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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 06:20
Russia can’t derail US exit from Afghanistan: general

 

March 14th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

Russia would be unable to disrupt the US military’s withdrawal from Afghanistan even if it cut off access to supply routes across its territory, a top US commander said Wednesday.

 

Amid rising tensions between Washington and Moscow over the crisis in Ukraine, the head of NATO-led forces in Afghanistan reassured lawmakers that Russia could not hold up a planned troop drawdown there.

 

“I’m absolutely confident we’ll be able to” remove all US equipment on schedule, General Joseph Dunford told the Senate Armed Services Committee.

 

“Even if the Russians cut off one of the avenues?” Senator John McCain asked.

 

“Yes, senator,” Dunford said.

 

The general said that “we’ve got resilience in the system and I’m not concerned at all about a loss of the Russian northern distribution network, the Russian piece of that.”

 

Dunford was referring to a network of road and rail routes that pass through Central Asia, the Caucasus and, in some cases, Russia.

 

The primary supply routes for US forces in Afghanistan still run through Pakistan but the Pentagon set up the alternative channels through Central Asia after friction with Islamabad triggered border closures.

 

With the bulk of US and NATO forces due to withdraw by the end of the year, a major drawdown is under way and vast amounts of military hardware are being ferried out across the Pakistan border.

 

‘Begin to deteriorate’

Roughly 40 percent of supplies are moving through the Pakistan roads at the moment, defense officials said.

 

President Barack Obama and lawmakers in Congress are threatening sanctions against Russia over its military intervention in Ukraine’s Crimean peninsula, and European Union governments are also weighing possible punitive measures.

 

Moscow in turn has warned that any sanctions will have a “boomerang” effect on Washington.

 

Dunford told the same hearing that US forces in Afghanistan will need to have a security accord with Kabul in place by September, otherwise the NATO mission will have to launch a full withdrawal.

 

The security pact would lay out a legal framework for foreign forces to remain beyond December.

 

But President Hamid Karzai has refused to sign the bilateral security agreement, casting uncertainty over plans to keep a small US-led force in the country beyond the end of this year.

 

Dunford said the absence of a deal has not yet created logistical problems for the NATO-led force, which includes more than 33,000 US troops.

 

Military planning would become complicated but “manageable” if the delay continued through July and August, he said.

 

The White House has said it is prepared to have no troops left in Afghanistan if Kabul’s leaders fail to sign the security pact. But Dunford warned that a total pull-out would weaken Afghan forces, endanger Afghan women and invite a potential revival of Al-Qaeda militants.

 

“If we leave at the end of 2014, the Afghan security forces will begin to deteriorate,” Dunford said. “The security environment will begin to deteriorate, and I think the only debate is the pace of that deterioration.”

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 13:35
Afghanistan: le pessimisme du patron de l'Isaf

 

13-03-2014 par RFI

 

Le général américain Joseph Dunford, qui dirige la force internationale de l’Otan en Afghanistan (Isaf) était auditionné hier, mercredi 12 mars, par le Congrès américain.

 

Le but était de faire un point sur l’action des forces étrangères en Afghanistan et d’envisager l’avenir. Le président Karzaï n’a toujours pas signé l’accord qui permettrait aux forces américaines de rester. Donc, soit le gouvernement issu des élections d’avril signe cet accord, soit c’est un retrait total qui se dessine.

 

D’après le général Dunford, qui ne s’exprime que très rarement, le dernier délai est la fin du mois de septembre 2014. Le général est par ailleurs très pessimiste sur l’avenir de l’Afghanistan si les forces de l’Otan devaient abandonner complètement le terrain afghan.

 

« Nous sommes aujourd’hui concentrés, dit-il, sur la mise en œuvre d’un modus operandi, afin d’aider les unités de l’armée de terre afghane pour qu’elles soient en mesure de se suffire à elles-mêmes. Donc ce qui arrivera immédiatement si nous partons en 2015, c’est une perte d’efficacité des forces afghanes ».

 

Une «grande victoire» pour al-Qaïda

 

«De la même manière, poursuit le général Dunford, nous ne serions pas en mesure de finir notre travail avec l’armée de l’air afghane, nous avons besoin d’encore deux ou trois ans. Et, dans le cas d’al-Qaïda, je répète que la pression que nous leur avons infligé chaque jour, grâce à nos forces spéciales, en coopération avec l’armée afghane, les a empêchés de se reconstituer ; nous savons par les services de renseignements qu’ils essaient de continuer d’opérer à partir d’Afghanistan et du Pakistan; ils verraient cela comme une grande victoire ».

 

« Si nous nous retirons, ils auront la latitude de conduire leurs opérations à nouveau.

Ce ne serait pas seulement une reconstitution physique, mais un important signal moral pour le mouvement terroriste si jamais nous nous retirions de la région en 2015 », conclut-il.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:35
Afghanistan: possible de signer l'accord de sécurité plus tard cette année

 

 

25 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Barack Obama a indiqué mardi à son homologue Hamid Karzaï qu'il devait planifier un retrait de tous les soldats américains d'Afghanistan, mais que signer un accord bilatéral encadrant un déploiement après 2014 restait possible plus tard cette année.

 

Le président Obama a demandé au Pentagone de mettre en place des projets pour se préparer à la possibilité d'un retrait d'ici à la fin de l'année, a expliqué la Maison Blanche dans un communiqué, alors que M. Karzaï refuse de signer l'accord, voulant laisser ce soin à son successeur qui doit être élu en avril.

 

Le président Obama a dit au président Karzaï que puisqu'il avait montré qu'il était improbable qu'il signe l'accord (bilatéral de sécurité, BSA), les Etats-Unis prenaient des mesures supplémentaires pour prévoir un retrait à la fin de la mission de l'Otan, prévue en décembre prochain, a remarqué la Maison Blanche.

 

Dans le même temps, si un BSA est en place, de même qu'un gouvernement afghan engagé à un partenariat (avec les Etats-Unis), une mission limitée après 2014 reste possible et serait dans l'intérêt des Etats-Unis et de l'Afghanistan, a expliqué M. Obama à M. Karzaï, selon la même source.

 

Une telle mission serait consacrée à la formation, au conseil et à l'assistance des forces afghanes, ainsi qu'à la traque des derniers membres d'Al-Qaïda présents en Afghanistan, a rappelé la présidence américaine.

 

Donc, nous laisserons ouverte la possibilité de conclure un BSA avec l'Afghanistan plus tard cette année. Toutefois, plus longtemps nous resterons sans BSA, plus ce sera difficile d'exécuter quelque mission américaine que ce soit après 2014, a indiqué la Maison Blanche, en mettant aussi en garde contre une mission plus réduite en taille et en ambition dans ce cas.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:35
Afghanistan : Inspection des armées

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Du 10 au 14 février 2014, le général de division Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), s’est rendu en Afghanistan à la rencontre des militaires français.

 

Lors de ce séjour à Kaboul, il s’est également rendu à  l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA (Kaboul International Airport) où il a rencontré l’équipe médicale. Composée d’une centaine de personnes dont plus de 90 français, celle-ci est capable  de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Elle assure trois missions : le soutien à la Force Internationale d’Assistance de Sécurité (FIAS) ; la prise en charge de personnels des forces armées et de la police afghane ; le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que l’aide à la population locale.

 

Le général Pinel a également participé à de nombreuses tables rondes avec les différentes catégories de personnel de la force Pamir à KAIA, dont la cinquantaine de militaires du détachement Epidote. Ces derniers, œuvrent au sein de différentes écoles (l’école de guerre ; l’école de la logistique, des finances et des ressources humaines ; l’école des blindés ; l’école du renseignement ou l’école de formation initiale des officiers). Il a par ailleurs eu l’occasion de s’entretenir avec l’ambassadeur de France.

 

Il s’est également rendu sur le futur site de l’université de Défense afghane, encore en construction, à Qargah. Cette université s’agrandira avec plusieurs écoles afghanes qui se créeront ou déménageront, dans les années à venir.

