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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 12:45
Le Kenya était prévenu d'un risque élevé d'attaque

28/09/2013 Le Point.fr (AFP)

 

Israël avait notamment averti d'attaques possibles le gouvernement de Nairobi, mais "rien n'a été fait", déplore une source sécuritaire kényane.

 

Une semaine après le début du drame qui a coûté la vie à au moins 67 personnes, le gouvernement kényan est pointé du doigt pour son manque de vigilance. Selon des sources sécuritaires, il a été averti, notamment par Israël, d'un risque élevé d'attentat peu avant l'attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi. Des ministres kényans et les chefs des différents services de sécurité avaient reçu des informations de la part des principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité, contenues dans un rapport des renseignements kényans, prévenant d'un projet d'attaque de grande ampleur courant septembre, ont précisé à l'AFP ces sources sécuritaires.

 

Parmi d'autres, "Israël avait prévenu d'attaques possibles contre ses intérêts économiques" au Kenya, mais "à part transmettre [le rapport des services kényans qui mentionnaient le danger] d'un bureau à l'autre, rien n'a été fait", a asséné une de ces sources sécuritaires. Depuis fin 2012, plusieurs autres rapports avaient déjà été transmis à la police et à l'armée, faisant état "de menaces sur des objectifs précis, y compris le Westgate", a précisé un autre responsable sécuritaire de haut rang sous le couvert de l'anonymat, "mais personne ne semblait les prendre au sérieux". "Personne ne peut dire qu'on n'avait pas été prévenu du risque d'attaque", a souligné ce haut responsable.

 

Des extraits du rapport des services kényans ont été publiés samedi par les principaux quotidiens du pays, le Nation, le Standard et le Star. Ce document contient des avertissements provenant d'Israël et "d'autres partenaires étrangers en matière de renseignement", selon ces sources, qui n'ont pas précisé quels autres pays avaient émis des avertissements. Outre Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité. Selon le quotidien Nation, les ministères des Finances, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que le chef de l'armée, avaient notamment été avertis des menaces.

 

Le chef des renseignements auditionné lundi

 

"Ils ont été informés d'un risque élevé de terrorisme et de plans visant à lancer des attaques simultanées à Nairobi et Mombasa [sud-est] entre le 13 et le 20 septembre 2013", indique le rapport des renseignements kényans, cité par le quotidien. Le rapport ajoute que l'ambassade d'Israël, qui a des liens étroits avec le Kenya, notamment en matière sécuritaire, avait directement informé le gouvernement kényan des projets d'attaques contre des intérêts israéliens durant le mois de septembre, mois de vacances juives. Le Westgate est partiellement détenu par des capitaux israéliens et était depuis longtemps cité par les sociétés de sécurité comme une cible potentielle de groupes liés à al-Qaida. Les services israéliens jouent un rôle important dans l'enquête en cours sur l'attaque du Westgate.

 

Le chef des services de renseignements kényans, Michael Giganchi, doit être auditionné lundi par les parlementaires kényans, alors que l'opinion publique critique de plus en plus l'impréparation des autorités kényanes. Le 21 septembre, un commando armé a attaqué à l'arme automatique et à la grenade le luxueux centre commercial Westgate de Nairobi, tuant des employés et des clients et s'y retranchant avec des otages. Au moins 67 personnes ont péri au cours de l'attaque puis du siège qui a pris fin lundi, selon des sources sécuritaires. Les opérations militaires contre les assaillants ont été annoncées officiellement terminées mardi soir. Le carnage a été revendiqué par les insurgés islamistes somaliens shebabs, liés à al-Qaida, qui l'ont expliqué comme des représailles à la présence militaire du Kenya en Somalie.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:55
Défense : le drone tactique Watchkeeper à la repêche

27/09/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Peut mieux faire. La campagne d'essais du drone anglo-israélien Watchkeeper de Thales s'est moyennement bien passée cet été à Istres. Mais Paris continue à privilégier la coopération franco-britannique. D'autant que le SDTI de Safran, le rival de Thales, avait lui-même rencontré pas mal de difficultés de mise au point.

 

Les drones seraient-ils maudits en France ? La campagne d'essais du drone tactique anglo-israélien Watchkeeper en France ne s'est pas très bien passée cet été à Istres, selon des sources concordantes. L'exemplaire prêté par Londres a rencontré quelques difficultés pour réaliser tous les vols prévus et n'a pu finalement en effectuer que la moitié. Ce qui a entraîné quelques frustrations et mécontentements au sein du ministère de la Défense, et plus précisément à la direction générale de l'armement (DGA). "Les résultats ne sont pas encore ceux que nous espérions", a d'ailleurs prudemment précisé il y a deux semaines le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud aux sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense.

Selon nos informations, la moitié des vols annulés l'ont été en raison de mauvaises conditions météorologiques, notamment au mois de juin, qui il est vrai a été très... britannique. Des raisons exogènes au programme qui exemptent de fait le Watchkeeper. En revanche, l'autre moitié des vols l'ont été pour des raisons techniques... mais qui sont "connues", explique-t-on à La Tribune. Car en Grande-Bretagne, le Watchkeeper est encore dans sa phase de mise au point finale et est dans la dernière ligne de droite pour obtenir le droit d'être mis en service dans les rangs de l'armée de terre britannique.

 

La coopération franco-britannique privilégiée

Pour autant, le Watchkeeper, réalisé en coopération entre Elbit, qui fournit la plateforme Hermes 450, et Thales UK la charge utile, garde toutes ses chances pour remplacer les drones de reconnaissance et de désignation d'objectifs, SDTI (Système de drone tactique intérimaire), livrés par Safran à l'armée de terre française et qui sont aujourd'hui à bout de souffle. Car Paris continue de donner la préférence à cette coopération franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House pour le segment des drones tactiques.

Et en dépit de la campagne mitigée cet été, les essais se poursuivent. Ce que confirme l'amiral Edouard Guillaud : "actuellement, les essais du Watchkeeper, qui n'est toujours pas déclaré opérationnel, se poursuivent au Royaume-Uni et en France. La version définitive n'est toujours pas acquise". Et de rappeler que la France était montée "dans le train sans ajouter de sur-spécifications, qui auraient rendu la coopération impossible, retardé le système, et rendu le projet financièrement bien plus difficile. Notre volonté dans ce domaine est très nette".

 

Le SDTI opérationnel jusqu'à fin novembre 2014 ?

Le temps presse. Car les SDTI devront être retirés entre 2015, pour les premiers exemplaires, et 2017, assure le ministère de la défense dans la présentation de la loi de programmation militaire (LPM). Et même plus vite si l'on en croit le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), qui dans son dernier rapport, indique que "huit marchés et trois avenants au total ont été nécessaires pour assurer la disponibilité opérationnelle de l'équipement jusqu'en novembre 2014". Ce qu'a confirmé le PDG de Safran, Jean-Paul Herteman, aux députés de la commission de la défense : "la phase de production, et, à moyen terme, d'opération du SDTI arrive effectivement à son terme".

Selon le patron de Safran, ce système sera remplacé par un drone de capacité supérieure, et son groupe "se positionne avec un produit original et intelligent, baptisé Patroller : nous espérons donc lui trouver des débouchés". Et de rappeler, compte tenu de la préférence française pour le Watchkeeper, que "la France avait été le cinquième ou sixième client pour le SDTI". Le drone Patroller, d'un poids d'environ une tonne, guidé par une liaison radio VHF, dispose d'une endurance de vol allant jusqu'à trente heures et d'une capacité de vol à une altitude de 25.000 pieds. "Sa plateforme est tout simplement un planeur motorisé fabriqué en Allemagne - leader pour ce type d'appareils -, équipé d'un système optronique, de contrôle de mission et d'évitement automatique des obstacles", a expliqué Jean-Paul Herteman. Ce drone peut être utilisé pour des activités civiles telles que la surveillance de frontières ou l'observation d'incendies.

 

La saga du SDTI appelle à la prudence

Les difficultés estivales du Watchkeeper sont toutefois à relativiser tant le SDTI a rencontré de sérieux déboires. Ce programme, qui a été lancé en février 2000, pour succéder au système Crécerelle, a fait l'objet d'un marché passé à Sagem en 2001, dans l'attente d'un système de drone futur. D'où son appellation d'intérimaire : il était prévu que pour sept ans. "Ce marché a dès l'origine rencontré de nombreuses difficultés tant pour la livraison intervenue avec plus d'un an de retard, que dans le maintien en condition opérationnelle, note le CPRA dans son rapport. L'exécution des premières tranches ont été critiques et ont fait l'objet d'un contentieux entre l'industriel et la DGA. Celui-ci s'est finalement soldé par une pénalité de 5 millions d'euros pour l'industriel".

Fin 2011, malgré les pertes et la fragilité du système - plusieurs étaient en réparation -, le SDTI a néanmoins montré un "grand intérêt opérationnel" et son utilisation a été "beaucoup plus importante que prévue, notamment en opérations".

 

SDTI : des dérives financières importantes

L'acquisition du système SDTI s'est élevée à 77 millions d'euros alors que la prévision initiale était de 68 millions. "Si cette augmentation a été modérée (+13 %), il n'en a pas été de même pour celle du maintien en condition opérationnelle et de la logistique, a constaté le CPRA : envisagée à l'origine pour 7 ans et pour une opération extérieure à un montant de près de 48 millions d'euros, elle s'est finalement élevée pour 10 ans et trois opérations à plus 196 millions d'euros (+ 310 %)".

Le coût total de possession du système, constaté sur 10 ans, est de 273 millions d'euros, très loin des prévisions initiales évaluée à environ 116 millions. Selon le CPRA, pour le SDTI, comme pour son prédécesseur le drone Crécerelle, "la part du maintien en condition opérationnelle dans le coût total de possession est particulièrement élevée : elle est de près de 70 % et correspond à plus de 2,5 fois le prix d'acquisition. Elle provient notamment d'une mauvaise anticipation de l'utilisation en opération, qui a occasionné un surcoût de près de 90 millions d'euros et des trois années supplémentaires de service des appareils, pour près de 60 millions. En revanche, le coût unitaire d'un drone est resté égal aux prévisions".

