attacked area.  Success is achieved by attacking and disabling the enemy’s centers of gravity, referred to by Warden as the five rings – leadership, system essentials, infrastructure, population, fielded military forces.

 

“The concept of the five rings says that anytime you have more than one person operating against you, such as a group, you have the formation of a system,” Warden told Military​.com in an interview.

 

Warden explained that this means any group, such as ISIL, would have the elements of the five rings such as leadership, supply lines or system essentials and places to store things such as infrastructure, fielded forces and potentially support from the elements of the local population.

 

“ISIL looks pretty straightforward,” he said, suggesting that some elements of effects-based warfare could potentially prove useful against ISIL should attacks continue, despite the fact that they are largely a guerilla force on the move and not a country or area with a fixed infrastructure.

 

The idea of effects-based warfare is to achieve what’s called strategic paralysis and render an enemy force unable to fight by targeting leadership headquarters, command and control and supply lines, Warden explained.

 

Avoiding civilian casualties through the use of strategy and precision technology from the air – all while preserving much of the infrastructure of the attacked area – is fundamental to effects-based warfare.  The advent of precision weaponry such as GPS and laser-guided bombs has, to a large degree, made this possible.

 

This approach proved quite successful during the Gulf War and opening attack or “shock and awe” conducted at the onset of Operation Iraqi Freedom. However, ISIL poses a much different challenge.

 

“Where we have had success it is not because we have killed every guy that has a bomb. It is because we have succeeded in destroying the ability of the opposition group to function in an organized and coherent way by attacking the leadership, attacking their communications, and attacking their supply lines —for the most part — without doing any significant damage to general infrastructure and little or no damage to the population that they are operating in,” Warden said.

 

The USS Bush carries as many as 44 F/A-18s, including both Hornets and the more technically advanced Super Hornets. Navy Hornet and Super Hornet pilots have been flying surveillance missions over Iraq for weeks, in part to use their on-board electro-optical cameras and infrared sensors to identify potential ISIL targets. These missions were done in anticipation of a potential order to conduct strikes, defense officials said.

 

F/A-18s are configured with a host of air-to-air and air-to-ground weapons such as GBU-54 500-pound laser-guided bombs, some of which were dropped near Irbil, Iraq, against ISIL mobile artillery targets. Laser-guided bombs can be guided by a laser-designation from the air or nearby ground forces.

 

Many of the bombs, such as the GBU 54s dropped in Iraq are known as Laser Joint Direct Attack Munitions or LJDAMS. Many JDAMS also rely on GPS guidance to pinpoint their targets.

 

The GBU 54 is a 581-pound glide bomb with a range of up to 15 nautical miles, service officials said. The weapon uses semi-active laser guidance as well as GPS and inertial navigation systems.

 

Navy officials said standard laser guidance packages on bombs prove exceptionally accurate in clear conditions against stationary targets. However, with significant amounts of environmental factors such as airborne dust, smoke, fog, or cloud cover, the guidance packages can have difficulty maintaining “lock” on the laser designation while pursuing moving or maneuvering targets, Navy officials said.

 

This is the reason the GBU-54 was engineered; it is a dual-mode precision-guided bomb designed to destroy fixed and re-locatable or moving targets, service officials said.

 

The Super Hornet is also configured to fire AIM-9X sidewinder air-to-air missile, the AIM-120 Advanced Medium Range Air-to-Air Missile, or AMRAAM, the Joint Standoff Weapon, the Small Diameter Bomb and the Mk-84 general purpose bomb, Navy officials said.

 

On the deck of the USS Bush, the F/A-18s are joined by five EA-6B Prowler electronic warfare aircraft, four E-2 Hawkeye surveillance planes, two C-2 cargo aircraft and as many as 12 MH-60 Sea Hawk helicopters, Navy officials said.

 

In the Arabian Gulf, the USS Bush is joined by the USS Philippine Sea, a cruiser and two destroyers, the USS Roosevelt and USS O’Kane.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:35
FA-18F Super Hornet strike fighter

FA-18F Super Hornet strike fighter

 

18.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Une opération antiterroriste d'une ampleur sans précédent a été menée à Brisbane et à Sydney par plus de 800 agents, a fait savoir la police australienne. Quinze personnes ont été placées en détention afin de contrecarrer "des actes de violence" en Australie.

 

"Nous estimons que le groupe contre lequel nous avons lancé cette opération avait l'intention et avait commencé à planifier des actes de violence, ici en Australie", a déclaré le chef de la police fédérale Andrew Colvin. "Ces actes consistaient notamment en des attaques aveugles contre des civils", a-t-il ajouté.

