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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:35
Hamid Karzaï en Inde pour demander plus d’aide militaire

21 mai 2013. Guysen News International

 

Le président afghan, Hamid Karzaï, effectuait mardi une visite en Inde pour demander aux dirigeants d’augmenter leur aide militaire, dans la perspective du retrait l’an prochain de la force internationale. M. Karzaï devait rencontrer le Premier ministre, Manmohan Singh, et le président de l’Union indienne, Pranab Mukherjee, après avoir reçu lundi soir un diplôme honorifique de l’université Lovely Professional au Pendjab (nord).

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:35
Hammond announces new rotation arrangements for UK troops in Afghanistan

16 May 2013 army-technology.com

 

British defence secretary Philip Hammond has unveiled troop rotation arrangements that outlines tour lengths for deployed UK military personnel in Afghanistan between now and the end of combat missions in 2014.

 

The arrangement extends the stay of brigades deploying under Operation Herrick XVIII from October to eight months instead of six, while deployment of subsequent brigades will be extended to up to nine months for provision of support for final redeployment activity, in a non-combat role, if required.

 

In a statement to the House of Commons, Hammond said the changes were based on advice from military commanders and aimed to ensure provision of maximum force protection to soldiers during withdrawal, alongside delivery of required support to the Afghan National Security Forces throughout a critical transitional period, including the presidential elections in spring 2014.

 

The move will also eliminate the requirement for the Ministry of Defence (MoD) to train and deploy another brigade at greatly reduced scale to cover the final couple of months of 2014, Hammond added.

 

"It will minimise the total number of service personnel who deploy to Afghanistan over the next 18 months," he said.

 

"This will allow personnel to focus on post-Afghanistan training, improving the general readiness of the army as it reverts to a contingent posture for the future."

 

Defence staff (operations) assistant chief major general Patrick Sanders said the extension would ensure supply of the best possible support to the Afghan security forces, while also sustaining and strengthening UK's relationships with the country up to and beyond 2014.

 

Meanwhile, the defence secretary has also announced a 'Herrick Drawdown Allowance', which will be paid to eligible personnel serving more than seven and a half months in Afghanistan, as well as the standard operational allowance package.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:35
Afghanistan : les perspectives à venir selon le commandant de l’ISAF

13 mai 2013 actudefense.com

 

Dans une récente interview au New York Times, le commandant de l’ISAF, le général Joseph F. Dunford Jr. fait le point sur la situation en Afghanistan.

Le blog At War revient sur l’interview du général Joseph F. Dunford Jr. du New York Times. Le commandant de l’ISAF se veut rassurant sur la capacité des Afghans à assurer leur propre sécurité. Principal argument soutenant cette conviction, l’inversion du ratio forces étrangères / forces afghanes : alors qu’en 2008, dans le sud du pays, on comptait 10 soldats de la coalition pour un Afghan, on trouve aujourd’hui trois militaires nationaux pour un seul étranger.

Cette progression doit continuer et doit se compléter sur un certain nombre de points. Il estime ainsi que Kaboul pourra déployer à l’horizon 2016-2017 ses propres forces aériennes.

Principale lacune sécuritaire : la police. Le général Dunford explique l’importance de poursuivre les efforts au niveau de la police locale. Elle serait le meilleur acteur pour régler les problèmes sur le terrain et assurer la sécurité de base. Il reconnaît cependant qu’il reste beaucoup de travail : 25% des policiers n’auraient pas encore terminé leur formation initiale.

Quant aux talibans, le général Dunford estime qu’avec le désengagement progressif de la coalition, leur dialectique de la dénonciation de l’envahisseur perdra tout intérêt. Il ne craint pas une reprise du contrôle du pays de leur part mais s’attend à de nombreuses actions fortes tout au long de l’été : assassinats de personnalités   infiltrations au sein des forces de sécurité et attentats pour entretenir un climat d’insécurité et de peur.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:35
Afghanistan: pas de bases permanentes US après 2014 (Maison Blanche)

WASHINGTON, 10 mai - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ne souhaitent pas avoir de bases militaires permanentes en Afghanistan après le retrait de leurs troupes en 2014, a déclaré jeudi aux journalistes le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.

 

"Toute présence des Etats-Unis après 2014 se fera uniquement à l'invitation du gouvernement afghan", a fait savoir M. Carney, précisant que les militaires américains auraient pour mission de "dispenser une formation aux forces de l'ordre locales" ou de "combattre les groupes résiduels d'Al-Qaïda".

 

Le porte-parole de la diplomatie américaine Patrick Ventrell a également indiqué lors d'un point de presse jeudi que les Etats-Unis n'avaient pas besoin de bases permanentes en Afghanistan après le départ de leurs troupes.

 

Le président afghan Hamid Karzaï a déclaré jeudi que les Américains voulaient garder neuf bases militaires dans son pays et que ceci était une condition à la signature d'un accord de sécurité bilatéral.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 07:35
Afghanistan : remise de décorations au contingent géorgien

07/05/2013 Sources : EMA

 

Le 6 mai 2013, lors d’une cérémonie sur le camp de Warehouse, les éléments français en Afghanistan ont officiellement remercié les militaires géorgiens avec qui ils assurent la sécurité du camp depuis 2009.

 

Au cours de cette cérémonie présidée par le général Adam, commandant les éléments français en Afghanistan, la médaille de bronze de la Défense nationale a été décernée à 8 officiers, sous-officiers et militaires du rang géorgiens, en remerciement de l’excellence des services rendus et de leur professionnalisme.

Afghanistan : remise de décorations au contingent géorgien

Depuis 2009, les militaires français et géorgiens se sont relayés pour assurer la protection et la garde du camp de Warehouse. Régulièrement, ils se sont entraînés côte à côte et ont effectué des séances de tirs communes.  Aux côtés de 50 militaires géorgiens, la compagnie protection est actuellement armée par le 1er régiment de Tirailleur (1er RT) d’Epinal.

 

Le général ADAM, lors de son discours, a tenu à rappeler ce lien : « Je me fais aujourd’hui le porte-parole de la France pour vous signifier toute sa reconnaissance pour les frères d’armes que vous êtes devenus pour elle. Cet honneur, vous le méritez pleinement  et vous pouvez être fier des missions que vous avez accomplies dans nos rangs. Nous espérons que vous garderez un peu de notre pays dans votre cœur au moment ou vous rentrerez dans vos foyers. Soyez assurés que nous conserverons tous la plus belle des images de la Géorgie et de son armée dont vous avez été les meilleurs ambassadeurs. »

 

Le capitaine Malkaz, commandant le contingent géorgien a remercié à son tour la France pour son accueil et émis le souhait de retravailler avec les militaires français. Depuis le 13 février 2013, ce contingent a effectué près de 30 missions, dans le but de sécuriser l’accès unique de Warehouse, sécuriser l’extérieur du camp à partir de tours d’observation et en effectuant des patrouilles à pied et en véhicules blindés.

 

Le dernier contingent géorgien sous commandement français quittera prochainement le camp de Warehouse.

Afghanistan : remise de décorations au contingent géorgien

La coopération opérationnelle mise en œuvre en Afghanistan a été favorisée par les mesures de coopération bilatérale engagées, et par ailleurs, à travers la formation, notamment dans le domaine de l’infanterie, et par la participation des forces géorgiennes aux cycles de mise en condition avant projection réalisés en France.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:35
photo EMA

photo EMA

 

02/05/2013 Sources : EMA

 

Les 23 et 25 avril 2013, les premiers matériels désengagés du théâtre afghan par la voie nord sont arrivés en France.

 

La France désengageait jusqu’à présent ses matériels d’Afghanistan par deux voies logistiques majeures. La première, directe ou dite « de bout en bout », relie l’Afghanistan à la France par voie aérienne (affrètement d’avions gros porteurs de type Antonov 124, Boing 747 ou iliouchine 76). Une seconde, dite « mixte », utilise un vecteur aérien à partir de l’Afghanistan vers un pays du Golfe, puis un vecteur maritime partant de ce même pays vers la France.

photo EMA

photo EMA

Le train est désormais inscrit dans la liste des vecteurs pouvant assurer le désengagement. La voie ferroviaire, sensiblement moins onéreuse que les deux autres, offre plus de souplesse et de fluidité pour le cadencement des rapatriements.

