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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 11:30
source Towersight TW

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March 29, 2015: Strategy page

 

In early March the Kurdish government of northern Iraq sent the fourth detachment of troops to Kobane in Syria. The Iraqi Kurds have been doing this monthly since late October 2014 to help defeat a determined ISIL (Islamic State of Iraq and the Levant) effort to take the largely Kurdish town. At first and for over a month Turkey refused to allow the Iraqi Kurds to move through Turkey to get to Kobane. Sending the troops in via northern Syria was not practical because of all the fighting going on throughout the area. Finally the Turks relented, largely because of all the media attention the Syrian Kurds were getting for holding off this major ISIL attack. By January 2014 ISIL admitted defeat and withdrew from Kobane. Now the Kurds are pushing ISIL back in this part of northern Syria, fighting the Islamic terrorists in dozens of Kurdish villages surrounding Kobane.

 

The Iraqi Kurds are specialized combat troops, many trained by American Special Forces. Each group of Iraqi Kurds goes to Kobane for a month, so as not to wear them out and lose them in the intense fighting these. Each of the four groups sent so far is company size (120-160 troops) and return to train other Kurds on how best to handle ISIL tactics.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 21:30
Après Kobané, les Kurdes veulent chasser l’EI des villages voisins

 

27 janvier 2015 45eNord.ca ‘AFP)

 

Les habitants kurdes se préparaient à rentrer dans la ville syrienne de Kobané après l’expulsion du groupe État islamique, la bataille se déplaçant mardi vers les villages environnants encore sous la coupe de l’organisation djihadiste.
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Mise à jour au 27/01/2015 à 14h08

Les combats se sont poursuivis mardi entre combattants kurdes et djihadistes autour de la ville syrienne de Kobané, près de la frontière turque et des miliciens kurdes, appuyés par des peshmergas irakiens, ont réussi mardi à reprendre un village proche.

Le Pentagone a souligné que la bataille pour Kobané n’était toutefois pas complètement terminée et des raids aériens de la coalition internationale anti-EI ont encore été menés mardi dans le secteur.

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La reprise de Kobané, que l’EI voulait conquérir pour asseoir son influence sur une large portion de la frontière syro-turque, intervient après plus de quatre mois de combats acharnés qui fait de la ville en un symbole de la résistance contre le groupe extrémiste.

Largement soutenues par des frappes aériennes menées par les Etats-Unis et leurs alliés, les forces kurdes ont ainsi infligé à l’EI sa plus importante défaite depuis son apparition dans le conflit syrien en 2013.

Mais les djihadistes sont toujours présents dans plusieurs dizaines de hameaux dans la région de Kobané, un des trois cantons kurdes de Syrie. Mardi, des responsables kurdes et des militants ont annoncé que la « bataille de la libération » de ces régions avait commencé.

Près de 200.000 civils kurdes avaient fui la ville et ses environs pour la Turquie dans la foulée des combats qui ont fait plus de 1.800 morts, dont plus de 1.000 djihadistes, depuis le 16 septembre.

Au cours d’une bataille très médiatisée, l’EI était parvenu à prendre plus de 60% de la ville et semblait sur le point de s’en emparer face à des forces kurdes sous-équipées.

Mais, appuyées depuis le 23 septembre par les frappes aériennes de la coalition qui ont entravé la mobilité de l’EI, les forces kurdes ont repris du terrain lentement, jusqu’à l’éviction totale des djihadistes lundi matin.

« Les victoires contre les mercenaires de l’EI vont se poursuivre », a affirmé lundi soir la principale milice kurde, les Unités de protection du peuple kurde (YPG), qui a remercié la coalition internationale mais aussi les combattants kurdes irakiens de leur soutien.

« Le devoir qui nous incombe n’est pas encore terminé car il nous reste la bataille de libération du reste du canton de Kobané », ont affirmé les YPG. « Nous nous engageons à poursuivre cette campagne et promettons la victoire ».

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des combats étaient en cours mardi au sud-est et au sud-ouest de Kobané, les forces kurdes parvenant à reprendre un village voisin.

D’après un militant kurde de Kobané, Mustefa Ebdi, la coalition internationale a lancé des raids dans les environs de la ville lundi soir et mardi matin.

Après les célébrations dans la plupart des régions kurdes syriennes, les premiers résidents ont commencé à retourner en petit nombre à Kobané, qui comptait 50.000 habitants avant les combats et a subi d’importantes destructions.

« Les gens sont heureux, le moral est au plus haut », a affirmé Idriss Nassane, vice-adjoint aux Affaires étrangères du canton de Kobané, qui se trouvait mardi à l’intérieur de la ville.

Il a toutefois appelé les habitants à patienter avant de rentrer. « Les destructions sont énormes, au moins 50% de la ville est en ruines », a-t-il souligné. « Il n’y a pas les infrastructures de bases, ni nourriture, ni médicaments, ni électricité, ni eau ».

M. Nassane a affirmé que l’exécutif du canton appellerait à l’aide la communauté internationale pour la reconstruction mais aussi pour l’armement afin de « continuer le combat ».

Bien que l’EI ait résisté à quatre mois de bombardements aériens intenses, les analystes estiment que ce revers portera un coup de frein à son expansion notamment dans le nord syrien.

Les djihadistes contrôlent toutefois encore de larges pans de territoire en Syrie comme en Irak, où ils commettent des atrocités pour faire appliquer leur interprétation extrémiste de l’islam.

En Turquie voisine, le président Recep Tayyip Erdogan, dont le gouvernement qualifie de « terroriste » le PYD, parti qui chapeaute les YPG, a affirmé que son pays ne voulait pas que voit le jour en Syrie une zone kurde autonome comme celle qui existe en Irak.

« Nous ne voulons pas une (répétition) de la situation en Irak », a-t-il souligné, « sinon ce sera un nord de la Syrie comme un nord de l’Irak. Cette entité est source de gros ennuis dans l’avenir ».

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 15:49
L'EI chassé de Kobané, son échec le plus cuisant en Syrie

 

26 janvier 2015 15h36 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a été chassé de la ville syrienne de Kobané par les forces kurdes, sa plus grave défaite en Syrie où il contrôle de larges territoires depuis plus d'un an.

Cet échec intervient le jour même où un responsable militaire en Irak annonçait que la province de Diyala, dans l'est du pays, était libérée du groupe extrémiste.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que les Kurdes contrôlaient désormais totalement Kobané, cette petite ville frontalière de la Turquie devenue le symbole de la résistance à l'EI depuis que les jihadistes y ont lancé un vaste assaut le 16 septembre.

La milice des YPG (Unités de protection du peuple kurde) a chassé tous les combattants de l'EI, a précisé l'ONG, qui dispose d'un large réseau en Syrie.

Il n'y a plus de combats dans la ville et les jihadistes se sont repliés dans les environs de Kobané, a précisé son directeur Rami Abdel Rahmane à l'AFP. Les Kurdes pourchassent encore des combattants cachés à l'extrémité-est de la ville, notamment dans le quartier de Maqtala.

Cette victoire annoncée à Kobané (Aïn al-Arab en arabe) fait suite à plus de quatre mois de violents combats menés par les forces kurdes avec le soutien prépondérant des frappes quotidiennes de la coalition internationale.

 

- Les jihadistes en fuite -

Les YPG n'ont pas formellement annoncé lundi la reprise de la ville, mais Mustefa Ebdi, militant kurde de Kobané, a affirmé à l'AFP que les combats avaient cessé et que les forces avançaient prudemment dans Maqtala par peur des mines et des voitures piégées.

