Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:55
photo Carlos Delgado

photo Carlos Delgado

 

Paris le 5 janvier 2015 La Saint-Cyrienne



Après concertation, les associations composant le Comité National d'Entente ont écrit au Président de la République le 18 décembre 2014, pour proposer des noms de jeunes Résistants pouvant entrer au Panthéon . Prenez connaissance du courrier (cliquez ici)

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:55
Nous refusons la dictature du terrorisme

"Patience, France, ma maman  ! Ils se hâtent dans le mal, car ils sentent déjà qu'ils n'en ont plus pour longtemps à te faire souffrir" - La Baïonnette (septembre 1916) - Dessin de Meunier

 

source La Saint-Cyrienne

 

Après l'assassinat de 12 concitoyens le 7 janvier, nous refusons, aujourd'hui comme hier et demain, avec tous les Français, la dictature du terrorisme. Nous soutenons tous ceux qui, sur les théâtres d'opérations du Mali, du Niger, de l'Irak et sur le sol national, luttent contre ces fanatiques qui n'ont absolument rien de comparable à des soldats dignes de ce nom.

 

Que la détermination des Français s'inscrive dans la durée car la lutte sera longue !

 

 

Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT

Président de la Saint-Cyrienne

Directeur de la Publication "Le Casoar"

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 17:55
ESM : quel avenir ?

 

17 Juillet 2014 Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT , Président de la Saint-Cyrienne

 

Équation impossible ou/et faux problème ?

 

Bien que membre du conseil de perfectionnement de l’ESM de Saint-Cyr j’ai été très surpris par des propos concernant l’évolution de l’Ecole et ceci d’autant plus que le commandement n’a cessé, toutes ces dernières années, de se féliciter de son système de formation d’officiers. Le débat qui semble s’ouvrir concerne tous les membres de notre association. Que personne ne soit surpris de notre intérêt pour ce sujet.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:54
Décès du général de corps d'armée Maurice HENRY

 

14.05.2014 Général de Corps d’Armée Dominique Delort, Président de la Saint-Cyrienne

 

La Saint-Cyrienne a la tristesse de vous faire part de la mort du Général de corps d’armée Maurice HENRY, de la promotion de « La plus grande France » 1938-1939, survenu le 13 mai 2014.

 

Le général Henry était le plus ancien président d’honneur de la Saint-Cyrienne. Il a assuré la présidence de notre association de 1981 à 1987. C’ est une des personnalités les plus marquantes des jeunes saint-cyriens sortis avant guerre. Il a participé à tous les combats de la Deuxième Guerre Mondiale ainsi qu’aux conflits d’Extrême-Orient et d’Algérie.

Le général Henry a montré un attachement sans faille à notre association, en participant à toutes les assemblées générales et à tous les 2S.

Sa joie de vivre et son grand sourire resteront la marque d’un officier ouvert aux autres et nourri d’un grand espoir dans les générations qui suivaient la sienne.

Tous les cyrards qui seraient en mesure de se rendre à ses obsèques pourront témoigner de leur infini respect pour leur Grand Ancien dans la Cathédrale des Invalides Vendredi 16 mai à 10h30

 

Décès du général de corps d'armée Maurice HENRY

 

Le général Maurice Henry est admis à Saint-Cyr en 1938, à l’âge de dix-neuf ans. Il prend part à la campagne de France à la tête du groupe franc du 110e RI. Blessé en mai 1940, fait prisonnier sur son lit d’hôpital, il s’évade et rejoint, au Maroc, le 4e RTM. En permission en France lors de l’invasion de la zone libre, il passe en Espagne, est interné et s’évade pour rejoindre l’AFN. Il participe comme chef de section du 4e RTM aux campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne. Blessé deux fois, titulaire de quatre citations, il est fait chevalier de la Légion d’honneur à titre exceptionnel et promu capitaine en mars 1945.

En 1947, il rejoint l’Indochine avec le bataillon « Pothier ». À la tête de sa compagnie de tirailleurs, puis du 2e BMEO (Bataillon de marche Extrême-Orient), il est engagé dans les opérations de la zone ouest de Cochinchine. Blessé et quatre fois cité, il est promu officier de la Légion d’honneur.

En 1953, jeune chef de bataillon, il est de retour en Indochine à la tête du III/1er RTM qui opère au Moyen-Laos, blessé et deux fois cité, il est fait commandeur de la Légion d’honneur en 1955.

En 1960, il sert en Algérie au 3e bureau du commandement supérieur puis comme chef d’état-major de la zone ouest-oranais et de la 5e division blindée.

Colonel à quarante-trois ans, il prend le commandement du 1er GCP (Groupement des commandos parachutistes), qui va jouer un rôle déterminant dans les expérimentations « Massena ».

Chef d’état-major de la 3e RM, général de brigade le 1er septembre 1969, il est tour à tour commandant de la 4e BM, chef de la division emploi de l’EMA et commandant de la 4e division mécanisée. En mars 1975, il prend le commandement de la 4e RM et est élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée. En octobre 1976, il devient Inspecteur de l’Infanterie.