 

En janvier 2013, après une demande des autorités politiques françaises, les autorités Ouzbèkes et Kazakhes ont autorisé le passage de convois afin de permettre le transit de matériel en empruntant les infrastructures de ces deux pays. Ces premiers convois, réalisés par un prestataire de service privé, ont donné satisfaction et sont arrivés en France les 23 et 25 avril 2013. Ils permettront de désengager une partie de nos matériels dans les mois qui viennent.

photo EMA

photo EMA

En parallèle, les autorités pakistanaises ont de nouveau autorisé le passage des convois de l’ISAF par la voie sud. Le convoi réalisé permet à la France d’envisager favorablement cette option pour le désengagement de ses matériels. La diversité des voies logistiques de désengagement permet en outre de fluidifier le trafic et faire face à toute éventuelle difficulté sur les voies actuelles.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:35
Afghanistan : l’Inspection des armées en Afghanistan

 

25/04/2013 Sources : EMA

 

Du 22 au 26 avril 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA) conduite par le vice amiral Carlier, adjoint à l’inspecteur des armées, est venue inspecter les forces françaises déployées en Afghanistan.

 

Les inspecteurs de l’IDA remplissent des missions d’étude,d’information et d’inspection en matière de doctrine générale d'emploi et d'organisation. En se rendant sur sa dernière inspection en Afghanistan, la délégation de l’IDA est allée à la rencontre des militaires sur le terrain chargés du désengagement. Ceci afin d’évaluer au plus près les difficultés rencontrées par les logisticiens dans cette manœuvre délicate.

 

La délégation s’est notamment rendue sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA) dont le commandement de la structure militaire est armé par la France. Les éléments français initialement stationnés à Warehouse devront s’y regrouper d’ici à la fin du mois de juin.

 

Après s’être entretenue avec les médecins et les infirmiers de l’hôpital médico-chirurgical ou RÔLE 3, la délégation s’est rendue au camp Phoenix où sont regroupés les instructeurs de la mission EPIDOTE en charge de la formation de l’armée afghane.Une table ronde réalisée auprès des militaires français insérés au sein du quartier général de l’International Security Assistance Force (ISAF) est venu clôturer l’inspection.

 

Près de 1100 militaires français participent à l’opération PAMIR.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:35
Army says no-go on extended tours for Soldiers in Afghanistan

 

April 26th, 2013 By Army News Service - defencetalk.com

 

Last month, the Army’s senior-most officer told lawmakers budget cuts could result in a decrease in training readiness for follow- on forces to Afghanistan that could result in extended tours for Soldiers already there. That is no longer the case.

 

During testimony on Capitol Hill April 23, Chief of Staff of the Army Gen. Ray Odierno told members of the Senate Armed Services Committee that “difficult decisions” with regard to the Army budget have eliminated the possibility that Soldiers who are in Afghanistan now might need to stay longer due to the training-related delays of follow-on forces.

 

Chief among those difficult decisions are the 14 days of civilian furloughs the Army will implement later this year to help reduce costs. The savings there will help the Army train, Odierno said.

 

“That’s allowing us to have enough money to invest in the training of the units that will be placed in Afghanistan, so we will not have to increase tour length,” he said. “We’ve had to make some very difficult decisions here in fiscal year 2013 in order to ensure we do not extend those tour lengths. So they were tough, difficult decisions; but we believe tour lengths will remain the same and we will be able to train the forces that follow up those units.”

 

SHRINKING ARMY

 

A primary concern for legislators was the cut in forces the Army will experience between now and the end of fiscal year 2017, coupled with the force cuts that could come with additional sequestration. Right now, the plan for active-duty Army force cuts requires the Army to drop to just 490,000 Soldiers by the end of fiscal year 2017. In 2010, the Army was at 570,000 Soldiers. That’s a cut of 80,000 Soldiers.

 

Additional sequestration could require the Army to cut even more Soldiers, possibly more than 100,000 troops. Though the cuts would come from all three components, Odierno said that about half of that would come from the active force. Were that to happen, the Army might drop to 440,000 Soldiers. That’s a number Odierno said will affect what Americans can expect of the Army.

 

At 490,000 Soldiers, Odierno said the Army “would have enough capability to do one major contingency, maybe something a bit smaller. If we cut another 80-100,000 out, we now put in to question our ability to respond to large-scale major contingencies. And we certainly will not be able to do anything above that.”

 

INDUSTRIAL BASE

 

Coming out of Iraq and Afghanistan, the Army now has “less need to buy things,” Secretary of the Army John M. McHugh told senators. That hurts the ability of America’s industrial base to sustain itself.

 

Concern about the industrial base stems from the Army’s need to have a place to turn, at a moment’s notice, to procure war-fighting materiel.

 

McHugh told lawmakers the Army is working on two fronts to assess the effects of drawdown and sequestration on America’s industrial base. Firstly, he said the Army is working with the Department of Defense to set up the metrics in which to feed “consumption data.” Results from that, he said, will be able to “come up with those kinds of red flags” that can be used to identify problems with the industrial base.

 

The Army is also, on its own, working with a civilian analysis firm to better understand the threats to the industrial base. A report from that effort should be available in June, he said.

 

“The first step is knowing where problems lie; the second is trying to use diminishing resources to protect it,” McHugh said.

 

HOLLOW FORCE

 

Odierno said the Army, post-Vietnam, suffered from lack of training and a lack of discipline. Then, he said, the Army was a hollow force.

 

“For the next 15 years we focused on improving our readiness, improving our modernization, and improving our training programs,” he said. “We revolutionized how the Army did our business. I was fortunate enough to grow up in that environment.”

 

The steepness of cuts from sequestration, he said, “could lead us back to where we were in the late 1970s.”

 

Right now, “the full impact of not having enough money to train has not fully hit yet. It’s just beginning to hit.” If it continues, he said, there will be training shortages and readiness issues. “We’ll have some real challenges on our hands.”

 

Training shortages and readiness issues, the general said, could lead to a lack of faith among Soldiers — causing Soldiers who now have great combat experience to want to leave the Army.

 

“We still have time to ensure we can keep the best in our Army,” he said. Doing that means predictable budgets that allow the Army to remain the best, and to prove to Soldiers the Army is “the right size, and ready and trained to deploy.”

 

BCT REDCUTIONS

 

As part of a mandated drawdown of forces — the one expected to take the Army to 490,000 Soldiers, the Army must also eliminate some of its force structure. That means the service will eliminate eight brigade combat teams. Already, two brigade combat teams, known as BCTs, from Europe have been eliminated. Six more will be eliminated in the future, McHugh told lawmakers.

 

On a path to deciding which BCTs will be eliminated, the Army has already completed assessments at 21 installations to measure the impact.

 

Now the Army will hold public meetings near the installations to hear what civilians have to say.

 

We’re in “the process of holding public listening sessions in over 30 locations throughout the Army to receive input from the communities that surround places like Fort Carson (Colo.) and others, to make sure we have the fullest record possible to make those very important decisions.”

 

The Army will also develop a list of criteria it will use to make determinations about what can be cut. That list, McHugh said, should be available in June.

 

Odierno told lawmakers that while some BCTs might be eliminated, other BCTs could be increased in size.

 

It’s not just “flags or the numbers of units,” Odierno said. “But instead, numbers of people.”

 

Reorganizations of BCTs, he said, could mean “we might make them larger,” Odierno said. “So we might eliminate flags, but it wouldn’t be a total loss of BCT, because we would add a third maneuver battalion to the BCT. Don’t focus on the flags, focus on the numbers.”

 

Both Odierno and McHugh told lawmakers they supported the one percent pay raise for Soldiers, as well as an increase in premiums for Tricare. McHugh and Odierno both agreed the cost of Tricare has gone up, with McHugh saying while everybody wants to maintain the “status quo,” the cost of providing Tricare has “skyrocketed over the last 10 years.”

 

Odierno pointed out that while the benefits associated with Tricare have increased, the cost to beneficiaries has not kept up.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:20
Afghanistan: des millions partis en fumée pour rien sur une base américaine

 

25 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - L'armée américaine a dépensé cinq millions de dollars dans un incinérateur sur une base en Afghanistan en pure perte obligeant les militaires à brûler leurs déchets à ciel ouvert malgré les risques sanitaires, dénonce un rapport.