 

Enfin, le 11 février, le général de division Pinel s’est rendu à Douchanbé, au Tadjikistan, auprès des militaires qui y sont déployés dans le cadre des accords de coopération. Des sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) y réalisent des travaux de rénovation des  pistes de l’aéroport.

 

Le général Pinel a conclu sa visite en félicitant l’ensemble des militaires constituant la Force Pamir : «  Vous n’avez pas à rougir de ce que vous faites aujourd’hui, car vous le faites avec professionnalisme. Votre mission est aussi importante que celle que vos camarades accomplissent actuellement en Afrique. Dans les mois à venir, il s’agit de  continuer sur cette voie… »

 

L’objectif de cette visite était de pouvoir se faire une idée plus précise du rôle de la Force Pamir dans un contexte de désengagement de la coalition, à quelques mois de la fin de la mission de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité (FIAS), fin 2014. L’intérêt d’une telle visite a également permis de sonder le moral des militaires engagés sur le théâtre.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : Inspection des armées
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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 08:35
 «Tapis» afghan: le quitte ou double des forces canadiennes en Afghanistan

 

20 février 2014 par Pierre-Alain Clément – 45eNord.ca

 

Au poker, lorsqu’un joueur mise tous ses jetons sur un coup pour dissuader les autres joueurs de suivre (et ainsi remporter le pot), il «fait tapis».

Le lexique de ce jeu de bluff et de hasard aux conséquences monétaires potentiellement massives s’applique bien à la Contribution canadienne à la mission de formation en Afghanistan (CCMF-A), une composante de la Mission OTAN de formation en Afghanistan (NTM-A).

Cette mission a pour objectif, d’ici au 31 décembre 2014, de «former et maintenir un effectif professionnel et responsable».

Les Forces nationales de sécurité afghanes (FNSA, soit l’armée et la police) doivent être en mesure de prendre en charge la sécurité et la défense du pays après le départ des troupes de la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS).

Le Canada, quant à lui, a pour date butoir mars 2014 — autant dire demain, d’autant plus que le retrait des troupes canadiennes devrait être achevé d’ici la mi-mars. Il a mis fin en 2011 à sa mission de combat en Afghanistan, qui avait débuté en 2001. Il s’est alors réorienté vers la formation des forces afghanes.

 

Mission d’observation

En juin 2013, la Défense nationale m’a invité — ainsi que mon collègue Julien Tourreille et d’autres universitaires québécois — à observer cette mission, concentrée dans Kaboul et ses environs.

À grands renforts de présentations Powerpoint arides et bourrées de sigles (oui, le cliché est bien réel), les Forces canadiennes nous ont plongé dans l’imbroglio de la mission.

À cette époque, la CCMF-A avait pratiquement cessé de former elle-même les militaires afghans et remplissait un rôle de conseil et de mentorat. Elle s’assurait que les formateurs et instructeurs afghans soient compétents et professionnels et qu’ils soient ainsi capables de poursuivre l’édification des forces afghanes après la transition.

(Une armée autonome et compétente est en effet perçue comme le creuset d’une société afghane soudée autour des référents nationaux plutôt qu’infranationaux [ethniques, linguistiques, tribaux, etc.], un élément central de la réussite de la république afghane unitaire.)

La CCMF-A avait environ trois ans pour participer à l’établissement d’une armée professionnelle et moderne. Et le sentiment qui ressort des multiples présentations qui nous ont été livrées était effectivement celui du joueur qui fait tapis au poker : devant respecter ce calendrier très serré, avec des conditions initiales catastrophiques (notamment en raison du contexte insurrectionnel et des pénuries logistiques), la tâche exigeait de tout miser pour des résultats hautement incertains.

Le Canada a effectivement jeté le maximum de ses forces auprès de la NTM‑A. Cette motivation se reflète dans le nombre de militaires impliqués : le Canada est le deuxième pays contributeur à la NTM-A en volume de personnel après les États-Unis, et il supervise plusieurs centres de formation.

 

«Bâtir» une armée de A à Z

Fidèle à la pensée systématique propre aux militaires, la mission englobe toutes les étapes de l’édification d’une armée dans le moindre détail : recrutement, équipement, entraînement et déploiement.

À chacune des étapes de l’édification, les difficultés sont nombreuses. Le recrutement pose le problème de l’attrition : bon an, mal an, la proportion d’engagés qui quittent l’armée avant la fin de leur formation est d’environ un tiers.

L’équipement est une tâche rendue difficile par les obstacles dans la chaîne logistique : l’approvisionnement et l’entretien sont des problèmes constants.

Tant que la coalition peut supporter ces coûts, les FNSA bénéficient d’un saut technologique important par rapport à l’équipement soviétique dont elles étaient dotées jusque-là. Mais cette avance sera perdue rapidement si cet effort ne se poursuit pas après 2014, ou si des factions rebelles s’emparent de ces équipements.

L’entraînement est ralenti par l’ampleur de la tâche. La mission était de faire parvenir les FNSA à un standard occidental à partir de conditions initiales difficiles : 86 % d’illettrisme parmi les recrues, 35 % de qualification au maniement d’arme, déficit de leadership, absence de soldats spécialisés, équipement (jusqu’à l’uniforme) obsolète.

Enfin, l’étape du déploiement est menacée par le manque de temps. Ainsi, la validation de la formation consiste en une période d’essai de trois jours, dont l’objectif est avant tout la «survivabilité» (notamment la réaction aux embuscades et aux bombes artisanales), et qui n’est pas sanctionnée d’exclusion en cas de résultat insatisfaisant. Les indicateurs suivis par la CCMF-A font tous état sinon d’atteinte des objectifs, de progrès significatifs.

 

Durable ?

La durabilité de ces laborieux efforts est cependant incertaine.

La principale préoccupation de la CCMF-A est en effet la réversibilité des résultats obtenus. Il n’existe aucune garantie permettant d’assurer que les FNSA seront capables d’assumer seules les responsabilités qui leur reviennent.

Les tendances des «mesures de succès» qui focalisent l’attention de la CCMF-A seront probablement inversées en cas de retour de la guerre civile : réseau de transport, de santé et de communication, scolarisation et pluralisme politique (sans oublier l’accès des filles et des femmes à ces services et à ces postes).

Au-delà d’un succès dans la dimension politique du processus de transition, un succès dans sa dimension sécuritaire suppose des forces compétentes et légitimes. Et la rapidité de l’édification des FNSA et sa méthode descendante (top-down) par les forces occidentales ne jouent en faveur ni de leur compétence ni de leur légitimité.

Certes, le basculement avant le départ des Occidentaux du rôle de la NTM-A de la formation au mentorat — c’est-à-dire le transfert de la mission de formation aux officiers afghans — peut limiter les problèmes de légitimité.

Il est également crucial que les FNSA préservent leur image d’institution neutre politiquement, tant le discrédit du gouvernement est fort.

Cela ne sera possible que si les FNSA continuent à être financées par les Occidentaux. Le budget actuel du gouvernement afghan est en effet incapable de soutenir des forces de presque 350 000 hommes.

Si ce financement vient à manquer, rien ne sera pire pour le pays que des soldats démobilisés et désargentés, mais pas désarmés.

 

Conclusion

En définitive, toutes ces contraintes rendent obligatoire la poursuite de l’implication dans le pays aux yeux des gouvernements occidentaux. Et probablement aussi aux yeux des opinions publiques, tant il serait dévastateur de voir les sacrifices consentis depuis 2001 être balayés par un retour de la guerre civile.

Depuis Washington, une implication est déjà planifiée par l’exécutif (sous réserve de l’aval du Congrès). Que cette implication prenne la forme de troupes au sol, cela dépendra de la signature d’un accord bilatéral de sécurité entre l’Afghanistan et les États-Unis.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 17:35

18 févr. 2014 FUNKER530 - Veteran Community & Combat Footage


Paktika Province, Afghanistan - After spotting Taliban forces on a distant ridge line, U.S. Army mortar teams engage with 60mm mortars. A simultaneous airstrike is called in which accidentally drops a 500 pound bomb on a U.S. Army infantry outpost, mistaking the position for Taliban fighters.

