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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 12:30
L’histoire secrète du mégacontrat d’armement français au Liban

L'armée libanaise est déjà équipée d'hélicoptères Gazelle. Le contrat signé avec la France va lui permettre d'étoffer sa flotte et plus largement son arsenal. photo armyrecognition.com

 

07-11-2014 Par Vincent Lamigeon -  Challenges

 

La France va livrer à l'armée libanaise pour 2,4 milliards d'armement, soit l'équivalent d'un tiers de ses exportations annuelles. Un contrat financé par l'Arabie saoudite et regardé de près par Israël.

 

Cette fois, c’est signé. Le ministère saoudien des finances et la société française d’exportation d’armement ODAS ont paraphé mardi 4 novembre l’énorme contrat de livraisons d’armements français au Liban, un accord destiné à renforcer les forces libanaises face au risque de contagion de la crise syrienne. Les premiers équipements seront livrés dès le premier trimestre 2015.

 

Les dernières, celles des hélicoptères, auront lieu fin 2018. Le contrat prévoit notamment la vente de véhicules de l’avant blindés (VAB) MkIII et des véhicules blindés légers (VBL) de Renault Trucks Défense, des navires patrouilleurs de CMN, des missiles Mistral, des canons Caesar, des hélicoptères Gazelle et Cougar, mais aussi des drones tactiques, très probablement les SDTI de Sagem.

 

Un financement saoudien

 

Original, ce contrat l’est à plusieurs titres. Par sa taille, d’abord : avec 3 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros), il représente à lui seul un tiers des exportations d’armement annuelles françaises (6,9 milliards d’euros en 2013). Mais c’est surtout le caractère tripartite de l’accord qui le rend unique : c’est bien l’Arabie saoudite, soucieuse de renforcer les forces libanaises face à Daesh mais aussi face au Hezbollah, qui finance leur modernisation avec des équipements français.

 

L'accord, forcément complexe, a été long à se dessiner. "Les Saoudiens ont mis des exigences claires : ils ne voulaient pas de déperdition d’argent, et ont insisté pour que la France assure la formation opérationnelle des forces libanaises, au-delà de la formation technique effectuée par les industriels", explique-t-on de source proche du dossier. En intégrant la formation et le soutien, l’accord implique ainsi la France sur une dizaine d’années.

 

Une véritable course contre la montre

 

La signature de l'accord est l'épilogue -même si les derniers ajustements techniques doivent être réglés dans les trente jours – d'une négociation de presque un an. L'idée d'un renforcement de l'armée libanaise émerge en octobre 2013, lors d'un entretien entre le roi Abdallah d’Arabie Saoudite et le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Deux mois plus tard, la décision formelle de ce contrat tripartite est prise lors de la visite de François Hollande à Riyad : l'Arabie saoudite financera un colossal plan de modernisation de l'armée libanaise de 3 milliards de dollars. La France fournira les équipements et la formation.

 

C'est le début d'une véritable course contre la montre. Définie en partant d'un plan d'équipement publié par l'armée libanaise de 2013, la liste de matériels prend peu à peu forme entre février et mars 2014. Blindés, artillerie lourde, moyens anti-chars, patrouilleurs, hélicoptères de transport et de combat, systèmes de commandement et de communication... Les débats font rage entre les partenaires, le chef d'état major de l'armée libanaise Jean Kahwaji faisant régulièrement part de son impatience. Des intermédiaires locaux tentent de s'inviter à la table des négociations, sans succès. En avril, la "shopping list" est enfin validée à Riyad.

 

Les Israéliens très attentifs à l'arsenal livré

 

L'interface avec les industriels est toute trouvée : l'organisme ODAS, codétenu par l’État français et les industriels de la défense, créé à l'origine pour représenter la France dans les grandes ventes d'armes en Arabie Saoudite. Dirigé par l'ancien chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, ODAS se charge de conduire l'opération, avec des appels d'offres express adressés aux industriels. En un mois, une vingtaine de sociétés sont sélectionnées. Reste à obtenir l'aval du ministère des finances saoudien : l'accord est trouvé en juillet, juste avant la grande coupure du Ramadan. Si le montant de 3 milliards est confirmé, sur demande expresse saoudienne, l'armée française sera mise à contribution, aux frais de la France, pour la formation opérationnelle de son homologue libanaise.

 

En coulisses, les tractations se succèdent. L'Iran, soutien du Hezbollah libanais, suit avec attention l'avancée du processus. Israël regarde aussi avec inquiétude les négociations franco-saoudo-libanaises, pressant Paris de limiter la liste des équipements français transférés, notamment les missiles, craignant qu'ils puissent être récupérés par le Hezbollah. «"Israël est un pays ami de la France, ses questions sont légitimes, mais cela n'a modifié en rien le projet", assure une source proche du ministère de la défense.

 

Après des semaines de doutes, le contrat est finalement signé le 4 novembre à Riyad entre l'Arabie Saoudite et ODAS, en présence du chef d'état-major de l'armée libanaise. Les premières livraisons concerneront des véhicules terrestres d'occasion de l'armée française, dès le premier trimestre 2015.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:30
Israël inaugure la ligne de production des avions F-35

 

05.11.2014 i24news.tv

 

Le ministre de la Défense Yaalon salue la coopération américano-israélienne sur un projet de 2,5 milliards $

 

Israel Aerospace Industries (IAI) a inauguré sa ligne de production des ailes de l'avion de combat F-35.

 

La ligne automatisée devrait produire environ quatre paires d'ailes par mois qui seront ensuite fixées au fuselage du F-35 aux États-Unis.

 

IAI devrait fournir plus de 800 paires d'ailes de F-35 au cours de la prochaine décennie.

 

La première paire d'ailes sera prête pour la livraison à la mi-2015.

 

Les ventes potentielles sont estimées à 2,5 milliards de dollars.

 

Lors de la cérémonie de lancement du fabricant israélien, le ministre de la Défense Moshe Ya'alon a décrit la participation de son pays dans le projet comme une preuve que les relations bilatérales étaient bonnes, en dépit des revers.

 

"La relation spéciale entre les Etats-Unis et Israël est plus forte que tout désaccord", a déclaré Ya'alon.

 

"Et il n'y a pas de différend sur la reconnaissance que le peuple d'Israël a besoin des États-Unis pour soutenir notre force et notre sécurité", a déclaré Ya'alon.

 

Une autre société israélienne, Elbit Systems Ltd, va produire des casques pour les pilotes. Susan Ouzts, vice-président des programmes internationaux à Lockheed, place la valeur de la contribution d'Israël au projet F-35 à 4 milliards de dollars.

 

Israël a par ailleurs acheté 19 F-35 à 2,75 milliards de dollars, et les livraisons devraient commencer en 2016, et pourrait bientôt commander entre 25 et 31 avions en plus, selon des sources militaires.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:30
SPIKE LR photo Rafael

SPIKE LR photo Rafael

 

27 October 2014 Pacific Sentinel

 

NEW DELHI — India has chosen to buy anti-tank guided missiles from Israel, rejecting a rival US offer, as the right-wing government clears projects worth $13.1 billion to modernize its aging military, official sources said Sunday.

 

Prime Minister Narendra Modi’s government will buy 8,356 Spike missiles and 321 launchers from Israel in a deal worth 32 billion rupees ($525 million), defence ministry sources told AFP.

 

The government is moving to speed up long-delayed defense orders and bolster its military. The Israeli deal comes after recent firing along India’s border with nuclear-armed rival Pakistan and tensions with giant neighbor China.

 

The procurement deals, worth 800 billion rupees ($13.1 billion) in total, were cleared at a meeting of India’s Defence Acquisition Council, headed by Defence Minister Arun Jaitley, on Saturday.

 

Read the full story at DefenseNews

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:40
Salon ADEX 2014 - Bakou Expo Center



 26/09/2014 by SITTA

 

ADEX 2014 est la première édition de ce salon azerbaïdjanais qui s’est déroulé du 11 au 13 septembre 2014 au Bakou Expo Center. Le but était de mettre en lumière la production azerbaidjanaise qui représente aujourd’hui plus de 900 armes ou systèmes. Le salon ADEX 2014 a regroupé 200 compagnies de 34 pays et 22 délégations officielles. Sur le salon on trouve huit pavillons nationaux (Azerbaïdjan, Russie, Turquie, Israël, Biélorussie, Corée du sud, Pologne, Ukraine).

BMPT 2 (Uralvagonzavod – Russie)

La firme russe, spécialisée dans la production d’engins blindés, présentait le BMPT 2. ce blindé peut être livré neuf ou, dans le cadre d’une modernisation peut être reconstruit sur la base d’un châssis de char T-72.

BMPT 2 (Russie)

Ce concept unique est particulièrement intéressant, notamment pour les phases de  combat en zone urbaines.

