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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 20:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

20/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Trois commandos parachutistes de l’Air (CPA) déployés en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal nous expliquent leur parcours et nous livrent leurs impressions sur leur métier respectif.

 

Le caporal Vincent est commando parachutiste de l’Air depuis l’âge de 19 ans. C’est son frère, militaire du rang dans l’armée de l’Air, qui l’a encouragé à pousser la porte d’un Centre de Recrutement et d’Information des Forces Armées (CIRFA) où il a d’emblée fait le choix de devenir CPA. Il a validé une première batterie de tests destinés à évaluer son potentiel pour devenir militaire: tests médicaux et psychotechniques, anglais, sport (course à pied, tractions, parcours d’aisance). Il s’en est suivi une deuxième série de tests à Dijon durant lesquels il s’est soumis à de nouveaux tests physiques (piscine et abdos), puis s’est présenté à un entretien devant une commission militaire chargée d’évaluer sa motivation à devenir commando. Retenu par le jury, le caporal Vincent a intégré l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) à Dijon.

Son parcours de formation a duré 8 mois, au cours desquels il a enchaîné les stages : d’abord, une formation de 6 semaines à l’École d’enseignement technique de l’armée de l’air (EETAA) à Saintes, pour devenir aviateur, puis les stages de qualification Maquis (premier niveau de formation professionnelle, durant 3 semaines) et MATOU (Module d’acquisition des techniques opérationnelles en unité, pendant 12 semaines) à Dijon et, enfin, un stage de parachutisme de 15 jours à Pau (une semaine de préparation au sol et une semaine de sauts). A l’issue de ces stages, il a effectué sa demande pour intégrer le CPA 20 et a vu son choix satisfait.

 

Selon le caporal Vincent, celui qui souhaite intégrer les CPA doit impérativement « avoir un bon niveau sportif, être motivé et faire preuve d’une grande stabilité émotionnelle pour endurer la formation et les OPEX en milieu hostile ». Il doit également « avoir à l’esprit qu’il sera souvent en déplacement et, par conséquent, loin de sa famille ». A titre d’exemple, il effectue actuellement sa deuxième OPEX à seulement 22 ans. « Les opérations extérieures (OPEX) et intérieures (OPINT), les entraînements au tir et les opportunités de carrière constituent, pour moi, une source de motivation quotidienne ».  « Je me plais au CPA 20 et souhaite passer l’examen dit de « passerelle jeune » afin de devenir sous-officier ».

 

En 2007, le caporal Laurent, baccalauréat d’électrotechnicien en poche, s’est renseigné sur les carrières militaires auprès du CIRFA de Toulouse. Attiré par « l’aventure » il a alors décidé d’intégrer la filière fusilier commando dans l’armée de l’Air. Après sa formation à l’EETAA, il a choisi de servir au sein de l’escadron de protection de Cazaux et, deux mois plus tard, a passé les tests de sélection pour devenir commando de l’Air. Retenu pour la spécialité, il a effectué le stage Matou et fait sa demande d’intégration au CPA 30 de Bordeaux en 2008. Par la suite, il a entamé un nouveau processus de sélection pour, cette fois, intégrer le groupe spécialisé Recherche et Sauvetage au Combat (RESCO/CSAR) du CPA 30, auquel il appartient désormais avec la spécialité tireur d’élite longue distance. « Pour appartenir à un groupe spécialisé, il faut réaliser des stages qualifiants permettant d’acquérir des compétences spécifiques (transmetteur, auxiliaire sanitaire, tireur d’élite, etc.). »

 

Ce qui lui plaît le plus dans son métier de commando ? « Travailler en groupe réduit avec des personnels hautement qualifiés en qui j’ai une totale confiance, avoir des responsabilités et vivre l’aventure ». Et des aventures il en a vécu… puisqu’il est parti 2 fois en Afghanistan (en 2010 et 2012) mais aussi en Lybie (en 2011), au Mali (en 2013) et au Tchad (en 2014) avec des mandats d’environ 4 mois par OPEX. Le caporal Laurent réalise actuellement sa sixième OPEX et « reconnait que pour faire ce métier il faut être discipliné et avoir l’esprit de sacrifice, puisqu’on exerce un métier à risques où l’éloignement familial est fréquent ».

 

La caporal-chef Olympe s’est engagée dans l’armée de l’Air en 1999, à l’âge de 17 ans. Comme elle était très sportive, le CIRFA (à l’époque le Bureau Air Information) lui a proposé d’emblée de devenir fusilier commando. Elle a d’ailleurs fait partie des premières femmes incorporées dans cette spécialité qui leur est ouverte depuis 1998.

Après 7 ans au sein de l’escadron de protection de Dijon, elle s’est vue proposer un poste d’instructeur au sein de l’EFCA où, durant 8 ans, elle s’est occupée essentiellement de la formation des MTA (Militaire Technicien de l'Air) effectuant le stage Maquis. En mars 2014 elle a réussi les sélections pour intégrer les CPA et s’occupe désormais de la gestion des départs OPEX/OPINT et des déclenchements inopinés de missions au CPA 20. Sa carrière à Dijon a été ponctuée par les OPEX : Sarajevo (en 2000), Dakar (en 2001) et Djibouti (en 20002, 2004 et 2008) et actuellement la Jordanie.

 

Parallèlement, son talent pour la course à pieds lui a permis de remporter à plusieurs reprises la première place au championnat militaire national Air de cross. Sélectionnée à deux reprises par le Centre National des Sports de la Défense (CNSD) pour faire partie de l’équipe de France bis de cross, son équipe a terminé première sur le podium, en Belgique et en Suisse, lors des championnats interarmées.

La caporal-chef Olympe apprécie « La fraternité d’armes, la cohésion, l’esprit d’équipe, l’endurance physique et servir mon pays à l’étranger pour participer à la protection de nos ressortissants ».

Au 1er semestre 2015, elle est retenue pour intégrer le corps des sous-officiers au sein du CPA 20 et passera bientôt sergent. A 34 ans, cette maman de deux enfants a déjà une carrière bien remplie à son actif et un avenir prometteur.

 

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 12:30
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15/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 juillet 2015, à 17h30, la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie a accueilli le dernier A400M Atlas mis en service,  pour son premier vol opérationnel depuis sa livraison sur la base aérienne d’Orléans-Bricy,  le 21 juin 2015.

 

A son bord, un moteur, du fret aéronautique et du matériel technique au profit des Mirage 2000D du théâtre d’opérations Chammal, immédiatement déchargés par le détachement de transit interarmées aérien de la BAP.

 

Ce nouvel Atlas, dont le numéro de série est MSN19, a quitté la BAP dès le lendemain matin pour entamer une tournée au profit des militaires belges. Il fera escale sur la base aérienne d’Al Azraq en Jordanie, au Caire puis sur la base aérienne de Florennes en Belgique.

