10 nov. 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
Deuxième émission avec Wali, parti combattre l'EI en Irak.
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10 nov. 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
Deuxième émission avec Wali, parti combattre l'EI en Irak.
November 8, 2015 By Burak Ege Bekdil and Aaron Mehta - Defense News
ANKARA, Turkey, and WASHINGTON — As the US continues to modify its strategy for Syria, Turkish officials are raising concerns that Washington is moving too slowly to provide its ally with needed military goods. Turkish officials are bristling at what they see as delays in the delivery of weapons and ammo that are needed to fight Kurdish militant groups, with several large orders stuck pending in the system. Among the orders that are held up is a major deal from February 2014 between Sikorsky and the Turkish government for the co-production of 109 utility helicopters. Another is a Turkish request to transfer three Oliver Hazard Perry frigates, two of them floatable and one for spare use, along with a military trailer, to the Turkish military. An official from a state-controlled Turkish defense company said that other US-made equipment and systems Turkey has asked the US to ship include combat UAVs, smart military supplies, frigates and military trailers.
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05.11.2015 Romandie.com (ats)
Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan ont annoncé jeudi la fin de la suspension de leurs opérations militaires contre les forces de sécurité turques décrétée avant les législatives. Le scrutin a été remporté dimanche par le parti de Recep Tayyip Erdogan.
"La période de suspension unilatérale (des opérations militaires) est terminée au regard de la politique de guerre et des attaques de l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur)", dit le PKK dans une déclaration diffusée par une agence de presse kurde. Le cessez-le-feu était en vigueur depuis le 10 octobre.
Et selon l'armée turque, 18 combattants du PKK ont été tués jeudi, ce qui porte au total à plus de 40 tués le bilan des affrontements dans le sud-est du pays depuis le début de la semaine.
Fort de la victoire de son parti dimanche, le président Recep Tayyip Erdogan s'est engagé à poursuivre la lutte contre les séparatistes jusqu'à ce qu'ils déposent les armes ou que le dernier d'entre eux soit "liquidé".
30.09.2015 par 45eNord.ca (AFP)
Une offensive terrestre conduite par 3500 combattants kurdes a permis la reprise mercredi de plusieurs villages à l’ouest de la ville de Kirkouk jusque là aux mains du groupe djihadiste État islamique (EI), ont indiqué des responsables.
Appuyée par les avions de la coalition internationale conduite par les États-Unis, cette quatrième opération du genre dans la zone de Kirkouk a fait 16 morts et au moins 32 blessés dans les rangs des combattants kurdes, selon un général peshmerga qui a requis l’anonymat.
Selon lui, les combattants ont été tués par les explosifs que les djihadistes ont l’habitude de planter pour ralentir la progression de leur adversaire.
«Nous n’avons perdu personne dans des affrontements (directs) car les djihadistes de l’EI nous fuyaient au moment où nous gagnons du terrain», poursuit-il.
«L’offensive a été lancée à partir de trois fronts à l’ouest de Kirkouk avec environ 3500 peshmerga», a indiqué le conseil de sécurité du Kurdistan irakien dans un communiqué.
Elle a débuté à l’aube et a permis une percée de 140 kms carrés, selon cette même source.
Les objectifs de l’opération étaient de resserrer l’étau sur Hawija, bastion de l’EI situé à environ 230 kilomètres au nord de Bagdad, et de protéger ainsi la région kurde autonome de futures attaques de l’EI.
Au moins 40 djihadistes de l’EI ont été tués durant l’opération, selon le communiqué du conseil de sécurité du Kurdistan, un bilan que l’AFP n’était pas en mesure de vérifier.
Selon Jaafar Cheikh Mustafa, commandant des forces kurdes à Kirkouk, 12 villages ont été repris.
«Les avions de la coalition ont effectué plus de 50 frappes en soutien à cette opération», a indiqué l’armée américaine dans un communiqué.