 

Quels enseignements pour l'avenir

Le CPRA estime que l'expression du besoin, qui demandait des capacités ambitieuses, a conduit "à ne pouvoir retenir qu'un seul industriel français alors que d'autres pistes auraient pu être davantage explorées". Et de souligner que des pistes "mériteront de l'être avec plus de détermination pour les programmes futurs". Pas sûr que Paris prenne cette voie, Thales étant pour le moment clairement favori pour remporter le marché d'une quinzaine de systèmes qui seront livrés à l'horizon de 2019. En outre, l'intérêt "d'évaluer au plus juste le montant du MCO lors du lancement d'une opération apparaît très clairement dans cette opération". Et pour cause, le MCO a dérivé de plus de 300 % par rapport aux prévisions initiales.

Le rôle des drones dans les armées actuelles n'est plus à démontrer, après l'emploi intensif et efficace du SDTI en Afghanistan, a rappelé le CPRA. "Mais, a-t-il souligné, les quantités envisagées dans le futur incitent à mener une réflexion pour un regroupement de l'ensemble des partenaires européens, qui permettrait la constitution d'une filière "drones", disposant d'une véritable pertinence économique". Ce qui est en train d'être réalisé entre la France et la Grande-Bretagne.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 16:30
Israël menacé d’isolement face à l’offensive diplomatique iranienne

26/09/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Israël, en première ligne contre le programme nucléaire de Téhéran, risque de se retrouver isolé dans une communauté internationale réceptive au ton beaucoup plus conciliant adopté par le nouveau président iranien Hassan Rohani, selon des experts.

 

Lors de sa première grande sortie internationale depuis son élection le 14 juin, le président Rohani a réaffirmé à l’Assemblée générale de l’ONU que son pays n’était «pas une menace», ni pour le monde ni pour la région.

 

Il a de nouveau assuré que l’Iran entendait utiliser l’énergie nucléaire «à des fins exclusivement pacifiques», et dénoncé les sanctions contre l’Iran, alors que nombre de pays occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil.

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui doit s’adresser à l’ONU le 1er octobre, a réagi en dénonçant dans un communiqué un discours «cynique et totalement hypocrite».

 

Cette intervention «traduit exactement la stratégie iranienne qui consiste à parler et à gagner du temps pour faire progresser ses capacités à se doter d’armes nucléaires», a-t-il affirmé.

 

Le président iranien a également condamné, dans un entretien avec CNN, «les crimes que les nazis ont commis envers les juifs», prenant le contrepied de son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad qui avait nié le génocide nazi.

 

L’ambassade d’Israël à Washington s’est moqué mercredi de M. Rohani sur Twitter, le dépeignant en «vendeur à l’international», «défenseur de longue date de la prolifération nucléaire» et «professionnel des relations publiques».

 

Sur son compte officiel, l’ambassade s’est interrogée sur ce à quoi ressemblerait la page LinkedIn –le réseau social pour les professionnels– du président iranien.

 

«Depuis mon élection(…) Grâce à une série de déclarations, de tweets, d’opérations de communication et de sourires, j’ai réussi à transformer le régime des ayatollahs, ennemi des droits de l’Homme, en régime modéré, source d’espoir au sein de la communauté internationale» , écrit l’ambassade dans ce CV fictif de M. Rohani.

 

«La diplomatie du sourire de Rohani a atteint son but et Israël est désormais menacé d’isolement», a estimé mercredi le commentateur politique de la radio publique Chico Menache.

 

«La dernière fois que Netanyahu était à l’ONU, il était beaucoup plus facile d’argumenter contre l’Iran», souligne le professeur Uzi Rabi, spécialiste de l’Iran à l’université de Tel-Aviv.

 

»Je ne suis pas sûr que pousser des grands cris soit le meilleur moyen à employer cette fois-ci», ajoute-t-il, soulignant que »Rohani est devenu la star de l’ONU».

 

L’an dernier, Benjamin Netanyahu s’était livré à un coup médiatique en brandissant pendant son discours devant l’Assemblée générale un graphique sur lequel il avait tracé une ligne rouge que l’Iran ne devait pas franchir dans son programme nucléaire.

 

«Rohani star de l’ONU»

 

Selon le quotidien Yédiot Aharonot, le Premier ministre va tenter de «minimiser les différences entre Rohani et Ahmadinejad en soulignant que le président actuel aspire aux mêmes objectifs: détruire Israël et attaquer l’ensemble du monde occidental».

 

Pour Emily Landau, de l’Institut d’études pour la sécurité nationale de l’Université de Tel-Aviv, l’amertume des responsables israéliens constitue une réaction «naturelle» à l’annonce d’une réunion jeudi à New York sur le nucléaire iranien en présence notamment des chefs de la diplomatie américaine et iranienne.

 

«Netanyahu ne sera pas présent dans la salle des négociations, c’est pourquoi il essaie de rappeler les réalités aux États-Unis, à savoir qu’il n’y a aucune preuve d’un changement» de la politique nucléaire de l’Iran, ajoute cette chercheuse.

 

«En Occident, on considère Rohani de façon totalement différente d’Ahmadinejad. Les Occidentaux ont raison mais Rohani n’a présenté aucune proposition concrète sur le nucléaire», explique Raz Zimmt, un chercheur du Centre d’études iraniennes de l’Université de Tel-Aviv.

 

Selon ces chercheurs, les États-Unis pourraient avoir besoin d’un régime iranien plus coopératif pour des raisons qui ne sont pas toutes liées au programme nucléaire de ce pays.

 

«Une percée diplomatique avec l’Iran pourrait permettre de mettre terme au désordre qui règne au Moyen-Orient», souligne Uzi Rabi, en ajoutant que l’Iran «profite de la saga syrienne».

 

Mais Emily Landau relativise l’importance de l’écart entre les positions des Etats-Unis et des Européens d’un côté, et d’Israël de l’autre, en estimant qu’il ne faut pas en faire une «dispute».

 

La raison de la main tendue de l’Iran est «claire, il s’agit d’une réponse aux sanctions occidentales», précise la chercheuse.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:30
Roaring Back

25.09.2013 Lior Estline --.iaf.org.il

 

It is almost 40 years old, but it is perfectly fit and though many years have passed since it started its service in the IAF, the IAI "Kfir" is one of the most surprising exports of the IAI. From outside it looks almost the same, but on the inside, technology from the second decade of the 21st century is installed, making it a fighter that can do anything on the modern battlefield

 

 

"It was the evening of Israel's Independence Day and high above Ben Gurion Airport a triangular winged fighter plane rolled in and performed maneuvers with grace and precision. What made the inaugural flight noteworthy is the fact that after years of relying on French and American fighter planes, Israelis now manufacture a plane with their own hands".

 

IAF Magazine opened its August 1975 edition with these very words. Four months prior, on the eve of Independence Day, two Kfir planes were delivered to the IAF and the vision of the "Israeli fighter plane" became a reality with the inaugural flight described in IAF Magazine.

 

While it is fixed in the national consciousness as the first Israeli fighter plane, few people know that today, almost 40 years after that evening in Ben Gurion Airport, the Kfir ('Lion" in Hebrew) has leapt into the 21st century, a leap that has brought with it the best of technology and armaments of 2013 and has made it a plane with diverse and attractive capabilities.

 

New, Brand New

 

"In the critical area of 'see first - shoot first', the Kfir has capabilities that are no less powerful than the capabilities of any western or eastern fighter plane of the fourth generation (F-16, F-15, Eurofighter, Rafal, MiG-29, Sukhoi-30) and is a first class competitor with planes that are not equipped with stealth technology produced in recent decades", says Oren Aviram, Director of Marketing and Business Development in the "Lahav" factory of the IAI. "If we take into account the technology and the computer systems installed in the newer fourth generation planes, it's around a decade old; in the 'Block 60' Kfir, the latest technology that is produced here these days is installed and that is where the advantage lies".

 

This situation is made possible because of the unique configuration of the aircraft system. According to Yossi Melamed, director of "Lahav":

"We work with open architecture, which allows us to continue to install innovations in the field of computing and avionics in the planes and actually to upgrade them all the time, unlike other fighter planes".

 

The "Block 60" which is the 2013 model of the Kfir, is an upgraded fighter plane that undergoes "stripping" before the beginning of the upgrading process. "Whether it's a Kfir that has arrived from a foreign customer or whether it's a local Kfir, we remove everything down to what we call the 'pipes', i.e. the central cylinder which constitutes the fuselage. Afterwards, we install everything new and if need be we produce parts that are needed", explains Melamed. "Of course, the equipment that is installed in the whole plane is new: wiring, avionics, computer systems, radar and various types of armaments and plane systems with zero hour flight".

 

During the stripping process, the body of the plane is checked down to the smallest screw. "After the process the plane undergoes in the 'Lahav' factory, it leaves with the ability to fly 8,000 hours with the manufacturer's warranty, meaning the plane can fly for decades", explains Aviram.

 

After the stripping process, the next step is the installation of the systems. One of the main systems is the version of the Data Link system that is installed in the Kfir planes produced by "Lahav" and also in all of the IAF fighter planes connecting the planes, control and command systems, and the armaments. The systems turns the Kfir into a plane that is suited for the battlefield of the 21st century, a battlefield that is based on a multitude of data, constantly connected and mainly data processing at record speeds in order to take necessary actions against targets with short exposure lengths and low signatures.

 

The Colombian Challenge

 

One of the main customers of the Kfir is the Colombian Air Force. "Colombia is a country that engaged in a battle", explains Oren. "The Kfir planes there work and attack; they have been engaged in continuous and intense operational activity for years".

 

Up until a few years ago the Colombians operated around a dozen Kfir fighters of the third generation configuration. "We faced some significant challenges on the Colombian project", adds Oren. "We had to upgrade the planes they own from third generation to fourth generation as well as double the number of Kfir planes of Colombia and finally, we were supposed to complete the project with in a period of three years".