 

En juin 2010, le corps des Ingénieurs de l'Armée de Terre a passé un contrat de 5,4 millions de dollars avec une société turque pour qu'elle construise deux incinérateurs d'une capacité de huit tonnes chacun sur une base avancée, la FOB Salerno, située dans la province de Khost (est), relate l'Inspection générale spéciale pour la reconstruction de l'Afghanistan (Sigar), chargée de contrôler comment les fonds gouvernementaux sont dépensés.

 

La seule chose que ces incinérateurs ont brûlé, c'est l'argent du contribuable, dénoncé le patron du Sigar, John Sopko, dans un communiqué. Pire, brûler à la place les déchets dans une décharge à ciel ouvert met en danger la santé de nos troupes, regrette-t-il.

 

L'armée a pris réception de cet incinérateur bien que sa construction ne soit pas totalement terminée et si sa capacité était suffisante à condition qu'il fonctionne 24 heures sur 24, il était irréaliste de l'utiliser plus de 12 heures par jour en raison des menaces talibanes contre la base.

 

Quelque 4.000 soldats ont été stationnés sur la FOB Salerno au plus fort de l'engagement américain.

 

Par manque d'entretien, l'installation s'est délabrée, pointe encore le Sigar. Outre les frais de réparation, son utilisation coûterait un million de dollars par an, alors que la FOB Salerno doit fermer à la fin de l'année 2013 dans le cadre du retrait progressif des troupes américaines.

 

Pour se débarrasser des 16 tonnes de déchets produits par jour sur cette base, l'armée les brûle bien qu'on sache qu'il y a des risques potentiels pour la santé du le personnel de la base en raison des fumées toxiques, dénonce-t-il.

 

De nombreux vétérans ont déjà intenté des poursuites contre l'armée, soutenant avoir été intoxiqués par ces fumées. Sur son site un internet, un avocat, David Huffman, recense 69 bases américains en Irak et Afghanistan où les déchets ont été incinérés à ciel ouvert.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:35
Nouveau recul d’Ottawa pour la prime de risque des soldats en Afghanistan

22/04/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Quelques jours après un premier recul concernant une baisse de la prime de risque des soldats canadiens déployés en Afghanistan et au Moyen-Orient, Ottawa fait de nouveau machine arrière en ce qui concerne le remboursement d’un surplus de prime pour les soldats se trouvant dans le nord de l’Afghanistan.

 

Un comité du Conseil du Trésor composé de membres de la Gendarmerie royale du Canada, du ministère de la Défense nationale et de militaires actuellement en poste, avait récemment décidé de revoir à la baisse la prime que touche les militaires déployés en Afghanistan dans le cadre de l’Opération Attention, en raison de la baisse des risques encourus depuis 2011.

Si le gouvernement avait maintenu la décision, la prime, serait passer de 1 356 $/mois à 848 $/mois.

Cette fois, c’était les militaires se trouvant spécifiquement dans la région de Mazar-e-Sharif, dans le nord du pays, qui étaient visés.

Régulièrement, la Défense fait une réévaluation des risques qu’encourent les militaires déployés dans les théâtres opérationnels. En Afghanistan, ce sont deux zones distinctes qui ont été prises en compte par un comité. Il avait ainsi été décidé au printemps 2012 qu’il y avait moins de risques pour les soldats se trouvant à Mazar-e-Sharif que pour ceux se trouvant dans la capitale, Kaboul.

Une baisse de la prime fut donc décidé, mais non appliquée en raison d’une «erreur administrative».

Entre la première et la deuxième rotation, ce sont pas moins de 100 soldats qui se sont rendus à Mazar-e-Sharif, et tous se sont vus signifier de bien vouloir rembourser l’excédent perçu aussi vite que possible.

«Ce problème résulte d’une erreur administrative et non d’une faute de la part de ces soldats», a déclaré le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay dans un communiqué. «Ce ne serait pas juste de pénaliser ces familles pour l’erreur du ministère, donc nous ne demanderons pas aux soldats à rembourser la différence.»

À lire aussi:

Soldats canadiens en Afghanistan et au Moyen-Orient: même salaire, même combat >>

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:35
Soviet tanks leave afghanistan in 1989 source BBC

Soviet tanks leave afghanistan in 1989 source BBC

MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti

 

La direction de l'Otan a décidé de tenir compte de l'expérience de l'URSS pour le retrait de ses troupes d'Afghanistan, prévu pour 2014. En effet, les effectifs de l’alliance coïncident parfaitement avec ceux de l'armée soviétique en Afghanistan de 1988, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

 

Plusieurs sources affirment que les représentants de l'Otan s'intéressent de près aux dossiers traitant du retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan, ce que confirme une source de l'état-major des forces armées russes. Selon elle, l'Otan a contacté fin mars le ministère russe de la Défense pour demander officieusement un accès aux informations sur le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989. L'alliance souhaiterait rencontrer les responsables de l'époque et analyser les documents du ministère de la Défense portant sur la période afghane. De plus, l'Otan voudrait comparer les capacités de mobilisation de l'URSS à la fin de la campagne afghane à ses possibilités actuelles afin d'avoir un tableau plus clair et comprendre où et à quel moment des erreurs ont été commises.

 

"Il n'y a aucune raison de décliner la requête de nos partenaires, déclare une source du ministère de la Défense. Si cette information s'avérait utile, cela permettrait de renforcer notre dialogue.

 

" La source rappelle également que la stabilisation de la situation en Afghanistan est une priorité non seulement pour l'Otan mais aussi pour la Russie et l'OTSC (Organisation du traité de sécurité collective).

 

Selon les sources russes proches du Conseil Otan-Russie, l'intérêt de l'alliance n'est pas ponctuel. L'Otan s'était déjà intéressée à l'expérience afghane de l'URSS : fin 2011, ce thème avait été soulevé lors d'un entretien entre le général Boris Gromov (vétéran de la guerre en Afghanistan et ex-ministre adjoint de la Défense), gouverneur de la région de Moscou de l'époque, et la délégation de l'alliance présidée par le chef de l'Otan en Europe, l'amiral James Stavridis.

 

Les représentants de l'Otan n'affichent pas officiellement leur intention de faire appel à l'expérience soviétique. Le général Knud Bartels, président du Comité militaire de l'OTAN qui s'est rendu à Moscou en décembre dernier, a déclaré publiquement que l'alliance n'avait pas utilisé l'expérience soviétique pour la planification du retrait des troupes d'Afghanistan.

 

Les sources russes expliquent que de toute évidence, l'Otan souhaite éviter qu'on associe sa campagne afghane actuelle à la présence des troupes soviétiques – une période qualifiée d'"occupation" en Occident. C'est probablement ce qui explique le caractère officieux de la demande de l’alliance.

 

Fin mars, la presse britannique avait publié des extraits du rapport "Les leçons du retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan", affirmant que l'Otan répétait les erreurs de l'URSS dans sa campagne afghane. Le document explique que chaque campagne a eu pour but d'imposer à l'Afghanistan une idéologie : communiste dans le cas soviétique et démocratique dans le cas de l'Otan. Selon les analystes britanniques, le gouvernement central était dans les deux cas soutenu par des forces extérieures, corrompu et impopulaire.

 

Les experts russes pensent que l'appel de l'Otan est tout à fait justifié. "C'est un axe très prometteur de coopération mais on ignore dans quelle mesure ce sera affiché, a déclaré Dmitri Danilov, chef du département de la sécurité européenne à l'Institut de l'Europe. L'expérience afghane de Moscou implique une grande base d'informations et une connaissance de la situation intérieure, y compris la disposition des forces et les relations interethniques. Beaucoup de choses ont changé depuis l'époque soviétique mais la continuité demeure et par conséquent, il ne faut pas sous-estimer cette expérience."

 

Des pourparlers à ce sujet pourraient se tenir pendant la conférence internationale pour la sécurité organisée par le ministère russe de la Défense, les 23 et 24 mai à Moscou.