 

Il s'agit de la plus grande opération de ce type jamais organisée en Australie. Pour le moment, une personne a été mise en examen pour de graves délits liés au terrorisme, selon la police.

 

Interrogées sur le fait de savoir si les personnes détenues étaient liées au groupe Etat islamique (EI), les autorités ont indiqué que des précisions apparaîtraient plus tard dans la journée lors d'audiences devant les tribunaux.

 

Les forces de l'ordre avaient été placées la semaine dernière en état d'alerte "élevé", Canberra craignant que des extrémistes revenus d'Irak ou de Syrie ne commettent des attentats. Les autorités évaluent à 160 le nombre d'Australiens partis faire le jihad. Une vingtaine seraient rentrés et sont jugés dangereux.

 

Le Premier ministre Tony Abbott a promis dimanche de participer à la coalition mise sur pied par les Etats-Unis pour combattre l'EI. Il a assuré qu'il allait envoyer 600 hommes aux Emirats arabes unis pour préparer ces opérations.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:30
L'Irak continuera d'acheter des armes russes (Bagdad)

 

MOSCOU, 17 septembre - RIA Novosti/La Voix de la Russie

 

La coopération avec la Russie étant prioritaire pour le nouveau gouvernement irakien, Bagdad continuera d'acheter des armes russes, dont des chasseurs, pour combattre les terroristes de l'Etat islamique, a déclaré le vice-premier ministre Hoshyar Zebari dans une interview à la radio Voix de la Russie.

 

"L'Irak envisage d'accroître sa coopération avec la Russie dans tous les domaines: politique, économique et, bien entendu, technico-militaire. Nous avons déjà réalisé plusieurs contrats militaires. Une série d'autres contrats signés attendent leur tour. De nouveaux échanges de visites entre des délégations gouvernementales de nos pays auront prochainement lieu", a indiqué le vice-premier ministre irakien.

 

Il a dans le même temps souligné que les nouveaux achats d'armes russes seraient effectués "en premier lieu pour combattre le terrorisme".

 

"Il s'agit, entre autres, de nouveaux lots de chasseurs", a affirmé M. Zebari, avant d'annoncer que "l'Irak projetait d'acheter à la Russie le matériel de guerre le plus sophistiqué".

 

"Les armements livrés cet été par la Russie et le soutien apporté par votre pays ont déjà aidé le gouvernement irakien dans la lutte contre le prétendu Etat islamique. Tout ceci a été très utile et bien à propos", a constaté le responsable iranien.

 

Selon lui, le but des prochains contacts intergouvernementaux "n'est pas simplement de maintenir, mais d'intensifier la coopération entre l'Irak et la Russie".

 

"Il s'agit non seulement de la coopération technico-militaire, mais aussi de la coopération dans l'énergie, la construction de centrales électriques en Irak, la mise en valeur de gisements et le rétablissement de nos infrastructures. Je vous assure que le nouveau gouvernement irakien accordera une importance primordiale à la coopération avec la Russie", a souligné le vice-premier ministre.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:30
U.S. Navy aircraft continue to strike ISIL targets


17 sept. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Sept. 15 and 16, 2014) F/A-18 Hornets and EA-6B Prowlers return to and launch from the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77) supporting strike, surveillance and reconnaissance missions over Iraq. These missions help increase U.S. capacity to target ISIL, and coordinate the activities of the U.S. military across Iraq. (U.S. Navy video/Released)

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 08:30
Offensive de l'armée irakienne contre des positions de l'EI

 

18.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Des troupes d'élite irakiennes combattaient mercredi les jihadistes près de Bagdad. Au même moment, le président Barack Obama défendait sa stratégie - raids aériens mais pas de soldats américains au combat - pour "détruire" le groupe de l'Etat islamique (EI).

 

Des avions de chasse américains ont frappé trois cibles de l'EI au sud de Bagdad, tuant au moins quatre jihadistes, selon l'armée irakienne et des chefs tribaux.

 

Ces frappes étaient destinées à soutenir l'armée irakienne, engagée dans des combats avec l'EI depuis mardi dans le secteur de Fadhiliya, à moins de 50 km au sud de Bagdad. Les soldats "ont combattu jusqu'au milieu de la nuit, mais ne sont pas parvenus à y pénétrer", a indiqué un chef de la tribu des Janabi, en précisant qu'ils faisaient partie de la "Golden Brigade", réputée pour être la meilleure force du pays.

 

Plus loin de la capitale, sept personnes sont mortes et un pont stratégique a été détruit mercredi dans un attentat-suicide à la voiture piégée à Ramadi, chef-lieu de la province occidentale d'Al-Anbar, où l'armée irakienne affronte l'EI.

