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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 07:20
Le renseignement américain évalue les différents types de cybermenaces

 

4 mars 2015 par Daniel Ventre – 45eNord.ca

 

Le 26 février 2015, la communauté du renseignement américain (US Intelligence Community) a proposé son évaluation de la menace, par le biais d’un rapport signé James R. Clapper (Director of National Intelligence): «Worldwidethreat Assessment of the US Intelligence Community».

 

Ce document relativement court (29 pages) identifie et analyse les principales menaces à la sécurité nationale américaine. Il classe ces dernières en deux grandes catégories: les menaces globales et les menaces régionales.

 

La cybermenace vient en premier rang des menaces globales (devant le renseignement, le terrorisme, les armes de destruction massive, l’espace, le crime organisé transnational, les ressources économiques et naturelles, la sécurité humaine). De ces cybermenaces il est dit:

  • Qu’elles pèsent sur la sécurité nationale et la sécurité économique
  • Qu’elles ne cessent de croître (en fréquence, échelle, sophistication, sévérité d’impact, nombre d’acteurs impliqués, variété de méthodes d’attaques, de systèmes ciblés, en nombre de victimes)
  • Les réseaux qui traitent l’information non classifiée du gouvernement, de l’armée, mais aussi de l’industrie et plus largement de la société, demeurent fragiles, vulnérables, notamment à l’espionnage et aux perturbations
  • De plus en plus d’Etat attaquent le secteur industriel américain pour soutenir leurs propres objectifs économiques
  • Qu’elles ne peuvent pas être éliminées, car trop nombreuses. Il faut donc apprendre à gérer le risque. Les méthodes de calcul et gestion des risques utilisés par certaines entreprises doivent être redéfinies pour prendre en compte des variables telles que la cybermenace étrangère (entendre ici provenant directement de gouvernements étrangers) ou les interdépendances systémiques entre secteurs d’infrastructures critiques.
  • Les cyberattaques à des fins politiques sont un phénomène croissant.
  • Parmi les Etats acteurs de la cybermenace, sont aux premiers rangs la Russie (qui crée son cyber commandement), la Chine (espionnage économique), l’Iran (pour exercer des représailles contre ses ennemis politiques), la Corée du Nord (à des fins politiques) et le terrorisme (avec des attaques menées par des sympathisants des groupes terroristes, pour attirer l’attention des médias).

 

Plus intéressants toutefois sont les arguments suivants:

  • La probabilité d’une attaque majeure (« catastrophic attack ») est faible. Cette vision est assez différente des discours officiels sur la menace (gouvernement, NSA, industriels, etc.) Il réfute l’hypothèse d’un très prochain Cyber Armageddon et propose d’autres scénarios plus probables selon lui. Il envisage plutôt des séries d’attaques de niveau faible à modéré, provenant de multiples sources, qui vont finir par coûter cher (« will impose cumulative costs ») à l’économie américaine, sa compétitivité, et sa sécurité nationale. Car c’est cette multiplication des sources, des moyens, des cibles, qui va contraindre l’Amérique à sécuriser, défendre tous ses systèmes, et non pas quelques-uns en particulier.
  • La non attribution sera de moins en moins la règle. Gouvernement et entreprises font des progrès importants en matière de détection et attribution, et il semblerait que ce point technique, qui accordait à l’attaquant un avantage considérable, soit en passe d’être remis en cause. Les hackers ne peuvent plus s’estimer intouchables, indétectables, non identifiables (p.2 du rapport).
  • Le cyberespace restera encore assez longtemps un espace permissif. Jusqu’alors les victimes de cyberattaques ont répondu timidement, confortant les agresseurs dans la possibilité d’utiliser le cyberespace à des fins coercitives.
  • Le cyberespionnage porte atteinte à la confidentialité ; les attaques DDoS portant atteinte à la disponibilité des données ; mais à l’avenir nous pourrions voir davantage d’actions qui modifieront, manipuleront l’information, compromettant cette fois l’intégrité de l’information.
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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
Fighting IS not a priority for Turkey: US spy chief