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:35
After ISAF: Germany Commits Troops for Post-2014 Mission

German soldiers in Afghanistan: Will other countries follow Germany's example after most Western troops withdraw?

 

April 19, 2013 – By Matthias Gebauer - spiegel.de

 

In a surprise move, Germany's government announced on Thursday plans to keep up to 800 military trainers in Afghanistan after NATO combat troops withdraw in 2014. Though perhaps bold and symbolic, the move is also tactical in terms of upcoming elections.

 

For some time now, the secrecy adopted by the German government on anything related to the country's deployment in Afghanistan has been so extreme that it sometimes borders on the conspiratorial. The government is stating very little publicly, and its decisions appear to be tightly choreographed.

 

Given these circumstances, an almost hour-long meeting around noon on Thursday between Chancellor Angela Merkel, Defense Minister Thomas de Maizière, Foreign Minister Guido Westerwelle and Development Minister Dirk Niebel at the Chancellery in Berlin seemed almost like a state secret. Not a single one of the ministers wanted to even confirm that the meeting had taken place. When pressed by journalists, they only revealed that they would make an important announcement about Afghanistan in the afternoon.

 

What Westerwelle and de Maiziére would later announce was, in fact, astounding. Although there have been several declarations of intent, on Thursday, Germany became the first NATO country to announce its firm intention to participate in a training mission for the Afghan army after the current ISAF mission ends in 2014.

 

Berlin also announced concrete figures for its commitment. For the first two years after the end of 2014, the ministers said Germany could imagine leaving 600 to 800 soldiers in northern Afghanistan -- although they stressed that these would be deployed as trainers and instructors rather than as combat troops. According to Berlin's vision, the contingent of Germans assisting the Afghans would then be reduced to around 300 starting in 2017. Germany currently has 4,135 soldiers stationed in the country.

 

A Bold and Perhaps Symbolic Move

 

With Thursday's announcement, two things are certain. One is that Germany's armed forces, the Bundeswehr, will continue to play an important role in the Hindu Kush region, even following the withdrawal of NATO combat units. After the Americans, it appears the Germans will be the second-largest supplier of troops for the post-ISAF mission, which NATO has been dubbed operation "Resolute Support."

 

And, second, the announcement indicates that the German government has accepted the request by the United States that Germany maintain its leadership role in northern Afghanistan even after 2014. It had been precisely this point that had led to months of arduous internal wrangling in Berlin, especially given the fact that such a role would require the presence of considerably more soldiers than Germany had initially intended to provide.

 

The surprising naming of numbers is tightly linked to these concerns. Berlin had actually wanted to wait for the US, as the largest military power present in Afghanistan, to set the tone. So far, Washington has only hinted that it might provide up to 5,000 soldiers for the training force. Washington would like to see the rest of the planned military-training units, which are to be collectively comprised of 8,000 to 12,000 personnel, to be staffed by troops from other countries.

 

With Washington unable to decide and postponing a detailed plan until the fall of 2013, Berlin has opted for another solution. The number of troops it is proposing to deploy is designed to encourage smaller nations -- such as Sweden, Norway and even Mongolia -- to support the German mission in northern Afghanistan. If that works out, one could soon muster the 1,500 soldiers presumably needed for the mission in the north.

 

Berlin's efforts to push ahead within NATO could be viewed as bold. In recent years, NATO countries have generally been slow to commit to the framework for a new, post-2014 Afghanistan mission that was endorsed by defence ministers from NATO Allies and ISAF partner nations in October 2012. Talks on troop deployment were more like games of poker, with participants playing their cards close to their chest, than discussions among allies. Given Germany's abstention in a 2011 UN vote on authorizing the use of force against Libya, which led many to accuse Germans of being shirkers, Berlin's decision to move forward on this issue alone might also be highly symbolic.

 

A Matter of Precise Timing

 

Germany is planning to launch its bid to drum up support for its Afghanistan mission as early as this week. Foreign Minister Guido Westerwelle will be in Brussels and Defense Minister Thomas de Maizière will be in Luxembourg broaching the issue with European partners and encouraging them to follow Berlin's lead by coming up with detailed pledges for "Resolute Support" -- and, ideally, for areas in which German troops are deployed.

 

But there are still many unanswered questions regarding the mission. The US has still failed to negotiate the size of its military presence after the ISAF combat mission ends in 2014. The sticking point continues to be the US demand that any American troops remaining there be granted immunity from prosecution in Afghan courts -- a demand that other countries will also make for their trainers.

 

For now, Washington is hoping that it can reach an agreement with Hamid Karzai, Afghanistan's intractable president, this summer. Only then will NATO countries be able to begin talks. The start of the mission in Afghanistan should be a "welcome" one, said de Maizière cautiously.

 

Berlin's somewhat hasty announcement of its new troop deployment can primarily be attributed to the current election campaign. Ahead of the vote in September, both Westerwelle, who put troop withdrawal from Afghanistan at the top of his agenda, and de Maizière are keen to keep heated debate over any future mission out of the public arena.

 

They are now hoping that the announcement of a major Bundeswehr mission after most troops return home in 2014 will be more or less forgotten by the time the campaign enters its critical phase.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 19:35

18 avril 2013 David Axe reports.

3rd Platoon, Bravo Company, 3-41 Infantry patrols Afghanistan in April 2013.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 11:28
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 16:51
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 12:06
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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:35

UH-60 Black Hawk source asdnews

 

12 mars 2013 Romandie.com (AFP)

 

KANDAHAR (Afghanistan) - Cinq soldats américains de la coalition de l'Otan sont morts dans le crash de leur hélicoptère Black Hawk dans le sud de l'Afghanistan, ont annoncé mardi des responsables.

 

Selon la police de la province de Kandahar, l'un des fiefs des insurgés talibans, le crash s'est produit lors d'un orage tard lundi soir dans le district de Daman.

 

Un responsable taliban à Kandahar a affirmé que le crash était en fait le fruit d'une attaque des insurgés, mais les autorités locales ont balayé du revers de la main ces affirmations. Il n'y avait pas d'insurgés dans ce secteur au moment de l'incident, a rétorqué le général Abdul Razeq, chef de la police provinciale.

 

Les causes du crash font l'objet d'une enquête, mais les premières informations indiquent qu'il n'y avait pas d'activités ennemies dans cette zone à ce moment-là, a indiqué de son côté la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf).

 

Conformément à son habitude, la coalition n'a pas dévoilé la nationalité des victimes, mais un haut responsable militaire occidental ayant requis l'anonymat a confirmé à l'AFP que les victimes étaient toutes américaines.

 

En août dernier, un hélicoptère s'était écrasé dans des conditions suspectes dans la même province de Kandahar, causant la mort de onze personnes, sept soldats américains ainsi que trois militaires et un interprète afghans. Les rebelles talibans avaient revendiqué avoir abattu l'aéronef, ce que n'avait pas démenti l'Isaf.

 

Les accidents d'hélicoptères sont relativement fréquents en Afghanistan, le plus souvent dus à des problèmes mécaniques ou à de mauvaises conditions météorologiques, et plus rarement à des attaques ennemies. L'Isaf s'appuie énormément sur le transport aérien en raison notamment d'un terrain très accidenté.

 

Deux soldats américains et des membres des forces de sécurité afghanes avaient aussi été tués lundi lorsqu'un homme portant l'uniforme afghan a ouvert le feu sur eux dans la province du Wardak, située à la porte de la capitale Kaboul, portant ainsi à sept le nombre de soldats américains ayant perdu la vie ce jour-là en sol afghan.

 

Le président afghan Hamid Karzaï avait par ailleurs accusé dimanche les Etats-Unis et les talibans de discuter hors du pays de l'avenir de l'Afghanistan après le retrait de l'essentiel des forces de l'Otan en 2014.

 

M. Karzaï avait même soutenu que des attentats récents perpétrés par les talibans servaient la rhétorique des Etats-Unis, car ils leurs permettaient de justifier leur présence au pays après le retrait de l'Otan. La Maison Blanche a rejeté sans appel lundi les propos du président Karzaï.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 12:54

ISAF-Logo

 

11 mars 2013 12h41 Romandie.com (AFP)

 

KABOUL - Plusieurs membres des forces de sécurité afghanes et de la coalition de l'Otan en Afghanistan ont été tués lundi dans l'est du pays lorsqu'au moins un homme portant un uniforme des forces afghanes a ouvert le feu sur eux, a-t-on appris auprès de l'Otan.