 

Pas de mission de combat

 

M. Obama, qui a dévoilé la semaine dernière sa stratégie contre l'EI, s'est rendu mercredi au quartier général du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), basé à Tampa, en Floride (sud-est des Etats-Unis).

 

"Les forces américaines qui ont été déployées en Irak n'ont pas et n'auront pas de mission de combat", a-t-il martelé, un peu plus de deux ans et demi après le retrait des derniers soldats américains d'Irak.

 

"Je ne vous engagerai pas dans une nouvelle guerre au sol en Irak", a-t-il lancé au lendemain de déclarations du général Martin Dempsey, plus haut gradé américain. Il a suggéré que des conseillers militaires pourraient être envoyés au combat.

 

Plan approuvé

 

De son côté, la Chambre des représentants a voté en faveur d'un plan d'aide aux rebelles syriens modérés qui doit encore être approuvé par le Sénat, premier volet de la stratégie de Barack Obama. Les représentants ont adopté la mesure, sous la forme d'un amendement à une loi de finances, par 273 voix contre 156.

 

Elle devait faire l'objet d'un vote un peu plus tard, et le Sénat votera d'ici la fin de la semaine, voire dès jeudi. Le plan approuvé par la Chambre impose à l'administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, le nombre de combattants syriens formés, la sélection des groupes bénéficiaires de l'aide et l'utilisation des armes et équipements livrés.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 07:58
Irak : Participation d’un Atlantique 2 aux missions d’ISR

 

17/09/2014 Sources : EMA

 

Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 a effectué aujourd’hui une mission de reconnaissance d’environ 10 heures dans le ciel irakien. Déployé aux Emirats arabes unis depuis le début du mois, cet avion de la Marine nationale effectuait jusqu’alors des vols de reconnaissance maritime dans le Golfe arabo-persique et le nord de l’océan Indien, au titre des missions de connaissance et d’anticipation. Doté notamment de capacités de prise d’images de jour comme de nuit et de moyens de renseignement, cet aéronef appartient à la flottille 23F basée à Lann-Bihoué (Morbihan). Il opère actuellement depuis la base aérienne 104 d’Al Dhafra où il est détaché.

 

Deux Rafale de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » de l’armée de l’air ont également effectué aujourd’hui un vol ISR dans le ciel irakien. Ils étaient équipés, comme pour les missions précédentes, de pod RECO NG.

 

Pour cette mission d’ISR réalisée sous le contrôle tactique du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), les Rafale et l’Atlantique 2 agissent en complémentarité dans le recueil de renseignement sur les positions tenues par les combattants de Daesch. Cette mission a été effectuée, en étroite coordination avec tous nos alliés présents dans la région.

 

Cette action conjuguée des moyens permet à la France de renforcer sa capacité d’appréciation autonome de la situation et confirme, comme l’a énoncé M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense lors de son déplacement du 15 septembre dernier sur la base aérienne d’Al Dhafra, la détermination de la France à s’engager avec ses alliés dans la lutte contre le groupe terroriste Daesch en Irak.

Irak : Participation d’un Atlantique 2 aux missions d’ISR
Irak : Participation d’un Atlantique 2 aux missions d’ISR
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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 07:30
Tour avion, roulage et décollage d'un Rafale pour une mission ISR au-dessus de l'Irak


17 sept. 2014 Crédit : Etat-major des armées / armée de l'Air

 

Le 16 septembre 2014, une patrouille de deux Rafale a effectué un deuxième vol d’ISR (Intelligence Surveillance and Reconnaissance) dans le ciel irakien. Cette mission effectuée en coordination avec les Irakiens, les Emiriens et nos alliés dans la région a durée plus de cinq heures. Elle a nécessité plusieurs ravitaillements en vol qui ont été effectués par un avion ravitailleur français C135.

 

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 11:30
Irak : Deuxième vol de reconnaissance (16 Aout)

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Une patrouille de deux Rafale a effectué aujourd’hui un nouveau vol d’ISR (Intelligence Surveillance and Reconnaissance) dans le ciel irakien. Cette mission effectuée en coordination avec les Irakiens, les Emiriens et nos alliés dans la région a durée plus de cinq heures. Elle a nécessité plusieurs ravitaillements en vol qui ont été effectués par un avion ravitailleur français C135.

 

D’autres vols de reconnaissance au départ de la base aérienne française 104 d’Al Dhafra, devraient s’effectuer dans les jours à venir.

