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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:25
photo M.Monjardé Marine nationale

photo M.Monjardé Marine nationale

 

13/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 octobre 2015, la frégate de surveillance Ventôse de la Marine nationale est intervenue à 400 milles nautiques de l’arc Antillais pour intercepter un voilier suspecté de trafic de stupéfiants.

 

L’opération a été mise en place à l’initiative de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) en partenariat avec l’agence interministérielle de lutte contre le narcotrafic aux USA – la Joint Inter Agency Task Force – South (JIATF-S). Pisté grâce au concours d’un avion de patrouille maritime Falcon 50 de la Marine nationale, le voilier a été intercepté alors qu’il débutait une traversée transatlantique en direction de l’Europe. Après avoir obtenu l’autorisation de l’Etat du pavillon conformément à l’article 17 de la convention de Vienne de 1988 grâce à la grande réactivité du ministère des Affaires Etrangères, l’équipe de visite de la frégate Ventôse a pris rapidement le contrôle du voilier dont l’équipage s’est montré coopératif. A quai, la cargaison transférée sous la responsabilité de l’OCRTIS a été pesée à plus de 535 kilogrammes de cocaïne pure.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 11:25
photo EMA

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18/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 13 mai 2015, les forces armées aux Antilles (FAA) ont accueilli le nouveau directeur de la Joint Inter Agency Task Force – South (JIATF-S) – le contre-amiral des US Coast Guard Christopher Tomney. Il était accompagné par le directeur des relations internationales de la JIATF-S, par l’officier de liaison néerlandais intégré dans son état-major et par l’officier de liaison français, le capitaine de frégate Jérôme Navarro.

 

Ce premier déplacement en Martinique était l’occasion pour le nouveau directeur de se faire présenter l’organisation de l’action de l’Etat en mer aux Antilles françaises, et plus particulièrement celle de la lutte contre les narcotrafics. Il a ainsi rencontré monsieur Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Martinique et délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer (AEM) dans la zone maritime des Antilles. Le préfet a profité de cet entretien pour souligner l’importance de la coopération internationale, gage d’efficacité dans la lutte contre les trafics illicites.

 

Le délégué du gouvernement (DDG) pour l’AEM, monsieur Rigoulet-Roze, est assisté par le contre-amiral Georges Bosselut, en tant que commandant de la zone maritime (CZM). Sous son autorité, le CZM Antilles coordonne l’action en mer des administrations, la mise en œuvre de leurs moyens et prépare la réglementation relative à l’action de l’Etat en mer.

 

Les entretiens du contre-amiral Tomney avec le DDG AEM, le contre-amiral Georges Bosselut, ou encore l’état-major interarmées et le centre des opérations des FAA ont permis de réaffirmer la volonté de la France d’intensifier le travail commun, et de rappeler les capacités et la réactivité des moyens de la Marine nationale stationnée dans les Antilles françaises. Par ailleurs, cette visite du nouveau directeur de la JIATF-S a permis au contre-amiral Bosselut d’évoquer de nouvelles pistes, telles que la mise en place de radars de surveillance maritime aux Antilles françaises et la possibilité d’échanger les données recueillies avec le système américain.

 

Grâce à cette coopération internationale et avec le soutien des moyens de la JIATF-S, le bilan des saisies de drogue en mer par l’action conjointe des services de l'État français dans la zone Antilles-Guyane atteint déjà plus de 5,1 tonnes depuis début 2015.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

 

Repères :

 

1/ La Joint Interagency Task Force South est chargée de coordonner les opérations de détection et de lutte contre le narcotrafic dans la mer des Caraïbes et l’est de l’Atlantique. Implanté à Key West, l’état-major de la JIATF-S est composé d’environ 600 personnes, issues des forces armées, des agences et administrations participant à la lutte contre le narcotrafic. Il compte un officier de marine français en poste d’officier de liaison depuis 1998. La JIATF-S suit environ 2 500 « cas » de transport maritime et aérien par an et coordonne en permanence les moyens d’interception, tout en mettant en place des opérations dédiées à certaines zones. La France, les USA, les Pays-Bas, la Grande Bretagne et le Canada sont les principaux contributeurs de moyens maritimes et aériens. Au sein de l’organisation mise en place, le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des FAA et commandant de la zone maritime Antilles, est chargé, sous l’appellation de CTG 4.6, de la coordination tactique des moyens dans la zone Est de la Caraïbe.

 

2/ Aux Antilles françaises, plusieurs administrations et organismes participent à l’action de l’Etat en mer : la Marine nationale, la direction de la mer, les douanes, la gendarmerie, la sécurité civile ou encore la société nationale de sauvetage en mer. Leur action consiste à assurer la sécurité (assistance aux navires en détresse, secours aux naufragés, etc.), garantir l’ordre public (lutte contre le narcotrafic notamment) et protéger l’environnement (lutte contre la pollution…) dans une zone économique exclusive française de près de 140 000 km2.

photo EMAphoto EMA
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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 07:25
FAA : rencontre internationale sur la lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Du 10 au 12 septembre 2014, les forces armées aux Antilles (FAA) ont organisé et accueilli une délégation de leurs partenaires opérationnels hollandais et américains en matière de lutte contre le narcotrafic.

 

Le nouveau chef de la conduite des opérations de la Joint Inter Agency Task Force – South (JIATF-S), le colonel américain Ryan Rideout, était accompagné par deux adjoints ainsi que par l’officier de liaison français inséré dans son état-major, le capitaine de frégate Jérôme Navarro. La JIATF-S a souligné durant ces trois jours le rôle prégnant des forces françaises dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogue dans la zone Caraïbe et particulièrement sur les flux à destination de l’Europe. Le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des FAA a profité de cette rencontre pour réaffirmer la volonté de la France d’intensifier encore notre travail commun. Il a également rappelé les capacités et la réactivité de nos moyens stationnés dans les Antilles françaises. L’amiral a aussi précisé que les armées françaises étaient prêtes à intervenir « au départ comme en bout de chaîne de livraison de la drogue » avec les moyens aéro-maritimes stationnés aux Antilles, ainsi qu’en métropole, ou déployés en Afrique de l’Ouest.

 

Une délégation des forces armées néerlandaises aux Antilles était aussi présente. Tout comme les forces armées françaises aux Antilles (CTG 4.6), les forces hollandaises constituent un Task Group (CTG 4.4) de la force aéromaritime mise en œuvre par la JIATF-S sur le vaste théâtre d’opération des Caraïbes qui englobe le Pacifique-Est, la mer des Caraïbes et l’Atlantique-Ouest. Les Hollandais se sont montrés particulièrement favorables à l’organisation d’entraînements opérationnels communs, tant sur des thématiques de lutte contre le trafic de stupéfiants, que dans le domaine de l’intervention d’urgence et d’assistance à la population après une catastrophe naturelle. Un entraînement opérationnel bilatéral sera d’ailleurs organisé du 29 septembre au 12 octobre prochain entre les FAA et les forces armées néerlandaises au large de Curaçao (Antilles néerlandaise), intitulé Tricolores 2014.

 

Enfin, les US Coast Guards du District 7 étaient représentés par deux officiers. Ils ont notamment fait part de leur intention d’augmenter leurs patrouilles au large des îles françaises de Saint-Martin mais également de la Guadeloupe et de la Martinique. L’amiral en a profité pour les inviter à ravitailler dans les ports français et a rappelé à cette occasion toutes les facilités et moyens de soutien dont dispose la base navale de Fort-de-France, que la délégation hollando-américaine a eu le loisir de visiter durant son déplacement aux Antilles.