Des combattants de l'EI ont été vus en train fuir sur des mobylettes de Maqtala, ils n'ont opposé aucune résistance, a-t-il poursuivi.

Les combats ont fait plus de 1.600 morts, dont plus de 1.000 dans les rangs jihadistes depuis la mi-septembre, selon les estimations.

Le revers à Kobané porte un coup d'arrêt à l'expansion territoriale que l'EI mène en Syrie depuis son apparition dans le conflit en 2013, estiment des experts.

Les forces kurdes, au départ sous-équipés, ont réussi à prendre l'avantage grâce à l'appui crucial de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, qui a fait de Kobané une priorité depuis le début des frappes aériennes en Syrie le 23 septembre.

17 frappes y ont été encore menées entre dimanche soir et lundi matin sur des positions des jihadistes, selon le Commandement de la coalition.

Le groupe continue toutefois de contrôler plusieurs dizaines de villages autour de Kobané.

 

- L'EI chassé de Diyala -

En Irak, les forces armées sont en contrôle total de toutes les villes, districts et cantons de la province de Diyala, dans l'est, a indiqué le général Abdelamir al-Zaïdi.

Grâce à la campagne de frappes qu'elle mène depuis août, la coalition estime avoir stoppé l'avancée de l'EI en Irak, mais les jihadistes conservent pour l'instant l'essentiel de leurs positions, notamment Mossoul, la deuxième ville du pays.

Par ailleurs, le président syrien Bachar al-Assad a dénoncé dans un entretien à une revue américaine le plan des Etats-Unis d'entraîner ses ennemis rebelles pour combattre l'EI, estimant qu'il s'agissait d'une chimère.

Pour Assad, ces rebelles sont une force illégale et seront traités par l'armée comme les autres insurgés, qualifiés de terroristes depuis le début de la révolte en 2011 contre son régime.

Washington, qui soutient l'opposition syrienne depuis le début de la révolte il y a quatre ans, entend former au Qatar, en Arabie saoudite et en Turquie plus de 5.000 rebelles triés sur le volet afin de combattre l'EI.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 06:30
Syrie : le poste-frontière de Kobane visé par une attaque des jihadistes

 

29.11.2014 Jérôme Bastion correspondant RFI à Istanbul,

 

Une attaque violente au véhicule piégé menée samedi 29 novembre par l'organisation Etat islamique a visé pour la première fois le poste-frontière donnant accès à Kobane. Jusque-là, il était aux mains des forces kurdes. D’après les Kurdes, cette attaque aurait été menée depuis le territoire turc, mais Ankara a fermement démenti que le véhicule soit venu de Turquie.

 

Sur les images tournées par les journalistes postés à Kobane, peu après l’attentat, on voit clairement des combattants armés non identifiés, sous le drapeau turc flottant au-dessus du poste-frontière du côté turc. Ils tirent depuis le territoire turc vers le Kurdistan syrien. Ce qui accréditerait la thèse selon laquelle des combattants islamistes profitent d’une immunité certaine et d’une certaine marge de manœuvre pour opérer depuis la Turquie contre les positions kurdes en Syrie.

Concernant l’attentat en lui-même, il paraît impossible que le véhicule soit venu par un autre chemin que le court réduit qui relie le poste-frontière turc au poste-frontière kurde syrien, alors que les environs sont aux mains des Kurdes. Le véhicule est d’ailleurs parfois décrit comme un blindé léger de l’armée turque, ce qui aurait trompé la vigilance des combattants kurdes.

L’état-major de l’armée turque, le bureau du Premier ministre et des responsables locaux ont en tout cas fermement démenti le passage d’un véhicule, mais ne commentent pas la présence de ces combattants armés tirant vers la Syrie. Les Kurdes ont pour l’instant réussi à défendre chèrement ce point de passage qui est le dernier lien vital avant un encerclement complet. Mais la situation de Kobane est une nouvelle fois critique et la population kurde de Turquie se mobilise à nouveau pour dénoncer l’attitude de la Turquie.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 16:30
Siège de Kobané: près de 1.200 morts depuis la mi-septembre (médias)

 

BEYROUTH, 16 novembre - RIA Novosti

 

1153 personnes ont trouvé la mort depuis le début du siège de la ville syrienne de Kobané (nord) le 16 septembre, rapportent les médias occidentaux citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) basé à Londres.

 

Selon l'OSDH, les hostilités ont fait 397 morts dans les rangs des combattants kurdes qui défendent la ville face aux djihadistes de l'Etat islamique (EI), ainsi que 27 morts parmi les civils. Côté islamistes, plus de 700 combattants ont été éliminés.

 

A l'heure actuelle, l'EI contrôle certaines banlieues de Kobané, grand centre de l'autonomie kurde en Syrie, ainsi que des dizaines de villages situés à ses alentours. Les combats les plus feroces se déroulent dans la partie est de la ville.

 

Le groupe sunnite terroriste Etat islamique, lié à Al-Qaïda, a gagné en puissance lors de ses opérations en Syrie, où il combat les troupes gouvernementales. L'EI a la réputation d'une des formations djihadistes les plus cruelles.

 

Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.

 

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak. Le 23 septembre, les Etats-Unis ont commencé à bombarder les positions de l'EI en Syrie.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:30
Syrie: les combattants kurdes éliminent 50 islamistes à Kobané

 

MOSCOU, 27 octobre - RIA Novosti

 

Les peshmergas (miliciens kurdes) ont éliminé une cinquantaine de combattants de l'Etat islamique au nord-est de la ville syrienne de Kobané, assiégée par les djihadistes, rapporte lundi la chaîne Al-Mayadeen.

 

La chaîne affirme également que les Kurdes sont parvenus à reprendre sous leur contrôle l'intégralité de la ville, repoussant les islamistes à six kilomètres de Kobané.

 

Le siège de Kobané se poursuit depuis près d'un mois. Les combats ont déjà fait plus de 800 morts, tandis que plus de 200.000 personnes ont fui la ville pour la Turquie voisine.

 

Selon certains rapports, les extrémistes de l'EI contrôlent actuellement plus d'une centaine de villages situés aux alentours de Kobané.

 

Le groupe sunnite terroriste Etat islamique, lié à Al-Qaïda, a gagné en puissance lors de ses opérations en Syrie, où il combat les troupes gouvernementales. L'EI a la réputation d'une des formations djihadistes les plus cruelles.

 

Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.

 

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak. Le 23 septembre, les Etats-Unis ont commencé à bombarder les positions de l'EI en Syrie.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 00:30
US weapons end up in ISIS’s hands

 

 

10/22/14 By Martin Matishak and Kristina Wong

 

The Pentagon admitted Wednesday that Islamic State in Iraq and Syria (ISIS) fighters seized an airdropped pallet of weapons and supplies intended for Kurdish fighters in Kobani. U.S. aircraft dropped 28 bundles filled with grenades, mortar rounds and other supplies for Kurds battling ISIS in the Syrian border town earlier this week. 

 

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video A3maq News - @aamaq_twitt

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:30
Turkey says the bombing was a response to a PKK attack on a military outpost

Turkey says the bombing was a response to a PKK attack on a military outpost

 

14 October 2014 BBC News

 

Turkish F-16 and F-4 warplanes have bombed Kurdish PKK rebel targets in Hakkari province near the Iraqi border, Turkish media report.

