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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 14:35
Le chef du Pentagone arrive à Kaboul, alors que l'accord n'est toujours pas signé

 

07 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

KABOUL - Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel est arrivé samedi à Kaboul, alors que les Etats-Unis sont exaspérés par le refus du président afghan Hamid Karzaï de signer un traité de sécurité (BSA) considéré comme crucial par Washington.

 

De source américaine, on indiquait qu'aucune rencontre n'était prévue pour M. Hagel avec le président Karzaï, tandis que la présidence afghane affirmait que les deux hommes se rencontreraient samedi - dernier en date des nombreux désaccords ces derniers temps entre les alliés.

 

M. Hagel ne prévoit pas de rencontrer le président Karzaï pendant son séjour en Afghanistan, a déclaré aux journalistes un haut responsable du ministère américain de la Défense.

 

Les Etats-Unis ont dit clairement leur position sur le BSA. Et le président Karzaï, il y a deux jours, a redit qu'il n'était pas prêt à signer, a-t-il ajouté.

 

L'emploi du temps du président prévoit une rencontre avec M. Hagel ce soir, suivie d'un dîner, a déclaré de son côté le porte-parole de M. Karzaï, Aimal Faizi, ajoutant que l'Afghanistan était désireux de discuter des points encore non résolus concernant le BSA.

 

Fin novembre, c'est la conseillère de sécurité nationale du président Barack Obama, Susan Rice, qui était venue tenter de convaincre M. Karzaï de signer cet accord qui encadrerait la présence éventuelle de soldats américains en Afghanistan après fin 2014.

La Maison Blanche a à cette occasion laissé planer la menace d'une option zéro, avec retrait de tous les soldats américains d'ici un an, à la fin de la mission de combat de la force de l'Otan (Isaf), et la suppression des milliards de dollars d'aide militaire promis à Kaboul.

 

De quoi faire craindre l'effondrement de l'Etat central afghan, déjà faible et sous perfusion de l'aide internationale, au profit des insurgés, 12 ans après la chute des talibans qui avaient offert un sanctuaire à Oussama ben Laden et Al-Qaïda avant les attentats du 11-Septembre.

 

Malgré ces pressions, M. Karzaï persiste à affirmer que ce sera à son successeur de signer l'accord, après la présidentielle d'avril, ce qui serait trop tard selon Washington pour planifier le déploiement des 15.000 soldats destinés à entraîner et soutenir les forces afghanes.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 18:35
Handover of UK headquarters team in Afghanistan

Joint Force Support flag-changing ceremony at Camp Bastion, southern Afghanistan [Picture: Sergeant Dan Bardsley, Crown copyright]

 

2 December 2013 Ministry of Defence

 

A new headquarters team has arrived at Joint Force Support (Afghanistan) in Camp Bastion, Helmand province.

 

In a short transfer of authority ceremony, in front of sailors, soldiers, airmen and civilians, outgoing Commander Joint Force Support (Afghanistan), Air Commodore John Bessell, handed over to Brigadier Martin Moore. The handover marks the start of another crucial chapter in the UK’s military drawdown in Afghanistan.

Brigadier Moore is taking command of the seventeenth rotation of Joint Force Support, which works in parallel with Task Force Helmand to provide logistical and technical support for UK Armed Forces across Afghanistan.

The span of responsibility of the headquarters is vast, ranging from personnel policy and logistics to infrastructure, training and commercial support.

As well as providing specialist expertise, Joint Force Support commands a range of force elements comprising thousands of military personnel, UK civil servants and military-supported contractors.

One of the key tasks of the staff has been the co-ordination of redeployment, which involves recovering aircraft, vehicles, weapons and surveillance equipment back to the UK in good order.

Speaking after the weekend handover, Air Commodore Bessell reflected on the successes of his 6-month tenure. A mark of the progress is that a third of the materiel has been returned home safely.

More than 1,300 vehicles and items of major equipment and the equivalent of 1,800 shipping containers of materiel have been redeployed from Afghanistan.

Air Commodore John Bessell with Brigadier Martin Moore
Air Commodore John Bessell (left) hands over the command of Joint Force Support to Brigadier Martin Moore at Camp Bastion [Picture: Sergeant Dan Bardsley, Crown copyright]

Air Commodore Bessell said:

Redeployment is a challenging problem, but resourceful people have made redeployment a reality.

In our time we have made a significant inroad into redeploying the future of the British military’s protected mobility fleet.

At the same time we have redeployed the Merlin helicopter and seen the C-17 aircraft come of age in delivering the fly and sail of equipment to the UK.

Brigadier Moore said:

This marks the change of the core of the headquarters, but it doesn’t change the direction of travel for Joint Force Support (Afghanistan).

The next 6 months will be crucial in positioning Operation Herrick for the conclusion of the campaign. The main focus will be sustaining current and future operations in order to see transition through into 2014.

In the margins, we will strive to build on the outstanding work of our predecessors to energise the redeployment effort so that the UK, working side-by-side with Regional Command (South West), can recover from Helmand on time and in good order.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:35
US halts shipments from Afghanistan through Pakistan

 

 

Dec. 3, 2013 – Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — The US military on Tuesday suspended shipments of equipment out of Afghanistan through Pakistan, citing protests that posed a threat to the safety of truck drivers, officials said.

 

The move came after club-wielding activists in northwestern Pakistan forcibly searched trucks for NATO supplies in protest over US drone strikes in the country’s tribal belt.

 

“We have voluntarily halted US shipments of retrograde cargo through the Pakistan Ground Line of Communication (GLOCC) from Torkham Gate through Karachi,” Pentagon spokesman Mark Wright said in a statement.

 

He was referring to the main overland route used by the Americans and NATO to withdraw military hardware from Afghanistan, as part of a troop pullout set to wrap up by the end of 2014.

 

Trucks have been told to wait in holding areas in Afghanistan, officials said.

 

“We anticipate that we will be able to resume our shipments through this route in the near future,” Wright said.

 

A defense official said Washington believed the Islamabad government fully supported the use of the route and that it would soon restore security to the area.

 

“The companies that we contract with were getting nervous. And it’s getting a little too dangerous for the truck drivers,” the defense official, who spoke on condition of anonymity, told Agence France-Press.

 

The United States has alternate routes available to the north through Central Asia, although those options take longer and are more expensive.