Irak : Deuxième vol de reconnaissance (16 Aout)Irak : Deuxième vol de reconnaissance (16 Aout)
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 09:30
Les experts militaires de Barack Obama divisés sur un engagement au sol en Irak

 

16/09/2014 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

Tandis que les États-Unis se mobilisent au sein de la coalition internationale pour combattre les djihadistes de l'État islamique, les analystes militaires sont perplexes sur la tactique à adopter. Outre les bombardements, ils estiment qu'un engagement au sol est inévitable.

 

C'est un général des marines à la retraite respecté que Barack Obama vient de charger de coordonner l'effort de guerre international destiné à combattre l'État islamique. John Allen était commandant en chef adjoint de l'armée américaine dans la province irakienne d'Anbar, entre 2006 et 2008, au moment crucial du ralliement des tribus sunnites contre l'insurrection islamiste que combattait alors l'Amérique, expérience jugée précieuse, alors que ces tribus vont à nouveau être l'objet d'une tentative de séduction de Bagdad et de Washington. Il a aussi été chef adjoint du commandement central américain en charge du Moyen-Orient, puis patron de la coalition internationale en Afghanistan entre 2011 et 2013… Allen connaît également très bien le général Lloyd Austin, patron du Commandement central, qui sera chargé de la campagne militaire américaine contre l'EI.

 

Suite de l’article

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 17:30
Australian Hornets, Support Aircraft, Troops Deploy to UAE

Australia is sending Super Hornets, a tanker and an airborne early warning and control aircraft to the United Arab Emirates where they will prepare for possible use against the Islamic State.

 

Sep. 16, 2014 - By NIGEL PITTAWAY – Defense News

 

MELBOURNE, AUSTRALIA — Australia is sending up to eight F/A-18F Super Hornet strike fighters, an Airbus KC-30 multirole tanker transport and an E-7A Wedgetail airborne early warning and control (AEW&C) aircraft to the Middle East this week for possible use against Islamic State forces in Iraq.

 

The Australian contingent will move to the United Arab Emirates where they will prepare for operations, ahead of a government decision regarding Iraq.

 

The move, which also includes 400 Royal Australian Air Force (RAAF) support personnel and 200 ground troops, was announced by Prime Minister Tony Abbott on Sunday.

 

The ground troops will include Special Forces, which will be used to train Iraqi military personnel and Kurdish peshmerga fighters.

 

This marks the first time Australian Super Hornets have been deployed to the region since entering service in 2010, and the first time RAAF combat aircraft have deployed with both organic tanker and AEW&C support.

 

“The decision to prepare Australian Defence Force personnel for deployment has not been taken lightly,” Air Chief Marshal Mark Binskin, chief of the Australian Defence Force, said in a statement.

 

“This is a highly complex operating environment which continues to evolve, and we now have a significant amount of detailed planning work to undertake as we prepare for this deployment.

 

“Disrupting and degrading ISIL will take a comprehensive and sustained effort from the international community. If we do nothing, we risk allowing the shocking acts of ISIL to further destabilize the Middle East region and to spread beyond the Middle East region where it will pose a greater threat to Australians.”

 

Mark Thomson, a senior analyst with the Australian Strategic Policy Institute, a defense think tank, says the proposed force is a credible contribution by Australia.

 

“This is an international effort to deal with a problem that we all share. I think from Australia’s point of view, if you look at the scale of forces that we can deploy and recognizing the RAAF is at the moment working to introduce a broad range of platforms to service, this will be a demanding deployment. But I’d say it’s a deployment which is commensurate with Australia’s interests in this issue,” he said.

 

“I don’t think we should underestimate what the RAAF is doing now, deploying the tankers and the AEW&C with fighters at the same time, at distance from Australia. This is a challenging exercise that they’ll undoubtedly learn a lot from.”

 

Thomson also said that it is difficult to estimate how long Australian forces will need to remain in the region.

 

“The word complex doesn’t come close to capturing the situation we’re moving into. Just looking back over the whole Iraq venture from 2002 onwards, it’s been one surprise after another and if you asked the Iraqis what was going to happen, they probably didn’t know ahead of time either,” he said.

 

“These things are what we as scientists call the emergent properties — there’s a complex interaction that drives the political and military situation in a certain direction, and it’s largely unpredictable ahead of time.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
Kurdish Peshmerga forces - photo Matt Cetti-Roberts War is boring

Kurdish Peshmerga forces - photo Matt Cetti-Roberts War is boring

 

16.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes ont repris mardi plusieurs villages chrétiens du nord de l'Irak après des combats contre les jihadistes de l'Etat islamique, a-t-on appris de plusieurs sources.

 

"Ce matin, les peshmergas ont réussi à expulser les militants (de l'EI) de quatre villages à l'ouest d'Erbil et à en prendre le contrôle", a indiqué un responsable irakien en mentionnant les localités de Hassan al-Sham, Syudan, Bahra et Jisr al-Khadhr. Il a précisé que des tirs de roquettes et de mortiers avaient été échangés lors des affrontements.