-         puissance de feu

La tourelle, équipée d’une conduite de tir, est armée de deux canons 2A42 de 30 mm pouvant engager des engins blindés jusqu' à 2500 mètres et des obus explosifs jusqu'à 4 000 mètres. Elle intègre également une mitrailleuse PKTM en 7,62 x 54 mm et quatre missiles ATAKA-T (charge creuse ou anti-structure), d’une portée de 6 000 m, sont montés de chaque coté de la tourelle.

-          protection

Par rapport à la version initiale, de nombreux modules ont été ajoutés, parmi lesquels, un ensemble de briquettes réactives placées devant le poste du pilote et à la liaison de la tourelle et du châssis. Les missiles ATAKA-T sont protégés par des coffres blindés. Le train de roulement est protégé par des panneaux réactifs sur les 2/3 avant tandis quand la partie arrière et la nuque de tourelle reçoivent des grilles anti-RPG.

BMPT 2 (Russie)

Le char dispose également de 12 lance-pots fumigènes qui, couplés à des systèmes de détection laser (DAL) peut être déclenchés automatiquement pour émettre un nuage de fumée conséquent.

L’engin est équipé d’un générateur électrique permettant à la tourelle de fonctionner en mode autonome.sans l’aide du moteur.

-          mobilité

Le char est propulsé par un moteur B 84 MC ou BB 92 C2 de 12 cylindres. Le BMPT 2 peut rouler à une vitesse de 60 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres.

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GURZA 2 – Tourelle SARP (MODIAR – AZERBADJAN)

Le véhicule GURZA 2 est basé sur un châssis 4x4 de TOYOTA HILUX 12 équipé d’un moteur diesel D4D 114 PS. L’équipage du GURZA 2 est de quatre soldats. Il est pourvu d’une tourelle télé-opérée SARP (Stabilised Advanced Remote Weapon Platform), armée d’une mitrailleuse NSVT de calibre 12,7 x 108 mm.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

Point très intéressant: l’arme peut tirer en roulant grâce à un système de stabilisation intégré. La SARP permet de tirer et d’observer de jour comme de nuit. Le système dispose d’un mode « alerte » lorsque la dernière cartouche est tirée. La NSVT dispose d’une réserve de munitions de 400 cartouches.

La SARP pivote sur 360° et son débattement en site est compris entre -30° et +60°. La tourelleest montée sur une structure tubulaire. En armement secondaire, le véhicule est pourvu de deux mitrailleuses PKM montées sur des supports latéraux.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

MLRSMC  (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait pour la première fois le MLRSMC (Multiple Launch Rocket System Mobile Complex). Cette pièce d’artillerie basée sur un châssis de Ford F 450 XLT  pourvu d’un moteur de 6,7 litres.

Le MLRSMC reçoit deux paniers de 12 roquettes de 107 mm  sur la plateforme arrière. Ce lance-roquettes est commandé de la place du chef d’engin grâce à un système informatisé. Le lance roquettes multiple et ses composants pèsent 770 kilogrammes à vide et de 1300 kg avec munitions.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

Le système permet de tirer deux roquettes par seconde. La portée maximale est comprise entre de 8 000 et 11 000 mètres en fonction de la munition. Le lanceur pivote de 60° vers la droite et de 110° vers la gauche. Le débattement en site va de 0° à +60° à l’exception de la partie avant du véhicule qui empêche le module de descendre à moins de 27°.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

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ROKETSAN T 122/300 (ROKETSAN –Turquie)

La firme turque ROKETSAN présentait le MLRS T 122/300. Ce lanceur était pour l’occasion monté sur un châssis russe KAMAZ 63502. le système est conçu pour recevoir quatre tubes de 300 mm ou 40 tubes de 122 mm. Le lanceur déploie des vérins qui permettent de stabiliser la plateforme lors des phases de tir. Le véhicule dispose d’une conduite de tir automatisée. Une fois le véhicule arrêté, le lanceur est en mesure de tirer en moins de 5 minutes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

Le lanceur appartient à un système composé de plusieurs éléments dont :

-        Le C 122/300, véhicule de commandement et de contrôle ;

-        Le L 122/300, véhicule de ravitaillement en munitions ;

-        Le M 122/300, véhicule météorologique ;

-        Le R 122/300, véhicule de dépannage.

L’équipage du lance-roquettes multiple n’est que de deux hommes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

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BTR 70 M (MODIAR-AZERBAIDJAN)

Le véhicule blindé BTR-70M, de production azerbaïdjanaise, est basé sur un châssis de BTR 70 remotorisé avec un moteur diesel KAMAZ 740.11.240développant 260 chevaux. Le blindé est équipé d’une tourelle téléopéré SIMSEK. L’engin permet de rouler à 80 km/h avec une autonomie de 550 kilomètres. Le véhicule transporte jusqu’à dix soldats. Le BTR 70M mesure 7,5 mètres de long pour 2,8 mètres de large et 2,32 m de haut.

BTR 70 M (Azerbaïdjan)

La tourelle télé-opérée SIMSEK peut être armée :

-        d’un canon 2A14 de calibre 23 x 152 mm et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT ;

-         d’une mitrailleuse KPVT de calibre 14,5 x 114 mm (avec un frein de bouche modifié) et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT.

La tourelle, extra-plate, a un débattement en azimut de 360° et -4° à + 60° en site. Elle a été développée en coopération avec l’Afrique du Sud.

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Pointeur laser TV/DLP 1 (Transvaro – Turquie)

Le pointeur laser TV/DLP 1 est peut être monté sur des armes légères et de petit calibre (fusil d’assaut, fusil mitrailleur, mitrailleuse, etc.,).cet appareil est pourvu de deux lasers :

-        Un pointeur laser Infrarouge avec une longueur d’onde de 820 à 880 nm.

-        Un pointeur visible rouge avec une longueur d’onde de 620 à 680 nm.

Les lasers sont réglables indépendamment l’un de l’autre. L’utilisation de l’infrarouge nécessite l’emploi d’un système de vision nocturne. Le module est alimenté par une pile de type AA. (La portée des lasers est d’environ 1 000 mètres).

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

Le module pèse seulement 205 grammes pour un encombrement de 100 mm de long, 70 mm de large et 40 mm de haut.

La température d’emploi est de -40°C à 60°C et le module peut rester sous l’eau à une profondeur de huit mètres pendant une période de 30 minutes.

Monté sur des armes longues, il peut être équipé d’un commutateur pour l’utiliser à distance.

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

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THETIS (EOST- Corée du Sud)

La camera thermique jour/nuit THETIS produite par la firme sud coréenne EOST, est destinée aux équipes d’observation, aux forces spéciales, aux commandants de compagnies, aux unités de surveillance de zone sensible, etc...

Thetis (Corée du Sud)

La THETIS intègre :

-        une camera jour CMOS avec un champ de 8°x 6° et un zoom électronique X2 ;

-        une camera thermique non refroidie avec un capteur bolométrique de 640 x 480 pixels.

Ce système dispose d’un détecteur de présence permettant la mise en sommeil pour économiser la batterie. Ce module permet d’enregistrer une heure de vidéo ou de faire 10 000 photographies. Les images récupérées peuvent être stockées sur la carte SD ou envoyées directement via le système de transmission de l’utilisateur vers les échelons de commandement. La camera thermique dispose de plusieurs champ de vision.

La THETIS pèse 1,8 kilogramme pour un encombrement de 220 mm de long, de 262 mm de large et 103 mm de haut.

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THUNDERSTORM (ISPRA-Israël)

La firme proposait le lanceur-grenades multiple de 38 mm à létalité réduite THUNDERSTORM.

Thunderstorm (Israël)

Système facile à monter sur un véhicule terrestre, un bâtiment de surface ou sur une structures de défense fixe, le THUNDERSTORM possède 12 lanceurs à percussion mécanique et une mise de feu par solénoïde. Le bloc de commande permet de tirer par groupe de trois grenades de même type ou variées : lacrymogène, flash bang, fumigène, à impact, etc. Il est également possible de tirer les 12 grenades en même temps.

Ce système permet de traiter des cibles allant de 50 à 180 mètres en fonction des munitions, en limitant les risques collatéraux. A noter que la firme ISPRA produit de nombreux équipements pour les forces de l’ordre : munitions, lanceur, équipement de protection, etc.

La phase de rechargement s’effectue en faisant basculer les canons par groupe de 6 (à gauche et à droite).

Thunderstorm (Israël)

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ZVEROBOY (FAVORIT-Russie)

La firme russe proposait le système de surveillance du champ de bataille ZVEROBOY monté sur véhicule 4x4.

ZVEROBOY (Russie)

Le ZVEROBOY dispose d’un radar ROSA, couplé à un module optronique FOCUS-D. il reçoit également un système de détection de moyens de communications. Le système est pourvu de moyens de transmissions qui lui permettent de donner en temps réel les informations recueillies par ses différents capteurs. Le véhicule dispose d’un système de conduite de nuit et d’un générateur d’énergie. Il se déploie en moins de dix minutes et le générateur permet de rester sur une même zone pendant 24 heures. L’équipage est composé de trois hommes.