 

About half of the US cargo is being taken out through the Pakistan route via the Torkham crossing, with the remainder being removed by aircraft or a combination of planes and ships.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
15.000 heures de vol en Afghanistan

Photo : Christian Decloedt

 

27/11/13 Stijn Verboven – MIL.be

 

Les pilotes de F-16 belges en Afghanistan ont effectué leur 15.000e heure de vol. Ils ont atteint ce chiffre historique le dimanche 24 novembre 2013.

 

Le vol en question était une mission de reconnaissance et d'observation. L'avion a décollé depuis la base aérienne de Kandahar. L'une des plus grandes menaces pour les troupes en Afghanistan concerne les bombes improvisées ou les IED le long de la route. Les F-16 belges ont des instruments spéciaux à bord afin de les détecter. C'était donc également la tâche de l'avion qui a passé le cap des 15.000 heures de vol.

 

Depuis septembre 2008, les F-16 belges soutiennent, depuis Kandahar, l'International Security Assistance Force (ISAF) avec des vols de reconnaissance, d'observation et en fournissant un appui aérien aux troupes au sol. Cette opération, appelée Guardian Falcon, est intensive : les six pilotes du détachement effectuent entre 200 et 300 heures de vol par mois.

 

Avec un si grand nombre d'envols, il n'est pas étonnant que l'opération Guardian Falcon atteigne bientôt son 5.000e vol qui devrait avoir lieu vers la nouvelle année.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
Afghanistan: sans signature de traité, plus de soldats ni d'aide (USA)

 

WASHINGTON, 26 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis entendent commencer à prévoir un après-2014 où les troupes américaines ou de l'Otan ne seraient plus présentes en Afghanistan si le président Hamid Karzaï ne signe pas sans tarder un traité bilatéral de sécurité (BSA), annonce mardi la Maison-Blanche.

 

"Le président Karzaï a posé de nouvelles conditions à la signature du traité et a laissé clairement entendre qu'il n'était pas prêt à le signer immédiatement", lit-on dans le communiqué.

 

Lors d'une rencontre lundi, le président afghan et la conseillère à la Sécurité nationale du président américain Barack Obama, Susan Rice, en visite à Kaboul, n'ont pas réussi à s'entendre sur la signature d'un traité de sécurité entre les deux pays qui doit définir les modalités d'une présence militaire américaine en Afghanistan après le départ des 75 000 soldats de l'Otan, fin 2014, qui fait craindre une flambée de violences dans le pays, en partie contrôlé par les talibans.

 

Mme Rice "a répété que sans signature rapide, les Etats-Unis n'auraient pas d'autre choix que de commencer à prévoir un après-2014 où les troupes américaines ou de l'Otan ne seraient plus présentes en Afghanistan". Elle a également laissé planer une menace sur les promesses d'aide faites auparavant par l'Otan à l'Afghanistan.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 08:35
US-Afghan Security Deal Covers More Than Military Cooperation

 

Nov. 25, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Deutsche Welle German radio; issued Nov. 24, 2013)

 

After four days of debate, an overwhelming majority of Afghanistan's Loya Jirga voted to endorse allowing US troops to stay in the country after the end of the NATO mission there in 2014. The security agreement required for such a move calls for some 18,000 US troops to remain in Afghanistan to continue training and consulting Afghan military and security forces. The deployment of the German army to Afghanistan after 2014 also depends on the agreement being enacted.

 

Some of the conditions set by the United States created a stir, including the demand that US soldiers answer to their own courts rather than the Afghan justice system when charged with human right violations or other crimes.

 

The 2,500 members of the Loya Jirga represent Afghanistan's most important political and social leaders. But the council's decisions are not legally binding and the security agreement will require approval of both houses of parliament and the president's signature before it can go into effect.

 

"I expect parliamentary approval to be a formality," Nils Wörmer of the Konrad Adenauer Foundation in Kabul told DW. While the Loya Jirga carries a great deal of influence in Afghanistan, it remains unclear how President Hamid Karzai will act, Wörmer added.

 

In a speech at the end of the council meeting, Karzai said he accepted the gathering's decision but also set clear conditions on what it would take for him to agree to a security deal with the United States. "Only when Afghanistan has a lasting peace and the Americans stop raiding Afghans' homes will I sign the agreement," he said.

 

The United States had called on Karzai to sign the agreement immediately so US forces would be able to confidently lay out their future plans in the country. There are currently about 48,000 troops in Afghanistan with some 27,000 more in the country as part of an international mission to the country.

 

A spokesman for the US embassy in Kabul said the United States was of the opinion that "both countries would benefit" when the security agreement is enacted as quickly as possible.

 

In addition to the United States, the chair of the Loya Jirga is also pushing for the deal to go into effect quickly. Council head Sibghatullah Mojaddedi pulled no punches expressing his views. "If Karzai does not sign the security agreement, I will resign from all my offices and leave Afghanistan in matter of two to three days."

 

The decision made by the council of tribal chieftains and elders sends a clear signal, Wörmer said. "The endorsement of the Loya Jirga is so strong that Karzai would have a difficult time defying it."

 

It remains unclear to many observers just what policy Karzai is aiming for, according to Wörmer. He added that many Afghan observers were left shaking their heads over an interview Karzai gave to the BBC in early October, in which the president said NATO did not bring stability to Afghanistan and questioned the military alliance's mission in his country.

 

Ahead of the Loya Jirga, Karzai set a number of new conditions for a security deal and went as far as to say there was no guarantee that such a deal would even come into effect. Wörmer said he thought Kazai's statement was aimed at getting the best deal possible from the US while at the same time emphasizing Afghanistan's sovereignty.

 

Who bears responsibility?

 

There was, however, another reason Karzai wanted to hear from the Loya Jirga on the issue of a security pact, according to Marion Regina Müller, head of the Heinrich Böll Foundation's office in Kabul.

 

"Karzai did this because he wanted to spread responsibility for this on to many other people," she said.

 

Many countries have expressed their approval for the Loya Jirga's decision. "For the security and further development of the country, particularly the financing of the security forces, the agreement represents a very important step," said Müller.

 

A security agreement will also prove important for civilian life in Afghanistan. "The decision is primarily important for many participants in civil society, like the groups that fight for human rights," she said. "This decision makes it possible for them to continue their work."

 

"Supporters see that additional civilian aid, as well as the financing of their own security forces, depends on the military deployment," Wörmer added.

 

But there are also those who oppose the deal endorsed by the Loya Jirga. Critics have said the prolonged presence of US troops in Afghanistan would extend the war raging in the country.