 

All the Colombian planes underwent the upgrade process and became new planes within the same period of time that was assigned to the project. Consequently, on Colombian Independence Day which was set as the deadline, an impressive flying formation of 24 upgraded Kfir fighters flew across the sky.

 

"One of the main things in the project we put emphasis on was a high level of usability", said Melamed and not long before the level of usability was put to the test. The Colombian Air Force received an exclusive invitation to take part in the famous "Red Flag" week in USA. The Colombian Kfir planes flew over 2000 miles to the Nellis airbase in Nevada, using the new aerial refueling capabilities that constitute part of the upgrade and they all arrived safely, but the long flight was just a prelude to what happened at the "Red Flag" week.

 

"At some points in the flights during the week, the advanced fourth generation fighters of different countries took off in a partial composition following usability problems, while the Kfir planes demonstrated full usability in the air and yielded excellent results", explains Oren. "They did their job, scored hits and even surprised with their offensive abilities in aerial combat: the updated Kfir with advanced radar, electronic warfare, long range air-to-air armaments and advanced avionics managed to shot down fourth generation American fighters that flew against them as simulated enemy plane. The American participants thought very highly of the Colombian pilots and their Kfir planes, the many indications of which can be found on the internet".

 

Fire in the Sky

 

The people in "Lahav" put an emphasis on the Cost-Benefit characteristic of the 2013 "Block 60" model of the Kfir. "The Kfir is in line with fourth generation planes and brings with it between 80-120 percent of their capabilities in terms of avionics, armaments, payload and pods such as the 'Lightning' for nighttime attacks and laser designation capability for a precise attack, radar capabilities that include high resolution ground mapping, SAR capability that allows for information gathering and attacks in all weather conditions, all of this at a third of the price of fourth generation planes and with a flight hour at a fourth of the price of fourth generation Western planes with single engine", explains Aviram and Melamed adds that: "the customer receives a plane with radar capabilities, computer systems and advanced armaments at a significantly lower price than similar planes on the market".

 

The result is that more countries are already expressing interest in the Kfir planes, among them countries in Europe. The "Block 60" version for NATO countries will include connectivity, advanced radar of the AESA kind that allows activities in more than one mode simultaneously and more very advanced capabilities. Beyond that, aerial refueling capabilities were also added giving the plane a much broader scope and there were significant changes in the cockpit.

 

"The cockpit of the Kfir fighters has undergone a big change", explains Oren. "There is a colored radar screen, a moving map, a new multi-strength mission computer and HOTAS capabilities that allow control of many activities without removing your hands from the stick".

 

The Kfir can now lock on 64 targets, share them with other planes and get an indication of who is locked on whom. "The ability of the radar to separate targets and categorize together with the network sharing allows for a full picture of the battlefield", says Oren. "The Kfir has cross-section radar that is very low and coupled with the capabilities of its radar it 'sees first and shoots first' better than most of the other fighter planes of the fourth generation".

 

Even with respect to armaments, the Kfir planes are at the forefront. "You can hang on the Kfir any kind of armament on the nine stations", Melamed emphasizes. "We combined laser-guided munitions that are assisted by the designation pod with autonomous guided bombs and advanced air-to-air missiles, like the Python-5 and BVR missiles equivalent to AMRAAM".

 

It turns out that these capabilities also have evidence in reality. As stated, Colombia is very active with the upgraded Kfir planes in the air-to-ground area, precise attacks in inclement weather and at night. As a result, the Kfir planes remain operational and in use at all hours of the day.

 

Melamed is looking forward with optimism. "In a few years, the intention is to sell between two to three squadrons".

 

Kfir in action

 

The 27th of June, 1979 was a good day for world records and indeed two were actually set. It was a day in which for the first time, an F-15 fighter shot down an enemy plane but more interestingly, it was the first time the Kfir won a "Dog fight".

 

Captain S', who holds the world record, said in the August 1979 edition of IAF Magazine: "I got cold feet, but when you're inside, everything work out", and today when Lieutenant Colonel (Res.) Shai Eshel looks back at that battle, he says that, in retrospect, it was possible to down even more Syrian MiGs. "The flight that same day was intended to intercept the Syrian MiGs that harassed the aerial photographing flights of the IAF that followed the placement of Syrian missile batteries in the Beqaa Valley in Lebanon", he adds.

 

The pair of Phantom F-4 jets that took photographs was accompanied by eight intercepting planes. "Four of the planes consisting of Falcon (F-15) jets were visible. They talked on the two way radio and flew above Beirut, while our other four planes consisting of two Falcon (F-15) jets and two Kfir fighters, where I was number 4, went silent and flew at a low altitude outside of the area".

 

The Phantom planes began to go north from the Dead Sea area and ascended to reach an altitude of 60,000 feet from which the photographs can be taken. The Syrians that located the flight deployed eight MiGs from the Damascus area towards the Beqaa Valley in Lebanon. Crossing the northern line of the photographers getting ready to intercept them, the MiGs accelerated and gained height.

 

"Immediately afterwards, the F-15 jets start to make radar contact with the MiGs, while the photographing planes turn their tails towards the Syrian planes that were

flying towards them without knowing that they are arriving at a trap", explains Eshel. "Then, the controller tuned to the F-15 planes and gave the approval to open fire".

 

That is how the historic aerial battle began. While Eshel's silent aerial formation of four planes started to gain height towards the battle, the aerial formation of four F-15 planes opened fire. "We dropped extra fuel tanks, but my fuel tank got stuck because of a technical malfunction. As I was gaining height, the missiles launched by the F-15 fighters passed over our heads. We also entered the battle and I noticed a MiG spinning that I assumed was going to crash, so I didn't exert any effort on downing him. In retrospect, he landed safely and I missed an easy downing opportunity".

 

The radio network was filled with a lot of yelling and the air with missiles that were launched one after another. "I noticed two MiGs turning east and I went after them. From a range of 1500 meters I launched a missile towards the leader that exploded 2-3 meters behind it. It started to emit smoke, but the pilot continued to fly it. I approached it at a short distance in order to finish the job with canons, but he abandoned the plane and, in retrospect, it turned out that this moment was captured by the camera lens of the canon".

 

Eshel also tried to hit the second MiG. "The two of us were at low speed and so I tried to gain speed and raise the nose of the plane. I got into the missile launching position and I launched the second missile, but to my disappointment, it didn't hit the target. I reduced the distance between us in order to down him with a canon but he rolled over, entered a cloud and that is how lost the opportunity".

 

At the end of the massive battle that lasted a very short time, it became clear that five MiGs were shot down. Landed at the base, it became clear to Eshel that the real battle had just begun.

 

"The F-15 pilots claimed that all the shoot-downs belong to them", recalls Eshel. "Together with the Commander of the Base, I traveled to the debrief in which it was determined that the downing belonged to me".

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:45
Le Kenya, base avancée d'Israël contre al-Qaida

23/09/2013 Par Marc Henry – LeFigaro.fr

 

L'État hébreu et le Kenya ont noué une véritable alliance sur le front militaire et des renseignements.

 

«Dans la lutte contre le terrorisme, Israël et le Kenya agissent main dans la main»: ces mots de condoléances du président israélien, Shimon Pérès, ne sont pas seulement des propos de circonstances. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, les deux pays ont noué une véritable alliance sur le front militaire et des renseignements. Selon des médias, des «conseillers» israéliens, spécialisés dans la gestion des prises d'otages, auraient été dépêchés d'urgence à Nairobi pour aider les forces locales à neutraliser le commando islamiste qui a pris d'assaut le centre commercial Westgate de Nairobi. Ces informations n'ont pas été confirmées.

 

Une telle assistance n'aurait toutefois rien d'étonnant. Depuis des années, l'État hébreu utilise le Kenya comme base de surveillance des groupes islamistes de la mouvance d'al-Qaida qui prolifèrent en Afrique. Un «front» devenu de plus en plus «chaud», notamment depuis l'attaque suicide d'al-Qaida contre l'ambassade des États-Unis, qui avait fait plus de 200 morts en août 1998.

 

En 2002, al-Qaida a perpétré un attentat au Kenya contre un hôtel appartenant à un groupe israélien. Des kamikazes ont fait exploser un véhicule tout-terrain dans l'établissement à Monbasa tuant 13 personnes dont trois Israéliens et dix Kényans. Au même moment, une seconde catastrophe a été évitée de justesse lorsque les forces de sécurité kényanes ont trouvé deux lance-roquettes prêts à l'emploi qui devaient faire exploser au décollage un avion charter de la compagnie israélienne El Al transportant plus de 260 passagers.

 

Gardiens de la révolution

 

Plus récemment encore, en juin de l'an dernier, deux membres des gardiens de la révolution iranienne ont été arrêtés au Kenya en possession d'explosifs. Condamnés à perpétuité, ils planifiaient un attentat anti-israélien pour venger une série d'assassinats de savants atomistes iraniens que Téhéran a attribués au Mossad. L'un des accusés a affirmé devant la cour avoir été interrogé en prison par des Israéliens. Cette «intimité» est telle que selon le quotidien Haaretz, des experts israéliens dans la lutte antiterroriste ont formé des centaines de militaires et de policiers kényans aussi bien dans leur pays que lors de stages intensifs en Israël.

 

Auparavant, cette collaboration s'était déjà traduite de façon spectaculaire en 1976 lorsqu'un commando d'élite israélien avait libéré les passagers d'un avion d'Air France pris en otages par des terroristes palestiniens et allemands et détourné vers Entebbé en Ouganda. À cette occasion, le Kenya avait autorisé l'avion transportant les militaires israéliens à se ravitailler en carburant dans le plus grand secret. Une aide que les Israéliens n'ont jamais oubliée.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:30
Israël-Kenya, un ennemi commun : les djihadistes

24/09/2013 Par Mireille Duteil Le Point.fr

 

L'État hébreu n'a cessé de resserrer ses liens avec les pays à composante chrétienne de l'Afrique. Une alliance essentielle à sa sécurité.