La camera diurne permet de détecter un homme à six kilomètres et un véhicule à neuf kilomètres.

La camera thermique détecte un homme à dix kilomètres et un véhicule à 13 kilomètres.

Quant au radar, il détecte un homme à une distance de huit kilomètres et un véhicule à 12 kilomètres.

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La tourelle téléopérée BLIK 2 (UKRSPECEXPORT – Ukraine)

La tourelle télé-opérée BLIK 2 était présentée pour la première fois. Sa masse raisonnable lui permet d’être montée sur des engins blindés de petite taille.

BLIK 2 (Ukraine)

Cette tourelle est fortement armée. Elle possède :

-        une mitrailleuse NSVT en 12,7 x 108 mm avec 150 cartouches (+150 cartouches en réserve) ;

-        un lance-grenades AGS 17 de 30 mm avec 29 grenades (+29 grenades en réserve) ;

-        une mitrailleuse PKT en 7,62 x 54 mm avec 250 cartouches (+ 1 000 cartouches en réserve) ;

-        huit lance-pots fumigènes 902 B de 81 mm.

Avec ce panel d’armement, la tourelle peut traiter de manière adaptée les cibles qu’elle rencontrera : du véhicule légèrement blindé aux groupes d’infanterie en passant par les phases de combat à portée réduite.

La BLIK 2 a une masse totale de 350 kilogrammes (armes et munitions comprises. la RCWS (Remote Control Weapon System) à une hauteur de 700 mm (au dessus du toit) et un diamètre d’environ 1400 mm sans armes.

BLIK 2 (Ukraine)

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Fusil d’assaut KHAZRI (MODIAR-Azerbaïdjan)

Le fusil d’assaut KHAZRI produit par le MODIAR est chambré pour la munition 5,45 x 39 mm. L’arme fonctionne par emprunt des gaz. L’alimentation s’effectue par boitier chargeur translucide de 30 cartouches, permettant de contrôler le nombre de munitions restant. L’arme est pourvue d’une crosse pleine repliable (dans la crosse est placé le kit d’entretien) sur le coté pour en réduire l’encombrement.

Khazri (Azerbaïdjan)

Le système de visée est constitué d’une hausse à curseur et d’un guidon pourvu d’oreilles de protection. Un rail de fixation est prévu pour le montage de systèmes de visée optique diurne ou nocturne. L’arme dispose d’un sélecteur de tir de type kalashnikovà trois positions : sureté, semi automatique et automatique. Enfin elle dispose d’une baïonnette multi-usages très pratique sur le terrain.

Khazri (Azerbaïdjan)

SARSILMAZ  B6 Compact (SARSILMAZ – Turquie)

La firme turque présentait le pistolet SARSILMAZ B6 Compact, arme compacte qui dispose d’une carcasse en polymère afin d’en réduire son poids et de mieux résister aux agressions extérieures. Le pistolet est chambré pour la munition 9 x 19 mm et dispose d’un chargeur de 13 cartouches. Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon. Le dessus de la glissière est strié longitudinalement pour éviter le risque de réverbération lors de la visée.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

Ce pistolet mesure 189,5 mm dont 98,75 mm pour le canon. Sa masse à vide est de 700 grammes. La durée de vie du canon est de 25 000 cartouches. Le pistolet est pourvu d’un levier de sureté mécanique et d’un levier arrêtoir de glissière du coté gauche de l’arme. Le SARSILMAZ B 6 Compact dispose d’un verrou de chargeur placé à l’intersection de l’arcade de pontet et de la poignée pistolet. La carcasse dispose d’un busc permettant de protéger la main lorsque le marteau est armé.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

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BELOMA PD 09 (BELOMA-Biélorussie)

La firme biélorusse présentait une conduite de tir BELOMA PD 09 pour armes légères et lance-roquettes d’infanterie.

Cette conduite de tir dispose d’une voie jour, une voie nuit, d’un télémètre laser, d’un ordinateur balistique, etc. La BELOMA PD 09 peut être montée sur les armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Bielorussie)

La BELOMA PD 09 intègre une banque de données spécifique à un grand nombre d’armes (fusils d’assaut, fusil de tireur d’élite ou lance-roquettes antichar), ce qui lui permet d’être montée sur ces dernières sans correction particulière. La conduite de tir présentée lors du salon était programmée pour le lance-roquettes RPG 7. Il faut cependant intégrer des paramètres comme la température et la vitesse du vent, puis choisir le type de munition, prendre la visée et effectuer la télémétrie. Une fois ces données intégrées, la solution balistique s’affiche. Il suffit alors de remettre la croix de visée sur la cible. Ce système permet d’augmenter la probabilité d’atteinte et ainsi de réduire la consommation de munitions.

La BELOMA PD 09 peut être montée sur une large gamme d’armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Biélorussie)

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MTLB AM (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait le MTLB AM, engin d’appui chenillé basé sur châssis MTLB. Le véhicule pèse près de 7,3 tonnes et trois hommes composent son équipage. Cette version est équipée d’une tourelle armée de plusieurs systèmes d’arme :

-        un lance-grenades automatique AGS 17 de 30 mm avec une réserve de 300 grenades. Il peut tirer jusqu’à 1 7000 m ;

-        un lance-roquettes multiple de 24 tubes de 57 mm avec une réserve de 75 roquettes.  Il peut traiter des cibles jusqu’à six kilomètres;

-        une mitrailleuse PKT de calibre 7,62 x 54 mm avec une réserve de 2 000 cartouches prend en compte des cibles jusqu’à 1 000 m.

La tourelle possède un débattement en site de -5à +30° et de 360° en azimut. Le système de visée optique dénommé 1 PZ 3 permet de voir des cibles de jour jusqu’à 600 mètres et jusqu’à 1 000 mètres de nuit.

MTLB AM (Azerbaïdjan)

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Alov Thermal Sight (Alov Plant - Azerbaïdjan)

La lunette de visée thermique non refroidie Alov Thermal sight est destinée aux armes légères d’infanterie (fusils d’assaut, mitrailleuses, fusils de tireur d’élite…). Elle se monte facilement sur les armes équipées de rails Picatinny mais il est possible d’utiliser d’autres systèmes de fixation.

L'Alov Thermal Sight fonctionne dans la bande spectrale 8-12 µm et offre un grossissement X6 et d’un champ de vision de 4,5° x 3,38°. Un zoom électronique x 2 et x 4 équipe par ailleurs la lunette.

La masse de l'Alov Thermal Sight est de 2,1 Kg. Elle est alimentée par piles AA ou par batterie. Son autonomie est de 12 heures à une température de 12°C.

La lunette dispose d’une sortie vidéo pouvant être reliée à divers accessoires de recopie. Elle peut également être couplée à un monoculaire (HUD) relié par un câble, permettant ainsi au tireur de voir et de pouvoir tirer à défilement en exposant uniquement l’arme et les mains du tireur.

Alov Thermal Sight (Azerbaïdjan)

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:30
Le “Lavi”, tout dernier avion d’entraînement de Tsahal

 

Tsahal
 

Cette semaine, les capacités de l’Armée de l’Air israélienne ont été renforcées par l’arrivée du tout dernier avion d’entraînement “Lavi”. Cet avion, à la pointe de la technologie, a été choisi afin de permettre aux pilotes de recevoir une meilleure formation et d’être plus rapidement opérationnels pour rejoindre les escadrilles de Tsahal. Le commandant A., commandant adjoint de l’unité responsable de la formation des pilotes sur “Lavi”, explique quels sont les atouts considérables que cet avion apporte avec lui.

 

L’Armée de l’Air israélienne vient de recevoir les trois premiers exemplaires de son nouvel avion d’entraînement, le “Lavi”. Cet avion est destiné à la formation des pilotes à la sortie de l’Académie de Pilotage, afin de faciliter leur conversion sur les avions de chasse F-16i ou F-15.

Comme le confie le commandant A., qui est commandant adjoint de l’escadrille d’entraînement sur “Lavi”, “cet avion est une révolution pour l’Armée de l’Air israélienne. Ses caractéristiques en vol sont très proches de celles du F-16i et du F-15. Nous allons pouvoir montrer aux élèves les manoeuvres possibles sur leur futur appareil, et raccourcir ainsi leur temps de formation et d’adaptation.”

Et c’est un sujet sur lequel le commandant A. est expert. Avant de prendre ses fonctions en tant que commandant adjoint de l’escadrille de formation sur “Lavi”, il a lui-même piloté sur F-16i pendant 10 ans.

“Un pilote doit être polyvalent, toujours prêt à affronter n’importe quel imprévu, car toute mission en comporte”, explique t-il.