 

Both sides have been observing a ceasefire and it is the first major air raid on the PKK since March 2013. Hurriyet daily said the air raids near the south-eastern village of Daglica on Monday caused "heavy casualties". Kurds are angry at Turkey's refusal to help defend the Syrian border town of Kobane from Islamic State militants.

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:30
Syrie: en assiégeant Kobané, les jihadistes davantage exposés aux frappes

 

10 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les avions de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis ont continué jeudi à pilonner le groupe Etat islamique (EI) près de la ville kurde syrienne de Kobané (nord), assiégée par les jihadistes qui se sont ainsi davantage exposés aux frappes.

 

Les Etats-Unis ont mené neuf frappes aériennes supplémentaires près de Kobané jeudi, qui s'ajoutent aux cinq raids annoncées plus tôt dans la journée, a précisé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom) dans un communiqué.

 

Les frappes près de cette ville frontalière de la Turquie se sont particulièrement intensifiées depuis mardi, pour atteindre un total de 47 raids depuis le 27 septembre.

 

Nous frappons quand nous les voyons, a expliqué un responsable militaire sous couvert de l'anonymat. Et les occasions (de frappes aériennes) se présentent d'elles-mêmes à Kobané actuellement, selon lui.

 

Pour autant les avions de la coalition ne bénéficient d'aucun contrôleur au sol qui pourrait guider les bombardements ou décider de les accroître, ont précisé ces responsables.

 

Certains experts avaient suggéré que l'armée américaine avait déployé davantage d'avions de surveillance dans la zone pour déterminer des cibles potentielles.

 

Il n'y a pas de changement dans la stratégie mais le groupe EI a exposé ses soldats quand il s'est lancé au nord vers Kobané, fournissant des cibles solides, a expliqué un autre haut-responsable militaire, s'exprimant aussi sous couvert de l'anonymat.

 

Les militaires américains sont certes conscients de la situation humanitaire urgente dans laquelle se trouvent les Kurdes à Kobané, mais ils ne considèrent pas pour autant cette ville comme stratégique, a précisé un responsable.

 

Nous n'allons pas nous laisser entraîner dans une stratégie +ville par ville+, a-t-il expliqué.

 

La priorité pour les généraux américains est de vaincre le groupe EI d'abord en Irak, où il est possible de travailler davantage avec des forces locales en capacité de se battre, selon lui.

 

En Syrie, l'objectif est de simplement couper les lignes d'approvisionnement et de désorganiser les sanctuaires des jihadistes, étant donné qu'il n'y a pas au sol de force rebelle modérée viable, en état de lancer une offensive.

 

Jeudi, les Etats-Unis ont lancé six frappes au sud de Kobané, qui ont détruit deux bâtiments, un char, et une mitrailleuse lourde, et touché des unités de l'EI. Trois autres frappes au nord de Kobané ont touché deux unités du groupe EI et détruit deux bâtiments.

 

Plus tôt jeudi, le Centcom avait assuré que les combattants kurdes continuaient à contrôler la majeure partie de Kobané et que cinq frappes avaient été menées contre différents éléments de l'EI au sud de la ville.

 

Le Centcom ne précise pas combien de combattants ont été tués ou blessés dans ces attaques.

 

Les Etats-Unis et plusieurs alliés arabes mènent depuis le 23 septembre des frappes en Syrie, dont une partie du territoire est contrôlée par l'EI qui y a établi son quartier général.

 

Les Américains ont commencé à bombarder le groupe EI le 8 août en Irak et ont été depuis rejoints par la France, le Royaume-uni et l'Australie notamment.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 06:30
ISIS advances in Kobane as Turkey rejects solo ground action

 

October 10th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

Advancing Islamic State fighters seized a third of the Syrian border town of Kobane Thursday despite US-led air strikes, as Turkey rejected sending troops in against the jihadists on its own.

In fighting that killed dozens, calls grew for ground action to support Kobane’s beleaguered Kurdish defenders.

But after talks with NATO chief Jens Stoltenberg, Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu said Ankara could not be expected to act alone.

 “It’s not realistic to expect that Turkey will lead a ground operation on its own,” he said.

Ankara is under pressure over its inaction, and protests in Kurdish areas of Turkey have sparked clashes that claimed at least 23 lives and forced authorities to impose a curfew in six provinces.

Kobane, where Kurdish militia are still holding out after a three-week siege by the jihadists, has become a crucial battleground in the fight against IS.

With the global media gathered just across the border in Turkey, its conquest would be a highly visible symbolic victory for the extremists.

 

Fresh air strikes

The US-led coalition launched a fresh air strike on eastern Kobane on Thursday evening, the Syrian Observatory for Human Rights said.

Hours earlier, the US military said five strikes were carried out in Kobane Wednesday and Thursday, hitting two IS combat units, destroying a support building and two vehicles, and damaging a training camp.

 “Indications are that Kurdish militia there continue to control most of the city and are holding out against ISIL,” it said, using an alternative acronym for IS.

But a Kobane refugee who spoke to AFP in Turkey said “air strikes are not helpful alone. We need heavy weaponry and tanks to support a ground operation.”

Street battles have been raging since the jihadists breached Kobane’s defences earlier this week.

IS fighters pulled out of some areas Wednesday but have since renewed their offensive and seized more ground, the Britain-based Observatory said.

 “Despite fierce resistance from the Kurdish forces, IS advanced during the night and controls more than a third of Kobane,” Observatory director Rami Abdel Rahman told AFP.

 

Fierce clashes

Eleven IS fighters were killed and four captured in Kobane Thursday, the Observatory said.

Clashes were ongoing in northeastern Kobane, where several official buildings and the Kurdish command are based, and were particularly fierce in the town’s southwest, it added.

Nearly 500 people, mostly combatants, have been killed in and around Kobane and 300,000 have fled the region, two-thirds of them to Turkey, since the assault began in mid-September.

Kobane, also known as Ain al-Arab, would be a major prize for the jihadists, giving them unbroken control of a long stretch of the border.

The extremists have seized large parts of Iraq and Syria, declaring an Islamic “caliphate” and committing widespread atrocities.

Washington launched an air campaign against IS in Iraq in August, and last month expanded it to Syria with the participation of Arab allies.

After meeting defence chiefs on Wednesday, US President Barack Obama admitted that the fight against IS would not be easy.

 “This is not something that is going to be solved overnight,” he said.

The Pentagon said coalition aircraft were hitting IS at every opportunity but that, without a force on the ground to work with, there were limits to what could be done.

 “We don’t have a willing, capable, effective partner on the ground inside Syria right now. It’s just a fact,” said spokesman Rear Admiral John Kirby.

Obama has dispatched retired US general John Allen, and the US pointman on Iraq, Brett McGurk, to Ankara to squeeze commitments from Turkey on what role it can play in the coalition.

The Turkish response has been complicated by concerns over emboldening Kurdish separatists who have waged a deadly insurgency for three decades.

Pro-Kurdish protesters angered by Turkey’s lack of action have clashed with police for three nights running, defying an army-imposed curfew.

Hundreds of protesters took to the streets again late Wednesday in cities of Turkey’s mainly Kurdish southeast and were dispersed with water cannon and tear gas, television said.

Protests and sporadic clashes have also erupted in Europe.

More than 1,000 Kurds returned to the streets in Germany overnight, after unrest in the northern port city of Hamburg injured 23 people the previous night.

Turkey has been calling for a buffer zone to protect its border and provide some protection for fleeing Kurds, but Russia said Thursday any such plan would need the UN Security Council’s approval.