 

Que cherchent donc les Israéliens au Kenya ? Pourquoi sont-ils intervenus pour secourir les otages du centre commercial Westgate de Nairobi ? Certes, cet ensemble de magasins de la capitale kényane est la propriété, en partie, de capitaux israéliens. Mais là n'est pas l'important.

 

Entre Israël et le Kenya, c'est une vieille histoire. En 1976 déjà, le commando israélien qui était intervenu à Entebbe, en Ouganda, pour libérer les passagers d'un vol Air France détourné au départ de Tel-Aviv, s'était posé auparavant à Nairobi pour se ravitailler en carburant. À l'époque, le Kenya avait été violemment critiqué par les pays arabes pour avoir aidé l'État hébreu.

 

Israël considère que la rive sud de la mer Rouge est essentielle pour sa sécurité. La montée du fondamentalisme depuis une douzaine d'années, l'arrivée d'al-Qaida, la volonté d'ouvrir des marchés sur le continent noir, autant de raisons qui ont incité les Israéliens à développer des relations avec les pays non arabes de l'Afrique de l'Est, en particulier l'Éthiopie et le Kenya. Ils ne sont pas les seuls, l'Érythrée (au moins les premières années de son indépendance), l'Ouganda, le Soudan du Sud, le Rwanda, la Tanzanie, toute cette vaste région pro-occidentale et partiellement chrétienne entretient des relations avec l'État hébreu.

 

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:30
Laser Crédits Andrea Pacelli

Laser Crédits Andrea Pacelli

20.09.2013 Benjamin Kupfer, Volontaire international chercheur à l'Université Bar-Ilan
 

Jadis, lorsqu'un paquet était susceptible de représenter un danger quelconque, un brave homme devait mettre en péril sa vie pour le bien de la communauté en vérifiant ce qu'il contenait. Puis, le génie robotique a permis à des hommes, tout aussi braves, mais à l'abri, de téléguider des robots pour effectuer cette tâche. Ainsi, pendant certaines vagues d'attentats en Israël, il était courant de voir un périmètre bouclé tandis qu'une machine, au long bras articulé, s'avançait sans peur vers une mallette suspecte. La situation s'est donc améliorée, mais le processus est long et laborieux, d'autant que des démineurs professionnels sont souvent requis. Une équipe de chercheurs du Technion - Israel Institute of Technology vient de breveter un laser de détection d'explosifs, qui rend la procédure beaucoup plus rapide.
 


Des alertes qui paralysent la vie de milliers de personnes

Le 5 juin 2013, à 13h00, une alerte au colis suspect fut déclenchée dans un magasin de téléphonie d'Angoulême. Tout s'arrête dans le centre-ville alors qu'un habitant dont la vie ne parait guère passionnante "se croit dans une série de Canal +" [1]. Les démineurs n'arrivent qu'à 15h45, certainement en raison de la difficulté d'acheminer le matériel et d'organiser la sécurité du voisinage. A 16h50, les démineurs font exploser la mallette : celle-ci ne contenait que des effets personnels. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres : chaque jour, dans une société de plus en plus anxiogène, des quartiers, des aéroports et des stations de métro sont bloqués en raison d'alertes, paralysant ainsi de manière ponctuelle la vie de plusieurs centaines ou milliers de personnes.

Détection en 1 minute chrono

La donne pourrait changer, grâce à une équipe du Technion, qui a récemment déposé un brevet pour une technique de détection par laser d'explosifs, mais aussi de drogues, qui ne prend qu'une minute à opérer [2]. Cette technique répondant au nom de MEES (Multiphoton Electron Extraction Spectroscopy) est le fruit d'un travail de 2 ans, conduit par l'équipe du Dr Isral Schechter du Département de chimie de l'institut israélien. Le laser est dirigé vers la cible suspecte qui, irradiée par des photons d'une longueur d'onde unique, émet des électrons dont la quantité permet l'identification.

Cette technologie a l'avantage considérable d'être mise en action par l'intermédiaire d'une machine de la taille d'un ordinateur portable. Cela réduira son temps d'acheminement vers les zones à risque et permettra son utilisation dans des lieux difficiles d accès. Par ailleurs, cette nouvelle méthode permet de détecter des traces infimes de drogues ou d'explosifs, jusqu'à un millionième de millionième de gramme. De telles quantités ne représentent certes pas un danger, mais les détecter peut permettre d'appréhender un individu ayant été en contact avec ces substances. Ainsi, un lavage de mains, même minutieux, ne devrait plus permettre à un terroriste ou à un dealer d'éliminer des traces de son implication. Preuve de l'efficacité du dispositif, des résidus de drogues et d'explosifs dans des sacs fournis par la police israélienne ont été immédiatement et correctement identifiés.

Un grand enthousiasme autour du dispositif

Le procédé, dont le développement a fait l'objet d'une étude publiée dans l'Analytical Chemistry Journal en 2010, est récemment devenu un brevet protégé qui fait beaucoup parler de lui dans le milieu spécialisé. Le Dr Schechter espère que "son prix sera assez bas pour pouvoir l'implémenter dans le système de sécurité des lieux sensibles comme les aéroports". En attendant, il goûte le succès de son dispositif. Invité à une conférence prestigieuse à Philadelphie sur le thème des explosifs, il fut étonné de ressentir "un grand enthousiasme à la place du scepticisme qu'il attendait; ils ont tout de suite vu le potentiel de nos travaux". Un enthousiasme que devraient partager nos amis Angoumoisins..

Sources

- [1] Julien Prigent, "Alerte au colis piégé : les démineurs ont fait exploser la mallette", Charente Libre, 5 juin 2013 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/fVlz9
- [2] Judy Siegel-Itzkovich, "Technion patents laser device for identifying explosives, narcotics", Jerusalem Post, 14 juillet 2013 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Qm4ft

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 19:30
Prise d'otages de Westgate: l'appui des Israéliens aux autorités kényanes

23 septembre 2013 à 17:16 Par RFI

Moins de 24 heures après le début de la prise d'otages à l'intérieur du centre commercial Westgate, à Nairobi, on apprenait dimanche qu'entre autres soutiens étrangers, des forces spéciales israéliennes étaient en appui des forces de sécurité, dans l'assaut mené contre les terroristes.

 

→ À LIRE SUR RFI : l'évolution de la situation à Nairobi heure par heure

 

À ce stade, on parle de conseillers israéliens, ce qui n'a rien d'étonnant, car la coopération bilatérale est forte entre le Kenya et Israël. C'est vrai d'un point de vue commercial, et ça l'est aussi en ce qui concerne la Défense.

Pour l'instant, rien ne vient confirmer le déploiement à Nairobi d'éléments de la célèbre Sayéret Matkal, l'unité d'élite des forces spéciales israéliennes, qui avait notamment mené le raid sur Entebbe (Ouganda) en 1976, après la prise d'otages dans un avion d'Air France.

Visiblement, des experts israéliens assistent les forces armées kényanes, mais certainement au niveau de la planification de l'assaut. De là à dire que des soldats israéliens participent directement aux opérations au cœur même du Westgate... rien ne vient le confirmer à l'heure actuelle.

En tout état de cause, depuis 2011, Israël participe à l'équipement et à la formation des unités kényanes déployées au sud de la Somalie.

On rappellera enfin que les intérêts israéliens ont déjà été pris pour cible au Kenya. En 2002, l'attaque contre un hôtel de Monbasa - fréquenté par des touristes israéliens - et la tentative d'attentat au missile sol-air contre un charter israélien.

En 2009, le responsable présumé de cette attaque, le Kényan d'origine yéménite Saleh Ali Saleh Nabhan, avait été éliminé durant un raid étranger dans le sud de la Somalie.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:30
Israeli F-16I Fighters Resume Training

18/9/2013 IsraelDefense

 

Training resumes two months after the F-16I "Sufa" aircraft were grounded due to a malfunction that forced two air crewmembers to abandon their aircraft off the coast of Gaza

 

The Israeli Air Force's F-16I "Sufa" squadron has resumed training after being grounded for two weeks to an aircraft crashing near the coast of Gaza in July, when two air crewmembers were forced to abandon the aircraft and were rescued by IDF rescue unit 669.

 

The first training took place at the Ramon base and included practice of air-to-air combat basics, combat in complex scenarios while using smart armaments and practicing aerial refueling.

 

The technical branch of the Sufa squadrons is additionally striving to prepare the aircraft for sorties in a short period of time after a two month recess.

 

In the past few months, there has been an investigation into the events of the accident, during which the engine of the aircraft shut down during flight, resulting in the air crew abandoning the aircraft according to procedure and their subsequent rescue. According to the results of the investigation, a technical malfunction in the aircraft engine is what apparently led to the engine shutting down.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:30
Tank Development Halted

17/9/2013 IsraelDefense

 

Future tank development has been halted in the framework of the upcoming multi-year plan and the cuts to the defense budget. A special team will be in charge of examining alternatives

 

The Israeli defense establishment has decided not to pursue the development of the Merkava Mark V tank, and at this stage, the Merkava Mark IV will be the last tank that will be manufactured.

 

IsraelDefense revealed nearly a year ago that the Israeli Ministry of Defense decided to establish a team, headed by Brig. Gen. (Res.) Didi Ben Yoash, that would be responsible for developing the IDF's future tank. Senior officials from Israel's defense industries were also asked to provide their opinions on the form of the future tank, along with the IDF Ground Forces branch.

 

However, it has now been learned that a decision was made not to develop the advanced tank and to examine possible alternatives in the framework of the IDF's upcoming multi-year plan. In the meanwhile, the Merkava Mark IV tank will be the most advanced tank used by the IDF.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:30
Iran-warships-sudan dec 2012

Iran-warships-sudan dec 2012

Sep. 18, 2013 Defense News (AFP)

 

KHARTOUM — Two Iranian warships have entered Sudan’s territorial waters and were heading to dock for “routine” fuelling, a spokesman of Sudanese army said on Wednesday.

 

“Two Iranian ships have entered our territorial waters, one of them is a destroyer and the other is a supplies vessel,” Col. Sawarmi Khaled Saad told AFP.

 

He said the vessels are stopping in Sudan for a “routine and regular visit” to get “supplies, food and water”.

 

In October, two Iranian navy vessels called at Port Sudan, followed by two more in December, in what Khartoum described as a “normal” port stop.

 

Israel considers the area of the Red Sea and east Sudan as a passage for arms smuggled to Islamist Hamas movement in the Gaza Strip.

 

Khartoum’s links with Iran came under scrutiny after Sudan accused Israel of being behind an Oct. 23 strike against the Yarmouk military factory in the capital, which led to speculation that Iranian weapons were stored or manufactured there.

 

Last month, Saudi authorities denied permission for a plane carrying Sudanese President Omar al-Bashir to cross its airspace for the swearing-in of Iran’s new president.

 

Riyadh said Bashir’s flight plan lacked prior approval.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:30
An Air Strike Imperative

A uranium enrichment facility at Qom, Iran - An facility for storing chemical warheads near Damascus

 

6/9/2013 Ronen Solomon - israeldefense.com

 

An analysis by Ronen Solomon: postponing a military strike in Syria will commit the US military to striking with the use of aerial bombardments, in order to hit underground bunkers where advanced weapons have been stored

 

In the past week, US defense officials have claimed that the timing of the operation against Syrian military and government targets, or primarily against the regime's HQs that supervise Syria's unconventional arsenal, will not influence the objectives of the operation, and that it can also be done in a month from now.

 

This information, delivered by the architects of the strike, is valid on the assumption that the US planned the use of fighter aircraft in advance, and not just the utilization of massive fire of Tomahawk missile from the naval vessels cruising through the eastern Mediterranean Sea.

 

Advanced weapons have been transferred within Syria, apparently including the transfer of chemical warheads from  regular bunkers to underground facilities dispersed in the region. This began once that it was understood that the plan for an attack could be on its way with a notice of just days, and would probably include the area where Division 155 - responsible for firing the chemical rockets at the eastern and western suburbs of Damascus - was operating.

 

Division 155 commands over numerous warehouses of missiles and artillery in the Damascus sector, which can also carry chemical warheads. Most of the infrastructure is routinely deployed or stored in semi-revealed bunkers. However, Syria also constructed underground facilities near the bases deep in the mountain for times of war. The characteristics of these facilities resemble those built by Iran near the city of Qom, in order to protect its nuclear facilities against attacks. The similarity is not accidental - most of Syria's underground infrastructures were constructed with Iranian and North Korean assistance, and are controlled by the Syrian military's elite units also responsible for securing the chemical weapons.

 

Another example of an underground facility suspected of being tied to the unconventional weapons project is located near the city of Masyaf in Syria's western Hama governorate. This is where Syria constructed warehouses in the depth of the mountain apparently used to store equipment and nuclear materials tied to the reactor project that was destroyed in Al Kibar.

 

Such facilities can only be breached and destroyed through the use of 'bunker busters'. The GBU-28s 'bunker buster' bomb can be launched from F-15I aircraft,  when the target marking is done with a laser beam. The bomb has was given its nickname since it is intended to detonate only after it pierces through the defenses of structures protected deep in the ground.

 

The educated use of these bombs or similar ones could send a signal to Iran - which is closely observing the developments - as to the ability to damage its underground nuclear facilities, in the event that a diplomatic agreement is not reached.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:30
Israel Hedges its Bets on Obama Bid for Military Force

Sep. 17, 2013 - By BARBARA OPALL-ROME – Defense News

 

Experts: Syria is no Litmus Test for Iran

 

TEL AVIV — As debate continues in Washington over a prospective Syrian strike, Israeli security experts are backing away from earlier claims — first articulated by Prime Minister Benjamin Netanyahu and since adopted by President Barack Obama and pro-Israel supporters on Capitol Hill — that failure to act against Bashar al-Assad’s use of chemical weapons will fuel the threat of a nuclear Iran.

 

In his Sept. 10 address to the American people, Obama reiterated the Syrian-Iranian connection as one of the rationales driving his decision for military force.

 

“Failure to stand against chemical weapons will weaken prohibitions against other weapons of mass destruction and embolden Assad’s ally, Iran, which must decide whether to ignore international law by building a nuclear weapon or pursue a more peaceful path,” Obama said.

 

Nearly identical language was employed by the American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) — Washington’s premier pro-Israel lobby — in its bid for congressional authorization to hold Assad accountable through military force.

 

“America must send a forceful message of resolve not just to Syria, but to those like Iran and Hezbollah… Failure to approve this resolution would call into question America’s will to carry out our commitments, including the President’s and Congress’ pledge to prevent Iran from acquiring nuclear weapons,” AIPAC wrote in a mass mailing to lawmakers.

 

For his part, Netanyahu has repeatedly warned, “Iran is closely watching whether and how the world responds to the atrocities committed by its client state in Syria.”

 

But with prospects far from certain of Obama securing the support he seeks for a Syrian strike, Netanyahu has ordered government ministers not to get involved in what the Israeli premier now claims is a domestic American affair.

 

In the contentious run-up to a congressional vote, a top Defense Ministry official and security experts here insist Syria is not a litmus test for Iran and caution against linking Assad’s use of chemical weapons to the Iranian nuclear threat.

 

Whichever way Congress votes and however Obama ultimately responds to atrocities attributed to Assad, experts here say American action or inaction should not be mistaken as a template for prospective future US-led intervention in Iran.

 

“Whether or not this is popular, I don’t recommend drawing conclusions about Iran from Syria. You can’t project one case onto another,” said retired Maj. Gen. Amos Gilad, the longtime director for political and security affairs at Israel’s MoD.

 

Speaking Sept. 8 at a conference of the Herzliya-based Institute for Counter Terrorism, Gilad said Israel’s overriding strategic concern is the looming threat of a nuclear-capable Iran. Regardless of how Washington chooses to deal with atrocities attributed to Assad, Gilad said the US president is committed to preventing a nuclear-armed Iran.

 

“I recommend taking Obama seriously when he says he will not allow Iran to acquire nuclear weapons,” he said.

 

At the same event, former Israeli National Security Adviser Uzi Arad warned of unintended consequences of a Syrian strike that could sap US legitimacy and restrict its maneuvering room for future military action in Iran.

 

The former Netanyahu security adviser criticized the pro-Israel lobby for exhorting support for a Syrian strike that may ultimately harm efforts to combat the nuclear threat. “AIPAC is using analogies about how this reflects on Iran, but the two cases are not at all analogous.”

 

“There’s no shadow of a doubt that Iran is a much larger threat to the entire region, including America, than Syrian use of [weapons of mass destruction],” Arad said.

 

“So even during this Syrian crisis, attention must not be deflected from the real strategic threat by risking complications and US credibility in a secondary, supporting element of the Iran-Syria-Hezbollah axis.”

 

Oded Eran, a former Israeli diplomat and senior associate at Tel Aviv’s Institute for National Security Studies, said Netanyahu was wise in enforcing his current policy of nonintervention in the Syrian civil war or in the ongoing debate in Washington.

 

“At the beginning, there was a kind of knee-jerk linkage of the Syrian chemical issue to the Iranian nuclear threat, but these are only artificial similarities,” Eran told reporters here last week.

 

“I suggest we take a deeper view and not jump to quick conclusions that American handling of the Syrian issue is a forerunner of what to expect in Iran,” he said.

 

In a late August interview on Israel Army Radio, President Shimon Peres reflected the government’s ambiguous support for White House policy on Syria and Iran. “I have full faith in President Obama’s moral and operational stance. I recommend patience and am confident that the United States will respond appropriately to Syria… Thoughtfulness should not be confused with indecision.”

 

Peres insisted that Israel should not be in a position of deciding or influencing US and international action in Syria. “For various reasons, there is consensus against Israeli involvement. We did not create the Syrian situation.”

 

As for Iran, Peres said he took Obama at his word. “I do not believe he will allow Iran to acquire nuclear weapons.”

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:30
F-16I Squadrons Return for Training

Sept. 17, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Israel Air Force; issued Sept. 16, 2013)

 

Two months have passed since the F-16I Division was grounded following the crash last July, and now they have returned to flying. As part of a gradual process, last week, F-16I squadrons held their first training sessions at the Ramon airbase since the grounding. "It's like an athlete who needs to get back into shape"

 

After two months of being grounded, the F-16I planes are back in the air: the first training session since the abandonment of a plane by two aerial team members last July was held in the F-16I squadrons at the Ramon airbase. "Its return to flight is a complex process, like an athlete who needs to get back in shape", says Major Dor, Deputy Commander of the "One" squadron at the Ramon airbase. "So, we held refresher-tutorials and updated our training program to return to operational readiness".

 

The training opened with an exercise of the basics, in which the teams practice air-to-air combat. Afterwards, they work on complex scenarios, using smart munitions and even practice aerial refueling. "The return to flying is done in steps", explains Major Roy, Deputy Commander of the "Bat" squadron at the Ramon airbase. "Flight proficiency is refreshed from one training session to another, as well as coping with stress of missions in the air. It is important to get the soldiers, both regular and reserve, in the aerial teams back to these issues gradually".

 

The return to the routine wasn't just felt in the air: the Technical Division of the F-16I squadrons is rushing, in a short period of time and with great professionalism, to prepare the planes for the flights, after two months of vacation. "On the first day of the flights, lightening could be seen in the eyes of the technicians", adds Major Lior, a commissioned technical officer in the squadron. "The soldiers wanted to get back to the job, complete their mission, and do it with satisfaction and pride".

 

Last July, an F-16 plane crashed in the waters of the Mediterranean Sea, while the aerial team members parachuted and were rescued to safety. Following the accident, the Commander of the IAF ordered a grounding of the F-16I Division and an investigation into the circumstances of the accident. Apparently, a technical malfunction in the engines of the planes is what led to the plane crash.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:35
Aerostar UAV (Photo Aeronautics)

Aerostar UAV (Photo Aeronautics)

Sept. 16, 2013 by Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - Israeli unmanned air systems manufacturer Aeronautics has sealed a deal with an undisclosed southeast Asian country for the supply of its Aerostar tactical UAS.

 

The contract value exceeds $20 million, says Aeronautics, and covers both unmanned air vehicles and ground control stations.

