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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

 

03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 29 mars, dans le cadre de l’exercice WAKRI 15, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe Jeanne d'Arc ont conduit un exercice amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées. Les forces américaines basées au Camp Lemonnier ont également participé à cet entraînement.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent alors des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

L’exercice s’est axé autour du regroupement, de la protection et de l’évacuation de ressortissants français en voyage touristique dans un pays fictif. Les chalands du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ont embarqué des militaires du 5e régiment interarmées d’Outre-mer, qui formaient un Groupement Tactique Embarqué (GTE). Ils ont organisé un état-major à bord du Dixmudepour conduire l’opération d’évacuation des ressortissants puis, par la suite, les militaires français ont débarqué sur les côtes pour aller récupérer les ressortissants. Un sous groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre a également participé à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et deux hélicoptères Gazelle, afin d’appuyer les troupes au sol.

 

Les militaires mobilisés ont multiplié les manœuvres pour rechercher et sécuriser les touristes, qui ont pu être évacués des zones sensibles et embarqués sur le Dixmude. Pour réussir cette mission, il a fallu conduire des actions de recherche de renseignements, réaliser des évacuations sanitaires, faire face à des embuscades, dans un contexte réaliste simulé pour l’exercice.

 

Militaires français et américains ont ainsi confronté leur savoir-faire et leurs procédures de combat avec le souci permanent de remplir la mission. Au terme de l’exercice, le groupe Jeanne d’Arc a alors pu observer une relâche de deux jours avant de poursuivre sa route vers la mer du Japon.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’exercice Wakri, l’enseigne de vaisseau Romain se remémore, lors de sa séance d’acclimatation nécessaire à la préparation physique face aux conditions climatiques difficiles de Djibouti, les propos du capitaine de vaisseau de Briançon, commandant le BPC Dixmude et le groupe Jeanne d’Arc. Ce nageur de combat et ancien commandant du commando Hubert avait en effet demandé aux marins "Où étiez-vous dans votre tête quand vous courriez sur le pont d'envol ? Moi, quand je me prépare à aller à Djibouti, dans la tête j'y suis déjà, je suis sur le terrain avec mes hommes"

 

Ces propos résonnent dans la tête de Romain et dans celle des marins présents. Issu de la promotion 2012 de l’Ecole Navale, Romain est aujourd’hui sur le sol de Yellowland, et cela fait des heures qu’il marche avec son groupe sous un soleil de plomb et qu’il subit la rudesse des éléments. Habitué à celle de la mer et à l’épreuve de la tempête, la réalité du terrain djiboutien s’impose à lui, et cela ne se prépare pas à la légère.

 

"Il faut vous demander comment vous réagiriez face à un événement. Se mettre en situation, avant une action, c'est vital pour bien se préparer moralement". Ces phrases prennent tout leur sens lorsque plus tard, en plein milieu de nuit, Romain et son groupe sont pris à partie dans une embuscade. Ils sont dans un virage dans une zone découverte. Les premiers coups de feu détonnent. Les forces adverses, simulées pour l’exercice, sont à un point de positionnement en hauteur et avaient une vue idéale sur la progression du groupe de Romain. Cela dure dix minutes interminables avant de pouvoir décrocher vers un point de repli à 200m de là. Dix minutes pendant lesquelles des hommes de son groupe ont été blessés.

 

Après une longue attente en silence, la marche reprend vers une zone identifiée à 5 km de là. L’objectif est de pouvoir établir un bivouac et surtout de pouvoir effectuer au lever du jour une évacuation sanitaire des blessés via hélicoptère. La progression est longue, il fait nuit noire maintenant, la lune a disparu depuis une heure. Romain a tout le temps de méditer les paroles du commandant. "Avez-vous déjà pensé à ce qui peut vous arriver en tant que militaire ? Aller au combat, risquer sa peau et celle de ses hommes, donner la mort. Vous êtes de futurs chefs. Etre militaire, c'est se sacrifier, et quand je dis se sacrifier, je ne parle pas que de l'aspect "donner sa vie", je parle aussi du sacrifice quotidien. Vous devez vous y préparer". Après cette première journée d’exercice, ces paroles prennent tout leur sens.

 

L’exercice se poursuivra avec une seconde mission pour Romain et son groupe, mais déjà la réalité du terrain aura marqué les esprits et rappelé à tous leur métier premier. "L'exercice Wakri : 4 jours pour montrer que vous êtes militaires, 4 jours pour réfléchir à votre condition de militaire".

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
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photo EMA / Marine Nationale

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:55
Séance de peinture dans le hangar aviation -  photo Erwan RABO - ECPAD

Séance de peinture dans le hangar aviation - photo Erwan RABO - ECPAD

 

27/03/2015 Samantha Lille - MinDefFR

 

Le 5 mars dernier, le groupe amphibie, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette Aconit et d'un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre, a appareillé de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. À bord du BPC, au détour d’un pont, nous avons fait deux surprenantes rencontres ! Récit.