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

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08/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 juin 2015, trois Mirage 2000D de la 3e escadre de Nancy ont rallié la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie, après avoir réalisé un vol de convoyage sans escale d’une durée de 5 heures.

 

Ces avions Mirage 2000Dont immédiatement été équipés, par les mécaniciens du Détachement chasse de la BAP, de contremesures électroniques (brouillages, leurres infrarouge, leurres électromagnétiques et détecteurs de départ missiles) et selon une configuration avionique (fréquences radio, codes GPS, codes armement) propre au théâtre d’opération Chammal, afin d’être aptes à effectuer des missions de guerre. Simultanément trois autres Mirage 2000Dont été remis en configuration métropole en vue de leur retour sur la base aérienne 133 de Nancy. Ils auront effectué plus de 1000 heures de vol et 215 sorties durant leur déploiement en Jordanie. Pendant deux jours, toutes les spécialités de mécaniciens et tous les services ont été concernés par les manœuvres liées au convoyage : avioniques, armuriers, motoristes, servitudes, oxygène et bureau technique.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:30
Entraînement au tir par les commandos parachutistes en Jordanie

 

7 juil. 2015 Crédit : État-major des armées / Armée de l'air​

 

Opération Chammal, Juillet 2015
Séance d’entraînement au tir par les commandos parachutistes du groupement de protection de la base aérienne projetée en Jordanie

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

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07/07/2015 Armée de l'air

 

Projeté en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal depuis le 28 mars 2015, le sergent-chef François est armurier opérationnel. Portrait.

 

Sur la Base aérienne projetée (BAP), le rôle du sergent-chef François consiste à diriger l’équipe d’assemblage des bombes qui seront posées sous les Mirage 2000. Il assure ainsi toutes les vérifications importantes lors de ces différentes phases. Pour assembler une bombe, il faut d’abord préparer le corps de bombe puis lui apposer les kits avant et arrière ; en fonction de la munition, les kits utilisent le mode de fonctionnement laser ou GPS/INS.

 

En métropole, le sergent-chef François est chef d’une équipe de cinq personnes dans un dépôt de munitions de différents types : petits calibres, bombes, leurres, etc., dans le but de répondre aux besoins d’entraînement des militaires de l’armée de l’air. Le métier d'armurier lui permet « d’être au cœur de l’opérationnel et de pouvoir partir régulièrement en mission et en opération extérieure (OPEX) » ; la Jordanie est d’ailleurs sa 3e OPEX.

 

Ainsi, en 2009, il était renfort armurier sur avion à Kandahar, en Afghanistan. A ce titre, il était chargé de poser les bombes sous les avions. Puis, en 2011, il a effectué deux mois à Souda, en Crète, dans le cadre de l’opération Harmattan, à nouveau en tant que renfort armurier sur avion.

 

En 2009, il a également participé à la campagne de tir de l’exercice Red Flag en Alaska, durant laquelle il assemblait les bombes larguées sur les champs de tir. Puis en 2010 et 2011, déployé au Maroc pour une campagne de tir programmée, dans le cadre des accords franco-marocains en vigueur, il travaillait à l’assemblage des bombes au sein de la division munitions. Enfin, il a participé à la campagne de tir de l’exercice Mapple Flag au Canada en 2012, où il occupait les mêmes fonctions qu’au Maroc.

 

Retrouvez toutes les informations sur l'opération Chammal en cliquant  ici.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 20:30
Photo Jürgen Braekevelt MIL.be

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03/07/2015 Johan Lievens – MIL.be

 

Les six F-16 belges sont rentrés sains et saufs ce 2 juillet à la base de Florennes. Depuis octobre 2014, ils exécutaient des missions contre le groupe terroriste État Islamique (EI) en Irak depuis une base jordanienne. L’opération Desert Falcon est terminée.

 

Le vol retour a duré six heures. Les pilotes ont souhaité garder l’anonymat vu les circonstances. « Cela fait du bien d’être de retour », raconte l’un d’eux. « L’ambiance était bonne et chacun a pu rentrer sain et sauf. »

 

Outre les missions de reconnaissance, les F-16 ont effectué des opérations cinétiques depuis le ciel irakien. Les interventions sont racontées avec grande prudence. « Nous menions les missions quotidiennes généralement entre Belges et parfois avec d’autres partenaires de la coalition », raconte le pilote. « Les vols duraient environ cinq heures chacun de jour comme de nuit. Cette alternance se faisait ressentir mais il y avait assez de moments prévus pour se reposer. » Les pilotes étaient constamment tenus au courant des activités ainsi que des troublantes images publiées par l’EI sur les médias sociaux. « Quand tu vois ce genre de choses, tu sais pourquoi tu es là », affirme un pilote.

 

Le Conseil des ministres avait décidé, le 24 septembre dernier, d’envoyer six F-16 et un groupe de 120 personnes en appui en Jordanie.

Photo Jürgen Braekevelt MIL.bePhoto Jürgen Braekevelt MIL.be
Photo Jürgen Braekevelt MIL.be

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 06:30
photo EMA / Armée de l'Air

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04/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015 a eu lieu la cérémonie de passation de commandement de la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie. Après quatre mois de présence, le colonel Stéphane a rendu son commandement au profit du colonel Laurent.

 

Durant sa période de commandement, le détachement chasse a réalisé plus de 1800 heures de vol en mission de guerre et délivré une grande part des 162 [1] frappes de l'opération Chammal à l’aide de bombes de précision contre le groupe terroriste auto-proclamé Daech : plusieurs centaines de combattants ennemis ont été tués; de l’artillerie lourde, des véhicules blindés, des dépôts de munitions et des usines de production d’IED (engins explosifs improvisés) ont été détruits.

 

Dans le même temps, ce sont plusieurs centaines de rapports de renseignement issus des capacités de recueil électromagnétique et image que la BAP aura transmis aux échelons opératifs et stratégiques, apportant ainsi une large contribution à la connaissance des actions et des intentions de l’adversaire.

 

La BAP, système de combat et pion tactique élémentaire interarmées à dominante Air permettant la mise en œuvre cohérente et maîtrisée de toutes les capacités qui y sont déployées, s’inscrit désormais dans le temps et prouve chaque jour l’efficacité de son fonctionnement grâce aux excellents résultats obtenus depuis sa mise en place. Elle constitue un instrument de puissance au service de la coalition Inherent Resolve et de l'opération Chammal dans sa mission de lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et de 130 militaires dans les régions de Bagdad et Erbil.

 

[1] Bilan des frappes au 2 juillet 2015

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:30
Des contractors américains pour former les forces spéciales de Jordanie

 

01..07..2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

La société américaine GSI (GovSource Inc) recherche des formateurs pour un contrat de 13 mois en Jordanie.