 

Un porte-parole de la mission de l'Otan en Afghanistan (Isaf) n'a toutefois pu confirmer le nombre précis d'assaillants, ni celui de tués et de blessés dans cette nouvelle attaque de l'intérieur présumée survenue sur une base militaire.

 

Je peux vous dire qu'une +attaque de l'intérieur+ est survenue dans le district de Jalrez, dans la province de Wardak, située à la porte de Kaboul, a déclaré à l'AFP Sediq Sediqqi, le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

 

D'après un premier communiqué de l'Isaf, qui ne mentionnait que des blessés afghans et de la coalition, un membre des forces de sécurité afghanes a ouvert le feu sur des membres des forces de sécurité afghanes et des forces spéciales américaines à Jalrez avant d'être tué.

 

Le 24 février, le président Hamid Karzaï avait exigé le retrait des forces spéciales américaines de la province instable du Wardak, après qu'elles eurent créé des groupes armés illégaux générateurs d'insécurité. Cet ultimatum était arrivé à échéance dimanche.

 

Les soldats internationaux se battent contre l'insurrection menée par les talibans aux côtés des policiers et militaires afghans, qu'ils forment avant le retrait de l'essentiel des troupes étrangères à la fin 2014.

 

En 2012, plus de 60 soldats étrangers ont péri lors d'attaques de l'intérieur, d'hommes portant l'uniforme afghan sur les alliés de l'Otan, qui sont dues à des antagonismes culturels entre étrangers et afghans mais aussi à des infiltrations de talibans au sein des forces de sécurité afghanes.

 

Trois individus portant l'uniforme militaire afghan avaient par ailleurs tué vendredi un contractant civil de l'Otan dans la province de Kapisa (nord-est de Kaboul). En janvier, un soldat britannique avait été abattu par un militaire afghan.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 14:03

ISAF-Logo

 

20/11/2012 Sources : EMA

 

Le 20 novembre 2012 à 10h, a eu lieu la cérémonie officialisant le transfert de la base opérationnelle avancée (FOB) de Nijrab au 201ème corps de l’armée nationale afghane. Le départ des soldats français de Nijrab marque la fin des opérations françaises en Kapisa et le retrait des troupes participant directement aux actions de combat en Afghanistan.

 

Jusqu’à cette date, 500 militaires étaient encore présents sur la FOB de Nijrab : les derniers soldats du Battle Group Acier, des conseillers (advisory team) du kandak 33 et des éléments de la Task Force (TF) La Fayette.

 

A l’issue de la cérémonie de transfert, entre le général Hautecloque, commandant la TF La Fayette,  et le général Waziri, commandant le 201ème corps de l’armée nationale afghane, les militaires français présents ont rejoint le camp de Warehouse à Kaboul, avant de rentrer en France d’ici la fin de l’année. Il s’agit principalement de soldats du 16èmebataillon de chasseurs de Bitche (16ème BC), du 13ème régiment du génie (13èmeRG) de Valdahon et du 19ème régiment du génie (19ème RG) de Besançon.

 

Le désengagement de la FOB de Nijrab s’est parfaitement déroulé. L’ensemble du matériel présent sur la FOB a fait l’objet de plusieurs convois logistiques vers Kaboul. Il sera rapatrié vers la France dans les mois à venir.

 

Les derniers éléments français encore présents à Naghlu et à Mahmud E Raqi seront désengagés dans les prochains jours. Il s’agit des AT des kandak 34 et 35 et d’un détachement de liaison.

 

Les militaires français opèrent en Kapisa depuis l’été 2008, lorsqu’un groupement tactique interarmes (GTIA) a été déployé afin de permettre l’implantation de la 3ème brigade du 201èmecorps de l’armée nationale afghane (ANA) et des OMLT (Operationnal Mentor and Liaison team) chargées d’accompagner sa montée en puissance.

 

Le premier GTIA a été déployé sur les bases de Tagab et de Nijrab, succédant à un contingent américain. Durant l’hiver 2008 et au printemps 2009, des opérations d’envergure ont permis la construction de trois postes avancés en vallée d’Alasay et l’installation de postes de combat et de contrôle le long de l’axe Vermont, permettant aux forces de sécurité afghanes (ANSF) de reprendre pied dans ce sanctuaire des insurgés.

 

Le 1er  novembre 2009  a été créée la brigade française Task Force La Fayette,  placée sous les ordres du commandement régional Est (RC-E). Les unités françaises déployées en Surobi et Kapisa ont alors été rassemblées sous un même commandement. Les OMLT françaises déployées dans les provinces du Wardak et du Logar, ont été redéployées en Surobi et Kapisa, permettant ainsi le mentoring de la totalité de la 3ème brigade afghane.

 

Au printemps 2010, les militaires français ont concentré leurs efforts avec l’armée afghane (ANA), dans le Sud de la Kapisa, pour repousser les forces insurgées et renforcer les postes et bases de l’ANA. Les opérations Synapse (lien vers la brève) et Hope 4 Reaction (lien vers la brève) ont permis de renforcer le contrôle le long de l’axe Vermont. Fin 2010, une OMLT supplémentaire est mise en place par la France pour mentorer les unités supplémentaires de la 3ème  brigade qui poursuit sa montée en puissance.

 

Fin 2010 et début 2011, les militaires français ont conduit une campagne d’opérations, avec en particulier la jonction entre les éléments du Nord de la Kapisa et du Sud, qui se fait le 15 février 2011 lors de l’opération Storm Rumbling (lien vers la brève). Les progrès réalisés par les soldats afghans ont permis aux militaires français d’adapter leur mode d’accompagnement. Ainsi, à la mi 2011, la brigade afghane et la brigade française établissent un partenariat entre leurs unités pour opérer conjointement.

 

Dorénavant, les militaires français se placent en appui des soldats de l’ANA qui opèrent en première ligne.

 

Le désengagement du dispositif français a commencé à l’automne 2011, avec le transfert des premières emprises aux ANSF. Aujourd’hui, sur 6 000 hommes des forces afghanes déployés en Kapisa et Surobi, environ 4 000 le sont en Kapisa dont 2 200 militaires et 1 800 policiers (nationaux et locaux). Aujourd’hui, les forces afghanes sont capables de planifier et de conduire les opérations de sécurisation de façon autonome.

 

Tous ces progrès ont permis d’aboutir à l’inscription de la province de Kapisa au processus de transition et à la cérémonie officielle le 4 juillet 2012.

 

Intervenant après le désengagement de la FOB de Tagab, le 30 septembre dernier (lien vers la brève), le transfert officiel de la FOB Nijrab marque le départ des derniers éléments du BG Acier et de la TF La Fayette. Cette cérémonie marque la fin de l’appui direct aux opérations des ANSF et donc une autonomie renforcée de celle-ci dans la province.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 08:55

lieutenant-general-john-allen-lg

 

nov 13, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Le général américain John Allen, chef de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité en Afghanistan (ISAF), ne devrait pas exercer ses fonctions de Commandant Suprême des Forces de l’Alliance Atlantique (SACEUR). Il est à son tour éclaboussé par la démission, pour adultère, de David Petraeus, directeur de la CIA. Selon The Washington Post, l’enquête du FBI sur D. Petraeus aurait fait la découverte d’une correspondance «inappropriée» de plusieurs centaines de mails entre le général Allen et Jill Kelley, l’un des personnages clés du scandale, une amie du couple Petraeus.

 

Nomination à la tête de l’OTAN suspendue

 

L’inspection générale du Département de la Défense a ouverte une enquête a affirmé Leon Panetta, le ministre de la Défense, alors qu’il était à bord d’un avion militaire en route vers le Pacifique (Australie…) confirmant l’implication du général de Marines dans une enquête du FBI. La commission des services armés du Sénat tout comme celle de la Chambre des représentants ont été « averties » a-t-il confirmé.