 

Chevalet sous le bras, baskets vissées aux pieds sous les tenues de protection de bord, Cécile et Marie sont facilement repérables dans les coursives du bâtiment de projection et de commandement Dixmude.

 

Toutes deux sont invitées pour suivre le début de la mission Jeanne d’Arc. De Toulon à Djibouti, elles vont avoir un peu plus de trois semaines pour croquer et peindre la vie du bord. Un travail artistique qu’elles effectuent au profit de l’association pour le développement des œuvres sociales de la Marine (Adosm) qui vient en aide aux veuves, orphelins et aux anciens personnels de la Marine en difficulté ainsi qu’à leurs familles. Marie, petite-fille, fille et épouse de marin, voulait s’investir à sa manière dans cette association. Et c’est ainsi qu’elle a convaincu sans grandes difficultés sa comparse Cécile, ancienne juriste fiscaliste venue à la peinture sur le tard, de participer à ce projet hors norme. L’objectif des deux femmes est d’exposer leurs œuvres en octobre 2015 à Toulon, au cercle Vauban, dans le cadre d’une vente caritative. Toutefois, les marins du Dixmude ‘croqués’ pourront récupérer leurs représentations pendant la traversée, en échange d’un don.

 

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres  - photo Erwan RABO - ECPAD

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres - photo Erwan RABO - ECPAD

Les deux peintres travaillent sur le vif. Une situation, un regard, un mélange de couleurs sur le pont et leur inspiration naît dans l’instant. Pour les aider, elles s’appuient parfois de quelques clichés, les manœuvres maritimes attendant rarement la fin du coup de pinceau. Mais la vie de peintre n’est pas de tout repos. « Je me réveille parfois la nuit en pensant à la toile que je n’ai pas réussi à terminer », confie Marie. Alors pas question de trop les distraire, silence, ça peint !

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 19:45
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM

 

25/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 25 mars 2015, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe école d’application des officiers de marine (GEAOM) ont débuté la deuxième phase de l’exercice WAKRI 2015. Celle-ci est consacrée à la conduite d’une opération amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

La première phase de l’exercice, du 15 au 17 mars, était uniquement jouée par l’état-major interarmées des FFDj. Cette première partie avait pour objectif d’élaborer au niveau du poste de commandement interarmées le concept d’opération et les principaux documents permettant d’assurer la direction de WAKRI 15. Cette simulation a permis de démontrer la capacité de l’état-major des FFDj à mettre en œuvre très rapidement un PC de crise.

 

La deuxième phase de l’exercice, consacrée à la conduite de l’opération, permettra de valider les compétences dans le domaine amphibie du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) grâce au déploiement, depuis le 19 mars, d’un état-major tactique (EMT) à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude qui compose, avec la frégate Aconit, le groupe Jeanne d’Arc qui accueille le GEAOM.

 

Les autres composantes contribueront également à la réussite de la manœuvre amphibie. Un sous-groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre participera à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et de deux hélicoptères Gazelle. La base navale (BN) participera aux diverses opérations d’embarquement et de débarquement avec la mise en œuvre de deux chalands de transport de matériel (CTM). La base aérienne 188 (BA 188) assurera la défense aérienne et l’appui air-sol. Les forces spéciales rallieront par tarpon à la mer le Dixmude. Quant à la Direction Interarmées du Service de Santé des Armées (DIASS), elle armera, notamment, une cellule de coordination des évacuations sanitaires qui définira les moyens à mettre en œuvre pour secourir les éventuelles victimes.

 

Usuellement, l’état-major dess FFDj organisait un exercice annuel d’entraînement du Poste de Commandemant Interarmées (PCIA) de ce type intitulé Ambouli. Dorénavant, plusieurs périodes d’entraînement par an permettront d’entraîner le PCIA à gérer différentes formes de crises.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:55
Mission Jeanne d'Arc 2015

 

10 Mars 2015 par Marine Nationale

 

Dossier de presse (PDF)

 

Plus d'informations

Mission Jeanne d'Arc 2015
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:55
Mission Jeanne d'Arc 2015

 

04.03.2015 ASP Omer Aury - Marine nationale
 

Opérations, coopération, rayonnement, formation: 4 missions en 1

 

Opération, coopération, rayonnement, formation : les futurs officiers de Marine sont chaque année un peu plus d’une centaine à embarquer pour cette mission 4 en 1. Stage d’application pour les officiers-élèves arrivés en fin de scolarité, la mission Jeanne d’Arc est avant tout un déploiement opérationnel. Pendant près de cinq mois, embarqués à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et d’une frégate d’escorte, les officiers-élèves participent à l’ensemble des missions d’une Marine moderne de premier rang. La mission Jeanne d’Arc, mode d’emploi

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Intervenir
Au cœur des  opérations 

 

Coopérer
L’interopérabilité inscrite dans l’ADN des marins

 

Rayonner
Un soutien du statut international de la France

 

Former
À l’école de la mer

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