More than 180,000 people have been killed in Syria since an uprising against President Bashar al-Assad’s regime began in 2011 and evolved into a multi-front civil war that has drawn thousands of jihadists from overseas.

Regime air strikes killed at least eight people Thursday, including two children, in the town of Arabeen, near Damascus, the Observatory said.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 04:30
Daesh: les USA vont dépêcher une équipe militaire en Turquie

 

10.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis vont envoyer une équipe militaire à Ankara la semaine prochaine pour des discussions avec des responsables militaires de la Turquie, qui rechigne à lutter contre l'Etat islamique (EI), a annoncé jeudi le département d'Etat. Sur le terrain, la coalition poursuit ses frappes.

Les Etats-Unis ont mené jeudi neuf raids aériens supplémentaires près de la ville syrienne kurde de Kobané, assiégée par les jihadistes. Ces bombardements s'ajoutent aux cinq raids annoncés plus tôt dans la journée. Depuis le 27 septembre, 47 frappes y ont été menées, a précisé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

"Nous frappons quand nous les voyons", a expliqué un responsable militaire sous couvert de l'anonymat. Et "les occasions (de frappes aériennes) se présentent d'elles-mêmes à Kobané actuellement", selon lui.

 

Kobané, pas stratégique

Les militaires américains sont conscients de la situation humanitaire urgente dans laquelle se trouvent les Kurdes à Kobané, mais ils ne considèrent pas pour autant cette ville comme stratégique, a précisé un responsable.

La priorité pour les généraux américains est de vaincre le groupe EI d'abord en Irak, où il est possible de travailler davantage avec des forces locales en capacité de se battre, selon lui.

En Syrie, l'objectif est de simplement couper les lignes d'approvisionnement et de désorganiser les sanctuaires des jihadistes, étant donné qu'il n'y a pas au sol de force rebelle modérée viable, en état de lancer une offensive.

 

Etats-Unis frustrés

Sur le plan diplomatique, deux envoyés spéciaux américains ont parlé jeudi avec des responsables turcs de "mesures urgentes et rapides" à prendre conjointement avec la Turquie pour enrayer l'avancée de l'organisation EI.

Ils ont précisé qu'une "équipe militaire conjointe (américano-turque) allait se rendre à Ankara au début de la semaine prochaine pour assurer le suivi de ces discussions" au niveau militaire, a précisé la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, dans un communiqué.

Washington a exprimé ces derniers jours sa frustration devant les réticences de son allié turc à s'engager militairement en Syrie contre l'EI qui menace sa frontière dans la ville de Kobané.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:31
Kobané: des frappes à l'aide des Kurdes, appels à la mobilisation internationale

 

 

08 octobre 2014 16h10 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Des avions de la coalition ont de nouveau mené des frappes pour venir en aide aux forces kurdes combattant l'avancée des jihadistes dans la ville syrienne kurde de Kobané, une bataille qui provoque des émeutes meurtrières dans la Turquie voisine.

 

Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les jihadistes.

 

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme.

 

Les jihadistes sont entrés lundi soir, après près de trois semaines de siège, à Kobané, ville frontalière avec la Turquie, où ils combattent rue par rue les YPG (Unités de protection du peuple kurde), moins nombreuses et moins bien armées mais aidées par les frappes aériennes de la coalition américano-arabe.

 

De nouvelles frappes ont été menées mercredi, a rapporté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque. Immédiatement après la première d'entre elles, une épaisse fumée noire s'est élevée au-dessus d'une colline situé à l'est de la ville.

 

Grâce aux frappes, les YPG ont repoussé les forces de l'EI, avait affirmé mercredi matin Idriss Nahsen, un responsable local.

 

Mais ces bombardements n'ont pas suffi à empêcher les jihadistes de lancer une nouvelle offensive dans la matinée dans l'est de la ville.

 

De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

 

Selon son ONG, au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer bien plus lourd.

 

Le président américain, Barack Obama, doit rencontrer mercredi les commandants en chefs des forces armées et faire le point sur les frappes aériennes menées par l'armée américaine et les alliés en Irak et en Syrie.

 

- Des rues 'pleines de cadavres' -

 

Le son des obus de mortiers et des tirs nourris était audible depuis la frontière turque mercredi matin, selon une équipe de l'AFP sur place.

 

Mustafa Ebdi, militant et journaliste de Kobané, a affirmé sur son compte Facebook que les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de la ville, étaient pleines des cadavres des combattants de Daesh, l'acronyme arabe de l'Etat islamique.

 

Mais des centaines de civils sont encore dans la ville, a-t-il ajouté, en précisant que la situation humanitaire devenait difficile car les gens ont besoin de nourriture et d'eau.

 

Il est très difficile d'évaluer le nombre de civils encore présents dans la ville, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Ebdi, affirment qu'il reste des habitants.

 

Dans la nuit, selon Idriss Nahsen, 350 civils sont passés en Turquie, mais les services de renseignement turcs les ont interpellés, les soupçonnant de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Ces civils sont pour l'instant retenus dans deux bâtiments dans un village à la frontière et vont être transférés vers les prisons des villes de Sanliurfa et Diyarbakir.

 

S'ils ne sont pas libérés, ils s'immoleront, a ajouté M. Nahsen, précisant qu'ils avaient déjà mis le feu à des couvertures dans la nuit.

 

- Dilemme turc -

 

Si les frappes aériennes ont quelque peu aidé les combattants kurdes à reprendre des positions aux jihadistes, elles ne suffiront pas à sauver la ville, ont mis en garde plusieurs experts. Une intervention de troupes au sol, arabes ou turques, Washington ayant exclu une présence autre qu'aérienne en Syrie, est seule à même de réellement inverser la tendance, souligne-t-on.

 

L'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes. La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il lancé depuis Genève.

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a plaidé mardi pour une opération militaire terrestre, mais le scepticisme demeure sur la possibilité de voir des troupes turques franchir la frontière.

 

Vous croyez que c'est dans leur intérêt', se demande ainsi une source gouvernementale française, soulignant le conflit non soldé d'Ankara avec sa propre minorité kurde.

 

Cela pourrait cependant être l'unique solution pour calmer la population kurde de Turquie, qui est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique.

 

Le conflit s'est également transporté en Allemagne, où des violences entre membres des communautés kurde et yazidi et des militants islamistes ont fait au moins 23 blessés dans le nord dans la nuit de mardi à mercredi.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:30
UAE Mirage 2000

UAE Mirage 2000

 

08 octobre 2014 15h21 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La coalition internationale contre le groupe Etat islamique a mené mardi et mercredi six frappes près de la ville syrienne de Kobané, assiégée par les jihadistes, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.

 

Au total, neuf frappes aériennes ont été menées par les Etats-Unis et leurs alliés sur le territoire syrien, dont six à proximité de cette ville kurde implantée sur la frontière avec la Turquie, a expliqué le Centre de commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

 

Quatre frappes au sud de la ville ont permis de détruire un véhicule blindé de transport de troupes, ainsi que trois véhicules blindés --un quatrième a été endommagé-- et une pièce d'artillerie.

 

Une cinquième frappe menée dans le sud-ouest de Kobané a détruit un véhicule armé et la sixième, qui a atteint la partie sud de la ville, a détruit une pièce d'artillerie.

 

Par ailleurs, deux frappes de la coalition ont également visé avec succès un camp d'entraînement encore en activité, atteignant également des jihadistes qui se trouvaient sur place, a indiqué Centcom sans autre précision.

 

Les bombardiers, avions de chasse et drones qui sont intervenus au-dessus de la Syrie au cours des deux jours ont également tiré au nord-ouest de Deir Ezzor (est du pays), détruisant un char.

 

Les Emirats arabes unis ont participé à ces opérations aux côtés des Etats-Unis.

 

En Irak, les Etats-Unis et leurs alliés ont opéré cinq frappes contre l'EI, détruisant un poste de contrôle et un véhicule blindé près de Falloujah.

 

A Ramadi, une frappe a détruit trois bâtiments tenus par les jihadistes et en a endommagé deux autres, a détruit deux pièces d'artillerie anti-aérienne et tué des combattants. Une autre a détruit un poste de contrôle.

 

Enfin, près des montagnes du Sinjar, la coalition a détruit un véhicule blindé tandis qu'une frappe, qui visait un autre véhicule blindé, a échoué.

 

Outre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont également intervenus en Irak.

 

Les frappes ont commencé en Irak le 8 août, et en Syrie le 23 septembre.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Malgré la chute pressentie de Kobane, la Turquie n'agit pas

 

08-10-2014 Par RFI

 

La France discute avec la Turquie d'une réaction aux combats de Kobane. Paris déclare que tout doit être fait pour arrêter l'avancée du groupe Etat islamique dans la ville syrienne. Malgré cinq frappes aériennes américaines, les jihadistes sont entrés dans la ville. Les combats se poursuivent dans plusieurs quartiers. Ankara juge une opération militaire terrestre nécessaire. Par ailleurs, des manifestations kurdes en Turquie ont fait 14 morts ce mardi.

 

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 22:04
Syrie: les combats font rage, résistance acharnée des Kurdes

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes mardi soir, 24 heures après l'entrée dans cette ville de l'Etat islamique (EI) que les raids aériens de la coalition internationale n'ont pas pu empêcher.

 

La situation dans la 3e ville kurde de Syrie, distante de quelques kilomètres à peine de la Turquie, a embrasé les rues turques, où au moins trois personnes sont mortes dans des affrontements entre la police et des manifestants pro-kurdes.

 

Depuis Genève, l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes, alors que les frappes orchestrées depuis plusieurs jours par la coalition américano-arabe en Syrie ne parviennent pas à les arrêter.

 

La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il souligné.

 

De son coté Washington a qualifié de terrifiante la bataille de Kobané. Notre premier objectif est d'empêcher l'EI de se constituer des sanctuaires, a déclaré la porte-parole du département d'Etat.

 

Trois nouvelles frappes de la coalition américano-arabe ont ainsi été menées dans l'après-midi, toutes en dehors de Kobané sur des positions de l'EI, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

A l'intérieur de la ville, les combattants kurdes ont réussi à faire reculer les jihadistes vers les quartiers de l'est, par lesquels ils sont entrés lundi soir, selon l'OSDH.

 

- 'Résistance acharnée' -

 

Kobané est devenue le théâtre d'une guérilla urbaine, a résumé le directeur de l'organisation, Rami Abdel Rahmane, dont l'ONG a fait état de plus de 400 morts, en grande majorité des combattants des deux camps, depuis le début de l'offensive jihadiste le 16 septembre.

 

Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) mènent une résistance acharnée, a affirmé Ozgur Amed, un journaliste kurde proche de la ligne de front. Notre moral tient bon. Nous avons juste peur de la détérioration de la situation humanitaire.

 

Les informations sur le nombre de civils encore présents dans la ville sont très difficile à recouper, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Amed, affirment que des milliers de civils sont toujours dans Kobané (Aïn al-Arab en arabe).

 

L'offensive de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a déjà poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont plus de 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Selon l'OSDH, les forces kurdes retiennent dans une école plusieurs de ces réfugiés pour les interroger, et ceux-ci on décidé de commencer une grève de la faim.

 

Même si elle n'est pas encore intervenue, l'armée turque a reçu la semaine dernière le feu vert du Parlement pour s'engager en Syrie comme en Irak, alors que les Etats-Unis et les autres alliés de la coalition ont exclu de déployer des troupes au sol.

 

Kobané est sur le point de tomber, a mis en garde le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaidant pour une opération militaire terrestre contre les jihadistes.

 

- 'Trop tard' -

 

Le scepticisme quant à la possibilité de défendre la ville est partagé par plusieurs experts.

 

A ce stade, il est trop tard pour sauver Kobané. Cette avancée de l'EI prouve que la campagne de frappes de la coalition n'atteint pas son objectif, à savoir détruire les capacités militaires de l'organisation, pointe Mario Abou Zeid, analyste au Centre de recherches américain Carnegie à Beyrouth.

 

S'ils réussissaient à conquérir entièrement Kobané, les jihadistes s'assureraient le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.

 

L'Iran a dénoncé mardi la passivité de la communauté internationale, et appelé à soutenir le gouvernement syrien contre les terroristes.

 

Grand allié de Damas, Téhéran estime que les frappes de la coalition ont pour objectif réel de déloger le régime de Bachar al-Assad.

 

Ailleurs en Syrie, un père franciscain et plusieurs chrétiens ont été capturés lundi dans le village de Qounya (nord-ouest) par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime, a indiqué l'ordre franciscain.

 

En Irak, des avions F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre le groupe EI pour venir en aide à des combattants kurdes dans le Nord. Plusieurs pays occidentaux participent à ces raids en Irak où l'armée américaine a utilisé pour la première fois des hélicoptères, ce qui marque une escalade dans la gestion du conflit et expose davantage au danger les soldats américains.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 16:30
Daesh: cinq frappes en deux jours sur Kobané

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis, aidés par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont mené lundi et mardi cinq frappes près de Kobané, ville syrienne sur le point de tomber aux mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI). A Mus (sud-est de la Turquie) un homme est mort lors d'une manifestation kurde.

Les Etats-Unis et leurs alliés ont mené, au total, neuf frappes en Syrie lundi et mardi, dont cinq près de cette ville, située tout près de la frontière avec la Turquie, a précisé le Centre de commandement américain dans un communiqué.

Une frappe au sud de Kobané a détruit trois véhicules armés, et en a endommagé un autre. Un deuxième bombardement au sud-est a détruit un véhicule armé transportant de l'artillerie anti-aérienne. Deux autres raids au sud-ouest de la ville kurde ont endommagé un char, et une autre frappe au sud a détruit une unité de l'EI.

Par ailleurs, la coalition a mené deux frappes à l'ouest d'Hassaké (nord-est) qui ont touché plusieurs bâtiments de l'EI, et une au nord-est de Deir Ezzor (est) qui a touché une aire de rassemblement ainsi qu'une installation de production d'explosifs. Un autre bombardement au sud-ouest de Rabia a touché un petit groupe de combattants de l'EI. Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense.

 

Un mort en Turquie

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie.

Il s'exprimait alors qu'au sud-est du pays, un homme a été tué lors d'une manifestation de Kurdes dénonçant le refus du gouvernement d'Ankara d'intervenir militairement pour empêcher la chute de Kobané, ont rapporté les médias turcs.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané. A Genève. des manifestants kurdes ont tenté de pénétrer dans l'enceinte de l'ONU dans le même but. Les agents de sécurité ont pu les en empêcher.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 15:30
Daesh: Kobané est "sur le point de tomber" (Erdogan)

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

La ville syrienne de Kobané, près de la Turquie, est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier juge nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter l'EI.

 

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. "Des mois ont passé et nous n'avons obtenu aucun résultat. Kobané est sur le point de tomber", a-t-il alerté.