«Les raids aériens contre des positions de l’EI ont commencé plusieurs jours avant l’opération terrestre pour donner des conditions favorables aux peshmerga», selon le communiqué qui rappelle que les forces kurdes ont mené trois opérations réussies contre l’EI ces quatre dernières semaines leur permettant de reprendre plus de 400 kms carrés sous leur contrôle.
Si ces territoires ne font pas partie du Kurdistan irakien, ils sont depuis longtemps revendiqués par les kurdes.
Lorsque l’EI a entrepris son offensive fulgurante en Irak en 2014, les forces kurdes ont mis la main sur les positions perdues par l’armée irakienne, agrandissant leur territoire d’environ de 40%.
September 17, 2015 Paul Iddon - warisboring.com
The Kurdish militants are expert mountain fighters and have fought off worse
The Turkish government talks tough. “You cannot discourage us from our war on terror,” Prime Minister Ahmet Davutoglu said earlier this month. “Those mountains will be cleared of these terrorists. Whatever it takes, they will be cleared.” Davutoglu was referring to the bombing campaign against the Kurdistan Workers Party, or PKK, in the Qandil Mountains. Turkish air force F-4 and F-16 fighter-bombers are hitting suspected PKK targets in the Qandil Mountains, and dozens of soldiers on both sides have died since the fighting erupted in July. But it’s hard to imagine Turkey expelling the PKK. The Qandil Mountains are an ideal sanctuary, stretching westward from the Iraq-Iran border about 30 kilometers into Turkish territory. The Turkish military is certainly not unfamiliar with them.
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March 20, 2015 by Matt Cetti-Roberts – WIB
Mountain guerrillas learn how to become urban warriors
A young, German army non-commissioned officer stands inside the room. He’s by the window, and he’s waiting for his students. There’s no door — just a cardboard box in its place marked “fragile.”
The students — all of them Kurdish Peshmerga fighters — enter, kicking up dust and wildly pointing their weapons in different directions. Their lack of confidence doing this for the first time shows.
The German soldier stops them, pointing out what they did wrong. He stands in a corner demonstrating that if he had been an enemy, he could have killed the first man entering the room. The pupils nod their heads as a translator delivers the lesson.
The trainees enter the room and try again … and again. The Kurds make mistakes — sometimes small, sometimes big. But the foreign instructors carry on, patiently pushing them to do better.
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A German soldier, at left, speaks to a group of Peshmerga trainees through an interpreter, at right - photo Matt Cetti-Roberts – WIB
19.12.2014 par RFI
Les combattants kurdes peshmergas ont brisé, jeudi 18 décembre, le siège du mont Sinjar, imposé par le groupe Etat islamique depuis l'été dernier. Environ 8 000 combattants ont participé à l'offensive selon un haut responsable peshmerga. Ils étaient appuyés par l'aviation de la coalition internationale.
Pour les peshmergas, c'est une victoire importante. D'après Masrour Barzani, chef du service des renseignements du Kurdistan, une centaine de jihadistes ont été tués lors de l'offensive qui a débuté mercredi. Elle a permis d'ouvrir une voie sécurisée vers le mont Sinjar. C'est dans cette zone que des dizaines de milliers de Yézidis s'étaient réfugiés l'été dernier, avant d'être évacués par les combattants du Kurdistan syrien.
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12/10/2014 rédaction numérique de RTL (AFP)
Des militaires britanniques se trouvent en Irak pour entraîner les forces kurdes qui combattent le groupe extrémiste Etat islamique, a annoncé ce samedi le ministère britannique de la Défense.
Une "petite équipe de spécialistes" est présente dans la région d'Erbil, capitale du Kurdistan, la région autonome kurde du nord de l'Irak, et entraîne les peshmergas, les combattants kurdes, à utiliser les mitrailleuses lourdes que la Grande-Bretagne leur a données en septembre. Ce déploiement a été approuvé par le secrétaire à la Défense, Michael Fallon, a déclaré une porte-parole du ministère britannique.