 

"Après des heurts dans la matinée, les peshmergas sont parvenus à libérer plusieurs villages, notamment Hassan al-Sham et Syudan. Les militants (de l'EI) sont maintenant partis", a confirmé une source au sein du patriarchat chaldéen. "Ces villages sont très importants car ils sont proches des villes (chrétiennes) de Bartalla et Qaraqosh", selon lui.

 

Villes désertées

 

Ces localités reconquises sont situées dans la plaine de Ninive, qui s'étend d'Erbil, capitale du Kurdistan, jusqu'à Mossoul, deuxième ville d'Irak et contrôlée depuis juin par l'EI.

 

Des dizaines de milliers de chrétiens d'Irak, la plupart fidèles de l'Eglise catholique chaldéenne, avaient fui en août après une nouvelle offensive de l'EI.

 

Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, et des dizaines de villages s'étaient ainsi vidés de leurs habitants au cours de ce que les dirigeants chrétiens ont décrit comme le pire désastre de la longue histoire de la minorité chrétienne irakienne.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
Terrorisme: Moscou soutient militairement Damas et Bagdad

 

PARIS, 15 septembre - RIA Novosti

 

La Russie apporte une assistance militaire à la Syrie, à l'Irak et à d'autres pays de la région pour les aider à lutter contre la menace terroriste, a déclaré lundi à Paris le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous avons parlé de notre contribution au soutien du gouvernement irakien, qui vise à diversifier ses possibilités de combattre les terroristes et d'assurer la sécurité de l'Etat. Nous apportons à l'Irak une assistance, y compris militaire, en vue d'accroître la sécurité dans le pays. Nous agissons de la même façon dans le cas de la Syrie et d'autres pays de la région", a fait savoir M.Lavrov en marge de la conférence internationale sur la situation en Irak tenue dans la capitale française.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
photo US DoD

photo US DoD

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les frappes aériennes que les Etats-Unis entendent conduire contre le groupe Etat islamique en Syrie vont viser les sanctuaires des jihadistes, a annoncé le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel mardi lors d'une audition au Sénat.

 

M. Hagel a indiqué que les raids aériens américains cibleraient les sanctuaires de l'Etat islamique en Syrie. Cela comprend ses centres de commandement, ses capacités logistiques et ses infrastructures.

 

S'exprimant à ses côtés, le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, a toutefois prévenu que cette campagne aérienne ne ressemblerait pas à celle menée en 2003 en Irak contre Saddam Hussein. Baptisée à l'époque shock and awe (choc et effroi), elle misait sur une domination rapide de l'ennemi.

 

Cette campagne contre le groupe Etat islamique sera acharnée et longue, a ainsi souligné le général Dempsey.

 

Depuis le 8 août, les forces aériennes américaines ont mené 162 raids contre des positions jihadistes en Irak, un cancer selon le président Barack Obama.

 

Bien que M. Obama ait fait part de son intention de viser les jihadistes en Syrie, aucune frappe américaine ne s'est, pour l'heure, déroulée en territoire syrien.

 

Si vous attaquez les Etats-Unis, vous ne serez en sécurité nulle part, avait martelé le président américain dans un discours télévisé mercredi.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
American Boots On The Ground In Iraq

 

September 16, 2014: Strategy Page

 

The United States has declared that it will seek to destroy ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) without putting any troops on the ground in Iraq or Syria. That means no American regular troops will be sent in for offensive combat. Some will be there to help with security around the massive U.S. embassy compound, and perhaps other American facilities as well. There will also be a lot of security contractors. While these are civilians, many are veterans of the U.S. Army, Marines, Special Forces and so on. Given their civilian status, there may be a temptation to use the contractors if a lot of offensive muscle is needed. By the end of the year there will be at least 5,000 American military personnel in Iraq and even more contractors. That number is expected to grow in 2015 is needed.

 

Meanwhile there will be American troops in combat. These will primarily be special operations troops from the army (Special Forces, Rangers), marines, navy (SEALs) and air force (para-rescue). There will be some similar special operations troops from American allies. Britain and Australia are already in and others are expected to join, including some Moslem special operations units that worked with NATO in Afghanistan.

 

The U.S. Air Force will also have air control teams on the ground, although these will often work with commando units. Many American special operations troops are trained to act as ground controllers and many have experience in combat doing this. The Western nations prefer to have a Western air controller on the ground confirming what is going to be hit. But this is not absolutely necessary. Nearly all armed UAVs fire their missiles using the vidcams (with zoom) they carry. Manned aircraft (including heavy bombers) have similar capability in the form of targeting pods. These are very popular with fighter pilots, mainly because they contain FLIR (video quality night vision infrared radar) and TV cameras that enable pilots flying at 6,200 meters (20,000 feet) to clearly make out what is going on down on the ground. The pods also contain laser designators for laser guided bombs and laser range finders that enable pilots to get coordinates for JDAM (GPS guided) bombs. Some have software that can identify many military vehicles and systems automatically. The 200 kg (440 pound) pods hangs off a hard point, like a missile, bomb, or fuel tank. Pilots and bomber crews are trained to use these pods to select and hit targets from the air if there is no one on the ground to help out.

 

The Iraqis and Kurds have some trained air controllers. The Iraqi ones were trained to call in strikes from Iraqi warplanes armed with Hellfire missiles. The Kurdish ones have been known to work with American Special Forces teams. It’s possible some might be allowed to operate on their own. Trusting the Iraqis, with all the bribery, divided loyalties and such is still discouraged.

 

The commando teams (usually three to a dozen troops) will definitely be on the ground in Iraq. Syria is another matter and they might or they might not. The problem in Syria is that ISIL is not just fighting the government (Assad) troops but also most other rebel factions. ISIL is estimated to have up to 30,000 armed men in Syria and Iraq but this includes many allies (some very recent and who previously were enemies of ISIL). The core (most reliable) ISIL force is less than 10,000 armed men. Some of these guys are very effective in combat and American troops encountered some of them in Iraq earlier. The ISIL “allies” can switch sides very quickly if the Islamic terrorists gets hammered real bad. That will happen if Iraq and the Kurds use their elite (usually special operations) ground forces to go after ISIL. This tactic is no secret to many ISIL men, who are veterans of the 2004-8 terrorism campaign in Iraq and know about how such combinations quickly shattered the Taliban in late 2001 and has hurt the Taliban badly ever since.

 

While ISIL knows a lot about avoiding smart bombs and missiles they also know that if they are to control their new “Islamic State” (eastern Syria and western Iraq) they have to use bases and concentrate gunmen to deal with armed opposition. There is no tactic that will make ISIL immune to smart bombs under those conditions, not if they still want to control territory in their new “Islamic State.”

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
Turquie: l'armée envisage une zone-tampon à la frontière avec l'Irak et la Syrie

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'armée turque envisage d'établir une zone tampon le long de la frontière de la Turquie avec l'Irak et la Syrie pour faire face à la menace posée par les combattants jihadistes, a rapporté le président Recep Tayyip Erdogan cité mardi par la presse.

 

Les forces armées turques (TSK) travaillent (sur des plans). Ils nous les communiqueront et nous prendrons une décision le cas échéant, a déclaré M. Erdogan aux journalistes qui l'accompagnaient lors de son retour lundi soir en avion du Qatar, où il a effectué une visite officielle.

 

Interrogé par l'AFP, une source gouvernementale turque a confirmé ce projet.

 

L'état-major est en train de mener des inspections pour déterminer si une zone-tampon pourrait être mise en place mais rien n'est encore concrétisé, a-t-elle indiqué, précisant qu'elle ne serait motivée que par des motifs strictement humanitaires.

 

Notre principale préoccupation, c'est l'arrivée d'une nouvelle vague importante de réfugiés. Nous accueillons déjà près de 1,5 million de Syriens et nous pourrons pas en absorber une nouvelle vague de cette ampleur, a-t-elle plaidé.

 

Membre de l'Otan, la Turquie a publiquement annoncé qu'elle ne participerait pas aux opérations militaires souhaitées par les Etats-Unis contre les combattants de l'Etat islamique (EI) et a également interdit l'utilisation de sa base aérienne d'Incirlik (sud) pour la conduite de telles actions.

 

Ankara a justifié la semaine dernière ce refus au secrétaire d'Etat américain John Kerry par la nécessité de ne pas compromettre la sécurité de ses 49 ressortissants enlevés en juin par l'EI au consulat de Turquie à Mossoul (Irak) et toujours retenus en otage.

 

Nos mains sont liées à cause de nos citoyens retenus en Irak, a récemment admis le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz.

 

M. Erdogan a indiqué lundi aux journalistes qui l'accompagnaient au Qatar que des contacts étaient toujours en cours pour obtenir la libération des otages.

 

Nos services de renseignements travaillent depuis trois mois pour ça, a-t-il dit, ajoutant que son pays apporterait tout le soutien humanitaire nécessaire à la coalition en cours de constitution contre l'Etat islamique.

