4 octobre 2015
7
04
/10
/octobre
/2015
07:55
02-10-2015 Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 780 - Réf : 420 | 232
“La 13e Demi-brigade de Légion étrangère actuellement stationnée aux émirats arabes unis sera transférée sur le camp du Larzac et verra ses effectifs renforcés. Un groupement tactique interarmes aux effectifs militaires similaires à ceux actuellement déployés relèvera sur place la 13e Demi-brigade…”. Cet ordre, diffusé le 31 juillet dernier, découle de la volonté politique de donner aux forces opérationnelles terrestres les moyens de tenir leur contrat opérationnel redimensionné pour un engagement dans la durée sur le territoire national. Il traduit la volonté du chef d’état-major de l’armée de Terre de construire le modèle “Au contact” pour remplir efficacement les missions de demain, découlant des nouvelles menaces.
Clin d’œil de l’histoire : c’est au camp du Larzac, ré-ouvert pour l’occasion en mars 1940, que la 13, nouvellement créée, perçut ses équipements et s’entraîna pendant trois semaines avant de partir pour la Norvège. Née pour faire la guerre, baptisée au feu lors de la seule victoire française de 1940 à Bjervik et Narvik, choisissant le camp du combat, auréolée de gloire à Keren, Massaouah, Bir Hakeim, El Alamein, Rome, Colmar et Authion, cette unité compagnon de la Libération donna à la France 96 compagnons. De 1940 à 1962, elle ne connut que la guerre, avec les sacrifices et les victoires que l’on connaît, pour libérer la France, puis pour combattre afin de défendre ses valeurs en Indochine et en Algérie.
Suite de l’éditorial
1 septembre 2015
2
01
/09
/septembre
/2015
16:55
31/08/2015 par Philippe Rioux - ladepeche.fr
Pas un nuage à l'horizon ce samedi matin sur le Larzac. Le soleil écrase de sa chaleur ce vaste plateau du causse où file le ruban d'asphalte de l'A75, entre Hérault et Aveyron, qui conduit au célèbre viaduc de Millau; l'ouvrage de Norman Foster qui vient de fêter son 50 millionième véhicule. Le vent se lève, balaye cette étendue majestueuse devenue parc naturel régional. Le souffle chaud qui couche les herbes et plaque les cardabelles est aussi celui de l'Histoire. Les cités templières et hospitalières ont récemment été classées au patrimoine mondial de l'Unesco et attirent des touristes en quête d'authenticité.
Près de l'une d'elles, La Cavalerie, se trouve le plus petit camp militaire de France, mais aussi le plus célèbre. Il y a quarante ans, son extension avait fait se lever un vent de colère et de révolte sur le plateau, fédérant militants et paysans. L'extension stoppée par François Mitterrand en 1981 a ouvert une ère de cohabitation entre le camp de 3 000 hectares, devenu Centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel (Ceito), et la population. Un centre unique en Europe et un camp inédit en France où, entre deux tirs, chasseurs et cueilleurs de champignons peuvent pénétrer dans son enceinte et où les éleveurs sont autorisés à faire paître les brebis, dont le lait fera le roquefort.
Pas d'extension du camp
Mais le paisible plateau est redevenu agité depuis que fin juillet, on a appris la venue prochaine de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère en remplacement du Ceito, amené à déménager au camp de Canjuers (Var). Cette arrivée, programmée l'année prochaine, électrise déjà le Sud-Aveyron.
Suite de l’article