 

Mixed feelings in Pakistan

 

There were mixed reactions to the decision from Pakistan. As Afghanistan's neighbor and a haven for Taliban fighters, Pakistani leaders were playing close attention to the Loya Jirga.

 

"We want all US and NATO military forces to leave Afghanistan," said a spokesman for the conservative Jamaat-e-Islami party. "The decision of the Loya Jirga was dictated by the Americans."

 

Afghanistan expert Usman Qazi denied that in statement. "It's laughable to claim that hundreds of delegates to the Loya Jirga, which represents different clans in Afghanistan, could be forced into making a decision by the United States. There is no reason for Islamabad to oppose this decision. Like every sovereign state, Afghanistan has a right to make its own decisions."

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:35
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »

 

 

25/11/2013 Sources : EMA

 

Parmi les 500 militaires français présents en Afghanistan, près de 80 sont employés au sein des services de l’aéroport militaire international de Kaboul (KAIA), commandé par le général de brigade aérienne Olivier Taprest. Dirigé par un officier français de l’armée de l’air, le Combined Air Terminal Operations (CATO) est un service de transit aérien multinational dont le commandement de l’aéroport ne peut se passer.

 

Le CATO est un service qui opère dans le périmètre militaire de l’aéroport de KAIA. Sa mission est de prendre en charge les passagers civils et militaires, ainsi que le fret de la force, au départ et à l’arrivée des vols. Le CATO a en charge trois secteurs : le contrôle opérationnel, la gestion du fret, le transbordement au sein de l’aérogare.

 

    Le contrôle opérationnel pour lequel il fait la liaison entre les opérations militaires de l’aéroport d’un côté, les spécialistes cargo et l’aérogare passagers de l’autre. Il veille à coordonner les informations qu’il reçoit des deux parties. Cinq personnes, dont un Français, y travaillent en permanence.

    La gestion du fret avec les spécialistes cargo (CATO Cargo). Composée de dix-sept spécialistes européens, dont un Français, l’équipe travaille sur les parkings et taxiways de l’aéroport pour peser, charger et décharger le fret des avions civils et militaires de l’ISAF. A l’équipe de spécialistes s’ajoute huit Afghans en formation permanente. Ces derniers seront amenés, à agir de façon autonome, dans la logique de transition du fonctionnement de l’aéroport.

    Le transbordement au sein de l’aérogare passagers. L’aérogare est le point d’entrée et de sortie du théâtre pour une grande partie du personnel de toutes les nations travaillant au service de l’ISAF. Une équipe multinationale est en charge du transbordement des passagers et de l’enregistrement comme le ferait un aéroport civil. Au total, 650 passagers par jour transitent par l’aérogare et sont ainsi pris en charge.

 

Le CATO est dirigé par un officier français, intégré au sein de l’ISAF. Son rôle est de coordonner l’ensemble des secteurs d’action du CATO, en tant qu’officier de liaison transit. Dès qu’un avion est sur zone, il doit également faire l’interface entre l’équipage et les autorités aéroportuaires.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:35
Pas de décision sur la présence de soldats en Afghanistan après 2014

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont affirmé jeudi qu'ils n'avaient pas encore pris de décision sur le maintien ou non de soldats en Afghanistan après 2014, malgré l'accord de sécurité conclu avec Kaboul.

 

Nous n'avons pas encore déterminé si des soldats continueraient à être présents en Afghanistan à l'issue de la mission de combat de l'Otan fin 2014, a indiqué le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Josh Earnest.

 

Cette décision reviendra au président Barack Obama, et c'est une décision que le président n'a pas encore prise, a affirmé M. Earnest lors du point de presse quotidien de l'exécutif américain.

 

Il a remarqué qu'en février prochain, il y aurait environ 34.000 soldats américains en Afghanistan, et le retrait en cours continuera à descendre sous 34.000. Donc, nous parlons pour après 2014 de quelques milliers de soldats environ éventuellement maintenus sur place.

 

Ces soldats, si décision est prise de les maintenir, auront une mission très précise de formation et de lutte contre l'insurrection, a rappelé M. Earnest.

 

Le secrétaire d'Etat John Kerry et le président afghan Hamid Karzaï se sont mis d'accord mercredi sur un texte régissant la présence de soldats américains à partir de 2015.

 

Mais jeudi, les Etats-Unis ont prévenu l'Afghanistan qu'ils souhaitaient signer cet accord d'ici à la fin de l'année.

 

Nous devons avancer le plus vite possible pour signer cet accord bilatéral de sécurité (BSA), a déclaré la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, répétant la nécessité de conclure d'ici à la fin de l'année 2013.

 

Le président Karzaï a de son coté déclaré jeudi que le traité, s'il est approuvé la Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle, ne serait promulgué qu'après l'élection présidentielle du 5 avril.

 

Nous en sommes en train de chercher à y voir clair sur la signification et l'objectif de ces commentaires, a dit Mme Psaki à propos des déclarations du président afghan.

 

Pour nous, il n'est ni pratique, ni possible de retarder encore (la signature du BSA) en raison des incertitudes que cela provoquerait et parce qu'il serait impossible pour les Etats-Unis et leurs alliés de planifier leur présence après 2014, a expliqué la porte-parole de la diplomatie américaine.

 

Jusqu'à 15.000 soldats étrangers pourraient rester en Afghanistan après le retrait de la force de l'Otan fin 2014 si Kaboul signe un traité de sécurité avec Washington, avait annoncé auparavant le président Karzaï en estimant que cet accord pourrait ramener la stabilité dans le pays.

 

Quelque 75.000 soldats étrangers sont actuellement présents en Afghanistan dans le cadre la Force internationale de l'Otan (Isaf) dirigée par Washington, mais la grande majorité de ces troupes doit se retirer d'ici la fin 2014. Ce départ fait craindre une flambée de violences dans le pays, en partie contrôlé par les insurgés talibans.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
Afghanistan : jusqu'à 15'000 soldats étrangers pourraient rester après 2014

 

21.11.2013 Romandie.com (ats )

 

Le président afghan Hamid Karzaï a annoncé jeudi qu'entre 10'000 et 15'000 soldats étrangers pourraient rester en Afghanistan après le retrait de l'OTAN, fin 2014, si le traité bilatéral de sécurité avec les États-Unis est signé. Ce traité sera examiné jusqu'à dimanche par les 2500 délégués de la Loya Jirga.

 

Au total, "si (ce traité) est signé, entre 10'000 et 15'000 soldats (étrangers) resteront. Quand je dis "soldats", je ne parle pas seulement des Américains, mais également de troupes venant d'autres pays de l'OTAN, de pays comme la Turquie, ou d'autres pays musulmans", a dit M. Karzaï.

 

Le président afghan s'exprimait devant les 2500 délégués de la Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, qui examinera jusqu'à dimanche à Kaboul un traité bilatéral de sécurité (BSA). Le texte a été négocié laborieusement pendant des mois entre les États-Unis et l'Afghanistan.

 

"Votre décision est attendue au-delà des frontières de l'Afghanistan", a lancé devant les délégués le président Karzaï, lors du discours d'ouverture de la Jirga.

 

Cette assemblée traditionnelle a lieu dans une vaste salle dans l'ouest de Kaboul. En raison des risques d'attentat des insurgés talibans, farouchement hostiles au maintien de troupes étrangères dans le pays, un dispositif de sécurité exceptionnel a été mis en place dans la capitale afghane.

 

Immunité de juridiction

 

Le traité bilatéral de sécurité doit établir les modalités d'une présence militaire américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l'OTAN fin 2014. Mercredi, le secrétaire d'État américain, John Kerry, a annoncé s'être entendu avec le président afghan Hamid Karzaï sur les "termes" du BSA.

 

Kaboul a publié de son côté un projet d'accord selon lequel les soldats américains qui resteraient en Afghanistan après 2014 bénéficieraient de l'immunité de juridiction, principal point d'achoppement entre les deux pays.

 

S'il est approuvé par la Loya Jirga, le BSA sera ensuite transmis au Parlement, avant son éventuelle promulgation par le président Karzaï.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
photo EMA

photo EMA

 

 

21 novembre 2013 Par Juliette Gheerbrant - RFI

 

Comment l’armée américaine va-t-elle rester en Afghanistan après le retrait des forces de l’Otan fin 2014 ? C’est tout l’enjeu de la Loya Jirga que le président Hamid Karzaï a convoqué à Kaboul. La grande assemblée traditionnelle se réunit jusqu’à dimanche pour se prononcer sur le traité bilatéral de sécurité qui établit le cadre de la présence américaine. Elle rassemble environ 2 500 personnes : chefs de tribus, notables, membres de la société civile. Si elle approuve le traité, ce dernier devra être ensuite ratifié par le Parlement. Cependant, les termes définitifs du texte soumis aux représentants de la société afghane ne sont toujours pas connus.

 

Le traité bilatéral de sécurité doit fixer le nombre de soldats – 15 000 selon les dernières informations –, le nombre de bases militaires, les conditions d’intervention de ces forces et l’aide financière qu'apportent les Américains. Ces derniers auront un double objectif après le retrait des forces de l’Otan encore présentes dans le pays : continuer la formation des forces afghanes de sécurité, et bien sûr lutter contre le terrorisme.

 

Après des mois de fastidieuses négociations, les termes définitifs du texte de 32 pages soumis aux représentants de la société afghane ne sont toujours pas connus. Certains seraient d’ailleurs encore en discussion.

 

Suite de l’article

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:40
photo ISAF

photo ISAF

 

 

MOSCOU, 21 novembre - RIA Novosti

 

La Russie et le Kirghizstan doivent être prêts au retrait des troupes de la coalition occidentale d'Afghanistan, car cela pourrait créer de nombreux risques et défis, estime le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou.

"Notre niveau de préparation au départ des troupes de la coalition d'Afghanistan en 2014 revêt une importance particulière. Il s'agit d'une tâche ardue, car le retrait de cette force pourrait entraîner de nombreux risques et des menaces de tout genre", a déclaré jeudi M. Choïgou lors d'une rencontre avec son homologue kirghiz, le général Taalaïbek Omouraliev.

Les ministres ont également évoqué la coopération technico-militaire entre les deux pays.

"Cette année, nous avons préparé un programme important de coopération bilatérale", a indiqué le ministre russe, précisant qu'il s'agissait, entre autres, de l'entraînement et de l'armement des troupes kirghizes.

"Je pense que ce programme sera réalisé grâce aux efforts conjugués de nos pays", a souligné le général Choïgou. 

La rencontre entre les ministres russe et kirghiz a eu lieu en marge de la 65e réunion du Conseil des ministres de la Défense des pays membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI) à Moscou.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:35
Afghanistan: Washington refuse de s'excuser pour ses erreurs militaires

 

WASHINGTON, 20 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis n'ont pas l'intention de présenter des excuses à l'Afghanistan pour leurs erreurs militaires, a déclaré mardi soir la conseillère du président américain à la sécurité nationale Susan Rice.

 

"Les Etats-Unis n'ont pas besoin de s'excuser auprès de l'Afghanistan. C'est juste le contraire", a indiqué Mme Rice dans une interview accordée à la chaîne CNN.

 

Auparavant, les autorités afghanes ont annoncé que le chef de la Maison Blanche Barack Obama avait promis à Kaboul de reconnaître les erreurs commises par l'armée américaine en Afghanistan dans le cadre de la mise au point d'un "pacte de sécurité" autorisant les forces US à rester dans le pays après 2014.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:35
Official: Afghanistan, US Solve Security Pact Impasse

 

Nov. 19, 2013 – Defense News (AFP)

 

KABUL — Afghanistan and the United States have solved a key sticking point in a crucial security pact just two days before it was due to be voted on by Afghan tribal and political leaders, an Afghan official said Tuesday.

 

Aimal Faizi, President Hamid Karzai’s spokesman, told reporters in Kabul that the deal would allow US troops to enter Afghan homes once NATO forces withdraw in 2014 but only in “extraordinary circumstances” where there was an urgent risk to life. The compromise appeared to end an impasse which had threatened to derail the agreement.

 

Faizi said President Karzai and Secretary of State John Kerry spoke by phone Tuesday during final negotiations for the bilateral security treaty (BSA) which will shape Washington’s future military presence in the war-scarred nation.

 

However officials in Washington said there was still some way to go before reaching a final agreement on the pact.

 

“We’re not there yet. There are still some final issues we are working through,” said State Department spokeswoman Jen Psaki.

 

She confirmed that Kerry had spoken with Karzai on Tuesday morning, adding “obviously, there has been some progress made to resolve outstanding issues.” But she refused to go into any details.

 

Even if a final agreement is reached, Afghanistan has insisted that the BSA must be approved by a mass gathering of tribal chieftains and politicians.

