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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 07:56
photo DCSSA

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13.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

L'institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) va bientôt inaugurer ses nouveaux locaux de Brétigny-sur-Orge (sur l'ex BA217). Le SSA travaille actuellement sur l'organisation de cette cérémonie à laquelle le ministre de la Défense pourrait participer.

Le regroupement, un temps discuté, de quatre unités de recherche biomédicale de défense (Toulon, Marseille, La Tronche et Brétigny-sur-Orge) sur le site unique de Brétigny-sur-Orge est presque achevé. On lira ici et ici deux de mes posts sur ce sujet et ici un sujet sur la pose de la première pierre, en avril 2013.

Certains équipements, dont ceux du  laboratoire de haut confinement dédié à l’étude des agents pathogènes de classe 4 – dit "P4" –, (qui voisinera avec le labo P4 de la DGA), ne sont pas encore entièrement installés. Mais le site accueille déjà plusieurs centaines de personnes. L'IRBA regroupe plus de 500 chercheurs, praticiens, techniciens et personnels de soutien administratif.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:55
Prendre soin de son sommeil pour rester opérationnel

Stage sur la gestion de la fatigue en milieu opérationnel. Un stagiaire effectue une micro-sieste après avoir été tenu éveillé plus de 30 heures. - photo DICoD

 

06/02/2015 C.B. – Ministère de la Défense

 

Depuis plusieurs années l’unité « fatigue et vigilance » de l’Institut de recherche biomédicale des armées (l’IRBA) mène des recherches sur le sommeil. Des recherches et des expertises qui sont menées au profit des armées.

 

Le sommeil joue un rôle fondamental pour notre organisme. Il est l'unique moyen de récupérer nos capacités physiques et psychiques. Dormir aide donc l’organisme à se régénérer. L’altération du cycle veille-sommeil induit de nombreuses conséquences sur notre organisme.

 

L’unité Fatigue et vigilance du département Neurosciences et contraintes opérationnelles de l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) mène des recherches sur le sommeil. « Nous étudions la somnolence dans les sous-marins, la détection de micro-sommeil et d’hypovigilance en vol chez les personnels navigants (A400M, Falcon, Atlantique 2, etc.) ou encore la vigilance des pilotes de drone ou de Super étendard marine… Ces problématiques touchent toutes les armées », souligne le docteur Mounir Chennaoui, chef de l’unité Fatigue et vigilance.

 

En opération extérieure, les altérations du cycle veille-sommeil sont très fréquentes. Les missions sont longues et le personnel doit gérer au mieux sa récupération physique et mentale. Or des études scientifiques ont démontré que la fatigue altère la vigilance et les performances mentales psychotechniques. Elle diminue également la résistance au stress. Les personnes sont moins aptes à prendre la bonne décision le moment voulu. Lors d’une mission, les conséquences peuvent alors être très graves pour l’individu et le groupe. La restriction de sommeil induit également des conséquences physiologiques avec l’apparition de symptômes métaboliques comme le diabète ou l’hypertension.

Des contre-mesures existent pour pallier aux effets de la fatigue. « Les siestes sont les meilleurs outils pour maintenir la performance et la capacité opérationnelle des hommes », explique le médecin principal Fabien Sauvet. « Il est vérifié scientifiquement que toute période de sommeil est bénéfique à l’organisme. »

 

Les excitants comme le café ou le thé sont également des moyens employés ainsi que la luminothérapie. L’emploi des techniques d’optimisation du potentiel ou TOP peut également favoriser la récupération physique.L’usage de la pharmacologie est à envisager en ultime recours : l’utilisation en opération de substances qui maintiennent l’éveil ou facilitent un sommeil réparateur étant très réglementée. Les médecins militaires peuvent ainsi prescrire dans des situations particulières des hypnotiques pour favoriser le sommeil, ou des médicaments excitant comme la caféine à libération prolongée. Cette substance qui permet de maintenir une personne éveillée durant six heures a été employée pour la première fois lors de missions aériennes pendant l’opération Harmattan.

 

10 règles à respecter pour optimiser au quotidien son sommeil :

-    favoriser de bonnes conditions (température, bruit, obscurité, confort) ;

-    se lever et se coucher à la même heure ;

-    pratiquer une activité physique régulière ;

-    respecter un rituel du sommeil ;

-    faire appel à une activité relaxante le soir (lire, prendre un bain tiède) ;

-    éviter les sources lumineuses le soir (smartphone, tablette…) ;

-    éviter de regarder la télé au lit ;

-    diner léger ;

-    s’abstenir de consommer de l’alcool ;

-    éviter les excitants –café, thé, nicotine – le soir.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:56
A400M : expérimentation en facteur humain (Vidéo)

 

16/10/2014 Sources : CEAM

 

Fatigue, vigilance, charge de travail… Les équipages de l’A400M Atlas ont été mis à contribution par les équipes du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et l’institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) pour mener une expertise terrain avant, pendant et après des vols de longue durée.

 

Depuis son arrivée dans les forces, l’A400M Atlas n’a cessé d’être l’objet d’expérimentations pour valider les différentes étapes de sa mise en service opérationnel. Aujourd’hui, c’est sur le domaine du facteur humain que les équipes du CEAM se penchent. Le département de médecine aéronautique opérationnelle  (DMAO) et l’IRBA ont intégré, en moins de trois semaines, un protocole scientifique de tests à une mission d’expérimentation, conduite par l’équipe de marque avions de transport tactique (EMATT) et élaborée sur une série de vols internationaux et transméridiens. L'Atlas a d'ailleurs effectué une escale sur le terrain bolivien de La Paz, situé à 4061m d’altitude.

 

Mesure de bruit suivant les postes de travail, installation de capteurs de température et de pression dans la soute, prélèvement d’air pour analyse de la pollution éventuelle, mais aussi mesure de la fatigue et du niveau de vigilance de l’équipage… Tout est passé au crible par les équipes expertes. Des mesures ont même débuté une semaine avant le vol et continueront la semaine suivant le retour des équipages.

 

Cette étude minutieuse vise à fournir des éléments d’objectivation scientifique rigoureux nécessaires pour l’emploi optimisé de toutes les capacités de l’A400M.

 

Les résultats permettront notamment de repousser les temps d’activité et de vol, tout en garantissant la sécurité aérienne.

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