 

Nomination suspendue

 

On se rappelle que le Congrès devait encore se prononcer sur sa nomination. Celle-ci est dorénavant suspendue. « Tant qu’il reste sous enquête et que les faits sont déterminés, le Général Allen restera commandant de l’ISAF » a précisé Panetta. « Son commandement a permis de réaliser de significatifs progrès pour l’ISAF qui, en coopération avec nos partenaires afghans, a apporté une très sécurité au peuple afghan (et) s’assurer que l’Afghanistan ne devienne plus jamais un refuge pour les terroristes » a-t-il ajouté en guise de pommade. Mais c’est aussitôt pour préciser la sanction conservatoire qui a été prise à son égard : « J’ai demandé au président de suspendre sa nomination tant que les faits ne seront pas éclaircis ». Et de la même façon il a demandé aux sénateurs Carl Levin (Démocrate) et John McCain (Républicain) de reporter à plus tard, l’audition prévue au Sénat jeudi (15 novembre). Panetta a, en revanche, demandé au Sénat d’agir «rapidement» pour la nomination du général Joseph Dunford, numéro deux du corps des Marines, pour lui succéder comme prochain commandant de l’ISAF.

 

Commentaire : Une Alliance encore très atlantique et peu européenne

 

On peut remarquer d’une part la dureté des mesures prises. On ne badine avec le respect des règles à Washington où on redoute, outre le respect d’une certaine morale et de certaines règles, qu’une liaison ne puisse faire l’objet d’un chantage. Je ne suis pas sûr que cette conception soit vraiment partagée partout… On peut aussi remarquer que le commandement de l’OTAN est étroitement soumis à des règles et un encadrement américain. Il n’y a pas encore beaucoup d’indépendance dans le fonctionnement de l’Alliance atlantique, où les principaux éléments continuent d’être décidés à Washington et non à Bruxelles. Ce qui explique sans doute pourquoi cette nouvelle n’a pas vraiment été commentée officiellement bd Leopold. Il est vrai que d’une certaine façon le commandement reste assuré, avec l’Amiral Stavridis qui pourrait rester en place et assure pour l’instant le commandement, avec son adjoint. Mais on a là certainement matière à réflexion. Si les Américains veulent que les Européens se prennent en main, il faut aussi qu’ils leur en laissent la latitude…

 

Lire aussi : Le haut commandement Allié change de main, celui de l’ISAF également),

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 08:00
British general reports on Afghanistan progress

Lieutenant General Adrian Bradshaw talks about security in Tagab Valley with a French Army serviceman, in a guard tower at Forward Operating Base Tagab, Afghanistan – Picture ISAF

 

18 Oct 12 UK MoD -A Military Operations news article

 

Lieutenant General Adrian Bradshaw, having recently completed his 12-month tour in Kabul as the Deputy Commander ISAF and UK National Component Commander, gave a briefing to media in the MOD's Main Building yesterday, 17 October.

 

The General began by saying that it might come as a surprise, given that some of the media commentary on the Afghan campaign had not been one of unmitigated success, that his message was essentially one of good news.

 

He said that ISAF was stepping back from the combat role that it had had in the early days and was increasingly mentoring and advising the Afghan National Security Forces (ANSF) who were successfully taking over that responsibility. As a result of disengaging from the combat role, ISAF was suffering between 38 and 40 per cent fewer casualties when compared to last year's figures.

 

Around three-quarters of the Afghan population now lived in areas of transition where the ANSF were taking the lead in providing security.

 

The insurgent threat

 

Over the years the insurgents' objective has been to achieve dominance in the populated areas of Helmand and Kandahar provinces. Last year they campaigned strenuously to recover and get control of the districts that had been ceded to the Afghan Government:

    "In trying to do that the insurgents manifestly failed, and in fact they saw reverses in their fortunes" said the General. "Instead we saw the influence of the government and of the ANSF extended over the year up to Kajaki, and security was established in places like Marjah, which you may remember was once described as 'the bleeding ulcer of Helmand'.

    "I walked down there a number of months ago with US and Afghan forces without body armour, without helmet, I went into an internet café, talked to members of the local Afghan police and the place was very changed from the picture 12 months ago."

 

Across the country there has been a nine per cent decrease in enemy attacks, a steady downward trend that has continued throughout 2012.

 

British general reports on Afghanistan progress

An Afghan National Army honour guard leads a parade formation of newly-graduated non-commisioned officers during a ceremony at Camp Ghazi, Kabul, Afghanistan – Picture ISAF

 

This trend could be seen in an even more favourable light said General Bradshaw as they had been coloured by the fact that there had been a number of significant operations into insurgent sanctuaries in northern Helmand and elsewhere which prompted quite a lot of response from the insurgents in terms of direct fire attack:

    "One of the effects that we have seen this year which is quite marked is the displacement of violence out of the main populated areas and out to the margins," he said.

 

In the second quarter of 2012 compared to the same period of last year statistics show a 30 per cent reduction in the number of Afghans living within one kilometre of an enemy-initiated attack, and in the third quarter the figure had gone down to 13 per cent:

    "We are seeing the effects of this on the population in our survey data," said the General. "The level of concern about security has dropped in relation to other concerns such as employment, provision of electricity and missing bridges - which is a good sign."

 

All of the signs showed that the insurgents were under pressure. Thanks to a poor poppy harvest and vigorous counter-narcotics activities, such as eradication programmes, seizures of caches and very effective interdiction operations, the insurgents' traditional revenue had been hit and they had made very little money from narcotics last year.

 

As a result the insurgents are short of equipment. Partly because of this, improvised explosive device (IED) attacks are ten per cent down across the country compared to last year's numbers.

 

An indicative example being the increasing cost of making IEDs:

    "Last year an IED would cost on average $200 [US dollars] to make, whereas now they are costing between $600 and $800."

 

 

British general reports on Afghanistan progress

Lieutenant General Adrian Bradshaw checks ground position from a Black Hawk helicopter carrying him and the commander of Task Force Lafayette, Brigadier General Eric Hautecloque Rayz of the French Army, over Afghanistan – Picture ISAF

 

The insurgents' response to this is grim and points to desperation:

    "In Sangin, insurgents are targeting people whose family members have accidentally triggered IEDs, usually with dire consequences, forcing them to publicly apologise; they then flog them and recover the cost of the IED from them."

 

There has been a 15 per cent reduction in explosions across the country since last year which points to an improvement in the find and clear procedures. And in the last three years the number of IED attacks resulting in deaths of ISAF troops has reduced from 25 to 12 per cent:

    "We continue to bear down on the use of IEDs; of course they remain a significant threat, and it is never time to get complacent about it," said the General.

 

Insurgents lose heart

 

General Bradshaw went on to describe the effect that all this was having on the Taliban's leadership which was showing ever-widening fractures. He referred to an unclassified open source report by a senior Taliban leader published in a newspaper. The context was surprisingly downbeat, free from the usual insurgent rhetoric:

    "The Taliban capturing Kabul," one paragraph began, "is a very distant prospect."

    "This tells us that they are beginning to realise that they cannot achieve their aims by military means alone. That means they know they have to choose the political path," explained the General, who also pointed out that the text made no reference to 2014 or the possibility that things might improve for the insurgents after that.

 

Reintegration

 

As it seemed that the message was beginning to seep into the insurgent's mind that it was time to engage with the legitimate political process, reconciliation and reintegration were gaining momentum to bring the low-level fighters back into the communities:

    "There is a very effective bureaucracy across the country to allow this to happen, and we have already 5,000 folk in the programme with several hundred more in waiting," said Lt Gen Bradshaw. "The beneficiaries of this are the communities, and the elders vouch for those in the programme."

 

He acknowledged that although this was not yet a game-changer, it was significant.

 

British general reports on Afghanistan progress

Afghan soldiers document siezed bomb-making materials following a successful strike operation. Lieutenant General Bradshaw explained that the success of such operations across Afghanistan has made the devices very costly for insurgents to produce – Picture ISAF

 

Afghan National Security Forces

 

The ANSF had surprised many with the level of progress they had made, said the General. Now a third-of-a-million-strong, three-quarters of the Afghan National Army who were being partnered by ISAF were now in the top three categories of proficiency and improving all the time:

    "The ANSF are doing between 85 to 95 per cent of all their own training, Afghan instructors are training their own soldiers, with us advising, but more and more standing back."