 

Feb 26, 2015 Spacewar.com

 

Washington  - Turkey does not place a high priority on fighting Islamic State jihadists and as a result foreign fighters are able to travel through the country into Syria, US intelligence chief James Clapper said Thursday. Asked if he was optimistic that Turkey would take a more active role in the war against the IS group, Clapper told senators: "No, I'm not." "I think Turkey has other priorities and other interests," he told the Senate Armed Services Committee. The Turkish government was more concerned with Kurdish opposition and the country's economy, the director of national intelligence said. "Public opinion polls show in Turkey they don't see ISIL as a primary threat," said Clapper, using an alternative acronym for the extremists. The effect of Turkey's approach was to allow a "permissive" climate for foreign recruits heading to Syria to take arms for the IS group, he said. "And of course, the consequence of that is a permissive environment... because of their laws and the ability of people to travel through Turkey en route to Syria," Clapper said. "So somewhere in the neighborhood of 60 percent of those foreign fighters find their way to Syria through Turkey." The spy chief said some other governments in the Middle East have been reluctant to join the US-led coalition against the IS group because of Washington's reluctance to directly confront the Syrian President Bashar al-Assad's regime. But the "brutal savagery" of the IS militants, including the beheadings of hostages and the immolation of a captured Jordanian fighter pilot, "have had a galvanizing effect on opinion in the Mideast region," he said. There was more willingness to cooperate with the United States in the war effort, with some countries now sharing intelligence with Washington, he said.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 08:55
Offre d'emploi from USA

 

2 février 2014 LeTelegramme.fr

 

 « Je vous embauche, vous serez mon analyste Sahel », s'est exclamé, la semaine passée, James Clapper, le directeur du renseignement américain en s'adressant à Jean-Yves Le Drian après l'exposé à Washington du Français sur la situation au Mali. C'est un confidentiel du JDD. Son discours a impressionné. Là-bas, aux États-Unis, ils ne savaient pas encore que Jean-Yves Le Drian serait nommé mardi « ministre de l'année » par le jury du Trombinoscope. Ils ne savaient pas non plus que Jean-Yves Le Drian, qui a mouillé le maillot à l'export, pouvait afficher, jeudi, 6,3 milliards de prises de commandes militaires pour la France, en hausse de 30 % sur 2012. Un record ! Le Breton vaut de l'or.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:30
La Syrie sans doute capable de produire des armes biologiques

 

29 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le régime syrien, dont le stock d'armes chimiques est en cours de démantèlement, est sans doute capable de mener une production limitée d'armes biologiques, a déclaré mercredi le directeur du renseignement américain (DNI) James Clapper.

 

Nous pensons que des éléments du programme d'armes biologiques syriennes ont passé le stade de la recherche et du développement, et que la Syrie est sans doute capable de mener une production limitée, a estimé M. Clapper dans son témoignage écrit aux sénateurs de la commission du Renseignement.

 

C'est la première fois qu'un haut responsable américain évoque ouvertement la menace potentielle posée par les armes biologiques du régime de Bachar al-Assad.

 

La communauté internationale s'est à ce stade cantonnée à faire pression sur le régime pour qu'il se débarrasse de son stock d'armes chimiques. Ces armes, utilisées à plusieurs reprises depuis le début du conflit, doivent être détruites d'ici le 30 juin.

 

Les 16 agences de renseignement américaines, que chapeaute le DNI, considèrent que Damas n'a pas réussi à militariser des agents biologiques, c'est-à-dire à les stocker dans des bombes ou des missiles qui assureraient leur dispersion en explosant.

 

Mais la Syrie possèdent des armes conventionnelles qui pourraient être modifiées pour répandre des agents biologiques, a mis en garde M. Clapper, qui n'a pas précisé la quantité d'armes biologiques ou le type d'agents que Damas est soupçonné de posséder.

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