Luckily there were no friendly casualties in this rare incident, due to the First Sergeant's decision to bring everyone to "stand to" before the drop. It is still unclear what caused the pilot to target the wrong position.

"If it wasn't for the decision of our First Sergeant, three of our guys would have died in that wooden building which was shredded by shrapnel."

Click here for my full interview with the cameraman - http://bit.ly/BombInterview

This footage is part of an ongoing documentary of the war in Afghanistan through raw combat footage.

 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:35
Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Le 7 février 2014, l’ensemble du détachement Epidote a quitté le camp américain Phoenix pour rejoindre l’aéroport international de Kaboul (KAIA).

 

Après une dernière levée des couleurs, le colonel Philippe Vervaeke, commandant du détachement Epidote, et le colonel américain Mac Emore ont échangé une poignée de main, marquant le départ définitif des militaires français du camp Phoenix. Ces derniers ont emporté la plaque portant l’inscription « quartier Lafayette », en souvenir du lieu que le détachement occupait depuis 2002.

 

Ce regroupement des éléments français de la Force Pamir sur l’aéroport international de Kaboul, commandé par le général de division aérienne Olivier Taprest, marque une étape supplémentaire dans le cadre du désengagement de l’armée française en Afghanistan.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)
Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:35
CEMA : rencontre avec le ministre de la Défense Afghan

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 8 janvier 2014, l’amiral Guillaud a reçu le ministre de la Défenseafghan, le général Bismillah Khan Mohammadi. Cette rencontre était organisée à l’occasion de la commission mixte politico-militaire franco-afghane organisée àParis.

 

Le CEMA et le général Khan Mohammadi ont partagé leur évaluation de la situation sécuritaire afghane et des perspectives pour l’année en cours. 2014 sera en effet une année charnière pour l’Afghanistan, avec la tenue des élections présidentielles au printemps, la fin du désengagement des forces française engagées dans le cadre de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) de l’OTAN et le redéploiement progressif de l’Alliance dans le pays.

 

Notre coopération actuelle avec les forces armées afghanes s’inscrit dans le cadre du traité d’amitié et de coopération, signé le 27 janvier 2012, qui accompagne le désengagement des troupes combattantes françaises et garantit la continuité de notre soutien à l'Afghanistan. Cette coopération bilatérale s’appuie essentiellement sur  des actions de formation et de conseil.

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:35
Afghanistan: adaptation de la Force PAMIR

En ce début d’année 2014, avec moins de 500 militaires, la Force PAMIR est en phase d’adaptation. La mission de mentorat d’unité opérationnelle afghane par EPIDOTE est terminée et l’hôpital militaire de campagne de KAIA voit sa structure évoluer de rôle 3 à rôle 2+.

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le début de l’année 2014 est marqué par la fin de la participation française à la mission de mentorat d’unités opérationnelles afghanes (EPIDOTE) et la réduction des capacités de l’hôpital militaire de campagne de KAIA.

 

Les militaires français ont achevé leur mission de mentorat du Kandac (bataillon) n°4 de la Mobile Strike Force afghane le 9 janvier dernier. Une vingtaine des 60 militaires français que constituait le détachement EPIDOTE, présent depuis 2002, continueront à assister les instructeurs afghans et les cadres dans les domaines du commandement, de la tactique et du tir.

 

Parallèlement, l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA a changé de configuration suite au départ de certains spécialistes, en particulier dans les domaines de la neuro-chirurgie, de l’ORL et de l’ophtalmologie. Ces domaines, nécessaires dans un hôpital de l’arrière (rôle 3) pour la prise en charge des blessés de guerre, ne se justifiaient plus. Depuis le 15 janvier, l’hôpital militaire de campagne est armé par 60 médecins et infirmiers militaires français avec des capacités opératoires, de réanimation et d’hospitalisation réduites.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan: adaptation de la Force PAMIRAfghanistan: adaptation de la Force PAMIR
Afghanistan: adaptation de la Force PAMIRAfghanistan: adaptation de la Force PAMIR
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:35
Afghanistan : trois militaires de l'OTAN morts dans un crash d'avion

 

10.01.2014 Par La Voix de la Russie

 

Trois militaires de la Force internationale d'assistance à la sécurité ont trouvé la mort dans le d'un avion survenu aujourd'hui dans l'est de l'Afghanistan.

 

La nationalité des militaires et le type d'avion ne sont pas communiqués.

 

Selon les experts, en 2013, 19 militaires otanais ont trouvé la mort dans des catastrophes aériennes.

 

Les Etats-Unis et les autres pays de l'OTAN projettent d'évacuer leurs troupes de l'Afghanistan d'ici la fin de 2014 ne laissant que des contingents limités chargés d'accorder une assistance à l'armée et aux services de sécurité afghans. T

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
Les forces britanniques dans la province d'Hellmand, en Afghanistan, en 2009

Les forces britanniques dans la province d'Hellmand, en Afghanistan, en 2009

La mission était-elle de tuer des talibans ou de reconstruire le pays?

 

6 janvier 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Avec le retrait qui approche, c’est l’heure des bilans. Après les Américains, d’anciens chefs de l’armée britannique ont averti à leur tour lundi que des zones du sud de l’Afghanistan risquaient de tomber aux mains des talibans après le départ des troupes britanniques.

 

Le Royaume-Uni compte environ 5200 soldats en Afghanistan, contre 9000 au début de l’année 2013 et le pays prévoit retirer toutes ses troupes de combat avant la fin 2014.

 

L’ex-commandant des troupes d’élite Special Air Service (SAS) Richard Williams a affirmé au Times de Londres qu’il y avait déjà des preuves d’une collaboration grandissante entre les insurgés talibans et les soldats et politiciens afghans dans la province de Helmand (sud-ouest).

 

«Je serais très surpris que le futur gouverneur de l’Helmand… ne soit pas lié à ceux que nous appelons talibans», a déclaré Richard Williams.

 

«Nous allons nous trouver dans une situation très inconfortable, où les gens diront: ‘Nous avons perdu près de 500 soldats, la plupart au Helmand, et au final, nous avons rendu le Helmand à un gouverneur proche des talibans».

 

Déjà, en décembre, le très sérieux Washington Post révélait qu’un «National Intelligence Estimate» (NIE) sur la guerre en Afghanistan prévoyait que les gains que les gains qu’ont fait les États-Unis et leurs alliés au cours des trois dernières années sont susceptibles d’être considérablement érodés d’ici 2017, même si Washington laisse derrière lui quelques milliers de soldats et continue de financer la sécurité des Afghans.

 

Et les NIE ne sont pas à prendre à la légère. Ils sont produits par le National Intelligence Council pour le Directeur du renseignement national, qui est chef de la communauté du renseignement, et reflètent les avis de la Communauté du Renseignement des États-Unis qui regroupe les 16 services de renseignement des États-Unis.

 

David Richards, chef du personnel de l’armée britannique jusqu’à l’année dernière, a quant à lui estimé dans le Times que la capacité de l’armée afghane à faire face à l’insurrection des talibans allait «rapidement s’évanouir» après le retrait.

 

Plus cinglant, Lord Ashdown de Norton-sub-Hamdon, l’ancien chef libéral-démocrate et un ex-Royal Marine, est allé jusqu’à qualifier le conflit, qui a duré près de 13 ans et coûté jusqu’à 447 vies britanniques ainsi que des dizaines de milliards de livres [la devise britannique], de parfaite illustration de la façon de perdre une guerre.

 

«Mission accomplie»…ou pas!

 

Le premier ministre David Cameron a été l’objet de critiques le mois dernier pour avoir dit que les troupes de l’OTAN avaient accompli leur mission de sécuriser l’Afghanistan, dans un écho aux propos controversés de l’ex-président américain George W. Bush sur l’Irak, en 2003. On se souvient de l’immense banderole «Mision accomplished» sur le porte-avion américain à bord duquel le président Bush déclarait victoire…un peu trop vite.