 

Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a appelé de son côté la coalition internationale à faire bien davantage dans sa lutte contre les jihadistes.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané.

 

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ensuite accepté de recevoir une délégation et les a assurés "du soutien du Parlement européen aux efforts internationaux déployés pour stopper l'EI et promis de convoyer leur message à l'OTAN", a indiqué une source du Parlement. A l'issue de cette rencontre les protestataires ont quitté les lieux dans le calme à la mi-journée, selon la même source.

 

Plus de 400 morts

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée à Londres s'appuyant sur un réseau de contacts en Syrie, plus de 400 personnes, en grande majorité des combattants kurdes et des jihadistes, ont péri depuis le début de l'offensive de l'EI, le 16 septembre dernier, pour prendre Kobané.

 

"Au moins 20 civils, 219 jihadistes de l'EI et 173 combattants kurdes et leurs alliés ont été tués" dans cette bataille, selon l'OSDH. Ce bilan est toutefois sans doute bien supérieur, observe l'ONG, les deux parties en conflit essayant de cacher leurs pertes.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Les combattants kurdes repoussent un assaut nocturne de Daesh

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes ont repoussé un assaut nocturne de l'Etat islamique (EI) sur la ville syrienne de Kobané, près de la frontière turque. Les violents combats auraient fait 19 morts côté kurde et 27 parmi les jihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les jihadistes ont lancé dans la nuit de dimanche à lundi leur offensive à l'est et à l'ouest de cette ville stratégique, qu'ils veulent conquérir pour s'assurer le contrôle d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque. Ils n'ont pas réussi à entrer dans Kobané, a encore précisé le directeur de l'OSH, Rami Abdel Rahmane.

 

La troisième ville kurde de Syrie est défendue farouchement par les combattants des Unités de protection du peuple, la principale milice kurde syrienne. Ces derniers sont cependant moins nombreux et moins bien armés que les jihadistes. Dimanche, une combattante kurde a mené un attentat-suicide contre une position de l'EI à l'est de la ville.

 

L'offensive des jihadistes dans cette région a fait, selon l'OSDH, des centaines de morts dans les deux camps depuis le 16 septembre. Elle a poussé à la fuite 300'000 habitants, dont 180'000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Les frappes aériennes de la coalition contre des positions de l'Etat islamique autour de Kobané entravent la progression du groupe, selon M. Abdel Rahmane.

 

Otage converti à l'islam

Le groupe jihadiste poursuit son chantage contre l'Occident. Après la décapitation d'un otage britannique vendredi, il a exhibé une possible prochaine victime, un soldat américain détenu.

 

Cet ancien combattant en Irak avait disparu en Syrie il y a un an. Agé de 25 ans environ, il apparaît à la fin de la vidéo - publiée vendredi - qui montre la décapitation du Britannique Alan Henning, mort à 47 ans.

 

Les parents de l'Américain ont imploré ses ravisseurs de le libérer dans un message diffusé samedi sur le site YouTube. Son père y révèle que son fils s'est converti à l'islam après avoir développé un attachement profond pour les populations de la région en guerre.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:30
Syrie : attentat suicide d'une Kurde contre Daesh

 

05.10.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Une femme s'est faite exploser dimanche près de la troisième ville kurde de Syrie, assiégée par les combattants de l'organisation djihadiste.

 

Une combattante kurde a mené dimanche 5 octobre un attentat suicide contre une position des djihadistes de l'Etat islamique (EI) aux abords de la ville syrienne de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Cette femme s'est faite exploser à l'est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie assiégée par l'EI, qui tente de la prendre depuis le 16 septembre. L'attaque « a fait des morts, mais il n'y a pas de chiffre confirmé », a ajouté le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Suruc (Turquie) - Un obus de mortier a fait 5 blessés en tombant dimanche sur le territoire turc, à quelques kilomètres de la ville syrienne de Kobané où les combats font rage entre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et les combattants kurdes, a-t-on appris de sources médicales.

 

Ce tir d'origine indéterminée a frappé une maison des faubourgs de la ville frontalière de Suruç, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire turc, ont ajouté ces sources, précisant qu'aucune des victimes n'avait été sérieusement touchée.

 

Depuis lundi, plusieurs obus de mortiers ont visé le territoire turc, faisant plusieurs blessés. L'un d'entre eux a notamment visé ce matin une colline d'où de nombreux journalistes observent les combats qui se déroulent autour de Kobané.

 

L'armée turque, qui a déployé de nombreux renforts le long de sa frontière face à Kobané, n'a pas immédiatement riposté à ces tirs, selon une journaliste de l'AFP.

 

Par précaution, les forces de sécurité turques ont procédé à l'évacuation de deux petits villages, Kucukkenderli et Buyukkenderli. Elles ont également interdit pour les mêmes raisons les abords immédiats de la frontière à la presse, selon la journaliste de l'AFP.

 

Le gouvernement islamo-conservateur turc a obtenu jeudi de son Parlement l'autorisation d'engager l'armée en Syrie et en Irak pour combattre l'EI mais n'en a jusque-là pas pris la décision.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30
En Syrie, les Etats-Unis confrontés aux limites des frappes aériennes

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La bataille de Kobané, troisième ville kurde au nord de la Syrie assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique, illustre les limites de la campagne de frappes aériennes menée par les Etats-Unis et leurs alliés.

 

Les avions de combat et drones de la flotte la plus puissante du monde ont mené près d'une quinzaine de raids cette semaine sans pouvoir apparemment changer le cours de l'assaut jihadiste sur cette région frontalière avec la Turquie lancé depuis le 16 septembre.

 

La prise de cette ville, où il ne resterait plus que quelques milliers de civils, permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Selon des experts et d'anciens responsables militaires américains, la résistance désespérée des Kurdes qui mènent, avec l'appui des rebelles syriens, une lutte disproportionnée contre les combattants de l'EI, montre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes et assurer la présence d'alliés bien organisés sur le terrain qui puissent tirer avantage des raids aériens.

 

Les combattants kurdes sont loin de former une armée bien organisée et ils sont sous-équipés, affirme Seth Jones, un ancien conseiller auprès des forces spéciales américaines.

 

Les Kurdes font face à des combattants de l'EI bien organisés et bien équipés, explique-t-il. Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthore de groupes rebelles.

 

Les frappes aériennes autour de Kobané, la plus petite des trois régions du Kurdistan syrien, ont été jusqu'ici relativement limitées dans leur nombre et leur puissance si l'on compare avec d'autres lieux, ce qui reflète, selon des experts, le manque d'informations dont disposent les renseignements.

 

Sans appui terrestre aux frappes aériennes à Kobané, les pilotes de chasse ont sans doute du mal à distinguer les alliés des ennemis, d'autant plus que les jihadistes se mêlent aux civils pour dissimuler leurs positions, selon Ben Connable, un ancien agent de renseignement dans le Corps des Marines.

 

Nous n'avons probablement pas suffisamment de bonnes sources nous permettant d'identifier les prochaines cibles, suggère cet expert aujourd'hui auprès du groupe de réflexion RAND corporation.

 

Même avec des caméras ultra-sophistiquées et des capteurs dont sont équipés les avions américains, ajoute-t-il, il est difficile d'identifier des cibles ennemies notamment par mauvais temps.

 

-Trop prudent-

 

Des responsables kurdes et américains accusent le président Barack Obama de pêcher par excès de prudence. Ils affirment que des frappes aériennes américaines à pleine puissance pourraient mettre un terme à l'avancée des islamistes.