“Mon rôle en tant qu’instructeur sur “Lavi” est simple : transmettre tout mon savoir de pilote à mon élève afin de le rendre prêt à affronter toutes les situations : combat aérien, bombardement, escorte. Le “Lavi” est l’avion le plus polyvalent pour m’aider à remplir ce rôle,” continue le commandant A.

“Avec le “Lavi”, le temps d’entraînement va être réduit de moitié, ce qui va nous permettre d’avoir des pilotes opérationnels beaucoup plus rapidement qu’auparavant. Les capacités de cet avion font qu’aujourd’hui, l’Armée de l’Air se trouve en possession d’un des avions d’entraînements les plus avancés au monde. La qualité de nos pilotes qui sortiront de l’année de formation sur “Lavi” n’en sera qu’accrue,” conclue le commandant A.

Un simulateur sur mesure à la pointe de la technologie

Avec le “Lavi”, Tsahal a également reçu les nouveaux simulateurs de vol sur lesquels s’entraînent les pilotes. Les caractéristiques très poussées de l’avion ont mené à la création d’un simulateur unique en son genre.

Le sergent Liora, 20 ans, est instructrice sur simulateur du “Lavi”. Afin de pouvoir enseigner aux pilotes le fonctionnement de cet appareil, elle a choisi de servir 3 ans dans l’armée, au lieu des 2 ans obligatoires. “Notre travail exige une longue formation”, explique le sergent Liora. “Nous devons apprendre aux pilotes et à leurs instructeurs toutes les caractéristiques du Lavi : pendant 2 semaines, les pilotes suivent différents cours sur les particularités du Lavi, après quoi ils passent aux épreuves sur simulateur.”

Le simulateur du “Lavi” utilise les toutes dernières technologies de pointe en matière de logiciel et de matériel afin de reproduire exactement la façon dont l’avion se comporte en vol, tout en reproduisant les bruits environnants, comme celui des réacteurs et du vent.

“L’épreuve sur simulateur est l’étape-clé de la formation théorique, car c’est là que les pilotes vont tester ce qu’ils ont appris avant de voler sur le “Lavi”. Piloter un avion demande d’être minutieux et de pouvoir enregistrer un grand nombre d’informations pour prendre la bonne décision. Si nous enseignons mal le fonctionnement de l’avion, les conséquences en vol peuvent être extrêmement graves”, explique le sergent Liora.

“Nous sommes six instructrices dans le centre. Nous avons toutes passé un an à apprendre le pilotage du Lavi sur simulateur, ainsi que ses différentes caractéristiques. Nous éprouvons une grande fierté de pouvoir travailler ainsi avec les pilotes, et d’enseigner aux élèves toutes les compétences qu’ils utiliseront par la suite dans le cadre de leur mission : défendre l’État d’Israël.”

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:30
Le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, visite un tunnel terroriste découvert lors de Bordure Protectrice

 

octobre 14, 2014 Tsahal.fr

 

Aujourd’hui (14/10), accompagné d’officiers hauts gradés de Tsahal, le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, s’est rendu dans un tunnel terroriste découvert pendant l’Opération Bordure Protectrice de Tsahal, situé au sud d’Israël.

 

Sur place, il lui a été présenté l’analyse sécuritaire de la région et il a rencontré des membres de la Commission d’Enquête de Tsahal qui a suivi l’opération.

 

Le secrétaire général des Nations Unie s’est entretenu avec le commandant des forces de Tsahal positionnées au Nord, le général de division Noam Tibon, le commandant de la division de Gaza, le général de brigade Itai Veruv, et le chef du département de coordination civile du COGAT, le colonel Grisha Ya’akobovich. Lors de la visite du tunnel, ils ont discuté de la stratégie du Hamas qui utilise les infrastructures civiles de Gaza dans le but de mener des attaques contre les civils du sud d’Israël, et des vastes efforts menés par l’organisation terroriste dans la construction du réseau de tunnels d’infiltrations.

 

Les officiers de l’armée israélienne ont également expliqué à M. Ban Ki-Moon comment se sont déroulés les combats terrestres de l’opération et quels ont été les efforts menés par le Génie Militaire israélien pour éliminer la menace des tunnels à Gaza.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:30
Le Dôme de Fer Israélien Peine à Séduire les Acheteurs Étrangers.

 

12.10.2014 Avner Myers - IsraelValley

 

Le système d’interception de roquettes est conçu pour annihiler une menace à laquelle la plupart des pays ne sont pas confrontés.

 

Normalement, un nouveau système d’arme de pointe avec un taux de réussite prouvé de 90% sur le terrain, serait contacté en quelques minutes par l’ensemble des agences mondiales d’approvisionnement en matière de défense. Mais le Dôme de Fer israélien anti-roquette doit encore faire ses preuves auprès des acheteurs à l’étranger.

 

En termes de réalisations opérationnelles, le Dôme de Fer est sans rival sur le marché de l’armement. Actif sur les fronts à la bande de Gaza, au Liban et au Sinaï égyptien, le système connait un taux de réussite de 90%. Mais selon Avnish Patel, du Royal United Services Institute, le problème réside dans le fait qu’il soit conçu pour faire face au défi israélien très spécifique que constitue la lutte contre les roquettes et les missiles de courte portée utilisés par des groupes armées.

 

Fabricant de l’Iron Dome, la société publique Rafael aurait pu ne pas commercialiser son système de défense et éviter ainsi les risques de fuites de technologie, explique Yossi Druker, Vice-Président de la société. Mais l’exportation en matière d’armement est aujourd’hui une nécessité afin de diminuer les coûts de fabrication. Selon Druker, «Rafael a investi des millions de shekels dans le développement de ce système, Il ne pouvait pas se permettre de le faire sans avoir prévu de le commercialiser à l’étranger.

 

Jusqu’à présent, le Dôme de Fer n’a été acheté que par un seul pays étranger dont l’identité est tenue secrète. En outre, la liste des de clients potentiels ne comprend pas les pays avec lesquels Israël n’a pas de relations diplomatiques, ce qui exclut les Pays du Golfe pourtant soucieux de la bonne tenue d’une défense antimissile dans un contexte de bras de fer avec l’Iran. La Chine et la Russie dont le dispositif militaire est surveillé de près par Washington, ne sont pas éligibles pour une commercialisation de l’Iron Dome. A l’inverse Rafael reconnaît promouvoir le Dôme de Fer en Corée du Sud et en Inde, respectivement menacé par la Corée du Nord et client le plus important d’Israël dans le domaine de la défense.

 

Les Etats-Unis, qui ont été étroitement impliqués dans le projet en fournissant plus de 1 milliard de dollars, ont refusé d’acheter le Dôme de Fer pour ses forces armées déployées en Afghanistan et en Irak. Parmi les craintes du Pentagone figure le fait de débourser 100.000 dollars pour l’utilisation de chaque missile intercepteur, a déclaré Riki Ellison, Président de l’U.S. Missile Defense Advocacy Alliance. Il souligne également l’inadéquation du système avec les tirs de mortiers qui connaissent une faible trajectoire. Israël est pleinement consciente de cette menace, ayant perdu dans ces circonstances 15 soldats et civils au cours de l’été. Pour pallier à cette insuffisance, Rafael est en train d’élaborer l’Iron Beam, qui se veut un système qui utilise des lasers pour détruire les obus de mortier.

 

Malgré des inquiétudes initiales sur des fuites de technologie, Rafael explique que la sécurité nationale israélienne ne serait pas affectée si cela devait se produire. L’armée israélienne utilise le modèle de quatrième génération du Dôme de Fer, ne laissant à Rafael que la possibilité de commercialiser à l’étranger les versions antérieures.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:56
Un rapport dénonce le fiasco financier et calendaire du drone Harfang

Airbus Group a mis près de 270 millions d'euros de sa poche pour livrer le drone Harfang à l'armée française (Crédits : Arméé de l'Air)

 

14/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une facture qui enfle (de 100 à 440 millions d'euros), des délais qui explosent (5 ans de retard), une opération qui est mal évaluée, selon un rapport du ministère de la Défense. Le drone Harfang a cumulé tout ce qu'il ne fallait pas faire.

 

Le Predator aurait pu voler beaucoup plut tôt sous les couleurs de l'armée française. Dès 2003. C'est la petite histoire dans l'histoire chaotique, trop chaotique du SIDM (Système intérimaire de drone MALE). Car Sagem, associé à l'américain General Atomics, proposait en 2001 au ministère de la Défense un système sur la base du drone Predator. Mais c'est finalement Airbus Group (alors EADS), qui est retenu par la DGA (Direction générale de l'armement) pour doter l'armée de l'air d'un drone de surveillance, de reconnaissance et de désignation d'objectif de jour comme de nuit. La plateforme du successeur du drone Hunter est réalisée par le groupe israélien IAI, sur la base du drone Heron.