 

The four-day grand assembly, known as a “loya jirga” in Pashto, is set to begin on Thursday in Kabul.

 

Key obstacles to finalizing the pact have included the question of legal immunity for those US troops who remain and whether they will be able to search the homes of Afghan citizens.

 

Faizi said both sides had now agreed to the “extraordinary exception” clause on house searches.

 

He also said President Barack Obama would write to Karzai and the Afghan people assuring them that US troops would not “misuse” the searches and that “those extraordinary circumstances would be strictly defined.”

 

He added that Karzai would expect the letter to acknowledge the fact that Afghan people have suffered in the last decade.

 

“What is important for the Afghan government is the US is acknowledging the fact that there have been mistakes in the war on terror, that in the conduct of military operations in Afghanistan mistakes were made and that the people of Afghanistan have suffered in the last decade,” he said.

 

Officials at the White House Tuesday said they would not comment on any presidential correspondence.

 

And a senior State Department official said later Tuesday that the request for a letter had come from Karzai during the phone call with Kerry.

 

“Secretary Kerry indicated that we want to continue working together to find a path forward, and that we will consider his request for reassurances including the option of a letter from the administration stating our position,” the official said.

 

Karzai had also invited Kerry to attend the loya jirga, but the US top diplomat said it” would not be possible for him to attend this week,” the official said.

 

The BSA will determine how many US troops stay in Afghanistan when most of NATO’s troops deployed in the country since 2001 — currently numbering 75,000 — leave at the end of 2014.

 

The Taliban have branded the loya jirga meeting a US-designed plot, vowing to pursue and punish its delegates as traitors if they approve the BSA.

 

Highlighting the ongoing security challenges facing Afghanistan, a Taliban suicide bomber on Saturday struck close to the venue where the meeting is set to be held killing a dozen people, most of them civilians.

 

The issue of US-troop immunity sank a similar deal in Iraq in 2011, leading the Americans to pull out completely. The country is now in the grip of some of its worst sectarian violence since 2008.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:35
Afghanistan: le pacte de sécurité avec les Américains finalisé

 

19/11/2013 Par Maeva Bambuck – LeFIgaro.fr

 

Kaboul et Washington sont tombés d'accord mardi sur un pacte de sécurité qui régira la présence américaine après 2014.

 

Moins de deux jours avant de consulter la Loya Jirga, Kaboul et Washington auraient trouvé un compromis sur l'un des derniers points menaçant encore le traité bilatéral de sécurité d'après-guerre (BSA) qui régira la présence américaine en Afghanistan après 2014.

 

Lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire d'État américain John Kerry, le président afghan Hamid Karzaï aurait accepté de permettre aux soldats américains de conduire des raids dans les domiciles afghans après 2014, selon son porte-parole, Aimal Faizi. Jusqu'alors catégoriquement opposé à cette clause, le président afghan aurait accepté ces raids «uniquement dans des circonstances extraordinaires où des soldats américains encourraient des risques graves.»

 

Le peuple afghan est majoritairement opposé à l'intrusion de forces étrangères chez les habitants. Suite à des manifestations populaires, le président Karzaï avait ordonné à l'OTAN de mettre fin aux raids nocturnes en 2011, sans obtenir gain de cause.

 

En contrepartie, Washington aurait promis mardi de présenter ses excuses pour «les erreurs commises par ses armées». Karzaï aurait demandé que Barack Obama en donne sa parole dans une lettre. Dans cette dernière, le président américain devrait «présenter ses excuses au président Karzaï et au peuple afghan» selon Faizi, promettant que les soldats américains «n'abuseront pas des raids dans les domiciles», et que «les erreurs du passé ne se reproduiront plus».

 

Washington réclame l'immunité pour ses soldats

 

Les excuses du président Obama devraient accompagner le texte du traité bilatéral distribué aux membres de la Loya Jirga. Réunis à Kaboul de jeudi à samedi, les représentants du peuple doivent examiner les termes du traité bilatéral, mais aussi décider d'accorder ou non l'immunité juridique aux soldats américains restant sur le sol afghan. Le cas échéant, près de 10.000 militaires américains pourraient rester en soutien aux forces de sécurité afghanes.

 

En visite à Kaboul au mois d'octobre, John Kerry avait prévenu que faute d'un avis favorable, les Etats-Unis retireraient tous leurs soldats d'ici à la fin de l'année prochaine. Les forces américaines s'étaient brusquement retirées d'Irak en 2011 lorsque le gouvernement de Bagdad avait refusé l'immunité à ses soldats.

 

À Kaboul, les bureaux sont fermés cette semaine en préparation de la Loya Jirga, cette grande assemblée traditionnelle. D'immenses effectifs ont été déployés pour garantir la sécurité des plus de deux cents représentants du peuple qui convergent sur Kaboul. Les talibans ont indiqué qu'ils s'opposaient au rassemblement. Ils ont revendiqué une attaque à la voiture piégée, samedi dernier, qui a fait 10 morts et 13 blessés non loin du lieu de la Jirga.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:35
photo EMA

photo EMA

 

18 novembre 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Ce chiffre publié par l'ONU se base sur des données collectées auprès des autorités afghanes et de la rébellion.

 

La rébellion des talibans afghans a perdu en 2013 «entre 10 000 et 12 000 hommes», chiffre qui inclut les morts, blessés et prisonniers, au cours des affrontements contre les forces régulières afghanes et celles de l’Otan, affirme un rapport de l’ONU. «Si les pertes rebelles sont difficiles à estimer, des sources gouvernementales et des données internes de la rébellion les chiffrent entre 10 000 et 12 000», indique ce rapport, rédigé par le Bureau de contrôle et d’analyse des sanctions de l’ONU à l’intention du Conseil de sécurité. Ces données n’ont toutefois pas été confirmées de manière indépendante.

 

Le rapport, daté du 10 novembre, souligne également que les forces afghanes et internationales «font l’objet d’un niveau de violences qui n’avait pas été aussi élevé depuis 2010», sans que les talibans aient pu en tirer des «gains significatifs». Aussi longtemps que les forces afghanes seront en mesure de conserver leurs positions, «toute tentative des talibans de reconquérir des centres de population restera vaine», poursuit le rapport. Pour cette raison, «les talibans se sont davantage consacrés à intimider la population et à faire taire les chefs locaux ne soutenant par leurs positions», ajoute l’organisme onusien.