 

Le lieutenant général David Deptula, aujourd'hui à la retraite, estime que la campagne aérienne est freinée par des lourdeurs administratives notamment pour approuver des frappes.

 

Sur le terrain, on a le sentiment qu'il y a trop de personnes qui tentent de s'immiscer dans la gestion des frappes aériennes, affirme ce haut responsable, qui a dirigé des campagnes aériennes en Irak et en Afghanistan.

 

A Kobané, appelée Aïn al-Arab en arabe, on a besoin d'une surveillance 24 heures/24 et à chaque fois que des troupes, véhicules ou des armes appartenant à l'EI sont repérées il faut être en mesure de frapper immédiatement, dit-il.

 

Or le processus d'approbation des frappes remonte à la guerre en Afghanistan où l'armée américaine a pris des précautions extrêmes après une série de bavures qui ont coûté la vie à des civils.

 

Mais selon lui, la guerre en Syrie et en Irak est bien différente puisque les cibles sont le plus souvent des combattants à bord de camions et en mouvement.

 

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a balayé ces accusations, soutenant que le chef du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), le général Lloyd Austin, avait toute autorité pour diriger la campagne des frappes.

 

L'idée selon laquelle la guerre est dirigée depuis la Maison Blanche est fausse. Le général Austin a toute l'autorité dont il a besoin, a affirmé un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

 

Le Pentagone a suggéré vendredi que les frappes aériennes en Syrie n'étaient pas forcément destinées à changer le cours de telle ou telle bataille mais visaient à perturber l'approvisionnement en hommes et en matériel afin d'aider l'armée irakienne à combattre l'EI de l'autre côté de la frontière.

 

Je souligne une fois encore que l'objectif en Syrie est d'éliminer le sanctuaire et le refuge dont ils disposent, a affirmé le contre-amiral John Kirby. En Irak, il s'agit de se concentrer sur une assistance des forces de sécurité irakiennes et des forces kurdes au sol.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:30
Syrie: frappes de la coalition contre les jihadistes près de Kobané

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - La coalition internationale menée par les Etats-Unis a effectué des raids aériens dans la nuit de vendredi à samedi contre les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) qui assiègent la ville kurde de Kobané en Syrie, selon une ONG et un militant local.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les coalisés ont frappé au moins quatre zones vendredi soir sur les fronts sud et sud-est à l'extérieur de cette troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie.

 

Ces raids ont détruit du matériel militaire appartenant à l'EI, selon l'ONG basée en Grande-Bretagne, qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.

 

Un militant de Kobané interrogé par l'AFP fait état, lui aussi, de raids aériens. Ils (la coalition) ont principalement frappé le front est la nuit dernière, a indiqué Mustafa Ebdi.

 

Ces frappes sont intervenues à la fin de la pire journée de bombardement sur Kobané depuis le début de l'assaut jihadiste sur la région le 16 septembre, selon l'OSDH, qui a parlé d'au moins 80 obus de mortier tirés vendredi sur la ville.

 

Selon Mustafa Ebdi, les forces kurdes qui défendent la ville avec l'appui de rebelles syriens sont parvenues à contenir une attaque de l'EI vendredi soir mais les combats continuaient samedi, surtout sur le front sud-ouest d'après l'OSDH, et les obus continuaient de pleuvoir sur la ville, appelée Aïn al-Arab en arabe.

 

Les combattants de Daesh (acronyme de l'EI en arabe) disaient qu'ils feraient leurs prière de l'Aïd (al-Adha) à Kobané mais pour l'instant ils ne sont pas entrés dans la ville, a souligné M. Ebdi, faisant part d'un certain optimisme de la part des forces qui défendent la ville.

 

La fête du sacrifice, l'une des plus importantes de l'année pour les musulmans, a commencé samedi.

 

La prise de Kobané permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Depuis le déclenchement de l'offensive jihadiste dans ce secteur, l'OSDH estime qu'environ 300.000 personnes ont été déplacées. Selon Ankara, plus de 186.000 personnes ont passé la frontière pour se réfugier en Turquie.

 

L'OSDH et l'agence officielle syrienne Sana ont par ailleurs fait état de frappes de la coalition dans la province d'Hassaké, dans le nord-est du pays.

 

Selon Sana, les raids ont visé des installations de l'EI autour de la ville de Shadadi, dans le sud de la province, ainsi que des raffineries de pétrole de la région.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 17:30
Frappes de la coalition en Syrie, un Britannique décapité par Daesh

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Les forces kurdes appuyées par des frappes de la coalition internationale résistaient samedi aux attaques de jihadistes contre une ville clé en Syrie, après l'indignation internationale suscitée par la décapitation par le groupe Etat islamique (EI) d'un quatrième otage occidental.

 

Le Premier ministre britannique David Cameron a parlé d'un acte odieux et les Etats-Unis ont promis de continuer d'agir pour affaiblir et à terme de détruire l'EI, à la suite de la diffusion vendredi par le groupe jihadiste d'une vidéo montrant l'exécution d'Alan Henning en représailles aux frappes britanniques en Irak.

 

Dans ce dernier pays, les Etats-Unis sont aidés dans les raids contre l'EI par les avions britanniques et français. En Syrie voisine, ils sont rejoints par leurs alliés arabes qui frappent ces jihadistes notamment aux portes de Kobané (nord), à la frontière turque.

 

Les frappes ont surtout visé les fronts sud et sud-est à quelques km de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), la troisième ville kurde de Syrie que l'EI tente de prendre depuis le 16 septembre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Au moins cinq jihadistes ont été tués dans ces raids, a indiqué l'ONG. Trente autres ont péri dans des frappes dans la province de Hassaké, plus à l'est, à la frontière irakienne.

 

Les combats se concentrent sur le front au sud de Kobané où l'EI tente de s'emparer d'une colline stratégique qui leur donnerait accès à la ville défendue par les Unités de protection du peuple (YPG, la principale milice kurde) et des rebelles syriens, a ajouté l'OSDH.

 

Les obus continuent en outre de pleuvoir sur la ville, selon un militant sur place, Mustafa Ebdi.

 

- 'Prière de l'Aïd à Kobané'? -

 

Les jihadistes disaient qu'ils feraient leurs prières de l'Aïd (al-Adha) à Kobané mais pour l'instant ils ne sont pas entrés dans la ville, a ajouté le militant, en allusion à la fête musulmane célébrée de samedi à mardi.

 

La prise de Kobané permettrait à l'EI de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire à la frontière turque.

 

Du poste-frontière turc de Mursitpinar tout proche, une journaliste de l'AFP pouvait voir les tirs d'obus sur la ville.

 

Près de ce poste-frontière, les forces turques ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser quelque 200 manifestants kurdes venus témoigner de leur solidarité avec Kobané.

 

Nous avons des proches là-bas, c'est pour cela que nous sommes là. Bien sûr, on ne peut pas faire grand-chose mais nous voir ici leur remonte le moral, lance Mahmut Cokmez, alors que le bruit des obus était clairement entendu.

 

Pour Saleh Ay, les frappes de la coalition arrivent trop tard. On ne voit aucun résultat sur le terrain.

 

Des soldats turcs se sont déployés sur les collines, certains dirigeant leur fusil vers la ville syrienne, d'autres scrutant l'horizon avec des jumelles.

 

Après le feu vert donné par le Parlement turc pour une intervention militaire contre l'EI en Syrie et en Irak, le président Recep Tayyip Erdogan a menacé de représailles si l'EI attaquait le tombeau d'un dignitaire ottoman situé à 25 km à l'intérieur du territoire syrien, sous souveraineté turque.