Les formateurs, tous anciens membres des FS américaines (au moins 3 ans d'expérience), devront avoir une expérience du mentoring au profit de soldats de nations partenaires.

Ils seront sur place pour le 1er août prochain et ils seront déployés au KASOTC (King Abdullah Special Operations Training Center, KASOTC.) pour y entrainer des recrues jordaniennes.

 

GSI recrute aussi des formateurs pour un autre contrat de 13 mois. Il s'agit de transformer un bataillon d'artillerie jordanien en un bataillon équipé de lance-roquettes multiples de type High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS). La Jordanie dispose de 12 systèmes de ce type.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'Air

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01/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le capitaine Patrick, déployé dans le cadre de l’opération Chammal depuis le 28 mars 2015, est chef du soutien technique Mirage 2000, l’un des services de soutien technique de la base aérienne projetée en Jordanie. Son rôle est d’encadrer et de superviser le travail des 66 mécaniciens œuvrant sur les 6 Mirage 2000 du théâtre. Son unité, structurée par spécialité (avioniques, vecteurs, armuriers, motoristes, et personnels spécifiques) travaille par équipe de jour comme de nuit en fonction du tempo opérationnel.

 

En métropole, le capitaine Patrick occupe le poste d’adjoint au chef de la division management d’un escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) sur base aérienne, et a essentiellement en charge le maintien de la navigabilité pour une quarantaine de Mirage 2000.

 

Attiré par la technologie de pointe, notamment électronique, ainsi que par les aéronefs, et désireux de travailler sur des matériels très performants, c’est tout naturellement qu’il a choisi d’intégrer l’armée de l’Air en 1988 avec la spécialité « électronicien de bord ».

 

Après sa formation à Nîmes, puis à Rochefort, il est affecté à la BA 124 de Strasbourg au sein de la 33eescadre de reconnaissance, où il a occupé les fonctions de spécialiste des capteurs de reconnaissance sur les MirageF1 CR. Muté en 1994 sur la BA 112 de Reims, toujours en escadre de reconnaissance, il a occupé tous les postes correspondant à ses grades successifs, passant d’équipier à chef de service, d’abord au sein du groupement d’entretien et de réparation des matériels spécialisés, puis à l’escadron technique spécialisé, et enfin au sein de l’escadron de reconnaissance 2/33 Savoie.

 

Affecté à l’ESTA de Dijon en 2007, le capitaine Patrick a réussi l’examen pour devenir major mais a décidé, en raison de son jeune âge (38 ans) et des perspectives professionnelles qui s’offraient à lui, de passer également l’examen permettant d’accéder au corps des officiers. Promu lieutenant en 2008, il a rejoint une unité de contrôle de la navigabilité puis, 4 ans plus tard, l’ESTA, où il est actuellement en poste. « Etre passé par tous les grades de sous-officier me permet aujourd’hui de bien appréhender les difficultés professionnelles que rencontrent mes jeunes sous-officiers et de les aider à les résoudre ».

 

De sa carrière, il retient le fait « d’avoir eu l’opportunité de travailler sur tous les capteurs de reconnaissance et d’avoir produit des images dans le cadre de son métier, ce qui est gratifiant pour un mécanicien» mais aussi son « passage du Mirage F1 CR, avion de reconnaissance, au Mirage 2000, avion de guerre, qui constitue une suite logique dans la carrière de mécanicien avion».

 

Déployé à plusieurs reprises en Arabie Saoudite, au Tadjikistan, au Tchad et au Mali, le capitaine Patrick totalise une dizaine d’opérations extérieures (OPEX) ; il a également participé à des exercices tels que Maple Flag et TLP, ainsi qu’à plusieurs campagnes de tirs à Solenzara et Cazaux. Les OPEX et missions ont constitué pour lui autant de riches expériences permettant de le former aux postes de chef d’équipe puis de chef de service.

 

« Parmi mes meilleurs souvenirs figurent les moments forts des OPEX, les escadrillages, les remises d’insignes selon les traditions et l’esprit de solidarité et de cohésion que l’on trouve encore entre les pilotes et les mécanos».

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:30
photo Armée de l'Air

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30/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Initialement déployés dans le cadre d’un détachement, les Mirage 2000D présents en Jordanie sont dorénavant soutenus et accueillis au sein d’une base aérienne projetée (BAP).

 

Alors que l'opération Chammal entre dans son neuvième mois, le colonel Laurent vient de prendre le commandement de cette BAP, entité opérationnelle air positionnée en Jordanie, sur décision du chef d'état-major des armées et en plein accord avec les autorités jordaniennes.

 

Le colonel Laurent nous présente ici en quoi consiste une base aérienne projetée, et quelles sont les particularités de la BAP déployée en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Rédacteur : Mon colonel, nous sommes en Jordanie, mais sur une base aérienne ?

 

Colonel Laurent (COMBAP) : Comme en Métropole, nous sommes sur une base aérienne, qui, ici en Jordanie pour Chammal, comme ailleurs pour une autre opération, est le système de combat et le pion tactique élémentaire de la composante aérienne.

 

Un système de combat !? Au même titre que les Mirage 2000 ?

 

COMBAP : Seuls, les Mirage 2000 ne peuvent pas partir au combat. Pour qu’ils effectuent une sortie aérienne, j’ai besoin de toutes les femmes et tous les hommes qui assurent au quotidien le soutien et les fonctions spécifiques nécessaires à l’activité aérienne.

Pour que les avions décollent, j’ai besoin de tous ces militaires aviateurs qui participent à la réalisation de la mission, chacun dans leur métier : gérer, nourrir, armer, protéger, soigner, entretenir et réparer, …

Toutes ces personnes, associées aux matériels, aux bâtiments et aux avions, tout cet ensemble donc, forme une entité indivisible, dont les rôles sont complémentaires : un système de combat, dont je suis le commandant.

C’est vers moi que se tourne le commandement des opérations pour que les missions aériennes de l’opération se réalisent, pour que le personnel les assure dans les meilleures conditions de sécurité, en vol comme au sol.

 

Mon colonel, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste concrètement la projection d’une base aérienne ?

 

COMBAP : Que se passe-t-il quand la France décide de participer à une opération loin du territoire national ? Elle utilise ses moyens, elle les projette. Mes camarades de l'armée de Terre vont envoyer un GTIA, un groupement tactique interarmes, lequel sera déployé par nos avions ou par les bateaux de la Marine nationale. Mes camarades marins vont utiliser une frégate, un BPC (bâtiment de projection et de commandement) ou parfois même le groupe aéronaval.