 

Ankara est critiqué par ses alliés occidentaux pour avoir fourni aux militants radicaux, y compris ceux de l'EI, armes et équipements dans les villes proches de la frontière avec la Syrie. La Turquie, qui a toujours nié cette assistance, espérait ainsi accélérer la chute du régime du président syrien Bachar al-Assad.

 

La Turquie est également critiquée pour ne pas suffisamment réprimer le flot de jihadistes qui passent par son territoire pour gagner l'Irak et la Syrie.

 

Notre pays combat toutes les activités terroristes dans la région parce que nous avons nous-mêmes souffert du terrorisme, a répété lundi soir M. Erdogan, en faisant allusion aux activités des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:30
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (video)


16 sept. 2014  FORCESFRANCAISES

 

Le 15 septembre 2014, premier vol de reconnaissance aérienne au dessus de l'Irak par une patrouille d'avions Rafale au décollage de la base aérienne 104 D'Al Dhafra (Emirats Arabes Unis).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
À Paris, les alliés déclarent la guerre à l'État islamique

INFOGRAPHIE - Une trentaine de nations se sont engagées à soutenir l'Irak par tous les moyens, y compris militaires, contre les islamistes.

 

15/09/2014 Par Isabelle Lasserre - leFigaro.fr

 

Réunie à Paris à l'initiative de la France, à l'avant-garde européenne de la mobilisation politique contre les djihadistes, la conférence internationale sur l'Irak s'est engagée dans sa déclaration finale à fournir une «aide militaire appropriée» aux autorités de Badgad pour les aider à lutter contre Daech, l'acronyme arabe de l'État islamique en Irak et au Levant.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:58
photo MinDef FR

photo MinDef FR

 

16/09/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

En voyage aux Émirats arabes unis et en Égypte, le ministre de la Défense n'a qu'un seul pays en tête : la Libye, où les djihadistes prolifèrent.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a assisté lundi matin aux "premiers" (à tout le moins, telle est la version officielle) décollages de Rafale pour des vols de reconnaissance au-dessus de l'Irak, afin de les médiatiser avant l'ouverture de la conférence de Paris au ministère des Affaires étrangères. Ces décollages de la base d'al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, n'ont pas de signification opérationnelle particulière mais leur annonce peu après 7 heures a permis une opération de communication politique et diplomatique supplémentaire.

L'état-major des armées a pour sa part détaillé l'opération en fin de journée. La France dispose à al-Dhafra de six Rafale, d'un avion ravitailleur Boeing C-135 et d'un avion de reconnaissance Atlantique de la marine nationale. Le dispositif demeure donc des plus modestes. C'est d'ailleurs celui qui est présent en permanence aux Émirats en vertu des accords avec ce pays. Aucun renfort n'a été mis en place à ce jour.

 

Spirale de la défaite

La visite de Le Drian aux Émirats arabes unis, puis au Caire lundi soir, n'est pas seulement consacrée au problème de l'État islamique et du terrorisme sur le territoire syro-irakien. En réalité, le ministre de la Défense est actuellement très préoccupé par un autre problème : celui de la Libye. Il l'avait évoqué la semaine dernière dans un discours remarqué. On insiste dans son entourage sur la nécessité de bloquer le développement d'un sanctuaire djihadiste au sud de la Libye, déjà installé mais encore embryonnaire : "du Waziristan (ouest du Pakistan) au golfe de Guinée, les djihadistes forment une série de taches sur la carte. Ils échangent et se parlent. Des spécialistes en explosifs naviguent d'une zone à l'autre. Nous n'en sommes pas là encore, mais notre rôle est de les réduire, de les isoler les uns des autres, de nous renforcer sur leurs points faibles et de les faire entrer dans la spirale de la défaite. C'est bien pour cela que nous nous intéressons à la Libye !" À ce jour, ce pays qui a sombré dans l'anarchie est utilisé par les djihadistes comme base arrière, pour se consolider après les opérations au Niger, au Mali ou encore en Algérie.

 

Demande d'assistance

À deux reprises entre le 18 et le 25 août derniers, un événement considérable s'est produit : sans en avoir informé leurs alliés occidentaux, et notamment pas les Américains, les armées de l'air des Émirats et de l'Égypte ont conjointement lancé des raids secrets contre la Libye.