C'est le début d'un long chemin de croix pour les militaires, qui ne pourront disposer du drone Harfang, d'abord conçu comme une solution intérimaire de courte durée, qu'en 2008... au lieu de 2003. Cette opération non érigée en programme (ONEP) initialement prévue pour être réalisée entre 2001 et 2003, devait être proche d'un achat sur étagère. Elle s'est poursuivie "jusqu'à la fin 2008", note un rapport du ministère de la Défense. "Plus de cinq ans de retard, pour une durée initialement prévue de deux ans, montrent que la difficulté technologique d'une telle opération avait été sous-estimée. De plus, le refus américain d'autoriser l'utilisation de certains composants a créé des problèmes qui ont également retardé le déroulement du programme", explique ce rapport.

 

La facture passe de 100 à 440 millions d'euros

A l'origine, le coût envisagé était relativement limité pour quatre drones (environ 100 millions d'euros), explique le rapport. Mais le résultat est très éloigné de cette évaluation : il a été multiplié par plus de quatre, pour atteindre plus de 440 millions. Selon le rapport, le coût de réalisation (163 millions) ne représente que la moitié des coûts identifiés jusqu'en octobre 2013, le soutien (contractualisé et interne) atteignant près de 100 millions d'euros, tandis que le coût d'utilisation s'élève à 36 millions d'euros. Pour une utilisation jusqu'à 2017, les coûts de soutien et d'utilisation sont évalués à plus de 120 millions d'euros, dont près de 22 millions d'utilisation: soit 440 millions d'euros.

Airbus Group a effectué, pour sa part, plus de 130 millions d'euros de dépenses propres, auxquelles peuvent être ajoutés plus de 120 millions d'euros pour les études du futur drone MALE. Il a par ailleurs eu à s'acquitter de 18,5 millions d'euros de pénalités. Soit près de 270 millions d'euro de sa poche.

 

Une opération mal évaluée

Lors du lancement de l'opération, les difficultés de réalisation ont été "mal évaluées, notamment en matière de navigabilité ou de capacité de vol". Airbus Group "n'a pas tenu ses engagements, notamment en termes calendaires". En revanche, le rapport du ministère estime que "les équipements livrés apportent aujourd'hui une capacité essentielle aux forces, et leur intégration dans la chaîne opérationnelle est maintenant bien maîtrisée". Les auteurs du rapport reconnaissent que certaines étapes de la réalisation du drone "ont connu des problèmes difficilement prévisibles".

Pour autant, en dépit des difficultés de ce programme, l'emploi du drone Harfang a été "décisif en Afghanistan et au Mali". Ces drones ont pu être employés en opérations extérieures, notamment en Afghanistan dès 2009, avant même d'avoir toutes leurs capacités. Celles-ci ont été apportées par la suite et utilisées au Mali. Ils ont montré une "excellente intégration dans la manoeuvre aérienne et terrestre".

 

Et maintenant ?

Comme toujours, en matière de drones, le futur est toujours compliqué en France. Des travaux sont actuellement menés pour maintenir jusqu'en 2017 le système Harfang actuel. Au-delà, il est prévu que la capacité de drones MALE soit assurée par des systèmes Reaper (un premier système a été acheté et livré en 2013) et les réflexions se poursuivent pour les drones futurs. "Quant au système pérenne qui doit lui succéder, espéré depuis 2001 et aujourd'hui envisagé pour 2020, il risque de connaître également un glissement de calendrier de plusieurs années, notamment s'il s'agit de développer un drone de conception européenne", estime le rapport.

La France dispose dans ce domaine de capacités industrielles certaines, estime le rapport, mais il lui est difficile d'y rester présente face aux Américains. "Il lui faut néanmoins tenter de poursuivre cette activité, notamment dans le domaine des équipements pour lequel les industriels ont des compétences reconnues", précise-t-il. Pourtant, les drones, qui sont de plus en plus indispensables aux armées, ont un intérêt opérationnel essentiel. "Les drones ne remplacent pas des capacités existantes mais apportent des capacités nouvelles (notamment l'endurance longue de 24 heures et la surveillance à distance de la base)". Enfin, "si l'on compare les missions effectuées avec celles d'un avion de combat, le coût global d'une heure de surveillance d'un drone est bien moins coûteux: celui-ci assure en effet une permanence longue et ne nécessite pas d'avion ravitailleur pour effectuer le transit".

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 11:30
Euronaval: What Rafael has in Store

 

7/10/2014 IsraelDefense

 

At the upcoming Euronaval show, Rafael will showcase a comprehensive suite of naval vessel defense solutions for detection, tracking, interception and neutralization of a variety of threats


 

Rafael Advanced Defense Systems is participating at Euronaval, 27-31 October, 2014, Paris, France. At the show, Rafael will showcase a comprehensive suite of naval vessel defense solutions for detection, tracking, interception and neutralization of a variety of threats. Among its defense systems, Rafael will be displaying the following:

 

The C-Dome Naval Point Defense System is designed to effectively protect combat vessels against a large set of modern threats. C-Dome handles saturation attacks by engaging multiple targets simultaneously. Reaction time is very short and enables automatic and semi-automatic engagements.

 

The Typhoon MLS-ER, a complete Naval Missile System. The system includes Spike-ER missiles, launchers, an Electro Optical director and a fire control system. The light-weight, stabilized system can be installed on a variety of platforms, ranging from Rigid Hull Inflated Boats (RHIBs) to larger boats and ships. Spike ER is an electro-optically guided multipurpose missile for ranges of up to 8km with pinpoint accuracy.

 

The SPIKE NLOS, a Non-Line-Of-Sight, High-Impact tactical Missile. Spike NLOS is an electro-optically guided multipurpose missile for ranges of up to 25 km with pinpoint accuracy and midcourse navigation. The weapon system can be launched from land, air and naval platforms.

Equipped with a variety of warheads, a wireless data link to the missile, unique advantages of hitting non-line of sight (NLOS) targets and the ability to switch between targets and abort missions, Spike NLOS can be operated in both offensive and defensive scenarios. In addition to attacking hidden targets, Spike NLOS can provide real-time tactical intelligence and damage assessment.

 

The Sea Spotter, an advanced Naval IRST system that will enable a naval vessel to automatically locate and pinpoint threats and targets located around it without being exposed to enemy systems.

The system, dubbed Sea Spotter, is a new generation (third generation) infrared staring system that is capable of automatically locating both surface and airborne targets, super-sonic and slow, very small targets above and around the vessel, from horizon to zenith and transferring the data to the ship's combat system for interception.

 

The Spotlite-M, an advanced electro-optic systems for weapon fire sources Detection Location Classification & Tracking applications. The system incorporates state of the art fully operational day and night passive sensors for Multiple fire sources threats detection. Additional sensors, capabilities and applications can be added as advanced options.

 

The C-GEM, highly effective against current and new generation anti-ship missiles (ASMs). Modern tracking radar seeker missiles exploit the principle of mono-pulse and Lock-On Receive Only (LORO) techniques to track marine platforms. Many of these radars incorporate chaff identification and discrimination capabilities.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 18:30
Xaver 100 on Wall

Xaver 100 on Wall

 

1/10/2014 IsraelDefense

 

Strategic weapon systems were not the only ones that made their debut in the summer of 2014. A few tactical systems also saw combat for the first time

 

SK Group equips the IDF with solutions and technologies for the urban battlefields, some of which were operational for the first time during the recent Operation Protective Edge. Presented here is a review of the systems that were employed in the fighting.

 

Israel Weapon Industries (IWI) Newest Light Machine Gun (LMG) – the NEGEV NG7 became operational during Operation Protective Edge by selected Special Forces units. The NEGEV NG7 is the only 7.62mm caliber LMG in service today with semi-automatic mode, capable of pinpoint, single bullet shooting for enhanced firing accuracy. Its semi-automatic capability enables accurate fire in combat situations, including ambush, Close Quarter Battle (CQB), and when shooting via telescope.

 

Proving its huge advantage in CQB scenarios, the ultra-compact IWI X95 Assault Rifle exhibited flawless appearance in Operation Protection Edge. Developed in close cooperation with the IDF and now its standard rifle, the X95 can be used as an Assault Rifle, Carbine, or Submachine Gun (SMG). The Versatile X95 is exceptionally reliable in even the harshest weather conditions.

 

Camero-Tech's through-wall radar systems contributed tremendously to the soldiers' survivability during Operation Protective Edge. Playing a crucial role in urban warfare, the company's through-wall imaging solutions provided real-time situational awareness by enabling the observation of multiple stationary and moving objects behind walls. Camero-tech's XAVER™100 is an ultra-portable, handheld presence-of-life detector providing infantry and Special Forces with critical information in real time about the presence of life and its distance behind a wall - enabling better tactical decision-making in various urban operational scenarios.

 

The XAVER™400 is a compact, lightweight and durable personal device optimized for the speed of tactical urban operations. It delivers information on the number of people and their location behind walls, as well as room dimensions and major infrastructure elements. The XAVER™800's rich 3D imaging capability allows for quick through-wall location and tracking of people movement patterns and orientation.