 

Renversés en 2001 par une coalition militaire internationale dirigée par les Américains, les rebelles islamistes mènent une violente insurrection que douze ans de guerre et les moyens militaires colossaux déployés par l’Otan n’ont pas réussi à mater. Si les grandes villes du pays sont sous contrôle des forces gouvernementales, la situation est beaucoup plus instable dans le reste du pays, en particulier dans le sud et l’est, où les talibans ont leurs places fortes.

 

«Les violence constatées au cours de l’année écoulée illustrent la menace que posent pour la paix et la sécurité les talibans et les groupes qui leurs sont affiliés», souligne le rapport de l’ONU. Dans ce contexte, le retrait, d’ici à la fin 2014, des 75 000 soldats de l’Otan fait planer la menace d’une nouvelle guerre civile dans le pays.

 

La situation sécuritaire du pays pourrait dépendre en grande partie de la signature d’un traité bilatéral de sécurité (BSA) entre Washington et Kaboul. Cet accord doit être examiné cette semaine dans la capitale afghane par une Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle. Ce traité doit préciser les modalités de la présence américaine dans le pays au terme de la mission de combat de l’Otan, notamment le nombre des bases et de soldats.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:35
De Crem n'exclut pas une autre participation en Afghanistan après 2014

 

13 novembre 2013 lalibre.be (Belga)

 

Le député socialiste flamand Dirk Van der Maelen a quant à lui appelé "à reconnaître que cette opération en Afghanistan est un désastre".

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, n'a pas totalement fermé la porte, mercredi en commission Défense de la Chambre, à une participation militaire belge en Afghanistan après 2014, alors que l'accord de gouvernement prévoit un retrait belge à partir de cette année. Il a été évalué qu'une capacité de 8.000 à 12.000 hommes serait nécessaire en Afghanistan après 2014, a souligné le ministre. Sa récente visite aux Etats-Unis lui a permis d'en discuter avec Chuck Hagel, le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a-t-il précisé.

 

Si l'accord de gouvernement prévoit un retrait des troupes d'Afghanistan en 2014, la mise en oeuvre des décisions du sommet de Lisbonne de 2010 n'exclut pas une présence sur le terrain, a-t-il poursuivi.

 

Le député PS Vincent Sampaoli a rappelé que l'aide à l'Afghanistan planifiée par la Belgique pour ces prochaines années passera par la coopération au développement et pas par la Défense.

 

Il s'est dit "inquiet" d'entendre que quelques centaines de soldats belge pourraient rester au milieu de 12.000 à 13.000 hommes au-delà de 2014.

 

Le député socialiste flamand Dirk Van der Maelen a quant à lui appelé "à reconnaître que cette opération en Afghanistan est un désastre".

 

Denis Ducarme (MR) s'est pour sa part réjoui que le ministre de la Défense n'exclue pas une présence belge en Afghanistan après 2014.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:35
Les radars belges protègent Kandahar

 

08/11/13 Texte & photos : Bn ISTAR – MIL.be

 

Dans le sud de l'Afghanistan, des véhicules équipés de radars de l'armée belge surveillent l'aéroport de Kandahar. Depuis la fin du mois de juin, huit militaires de l'escadron surveillance du champ de bataille (détaché du Bataillon de Chasseurs à Cheval d'Heverlee) s'attèlent à la tâche.

 

Photos >>

 

Ce détachement travaille au profit des forces de protection de la base et est intégré dans la sphère internationale. Les opérateurs utilisent plusieurs véhicules radars pour collecter des informations sur les mouvements autour des installations. Ils se procurent une vue d'ensemble (dans le jargon : la situational awareness) de la force de protection internationale et y assurent la sécurité de tous les militaires de Kandahar. Leurs collègues de la Composante Air garantissent l'appui des éléments non-opérationnels.

 

Le système radar date de 1989. Il avait été utilisé au Kosovo et pour surveiller la base de Kleine-Brogel. Il a poursuivi son évolution après une mise à jour en 2003. Les techniciens d'Heverlee ont doté le radar de caméras dont le réseau permet la commande à distance.

 

À Kandahar, il semble que le système belge soit fort compatible avec celui des Américains. Leur commandant a félicité nos militaires en les remerciant pour leur professionnalisme et l'accroissement de la sécurité sur l'aéroport.

Les radars belges protègent Kandahar
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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 18:35
Adding More Tools to Counter-Improvised Explosive Device Toolbox

 

Oct 30, 2013 ASDNews Source : US Army

 

For years, route clearance patrols have helped keep the streets of Afghanistan safe from improvised explosive devices. U.S. Army combat engineers scour the country every day looking for IEDs, not just to ensure safe travel for military convoys, but also to protect the Afghan citizens who use the roads as well.

 

But the day of the route clearance patrol has come to an end.

 

In the continuing effort to increase operational effectiveness, route clearance patrol across Afghanistan are being reborn as combined-arms route clearance operations, or CARCOs.

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 12:35
Afghan-Deployed US Troop Cost Rises

25/10/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Each Afghan-deployed US troop will cost some $2 million during the final months of the US military's campaign there, according to a newly-published Pentagon budget assessment.

 

Since 2008, the average cost, per troop, has remained at approximately $1.3 million but, factoring in a revised war budget, that figure is now set to rise significantly.

 

According to the US Defense Department, the increased per-troop cost mirrors changing circumstances and includes the finances involved in transporting/shipping personnel and equipment back to US soil.

 

Todd Harrison from the Center for Strategic and Budgetary Analysis contests that statement. In comments published by the Defence Once website, he stresses that such troop and equipment movements have been a part of earlier budget years.

 

US Troop Cost Rises

 

Besides commenting on the reported US troop cost rises, Harrison, the new Pentagon budget study's author, also describes the present moment as "a very chaotic time for the defense budget" and questions the ongoing need for certain military technologies in the post-Afghanistan era.

 

The likes of the MQ-9 Reaper and MQ-1 Predator have proved highly useful assets in Afghanistan's skies but don't necessarily have a role in the Asia-Pacific region - the US military's next key focus area - Harrison believes. Instead, he expects the emphasis to be more on stealth than reconnaissance.

 

Afghan-Deployed US Troops

 

Initiated in July 2011, the US Armed Forces' Afghan troop drawdown is scheduled to be finished by December 2014. After the Afghan-deployed US troops have left, explained US President Barack Obama in his most recent State of the Union Address: "...America's commitment to a unified and sovereign Afghanistan will endure, but the nature of our commitment will change."