L'armée de l'Air, quant à elle, déploie une base aérienne. Mais vous comprenez que si elle peut envoyer des avions, et ce sont d'ailleurs parmi les premiers à partir, elle ne peut en revanche projeter ni la piste, ni les bâtiments. Pour autant, nous en avons besoin. Deux solutions vont se présenter. Il n'y a rien, il faut tout faire. Ou bien comme ici en Jordanie, certaines infrastructures sont déjà existantes. La projection des personnels et des moyens est alors adaptée à la situation. Au final, nous avons notre système de combat, le même qu'en France, une base aérienne, mais projetée, dont j'assure le commandement.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 05:55
photo EMA / Armée de l'Air

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 19 septembre 2014, sur ordre du Président de la République, la première opération militaire aérienne française était menée en Irak par deux Rafaleet un ravitailleur C135 contre le groupe terroriste Daech. Suite aux missions de reconnaissance et de renseignement effectuées les jours précédents par un avion de patrouille maritime Atlantique 2de la Marine nationale, cette opération avait pour objectif de détruire un dépôt logistique de Daech repéré dans la région de Mossoul.

 

Le 26 avril 2015, la France effectuait sa 100ème frappe.

 

Le 12 juin dernier, au cours d'une mission de plus de cinq heures, une patrouille de deux Mirage 2000 D en mission de reconnaissance armée a engagé trois positions de combat de Daech dans la région de Tall Afar. Il s'agissait de la 150ème frappe française.

 

La patrouille de chasseurs, équipée du pod de désignation laser Damoclès, a porté ses frappes entre 14h14 et 14h19, heure de Paris avec trois bombes guidées laser, deux GBU12 et une GBU49. Opérant depuis la Jordanie, les Mirage 2000D ont effectué deux ravitaillements en vol à l'aide d'un avion ravitailleur C135 de la coalition, engagé dans l'opération Inherent Resolve, dont Chammal est la contribution française.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:30
photo EMA / Armée de l'Air

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er juin 2015, les autorités jordaniennes et le colonel français commandant le détachement chasse projeté en Jordanie, ont inauguré la nouvelle zone de vie au profit des militaires français, en présence des commandants d’unités français et jordaniens.

 

Quatorze bâtiments logement ont été réhabilités ce qui permettra, dès le mois de juin 2015, de loger les militaires français en chambre individuelle ou collective. Outre les logements, la nouvelle zone de vie comprend deux tentes de restauration, une tente consacrée aux activités de cohésion, une autre dédiée au sport, ainsi que des infrastructures médicales.

 

Ce nouveau camp de base est le fruit d’un programme de réhabilitation de bâtiments préexistants mené conjointement par la force Chammal, des entreprises locales, et l’armée de l’air jordanienne.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:30
photos : An Lefaible

photos : An Lefaible

 

18/05/2015 Texte et photos : An Lefaible

 

L'exercice Eager Lion fait déjà rage depuis douze jours en Jordanie. Sur tout le territoire les forces d'opérations spéciales s'entraînent ainsi que des troupes de combat conventionnelles issues de 18 pays. Les 11 et 12 mai les Belges du Information Operations Group ont soutenu les forces spéciales et les US Marines lors d'une prise d'otage dans une ambassade fictive.

 

Il y a beaucoup de monde dans le King Abdullah II Special Operations Training Center (KASOTC). Le scénario d'exercice est le suivant: trois pays dans un conflit qui s'aggrave ayant comme résultat une spirale de violence. Sur des stands très divers, les unités des différents pays s'entraînent à diverses parties du scénario.

 

Au stand 16 – Bâtiment de l'Ambassade – a lieu une prise d'otage. Le Fleet Anti-Terrorism Security Team (FAST) se rue sur les environs de l'ambassade et agit très vite. Il contrôle les bâtiments, libère les otages et soigne les malades. Dès que cela est terminé, le Tactical PsyOps Team (TPT) entre. L'équipe s'installe avec ses haut-parleurs sur le toit du bâtiment. A partir de cet endroit ils veulent envoyer des messages pour pouvoir atteindre la population locale et influencer son attitude.

 

Un peu plus tard, le US Marines Corps reprend le travail du FAST-team et installe le périmètre de sécurité. Le calme ne revient pas encore tout de suite. La population locale s'oppose régulièrement (sous forme d'environ 150 jeux de rôle) à la présence des marines américains.

 

"Par les haut-parleurs nous diffusons des messages concernant nos objectifs. Ainsi nous essayons de calmer la population", explique un TPT belge. "Nous entrons aussi directement en conversation avec eux. Ainsi nous essayons de découvrir ce qu'ils veulent et ce que nous pouvons faire. Ainsi nous espérons pouvoir démanteler la situation explosive et éviter une escalade."

 

"C'est pratique que les TPT belges nous soutiennent", témoigne un marine américain. "Ainsi nous pouvons faire notre travail et nous essayons, chacun à notre manière, de créer un environnement calme et sécurisant."

photos : An Lefaible
photos : An Lefaible
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/05/2015 Sources : État-major des armées

 

L’Adjudant Richard, projeté en Jordanie depuis le 28 mars 2015 dans le cadre de l’opération Chammal, occupe le poste d’adjoint au chef du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) du détachement chasse en Jordanie.

Son rôle, sur le théâtre, consiste à superviser les activités liées au chargement et au déchargement du fret aérien, terrestre et maritime provenant ou à destination de la métropole. À ce titre, il encadre une équipe de cinq militaires du détachement de transit interarmées aérien (DETIA).

 

Ainsi, dans le cadre des opérations d’acheminement de fret par la voie maritime, comme celles ayant eu cours du 23 au 25 avril 2015, l’Adjudant Richard doit veiller au bon déroulement des opérations de chargement du fret dans les camions acheminés vers Aqaba, l’unique port jordanien situé sur la Mer Rouge. Il doit également, dans la perspective du chargement du navire, procéder à la vérification du dossier douanier du fret militaire transporté, dont l’absence ou le caractère incomplet entrainerait l’annulation des manœuvres de chargement.

 

Lorsqu’il évoque ses fonctions en Jordanie, l’Adjudant Richard relève « la spécificité du transit avec ses différentes voies d’acheminement» et « les défis à relever face aux nombreuses problématiques qui surgissent à chaque mission ». Et c’est cela, dit-il, qui lui plaît dans son métier.

 

Après cinq années passées en tant que militaire du rang, au 1er régiment médical de Metz (1er RMED), dans la spécialité santé au sein de laquelle il a obtenu tous les diplômes requis (brancardier, secouriste, auxiliaire sanitaire, conducteur ambulancier), l’Adjudant Richard a passé avec succès les examens nécessaires pour devenir sous-officier. Ensuite, à sa sortie de Saint-Maixent en 2003, il est retourné au 1erRMED mais est passé dans la spécialité du train. Muté en 2007 au 503èmeRT de Souge, il a alors suivi son régiment à Nîmes Garons en 2011 dans le cadre des restructurations. Aujourd’hui, en métropole, l’Adjudant Richard est chef de peloton au sein de l’escadron de ravitaillement du 503èmeRégiment du train (503èmeRT) à Nîmes.