 

Dans une nouvelle vidéo réalisée selon le même scénario que les trois précédentes décapitations d'otages occidentaux, l'EI a annoncé vendredi la décapitation du travailleur humanitaire Alan Henning, 47 ans, enlevé en Syrie.

 

A la fin de la courte séquence intitulée Nouveau message à l'Amérique et ses alliés, l'EI présente un autre otage américain, Peter Kassig, et menace de le tuer.

 

- 'Organisation barbare' -

 

(...) Nous allons utiliser tous nos moyens (...) pour vaincre cette organisation impitoyable, insensée et barbare, a martelé David Cameron à la sortie d'une réunion de crise, alors que plusieurs centaines de manifestants ont protesté à Londres contre les frappes en Irak.

 

L'Union européenne a elle aussi condamné l'exécution d'Alan Henning comme une nouvelle illustration de la stratégie de terreur de l'EI, qui a déjà décapité depuis la fin août deux journalistes américains et un humanitaire britannique enlevés en Syrie.

 

En Irak, où les frappes américaines ont commencé le 8 août, l'armée aidée des tribus sunnites et des milices chiites a gagné du terrain face aux jihadistes au nord de Bagdad en reprenant 80% de la ville de Doulouiya. Mais elle a perdu du terrain à l'ouest de la capitale.

 

Fort de dizaines de milliers d'hommes recrutés sur place et à l'étranger notamment en Occident, l'EI a profité de la guerre civile en Syrie et de l'instabilité en Irak pour s'emparer de larges pans de territoires dans ces deux pays.

 

Accusé de crimes contre l'Humanité et de nettoyage ethnique, ce groupe est responsable de multiples exactions -viols, rapts, exécutions, persécutions- dans le califat qu'il a proclamé à cheval entre la Syrie et l'Irak.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 20:30
Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

 

03 octobre 2014 Romandie.com ( AFP)

 

Istanbul - La Turquie fera tout ce qu'elle peut pour empêcher les jihadistes de groupe de l'Etat islamique (EI) de prendre le contrôle de la ville frontalière syrienne de Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe), a promis le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

 

Nous ne voulons pas que Kobané tombe. Nous avons tendu la main à nos frères de Kobané, a déclaré M. Davutoglu dans un entretien accordé à la chaîne de télévision A Haber-ATV diffusé tard jeudi soir.

 

Nous ferons tout ce que nous pouvons pour que Kobané ne tombe pas, a-t-il insisté.

 

Le Parlement turc a voté jeudi soir à une large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur d'Ankara qui autorise son armée à intervenir en Syrie et en Irak contre l'EI et à accueillir sur son territoire des troupes étrangères qui participeraient à une opération militaire.

 

Les autorités turques n'ont toutefois jamais clairement dévoilé leurs intentions, notamment sur son éventuelle participation à des opérations militaires.

 

Aucune décision n'a été prise sur une éventuelle action militaire lors de la réunion de sécurité conviée jeudi soir, a déclaré M. Davutoglu.

 

Le chef du gouvernement a également semblé écarter l'idée d'une opération militaire imminente pour sauver Kobané.

 

Si les forces armées turques entrent à Kobané et que les Turkmènes de Yayladag (une autre minorité turcophone de Syrie) nous demandent +pourquoi est-ce que vous ne nous sauvez pas ?+, il faudrait alors que nous intervenions là-bas aussi, a-t-il plaidé.

 

M. Davutoglu a toutefois indiqué que son pays ne pouvait se contenter d'une approche passive. Nous ne pouvons laisser le sort des populations d'Irak et de Syrie entre les mains d'une coalition internationale à laquelle nous ne participerions pas, a-t-il ajouté.

 

Aucun autre pays (que la Turquie) ne peut peser autant sur les événements en cours en Syrie et en Irak. Aucun autre pays ne serait d'ailleurs plus affecté que nous par ces événements, a plaidé M. Davutoglu.

 

Le Premier ministre a également une nouvelle fois plaidé pour l'instauration d'une zone-tampon et d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord du territoire syrien pour protéger les territoires tenus par l'opposition syrienne modérée.

 

Faute d'une zone d'exclusion aérienne, les forces du président syrien Bachar al-Assad vont profiter du départ des frappes de la coalition contre l'EI pour, à leur tour, bombarder en représailles Alep et Rakka, a-t-il pronostiqué, et 3 millions de personnes vont fuir vers la Turquie.

 

Les combats ont fait rage vendredi aux portes de Kobané, cible des tirs de mortier des jihadistes, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

 

L'offensive lancée il y a deux semaines par l'EI sur la région de Kobané à majorité kurde a provoqué l'exode d'au moins 186.000 réfugiés vers la Turquie, selon le dernier chiffre cité par M. Davutoglu.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 12:30
Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

 

03.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes tentaient toujours de repousser vendredi l'assaut de l'Etat islamique (EI) contre la ville syrienne kurde de Kobané, près de la frontalière turque. Sur place, la population parle d'un "massacre" en cours. Cela fait deux semaines que cette ville est assiégée.

De son côté, la Turquie ne veut pas que la ville tombe entre les mains des jihadistes. Ankara va faire tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

La Turquie a rassemblé d'importantes forces près de la frontière syrienne, mais a jusqu'à présent rechigné à s'impliquer dans le conflit en expliquant qu'une telle intervention ne servirait à rien si elle ne s'accompagne pas d'un départ du président syrien Bachar al-Assad.

Le Parlement turc a cependant approuvé jeudi un dispositif permettant au gouvernement d'intervenir militairement en Irak et en Syrie pour lutter contre l'EI..

 

Fumée noire

Les combats faisaient rage vendredi aux portes de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), d'où s'échappait une épaisse fumée noire. Les tirs de mortiers se succédaient à intervalles réguliers, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

"Les Unités de protection du peuple (YPG) ont détruit ce matin deux véhicules blindés de l'EI à moins de deux kilomètres au sud-est de Kobané", selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, une ONG basée à Londres. Il n'a pas fait état de nouvelles frappes de la coalition internationale contre les positions de l'EI aux alentours de Kobané.

Le dernier communiqué du commandement américain fait état de quatre frappes mercredi et jeudi en Syrie, dont une près de Kobané, avec l'aide des Emirats arabes unis.

Les YPG sont une milice kurde dont les hommes sont moins bien équipés et bien moins nombreux que les jihadistes qui ont pris depuis le 16 septembre l'assaut pour le contrôle de Kobané.

 

"Le monde reste silencieux"

Selon l'OSDH, il ne resterait que quelques milliers de civils à Kobané, après la fuite en Turquie de 160'000 habitants de la ville et des localités environnantes devant la progression des jihadistes. L'EI contrôle déjà de vastes régions dans le nord et l'est de la Syrie ravagée par plus de trois ans de guerre civile. Il occupe également de vastes pans de territoire dans l'Irak voisin.

"C'est un massacre commis sous les yeux du monde entier", a déclaré vendredi un témoin des combats à Kobané. "Le monde reste silencieux alors que les Kurdes sont massacrés", a poursuivi ce témoin auprès de l'AFP. "Nous assistons avec tristesse à l'oeuvre meurtrière d'EI", a déclaré un Kurde turc, lui aussi témoin des bombardements depuis le poste-frontière turc de Mursitpinar. "Nos frères sont dans une situation très difficile, c'est très violent", a-t-il indiqué.

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