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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 17:56
Jean-Paul Bodin (troisième en partant de la gauche) devant l'entrée du futur site en compagnie de députés. Photo E.Rabot ECPAD

Jean-Paul Bodin (troisième en partant de la gauche) devant l'entrée du futur site en compagnie de députés. Photo E.Rabot ECPAD

 

01/04/2015 Linda Verhaeghe  - DICoD

 

Une dizaine de députés, membres de la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, a visité, mercredi 1er avril 2015, le futur site du ministère de la Défense, à Balard, (Paris 15e). Objectif : constater l’avancement des travaux et la qualité des infrastructures.

 

Mercredi 1er avril, une dizaine de députés, guidée par Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration (SGA), a visité le chantier du futur site du ministère de la Défense. L’occasion pour eux d’en découvrir des lieux symboliques, tels que le futur centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

 

Selon Nathalie Nieson, député de la 4e circonscription de la Drôme, les nouveaux bâtiments, dont elle a qualifié la conception de « technique » et de  « moderne », va « permettre à nos forces de travailler de manière plus efficace ». François de Rugy, député de la 1ère circonscription de la Loire-Atlantique, ajoute : « C’est un chantier titanesque […] sur le point d’aboutir ». Et de saluer tout particulièrement la « dimension écologique » des infrastructures, du fait notamment de la présence de panneaux solaires et de systèmes d’économie d’énergie. Pour les députés, comme pour les sénateurs avant eux, cette visite a également été l’occasion de constater les conditions optimales de travail et de vie dont bénéficiera le personnel civil et militaire qui armera à terme ce nouveau cœur opérationnel du ministère de la Défense.

 

Lors de leur visite du 1er avril, les députés ont pu constater l'avancement des travaux. Photo E.Rabot ECPAD

Lors de leur visite du 1er avril, les députés ont pu constater l'avancement des travaux. Photo E.Rabot ECPAD

L’Hexagone Balard constitue « une très belle réussite » pour le ministère de la Défense, tant d’un point de vue architectural qu’organisationnel. Il représente également une opportunité de « renouveau de ce quartier jusqu’alors laissé pour compte, pour les riverains et pour les commerçants du 15e arrondissement », souligne Jean-François Lamour, ancien ministre, député de la circonscription du 15earrondissement.

 

En février dernier, une délégation d’une quinzaine de sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat s’était déjà rendue sur place pour constater l’état d’avancement des travaux, désormais en phase d’achèvement. Les premiers emménagements à Balard viennent d’ailleurs tout juste de commencer. Ils se poursuivront tout au long de l’année 2015, jusqu’à l’installation définitive des 9 300 civils et militaires qui rejoindront le nouveau site.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 16:55
Jean-Paul Bodin : « Balard, une organisation modernisée et des conditions de travail améliorées »

 

02.02.2015 Ministère de la Défense


Le contrôleur général des armées Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration, s’exprime sur le processus de modernisation que caractérise le rapprochement des états-majors et des directions centrales du ministère de la Défense. Une nouvelle organisation qui favorisera les conditions de travail du personnel.
Cette interview, accordée à la Rédaction, complète l’épisode 1 de la websérie « Balard, la Défense ensemble ».

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
La Défense paie encore les errances de Louvois

 

24.10.2014 Par Guillaume Serries  - ZDNet.fr

 

Business : Retard de paie, versements indus, le ministère n'en a pas fini avec cet échec cinglant. 40 personnes travaillent sur le futur outil de remplacement, et trois candidats sont en lice.

 

L’affaire Louvois reste une épine dans le talon de l’armée, et ce dix mois après son abandon. Le versement de la solde des militaires reste toujours perturbé et le déploiement du nouveau système qui doit remplacer cet outil de paiement des salaires pourrait prendre du retard.

 

Auditionné le 8 octobre dernier par une commission de l'Assemblée nationale, Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration, a fait le point sur cet échec et ses conséquences.
D'une part, un plan d’urgence a été décrété de manière à compenser au plus vite les errements de gestion entraînés par cet outil, qualifié de « fou » par beaucoup. « Au cours du mois de septembre, les dépenses au titre du plan d’urgence ont été plus faibles qu’antérieurement – 500.000 euros contre un million en début d’année » a expliqué Jean-Paul Bodin.

 

Suite de l'article

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 18:55
Le logiciel de paie des armées Louvois distille encore son poison

Le ministère de la Défense a envoyé 118.000 lettres pour réclamer les trop versés aux militaires en 2013 - photo MinDefFR

 

21/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le fameux système Louvois entraîne toujours des surcoûts pour le ministère de la Défense. Le ministre de la Défense attend le déploiement d'un nouveau système en décembre 2015.