 

The defence company says the system will be integrated into the command and control infrastructure of the client’s air force.

 

This is the second time Aeronautics has won a contract with the unnamed Asian country, it says, with the previous project having recently completed its successful implementation.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:30
Israel Advances IMI Privatization Plan

Israel Military Industries produces about 40 percent of Israel's Merkava Mk4 main battle tank.

 

Sep. 16, 2013 - By BARBARA OPALL-ROME – Defense news

 

If Approved, Asking Price Assessed at US$600 Million

 

TEL AVIV — After decades of discussion, the Israeli government is advancing a plan that, if approved, could result in the privatization of Israel Military Industries (IMI), the nation’s oldest defense firm.

 

Under the plan approved Monday by IMI’s board of directors, the firm will retire some 950 employees, which is about a third of its workforce; leave prime real estate in the center of the country; and consolidate all but government-designated critical technologies into a new, streamlined firm tentatively called “New IMI” in southern Israel.

 

The prospective sale of IMI’s vast real-estate holdings is expected to net the government some 20 billion shekels (US $5.7 billion), a portion of which will be used to cover ongoing pension obligations that have mired the company in decades of debt.

 

If approved and implemented according to an agreement hammered out in painstaking negotiations with the IMI workers committee and the national labor union, New IMI should be smaller, more competitive and available to government-approved investors for approximately $600 million, company executives here say.

 

IMI announced on Monday that the privatization plan will be presented to Prime Minister Benjamin Netanyahu, Finance Minister Yair Lapid and Defense Minister Moshe Ya’alon in a meeting scheduled for Oct. 15.

 

“The expected government decision is an important milestone for the company’s recovery and will pave the path to implementation of a number of organizational and business moves” aimed at preparing the company for privatization, IMI Chairman Udi Adam said.

 

 

According to IMI, the company reached an agreement in principle with Israel’s Defense Ministry that identifies critical technologies and strategic infrastructure that will remain in government hands.

 

IMI declined to detail specific business units or technologies that will not be available to outside investors, but sources here said MoD is unlikely to relinquish heavy propulsion capabilities developed by the firm’s Givon Rocket Systems Division.

 

Imri Tov, a former Defense Ministry budget director who specializes in Israeli industrial base issues, said the agreement between IMI management and the labor unions marks a significant step in a decades-long push for privatization. Nevertheless, he recommended waiting for the outcome of next month’s ministerial meeting to realistically assess the prospects for privatization.

 

“Various schemes have made it up to the prime minister’s level in the past; and at one point in the early 1990s, [then-Prime Minister Yitzhak] Rabin actually approved a plan,” Tov said.

 

In a Monday interview, Tov said it could cost the government several billion shekels to absolve the company of previous debt, cover costs of the 950 employees slated for retirement, and create a safety net for another 1,050 employees who may be asked to leave by prospective new owners.

 

Similarly, he said the MoD would have to bear “not insignificant costs” for the firm’s transfer to southern Israel and for maintaining and operating former IMI units designated as critical technologies.

 

“We’re talking here about a mega project that will cost billions of shekels and could take years to implement,” Tov said. “At this point, it remains unclear exactly what will be put up for sale, what will remain in government hands, and what specific obligations will be passed on to prospective investors.”

 

According to IMI’s statement, the company has a backlog of some 5 billion shekels, and posted year-end 2012 sales of 1.9 billion shekels. Some 70 percent of IMI turnover is export sales.

 

The firm produces about 40 percent of Israel’s Merkava Mk4 main battle tank; has an extensive portfolio of precision rockets, mortars and artillery systems; and provides system engineering and upgrades for a broad spectrum of land warfare systems. Additionally, the firm specializes in a full range of armored solutions, including the new Iron Fist active protection system for ground vehicles.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:30
IAI n'est ni Boeing ni Dassault, mais est bien un Leader Mondial

15.09.2013 Isreal Valley



La Revue de l’Ecole Polytechnique a construit un numéro spécial pour présenter les prouesses d’Israël en matière d’innovation. Un extrait de la revue “La jaune et La rouge” pour nos lecteurs.

 

“Les grands projets de IAI en quatre points.

 

1• Fabrication d’avions. IAI a produit les quatre catégories d’avions : formation de pilotes (Fouga) ; combat (M-5, Kfir, Lavi) ; transport civil, “commuter” (Arava) ; voyages d’affaires (Westwind, Astra et Galaxy). Durant ses trente-sept ans d’activité dans ce domaine industriel (1960-1997), IAI a fabriqué, sous licence ou par développement propre, plus de 1 000 avions (soit une moyenne de 27-28 avions par an), dont plus de 60 % d’avions civils.

Certes, IAI n’est ni Boeing ni Dassault, mais ces chiffres sont importants pour un petit pays comme Israël. Le pays a en effet démarré sans infrastructure, ni tradition industrielle, et sans capitaux. Il vit en état de guerre pratiquement continuel et utilise un personnel ayant, à tous les niveaux, des formations hétérogènes, voire hétéroclites, provenant d’écoles aussi différentes que possible, avec des habitudes de travail et des modes de vie dissemblables, parlant toutes les langues de la Terre, qui s’unifient avec l’hébreu ! Ceci ne l’empêche pas de fabriquer des avions !

 

2. Développement et fabrication de systèmes d’avions sans pilote (RPV). IAI a beaucoup travaillé sur ces systèmes d’armes et s’est trouvé dans la situation d’expliquer et de convaincre qu’il ne s’agissait pas de jouets, mais de systèmes militaires sophistiqués. IAI a non seulement conçu, développé et fabriqué les systèmes RPV, mais aussi créé le marché des RPV. Dans ce domaine, IAI n’a pas pénétré dans un marché déjà existant, mais a dû convaincre et démontrer à l’armée – organisme très conservateur et dont on ne change pas facilement les méthodes de travail – que le RPV est un système d’arme efficace et puissant, qui transforme les règles de la guerre. Ainsi, les RPV ont été introduits dans le domaine militaire, d’abord à Tsahal puis dans d’autres armées, avec une utilisation et une efficacité remarquables.

Il existe aujourd’hui plus de sept systèmes différents, conçus et produits par IAI : des systèmes de combat passif, mais aussi des systèmes agressifs munis d’équipements qui sont parfois l’expression des technologies de pointe les plus avancées au monde. IAI reste aujourd’hui le numéro 1 mondial dans ce domaine.

 

3. Modification et modernisation d’avions civils et militaires. Pour les avions civils, cette activité a débuté en 1970, avec la remise en état de Boeing 707 qui, en ce temps là, avaient terminé leur vie fonctionnelle. Comme le B-707 est un bon avion, IAI a remis en état et a donné une nouvelle vie fonctionnelle à plus de 100 appareils. Ces appareils ont repris l’air, certains avec leur fonction originelle (transport de personnes ou de matériel-cargo), d’autres ont été modifiés complètement et sont devenus, dans le domaine militaire, des citernes volantes, des appareils d’alimentation en vol pour les avions de combat, ou encore des avions de combat électronique.

La modernisation d’avions militaires a commencé par l’équipement des Fouga Magister, avec des modifications importantes, pour leur utilisation comme avions d’attaque au sol pendant la guerre des Six jours. Puis, en 1968, IAI a modifié le Super Mystère, en en remplaçant le moteur par un moteur américain. En 1980, IAI a à nouveau modernisé les Fouga. Dans les années 70 et 80, IAI a adapté aux besoins de ses pilotes, ainsi que pour l’exportation, des Mirage 3, des Mirage 5, des F-4 Phantom, des Skyhawk, des F-15 et des F-16, ainsi que des hélicoptères. Ces dernières années, IAI a commencé à moderniser les avions de combat russes Mig 21, Mig 23, Mig 29. Le “lancement” au début de l’été 1995 du Mig 21 modifié par les soins d’IAI a été un véritable événement car c’était le premier vol d’un avion russe modernisé en Occident !

IAI est devenue une des compagnies connues dans ce domaine, pour lequel il existe assez peu de vrais spécialistes dans l’industrie aéronautique mondiale. Peu d’industries aéronautiques sont de par le monde en mesure de convertir un Boeing 747 de configuration passagers en configuration cargo en obtenant la certification de la FAA américaine.

 

4. Satellites de télécommunications. Entre 1988 et 1993, IAI a lancé avec succès, au moyen de son propre lanceur, trois satellites expérimentaux Ofeq. En coopération avec une société française et une société allemande, IAI a développé le satellite de télécommunications civiles Amos, qui a été lancé en 1996 par une fusée Ariane. Espérons que cette nouvelle coopération avec l’Europe sera couronnée de succès et que, en s’envolant ensemble, Amos et Ariane ont ouvert de nouveaux horizons pour une relance des bonnes relations entre IAI et les divers pays d’Europe concernés, en particulier la France.

 

5. Missiles antimissiles. IAI et Rafael ont développé ensemble le système Barak pour la marine militaire. IAI est actuellement dans une phase avancée du développement du missile antimissile Flèche (“Hetz” en hébreu et “Arrow” en anglais) dans un programme qui bénéficie du support américain.

 

6. Systèmes électroniques. Dans le domaine de l’électronique, IAI travaille à des programmes particulièrement importants. Il s’agit de radars, de systèmes de télécommunications (Sigint, Comint), de systèmes de vision de tir jour et nuit, d’équipements de combat avec une intelligence propre, etc. Ces équipements sont en général installés sur des “plateformes” diverses : avions, navires ou véhicules terrestres.

 

Source: http://www.lajauneetlarouge.com/

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:20
Etats-Unis: la NSA partage les résultats de son espionnage avec Israël

12/09/2013 Par LEXPRESS.fr

 

L'agence américaine d'espionnage et interception des communications transmet des données brutes de sa surveillance à son homologue israélienne, l'ISNU. Ce protocole d'accord est dévoilé par l'ex-consultant Edward Snowden.