 

En 16 ans de carrière, il a effectué quatre opérations extérieures, deux missions de courte durée, ainsi que de nombreux détachements. Mais c’est au Mali, en 2013, dans le cadre de l’opération Serval, qu’il découvre le milieu aéronautique : il est alors chargé de la mise en place d’un DETIA au sein d’un bataillon logistique. Cette expérience lui a permis de découvrir le fonctionnement de la logistique relative au fret aérien, et c’est donc tout naturellement qu’il s’est intégré au détachement chasse projeté en Jordanie dans lequel 15% des militaires sont issus de l’armée de terre et des services interarmées.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

photo EMA / Armée de l'Air

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:30
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 25 avril 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, 111 tonnes de fret militaire ont été chargées à bord du MN Tangara, sur le port militaire d’Aqaba, en Jordanie.

 

En amont de l’opération, des camions avaient été chargés sur la base aérienne accueillant le détachement chasse français, sous la direction du personnel du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) œuvrant sur le théâtre d’opération, puis acheminés vers Aqaba. Rassemblé en convoi et escorté  par un détachement prévôtal ainsi que par la police militaire jordanienne, dans le cadre d’un accord de coopération entre la France et la Jordanie, l’ensemble des camions avait parcouru des centaines de kilomètres à travers le désert pour rejoindre le port d’Aqaba.

 

Après avoir accosté sur le quai de la base navale jordanienne, l’équipage a ballasté le Tangara, relevant ainsi l’arrière du navire, afin de rendre la rampe latérale accessible. Dès lors, grâce à la collaboration des militaires du CCITTM de l’opération Chammal, de l’officier responsable de l’affrété (un aviateur inséré au 519 e  Groupe de Transit Maritime de Toulon) et de l’équipage du navire, l’opération de chargement a pu être effectuée. Elle a nécessité des moyens externalisés de la base navale jordanienne et la grue de bord.

 

Le Tangara, navire de la marine marchande, a été affrété par le Ministère de la Défense via le Centre du Soutien aux Opérations et des Acheminements (CSOA). Sur sa route, il a fait escale dans les ports de Beyrouth, Aqaba, Djibouti, Abu Dhabi, Mayotte et la Réunion. Cet arrêt à Aqaba a eu lieu sur le trajet retour vers la France. Ce mouvement logistique est indispensable pour réinsérer dans la chaîne logistique des matériels dont la régénération technique est essentielle pour la poursuite des opérations.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 08:30
Opération Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie

 

01/04/2015 Sources :  EMA

 

Les femmes militaires déployées en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal nous racontent leur différents parcours et livrent leurs impressions.

 

Caporal-chef Tania, commando parachutiste de l’air

Au sein du détachement de protection projeté en Jordanie, le caporal-chef Tania est le seul personnel féminin. Ce militaire du rang a rejoint les commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) en 1999 et est devenu l’une des premières femmes commandos en CPA. Pour l’opération Chammal, elle est intégrée au sein d’une équipe d’une quinzaine de commandos, et s’occupe avec eux de la protection du personnel, des infrastructures et des aéronefs français. Suivant un cycle opérationnel régulier, elle participe également aux groupes de protection et d’intervention (GPI) mis en place pour sécuriser le camp français.

 

Sergent-chef Laëtitia, cellule chancellerie

Arrivée sur le théâtre jordanien mi-février 2015, le sergent-chef Laëtitia est responsable des différents travaux de la cellule chancellerie. Ce sous-officier dynamique s’est porté volontaire pour cette première opération extérieure avec le soutien de son époux. « Je suis partie avec quelques appréhensions au sujet des opérations extérieures mais dès mon arrivée elles ont été totalement effacées ».  Travaillant au sein de l’état-major fonctionnel du détachement air, elle souligne que « les relations y sont très cordiales et respectueuses. L’ambiance entre les collègues est très bonne ».Elle s’est habituée très rapidement à ce rythme de vie et de travail différent de la base aérienne de Cazaux où elle travaille à la cellule relations publiques.

 

Aspirant « Sissi », sous-chef navigateur

Au sein du personnel navigant, on retrouve l’aspirant surnommé « Sissi ». Elle est sous-chef navigateur à l’escadron 2/3 « Champagne ». Cet officier de 29 ans effectue aujourd’hui sa deuxième opération extérieure. Sur le théâtre, elle est la seule femme issue du corps du personnel navigant : « En opération comme en France, il n’y a aucun rejet, ou aucun sentiment de protection venant de mes collègues parce que je suis une femme. » Pour l’opération Chammal, Sissi se retrouve au sein d’une équipe d’une vingtaine de pilotes et navigateurs. « Ce sont tous de très bons collègues et quand je suis avec eux, il n’y a aucune gêne dans les discussions. Je ne me sens absolument pas exclue. Et comme on dit : dans les armées, il n’y a pas de distinctions il n’y a que des militaires ; c’est tout à fait vrai pour ma part» .

 

Sergent-chef Anne-Sophie, interprétateur photos

Le sergent-chef Anne-Sophie travaille à la cellule renseignement des Mirage 2000D, dans une équipe de six personnes. Interprétateur photos, elle est en charge de préparer, entre autres, les missions pour les équipages en insérant dans leur tablette (UMPC) tous les points intéressants et importants sur la zone qui sera survolée. Au retour de vol et en cas de tir, elle crée le compte rendu de tir reprenant tous les éléments de la mission en y insérant les photos des positions tirées. En poste sur la base aérienne 188 de Djibouti depuis quatre ans, elle travaille au sein de l’escadron 3/11 « Corse » où elle prépare aussi les briefings et les instructions sur le matériel de reconnaissance. En tant que femme militaire, Anne-Sophie confie : « je n’ai jamais eu de souci à travailler avec des hommes, tant que le travail est fait c’est le principal ». Elle ajoute : « pour l’opération Chammal,nous travaillons dans une très bonne ambiance. Les relations avec les équipages  se passent très bien. Ce qu’il faut avant tout c’est qu’on puisse répondre à leurs attentes, qu’on soit un homme ou une femme. »

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 14:30
photo EMA

photo EMA

 

13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 février 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, trois Mirage 2000D de la base aérienne 133 de Nancy ont quitté la base aérienne 125 d’Istres où ils étaient stationnés pour la nuit, pour relever trois autres Mirage 2000D actuellement projetés en Jordanie.