Les services de renseignements américains et français, pour ne citer qu'eux, n'ont pas manqué une miette de ces épisodes. Ils ont notamment assisté avec un certain étonnement au décollage des appareils des Émirats, à leurs ravitaillements en vol et au succès de leurs missions. À Paris, on se dit convaincu que ces deux pays seraient disposés à prêter main forte à la France pour sécuriser le sud de la Libye, qui inquiète tous ses voisins. Voyageur inlassable dans cette partie du monde, le ministre de la Défense a insisté auprès du chef de l'État François Hollande sur l'attention qu'il faut porter aux alertes lancées par les autorités frontalières de la Libye et singulièrement celles du Tchad, de la Tunisie et de l'Algérie. Il devait s'entretenir précisément de cette situation lundi soir avec le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'État égyptien.

Charles de Gaulle expliquait dans Mémoires de guerre à propos de son départ pour l'armée du Levant en 1929 : "Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées simples." Il ajoutait : "Je savais qu'au milieu de facteurs enchevêtrés une partie essentielle s'y jouait. Il fallait donc en être." Depuis 85 ans, les choses ont-elles changé ? De ce point de vue, pas vraiment !

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Les abords de Bagdad touchés par une frappe américaine

Les États-Unis ont lancé leur campagne de frappe aérienne contre l'État islamique en Irak au mois d'août. - photo US Navy

 

16/09/2014 Le Point.fr

 

Dans leur lutte contre l'État islamique en Irak, les États-Unis ont pour la première fois frappé une position djihadiste près de la capitale.

 

Un mois après avoir lancé leur campagne aérienne contre l'État islamique en Irak, les forces américaines ont pour la première fois mené une frappe aérienne contre une position djihadiste près de Bagdad. Cette frappe aérienne a eu lieu lundi au sud-ouest de la capitale irakienne, selon le Centcom, le commandement de l'armée américaine chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale, qui a précisé qu'elle avait vocation à soutenir l'armée irakienne "dans son offensive contre les terroristes de l'État islamique". De cette position djihadiste visée par le bombardement américain "partaient des tirs vers les soldats irakiens", a expliqué l'armée américaine. Une autre frappe a eu lieu au nord de l'Irak, près de Sinjar, et a détruit six véhicules de l'EI, a encore indiqué le Centcom ajoutant que ces deux raids ont eu lieu "au cours des dernières 24 heures". Depuis le 8 août, les forces américaines ont conduit un total de 162 raids aériens contre les extrémistes ultra-radicaux sunnites dans le nord de l'Irak.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 06:30
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Ce matin, le 15 septembre 2014, deux avions Rafale de l’armée de l’Air ont décollé de la base aérienne française 104 d’Al Dhafra, aux Emirats arabes unis, pour effectuer un vol de reconnaissance au-dessus de l’Irak.

 

Pour cette mission d’ISR (Intelligence Surveillance and Reconnaissance), les Rafales étaient chacun équipés d’un pod RECO NG. Situé sous l’appareil, cet instrument permet le recueil d’images numériques à haute et basse altitudes, la prise de vue à grande vitesse de jour comme de nuit et la surveillance vidéo.

 

Réalisée sous le contrôle tactique du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), cette mission a été effectuée en étroite coordination avec les autorités irakiennes et nos alliés présents dans la région.

 

Les 13 septembre, un renfort en capacités de renseignement avait été acheminé aux EAU par avion A400M sur décision du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées. Une quarantaine de militaires et du matériel de renseignement ont ainsi été projetés depuis la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Le lendemain, dimanche 14 septembre, un avion ravitailleur C135 ralliait la base française d’Al Dhafra depuis la base aérienne 125 d’Istres.

 

En visite aux Emirats arabes unis après son déplacement en Irak aux côtés du Président de la République et du ministre des Affaires étrangères, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est adressé aux militaires français de la base d’Al Dhafra peu de temps avant le départ des Rafale. Il a rappelé la détermination de la France au moment où s’ouvre à Paris une conférence internationale sur l’Irak.

 

Le vol d’ISR réalisé aujourd’hui est le premier vol français de ce type effectué au-dessus de l’Irak. Des missions similaires pourraient être effectuées dans les jours à venir. Il s’agit pour les armées françaises d’acquérir du renseignement sur le groupe terroriste Daesh et renforcer notre capacité d’appréciation autonome de la situation.

 

Les forces françaises aux Emirats arabes unis (FFEAU) participent au dispositif des forces de présence des armées françaises. Elles sont constituées d’un état-major de niveau opératif, de la base navale d’Abu Dhabi, de la base aérienne 104 d’Al Dhafra et de la 13e DBLE. Les FFEAU assurent une présence permanente aux EAU dans le cadre des accords de défense et animent les relations bilatérales de défense de la France avec ses partenaires régionaux. Elles ont également pour mission de soutenir les moyens militaires déployés dans le golfe arabo-persique et le nord de l’océan Indien, et de permettre l’entrainement et l’aguerrissement des forces en milieu urbain et désertique.

Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
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