 

Encore une révélation sur l'espionnage américain via Edward Snowden. L'ex-consultant de la NSA, réfugié en Russie, a dévoilé au Guardian que cette agence d'interception des communications partage des données brutes directement avec son homologue israélienne, l'ISNU

Si l'échange de renseignements entre services alliés est courante, il est bien plus rare qu'il s'agisse comme ici de données "brutes" qui ne sont pas auparavant analysées. 

Selon le protocole d'accord entre les deux services, révélé par le journal britannique, la NSA transmet directement à l'ISNU une partie des courriels et autres millions de conversations téléphoniques qu'elle intercepte. Le document de cinq pages transmis par Edward Snowden n'est pas daté mais remonterait à mars 2009.

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:30
Rafael LiteSat

Rafael LiteSat

11.09.2013 Maxime Perez (TJ) - israelvalley.com

 

L’Etat hébreu dispose aujourd’hui de trois satellites de reconnaissance militaire : Ofek-5, Ofek-7 et Tack SAR, tous conçus par l’IAI (Israel Aerospace Industries) et d’envergure classique. Lancés respectivement en 2002 et 2007, Ofek 5 et Ofek 7 présentent la particularité d’être placés en orbite rétrograde, de sorte que leurs débris, en cas d’échec, ne puissent retomber en territoire hostile et révéler des secrets de fabrication. Véritable chef-d’œuvre technologique, Ofek 7 est doté de caméras d’une résolution inférieure à 50 centimètres. A cette panoplie s’ajoute le Tack SAR, placé sur orbite en 2008 depuis le centre spatial de Sriheikkota en Inde. Pesant tout juste 300 kilos, ce satellite est supposé surveiller l’évolution des installations nucléaires iraniennes.

 

Au cours de cette même période, Israël a enregistré le lancement de plusieurs satellites de télécommunication couvrant tout le Moyen-Orient et utilisables aussi bien à des fins civiles que militaires. En 1996, le premier d’entre eux, AMOS-1, est placé en orbite géosynchrone à 36 000 kilomètres d’altitude. AMOS-2 le rejoint en 2003, suivi par AMOS-3, le 28 avril 2008. L’industrie spatiale israélienne développe enfin EROS, une nouvelle série de satellite d’observation à très haute définition. Lancé en 2006, EROS-B est stationné à 480 kilomètres de la Terre. Son positionnement sur une orbite synchrone par rapport au soleil en fait un excellent instrument de veille stratégique.

 

Cette dynamique spatiale devrait activement se poursuivre au cours des prochaines années. Depuis janvier 2010, l’armée de l’air israélienne a choisi de concentrer ses efforts sur les microsatellites dont le lancement s’effectue à partir d’avions. A la fois légers et de petite dimension, ces engins ont la capacité de pouvoir recueillir des informations dans un laps de temps très court et sur des cibles extrêmement précises. Outre l’avantage opérationnel qu’ils présentent en étant déployés à une distance plus rapprochée de la terre (300 km), les microsatellites consolident un peu plus l’expertise israélienne en matière de technologie spatiale. L’entreprise Rafael, qui développe actuellement plusieurs gammes de satellites pesant moins de 120 kilos, a été désignée pour mener à bien ce projet militaire qui doit aboutir en 2015.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:30
Tirs balistiques: les radars russes ont montré leurs capacités (général)

ACHOULOUK (région d'Astrakhan), 11 septembre - RIA Novosti

 

Le lancement de missiles-cibles israéliens en Méditerranée la semaine dernière a permis à la Russie de montrer ses capacités en matière de détection radar, poussant ses ennemis potentiels à tirer les conclusions qui s'imposent, a déclaré mercredi le vice-ministre russe de la Défense, le général Oleg Ostapenko.

"Nos ennemis potentiels ont tiré des conclusions. Nous avons montré de quoi nous étions capables et que nous pourrions utiliser nos possibilités au besoin", a affirmé le général interrogé par des journalistes.

La semaine dernière, les systèmes d'alerte précoce russes ont détecté le tir de deux "engins balistiques" dans l'est de la Méditerranée. Leurs trajectoires laissaient supposer que les tirs étaient dirigés contre la Syrie. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en a immédiatement informé le président Vladimir Poutine.

Après avoir nié au départ son implication dans cet épisode, le ministère israélien de la Défense a par la suite avoué avoir testé avec le Pentagone un système de défense antimissile.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:30
Israël veut une Suprématie Technologique dans l’Espace.

11.09.2013 Maxime Perez (TJ) - israelvalley.com

 

Début septembre les industries aérospatiales israéliennes (IAI), fleuron de l’industrie militaire, plaçaient en orbite le satellite de télécommunications AMOS-4 depuis un lanceur russe situé au Kazakhstan. Contrairement aux tirs d’essai en Méditerranée, la manœuvre s’est cette fois déroulée dans un relatif anonymat.

 

Le succès est pourtant retentissant pour Israël : AMOS-4 serait le « plus grand et le plus sophistiqué » des satellites de communications du pays. Fabriqué pour un coût de 365 millions de dollars, il assurera d’ici deux mois les télécommunications DHT, VSAT et Internet sur les territoires de la Russie, du Moyen-Orient et de l’Asie centrale et du Sud-Est.

 

Les responsables militaires israéliens sont restés muets sur ce lancement. Seul le ministre de la Science et de la Technologie, Yaacov Peri, a expliqué que les questions relatives à l’espace étaient « essentielles pour la sécurité d’Israël ».

 

Pour l’Etat hébreu, la suprématie technologique dans l’espace est appelée à devenir l’élément déterminant de la guerre du futur. Ses activités spatiales remontent aux années 1970 avec le développement d’infrastructures destinées à la recherche et l’exploration en haute sphère. En 1988, Israël entre officiellement dans le club des puissances spatiales. Ofek lui permet même de devenir le 9ème pays au monde à lancer un satellite avec son propre lanceur.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:50
Suisse : Ueli Maurer ne veut pas de drones armés

Le Hermes 900 de la société israélienne Elbits - C'est le drone qui a été présenté mardi 16 octobre 2012 à la presse. Il est en compétition avec le Heron 1 de la division Malat des industries aérospatiales d'Israël, testé il y a un mois - photo Armasuisse

 

10.09.2013 Par Arthur Grosjean - 24heures.ch

 

Mercredi 11 septembre, le National décidera ou non d'acheter le Gripen. Mais pourquoi ne pas miser sur des drones armés? Nous avons posé la question au président de la Confédération, Ueli Maurer.

 

Demain, c'est le grand jour au Conseil national. Après des années de discussion, l'achat du nouvel avion de combat Gripen passera devant le Conseil national. On devrait assister à un débat traditionnel gauche-droite sur cette acquisition de 3,1 milliards. Selon toute vraisemblance, le choix du Gripen sera avalisé par le Parlement et c'est le peuple qui tranchera en dernier ressort.

 

Parallèlement, la Suisse est en train de tester des drones israéliens de surveillance pour son territoire. Mais l'armée exclut d'acquérir des drones armés. Pourquoi? Nous avons posé la question au président de la Confédération et chef du Département militaire Ueli Maurer.

 

24 heures - La Suisse n'a-t-elle pas une guerre de retard? On voit que les drones armés sont de plus en plus utilisés , comme par exemple en Afghanistan. Pourquoi s'interdire d'acheter des drones armés?

 

Ueli Maurer - Si on regarde la menace, il n'y a pour l'instant pas de priorité à combattre des avions avec des drones armés. Les 22 Gripen sont le moyen le plus performant pour assurer la surveillance et la défense du ciel suisse.

 

Est-ce qu'un jour nous aurons un drone armé?

 

Je n'en suis pas vraiment sûr. Si vous avez suivi la discussion qui a eu lieu en Allemagne, cela pose un problème. Pour voler dans le ciel, les drones doivent bénéficier d'une base légale dans l'aviation civile. Et en Allemagne, cette absence de base légale a presque failli provoquer la démission du ministre de la Défense, Thomas de Maizière. Ce dernier a été mis sous pression. Maintenant, quand on parle de drones armés dans notre petit espace aérien européen, il faut aussi au préalable élaborer une base légale pour que nous puissions les utiliser. Cela devrait représenter un processus très long.

 

La Suisse n'a donc pas besoin de drones armés?

 

Je ne sais pas si nous en aurons besoin un jour. En tout cas, pour les prochaines années, ce n'est pas une priorité.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 12:30
Elbit Launches at DSEI 2013: ELSAT 2000E

Sep 10, 2013 ASDNews Source : Elbit Systems Ltd

 

    Low Profile, Small Footprint, Lightweight Military Satellite Communications Satellite-On-The-Move Antenna

    Based on its field proven next-generation passive waveguide array planar antenna technology, ELSAT 2000E delivers double the performance of its predecessor, the ELSAT 2000

 

Elbit Systems Ltd. announced today the launch of ELSAT 2000E, a new member of the MSR-2000 terminal family featuring vehicular, airborne and maritime Satellite-On-The-Move (SOTM) antennas. Based on its field proven next-generation passive waveguide array planar panel antenna technology, the ELSAT 2000E supersedes and significantly improves the performance of the previous generation ELSAT 2000, which was based on the less efficient printed circuit multi-element panel technology.

 

The ELSAT 2000E is a 50cm diameter and 15Kg low profile small footprint lightweight rugged bi-directional Military Satellite Communications (MILSATCOM)  Satellite-On-The-Move (SOTM)  antenna with outstanding deployment versatility, efficiency and performance for its size and weight.

 

Based on the same new generation planar antenna technology as the ELSAT 2100, 80cm diameter SOTM antenna, ELSAT 2000E delivers over double the performance and efficiency of its predecessor the ELSAT 2000 in same form factor with better RF capabilities, enabling 30Mbps downlink and 5Mbps uplink speeds.

 

The system features an advanced triple tracking mechanism with a 90 degree elevation capability for superior SOTM tracking and relocking.  The ELSAT 2000E features a G/T of 7 dB/k (including Radom loss) and ideal radiation pattern, perfect for demanding high performance SOTM applications where there are mounting space and/or weight limitations.