 

Mais «Mission accomplie…ou pas?» Tout dépend de la définition de la mission.

 

Pour le colonel Richard Kemp, ex commandant des Forces britanniques en Afghanistan devenu écrivain depuis, les 446 vies britanniques qui ont été perdues lors de ces années de lutte ne l’ont pas été pour la reconstruction de l’Afghanistan, mais pour tuer les extrémistes islamiques violents qui y sévissaient.

 

S’exprimant lui aussi dans le Times, lundi, Richard Kemp déplore que les experts «rejetent comme inutiles les 446 décès de militaires britanniques en Afghanistan».

 

«Cette perspective découle d’une combinaison de dogme anti-guerre délirant, de l’ambiguïté innée de la guerre non conventionnelle et de l’incapacité des gouvernements successifs à expliquer la réalité du conflit en Afghanistan», affirme celui qui a mis en place et dirigé les opérations anti-terroristes conjointes de la 4e brigade expéditionnaire des Marines américains et de l’armée britannique et enregistré plusieurs succès contre les extrémistes liés à Al-Qaïda.

 

«Mission accomplie!»…ou pas. Tout dépend de ce qu’on entend par mission, mettre des ennemis hors d’état de nuire ou reconstruire un pays, mais, pour Richard Kemp, c’est clair, ces vie n’ont pas été sacrifiées en vain et les forces de la Coalition ont bel et bien infligé une défaire cuisante à leurs ennemis.

 

Quant à savoir ce qui arrivera après, cela semble une autre histoire.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:35
La Kapisa, un avant-goût "à la française" du retrait de l'Otan en Afghanistan

 

21.12.2013 Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Excellent reportage en Kapisa, de Guillaume Lavallée, paru vendredi matin sur le fil de l'AFP. En voici l'intégralité:

Des combats qui s'intensifient dans des zones d'influence talibanes mais épargnent la capitale régionale : un an après le départ des forces françaises, la province stratégique de Kapisa offre un avant-goût amer de l'Afghanistan après le retrait de l'Otan fin 2014.
Par un matin d'hiver à Mahmud Raqi, des hommes accroupis près d'un poêle à bois boivent un thé vert fumant dans un café transpercé des premiers rayons de soleil, discutent politique, mangent un bout de viande coincé dans du pain chaud, avant de saluer la petite assemblée et quitter les lieux paisiblement.
Dans cette ville de 50 000 âmes au pied des montagnes aux cimes enneigées, des étudiantes sont en classe et les marchands s'activent dans le bazar achalandé. La vie suit son cours tranquille. Un an après le retrait des soldats français, le ciel n'est pas tombé sur la tête des habitants de Mahmud Raqi, capitale de la Kapisa, province stratégique aux portes de Kaboul, où cohabitent les deux principales ethnies du pays, les Tadjiks et les Pachtounes.

 

Quel est le bilan de la présence française? La question semble déjà obsolète pour les habitants plus préoccupés par leur quotidien, l'avenir du pays et l'insécurité dans les secteurs infiltrés par les rebelles, talibans et autres, de la province comme Tagab et la vallée d'Alasay, véritables points noirs sécuritaires. "La situation est très mauvaise dans 90% de Tagab", souffle Qalandar, un chauffeur originaire de ce district assis devant un café de Mahmud Raqi. "Il y a des affrontements entre les tribus, entre les familles, et les talibans y sont très présents", ajoute-t-il, sans en vouloir aux soldats français de ne pas avoir réglé ces problèmes locaux profonds.
Depuis le retrait des Français, les insurgés n'ont pas gagné de terrain en Kapisa, mais ils ont en revanche intensifié leurs attaques dans des zones comme Tagab, où les tribunaux talibans sont plus populaires que les cours civiles défaillantes. "Il y a d'intenses combats aujourd'hui", explique Aziz ul-Rehman Tawab, vice-gouverneur de la province. Contrairement aux forces françaises avant, "les forces afghanes manquent d'hélicoptères et ne peuvent compter sur un soutien aérien, ce qui offre plus de latitude aux talibans pour opérer", explique-t-il.
 

La Kapisa, un cas d'école?

La Kapisa ne semble pas un cas isolé. Dans des districts reculés où les forces de l'Otan se sont retirées, les insurgés concentrent leurs attaques sur les soldats et policiers afghans qui n'ont pas ou peu d'appui aérien.
Le Pentagone estime que l'insurrection talibane "consolide" ses positions dans certaines zones reculées et inflige davantage de pertes à l'armée et la police afghanes, tout en soutenant que le nombre d'attaques recule dans le pays cette année. L'ONU voit en revanche "un niveau de violences" contre les forces afghanes et internationales "qui n'avait pas été aussi élevé depuis 2010". Si la situation se détériore dans les zones reculées, aucune des 34 capitales provinciales n'est encore tombée aux mains des rebelles à ce jour.
"Dans la majorité des endroits où les forces de l'Otan se sont retirées, les affrontements sont plus importants... Nous laissons derrière nous un pays en feu", estime Graeme Smith, analyste à l'International Crisis Group (ICG) à Kaboul, un constat tiré de ses déplacements récents dans quatre provinces. Au fur et à mesure que les soldats étrangers se replient autour des grandes villes, ils perdent par ailleurs leur capacité à collecter des informations sur les attaques rebelles dans les zones périphériques, qui deviennent ainsi des "trous noirs".
"Pour l'instant, le gouvernement tient bon... mais il doit s'assurer d'obtenir un soutien aérien et faire en sorte que les salaires (des policiers et soldats) soient versés", souligne M. Smith. Or le président Hamid Karzaï refuse de signer un accord de sécurité encadrant le maintien de soldats étrangers, notamment Américains, après 2014, qui pourrait garantir un meilleur soutien aérien aux 350.000 membres officiels des forces de sécurité afghanes. Et les Etats-Unis, premiers bailleurs de fonds de Kaboul, ont annulé une commande d'hélicoptères russes MI-17 destinés aux forces afghane...
 

La stabilisation par le développement?
En Kapisa comme dans d'autres régions d'Afghanistan où l'Otan s'est retiré, les Occidentaux continuent de payer pour ériger des hôpitaux, former des infirmières, électrifier des zones reculées, des efforts tout sauf naïfs.
"On renforce l'autorité locale grâce à des projets de développement, c'est d'une certaine manière de la stabilisation" visant à "contenir les insurgés", souligne une source diplomatique occidentale à Kaboul. Mais les ONG, elles, soutiennent vouloir aider la population afghane sans souscrire à l'objectif politique de "stabilisation" avancé par les Etats occidentaux.
"Nous n'aimions pas les militaires français, mais nous voulons des projets de développement", lance dans un village de Kapisa Rahmatullah Abed, barbe de charbon et regard d'acier. "Mais personne ne sait ce qui va arriver après le retrait de l'Otan. Tout est possible".

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:35
Afghanistan: l'Otan lance des négociations sur le statut de sa mission après 2014

 

BRUXELLES, 21 décembre - RIA Novosti

 

L'Otan a engagé samedi avec Kaboul des négociations sur le statut légal du contingent de l'Alliance qui doit rester en Afghanistan après 2014, indique un communiqué de l'Otan mis en ligne sur son site.

 

"Comme convenu de commun accord par l'Otan et le gouvernement afghan, nous avons décidé d'engager des négociations au sujet de la Convention sur le statut des forces (SOFA) de l'Otan. Je me félicite du lancement aujourd'hui de ces pourparlers, dans le cadre d'une réunion entre le haut représentant civil de l'Otan, l'ambassadeur Maurits Jochems, et le conseiller afghan pour la sécurité nationale, M. Rangin Dadfar Spanta", lit-on dans le communiqué présenté par le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.

 

Le secrétaire général tient toutefois à souligner que "la SOFA de l'Otan ne sera ni approuvée ni signée avant la signature de l'accord de sécurité bilatéral entre le gouvernement afghan et les Etats-Unis".

