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Brest, 12 juin 2014 marine-oceans.com (AFP)
Le mythique navire école Jeanne d'Arc et l'ancien croiseur Colbert seront démantelés à Bordeaux, après l'attribution par la Marine nationale de ce marché à deux filiales de Veolia Propreté, a-t-on appris jeudi auprès de la Marine nationale.
Celle-ci a attribué le marché au groupement d'entreprises Bartin Recycling et Petrofer Société Nouvelle, indique-t-elle sur son site internet, précisant que les travaux de déconstruction seront réalisés sur le site de Bassens, géré par la filiale de Veolia spécialisée dans la déconstruction navale.
Le départ de l'ancien navire école et porte-hélicoptères de Brest vers Bassens devrait intervenir d'ici à la fin de l'année, a précisé à l'AFP l'amiral Hubert Jouot, en charge des navires en fin de vie à l'état-major de la Marine. Celui de l'ancien croiseur lance-missiles devrait suivre six mois plus tard.
Le Colbert, navire-musée pendant près de 15 ans à Bordeaux, avait rejoint en 2007 le port militaire de Brest, avant d'être envoyé au cimetière marin de Landevennec, à l'entrée de la presqu'île de Crozon, dans la rade de Brest.
Ce bâtiment de 181 m de long attendait depuis d'être démantelé. Il a notamment servi de réserve de pièces détachées pour la Jeanne d'Arc, jusqu'au retrait du service actif de cette dernière, en 2010.
Le mythique navire école, lancé en 1964 et qui a formé des milliers d'officiers, était cependant en pré-retraite depuis 2004.
L'association de défense de l'environnement maritime Mor Glaz s'est dite jeudi "très satisfaite de constater qu'enfin une bonne décision vient d'être prise de confier ces deux vieux navires à une société française qui fait le choix de déconstruire en France des vieux navires civils et militaires".
C'est la société britannique de déconstruction Able UK qui avait remporté en 2008 le contrat de démantèlement de l'ancien porte-avions Clemenceau, le premier de la Marine à avoir fait l'objet d'un recyclage complet.
La Marine avait aussi confié en décembre dernier au groupe franco-belge Galloo, dont le chantier se trouve à Gand, la déconstruction d'un lot de six coques de plus petite taille.
Entre les années 1970 et 2000, les anciens bâtiments de la Marine étaient souvent coulés, après avoir servi de cibles de tirs pour l'entraînement des forces et la mise au point des systèmes d'armes. Depuis quelques années, la Marine, à l'exception de quelques cas de cession à l'export, fait démanteler ses navires après un appel d'offre réglementaire.
3 avril 2014 (Xinhua)
ABIDJAN - Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d'actes de piraterie maritime, vont faire une escale d'une semaine à Abidjan à partir de jeudi.
"Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral fera relâche à Abidjan du 3 au 10 avril 2014" et "la frégate légère furtive (FLF) La Fayette le rejoindra du 6 au 10 avril", indique un communiqué de l'ambassade de France à Abidjan transmis mercredi à Xinhua.
Les bâtiments sont actuellement engagés dans l'opération " Corymbe" qui assure la "présence quasi-permanente" d'un navire militaire français dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l'Afrique.
"Ils participent, en coopération avec les marines riveraines, à la surveillance et à la sécurisation de cette zone maritime stratégique", souligne le texte.
Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).
Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 entre 34 millions et 100 millions de dollars dans le golfe de Guinée où les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.
En Côte d'Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.
Selon le communiqué de presse transmis à Xinhua, un séminaire de deux jours sur les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée est prévu à bord du "BPC Mistral".
Par ailleurs, au cours de l'escale, l'équipage de "Mistral" accueillera à bord des marins ivoiriens pour des "périodes d'instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d'aguerrissement".
Il est également prévu un "exercice" baptisé "Mistral d'Ivoire" comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.
Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu'en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes, indique le communiqué de presse.
26/03/2014 Sources : EMA
Le 24 mars 2014, l’aviso Commandant Birot a achevé le 123emandat de l’opération Corymbe. Il a été relevé par les unités de la mission "Jeanne d'Arc", le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et la Frégate Légère Furtive (FLF) La Fayette.
Pendant 2 mois, du 29 janvier au 24 mars 2014, l’aviso Commandant Birot a notamment réalisé des patrouilles sur plus de 10 000 miles nautiques (près de 20 000 kms) et a participé à la formation des forces navales et des centres de surveillance riverains, en conduisant des instructions spécifiques dans le domaine de la lutte contre les incendies, l’entraînement des équipes de visite, la plongée ou le secourisme de combat.
Ce mandat a par ailleurs été marqué par l’exercice "NEMO" (Naval Exercise for Maritime Operations), en partenariat avec le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Cette édition a illustré les efforts effectués par les marines locales pour sécuriser leurs approches, en partageant la situation tactique maritime entre les pays et en s'entrainant dans la prise de contrôle des bâtiments en situation illégale [lien].
En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, qui est en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir tout type d’opérations dans la région à tout moment.
10.03.2014 par Philippe Chapleau – Ligne de Défense
Changement de programme à Brest, mercredi. Ni le Premier ministre ni le ministre de la Défense n'assisteront au départ de la Mission Jeanne d'Arc 2014. Seul le chef d'état-major de la Marine sera présent dans le port finistérien pour assister à l'appareillage, à 16h, du BPC et de sa frégate d'accompagnement.
Le BPC et la frégate Lafayette arriveront mardi à Brest pour y embarquer les élèves officiers.
A noter que le 13 mars, à Belle-Ile, aura lieu un exercice amphibie, dans le cadre de la préparation opérationnelle du GTE. Un Eda-R sera mis à l'eau pour "beacher" les marsouins du groupement tactique embarqué.
15.01.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
Gérard Longuet, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, était en déplacement à Toulon, samedi, pour visiter le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude réceptionné par la Marine le 3 janvier 2012. Pour en savoir plus, cliquer ici pour lire la page consacrée à cet évenement sur le site de Jean-Christophe Rouxel.
Le BPC, qui sera accompagné par la frégate Georges-Leygues, quittera Toulon le 5 mars pour le mission Jeanne-d'Arc au profit des élèves de l'école d'application. Les deux navires ne réaliseront pas de tour du monde mais rempliront une mission opérationelle; à leur bord sera basé un groupement tactique de l'armée de terre, avec un détachement de l'Alat.
La mission conduira les deux navires dans l'océan Indien puis, via le cap de Bonne-Espérance, dans l'Atlantique. Après avoir remonté les côtes africaines, le BPC et sa frégate accosteront à Brest fin juillet.