 

Obama continued: "We're negotiating an agreement with the Afghan government that focuses on two missions - training and equipping Afghan forces so that the country does not again slip into chaos, and counter-terrorism efforts that allow us to pursue the remnants of al-Qaeda and their affiliates."

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:35
Afghanistan : le général Taprest accueille la relève PAMIR du contingent français

19/10/2013 Sources : EMA

 

Le 12 octobre 2013, le général de brigade aérienne Olivier TAPREST commandant l’aéroport de Kaboul (KAIA) et les forces françaises en Afghanistan, a réuni l’ensemble du dispositif français stationné en Afghanistan pour saluer l’arrivée du nouveau contingent français PAMIR.

 

Le général de brigade aérienne Olivier Taprest a rappelé que le succès de l’opération PAMIR depuis son lancement reposait sur la rigueur, la responsabilité et l’enthousiasme de tous.

 

Le colonel Daniel Jaunin, adjoint au général commandant la 6e Brigade légère blindée (6e BLB), a pris la fonction d’adjoint pour le contingent français, au général de brigade aérienne Olivier Taprest. A l’instar de son prédécesseur le colonel Olivier Meriau, il devra veiller au bon déroulement de la poursuite de l’engagement français au sein de l’ISAF.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:35
Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 11 octobre 2013, la nouvelle équipe médicale du Rôle 3 de l’hôpital militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA) se sont exercées à la mise en œuvre du plan Mascal (Mass Casualty).

 

Le plan MASCAL est une procédure déclenchée pour faire face à un afflux massif ou saturant de blessés. Sa mise en œuvre relève de la responsabilité du médecin-chef du Rôle (2 ou 3). Il prend en compte non seulement le nombre de victimes annoncé, mais également la gravité ou la catégorisation des blessés.

 

17h30 - l’exercice a été déclenché par le médecin-chef du Rôle 3. Quatre blessés dont deux graves sont attendus de façons imminentes. L’ensemble des quatre-vingt dix membres de l’hôpital militaire est mobilisé.

17h40 - briefing. Le médecin chef informe le médecin urgentiste et les brancardiers des cas attendus.

17h48 - arrivée des blessés. Ceux dont le pronostic vital n’est pas en jeu sont immédiatement orientés dans un box, afin de libérer la place.

Dès l’arrivée des blessés graves, le médecin urgentiste prend connaissance des informations inscrites sur la fiche médicale rédigé par le groupe médical de l’avant. Après une analyse rapide, les deux blessés sont orientés vers un box d’urgence.

 

17h53 - les radiographies sont faites. Un premier blessé, pris en charge par une équipe constituée de personnels Tchèques, Hongrois et des Bulgares part au bloc à 18h05.

18h08 - le pronostic vital du deuxième blessé est en jeu. Avant le départ au bloc, le patient est transféré vers le scanner.

18h09 - Le transfert sur la paillasse est une action délicate. Tout en prenant en compte les multiples lésions du patient, l’équipe doit apporter une attention particulière aux tubulures de perfusions et aux câbles du monitoring cardiaque.

18h15 - « Fin d’exercice ». Il faut reconditionner au plus vite le matériel pour être prêt, cette fois-ci, à faire face à une situation réelle.

 

Durant tout le déroulement de l’exercice, bloc-notes à la main et  un œil sur sa montre, un chirurgien-dentiste du Rôle 3 a tenu la « main courante » afin d’établir un compte rendu. Cette tâche est généralement remplie par un personnel de l’équipe, mais à l’occasion de cet exercice le dentiste, qui n’est pas sollicité dans sa spécialité, a permis à l’équipe de se concentrer sur les gestes et non sur la procédure.

 

Debriefing d’exercice - l’appréciation de situation est revenue au médecin-chef et aux différents chefs d’équipe qui évaluent la réactivité de l’équipe et les éventuels points perfectibles. Au final, l’ensemble des victimes a été pris en charge de manière adaptée et le bilan est positif. L’avis du médecin chef est bon : « L’ensemble du personnel a été très réactif, et même si quelques détails ont été revus à la fin de l’exercice, chacun a su trouver sa place et connaissait son rôle. Le déclenchement d’un tel plan n’est évidemment pas à souhaiter, mais nous sommes prêts si cela devait arriver ».

 

Le ROLE 3 de Kaboul est une structure multinationale sous direction française. Elle se compose de 111 personnes : 93 militaires français, 11 Tchèques, 5 Bulgares et 2 Hongrois. Cet hôpital médico-chirurgical est capable de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Ses missions sont en priorité le soutien aux forces de la FIAS (Force Internationale d’Assistance et de Sécurité). Il peut également  prendre en charge des  personnels des forces armées et de la police afghane. Il assure également le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que par tradition du service de santé des armées (SSA), l’aide à la population locale.

Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIAAfghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA
Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIAAfghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:50
Learning to Fight: How Afghanistan Changed the German Military

October 15, 2013 By Christopher Alessi – Spiegel.de

 

In Afghanistan, dangerous combat has helped post-war Germany's reluctant armed forces gain self-confidence and expertise. But with the public and politicians loath to enter into new conflicts, what will the military's role be going forward?

 

The German military entered Afghanistan over a decade ago as a peacekeeping force tasked with aiding in the reconstruction and development of infrastructure and civil society. Today, it leaves the country as a combat force that engaged in deadly warfare.

 

The evolving role of the Bundeswehr, Germany's armed forces, in the conflict has helped to dramatically reshape it as a more experienced and capable fighting operation. Yet the German public remains even more opposed to military engagement overseas than it was 10 years ago, calling into question what sort of role the Bundeswehr will play in supporting NATO and the United Nations in future international conflicts.

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:35
Afghanistan: l'ONU prolonge le mandat de l'ISAF jusqu'à la fin de 2014

NEW YORK (Nations unies), 10 octobre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé le mandat de la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan (ISAF) jusqu'au 31 décembre 2014 conformément à la résolution ad hoc adoptée jeudi à l'initiative de l'Australie.

 

D'ici 18 juin 2013, l'armée afghane doit se charger de la sécurité sur tout le territoire du pays. A cette occasion, le Conseil de sécurité de l'ONU a souligné la nécessité de conserver le rôle de l'ISAF "dans le soutien apporté au gouvernement de l'Afghanistan" et "dans le renforcement des forces nationales afghanes de sécurité".