 

Venus remplacer trois aéronefs arrivés en Jordanie en novembre 2014 les trois Mirage 2000D ont rejoint le détachement chasse après un vol de 4h20. Ils étaient accompagnés par un avion ravitailleur A310 MRTT de la German Air Force. Ils ont été très rapidement mis en configuration OPEX grâce au travail des mécaniciens Mirage 2000D du détachement français en Jordanie.

 

En moins de 24h et tout en maintenant l’activité opérationnelle sur le théâtre, les trois chasseurs ont été équipés d’un appareil permettant d’acquérir la cible (pod de désignation laser), d’équipements de bord et de l’armement nécessaire pour intégrer la coalition internationale. Le convoyage retour vers la France des 3 Mirage 2000D relevés s’est quant à lui effectué le lundi 2 mars 2015.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMAphoto EMA
photo EMA

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 13:30
Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie

 

12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Les femmes militaires déployées en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal sont mises à l’honneur. Elles nous racontent leur différents parcours et nous livrent leurs impressions.

 

Au sein du détachement de protection projeté en Jordanie, le caporal-chef Tania (CLC) est le seul personnel féminin. Ce militaire du rang a rejoint les Commandos Parachutistes de l’Air n°20 (CPA 20) en 1999 et est devenu l’une des premières femmes commandos en CPA. Pour l’opération Chammal, elle est intégrée au sein d’une équipe d’une quinzaine de commandos, et s’occupe avec eux de la protection du personnel, des infrastructures et des aéronefs français. Suivant un cycle opérationnel régulier, elle participe aussi aux groupes de protection et d’intervention (GPI) mis en place pour sécuriser le camp français.

 

Arrivée sur le théâtre jordanien mi-février 2015, la sergent-chef Laëtitia est responsable des différents travaux de la cellule chancellerie. Ce sous-officier dynamique s’est porté volontaire pour cette première opération extérieure avec le soutien de son époux. « Je suis partie avec quelques appréhensions sur les opérations extérieures mais dès mon arrivée elles ont été totalement effacées ».  Travaillant au sein de l’état-major fonctionnel du détachement air, elle souligne que « les relations y sont très cordiales et respectueuses. L’ambiance entre les collègues est très bonne ». Elle s’est habituée très rapidement à ce rythme de vie et de travail différent de la base aérienne de Cazaux où elle travaille à la cellule relations publiques.

 

Au sein du personnel navigant, on retrouve l’aspirant surnommé « Sissi », qui fait partie de l’escadron 2/3 Champagne et qui est sous-chef navigateur. Cet officier de 29 ans effectue aujourd’hui sa 2ème opération extérieure. Elle est, sur le théâtre, la seule femme personnel naviguant : « En escadron, nous ne sommes pas beaucoup de femmes, j’ai donc l’habitude d’être entourée d’hommes. En opération comme en France, il n’y a aucun rejet, ou aucun sentiment de protection venant de mes collègues parce que je suis un personnel féminin. » Pour l’opération Chammal, Sissi se retrouve au sein d’une équipe d’une vingtaine de pilotes et navigateurs. « Ce sont tous de très bons collègues et quand je suis avec eux, il n’y a aucune gêne dans les discussions. Je ne me sens absolument pas exclue. Et comme on dit : Dans les armées, il n’y a pas de distinctions il n’y a que des militaires ; c’est tout à fait vrai pour ma part ». 

 

La SGC Anne-Sophie travaille à la cellule renseignement des Mirage 2000D, dans une équipe de six personnes où elle est la seule femme. Interprétateur photos, elle est en charge de préparer, entre autres, les missions pour les équipages en insérant dans leur tablette (UMPC) tous les points intéressants et importants sur la zone qui sera survolée. Au retour de vol et en cas de tir, elle crée le compte rendu de tir reprenant tous les éléments de la mission en y insérant les photos des positions tirées. En poste sur la base aérienne 188 de Djibouti depuis 4 ans, elle travaille au sein de l’escadron 3/11 Corse où elle prépare aussi les briefings et les instructions sur le matériel de reconnaissance. En tant que femme militaire, Anne-Sophie explique : « je n’ai jamais eu aucun soucis à travailler avec des hommes, tant que le travail est fait c’est le principal ». Elle ajoute : « pour l’opération Chammal, nous travaillons dans une très bonne ambiance. Les relations avec les équipages  se passent très bien. Ce qu’il faut avant tout c’est qu’on puisse répondre à leurs attentes, qu’on soit un homme ou une femme. »

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en JordanieChammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie
Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:30
How can Jordan aid the fight against Islamic State?

 

10 February 2015 By Omar Ashour University of Exeter – BBC Middle East

 

Messages written on Jordanian air-to-surface missiles before they were fired at alleged Islamic State (IS) positions in Raqqa, Syria, summed up the mood of many in the country.

They included "This one is for the enemy of Islam, Omar Shishani", a reference to a Chechen IS commander, and "Our soldiers will be victorious", a Koranic verse.

The air strikes were a reaction by the Jordanian authorities to the immolation by IS of the Jordanian pilot, Flight Lt Moaz al-Kasasbeh, whose F-16 was allegedly shot down near Raqqa in December.

They were preceded by the executions of two operatives from al-Qaeda in Iraq, a precursor to IS. Sajida al-Rishawi and Ziyad Karboli, both Iraqis, had previously been sentenced to death in connection with attacks in the kingdom in 2005 and 2008.

 

What will the current escalation between IS and the Hashemite regime mean for Jordan?

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

 

7 février 2015 par 45eNord.ca (AFP)

 

Les Emirats arabes unis ont annoncé samedi qu’un escadron de F-16 de leur armée de l’air serait stationné en Jordanie pour soutenir ce pays frère dans les frappes contre le groupe Etat islamique (EI) qui sévit en Syrie et en Irak.

 

Cette mesure, prise par le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, est destinée à soutenir l’effort de guerre des forces armées jordaniennes et leur participation efficace à la coalition internationale contre l’EI, a rapporté l’agence officielle Wam sans donner de précisions sur le nombre d’appareils qui seront basés dans le royaume hachémite.

 

Cette initiative témoigne de la volonté des Emirats de renforcer la coopération arabe dans la lutte antiterroriste et la lutte collective contre ces bandes terroristes, leur idéologie déviante et leurs pratiques sauvages, selon Wam.

 

L’agence ne précise pas si les Emirats arabes unis comptent reprendre leurs raids aériens dans le cadre de la coalition.

 

Le pays avait en effet suspendu ses opérations militaires aériennes en décembre pour protester contre l’enlèvement du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif par l’EI qui l’avait capturé en décembre après le crash de son avion en Syrie.

 

Mais un haut responsable américain a affirmé vendredi que les Emirats devraient reprendre leur participation aux raids aériens contre l’EI dans les prochains jours.