 

The IDF Special Forces deployed Meprolight's MEPRO MESLAS – Fire-Control Riflescope 10x40 with integral LRF and the MEPRO NOA NYX, its Un-cooled Thermal Sights, to maximize first hit probability in harsh CQB conditions.

 

During Operation Protective Edge, SK Group's solutions have also played a dominant role in the maritime arena. The SHALDAG Fast Patrol Boat was first on scene when necessity arose, due to its high speed and excellent sea-keeping capabilities.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30
L’Escadron “Rolling Sword” : partout, à tout moment

 

5 octobre 2014 Tsahal.fr

 

Au cours de leur entraînement, les forces d’infanterie de Tsahal se préparent pour un moment particulier : une opération terrestre. Pendant ce temps, un escadron spécial de l’Armée de l’Air israélienne se prépare pour la même mission mais avec un objectif différent en tête : sauver des vies. Partez à la rencontre des hélicoptères de l’Escadron “Rolling Sword” de Tsahal qui ont participé à l’Opération Bordure Protectrice à Gaza.

 

“Un silence tendu”. C’est ainsi que les pilotes et soldats de l’unité d’élite 669 ont décrit les premiers jours de l’Opération Bordure Protectrice, lorsque la phase terrestre n’était encore qu’un plan. L’escadron était responsable de porter secours et d’évacuer les forces terrestres lors des combats, et d’apporter les soins médicaux nécessaires aux soldats blessés avant de les transférer vers les hôpitaux.

 

Les préparations pour cette mission ont commencé bien avant l’entrée terrestre des soldats lors de l’Opération Bordure Protectrice. Les soldats sont passés par un entraînement mental et des simulations préparées selon des scénarios plausibles. “Lors des premiers jours de l’opération, nous nous sommes entraînés en coopération avec les brigades qui étaient censées entrer dans la bande de Gaza en cas de phase terrestre. Nous n’attendions plus que l’ordre”, explique le lieutenant-colonel Guy, commandant de l’Escadron “Rolling Sword” qui opère au moyen des hélicoptères Black Hawk de Tsahal.

 

La plupart des évacuations procédées par l’escadron ont eu lieu en pleine nuit ou à l’aube. À de nombreuses reprises, il a dû mener des dizaines de missions les unes à la suite des autres. “Nous sommes entrés en état de combat où il y avait constamment des hélicopères dans les airs. Les hélicoptères arrivaient à la base de l’escadron et quelques minutes plus tard, repartaient pour remplir leur prochaine mission”, précise le lieutenant-colonel Guy. L’une des tâches de l’escadron a été d’évacuer le commandant du 12ème Bataillon de la Brigade Golani.

 

L’officier des opération du 12ème bataillon, le capitaine Yaron, est resté aux côtés du commandant du bataillon tandis qu’il attendait d’être évacué : “j’ai trouvé le commandant du bataillon allongé par terre complètement paralysé, inconscient, sous les décombres d’un bâtiment. Alors que j’essayais de l’aider, une autre partie du bâtiment s’est effondrée et je me suis cassé des côtes. J’ai envoyé le commandant du bataillon aux soldats du Corps des Blindés qui l’ont transporté vers un docteur”, explique le capitaine Yaron. “Cela a pris environ 20 minutes sous les tirs et dans la fumée pour atteindre le passage Karni. L’évacuation a été très complexe. En trois minutes, le commandant du bataillon était à bord d’un hélicoptère, sur son trajet vers l’Hôpital Soroka.”

 

L’Escadron “Rolling Sword” réalise les évacuations les plus complexes, au beau milieu des combats. “Nous devons connaître chaque détail du champ de bataille afin de procéder aux évacuations. Nous devons savoir comment voler le plus loin possible des menaces, mais au plus près du sol, dans l’obscurité totale, sans toucher de câbles électriques ou d’autres obstacles”, explique le lieutenant-colonel Guy.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
IAF Inaugurates Flight Training Center for the "Lavi" Trainer Aircraft

 

29/9/2014 IsraelDefense

 

The Center includes two Full Mission Simulators and two Operational Flight Simulators, offering the experience of real flight. The Center was developed by Elbit Systems together with Alenia Aermacchi, CAE and Selex ES

 

The Israel Air Force (IAF) inaugurated the new Flight Training Center for the "Lavi" – M346 Trainer at Hatzerim Air Force Base.

 

Elbit Systems, the prime contractor, developed and delivered the new "Lavi" Ground Based Training System (GBTS) center together with Alenia Aermacchi (Finmeccanica Group), CAE and Sellex ES (Finmeccanica Group), following a selection by "TOR - Advanced Flight Training", which is responsible to the IAF for the operation of the trainer aircraft. Elbit Systems will provide the GBTS center with logistics services for twenty years.

 

With the introduction of the M346 trainer, more emphasis is being given to ground-based training in the IAF flight school's advanced training phases, for both fighter pilots and Weapon Systems Operators (WSO's). The GBTS consists of two Full Mission Simulators (FMS) and two Operational Flight Simulators (OFS), all linked together, offering an experience which is almost identical to real flight. Both pilots and WSOs will undergo training ranging from basic familiarity with the aircraft to the highest level of combat flight competence. This training will be performed based upon a new innovative concept where a high percentage of the syllabus is being practiced at the GBTS, with the trainees visiting the GTBS on a daily basis. The GBTS, which serves as the training “Center of Excellence”, is based on Elbit’s SkyBreaker concept and technology, previously known as the Mission Training Center (MTC), and will enable flight school cadets, as well as graduate pilots and WSOs, to practice unusual and in-flight emergency procedures, and at a more advanced level, to simulate complex combat scenarios in single aircraft or as part of a formation.

 

This comprehensive training solution was selected by the IAF, so the pilots and WSOs will be ready and qualified to progress directly to 4th and 5th generation fighter aircraft (F-16, F-15, F-35).

 

Parallel to training in the Flight Training Center, the cadets, young pilots and WSOs will proceed to airborne training, using Elbit’s Embedded Virtual Avionics (EVA) onboard training system, integrated by Alenia Aeromacchi into M-346 trainer, which transforms the aircraft into a virtual advanced fighter and allows the trainees to achieve an essential experience in operating advanced systems, such as virtual Radar, Optical sensors and Electronic Warfare systems, as well as virtual Air-to-Air and Air-to-Ground weapons.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 07:30
Le Mossad en Mode Tarantino: Campagne de Recrutement 2.0

 

 

29.09.2014 Mélanie Mendelewitsch  IsraelValley Desk

 

L’agence Israélienne de renseignement lance un nouveau site Internet et parodie « Homeland » pour attirer les espions de demain.

 

Vous êtes "jeunes et ambitieux ? Laissez tomber les «journées rencontres» déprimantes organisées par Pôle emploi : Le MOSSAD est à la recherche de nouvelles recrues, et se lance dans une vaste opération de com / scouting 2.0 sur les réseaux sociaux, comme le révèle Bloomberg.com. Pour attirer ceux qui seront les espions de demain, la plus célèbre des trois agences de renseignement d’Israël n’a pas lésiné sur les moyens : mise en ligne d’un nouveau site Internet traduit en Hébreu, Anglais, Russe, Français, Arabe et Farsi, et création d’un clip calqué sur la série Homeland, digne d’une superproduction Hollywoodienne. On peut y voir une jeune espionne blonde, ressemblant étrangement à l’agent Carrie Mathison – l’héroïne bipolaire interprétée par Claire Danes – dans ses palpitantes activités secrètes :

 

 

 

A la recherche de nouveaux « talents » dans les secteurs du renseignement,  des opérations et des technologies, le MOSSAD invite tous les volontaires à remplir un très fastidieux questionnaire (18 pages au total, plus un questionnaire additionnel de 8 pages à faire remplir par l’époux ou l’épouse du candidat!) disponible online, à renvoyer écrit à la main obligatoirement.

 

Les qualités requises? Dans la rubrique «morale et valeurs» du site, on peut lire

«Nous adhérons aux valeurs de justice, d’intégrité, de moralité, de fiabilité, de responsabilité personnelle, de discipline et de discrétion. Nous cultivons l’excellence et le dévouement. Nous encourageons l’esprit d’initiative, de créativité, de ressources et sommes ouvert aux opinions diverses, et aux critiques »

 

Des esprits critiques, on en compte en effet parmi la crème des espions Israéliens, comme en témoigne « The Gatekeepers », l’excellent documentaire de Dror Moreh, qui recueille les confessions de 6 anciens chefs du Shin Bet, rediffusé opportunément en Août dernier sur Arte.