 

L'Otan estime que la SOFA pourrait devenir un élément fondamental du cadre juridique nécessaire au déploiement de la mission Resolute Support menée par l'Alliance après 2014 en vue de former, conseiller et aider les forces de sécurité afghanes.

 

Les Etats-Unis ont déclaré il y a deux semaines que l'accord de sécurité bilatéral devait être signé à temps. Il s'agit d'un document-cadre déterminant la nature des relations entre les deux pays après le retrait des troupes américaines à la fin de 2014. Cet accord doit définir notamment le statut et les missions du contingent américain qui restera en Afghanistan.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:35
NATO Opens Post-2014 Talks With Afghanistan

 

Dec. 22, 2013 Defense News (AFP)

 

KABUL — NATO opened negotiations with Afghanistan on Saturday over a proposed military force to stay in the country after next year, but said no deal would be signed until after a separate agreement with the US was completed.

 

Afghan President Hamid Karzai and the US have been in a long and bitter standoff over the Bilateral Security Agreement, which would see several thousand US troops deployed in Afghanistan after 2014.

 

Karzai initially endorsed the BSA, but has since declined to sign it, outraging US officials and lawmakers who have threatened a complete pullout of forces.

 

“The message of the United States and its allies in Europe is clear: the Bilateral Security Agreement should be signed without any more delay,” Pentagon spokesman Rear Adm. John Kirby said in a statement.

 

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen said negotiations had begun between NATO senior civilian representative Maurits Jochems and Afghan national security adviser Rangin Spanta.

 

“I welcome the start of these talks today ... while stressing that the NATO Status of Forces Agreement will not be concluded or signed until the signature of the Bilateral Security Agreement between the Governments of Afghanistan and the United States,” Rasmussen said in a statement.

 

US Defense Secretary Chuck Hagel hailed the start of negotiations and was “pleased” by the move, according to his spokesman.

 

“NATO’s decision to move forward with negotiations on a SOFA is yet another demonstration of the international community’s willingness to support Afghanistan after 2014.”

 

Rasmussen said the Status of Forces Agreement was essential for the NATO-led mission to “mission to train, advise and assist” the Afghan army and police after 2014.

 

Karzai, who is due to stand down after elections next year, has warned that he will not allow a continued NATO presence if it meant “more bombs and killings.”

 

A complete pullout of foreign troops would raise fears of a collapse of the still fragile Afghan forces and a resurgence of the extremist Taliban regime that was ousted in a US-led invasion in 2001.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 18:35
Ministère de la Défense nationale : Les 100 derniers jours en Afghanistan

 15 octobre 2010 - District de Panjwayi, Afghanistan

Un char de combat principal Leopard 2A6M du Lord Strathcona’s Horse (Royal Canadians) et qui fait partie du groupement tactique du 1er Bataillon, The Royal Canadian Regiment, assure la surveillance lors d’opérations récentes dans les districts instables de Panjwayi et de Zhari, dans la province de Kandahar. La taille imposante et la puissance de feu du char de combat principal Leopard 2A6M le rendent un outil impressionnant et un moyen de dissuasion important contre les insurgés.

Photo : Caporal Shilo Adamson, Caméra de combat des Forces canadiennes, © 2010 DND-MDN Canada

 
 
22 décembre 2013 DND-MDN Canada

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 22 déc. 2013) - Aujourd'hui marque le début des 100 derniers jours de la mission militaire canadienne en Afghanistan. Après plus de 12 ans, le plus important déploiement de membres des Forces armées canadiennes depuis la Seconde Guerre mondiale prendra fin le 31 mars 2014.

 

"Les Canadiens devraient être fiers de leurs extraordinaires contributions en Afghanistan, a déclaré l'honorable Rob Nicholson, ministre de la Défense nationale. En appui au gouvernement afghan, à nos partenaires pangouvernementaux et à nos alliés internationaux, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes ont des effets positifs sur la vie du peuple afghan tout en contribuant à la paix et à la sécurité internationales."

 

"Les membres des Forces armées canadiennes quitteront l'Afghanistan convaincus qu'ils ont aidé les Afghans à reprendre leur pays des mains des terroristes, et qu'ils les ont secondés alors que les Afghans assuraient leur propre sécurité, a commenté le général Tom Lawson, chef d'état-major de la Défense. Il reste à écrire le dernier chapitre de notre mission en Afghanistan, et l'écriture de ce passage ne relève de nous. Cette tâche incombe plutôt aux Afghans eux-mêmes. C'est avec fierté que nous nous remémorerons nos contributions et réalisations, que nous avons par ailleurs chèrement payées. Nous pouvons partir la tête haute."

 

Le Canada est fier de son rôle dans le cadre de la démarche internationale visant à faire de l'Afghanistan un pays plus sécuritaire et plus stable, bien gouverné, et prospère. Misant sur les gains des 12 dernières années et consolidant ceux-ci, le Canada continuera de jouer un rôle important en appuyant les efforts ayant pour objectif de bâtir un avenir meilleur au bénéfice de tous les Afghans. A cette fin, le Canada s'engage à verser, de 2015 à 2017, 330 millions de dollars pour aider à soutenir les forces de sécurité nationale afghanes ainsi que 227 millions de dollars pour l'aide au développement.

 

La mission militaire tirant à sa fin, le ministère de la Défense nationale dévoilera 100 photographies immortalisant des moments vécus en Afghanistan. Une photographie sera dévoilée chaque jour à 14 h HNE pendant les 100 derniers jours de la mission, et ce, à compter du dimanche 22 décembre 2013, sur le compte Twitter : @CFOperations et sur Flickr : http://www.flickr.com/photos/cfoperations/sets/72157638824476296">www.flickr.com/photos/cfoperations/sets/72157638824476296

 

Les photos et les vidéos de l'opération ATTENTION (l'actuelle mission du Canada en Afghanistan) sont disponibles dans le site de la Caméra de combat : http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/gallery-fra.asp?value=OPATTENTION">photos et vidéos de l'opération ATTENTION.

 

Renseignements sur la mission du Canada en Afghanistan : http://www.afghanistan.gc.ca/">engagement du Canada en Afghanistan.

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:35
Un Blackhawk de l'US Army en vol dans la province du Wardak

Un Blackhawk de l'US Army en vol dans la province du Wardak

 

 

18.12.2013 Frédéric Lert (FOB)

 

L’écrasement d’un hélicoptère survenu avant hier dans le sud de l’Afghanistan Afghanistan a fait six morts parmi le contingent américain de l’ISAF.  Malgré la revendication des insurgés, selon lesquels il s’agirait d’une perte au combat, des sources américaines évoquent quant à elle un accident, aucune activité ennemie n’ayant été détectée dans la zone au moment de la tragédie. Il s’agit en l’espèce du deuxième accident d’hélicoptère de l’année pour les forces américaines : le premier avait eu lieu en avril dernier dans la région de Kandahar et s’était soldé par la mort de quatre hommes.

 

Ce dernier accident porte à 125 le nombre de tués américains en Afghanistan pour la seule année 2013. C’est déjà beaucoup plus que l’ensemble des pertes françaises dans  le pays, mais cela reste une année « calme » selon les critères américains. Les Etats-Unis ont perdu en moyenne chaque année dans le pays un peu plus de 300 combattants entre 2009 et 2012. Depuis 2001, les pertes totales se montent pour eux à 2150 hommes et femmes, auxquels s’ajoutent plusieurs milliers de blessés graves.

 

Un peu plus de 50.000 soldats américains restent présents à ce jour en Afghanistan, mais les opérations de retrait en cours devraient réduire ce chiffre à environ 30.000 d’ici février 2014. Le retrait des troupes combattantes, exception faite de certaines forces spéciales, de conseillers et formateurs de l’armée afghane (plusieurs milliers d’hommes au total tout de même…), devrait être terminé à la fin 2014.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:35
Le lieutenant-général Compernol visite les Belges en Afghanistan

 

17/12/13 Stephan Boonen – MIL.be

 

Du 12 au 13 décembre 2013, le lieutenant-général Marc Compernol a visité les militaires belges et luxembourgeois en Afghanistan. Le sous-chef d'état-major Opérations et Entraînement s'est rendu à Mazar-e-Sharif, Kaboul et Kandahar avec plein de cadeaux. La Défense veut, de cette manière, redonner courage aux militaires qui ne seront pas auprès de leur famille pendant les fêtes.