 

Ce responsable, qui s’exprimait après une rencontre à Munich (Allemagne) entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et des responsables du Conseil de Coopération du Golfe, a ajouté qu’il y avait une forte indignation autour de la table à propos de ce qui était arrivé au pilote et que les Émirats avaient déclaré au secrétaire d’Etat qu’ils devraient reprendre (les raids aériens) dans quelques jours.

 

Les Emirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement dans la coalition menée par les États-Unis pour lutter contre les jihadistes qui se sont emparés de larges parties de territoire en Irak et en Syrie.

 

Un autre responsable américain a déclaré qu’au sein des pays du Golfe, le meurtre du pilote jordanien a été un événement fédérateur qui a renforcé leur détermination à lutter contre Daesh, l’appellation arabe du groupe jihadiste EI.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
Aviateurs au-dessus de la Syrie: voler, malgré la peur

 

6 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les terrifiantes images du pilote jordanien brûlé vif par le groupe Etat islamique hantent désormais les aviateurs qui survolent les terres contrôlées par le mouvement jihadiste, mais rien ne les empêchera d’accomplir leurs missions, assurent d’anciens officiers.

 

Le sort horrible réservé à Maaz al-Kassasbeh illustre l’importance de la procédure de récupération des pilotes abattus, qui dans ce cas n’a pas eu le temps d’être enclenchée à temps pour éviter sa capture dans la région de Raqa, « capitale » du groupe extrémiste qui a conquis des régions entières en Irak et en Syrie.

« Des images comme ça, pour sûr ça frappe les esprits » confie à l’AFP l’ancien chef d’un service français de renseignement, qui demande à ne pas être identifié. « Les pilotes sont des hommes comme les autres, pas des robots. Ils savent qu’ils prennent des risques en survolant des zones hostiles. Mais il est certain qu’après ça ils vont réfléchir à deux fois. »

« Ça fait longtemps que la guerre n’est plus une affaire de gentlemen. Autrefois les pilotes abattus étaient capturés et placés en détention. Tout ça c’est fini. Maintenant, c’est la barbarie, surtout dans les guerres asymétriques. Les pilotes savent que s’ils se font chopper, ça va être très dur pour eux. Et là on a passé un cap supplémentaire dans la sauvagerie. C’est du jamais vu », ajoute-t-il. « S’ils tombent au coeur même des combats, on ne donne pas cher de leur vie ».

Le général Gilles Desclaux a commandé jusqu’en 2011 la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA) de l’armée de l’air française. Les pilotes « y ont pensé forcément, au moment où c’est arrivé », dit-il. « Puis ils pensent à leur mission. Ils y repenseront sans doute si à un moment ils ont à prendre une décision d’éjection, s’ils ont une panne ou sont abattus au dessus d’une zone de combat, ça leur reviendra à l’esprit. Mais psychologiquement ils sont prêts. Ils en on parlé entre eux, ils en ont parlé avec l’encadrement. Chacun ensuite prend sa décision ».

« C’est comme quand j’étais jeune pilote », ajoute-t-il, en évoquant les « missions nucléaires » où les pilotes ignoraient s’ils recevraient ou non l’ordre de lâcher la bombe . « On allait porter des bombes nucléaires sans aucun espoir de retour en Union Soviétique… »

Depuis la guerre du Vietnam, et le sort réservé à ses pilotes tombés aux mains de l’ennemi, l’armée américaine a mis au point des procédures de sauvetage, dont ce sont inspirées toutes les armées modernes.

Cela commence avec la balise qui s’enclenche automatiquement lors de l’éjection, captée par des avions qui survolent la zone en permanence. Les patrouilles de combat comptent toujours au moins deux appareils : si l’un tombe, son équipier tourne en cercle autour du point d’éjection.

« Il fait tout ce qu’il peut pour le protéger », précise le général Desclaux. « En clair, il tire sur tout ce qui approche, tente d’isoler le +survivor+ de tout élément hostile ».

Dès que le pilote est localisé, une course contre la montre commence : des commandos de l’air spécialisés embarquent dans des hélicoptères, eux-mêmes protégés par des chasseurs-bombardiers, et partent récupérer le pilote. Dans le meilleur des cas, il faut compter plusieurs heures.

« Les aviateurs sont entraînés à se cacher le mieux possible, s’ils sont valides. L’idée est de s’enterrer dans la journée et s’ils doivent se déplacer, ils le font la nuit » ajoute l’ancien chef d’un service de renseignement. « Avant même de monter une opération aérienne, la première chose à laquelle on pense, c’est le Resco (Recherche et sauvetage au combat). Et là, faire une opération Resco dans les zones contrôlées par Daesh, c’est dur-dur. Un pays qui fait partie d’une coalition peut refuser de mettre ses pilotes en danger tant qu’il n’y a pas une Resco crédible ».

C’est ce qu’ont fait, au lendemain de la capture du pilote jordanien, les Émirats arabes unis, a révélé le New York Times. Reprochant à Washington d’avoir positionné au Koweït, c’est-à-dire trop loin, ses équipes de Combat Search and Rescue (CSAR), les Emirats ont suspendu leur participation aux frappes aériennes contre le groupe Etat islamique, exigeant que les V-22 Osprey, ces appareils mi-avions, mi-hélicoptères de l’US Air Force et les commandos de l’air soient positionnés dans le nord de l’Irak, pour gagner du temps en cas de besoin.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:30
Irak: une offensive terrestre majeure se prépare pour contrer l'EI

 

09.02.2015 Romandie.com (ats)

 

Une offensive terrestre d'envergure des forces irakiennes se prépare en Irak pour déloger le groupe Etat islamique (EI) des régions qu'il occupe au nord et à l'ouest de Bagdad. Deux attentats suicide ont fait près de 40 tués en trois jours dans cette région.

La capitale irakienne est à l'abri d'une attaque majeure des djihadistes mais des attaques suicide, souvent le fait d'extrémistes sunnites tels les djihadistes de l'EI, continuent de la secouer, comme celle qui a tué 14 personnes lundi dans un quartier chiite.

Trois jours plus tôt, samedi, un attentat semblable avait tué 23 personnes à Bagdad sans qu'il ne remette en cause la levée le soir même du couvre-feu nocturne en vigueur pendant des années dans la capitale, mesure que les habitants avaient fêté comme une "libération".

Après six mois de pilonnage aérien en Irak, d'abord en août par les Etats-Unis puis par d'autres membres de la coalition internationale, et quelques succès sur le terrain, significatifs bien que géographiquement limités, l'armée irakienne s'apprête à lancer une nouvelle offensive terrestre contre les djihadistes.

"Il y aura une contre-offensive terrestre majeure en Irak", a souligné le coordinateur américain de la coalition, John Allen, à une agence jordanienne.