 

Dans la rubrique « un mot du directeur », ce dernier, Tamir Pardo, en appelle aux « meilleurs cerveaux » Israéliens :

 

«Les opérations et activités du MOSSAD  sont secrètes, et ses employés se doivent de garder l’anonymat.  Nombreuses sont les activités du MOSSAD qui reposent sur des technologies sophistiquées, mais le cœur du succès du MOSSAD  réside dans sa plus précieuse ressource: ses ressources humaines »

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 07:30
Défense: rallonge record de 14 milliards de shekels pour 2014 et 2015

 

 

28.09.2014 Jacques Bendelac - IsraelValley

 

À la veille de Rosh Hashana, les ministres de la Défense et des Finances se sont mis d’accord: le budget militaire d’Israël bondira de 13% en 2015.

 

Benyamin Netanyahou s’envole ce dimanche pour participer à l’assemble générale des Nations-Unis. Il pourra atterrir à New-York la tête reposée : à la dernier minute, il a réussi à mettre d’accord Yaïr Lapid, son ministre des Finances, et Moshe Yaalon, le ministre de la Défense sur le cadre budgétaire de 2015.

 

TROIS MILLIARDS D’EUROS EN DEUX ANS

 

Le coût de l’opération militaire à Gaza pour le budget israélien est désormais connu : Tsahal recevra une rallonge de 6 milliards de shekels sur le compte de l’année 2014 et une autre rallonge de 7 à 8 milliards de shekels pour 2015. Autrement dit, le budget israélien de la Défense va bénéficier de 14 milliards de shekels supplémentaires sur deux ans, soit 3 milliards d’euros.

 

Pour 2014, le budget de la Défense (aide américaine comprise) se monte à 62 milliards de shekels ; une rallonge de 8 milliards de shekels pour 2015 correspond donc à une augmentation record de 13% par rapport au budget de 2014.

 

RELÈVEMENT DU DÉFICIT

 

Autre point de l’accord conclu à la veille de Rosh Hashana entre le Premier ministre et son grand Argentier : les impôts n’augmenteront pas en 2015, et certains d’entre eux vont même diminuer. C’est ainsi que la TVA sur les logements neufs pour les jeunes couples sera bel et bien supprimée : la proposition de loi concoctée par Yaïr Lapid sera votée par la Knesset dès le retour de vacances des députés israéliens, à la fin du mois d’octobre.

 

La rallonge accordée à la Défense pour 2015 sera financée par le déficit public et non par la hausse des impôts. En relevant le déficit de 2,5 à 3,4% du PIB, le Trésor disposera de 10 milliards de shekels supplémentaires, ce qui correspond plus ou moins à la rallonge de la Défense.

 

COURSE CONTRE LA MONTRE

 

Pour l’heure, la crise gouvernementale causée par les divergences de vue sur le budget 2015 semble réglée. Désormais, une course contre la montre va s’engager pour boucler le budget et le faire adopter par la Knesset avant le 31 décembre 2014.

 

En cas de retard, le gouvernement disposera de trois mois supplémentaires pour faire voter son budget ; en attendant, la Défense devra se contenter du même budget de 2014, c’est-à-dire sans les rallonges prévues pour 2015.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:50
Orbiter 2B unmanned air systems (UAS) - photo Aeronautics Defense Systems

Orbiter 2B unmanned air systems (UAS) - photo Aeronautics Defense Systems

 

24.09.2014 By: Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - Aeronautics Defense Systems is in the process of supplying a second batch of Orbiter 2B unmanned air systems (UAS) to the Finnish army.

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
Lockheed Martin crée une filiale en Israël

 

19 September 2014 Elad Ratson - siliconwadi.fr

 

Le 15 septembre dernier, le Wall Street Journal a publié que Lockheed Martin, le plus grand contractant au monde dans le domaine de la défense, a formé un filiale spécialisée dans la technologie en Israël, afin de signer des contrats avec la défense israélienne, selon un cadre de la société américaine.

 

La branche israélienne de la société, Lockheed Martin Israël Ltd., se concentrera sur la cyber sécurité, la technologie d’information, les centres de données, la téléphonie et le « cloud », a précisé Haden Land, vice-président de la recherche et de la technologie à Lockheed Martin. La nouvelle filiale recherchera de partenariats, d’investissements et d’acquisitions. M. Land est en Israël cette semaine pour s’entretenir avec des officiels du gouvernement israélien et pour superviser le déploiement de la nouvelle filiale.

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:30
IDF cyber defenders on the job. (Source iaf.org.il)

IDF cyber defenders on the job. (Source iaf.org.il)

 

23-09-2014 Par Dominique Desaunay- RFI

 

Le Premier ministre israélien a annoncé le week end dernier la création d’une Autorité nationale pour la cyber-défense, une autorité chargée de la protection des systèmes informatiques des sites militaires et civils. Mais selon les autorités, les menaces et les attaques se font plus précises, certaines pouvant entraîner l'arrêt des feux rouges ou la paralysie des banques. Le secteur de la cyber-défense en Israël s’est donc fortement développé.

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 16:30
Israel’s ‘AirMule’ in Flight Testing

 

September 15, 2014 by Bryant Jordan - defensetech.org

 

An Israeli company that spent a decade developing an autonomous, unmanned vertical takeoff and landing craft utilizing internal lift rotors says its first prototype is now going through flight tests and it’s at work on a second prototype.

Called the AirMule, the rotorcraft is envisioned for use as an unmanned transport – ferrying supplies into a combat zone or taking out wounded – operating in areas where helicopters and fixed-wing planes cannot.

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:30
Is the silence over Israeli nukes doing more harm than good?

Is the silence over Israeli nukes doing more harm than good?

 

Sep 16 2014, Douglas Birch and R. Jeffrey Smith - theatlantic.com

 

Israel has a substantial arsenal of nuclear weapons.

 

Former CIA Director Robert Gates said so during his 2006 Senate confirmation hearings for secretary of defense, when he noted—while serving as a university president—that Iran is surrounded by “powers with nuclear weapons,” including “the Israelis to the west.” Former President Jimmy Carter said so in 2008 and again this year, in interviews and speeches in which he pegged the number of Israel’s nuclear warheads at 150 to around 300. But due to a quirk of federal secrecy rules, such remarks generally cannot be made even now by those who work for the U.S. government and hold active security clearances. In fact, U.S. officials, even those on Capitol Hill, are routinely admonished not to mention the existence of an Israeli nuclear arsenal and occasionally punished when they do so.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
Israël renonce à livrer des drones à l'Ukraine

 

TEL AVIV, 16 septembre - RIA Novosti

 

Les autorités israéliennes ont renoncé à vendre des drones à l'Ukraine afin de ne pas compromettre les relations avec Moscou, rapportent mardi les médias locaux.

 

Selon la chaîne de télévision Aroutz 2, le ministère des Affaires étrangères a bloqué le contrat conclu entre l'Ukraine et le constructeur israélien des drones Aeronautics et approuvé par le ministère de la Défense. Aucun commentaire officiel sur ce sujet n'est disponible pour le moment.

 

La chaîne indique que la Russie a à plusieurs reprises pris en considération les intérêts sécuritaires d'Israël, en renonçant notamment aux livraisons de certains types d'armes en Syrie et en Iran. L'Etat hébreu a pour sa part suspendu sa coopération militaro-technique avec la Géorgie en 2008, peu avant le conflit en Ossétie du Sud.

 

Les autorités israéliennes s'abstiennent de se prononcer publiquement sur la crise politique en Ukraine, qui a dégénéré en affrontements meurtriers dans le sud-est du pays et compliqué les relations entre la Russie et l'Occident. Le chef russophone de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman s'est toutefois déclaré prêt à contribuer à la normalisation des rapports entre la Russie et l'Ukraine, qualifiant ces deux pays d'"amis de l'Etat hébreu".

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
Israël: Netanyahu veut fortement augmenter le budget de la Défense

 

15/09/2014 lorientlejour.com

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé lundi à "augmenter de façon significative" le budget de la Défense, déjà le premier poste de dépenses du gouvernement, après la récente guerre dans la bande de Gaza.

 

"Il n'y a aucun dirigeant responsable qui, face aux menaces qui se multiplient autour de nous, ne permette pas et n'exige pas une augmentation significative du budget de la Défense pour faire face à la réalité et aux défis de sécurité dans notre environnement", a-t-il indiqué dans un communiqué.

M. Netanyahu n'a pas donné de chiffres précis mais a réclamé une augmentation "de plusieurs milliards" de shekels.

 

Une épreuve de force a débuté ces derniers jours entre le Premier ministre et le ministre des Finances Yaïr Lapid, un rival politique qui se dit prêt à une hausse du budget militaire très inférieure à celle réclamée par l'armée.

Selon les médias, le Trésor veut limiter la hausse à 690 millions de dollars tandis que l'armée réclame plus de trois milliards de dollars pour couvrir les dépenses engagées durant la guerre à Gaza (8 juillet - 26 août), ainsi qu'un supplément pour le développement et l'acquisition de nouvelles armes.