 

Pour tous ces acteurs dont l’objectif commun est la lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe, cette visite avait pour principal but de renforcer les liens de confiance, comme la connaissance mutuelle et personnelle des membres-clé des différents états-majors. Elle a été un succès et devrait d’ailleurs se renouveler à échéance régulière. Rendez-vous est donc pris pour constater les effets positifs des mesures de coordination et de coopération envisagés.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération inter-administrations et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:25
Le Joint Interagency Task Force-South (JIATF-S)

 

01/02/2011 Sources : Marine nationale

 

Officier de liaison français pour le COMSUP Antilles (CTG 4.6) auprès du JIATF-S, le CRC2 Thierry de La Burgade nous en dit plus sur cet organisme à l’accent américain.

 

Le contexte

 

Depuis un peu plus de vingt ans, le point le plus au sud des États-Unis héberge un état-major hors du commun, qui fusionne du renseignement et met en œuvre une force aéromaritime considérable sur un vaste théâtre d’opération, englobant le Pacifique Est, la mer des Caraïbes et l’Atlantique Ouest, pour traquer un seul objectif : la drogue. En provenance de l’Amérique Latine, la poudre de cocaïne sous sa forme actuelle a fait son entrée aux États-Unis dans les années 80. Le marché s’est développé à une vitesse très rapide, utilisant notamment la Floride comme point d’entrée. Pour contrecarrer ce trafic, le gouvernement américain a alors mis en œuvre une politique de riposte.

 

Une logique de coopération

 

Le Department of Defense (DoD) s’est ainsi vu confier la charge de coordonner la surveillance des approches maritimes pour y détecter les transports illicites, dans une logique de défense dans la profondeur. A cette fin, des Joint Task Force ont été constituées, dont la JTF4 - ancêtre de la Joint Interagency Task Force-South - implantée à Key West, une petite station touristique située à 42 ponts de Miami sur la dernière des îles habitées de la Floride. Très militaires à leurs débuts, les JTF ont évolué au milieu des années 90 pour devenir des National Joint Interagency Task Forces, en s’ouvrant aux agences civiles américaines impliquées dans la lutte contre la drogue : il fallait améliorer la fusion du renseignement.

 

Car sans renseignement fiable, les opérations n’aboutissent pas. Avec un effectif d’un peu plus de 500 personnes, la JIATF-S profite aujourd’hui de ce que toutes les agences concernées - la Drug Enforcement Administration (DEA), mais également le Federal Bureau of Investigation (FBI), la Central Intelligence Agency (CIA), l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) et d’autres - peuvent apporter au pot commun pour identifier les prémisses d’un cas, et en suivre son évolution jusqu'à maturité.

 

Quand la drogue est en passe de se déplacer vers sa destination finale, le volet opérationnel prend alors le relais. Ce même état-major interarmées met en place les moyens aéromaritimes capables de détecter, suivre puis intercepter les vecteurs de la drogue et les trafiquants, dans le respect du droit international. La diversification des marchés a entraîné une multiplication des routes de la drogue, et l’Europe a également été touchée par ce trafic en provenance de l’Amérique Latine.

 

Une ouverture à l’international

 

La JIATF-S a rapidement accueilli des représentants étrangers, pour assurer d’une part la liaison avec les autres forces navales susceptibles d’intervenir, mais également pour échanger des renseignements avec certains services de police. Treize pays sont aujourd’hui représentés à Key West, dont quatre pays européens, également présents au sein du Maritime Analysis and Operations Center - Narcotics (MAOC-N) de Lisbonne, qui coordonne l’interception des vecteurs de l’autre coté de l’Atlantique : les Pays-Bas, l’Espagne, le Royaume Uni et la France. En juin 2008, la reconnaissance de l’engagement permanent de moyens français en mer des Caraïbes s’est traduite par la constitution d’un nouveau Task Group au sein de la force (TG 4.6), confiée au COMSUP Antilles, lequel devient Commander Task group 4.6 (CTG 4.6). Partenaire privilégié au sein de la JIATF-S, la France est aujourd’hui représentée à Key West par deux officiers de liaison interministériels, qui assurent, d’une part la coordination des moyens français dans la force, d’autre part l’échange du renseignement avec les partenaires concernés, notamment l’antenne Caraïbe de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants dénommé l’OCRTIS.

 

JIATF-S - Opétation Narcops

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