 

Décidément le logiciel de paie des armées Louvois n'en finit toujours pas de distiller son poison... près d'un an après sa mise à mort par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Même si cela va toutefois un peu mieux. En septembre, les dépenses au titre du plan d'urgence lancé en septembre 2012 par le ministre pour assurer le versement des soldes des soldats sont en effet "plus faibles qu'antérieurement : 500.000 euros contre 1 million en début d'année", comme l'a révélé le secrétaire général pour l'administration (SGA) Jean-Paul Bodin, lors de son audition à l'Assemblée nationale du 8 octobre. Mais, force est de constater qu'elles se poursuivent à bon rythme alors que l'armée fait le plus gros effort en matière de réduction d'effectif au sein de l'État (80.000 suppressions de postes entre 2009 et 2019).

Déstabilisés par les coupes massives et entraînée dans des opérations extérieures de plus en plus nombreuses, les militaires et leur famille commencent à trouver le temps long, trop long pour stabiliser la paie comme en témoigne la lettre ouverte d'une femme de militaire adressée à Jean-Yves Le Drian.

En outre, selon Jean-Paul Bodin, la seconde partie de la campagne de régularisation "ne va pas sans difficulté puisque ce sont au moins 118.000 lettres qui ont dû être envoyées pour réclamer les indus de 2013. Lorsque les personnels ont quitté le ministère et sont à la recherche d'emplois, la marge de manœuvre du Trésor public s'avère très faible". Ce second volet est en cours depuis le début de l'année et se poursuivra en 2015, précise le SGA.

 

Régulariser chaque militaire

Ce n'est pas nouveau mais les anomalies de Louvois se traduisent encore "par d'importants indus de paye et de moins-verser aux administrés". Aussi, la seconde partie de la campagne de régularisation vise à traiter la totalité des dossiers et des anomalies : "il s'agit de calculer et de régulariser, pour chaque administré, le solde entre les paiements qui lui sont dus et les versements qui lui ont été effectués par ou hors Louvois, et de mettre ainsi ses droits à jour, a expliqué Jean-Paul Bodin. Cette campagne permettra non seulement de rétablir chaque administré dans ses droits, en lui versant ses dus, mais aussi de préserver les droits de l'État et le budget du ministère en recouvrant les sommes versées indûment".

Interrogé sur le coût de ces tâches administratives, le SGA a répondu qu'il "n'a pas été procédé à une analyse du coût de recouvrement de l'indu par euro récupéré, ne serait-ce que parce que nous sommes loin d'avoir tout récupéré, et qu'il est difficile d'évaluer les moyens que nous devrons mettre en œuvre pour cela. Ainsi, après avoir dû augmenter à plusieurs reprises les effectifs du centre expert des ressources humaines et de la solde (CERHS) de Nancy, nous examinons l'organisation à mettre en place pour mener à bien la campagne de recouvrement 2015-2016". Selon le député du Var, Philippe Vitel, co-auteur d'un rapport sur l'exécution du budget 2013, le ministère de la Défense a dû recruter 100 personnels civils au titre de la fiabilisation de Louvois au CHRS de Nancy.

 

Un nouveau logiciel de paie en décembre 2015

"Il est urgent de pouvoir disposer d'un nouvel outil", a estimé le SGA. Le calendrier du remplacement de Louvois est jalonné par deux rendez-vous important : présentation de prototypes de logiciel de paie en décembre 2014, fournis par les candidats au cours du dialogue compétitif, et premier déploiement en décembre 2015. "Le déploiement complet devrait être effectif en 2017", a expliqué Jean-Paul Bodin. Un calendrier qui semble très ambitieux, selon un observateur. Le ministre a confié à la direction générale de l'armement (DGA) le projet. Ainsi, le dispositif s'articule autour d'une équipe composée d'un binôme formé par le directeur de programme, appartenant à la DGA, et l'officier de programme, appartenant à la direction des ressources humaines du ministère (DRH-MD). L'équipe est actuellement composée de 12 personnes (17 en 2015) de la DGA et de 17 (23 en 2015) de la DRH-MD.

La procédure de passation de marché retenue, un dialogue compétitif, a débuté par la publication de l'avis d'appel public à candidatures le 1er février 2014. Le dossier de consultation des entreprises a été envoyé le 18 avril aux trois groupements sélectionnés :  l'américain Accenture associé au canadien CGI, le français Atos associé à Steria et enfin Sopra et sa filiale HR Access, selon nos informations. Le premier tour de dialogue a eu lieu du 13 juin au 24 juillet. Le suivant aura lieu au quatrième trimestre 2014 et les offres finales sont attendues début 2015, pour une notification au premier semestre 2015. Jean-Paul Bodin n'a pas communiqué les montants budgétés en raison de la compétition en cours. "Il va de soi qu'il y a une limite" en matière de coûts, a-t-il toutefois rappelé.

 

Les enseignements de ce flop

Après Louvois, le ministère "s'est efforcé de tirer le plus d'enseignements possible des difficultés rencontrées avec Louvois, en mettant en place, en début d'année, une procédure de revue régulière des devis et des projets", a expliqué le SGA. Ainsi, comme c'est déjà le cas pour les programmes d'armement, pour chaque étape à franchir, un audit doit être réalisé par une délégation aux Systèmes d'Information d'Administration et de Gestion (SIAG), mise en place en 2013 et dirigée par un ingénieur de l'armement.

 Référé de la Cour des Comptes sur le système de paye Louvois

Réunie tous les deux mois, une commission des SIAG "se voit remettre un point de situation sur les programmes, en particulier les plus critiques, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas dotés d'un responsable clairement identifié, ceux faisant l'objet d'une dérive en termes de délais ou de coûts ou encore ceux où surviennent des difficultés techniques". Ce dispositif a été étendu aux responsables des systèmes d'information et de communication (SIC) de l'ensemble des états-majors et services qui effectuent eux-mêmes une revue des dossiers avant de les présenter en commission SIAG. Un système de pilotage qui apparait enfin très serré.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:55
Le SGA s'attaque à la déflation des effectifs et à la maîtrise salariale

26.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le secrétaire général pour l'administration (SGA), Jean-Paul Bodin, est rarement porteur de bonnes nouvelles par les temps qui courent. Lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat le 11 septembre, il a rappelé les objectifs chiffrés de déflation des effectifs et de la maîtrise salariale. Et les perspectives sont sévères.

 

Dans la future loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, qui sera à l'étude fin novembre ou début décembre, la déflation des effectifs de la Défense sera de 33 675 équivalents temps plein (ETP). Soit 10 175 restant de la LPM précédente et 23 500 pour la nouvelle. En contrepartie, 645 postes seront créés dans les domaines de la lutte informatique défensive, de la sûreté nucléaire et à la DGSE.

 

Les nouveaux objectifs capacitaires impliqueront la suppression de 8 000 ETP sur la période (avec fermetures de régiments et regroupements de bases de défense), 1 000 parmi les forces prépositionnées. La majorité, 14 500, proviendra de la transformation de l'environnement des forces. Les Bases de Défense monteront en puissance dans le domaine du soutien avec une particularité, l'augmentation du nombre de civils dans ces structures. Pour les suppressions, on a choisi un ratio de 78 % côté militaire et 22 % chez les civils (75-25 lors de la précédente LPM). On annonce aussi une baisse de 15 à 20 % des effectifs dans l'administration centrale.

 

Le paiement des pensions au grade supérieur et des aides à la reconversion seront mis en œuvre pour encourager les départs. L'ensemble du dispositif d'accompagnement des restructurations se situera à hauteur de 933 millions d'euros pour la période. Défense mobilité, l'agence de reconversion unique pour l'ensemble du personnel, Défense Mobilité, qui va se doter d'une structure dédiée, sera chargée de s'occuper des officiers supérieurs (dispositif analogue à celui existant pour les officiers généraux). En 2012, 74% des candidats à la reconversion suivis par les 51 antennes de Défense Mobilité ont retrouvé un emploi durable dans les six mois suivant leur départ.

 

La LPM prévoit la suppression de 5 800 postes d'officiers, soit 1 000 par an d'ici 2019. Il s'agit de retrouver un taux d'encadrement de 16 %. Il était de 15,5 % en 2007 et se situe à 16,75 % actuellement. A noter que dans l'armée de Terre, ce taux n'est que de 12 % et même 8 % dans la force d'action terrestre... Suivez mon regard.

 

La maîtrise de la masse salariale est l'autre enjeu. L'objectif de la LPM est de réaliser 4,4 milliards d'euros d'économie sur la période.

 

Ces ajustements et la nouvelle politique de Défense auront d'autres conséquences, plus durables. " Tout ceci nous conduira inévitablement, dans le cours de la LPM, à modifier la politique des ressources humaines, notamment en ce qui concerne les militaires ", constate Jean-Paul Bodin.

 

Les processus de sélection, d'avancement et de déroulement des carrières seront ainsi actualisés. Question concomitante, combien d'officiers seront recrutés à l'avenir dans les grandes écoles militaires ? Combien déjà formés à l'extérieur ? Pour quels contrats et des périodes plus courtes ?

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