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25/09/2014 Par David Philippot – LeFigaro.fr
La visite jeudi de la ministre allemande de la Défense, Ursula Von der Leyen, à Erbil, a accompagné la première livraison d'armes aux combattants kurdes. Une opération qui a connu plusieurs retards et ratés.
Pas moins de 25 jours après la décision du gouvernement allemand d'envoyer de l'armement léger aux forces kurdes s'est posé au Kurdistan irakien le premier Mc Donnell KC-130 chargé de 50 bazookas avec munitions, 520 fusils d'assaut G3 et 20 mitrailleuses. Un premier décollage a retardement puisque l'avion, 40 ans d'âge, a dû attendre une pièce de rechange avant de pouvoir s'envoler de Leipzig.
Il n'était surtout pas planifié que les armes arrivent au Kurdistan, avant les formateurs à leur maniement. Cela fait maintenant une semaine que six parachutistes ont quitté la base de l'OTAN de Hohn dans le Nord de l'Allemagne. Leur trajet s'est arrêté à mi-parcours à Burgas (Bulgarie), sur les bords de la Mer Noire, où ils rongent leur frein. Leur avion de transport Transall est tombé en panne, tout comme l'avion de secours venu à la rescousse.
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20/09/2014 Sources : Etat-major des armées
Le 20 septembre 2014, les armées ont participé à l’acheminement de près de 10 tonnes d’équipements de première nécessité au Kurdistan irakien, au nord de l’Irak.
Il s’agit de la quatrième opération de transport de fret humanitaire à destination de l’aéroport international d’Erbil. Trois rotations ont déjà été réalisées les 10, 13 et 21 août 2014. Avec cette nouvelle livraison effectuée par un Airbus A310 de l’escadron de transport 3/60 Esterel, ce sont quelque 70 tonnes d’aide humanitaire qui auront été livrées au Kurdistan irakien.
Parti le 19 septembre à 20h00 de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaule, l’avion français a atterri à Erbil à 01h00 où il a déchargé son fret humanitaire principalement constitué de couvertures, de tentes et de kits « hygiène ». Cette cargaison a été prise en charge par les responsables du centre de crise du ministère des affaires étrangères en lien avec des autorités irakiennes et des organisations non-gouvernementales.
L’A310 a quitté Erbil vers 04h00 après avoir embarqué un peu plus de 135 réfugiés ayant fui l’offensive de Daech dans le nord de l’Irak. Ces réfugiés ont été accueillis à 09h00 à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaule par monsieur Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI).
L’aide humanitaire livrée par les armées françaises à Erbil est l’un des volets du soutien que la France apporte à l’Irak. Les frappes effectuées hier en appui des forces armées irakiennes dans leur lutte contre Daech, constituent le volet militaire de ce soutien évoqué par le Président de la République le 15 septembre dernier lors de la conférence internationale qui s’est tenue à Paris à l’initiative de la France.
15/08/2014 Sources : EMA
Le 13 août 2014, un Airbus A340 de l’armée de l’Air a projeté 20 tonnes de matériel de secours pour apporter un soutien humanitaire aux populations civiles déplacées en situation de grave péril au Kurdistan irakien (au nord de l’Irak).
C’est la deuxième rotation de fret humanitaire à destination de cette région. En effet, le 10 août 2014, un premier A340 de l’armée de l’air avait acheminé 18 tonnes de médicaments, couvertures et tentes.
Pour cette deuxième rotation, 20 tonnes d’équipements de première nécessité ont été conditionnées. En liaison avec le personnel de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, les équipes logistiques du district du transit aérien en région parisienne (DITAP) de l'armée de l'air ont réalisé le chargement du fret à bord de l'avion. Une station de traitement et de distribution d’eau potable de 12,5 tonnes pouvant alimenter en eau 50 000 personnes, 600 kits de cuisine, 60 tentes, et 3,5 tonnes de médicaments ont ainsi été chargés dans la soute de l’A340 sous la surveillance du chef de soute de l’Estérel.