 

Both 50cm/15Kg ELSAT 2000E and the larger 80cm/38Kg ELSAT 2100 deliver outstanding SOTM performance as well as superior efficiency, enabling customers the flexibility to select the right SOTM solution for their application and deployment requirements.  Both ELSAT 2000E and ELSAT 2100 are ideal for demanding high performance Defense, Security and Tactical Military SOTM applications, designed for Ku and extended Ku band operation.

 

As the ELSAT 2100, ELSAT 2000E is fully integrated with Elbit’s InterSKY® 4M, enabling breakthrough performance and efficiency enhancements. The integration within Elbit's C4I military systems ensures seamless broadband connectivity in LOS, BLOS and OTH combat arenas, positioning InterSKY® 4M as a leading Tactical Military SatCom Platform.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:30
Israel deploys Iron Dome system near Jerusalem

September 9th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

Israel deployed its Iron Dome missile defence system near Jerusalem Sunday, an AFP correspondent said, as the United States lobbied for domestic and international support for military strikes against Syria.

 

The correspondent said the battery was set up west of the city.

 

A military spokeswoman would not comment on the deployment, saying only that “defence systems are deployed in accordance with situation assessments.”

 

Late last month a battery of the mobile system was set up in the greater Tel Aviv area, pointing northwards towards Syria. Israeli media have reported that six or seven such batteries are currently in use.

 

Speaking at a cabinet meeting on Sunday, Prime Minister Benjamin Netanyahu called Israel “an island of tranquillity, quiet and security” amidst “the storm raging around us”, without explicitly mentioning Syria or its ally Iran.

 

In previous weeks Netanyahu has repeatedly said Israel was not involved in the war in Syria, but would “respond with force” if anyone attacked it.

 

The Israeli line on Syria was reiterated in remarks by Defence Minister Moshe Yaalon later Sunday.

 

“We are not involved in the civil war in Syria unless our interests are compromised,” he said at a counter-terrorism conference in Herzliya, north of Tel Aviv.

 

“We are preparing for the ramification of action — or inaction — in Syria,” he continued.

 

“To our understanding, our neighbours, especially the Syrian regime, understands that whoever challenges us will encounter the power of the IDF (Israeli military), and we are preparing for that.”

 

Yaalon noted that “we held a security assessment today”, and the bottom line was that Israel was not reverting to a heightened level of alert in the wake of the developments in and regarding Syria.

 

There are fears that if the United States and its allies attack Syria, forces of Syrian President Bashar al-Assad or its Lebanese Hezbollah proxies could retaliate against neighbouring Israel, Washington’s key ally in the region.

 

Late last month, Iran’s army chief of staff General Hassan Firouzabadi warned: “Any military action against Syria will drive the Zionists to the edge of fire.”

 

US President Barack Obama’s administration is seeking to shore up support both at home and abroad for limited military strikes against Syria in retaliation for what it says is the regime’s use of chemical weapons in a Damascus suburb.

 

In Washington, Congress is due to begin full debate this week on whether to approve Obama’s plans when it returns from its summer break on Monday.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:50
photo Israel Aerospace Industries

photo Israel Aerospace Industries

08.09.20113 Youval Barzilaï - israelvalley.com

 

Dans le cadre de son programme d’armement 2015, l’armée Suisse projette d’acquérir six avions sans pilote pour un montant de 300 à 400 millions de francs. Le Heron 1 d’Israël Aerospace Industries et le Hermes 900 d’Elbit Systems ont été présélectionnés par les experts du Département fédéral de la défense et d’Armasuisse, qui décideront en 2014.

 

ISRAELVALLEY PLUS (ARCHIVES MAI 2011.)
La Suisse va acquérir six drones d’un coût de 300 à 400 millions de francs. Armasuisse choisira son prochain drone entre deux modèles israéliens. Israeli Aerospace Industries LTD et Elbit Systems sont les deux dernières entreprises sur neuf restées en lice pour remplacer les ADS 95 qui arrivent en fin de course après 12 ans d’exploitation.

 

Les deux constructeurs doivent soumettre d’ici Août 2012 une offre détaillée, a indiqué lundi Armasuisse dans un communiqué. Les tests porteront sur les avions sans pilote de type Hermes 900 de la société Elbit et Heron 1 de l’entreprise Israeli Aerospace Industries dans la deuxième moitié 2012. Le choix définitif se fera en 2014.

 

La Suisse compte acquérir 6 drones pour un coût compris entre 300 et 400 millions de francs. Cette somme inclut les aéronefs, la formation, la maintenance et l’entraînement, a précisé Kaj-Gunnar Sievert, porte-parole d’armasuisse. Les appareils doivent être livrés en 2015.

 

L’actuel drone ADS 95 est utilisé par l’armée mais sert aussi à d’autres autorités comme les gardes-frontière et la police.

 

ISRAELVALLEY PLUS


Pour la surveillance aérienne du champ de bataille, Israël mise bien évidemment sur les nombreux types de drones qu’elle a développé. Véritable précurseur en la matière, l’Etat hébreu a inspiré de nombreuses armées étrangères. De l’Afghanistan à l’Irak, en passant par la Géorgie et le Cachemire, il n’est pas de théâtre d’opérations où les avions sans pilote israéliens ne soient pas engagés.

 

Dans ce domaine de l’aéronautique, Israël représente le seul concurrent sérieux des Etats-Unis, notamment des constructeurs General Atomics et Northrop Grumman, qui développent les appareils Predator et Global Hawk. Sur le plan commercial, les drones constituent également le système que les Israéliens exportent le mieux. Pour preuve, la société Elbit Systems, via sa filiale Silver Arrow, inonde le marché mondial de ses Hunter, Hermes, Heron et autres dérivés de drones développés en partenariat avec l’Union européenne.

 

En l’espace d’une décennie, outre les Etats-Unis et les pays européens comme la France, Israël a su vendre son savoir-faire aux quatre coins de la planète : Brésil, Mexique, Australie, Nigéria, Corée du Sud, Inde, etc. Ces contrats rapportent chaque année des centaines de millions de dollars à l’Etat hébreu. Et comme souvent lorsqu’il s’agit d’armements, les affaires s’accommodent étrangement de la réalité géopolitique. En avril 2010, la Russie a ainsi fait part de son intention d’acquérir une cinquantaine de drones auprès d’Israël : Bird-Eye 400, I-View MK150 et Searcher MK II. Ce type d’appareil avait pourtant été vendu à l’armée géorgienne juste avant que celle-ci ne déclenche son offensive en Ossétie du Sud.

 

Cette omniprésence israélienne sur le marché des avions sans pilote n’est pas née du hasard. Au début des années 1970, les Israéliens sont les premiers à concevoir une nouvelle génération de drones ne se limitant pas seulement à être programmés sur des cibles, mais télécommandables à distance. Pendant la guerre de Kippour, l’utilisation massive de missiles sol-air SAM par les armées arabes anéantit 40% de l’aviation israélienne et démontre la nécessité d’élaborer un outil de renseignement en temps réel, en mesure de protéger la vie des pilotes. Le Mastiff fut le tout premier drone produit par l’industrie aéronautique israélienne. Très rapidement, l’aviation de Tsahal comprend l’intérêt tactique d’une telle technologie et lance plusieurs programmes de développement.

 

En 1982, les drones israéliens sont pour la première fois engagés massivement sur le champ de bataille. Au cours de l’offensive terrestre menée au Sud-Liban contre les bases de l’OLP, ces appareils font étalage de leur efficacité en détruisant les 28 sites de missiles SAM déployés par la Syrie. Cette performance bouleverse les doctrines militaires de l’époque. L’armée américaine ne tarde pas à suivre l’exemple en s’associant durablement à Israel Aircraft Industries (IAI). Dans les années 1990, les avions sans pilote Pionneer et Hunter font leur apparition dans la guerre du Golfe, puis en Libye, au Kosovo et en Serbie. Plus récemment, ces drones se sont montrés décisifs lors de la bataille de Falloujah contre les insurgés irakiens et servent régulièrement à déloger les Talibans des provinces afghanes. Avec les drones, tout un éventail d’applications a vu le jour dans le domaine de la défense : drones espion, bombardier, leurre, radar, transmission, cartographie, etc. Ces avancées militaires ont naturellement généré de nouveaux concepts civils2. La technologie d’avions sans pilote israélienne a permis de lancer de nombreuses initiatives comme la surveillance du trafic routier et des frontières, la météo, la lutte contre les incendies de forêts ou les réseaux de transmission téléphoniques.

 

L’utilisation d’avions sans pilote est aujourd’hui devenue indispensable pour toute force armée engagée sur un front. Au sein de Tsahal, le drone le plus utilisé actuellement est le Heron. Avec une charge utile de 300 kilos pour une longueur de 17 mètres, cet appareil sert notamment à la surveillance de la bande de Gaza et des zones chiites du Sud-Liban. Sa version améliorée, appelée Heron TP ou Eitan, peut emporter jusqu’à 700 kilos de charge. Illustration de leur rôle croissant dans les opérations, le temps de vol des drones israéliens a décuplé depuis la deuxième guerre du Liban, passant de 4176 heures par an en 2006 à près de 15.000 heures en 2008.

 

Dernièrement, les unités d’infanterie israéliennes ont toutes été équipées du micro-drone Skylark, développé par Elbit. Ce système portatif permet de sécuriser la progression de fantassins engagés dans des combats en zone urbaine. A l’instar du Skylark, d’autres modèles appartenant à la génération des mini-drones sont devenus opérationnels. Produit de l’IAI, le Mosquito est utilisé pour couvrir la progression des unités combattantes en position avancée. Il dispose de caractéristiques impressionnantes : une envergure de 13 centimètres et un poids variant entre 250 et 500 grammes selon les modèles. Seul handicap : sa portée de 1500 mètres oblige une utilisation limitée et ciblée. D’autres drones de petite dimension sont également utilisés pour surveiller les Territoires palestiniens. L’un d’entre eux, Birdy, 1,3 kilo, dispose d’une portée de 5 kilomètres et peut être facilement manipulé par un seul soldat. Légèrement plus lourd, le mini-drone Spy There peut effectuer des missions sur un rayon de 10 km.

 

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