 

Le budget de la Défense devrait atteindre cette année 18 milliards de dollars en comptant trois milliards d'aide militaire américaine annuelle. Ce budget est le plus important du gouvernement, loin devant l'Education par exemple, et représente près de 6% du Produit intérieur brut israélien.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:30
MDA and Israel test upgraded Arrow 2 interceptor missile system

The Arrow 2 anti-ballistic missile interceptor lifts off from the Point Mugu Sea Range, California, US. Photo US Navy.

 

10 September 2014 army-technology.com

 

The US Missile Defence Agency and the Israel Missile Defense Organization's directorate of defence research and development conducted a joint test of an upgraded Arrow 2 ballistic missile interception system over the Mediterranean Sea.

 

US Defense Department spokesman army colonel Steven Warren said: "An Arrow-2 missile was launched and performed its flight sequence as planned.

 

"The results are being analysed by programme engineers.

 

"The test results have no effect on the Israeli operational system capability to cope with the existing threats in the region."

 

A Sparrow missile was fired from the Mediterranean Sea at Israel during the test, which forms part of Israel's effort to develop a more advanced block of air defences against continually improving projectile threats used by its enemies.

 

A senior Israeli defence ministry official said: "The systems detected and tracked the missile, and at the correct time, fired an Arrow 2 interceptor.

 

"All of the stages were carried out. We are now going over visual intelligence, broadcast from the interceptor and the target missile, to determine what occurred in the end stage."

 

The improved version of the joint US-Israel Arrow Weapon System is intended to counter future threats and provide the system with an interceptor engagement capability.

 

Manufactured by Israel Aerospace Industries, the Arrow 2 serves as the second layer of Israel's multi-layered missile defence system and is designed to block incoming long-range enemy missiles.

 

In 2000, the system entered operational service with the Israeli Defence Forces and has occasionally been tested either in Israel or the US.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:30
L’économie israélienne : entre innovation et économie de guerre

 

source ANAJ-IHEDN

 

Zvi TAL, Ministre plénipotentiaire de l’Ambassade d’Israël en France

&

Daniel ROUACH, Professeur à l’ESCP Europe
Président de la chambre de commerce et d’industrie Israël - France


Mercredi 17 septembre 2014
19h30 à 21h00

Ecole Militaire
Amphithéâtre Louis



Informations  :  moyen-orient@anaj-ihedn.org


Dans un contexte régional tumultueux et une situation militaire explosive, l’Etat d’Israël incarne un modèle économique unique au Moyen-Orient et dans le monde. Fort d’un solide secteur bancaire et d’un faible taux d’endettement, il compte la plus grande part d’ingénieurs dans sa population active au monde, ainsi que le plus grand nombre de sociétés cotées au NASDAQ. Malgré l’opération militaire « Bordure protectrice » en cours depuis le 4 juillet dernier, les experts prédisent 3,3% de croissance à l’économie israélienne pour cette année et affichent leur optimisme sur les fondamentaux de l'économie.

Principal moteur de ce succès : l’innovation. Au sein de cet Etat dont la superficie ne dépasse pas celle de deux départements français, se trouve en effet le deuxième centre mondial pour les entreprises de hautes technologies, la « Silicon Wadi », nommée en référence au célèbre pôle californien. Néanmoins, cette apparente bonne santé économique est quotidiennement menacée par des conflits qui n’ont quasiment pas cessés depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948 et qui sont donc l’un des facteurs de fragilité de cette économie.

Quels sont les ressorts qui tirent l’économie israélienne vers le haut ? Comment l’Etat hébreu parvient-il à concilier créativité entrepreneuriale et économie de guerre ? Pourquoi Israël est-il souvent comparé à une « nation start-up » ?

Pour approfondir ces questions, le comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN a l’honneur de recevoir M. Zvi TAL, ministre plénipotentiaire de l'ambassade d'Israël en France et M. Daniel ROUACH, professeur à l’ESCP Europe et Président de la chambre de commerce et d’industrie Israël France.
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 20:30
Map of the Golan Heights as of 1989

Map of the Golan Heights as of 1989

 

07 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les combattants rebelles opposés au président Bachar al-Assad ont enregistré des progrès dans la province frontalière de Qouneitra, sur le plateau du Golan, où les combats ont fait samedi 43 morts, rapporte une ONG.

 

26 soldats et 17 rebelles ont trouvé la mort dans les combats de samedi, précise dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les combats font rage à Qouneitra sur le plateau du Golan, depuis fin août lorsque les combattants rebelles dont ceux du Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, ont pris le passage de Qouneitra, entre la partie syrienne du Golan et la partie du plateau occupée par Israël.

 

Depuis, les rebelles ont pris des collines surplombant le passage de Qouneitra, ainsi que des villages proches de la partie occupée du Golan, après des affrontements qui ont tué un grand nombre de combattants des deux côtés, a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

 

Samedi, le régime a tenté de reprendre le village de Msahra, mais a échoué, lors de combats qui ont tué 26 membres des forces du régime et 17 rebelles et combattants d'al-Nosra, selon M. Abdel Rahmane.

 

A la faveur de ces combats, les rebelles ont réussi à prendre plusieurs autres collines.

 

Selon l'Observatoire, les combats autour de Qouneitra ont tué depuis fin août, 70 membres des forces loyales et des dizaines de rebelles.

 

Depuis plusieurs mois, les rebelles tentent de prendre le contrôle du sud de Damas, de la province de Deraa à la frontière jordanienne et de Qouneitra.

 

Par ailleurs, les avions militaires du régime ont mené de nouveaux raids contre les régions tenues par l'Etat islamique (EI) dans les provinces de Deir Ezzor (est) et de Raqqa (nord).

 

Le raid sur Raqqa a tué deux enfants, selon l'OSDH, alors que les raids ayant visé deux régions à Deir Ezzor ont coûté la vie à au moins 12 civils, dont sept membres d'une tribu qui avait combattu l'EI.

 

Ces attaques surviennent alors que le régime mène une offensive visant les positions de l'EI dans le nord et l'est de la Syrie. Mais les militants affirment que ces raids tuent le plus souvent autant de civils que de jihadistes.

 

A Damas, les rebelles ont tiré des obus sur la place des Abassides et d'autres zones de la capitale, selon l'OSDH et des militants.

 

Ces tirs surviennent alors que la bataille de Jobar se poursuit depuis trois semaines, les forces du régime tentant de prendre aux rebelles ce quartier stratégique de l'est de Damas.

 

Dimanche, les avions militaires ont mené dix raids contre les positions des rebelles dans l'est de Damas, selon l'ONG.

 

Selon l'ONU, plus de 191.000 personnes sont mortes depuis le début de la guerre en Syrie, commencée en mars 2011 par une contestation pacifique devenue insurrection armée à la suite de la répression menée par le régime. Elle a pris depuis une tournure encore plus complexe, les rebelles combattant désormais à la fois le régime et l'EI

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:30
Bordure Protectrice a coûté près de 2 milliards d'euros

 

03 Septembre 2014 i24news

 

Une nouvelle unité de l'armée devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre

 

Le coût direct de l'Opération militaire israélienne de 50 jours dans la bande de Gaza s'élève à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), a déclaré mardi le ministère israélien de la Défense Moshe Ya'alon.

"Les dépenses de l'opération Bordure protectrice (dépenses militaires, les dépenses directes) s'élèvent à plus de neuf milliards de shekels", a-t-il dit lors d'une conférence économique à Tel Aviv.

"Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d'entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer", a-t-il dit.

Mais, malgré l'envergure de l'opération, il a reconnu que les activistes de Gaza, visés par l'opération israélienne lancée le 8 juillet, disposaient encore d'un arsenal non négligeable.

"Les organisations terroristes dans la bande de Gaza: le Hamas, le Djihad islamique et d'autres groupes avaient 10.000 projectiles au début de l'opération Bordure protectrice. Aujourd'hui, ils en ont environ un cinquième, mais ça fait encore 2.000 projectiles", a-t-il dit.

Il a précisé que chaque interception de roquette palestinienne par le système de défense "Dôme de fer" coûtait 100.000 dollars (environ 76.000 euros).

Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la Défense épargné par les coupes budgétaires.

La guerre entre Israël et les groupes terroristes palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté palestinien, incluant les combattants et 71 côté israélien.

Des pourparlers doivent réunir dans un délai d'un mois les deux camps sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l'aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l'enclave.

 

Du personnel militaire supplémentaire

 

Le parquet militaire israélien sera étendu pour faire face à la bataille juridique après l’Opération à Gaza, rapporte le quotidien Haaretz.

Une nouvelle unité sera ainsi mise en place et devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre. La division des affaires opérationnelles du parquet recrutera également deux agents supplémentaires.

Le coût de ce personnel supplémentaire est estimé à 500.000 shekels par an soit environ 100.000 euros.

L’armée israélienne enquête actuellement sur des dizaines d’incidents survenus au cours des combats à Gaza en utilisant notamment des vidéos montrant le Hamas utiliser des civils palestiniens comme boucliers humains.

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