 

Le Conseil de sécurité a également salué l'attachement de l'Otan et du gouvernent afghan à la consolidation de leur partenariat bilatéral conformément à l'entente intervenue entre les alliés lors du sommet de l'Otan à Lisbonne en 2010.

 

La Force internationale d'assistance et de sécurité a vu le jour peu après le commencement de la guerre contre les talibans en 2001. Elément constitutif de la coalition encadrée par l'Otan, l'ISAF opère dans le cadre d'un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

L'entente conclue en 2010 à Lisbonne prévoit le retrait des troupes de la coalition d'Afghanistan et le transfert à l'armée afghane des responsabilités en matière de sécurité dans le pays.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:35
Début du retrait des troupes canadiennes d’Afghanistan

12/10/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Après avoir été déployés en Afghanistan l’été dernier, plus d’une centaine de militaires de la 3e Division du Canada des Forces armées canadiennes (FAC) ont été accueillis par leur famille et leurs amis à Edmonton et Winnipeg vendredi après-midi, juste à temps pour célébrer l’Action de grâce.

 

«Je suis très fier de l’engagement du Canada en Afghanistan. La contribution de nos soldats pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité en Afghanistan, et pour entraîner et encadrer nos partenaires des Forces nationales de sécurité de l’Afghanistan, a été exceptionnelle», a déclaré Rob Nicholson, ministre de la Défense nationale. «Je sais que le mois prochain, alors que nous soulignerons le jour du Souvenir, les Canadiens auront une pensée pour les hommes et femmes qui ont servi outremers avec tant d’altruisme.»

 

Ce groupe est le premier d’un grand nombre de soldats qui reviendront au pays après avoir participé à la dernière rotation de l’opération Attention. Au cours des prochains mois, les militaires des FAC qui sont toujours déployés reviendront à la maison. Le dernier groupe arrivera en mars 2014, ce qui marquera officiellement la fin des opérations des FAC en Afghanistan.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:35
L’accord États-Unis-Afghanistan achoppe sur la question des soldats américains

 Le Secrétaire d’État américain, John Kerry, en conférence de presse avec le président afghan Hamid Karzaï au palais présidentiel à Kaboul, le 12 octobre 2013 (Department of State) U.S.

 

13/10/2013 45enord.ca (AFP)

 

Le président Hamid Karzaï et le secrétaire d’État John Kerry se sont séparés samedi sans finaliser d’accord sur une présence militaire américaine en Afghanistan après 2014, malgré d’intenses négociations à Kaboul qui ont achoppé sur la question de l’immunité des soldats américains

 

«Nous sommes parvenus à une série d’accords», notamment concernant les modalités d’intervention d’un contingent américain, a déclaré le président afghan lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Kerry au palais présidentiel de Kaboul.

En revanche, M. Karzaï a indiqué que la question de l’immunité juridique des soldats américains, réclamée avec insistance par Washington, n’était pas réglée. «Il n’y pas eu de consensus sur cette question», a-t-il dit.

«Il faut souligner que si cette question de (l’immunité) n’est pas résolue, malheureusement il ne pourra y avoir de traité«, a averti de son côté le ministre américain.

Anticipant d’éventuelles difficultés, un responsable du département d’État avait laissé entendre un peu plus tôt que M. Kerry ne repartirait pas à coup sûr avec un accord en bonne et due forme, mais qu’il souhaitait «quitter Kaboul avec le plus de questions possibles réglées».

Les États-Unis négocient depuis près d’un an avec Kaboul cet accord bilatéral de sécurité (BSA), qui doit définir les modalités de la présence américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l’Otan, fin 2014, mais aussi le nombre des bases américaines dans ce pays et le statut des soldats américains sur place.

 

Le Secrétaire d’État américain, John Kerry, regarde par la fenêtre de l’hélicoptère de l’Armée américaine en quittant Kaboul le 12 octobre après deux jours de pourparlers qui achoppent sur la question de l’immunité des soldats américains (Department of State)

 

Cette dernière question est cruciale pour Washington, qui souhaite que les soldats qui se rendraient coupables de crimes en Afghanistan soient jugés par des juridictions américaines.

En Irak, les États-Unis comptaient maintenir un contingent au-delà de 2011 mais ils avaient finalement rapatrié l’ensemble de leurs troupes car Bagdad avait refusé d’accorder l’immunité juridique aux forces américaines.

Hamid Karzaï a indiqué que la question de l’immunité serait soumise à la Loya Jirga, la grande assemblée de chefs de tribus et de représentants de la société afghane, soulignant que le règlement de ce problème «dépassait l’autorité du gouvernement« afghan.

Arrivé vendredi après-midi en Afghanistan pour une visite surprise de deux jours, M. Kerry s’est lancé dans des discussions interminables au palais présidentiel de Kaboul et qui ont largement dépassé le programme prévu, l’obligeant à retarder de plusieurs heures son départ vers Paris.

Si les tractations entre les deux hommes n’ont pas pu régler la question sensible de l’immunité, elles ont néanmoins permis aux deux parties de trouver un terrain d’entente sur de nombreux autres points «essentiels», selon M. Kerry.

L’administration afghane avait ainsi fait savoir qu’elle ne souhaitait pas signer un accord qui donnerait carte blanche aux Américains pour mener des opérations à leur guise sur le territoire afghan, et M. Karzaï semble avoir obtenu satisfaction sur ce sujet.

«Il n’y aura pas d’opérations ou d’actions arbitraires de la part des Américains, et un document écrit a été rédigé pour donner des garanties quant à la protection des vies et des biens des Afghans», a déclaré le président afghan.

Les États-Unis souhaitent boucler un accord rapidement, d’ici à une date-butoir qui avait été fixée à la fin octobre par le président américain Barack Obama et son homologue afghan.

«Plus cela prendra du temps, plus cela sera dur à planifier», a souligné un diplomate américain au sujet d’un éventuel contingent américain après 2014.

Trouver un accord est d’autant plus pressant que la majorité des quelque 87.000 soldats de l’Otan doivent quitter l’Afghanistan d’ici à la fin 2014.

Ce retrait fait craindre une nouvelle flambée de violences dans un pays en proie à une violente insurrection des talibans, chassés du pouvoir en 2001 par une coalition militaire internationale menée par les États-Unis.

Le départ des troupes de l’Otan s’effectuera de surcroît dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle étant prévue le 5 avril prochain. À ce sujet, M. Kerry a indiqué que les États-Unis soutiendraient des «élections libres et équitables».

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