 

Photos Nicolas Deplanque >>

 

Le premier stop après environ sept heures de vol est Mazar-e-Sharif. Cinquante-trois Belges travaillent sur cette base allemande. Sous une grande tente, nous rencontrons entre autre le jeune sergent C. B. du 4e Bataillon Génie. Il est responsable de la protection de l'équipe EOD (Explosive Ordenance Disposal - en d'autres termes : les démineurs). Il explique : « En fait, nous protégeons les démineurs. Cela va de la détection des paquets suspects dans le camp au démantèlement d'instruments improvisés en dehors du camp. Nous sortons donc régulièrement. Pendant ma dernière mission au Liban nous étions moins libres. Nous devions travailler davantage en peloton. Actuellement, j'ai la chance d'être plus indépendant et de travailler avec de plus petites équipes. »

 

Il a reçu un cadeau des mains du lieutenant-général Compernol. Dans la belle petite boîte bleue, se trouve une montre qui peut également mesurer son rythme cardiaque lorsqu'il fait du sport. Le sergent B. commente : « Super cadeau. Je suis content car on se dit qu'on pense tout de même à nous. »

 

Avant de souhaiter une bonne santé et un équilibre harmonieux entre travail et famille, le lieutenant-général Marc Compernol a dressé le bilan de l'année écoulée : « 2013 était une bonne année pour la Défense. La mission au Mali où l'on a aidé les Français était un succès. Un samedi, j'ai reçu un coup de téléphone pour envoyer un C-130 et le mardi, il était déjà sur place. Le redéploiement de Kunduz est un exemple à citer. Et la formation des trois bataillons en République Démocratique du Congo a déjà porté ses fruits » a-t-il conclu.

 

Le matin suivant, la délégation s'est envolée vers Kaboul. Sur place, 24 militaires y travaillent. L'adjudant C. H. du Centre de Compétence de la Composante Terre - Département Manœuvre est l'un d'eux. Il a également un job particulier. « Ici, je travaille pour le counter IED Team. Cela signifie que je donne cours à des personnes sur l'ensemble du territoire afghan quant à l'explosion contrôlée des engins improvisés. Je forme également les instructeurs. Avec cette équipe mobile, je travaille dans toutes les provinces de l'Afghanistan. Je ne prends évidemment pas la route sans protection. Parfois ce sont les Américains qui effectuent la Force Protection, parfois ce sont les Italiens ou les Croates.

 

Il a également reçu un cadeau. « Il s'agit, cette fois, d'un vrai cadeau pour les militaires. Ce n'est pas quelque chose que l'on découvre pour ensuite le mettre de côté. Cela arrive à point nommé. Je suis content que la Défense offre ce genre de chose car elle pense aussi à la condition physique des militaires. Je suis très content et je m'excuse car je dois prendre mon avion. » Pendant cette visite de la délégation, l'adjudant H. est parti avec son équipe mobile vers Hérat pour donner cours à une unité afghane.

 

Le lieutenant-général Compernol a également donné une petite explication. « 2014 sera une année particulière. Il y a évidemment les élections qui approchent. Si la Belgique veut rester active en Afghanistan, le gouvernement devra confirmer la chose en 2014. Au Liban, les points de déminage sont presque achevés et il faudra également connaître nos tâches futures. La Marine participera avec une frégate à l'opération Atalanta le long des côtes somaliennes. L'année prochaine, elle reçoit aussi deux navires ready duty. Et du matériel sera encore acheté. C'est le cas pour les sniper-pods des F-16. La Composante Terre se dote également du système ROSS (Remotely Operated Self-defense System) sur 70 LMV. »

 

Tout le monde a embarqué dans un avion pour être accueilli deux heures plus tard à Kandahar par le personnel de l'OGF (Opération Guardian Falcon). Sur place, 127 militaires veillent en permanence à l'engagement de six F-16 dans l'appui aux troupes de l'OTAN. Le commandant T. F., pilote de F-16, voit clairement la différence entre les premières missions à Kandahar et la mission actuelle : « Nous venons juste de prester la 15 millième heure de vol et effectuerons, fin décembre, notre 5 millième mission en Afghanistan. Mais nous en ressentons également la fin. Les demandes pour une intervention en GCAS (ground close air support) sont en chute libre. Nous pouvons uniquement appuyer les troupes de l'OTAN, mais comme celles-ci sont progressivement remplacées par les Afghans, les missions deviennent moins fréquentes.

 

La Composante Médicale est également active à Kandahar. Le commandant J. D. y travaille en tant que medical planner. Une fonction unique dans le milieu médical. Elle oeuvre dans une équipe de 15 militaires dont certains sont Américains ou Australiens.

Elle se charge du planning médical à court et à moyen terme. Son équipe veille à ce que chaque soldat blessé soit amené dans l'heure dans un hôpital pour y recevoir les soins chirurgicaux nécessaires. « Dans la zone du Commandement Régional Sud, il y a trois tâches. La première est relative aux opérations et le planning. La deuxième concerne le PECC ou Patient Evacuation Coordination Cell. Elle veille à faire parvenir le bon matériel à la bonne personne le plus rapidement possible. De plus, il reste la tâche de Clinical Operations relative à la prévention et au développement.

 

Le lieutenant-général Compernol a ensuite distribué les cadeaux avant de clôturer sa visite. Il s'est exprimé une dernière fois : « 2013 était une très belle année pour les opérations. Il n'y a pas eu d'incidents majeurs et personne n'a été blessé. En 2014, les F-16 quitteront probablement Kandahar. Dans quelques jours, les avions de chasse américains quitteront Kandahar et les Britanniques suivront l'année prochaine. J'attends énormément du statut BDL (Berpekte Duur, Durée Limitée) dans les prochaines années. Nous allons recruter davantage de jeunes et rajeunir notre personnel. Pour 2014, et certainement 2015, de nombreuses incertitudes en rapport avec les prochaines élections demeurent. Pour l'an neuf, je vous souhaite bon nombre d'accomplissements personnels et professionnels. Veillez à rentrer sains et saufs à la maison. »

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:20
Afghanistan: les six soldats tués dans leur hélicoptère sont américains

 

 

17 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les six militaires de l'Otan tués lorsque leur hélicoptère s'est écrasé au sol dans le sud de l'Afghanistan mardi sont américains, a affirmé à l'AFP un responsable américain.

 

Ce responsable n'a pas précisé s'il s'agissait d'un accident ou si l'appareil avait été abattu, comme l'affirment les talibans.

 

A Kaboul, la mission de l'Otan (Isaf) a affirmé qu'une enquête avait été ouverte sur les causes de l'incident.

 

Selon nos premières informations, il n'y avait pas d'activités rebelles dans le secteur au moment du crash, affirme l'Otan dans un communiqué.

 

Les talibans ont de leur côté affirmé avoir abattu un hélicoptère américain plus tôt dans la journée dans la province de Zaboul (sud).

 

Je peux confirmer un crash d'hélicoptère cet après-midi dans le village d'Ebrahimkhial du district de Shah Joy mais nous n'avons pas d'informations pour le moment sur les victimes et la cause de ce crash, a déclaré à l'AFP Mohammad Jan Rasolyar, vice-gouverneur de la province de Zaboul.

 

Les accidents d'hélicoptères sont relativement fréquents en Afghanistan où les soldats de l'Otan offrent un appui aérien clé à leurs alliés des forces nationales afghanes en lutte ouverte contre les talibans qui rêvent de reprendre le pouvoir à Kaboul.

 

Le 9 avril, deux Américains étaient tués dans l'accident de leur hélicoptère dans la province de Nangarhar, dans l'est du pays.