Vers 15h30, après son atterrissage à Erbil, l’équipage a ainsi pu remettre la cargaison humanitaire au personnel du centre de crise du ministère des Affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), chargé de le distribuer aux autorités locales et aux représentants des organisations non gouvernementales, comme la Croix-Rouge.
Cinq jours après que le président de la République ait affirmé la volonté de la France de se tenir aux cotés des populations civiles victimes des exactions de l’Etat Islamique (EI) ; la réactivité, l’entraînement et le professionnalisme des militaires ont permis aux armées d’effectuer deux acheminements de fret humanitaire auprès des populations locales en situation de grave péril
August 13, 2014: Strategy Page
In northern Iraq the threat posed by ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) has led to over 2,000 Kurdish women volunteering for combat duty. Another 5,000 had volunteered for support work in the combat zone. This is nothing new for the Kurds, or many other peoples around the globe.
Throughout history women have often served in irregular combat organizations. In modern times, with the arrival of lightweight firearms, more women became capable of handling direct combat. This is because before modern firearms were developed in the 19th century lots of combat was dependent on muscle, which men have a lot more of.
Despite this inability to compete with men in the muscle department women often served as archers, using the small, shorter range short bow that did not require the big muscle of longer range bows. These women became accurate archers because in many cultures women used short bows to hunt small game near their camp or village. Men used more powerful bows for big game. But the short bow could kill a man, especially if he were not wearing a lot of armor. A skilled female archer could regularly get face shots, as they were accustomed to hitting small targets like rabbits and birds.
Despite being Sunni Moslem, the Kurds do not have a lot of restrictions on women. In fact, a lot of the clothing and behavior restrictions associated with Moslem women are, as many Islamic scholars will point out, based on cultural customs not religious scripture. In the Middle East for example, women in many ethnic groups, and of all faiths (including Christians) have ancient customs about women being well covered when in public and generally staying at home. The Kurds have little of that cultural baggage and they do have a tradition of women going to war, especially in self-defense militias. This was the case in Israel during the 1948 war and their Arab opponents were enraged (and humiliated) when they found that the “soldiers” who had just defeated in one encounter or another were female. ISIL will be similarly unamused when they get the same treatment from Kurdish women.
Russia, and other countries, discovered during World War II that women, in general, made better snipers. But that was something any student of archery through the ages could have told you. Since World War II warfare has come to depend more on brains more than muscle. This has made women competitive at more jobs in regular armies.
Aug. 12, 2014 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News
WARSAW — Czech Foreign Minister Lubomir Zaoralek has announced plans by his country to supply arms to the Kurdish forces in northern Iraq to support their battle against the Islamic State terror group.
Zaoralek said the Czech government considered supplying weapons to Kurdish troops because Islamist fighters have increased access to modern arms.
“The Kurdish side is not sufficiently armed to face such [militants],” Zaoralek told local news agency CTK.
The minister said that many former military officials under ousted dictator Saddam Hussein have joined the ranks of the Islamic State, which was another reason for concern by the international community.
Zaoralek did not disclose what types of weapons the Czech Republic could supply; the plan is being discussed by the Czech government, according to the minister.
“The Czech Republic is preparing deliveries of military gear for the democratic forces, which are struggling against terrorists from IS/ISIL in Iraq, regardless of whether they be a unit subordinated to the central government in Baghdad or the regional authorities of Iraqi Kurdistan,” the Czech Foreign Ministry said in a statement Monday.
The announcement by the foreign minister follows a decision by the US to ship arms to Kurdish troops in Iraq in a bid to halt an advance by Islamic State fighters. Last week, President Barack Obama said he had authorized the US military to make targeted air strikes in Iraq against the group’s militants
13 août 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
C’est la mobilisation générale sur les front doplomatique, humanitaire et militaire: après les États-Unis et la Grande-Bretagne, la France fournira des armes «pour soutenir la capacité opérationnelle» des forces kurdes engagées contre les djihadistes qui progressent vers Bagdad, a annoncé l’Elysée ce mercred 13 août dans un communiqué.