 

Their forces in the field have for some time been doing the planning for their operations, and leading in the field, executing very competently at brigade-level, which the General described as 'operations of some sophistication'.

 

Where the terrain allowed, such as in Regional Command (East), the ANSF were also leading operations at Corps-level, with brigades manoeuvring in the field:

    "There's a bit of tough love in our support, if our advisers see a kandak is running short of water, then they will ask the commanders what they intend to do, but you won't see lots of ISAF water for the troops to drink. A few days going thirsty drives home the lesson," said General Bradshaw.

 

As a consequence, logistics, which had been a weak link, was now being solved. The process for getting supplies was better understood and being factored into the planning.

 

The strength of the ANSF artillery and special forces had proved themselves and even close air support was developing nicely, as was the Afghan casualty evacuation capability. All in all, this progress, said General Bradshaw, was instilling confidence not only in the ANSF but in the communities that they serve.

 

British general reports on Afghanistan progress

Lieutenant General Adrian Bradshaw welcomes Danish Prime Minister Helle Thorning-Schmidt to ISAF Headquarters in Kabul – Picture ISAF

 

Insider threat

 

The General stressed that the insider threat, known as 'green on blue' incidents, was being taken extremely seriously at the very highest level:

    "Any family who loses a family member to combat operations has our deepest condolences. If they lose a family member to an insider attack, clearly this can be even tougher to deal with and understand," said the General.

 

He said that Commander ISAF was dealing with this personally and was determined to grip this issue, and that the Afghan President, Hamid Karzai, was also taking the problem seriously.

 

General Bradshaw went on to say that the Afghan Army was now a very professional organisation with good systems within it, geared up to spotting and dealing with soldiers who looked as if they were becoming disenchanted, or whose behaviour was causing concern.

 

The General was also keen to stress that ISAF and Afghan security forces had many thousands of interactions every day of the week:

    "Every day we see their professionalism and their commitment, and we also see the very effective and close working relationship that we have with them."

 

Still much to do

 

General Bradshaw acknowledged that there was still a lot to do but pointed out that there was still two years of development time and he was robust in his view that improvements, partly inspired by the tough love of the ISAF advisers, would be sufficient. The ISAF model, to carefully draw back in graduated stages as the various levels of ANSF capability and confidence grew, was proving to be effective:

    "There will be no sudden cliff-edge draw back, it will all be carefully managed and modulated, and at the end we are confident the Afghans will be well able to take over the job," said the General.

 

He said that it was impressive to see how the locals viewed their security forces and clearly took pride in having their sons and brothers looking after their security.

 

Lt Gen Bradshaw concluded by paying tribute to UK and ISAF troops and the achievements they were making thanks to their skill, patience, courage and great endurance.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 17:20
Afghanistan: les "attaques de l'intérieur" pourraient accélérer le retrait de l'Otan

 

02/10/2012 Par LEXPRESS.fr

 

Une cinquantaine de soldats occidentaux ont été tués par des attaques "green on blue" de soldats ou policiers afghans qui retournent leurs armes contre les militaires de l'Otan, en 2012. Cette situation pourrait accélérer le retrait prévu en 2014, a admis le secrétaire général de l'Otan.

 

Les attaques "green on blue" vont sans doute accélérer le retrait des forces de l'Otan basées en Afghanistan, a déclaré Anders Fogh Rasmussen dans une interview au Guardian, publiée lundi. Le secrétaire général de l'Alliance admet que la pression causée par les attaques de soldats ou policiers afghans qui retournent leurs armes contre les militaires de l'Otan (green on blue) sape le moral des troupes de la force multinationale en Afghanistan (Isaf).  

 

"D'ici à 2014, nous allons adapter notre présence. Nos troupes pourraient être redéployées, assumer d'autres tâches, voire se retirer; ou bien nous pouvons réduire leur nombre" a répondu le secrétaire général aux questions du quotidien britannique.  

 

Rasmussen a en effet reconnu que la cinquantaine de soldats de l'ISAF tués par des attaques "green on blue" a nui à la relation entre l'ISAF et les forces de sécurité afghanes. Début septembre, l'une de ces attaques a conduit à la suspension de l'entraînement des policiers Afghans. 

 

>>> Lire La police afghane infiltrée par les talibans 

 

La dernière en date de ces "attaques de l'intérieur", celle d'un homme vêtu d'un uniforme de policier a causé la mort de trois soldat de l'Isaf, et d'au moins 13 civils afghans lundi. Environ 1 soldat de de l'Otan sur 5 est tué par une attaque green on blue a de son côté estimé, dimanche, le général John Allen, le commandant de l'Isaf lors de l'émission 60 minutes de CBS.  

 

Le plan de départ des forces occidentales en Afghanistan, fin 2014, prévoit le passage de relais de la sécurité du pays aux 352.000 membres des forces afghanes, après leur formation. La croissance rapide de l'appareil de sécurité aux ordres du gouvernement de Kaboul est jugée indispensable pour le succès de ce transfert.  

Une stratégie d'Infiltration des talibans

Le général français Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf et numéro 3 de la coalition, attribue en partie ces attaques à une différence culturelle: "Une des raisons profondes des green on blue, c'est beaucoup plus une question d'éducation. Les Afghans ont été habitués pendant des siècles à régler les conflits par la violence, y compris les conflits domestiques". 

 

Mais Anders Fogh Rasmussen voit quant à lui dans cette hausse des attaques une stratégie d'infiltration des talibans, facilitée par le recrutement accéléré exigé pour le plan de retrait de l'Otan. Jusqu'à présent, l'Otan évaluait que 25% des attaques green on blue étaient liées à l'infiltration d'insurgés dans les rangs des forces afghanes. Le reste des pertes serait dû, selon certains analystes, au ressentiment des soldats et policiers afghans vis-à-vis de l'Alliance.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 07:55

MFSV Mobile Strike Force Vehicle photo US Army

 

01.10.2012 Le Monde.fr avec AFP

La Maison Blanche a assuré dimanche que la mission de l'OTAN se poursuivait en Afghanistan, après une fusillade vendredi, dans des conditions obscures, entre la force internationale de l'OTAN (ISAF) et l'armée afghane, qui a abouti à la mort d'un soldat américain des forces spéciales et d'un civil américain travaillant pour elle ainsi que de trois militaires afghans.

Avec cet incident, les Etats-Unis dépassent le cap des 2 000 morts en Afghanistan depuis qu'ils sont intervenus dans ce pays, le 7 octobre 2001, pour en chasser les talibans, indique la BBC.

 

Le site Internet indépendant icasualties.org, qui compile les données sur les soldats tués au cours de l'opération Enduring Freedom ("Liberté immuable"), qui a débuté en octobre 2001, évoque de son côté 2 036 morts américains. Le Washington Post en indique 2 098.

 

Les militaires américains passent le cap des 2 000 morts en Afghanistan

 

"Ces attaques n'affaiblissent en aucune manière l'engagement du président, l'engagement de nos hommes et de nos femmes en uniforme ou l'engagement de nos alliés à poursuivre et à achever avec succès la mission qui vise à mettre fin à la guerre en Afghanistan en 2014", a déclaré le porte-parole adjoint de la présidence américaine Josh Earnest.

 

M. Earnest a rappelé que les Etats-Unis et leurs alliés avaient pris un certain nombre de mesures pour diminuer les risques d'attaques présumées "de l'intérieur", c'est-à-dire menées contre l'ISAF par des hommes portant l'uniforme afghan.

 

Les opérations associant l'OTAN et l'armée afghane ont d'ailleurs repris "normalement", avait indiqué samedi le secrétaire américain à la défense Leon Panetta, après avoir été limitées en raison d'une hausse de ces attaques "de l'intérieur".

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:35

Hélicoptères Mi-17 source Ria novisiti

 

Les factures relatives à 475 millions de dollars d'achat de carburant, essentiellement du diesel et du kérosène pour l'armée nationale afghane (ANA), auraient disparues.

 

11/09/2012 Par Maurin Picard - LeFigaro.fr

 

Un nouveau scandale vient entacher les relations américano-afghanes déjà passablement dégradées par les accusations de corruption envers Kaboul et les meurtres de soldats étrangers.