 

En mars, cinq soldats américains avaient également été tués dans l'accident de leur hélicoptère Black Hawk dans la province de Kandahar (sud). A chaque fois, l'insurrection talibane avait affirmé avoir abattu l'appareil.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:35
Afghanistan: l'Australie retire ses troupes

 

MOSCOU, 16 décembre - RIA Novosti

 

Les troupes australiennes ont achevé leur retrait d'Afghanistan, rapportent lundi les médias occidentaux se référant au ministère australien de la Défense.

 

Selon le ministre David Johnston, dimanche 15 décembre, la base principale des troupes australiennes déployée à Tarin Kowt, capitale de la province d'Orozgan, a été fermée, et le dernier groupe de militaires australiens en service actif s'apprête à quitter le pays.

 

Toujours d'après lui, environ 400 soldats australiens resteront en Afghanistan pendant encore un an en vue d'assurer la formation militaire de l'armée afghane.

 

Le premier ministre australien Tony Abbott a récemment espéré qu'en dépit du retrait des forces internationales, la situation en Afghanistan se stabiliserait.

 

"Cette guerre ne se termine pas par une victoire ou par une défaite, mais avec l'espoir que l'Afghanistan devienne un endroit meilleur, et la province d'Orozgan notamment, en raison de notre présence", a déclaré le chef du gouvernement australien.

 

En octobre 2012, le ministère australien de la Défense a annoncé que son contingent afghan achèverait le transfert de la sécurité à la police et l'armée nationales à Orozgan dans un délai de 12 à 18 mois.

 

Depuis 2001, 40 militaires australiens ont trouvé la mort en Afghanistan.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:35
L'armée belge restera présente en Afghanistan jusque fin 2014

 

14 décembre 2013 RTBF.be

 

L'armée belge restera présente en Afghanistan tout au long de l'année 2014, jusqu'à la fin du mandat de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, dirigée par l'Otan), et affectera au second semestre une frégate à l'opération anti-piraterie Atalanta de l'Union européenne autour de la Corne de l'Afrique, selon le projet d'"engagements opérationnels" approuvé par le Conseil des ministres.Actuellement, 215 militaires belges sont déployés dans ce pays.

 

    "La Belgique maintiendra la plupart de ses contributions actuelles dans les opérations en cours de l'Otan, de l'UE et de l'ONU en 2014", a expliqué samedi le cabinet du ministre de la Défense, Pieter De Crem, dans un communiqué.

 

    En ce qui concerne l'Isaf, la Belgique restera principalement présente sur deux sous-théâtres. Dans le nord de l'Afghanistan, l'armée continuera à participer à la formation de l'armée nationale afghane (ANA) en fournissant des instructeurs dans les centres d'instruction et en soutenant les efforts allemands dans la base de Mazar-i-Sharif. Dans le sud, à Kandahar, où est déployé un détachement d'une centaine d'hommes, six chasseurs-bombardiers F-16 continueront à fournir un soutien aérien aux troupes terrestres de l'Isaf.

 

    La mission de combat des troupes de l'Otan doit prendre fin le 31 décembre 2014. Mais l'Alliance atlantique prépare toutefois depuis des mois une opération "d'entraînement, de conseil et d'assistance" des forces de sécurité afghanes (ANSF), qui doit succéder à l'Isaf sous le nom de "Resolute Support", avec des effectifs allant de 8.000 à 12.000 personnes. Son déploiement effectif nécessite toutefois encore l'aval définitif de Kaboul et la conclusion d'un Sofa ("Status of Forces Agreement", accord régissant le stationnement de troupes), avec une "invitation claire" de la part des autorités afghanes,

 

    Le communiqué de M. De Crem - favorable à titre personnel au maintien d'une présence militaire belge en Afghanistan après 2014, une position qui ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement - ne mentionne aucun préparatif préalable à une participation à "Resolute Support".

 

    En 2014, la Défense poursuivra par ailleurs sa mission de déminage au Liban dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Sud-Liban (Finul) et fournira "une capacité limitée de génie de construction", poursuit le communiqué.

 

    Depuis la mi-2009, les Casques bleus belges de la Finul se concentrent sur des tâches de déminage, principalement le long de la "Blue Line", la démarcation tracée par l'ONU après le retrait israélien unilatéral du Liban sud en 2000 pour fixer la frontière libano-israélienne.

 

    Dans le cadre des opérations de l'UE, la Belgique continuera à contribuer à la mission d'entraînement des forces armées maliennes (EUTM-Mali) avec un détachement de "Force Protection" chargé d'assurer la sécurité des instructeurs européens, "éventuellement sous une forme adaptée à partir de mai 2014", selon le cabinet de M. De Crem.

 

    Actuellement, quelque 75 militaires sont déployés au Mali, principalement sur le site de l'académie militaire de Koulikoro, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Bamako, et lieu principal de la formation dispensée aux soldats maliens par les instructeurs européens.

 

    Au second semestre, la frégate "Léopold I" participera à l'opération Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne autour de la Corne de l'Afrique, indique encore la Défense. Ce sera sa première mission depuis sa modernisation. Le bâtiment a déjà participé à deux reprises, en 2008 et 2009, au volet naval de la Finul en Méditerranée orientale.

 

    Durant tout le second semestre 2014, la Belgique assurera le commandement d'un groupement tactique (GT) européen - en anglais "EU Battle Group" (EUBG). Au total, 1.800 militaires belges qui seront concernés sur un effectif global de quelque 3.000, fournis par les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Espagne et la Macédoine.

 

    Dans le cadre du Programme de partenariat militaire (PPM) belgo-congolais, la Défense "continuera à suivre" le bataillon de réaction rapide des Forces armées de la RDC (FARDC) qu'elle a entrainé en 2013 à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est de la République démocratique du Congo), conclut le communiqué.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:35
L'Afghanistan ne se laissera pas intimider pour signer l'accord avec les Etats-Unis

 

13 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW DELHI - Le président afghan Hamid Karzaï a mis en garde vendredi contre toute tentative d'intimidation pour le contraindre de signer un accord entérinant une présence militaire américaine dans son pays après 2014, lors d'une visite en Inde.

 

M. Karzaï s'est entretenu à New Delhi avec le Premier ministre indien Manmohan Singh et le ministre des Affaires étrangères Salman Khurshid, à l'occasion de sa première journée d'une visite de trois jours en Inde.

 

Le président afghan, qui a fait des études en Inde, entretient de solides relations avec l'Inde, New Delhi espérant de son côté que le retrait des troupes de l'Otan fin 2014 ne permettra pas aux Talibans de revenir au pouvoir.

 

Les Etats-Unis espèrent pour leur part que l'Inde usera de son influence pour le persuader de ratifier cet accord. Mais M. Karzaï a mis en garde contre toute tentative de l'influencer.

 

Aucune réthorique aggressive ne fonctionnera (..) Nous ne sommes pas une nation connue pour céder à l'intimidation, a-t-il dit lors d'un entretien à la chaîne indienne NDTV.

 

Nous signerons l'accord quand nous serons sûrs que notre signature permettra de ramener la paix et la sécurité, a-t-il ajouté.

 

M. Karzaï entretient des relations conflictuelles avec le gouvernement de Barack Obama et proteste régulièrement contre la mort de civils afghans dans les opérations militaires américaines.

 

Il a refusé jusqu'à présent de parapher le traité de sécurité entre Kaboul et Washington, qui définira les modalités d'une présence militaire américaine après que les 75.000 soldats de l'Otan seront partis, fin 2014.

 

Le président afghan refuse de signer cet accord avant l'élection présidentielle d'avril 2014, à laquelle il ne pourra pas se présenter, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.

 

Le président Karzaï a critiqué un déferlement de propagande à propos de cet accord et des conséquences pour l'Afghanistan s'il ne le signe pas rapidement.

 

Si nous sommes amis, alliés, nous devons être traités en tant qu'amis et alliés..Ils ne doivent pas nous attaquer psychologiquement ou affaiblir notre détermination, a dit M. Karzaï.

