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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 16:35
Afghanistan : dernière participation des mentors à une graduation de l’ABS

 

03/06/2014 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2014, sur le camp de Pol E. Charkhi, situé à environ 20 km de Kaboul, s’est déroulé la cérémonie de fin de formation du 6e kandak( bataillon) de l’Armor Branch School (ABS), l’école des blindés afghane.

 

Le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de Kaboul (KAIA) et la force Pamir, le colonel Philippe Sagon, commandant le détachement EPIDOTE 34 ainsi que les mentors de l’ABS étaient présents à cette cérémonie, présidée par le chef d’état-major de l’armée afghane, le général Karimi.

 

Le 6e kandak de l’ABS fait partie du programme Mobile Strike Force (MSF). Celui-ci a été mis en place en février 2012 afin de former sept bataillons mécanisés de réaction rapide et dix-sept sections de forces spéciales d’ici janvier 2015. Plus de 600 militaires afghans arment ce kandak qui est équipé de 58 véhicules blindés (MSF-V) de différentes versions: tourelle, mitrailleuse et ambulance. Après avoir formé les instructeurs, puis supervisé leur travail, le détachement Epidote a assuré le mentoring de l’encadrement et du commandement de l’ABS. Les mandats d’Epidote 33 et 34 ont ainsi participé à son accompagnement sur les volets de la gestion administrative et logistique, de la planification et de la coordination. Selon les normes de l’OTAN, l’école sera autonome cet été, période à laquelle les militaires français la quitteront.

 

Au terme de sa formation, qui a duré vingt-deux semaines, le 6ekandaks’est illustré à l’occasion d’une démonstration interarmées le 30 avril dernier. Le lendemain de la cérémonie, il a été déployé dans la région de Jalalabad, à l’est de Kaboul.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission EPIDOTE, la montée en puissance de l’armée nationale afghane en assurant la formation et le conseil des militaires afghans. Depuis 2010, 289 soldats français ont participé à la formation des Kandaksau sein de la Tank School, puis de l’ABS.

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 13:35
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire

 

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Les 12 et 14 mars, à Kaboul, ont eu lieu les deux cérémonies de passation de commandement dans le cadre des relèves du détachement Epidote et de l’hôpital militaire de KAIA.

 

Le 12 mars, le colonel Philippe Vervaeke, a transmis le commandement du détachement Epidote au colonel Philippe Sagon. Au cours du 33e mandat, tout en accompagnant la formation du dernier Kandak (bataillon afghan) à l’Armor Branch School (ABS), le détachement du colonel Vervaeke s’est ré-organisé conformément à la planification opérationnelle de désengagement du théâtre afghan. Il a ainsi planifié et conduit son regroupement sur l’aéroport international de Kaboul depuis le camp américain PHOENIX en février 2014. Au terme du 33e mandat de la mission Epidote, ce sont plus de 2100 militaires afghans qui ont été formés par l’armée française.

 

Le 14 mars, le médecin-en-chef Puidupin a transmis le commandement de l’hôpital militaire français de Kaboul au médecin-en-chef Merat. Durant son mandat, l’équipe médicale du médecin-en-chef Puidupin aura conduit la transition de l’hôpital d’un niveau de ROLE 3 (traitement de toutes les pathologies et traumatismes) à un niveau de ROLE 2+ (uniquement chirurgie viscérale, orthopédique et anesthésie/réanimation) au profit de la FIAS. Cette transition s’est effectuée, là encore, conformément à la planification des désengagements militaires de la France en Afghanistan.

 

Actuellement, une cinquantaine de militaires français poursuivent la formation des cadres militaires afghans (mandat EPIDOTE 34). L’équipe médicale de l’hôpital se compose elle aussi d’une cinquantaine de médecins et infirmiers, parmi laquelle une vingtaine de militaires des services de santé d’autres nationalités de la coalition (hongroises, tchèques, bulgares).

Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaireAfghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 07:35
Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

17/07/2013 sources EMA

 

Le commandant Sébastien est en mission depuis peu de temps, avec son équipe sur le camp Mike Spann au nord de l’Afghanistan.

 

Le commandant est formateur C-IED (contre – IED). Autrement dit, il a pour mission de former les membres de la coalition mais aussi les forces afghanes contre la menace IED (Improvised Explosive Devices) ou EEC (Engins Explosifs de Circonstance) : « Je donne aux chefs de convoi les techniques qui leur permettront de détecter la présence d’un IED. Ils sont souvent placés aux mêmes endroits, appelés « hot spot », comme les passages à gué ou les zones sablonneuses. En cas de doute, je leur apprends les méthodes pour placer le convoi en sécurité et prévenir ainsi un second piège. En aucun cas ils ne doivent toucher à un IED » explique le commandant Sébastien.

 

Le commandant Sébastien n’appartient pas à l’arme du génie, l’arme des démineurs. Chef de la section opérations du bureau maintenance, opération, instruction (BMOI) du 3e régiment du matériel (3e RMAT) de Muret, il a suivi, en 2010, une formation d’instructeur contre-IED délivrée par l’OTAN.

 

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

Lors de sa première mission en Afghanistan en 2009 au sein des Operational Mentoring Liaison Team (OMLT), il prend conscience de la menace IED. C’est donc tout naturellement qu’il effectue la formation récemment créee par l’OTAN. Aujourd’hui il dirige une équipe de formateurs composée d’un polonais et d’une anglaise. « Les équipes changent souvent et il faut s’adapter en permanence. Je profite de l’expérience et de la façon d’enseigner de chacun. Sur cette mission je dispose de la rigueur polonaise et du flegme britannique ». L’anglais est la langue de travail. Après plusieurs mois, Sébastien la maitrise parfaitement mais son accent fait toujours autant sourire les anglophones. « Travailler dans un milieu Otanien est très enrichissant. On découvre les particularismes des autres nations, on échange des mots dans toutes les langues et l’on tisse rapidement un réseau de contacts dans des dizaines de pays »

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

Sur le camp Mike Spann, Sébastien et son équipe doivent assurer une formation de 5 jours au profit des officiers et des sous-officiers du 209e Kandak de l’armée Afghane. Lorsque tous les élèves sont présents, l’équipe débute sa présentation par quelques mots en Dari pour détendre l’atmosphère. «J’aime travailler avec eux, ils sont sensibles au fait qu’on essaie de créer de bonnes relations avec eux. En fin de stage, si je suis invité à prendre le thé et qu’ils me demandent quand je reviens, c’est qu’ils sont content de mon travail ».

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

Après le Nord de l’Afghanistan, le commandant Sébastien partira dans l’est, à Herat, pour assurer une formation au profit de l’armée italienne et espagnole. « J’adore ce travail. J’ai horreur de rester derrière mon bureau à Bagram et ne loupe pas une occasion de partir sur le terrain » ajoute-t-il.

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

L’emploi du temps du commandant Sébastien est complet pour les 2 prochains mois. Homme de relations, il profite de chaque mission pour créer de nouveaux contacts et promouvoir la formation CIED. Du coup, les demandes de nouvelles formations s’accumulent, venant aussi bien de la coalition que des forces afghanes. « Si cette formation permet de sauver la vie d’un soldat, alors j’aurai rempli ma mission ».

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan
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