 

L'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Afghanistan (SIGAR), John Sopko, a révélé dimanche dans un rapport préliminaire remis au secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, que les factures relatives à 475 millions de dollars d'achat de carburant, essentiellement du diesel et du kérosène pour l'armée nationale afghane (ANA), étaient purement et simplement «introuvables» entre octobre 2006 et février 2011. À l'issue d'une enquête remontant six ans en arrière dans la comptabilité de la mission d'assistance de l'Otan, Sopko s'est ému des réponses lapidaires de ses interlocuteurs militaires à ses demandes de précisions. La moitié des factures sur la période allant de février 2011 à mars 2012 seraient elles aussi introuvables.

 

L'affaire ne pouvait plus mal tomber, à quatre mois de la passation de pouvoir pour la logistique des forces internationales à la jeune armée afghane, avant le départ définitif des dernières unités combattantes de l'Otan à l'horizon 2014.

Le spectre des talibans

Les déficiences pointées du doigt par Sopko, récemment nommé par Barack Obama avec mission d'identifier les comportements criminels ainsi que les fraudes et gaspillages au sein des projets contribuant à la reconstruction de l'Afghanistan, semblent multiples: le commandement allié en charge de l'entraînement des forces afghanes (CSTC-A, pour Combined Security Transition Command-Afghanistan) se serait avéré incapable de préciser si le carburant fourni à l'ANA a été utilisé ou stocké. Pis, certains cadres du CSTC-A, placé sous les ordres du général américain Daniel Bolger, auraient «broyé» des piles de factures, sans que l'enquête ait pu déterminer s'il s'agit de malveillance ou d'incompétence.

 

Derrière ces stocks de carburant volatilisés se profile le spectre des talibans, qui auraient largement infiltré l'ANA pour mieux la disloquer de l'intérieur lorsqu'elle prendra la relève progressive des forces de l'Otan à compter du 1er janvier prochain.

 

Le CSTC-A, qui aurait dépensé 480 millions de dollars en carburant en 2011-2012 et 1,1 milliard au total depuis 2007, a néanmoins demandé que ces frais soient portés à 555 millions de dollars d'ici à 2014. «Dans l'attente des justificatifs manquants, il est impératif de limiter ces dépenses à 306 millions de dollars par an», a répondu John Sopko, frappé par la sourde hostilité des officiers de ce commandement. Ceux-ci ont invoqué la montée en puissance des forces de sécurité afghanes, censées attendre un record de 352 000 hommes à la fin de l'année, ainsi que l'arrivée de 25 000 nouveaux véhicules et générateurs, arguant qu'une limitation de ces dépenses entraînerait une chute de 37 % dans la disponibilité opérationnelle de l'ANA.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 18:24
À Kaboul, Hollande adapte le calendrier du retrait d'Afghanistan

 

25/05/2012 Jean Guisnel Le Point.fr

 

Au 1er janvier 2013, 42 % des effectifs militaires français en Afghanistan s'y trouveront toujours. Si tout se passe comme prévu, la promesse du président sera tenue avec six mois de retard.

 

Au cours d'une visite de huit heures sur le sol afghan qui n'avait pas été annoncée publiquement, le président de la République et chef des armées François Hollande a confirmé le retrait "ordonné et coordonné" des troupes françaises qu'il avait annoncé durant la campagne. Ses précisions sur place rendent ce mouvement beaucoup moins rapide qu'annoncé. Aux journalistes que l'Élysée avait invités à l'accompagner à Kaboul, François Hollande a déclaré que 2 000 "troupes combattantes" quitteront le pays d'ici la fin 2012. Ce qui veut dire concrètement que 1 500 soldats resteront sur place après la fin de 2012, soit 42 % des effectifs actuels.

 

Plus précisément, 3 550 militaires - dont 150 gendarmes - se trouvent actuellement en Afghanistan. Ils seront 2 000 de moins au 31 décembre 2012, soit une accélération notable par rapport aux 800 retours prévus à cette date par Nicolas Sarkozy. Au 1er janvier 2013, une partie des gendarmes seront rentrés, à savoir ceux qui sont affectés aux POMLT (Police Operational Mentor and Liaison Team), tandis que ceux assurant la formation de la gendarmerie afghane dans la province du Wardak resteront sur place. 1 000 militaires assureront jusqu'au début du second semestre 2013 les opérations de désengagement, y compris ceux qui seront spécifiquement chargés de la protection des logisticiens. Ne resteront plus ensuite sur place que les 400 soldats français intégrés à l'Isaf, que ce soit dans l'état-major, dans les centres de formation ou dans l'hôpital Role 3 installé sur l'aéroport de Kaboul.

Principe de réalité

De fait, le président de la République s'est trouvé confronté à la réalité, ce qui l'a contraint à faire évoluer son discours depuis le début de l'année. Le 20 janvier 2012, quatre soldats français (un cinquième a perdu la vie depuis) étaient assassinés par un militaire afghan. Le jour même, le candidat socialiste confirme le calendrier qu'il appliquera, s'il est élu : "Je renouvelle ma volonté de retirer nos forces d'Afghanistan, le plus rapidement possible, au plus tard à la fin de l'année 2012, en concertation avec nos alliés."

 

Lors d'un point de presse qui se tient le même jour, il enfonce le clou : "Si les Français m'accordent leur confiance le 6 mai prochain, je retirerai nos troupes d'Afghanistan fin 2012. Ce retrait se fera rapidement, en concertation avec les autorités afghanes et avec nos alliés, et avec toutes les garanties pour que nos soldats, dans ce délai, puissent être protégés. C'est une décision ferme, que je défends depuis longtemps (...) Cette opération n'a que trop duré." Deux jours plus tard, lors de son grand meeting au Bourget, le candidat socialiste fustige la décision de Nicolas Sarkozy d'accélérer le retrait en lançant : "Présider la République, c'est savoir aussi prendre des décisions difficiles, pas simplement à la suite d'un drame. Leur sacrifice suscite le respect de la nation tout entière. Mais il faut aussi avoir la lucidité de dire (...), d'affirmer que notre mission est terminée."

Pas avant l'été 2013

Ces mots très fermes se sont pourtant heurtés à l'impossibilité matérielle d'évacuer tous les hommes et tout le matériel avant l'été 2013. L'état-major des armées avait déjà fait ses calculs, réminiscence des problèmes scolaires de robinet et de baignoire : sachant qu'en l'absence de routes ouvertes et de chemins de fer, seuls des avions russes et ukrainiens peuvent évacuer les 1 200 véhicules, les 1 600 containers et tout le fatras d'une armée en campagne, impossible de faire plus vite ! Quant aux soldats français, ils passent six mois en Afghanistan, puis rentrent chez eux et doivent être remplacés. Les avions français suffisent à faire les navettes, mais une chose est sûre : pendant le retrait, de nouveaux soldats français vont arriver en Afghanistan ! Sentant venir le pépin, les armées se sont rapprochées des conseillers du candidat socialiste, notamment de Jean-Yves Le Drian, pour expliquer que la date de fin 2012 était juste impossible à respecter... Il ne fut pas plus difficile à convaincre que le candidat.

 

Le discours a donc changé. Début février, la notion de "troupes combattantes", pourtant maladroite, a été reprise par l'équipe de François Hollande, qui la présentait en personne dans son discours sur la défense du 11 mars : "Nous accélérerons dans les meilleures conditions de sécurité le retrait de nos forces combattantes pour que, fin 2012, nos soldats soient rentrés." François Hollande aurait été mieux inspiré de dire, ce qui est vrai, qu'il poursuivra la politique engagée depuis l'été 2011, et confirmée depuis janvier dernier, à savoir que les troupes françaises ne seront plus engagées dans des opérations de combat. La feuille de route que le président de la République a donnée au chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, ce matin à Kaboul est on ne peut plus claire : "Le retrait ne sera pas facile à organiser. Nous devons prendre toutes les précautions. Le chef d'état-major des armées est là, et il aura comme mission d'assurer le succès de cette opération comme il y a eu des succès jusque-là. Nous devons limiter autant qu'il sera possible nos pertes, faire en sorte qu'il n'y ait aucun risque pour nos soldats, rapatrier notre matériel. Voilà votre mission."

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