 

L'Inde a octroyé une aide de 2 milliards de dollars pour la reconstruction de l'Afghanistan et M. Karzai pourrait profiter de sa visite à New Delhi pour solliciter une aide supplémentaire, y compris militaire.

 

Lors de sa précédente visite en mai, il avait déclaré avoir présenté à son partenaire indien une liste de voeux concernant l'assistance militaire qu'il souhaiterait obtenir de Delhi. Selon la presse, cette liste contient de l'artillerie lourde, des engins d'aviation et des munitions. Il a refusé de préciser ce qu'elle contenait, lors de son entretien à la chaine NDTV.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:35
photo Berry Aviation

photo Berry Aviation

 

SAN MARCOS, Texas, Dec. 12 (UPI)

 

The U.S. military is continuing and expanding airlift services in Afghanistan by Berry Aviation Inc. under an indefinite-delivery/indefinite-quantity contract.

 

The contract, issued by U.S. Central Command, requires the Texas-based company to provide seven light fixed-wing aircraft and seven medium fixed-wing aircraft to support U.S. and NATO operations.

 

Personnel, equipment, tools, maintenance and supervision of aircraft operations are also to be provided by Berry Aviation for passenger and cargo transport within 48 hours of mission scheduling.

 

Berry Aviation said it will service more than 20 airfields in the country.

 

"After providing airlift support to the U.S. Department of Defense in Afghanistan since 2010, we are pleased at the opportunity to expand our services there," said Sonny Berry, president and chief executive officer of Berry Aviation. "This contract award is a testament to the outstanding service of our personnel, who currently operate numerous aircraft for the Department of Defense around the world."

 

The contract has a maximum value of $120 million. Its period of performance was not disclosed.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:35
Australia Extends Heron Mission in Southern Afghanistan

 

Dec 11, 2013 ASDNews Source : MoD Australia

 

The Australian Government has extended the Heron Remotely Piloted Aircraft (RPA) deployment to Afghanistan providing high resolution Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) support until July 2014.

 

The Heron RPA has been operating in the Middle East Area of Operations since January 2010, providing ISR support to missions in Uruzgan province and southern Afghanistan.

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
Une attaque vise l'OTAN à l'entrée de l'aéroport de Kaboul

 

 

11.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

L'attaque contre l'aéroport n'avait pas été revendiquée mercredi matin.

 

Un kamikaze a fait exploser, mercredi 11 décembre, sa voiture bourrée d'explosifs près d'un convoi militaire de l'OTAN qui entrait à l'aéroport de la capitale afghane, Kaboul, ont indiqué des responsables qui n'ont fait état d'aucune victime.

 

L'explosion a été entendue dans de nombreux quartiers de Kaboul, qui avait été plutôt épargnée par les attaques ces derniers mois après un début d'année marqué par plusieurs assauts rebelles d'envergure contre des sièges d'organisations étrangères et à proximité de la Cour suprême et de la présidence.

 

ATTAQUE NON REVENDIQUÉE

 

« Nous pouvons confirmer qu'un kamikaze a visé un convoi de la force de l'OTAN en Afghanistan [ISAF] qui entrait à l'aéroport », a déclaré une porte-parole de la force. « Le véhicule a explosé trop tôt pour heurter le convoi. Il n'y a aucune victime au sein de l'ISAF », a-t-elle ajouté.

 

L'attaque contre l'aéroport de Kaboul, qui abrite une base de l'OTAN et d'où sont opérés des vols civils à destination notamment du Golfe, du Pakistan et de l'Inde, n'a fait aucune victime civile, a précisé le porte-parole du ministère de l'intérieur, Sidiq Sediqqi.

 

L'attaque contre l'aéroport n'avait pas été revendiquée mercredi matin mais de tels attentats portent souvent la marque des rebelles talibans, au pouvoir de 1996 à 2001 et qui cherchent à reprendre le pouvoir dans le pays après le retrait de l'essentiel des forces de l'OTAN à la fin de 2014.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:35
Karzaï accuse les Américains de livrer une guerre psychologique à l'Afghanistan

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le président afghan Hamid Karzaï, pressé par les Etats-Unis de signer un accord entérinant une présence militaire américaine dans son pays après 2014, a accusé mardi Washington de livrer une guerre psychologique au peuple afghan, dans un entretien avec le quotidien français Le Monde.

 

Il a en outre accusé les Etats-Unis de se comporter en Afghanistan comme une puissance coloniale.

 

M. Karzaï, qui entretient des relations conflictuelles avec le gouvernement de Barack Obama et proteste régulièrement contre la mort de civils afghans dans les opérations militaires américaines, a refusé jusqu'à présent de parapher le traité de sécurité entre Kaboul et Washington, qui définira les modalités d'une présence militaire américaine après que les 75.000 soldats de l'Otan seront partis, fin 2014.

 

Le président afghan refuse de signer cet accord avant l'élection présidentielle d'avril 2014, à laquelle il ne pourra pas se présenter, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.

 

Vous devez devenir un allié et vous comporter en allié. Pas en adversaire, a déclaré M. Karzaï.

 

Aux Américains, je dis: pourquoi le peuple afghan doit-il payer le prix de cette guerre contre le terrorisme ? Pourquoi attaquez-vous une maison afghane en raison de la présence d'un soi-disant taliban, un taliban inconnu, et causez ainsi la souffrance ou la mort de femmes et d'enfants ? Les Américains lanceraient-ils une attaque de drone sur leur sol à cause d'un tueur ou d'un terroriste ? Alors pourquoi le font-ils en Afghanistan ? Pensent-ils qu'un Afghan vaut moins qu'un Américain ? Je souhaiterais que les Américains aient le même respect pour un enfant afghan que pour un enfant américain, a-t-il poursuivi.

 

Attaquer les maisons afghanes est l'acte d'un adversaire. Lancer une guerre psychologique contre le peuple afghan est l'acte d'un adversaire. Il s'agit d'une guerre psychologique contre notre économie, en encourageant les entreprises à quitter l'Afghanistan, en encourageant les capitaux à quitter l'Afghanistan, en effrayant la population afghane sur les conséquences de 2014, dans l'hypothèse où les Américains ne seraient plus ici, a-t-il estimé, ajoutant qu'il s'agissait du résultat d'une propagande d'Etat de Washington.

 

Agacée par le refus d'Hamid Karzaï de signer le traité, pourtant approuvé en novembre par une Loya Jirga (grande assemblée traditionnelle afghane), Washington a laissé planer la menace d'une option zéro, avec retrait de tous les soldats américains d'ici un an à la fin de la mission de combat de la force de l'Otan (Isaf), et la suppression des milliards de dollars d'aide militaire promis à Kaboul.

 

De quoi faire craindre l'effondrement de l'Etat central afghan, déjà faible et sous perfusion de l'aide internationale, au profit des insurgés qui contrôlent une partie du pays, 12 ans après la chute des talibans qui avaient offert un sanctuaire à Oussama ben Laden et à Al-Qaïda avant les attentats du 11 septembre 2001.

 

Les Américains ne peuvent pas nous acculer ainsi (...). Ils ne peuvent pas ainsi profiter de notre état de dépendance. Ce que j'entends ces derniers jours, et ce que j'ai déjà entendu avant, est classique de l'exploitation coloniale. Les Afghans ne s'inclineront pas. Ils ont déjà battu les colonisateurs, a mis en garde Hamid Karzaï.

 

Si les Etats-Unis sont ici, si les pays de l'Otan sont ici avec leurs ressources dépensées à bon escient - et non gaspillées - et nos maisons respectées, si la paix règne, alors leur présence est positive pour l'Afghanistan et nous l'apprécions. (...) Si leur présence ici signifie la continuation de la guerre, des bombes et des tueries, alors cela ne vaut pas la peine, a jugé le chef de l'Etat afghan.

 

Porté au pouvoir par les puissances occidentales fin 2001, après la chute des talibans, Hamid Karzaï a été élu en 2004, puis réélu en 2009 après le retrait de son adversaire à l'issue d'un premier tour calamiteux, entaché de fraudes massives.

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