«La situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien nécessite la poursuite et l’amplification de la mobilisation de la communauté internationale. La France entend jouer un rôle actif en fournissant, en lien avec ses partenaires et en liaison avec les nouvelles autorités irakiennes, toute l’assistance nécessaire», dit le communiqué de l’Élysée.
«De premières livraisons humanitaires ont eu lieu ces derniers jours. Elles vont se poursuivre. Le Président de la République a demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international de suivre personnellement cette question», poursuit le communiqué.
«Conformément aux termes de l’entretien du 7 août entre le Président de la République et le président Barzani, la France a déjà pris les dispositions nécessaires depuis plusieurs jours pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l’État islamique. Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, Le chef de l’Etat a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent», précise l’Élysée.
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13.08.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale
Un communiqué de l'Elysée indique ce mercredi 13 août que le chef de l'Etat, François Hollande, " a décidé en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent " aux autorités régionales du Kurdistan qui luttent contre les jihadistes de l'Etat islamique. La France n'a donc pas attendu l'Europe et a choisi d'emboîter le pas des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Nous voici avec un nouvel allié, le Kurdistan, qui aspire à devenir un Etat dans un Moyen-Orient en cours de redéfinition complète. Mais ceci est un autre sujet...
C'est un des deux Airbus A340 de l'escadron de transport 3/60 Esterel de la base aérienne de Villacoublay qui a livré le 10 août 18 tonnes d'aide humanitaire à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien autonome. Un second vol était prévu ce mercredi 13 août pour la livraison de 20 tonnes de médicaments, de tentes, de matériel de traitement et de distribution des eaux.
Pour l'acheminement d'armes, aucune information n'est évidemment précisée mais on peut penser que l'escadron Esterel sera encore de la partie, sans doute avec un encadrement de la DGSE, habilitée à traiter ce genre de missions comme lors des derniers conflits (ex-Yougoslavie, Libye, Syrie). Toujours à l'aéroport d'Erbil équipé de deux pistes longues de 2 800 et 4 800 m...
A qui donne-t-on ? Peut-on tracer les armements ? Des formateurs français, militaires ou non, vont-ils enseigner la pratique aux peshmergas kurdes ? Beaucoup de questions sans réponses et d'incertitudes émaillent ce genre de contrat. Elles sont visiblement balayées par l'urgence de la situation.
Des missiles antichars Eryx ?
On ignore également quels types d'armements vont être livrées " dans les heures qui viennent ", comme l'indique le communiqué de l'Elysée. On pense dans un premier temps à des missiles antichars pour faire face aux blindés américains et autres Humvees de l'armée irakienne investis par les jihadistes.
Le missile antichars Eryx, de MBDA, qui équipe classiquement les régiments d'infanterie en France, pourrait être l'arme adaptée : puissante, d'une portée de 600 m, légère (12 kg), semble-t-il facile de mise en place et d'utilisation pour des tirs à l'épaule ou sur un trépied (car les soldats kurdes n'auront pas le temps d'avoir six mois de formation...).
12 août 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
Les djihadistes de l’État islamique n’aimeront ce qu’ils vont voir dans le ciel d’Irak: après les chasseurs américains F/A-18 et F-15E, les Britanniques vont à leur tour déployer des chasseurs GR4 Tornado dans le nord de l’Irak pour soutenir la mission d’assistance humanitaire en cours dans le pays.
Les chasseurs Tornado vont bientôt quitter la base aérienne Royal Air Force (RAF) Marham, dans le Norfolk, et s’envoler pour l’Irak, où l’équipage d’un avion de transport RAF C-130 équipage avaient dû récemment renoncer à un deuxième parachutage de secours destinés aux civils pris au piège sur le Mont Sinjar pour des raisons de sécurité. sur les préoccupations pour la sécurité des civils pris au piège sur le mont Sinjar.
Un porte-parole de Downing Street a déclaré que le Royaume-Uni s’est engagé à poursuivre le largage de l’aide humanitaire dans les prochains jours et était à la recherche d’une solution à long terme qui permettra de fournir en toute sécurité de l’aide aux civils.
«Dans le cadre de ce travail, nous avons décidé de pré-positionner un petit nombre de chasseurs Tornado dans la région afin qu’ils puissent, si nécessaire, utiliser leur excellente capacité de surveillance», nous permettant de mieux connaître le nombre et la position exact des civils sur le mont Sinjar.
Aug 11, 2014 ASDNews (AFP)
The United States has begun urgently shipping arms and ammunition to the Iraqi Kurdish forces battling an advance by extremist Islamic State militants, a State Department spokeswoman said Monday.
"We're working with the government of Iraq to increasingly and very quickly get urgently needed arms to the Kurds," Marie Harf told CNN.
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13 août 2014 Romandie.com (AFP)
Paris - La France acheminera dans les heures qui viennent des armes en Irak pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l'Etat islamique, les jihadistes qui progressent vers Bagdad, a annoncé l'Elysée mercredi dans un communiqué.
Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, le chef de l'Etat (François Hollande) a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent, a déclaré la présidence française dans ce communiqué.
Rappelant l'entretien de jeudi entre François Hollande et le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani, l'Elysée précise que la France a déjà pris les dispositions nécessaires depuis plusieurs jours pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l'Etat islamique (EI).
La situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien nécessite la poursuite et l'amplification de la mobilisation de la communauté internationale, fait-elle valoir.
La France, poursuit l'Elysée, entend ainsi jouer un rôle actif en fournissant, en lien avec ses partenaires et en liaison avec les nouvelles autorités irakiennes, toute l'assistance nécessaire.
La présidence rappelle que de premières livraisons humanitaires ont eu lieu ces derniers jours et qu'elles vont se poursuivre, le président Hollande ayant demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international (Laurent Fabius) de suivre personnellement cette question.
Dix-huit tonnes d'aide humanitaire ont été livrées par la France dimanche à Erbil et un deuxième vol humanitaire français doit arriver à Erbil ce mercredi, selon le ministère français des Affaires étrangères.
Ce chargement est de vingt tonnes: il comprend des médicaments, des tentes et du matériel de traitement et de distribution de l'eau pour une cinquantaine de milliers de personnes, selon le ministère.
La France, ajoute de son côté la présidence, réitère son soutien au Premier ministre (irakien) désigné, M. Haïdar al-Abadi, ainsi qu'aux responsables politiques irakiens dont le président de la République et le président du Parlement.
Il est essentiel que soit rapidement mis en place un gouvernement d'union, représentatif de toutes les communautés irakiennes pour lutter efficacement contre l'Etat Islamique, insiste encore Paris.
Avant Paris, la Grande-Bretagne avait déjà annoncé mardi soir qu'elle allait acheminer aux forces kurdes du matériel militaire d'autres Etats contributeurs afin de les aider à faire face à l'offensive jihadiste.
13 Août 2014 Elysée.fr
La situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien nécessite la poursuite et l’amplification de la mobilisation de la communauté internationale. La France entend jouer un rôle actif en fournissant, en lien avec ses partenaires et en liaison avec les nouvelles autorités irakiennes, toute l’assistance nécessaire.
De premières livraisons humanitaires ont eu lieu ces derniers jours. Elles vont se poursuivre. Le Président de la République demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international de suivre personnellement cette question.
Conformément aux termes de l’entretien du 7 août entre le Président de la République et le président Barzani, la France a déjà pris les dispositions nécessaires depuis plusieurs jours pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l’Etat islamique. Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, Le chef de l’Etat a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent.
La France réitère son soutien au Premier ministre désigné, M. Haïdar AL-ABADI, ainsi qu’aux responsables politiques irakiens dont le Président de la République et le Président du Parlement. Il est essentiel que soit rapidement mis en place un gouvernement d’union, représentatif de toutes les communautés irakiennes pour lutter efficacement contre l’Etat Islamique.
La mobilisation doit se poursuivre en faveur du Kurdistan et au profit de l’Irak toute entier. La coordination de l’aide internationale est essentielle.
12/08/2014 Par Samuel Forey – LeFigaro.fr
Le gouvernement autonome du Kurdistan conforte ses positions dans le pays grâce au soutien des Occidentaux.
Après plus d'une semaine de conquêtes sur le front kurde, les djihadistes n'avancent plus. La dernière ville à tomber a été Jalawla, lundi dernier, dans les confins sud-est du Kurdistan irakien, non loin de la frontière avec l'Iran.
L'État islamique recule, même. Pour la première fois depuis que l'organisation a jeté ses forces contre les Kurdes, les pechmergas ont pu reprendre les villes de Gweir et de Makhmour, à proximité d'Erbil. Au Gouvernement régional du Kurdistan (GRK), on souffle un peu. «La situation est toujours dramatique, on a encore des centaines de milliers de déplacés, mais au moins, cette crise a montré que le Kurdistan était une province stable et que le GRK restait solide et fiable. Mais la bataille est loin d'être finie», estime Dindar Zebari, un responsable au département des Relations extérieures du GRK.
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12-08-2014 par RFI
Dans le nord de l’Irak, le Kurdistan autonome, les combats au sol continuent, menés par les peshmergas, les combattants kurdes, pour défendre leur territoire. Les frappes américaines se poursuivent aussi dans la région contre les combattants de l’Etat Islamique. A Washington, on annonce aussi des livraisons d’armes destinées aux peshmergas.
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11/08/2014 Sources : EMA
Le 9 août 2014, compte-tenu de la gravité de la situation au Kurdistan irakien, le président de la République a annoncé que la France allait procéder à de premières livraisons d’équipement de secours, afin de répondre aux besoins humanitaires immédiats.
Dans le même temps, il a été demandé à l’état-major des armées (EMA) de planifier et de conduire la projection du fret humanitaire à destination de la population kurde, en situation de détresse humanitaire. Dans ce cadre, le centre de planification et de conduite des opérations (EMA/CPCO) a ordonné l’affrètement d’un avion A340 de l’armée de l’Air, appartenant à l’escadron de transport 3/60 Estérel.
Samedi 9 août en fin d'après-midi, sur la base aérienne 110 (BA110) de Creil dans l'Oise, une équipe de huit personnes du district du transit aérien en région parisienne (DITAP) a procédé au conditionnement des 18 tonnes d'aide humanitaire. Les militaires du DITAP ont ainsi mis sur palettes les couvertures, tentes et autres médicaments fournis notamment par la sécurité civile.
Depuis la base de Creil, trois rotations de camion ont permis d'acheminer les palettes conditionnées vers l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, pour être chargées dans l’Airbus A 340 de l’Esterel.
En liaison avec les personnels de l'aéroport, les équipes logistiques de l'armée de l'Air ont réalisé le chargement du fret à bord de l'avion, avant son décollage vers 7 heures du matin en direction l'aéroport d'Erbil dans le Kurdistan irakien.
Le 10 aout à midi, l'aéronef militaire se posait à Erbil et débutait immédiatement les opérations de déchargement. Durant l’escale, le ministre des affaires étrangères, M. Laurent Fabius, est venu retrouver l’équipage de l’armée de l’Air afin de superviser la manœuvre globale et remettre officiellement ce chargement humanitaire aux autorités locales, ainsi qu’aux organisations non gouvernementales qui apportent leur secours aux populations déplacées.
A l’issue du déchargement, l’équipage de l’A340 a redécollé en milieu d’après-midi. La réactivité et le professionnalisme des équipages ont permis de répondre très rapidement au besoin des populations locales, en étroite coopération avec le ministère des affaires étrangères.