 

Source crdp-reims

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 08:55
Participez aux commémorations du 11 novembre

 

07.11.2013 Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT, Président de la Saint-Cyrienne

 

 

Chers camarades,

 

Le prochain 11 novembre sera le deuxième anniversaire de l’évolution de la commémoration de la Victoire et de la Paix qui associe maintenant tous les Morts pour la France dans le même hommage national. Je me permets de vous rappeler que cette loi de février 2012 a été votée à une très large majorité par tous les partis excepté le parti communiste.

 

Cette année encore notre armée a perdu des hommes en opérations notamment au Mali. C’est une raison supplémentaire de manifester notre respect à ceux qui ont accompli leur devoir jusqu’au sacrifice.

 

En cette période où nos armées font face à de trop fortes réductions, je souhaiterais que les Saint-Cyriens montrent l’exemple en assistant, nombreux, éventuellement avec leur famille, aux multiples cérémonies officielles ou non qui seront organisées en métropole et outre-mer.

 

Afin de donner de la consistance à notre présence devant des monuments aux morts des grandes villes, bourgades ou villages je propose à ceux qui le peuvent de nous adresser une photo, si possible légendée, prise à cette occasion. Elle peut représenter un groupe ou même simplement le monument aux morts de votre commune. Ces photos seront placées dans la photothèque de notre site. Elles formeront le préambule de l’année du Centenaire vu par des Saint-Cyriens ou l’expression du fidèle respect à cette génération de Français.
 
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 14:17
Ne soyez pas sourds car nous ne sommes pas muets !

 

Paris, le 25 octobre 2013 par Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT, Président de la Saint-Cyrienne

 

 « La grande muette » n’est plus mais ils ne veulent pas le savoir ! Ou « Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre  » ! Selon une croyance très répandue l’Armée est devenue « la grande muette » après 1962 et l’est restée. Rien n’est plus faux, du moins depuis la fin de la guerre froide, mais cela arrange trop de monde de le croire.

 

Ceux qui parlent très régulièrement de « la grande muette » sont les médias et ce fut encore le cas en août sur la chaine LCP dans une émission spécifique. Est-ce par laxisme, paresse intellectuelle ou idéologie, il est difficile d’être péremptoire tant le groupe des journalistes est hétérogène. En effet les journalistes « spécialisés » de la presse écrite ou parlée ont des connaissances extrêmement variables des problèmes de défense et de ceux de l’armée. Certains suivent consciencieusement ces sujets complexes d’autres surfent, quand l’actualité s’y prête, lors du début d’une opération extérieure, du 14 juillet ou lors de cérémonies à la mémoire de morts au combat.

 

Le lieu commun, véritable poncif, de « la grande muette » est seriné aux auditeurs, aux lecteurs et aux hommes politiques et ces derniers trouvent, sans doute, la définition confortable et pourquoi pas normale. Confortable parce que cela évite de faire trop attention aux avertissements mesurés, pondérés et répétés de tel ou tel très haut responsable militaire venu leur décrire une situation des forces armées préoccupante au regard de la situation générale et des ambitions affichées par la France. Il n’y a qu’à se reporter, par exemple, aux interventions du CEMAT, le général Bertrand Ract-Madoux, devant les commissions des assemblées ces derniers mois. Normale pensent-ils car le militaire est aux ordres du Président élu par la nation. Ce principe est - évidemment - admis mais attention de ne pas tout confondre, car c’est oublier le devoir de tout chef militaire de haut niveau de réfléchir, de débattre, de s’exprimer et de donner son appréciation aux autorités gouvernementales comme à la représentation nationale. Les chefs d’état-major n’ont pas manqué de le faire et notamment à l’occasion de l’élaboration du dernier Livre Blanc comme de la réforme en cours au ministère de la défense. Il ne pourra pas être dit qu’ils se sont tus devant la situation des armées.

 

Depuis deux ou trois ans quelques généraux ou colonels, très peu nombreux, sont interviewés, certains de leurs articles sont repris dans une partie presse nationale et leurs livres édités. Le plus connu en cette période est un ancien directeur de l’Ecole de Guerre et maintenant professeur à Sciences-Po, Vincent Desportes. C’est beaucoup mieux que rien bien sûr, mais c’est trop peu au risque de conforter ce mythe de « la grande muette » car ces officiers, y compris un ancien CEMA, Henri Bentegeat, sont loin d’être des cas isolés comme on voudrait le faire croire à l’opinion.