"Dans les prochaines semaines, quand les forces irakiennes commenceront la campagne terrestre pour reprendre l'Irak, la coalition fournira une puissance de feu importante en soutien", a-t-il dit en balayant les accusations de retard dans la livraison d'armes et l'entraînement de l'armée irakienne.

 

La Jordanie très engagée

L'EI a profité de la guerre en Syrie et de l'instabilité en Irak pour s'emparer de pans entiers de territoire dans ces deux pays, où il commet des atrocités dénoncées comme des crimes contre l'Humanité par l'ONU.

Selon le secrétaire d'Etat John Kerry, la coalition mise en place par Washington avec l'objectif de "détruire" ce groupe ultra-radical, a mené depuis août plus de 2000 frappes en Irak et en Syrie et a permis de reprendre "un cinquième du territoire" à l'EI.

Membre de la coalition, la Jordanie a intensifié ses raids depuis l'annonce le 3 février de l'exécution par l'EI d'un de ses pilotes, capturé en décembre après une frappe en Syrie.

 

Damas est contre

En Syrie voisine, le chef de la diplomatie Walid Mouallem a affirmé que son pays s'opposerait à toute éventuelle offensive terrestre de troupes étrangères contre l'EI. "Nous ne permettrons aucune violation de la souveraineté syrienne", a-t-il dit.

Le régime syrien, dont une partie du territoire échappe à son contrôle, lutte depuis près de quatre ans contre une rébellion qui veut sa chute. Mais le conflit a été éclipsé par la montée en puissance de l'EI. Lundi encore, au moins 15 personnes ont péri dans des raids du régime à Douma, bastion des rebelles près de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des opposants au régime de Bachar al-Assad.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 11:30
La Jordanie a détruit "20% des forces de l'EI" en 3 jours et promet d'intensifier ses frappes

 

08 février 2015 LaLibre.be (AFP)

 

La Jordanie a promis d'intensifier encore ses raids contre le groupe Etat islamique dans les jours à venir, annonçant dimanche avoir détruit 56 cibles en trois jours de frappes aériennes après l'exécution d'un pilote jordanien revendiquée par les jihadistes.

 

Amman participe depuis septembre à la coalition internationale antjihadistes dirigée par les Etats-Unis. La Jordanie a intensifié ses raids en représailles à l'exécution du pilote militaire, brûlé vif après avoir été capturé dans le nord syrien, où son avion F-16 s'était écrasé fin décembre durant une campagne de frappes. En trois jours, "nous avons détruit 20% des capacités de combat de Daech" (acronyme en arabe de l'EI), a affirmé selon le chef d'Etat major de l'armée de l'air, Mansour al-Jobour, précisant que "19 cibles ont été détruites jeudi, 18 vendredi et 19 samedi".

 

Parmi ces cibles figuraient des camps d'entrainement, des dépôts d'armes et de carburant ainsi que des centres logistiques et résidentiels, a énuméré le responsable militaire sans préciser la localisation des frappes. Le gouvernement jordanien a toutefois annoncé pour la première fois cette semaine que ses avions, qui ciblaient jusqu'alors la Syrie, avaient cette fois aussi frappé en Irak. Le chef de l'aviation jordanienne a réitéré la détermination de son pays à "détruire" l'EI, affirmant que la campagne de frappes s'intensifierait encore dans les prochains jours. Le ministre de l'Intérieur Hussein Majali a estimé dans le quotidien gouvernemental Al-Raï samedi que l'exécution du pilote, annoncée le 3 février, avait constitué "un tournant" dans le combat du royaume hachémite contre les jihadistes.

 

Les avions jordaniens ont effectué 946 sorties depuis le lancement des frappes il y a plus de quatre mois, selon Mansour al-Jobour. "Plus de 7.000 terroristes de Daech ont été tués depuis que la Jordanie participe aux frappes aériennes", a-t-il indiqué. Selon lui, les raids jordaniens ont par ailleurs contribué à affecter les revenus pétroliers dégagés par les jihadistes, qui contrôlent plusieurs champs et infrastructures pétrolières en Irak et en Syrie.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 13:30
La Jordanie promet « d'éradiquer » l'Etat islamique

 

06.02.2015 Le Monde.fr avec AFP

 

La Jordanie a affirmé, vendredi 6 février, que les frappes contre l'Etat islamique (EI) n'étaient que le début de sa « vengeance » pour l'exécution de son pilote. « La Jordanie pourchassera avec toutes ses forces l'organisation [EI] n'importe où », a déclaré le chef de la diplomatie, Nasser Joudeh, à la chaîne de télévision américaine CNN.

« Tout membre de Daech [acronyme arabe de l'EI] est une cible pour nous. Nous les pourchasserons et nous les éradiquerons [...]. Nous sommes en première ligne, c'est notre bataille », a ajouté le ministre, dont le pays participe aux bombardements en Syrie contre l'EI dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Il a affirmé que son pays avait tenté de sauver le pilote Moaz Al-Kassasbeh, capturé en décembre par l'EI en Syrie après le crash de son avion, mais sans fournir d'autres détails.

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:30
Les Émirats ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l’EI

 

4 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les Émirats arabes unis ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l’organisation État islamique en Syrie après la capture du pilote jordanien, exécuté depuis par les djihadistes, a annoncé un responsable américain mercredi.

 

«Je suis en mesure de confirmer que les Emirats arabes unis ont suspendu leurs frappes aériennes peu de temps après l’accident de l’avion du pilote jordanien» le 24 décembre, a déclaré ce responsable à l’AFP sous couvert de l’anonymat, confirmant une information du New York Times.

Les Émirats craignaient que leurs propres pilotes ne connaissent le même sort et ont donc décidé de suspendre leurs raids aériens, ont expliqué des responsables américains.

«Mais laissez-moi vous dire que les Emirats sont toujours un partenaire important et précieux de la coalition», a ajouté le responsable à l’AFP.

Selon lui, les Émirats offrent un accès à leurs bases aériennes aux appareils américains.

La décision des Émirats avait d’abord été rapportée par le New York Times mercredi.

Le jeune pilote, Maaz al-Kassasbeh, a été enlevé le 24 décembre par les djihadistes de l’EI après l’accident de son avion. Mardi les combattants extrémistes ont diffusé une vidéo le montrant dans une cage en train de brûler vif.

Les Émirats ont demandé que les Etats-Unis améliorent leurs efforts en matière de recherche et de sauvetage des pilotes en déployant les V-22 Osprey, des appareils mi-avions mi-hélicoptères, dans le nord de l’Irak, donc plus près des théâtres d’opérations, et non au Koweït où se trouve actuellement le camp de base de la mission aérienne, selon le New York Times.

D’après le quotidien, les pilotes émiratis ne participeront plus aux frappes aériennes tant que les Osprey ne seront pas déployés dans le nord de l’Irak.

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