 

Que dire en effet des multiples dossiers et articles du  groupe de réflexion du « G2S » de Jean-Marie Faugère, véritable « think tank » de 20 officiers généraux et qui a, en autres avantage, d’être composé de bénévoles et de réunir un groupe riche en expertises différentes. Les membres de ce groupe n’ont pour objectif que d’apporter leur contribution afin que les problèmes de défense soient mieux compris en particulier de ceux ayant des responsabilités publiques. Par leur formation, leur expérience, les responsabilités qu’ils ont exercées, ils sont plus fondés à s’exprimer que bien des civils appelés par les médias à répondre sur un sujet militaire. Pour parler médecine rien de tel qu’un médecin, pour discourir de philosophie rien de tel qu’un philosophe etc. ! Que dire des nombreux officiers, d’active ou non, qui écrivent des ouvrages qui sont autant d’études, de témoignages ou de réflexions d’une grande richesse. Encore faut-il faire l’effort de lire, de s’intéresser aux problèmes militaires ! Quel dommage que les journalistes-défense invités à la remise de prix littéraires les boudent... Que dire des nombreuses associations, en commençant par la Saint-Cyrienne, qui font connaître des points de vue, ouvrent des tribunes libres et soutiennent des débats ou des colloques. Ces associations ne sont pas des syndicats c’est peut être pour cela qu’on leur colle un bâillon virtuel. Pourtant il suffit de lire, notre revue en particulier le Casoar, pour être persuadé que « la grande muette » est bien morte. Mais ce serait rompre avec une des idées du « politiquement correct » dont souffre notre pays.

 

Il ne peut pas être dit qu’il existe « un trou noir » de l’expression chez les militaires. Il est facile de savoir que le moral n’est pas bon, il est facile de savoir que les inquiétudes sont grandes concernant l’outil de défense et la réforme en cours au ministère de la défense, comme il est facile de savoir que l’opération au Mali est vue comme un succès, de la décision à l’exécution. A ceux dont le métier est d’être le lien entre l’actualité et les Français je recommande plus d’attention et plus d’ouverture car décidément et définitivement « la grande muette » est bien morte ! Ce sera rendre aussi service aux hommes politiques contraints à mieux entendre ce qui leur est dit ou proposé de lire dans et hors de l’hémicycle. Le devoir de réserve, souvent mis en avant, ne touche avant tout que la sécurité de la France et celle des forces armées ainsi que le respect des institutions de notre pays.

 

A défaut d’être suffisamment entendus il appartient aux plus hauts responsables militaires d’élever raisonnablement la voix quitte, en leur âme et conscience, à choisir de partir car l’enjeu est grand. Nous sommes nombreux à ne pas baisser la garde, par devoir, car dans la cacophonie générale ou tous les sujets s’entrechoquent sans ordre d’importance ni mise en perspective c’est bien de la défense de la France dont il s’agit. Considérez les militaires pour ce qu’ils sont, des professionnels d’un art difficile, celui de la guerre.

 

Ne soyez pas sourds car nous ne sommes pas muets !

Partager cet article
Repost0
27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 20:49
Hélie Denoix de Saint Marc, un homme d'honneur

Après les combats de Nghia-lo le CNE Hélie Denoix de Saint Marc, chef de la 2e CIPLE du 2e BEP est décoré par général de Lattre de Tassigny au cours d'une prise d'armes à Ninh-Giang.- photo ECPAD

 

Paris, le 26 août 2013 Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT - Président de la Saint-Cyrienne

 

La Saint-Cyrienne apprend avec tristesse la mort, le 26 août, du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc de la promotion Veille au Drapeau (1943). 

 

C’est une figure légendaire qui nous quitte et qui laissera aux jeunes générations l’exemple d’un officier qui n’a jamais transigé avec l’honneur. 

 

Résistant dès le plus jeune âge, déporté à Buchenwald, officier de Légion ayant pris part aux pages parmi les plus glorieuses, mais aussi parmi les plus pénibles de notre histoire militaire, écrivain de talent, cet officier d’une rigueur morale absolue a amplement mérité l’hommage de la République qui l’a élevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d’Honneur en 2011.

 

La France perd aujourd’hui l’un de ses meilleurs fils, et les Saint-Cyriens, jeunes et moins jeunes, mais aussi tous les Français ont un exemple à méditer.

 

Dans la lignée d’un Blaise de Montluc qui écrivit cette phrase sans équivoque « Mon épée au Roi, mon âme à Dieu, mon honneur à moi », Hélie de Saint-Marc a vécu et exprimé comme nul autre le conflit entre l’honneur et la discipline dans la période dramatique débutant en 1940 pour finir en 1962. Sa vie d’officier toute entière vouée au devoir dans l’honneur fut déchirée et il en porta avec dignité et sagesse tous les stigmates.

 

Qu’il me soit permis de citer Pierre Messmer, dans son discours sur le sens de l’Honneur, valeur morale et sentiment personnel prononcé en 2002, qui conclut ainsi : « Parce qu’il est puissance d’action et de refus de ce qui est bas et vulgaire, parce qu’il est avant tout un souci de soi et de l’image idéale qu’on en a, parce qu’il est impérieux dans ses commandements, le sens de l’honneur sera sans doute l’un des ferments qui fera naitre la nouvelle morale de nos sociétés démocratiques individualistes ». 

 

Paroles d’espoir qui rejoignent in fine l’immense espérance d’Hélie de Saint-Marc au soir d’une tragédie qui fut celle de tant d’hommes et de femmes nés en Indochine et en Algérie, comme celle de tant de soldats Français de toutes origines.

 

« Les champs de braises » de votre vie nous ont marqué pour le meilleur. Que le pire nous soit épargné. 

 

Adieu mon commandant.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories