28/08/2013 SITTA
La 50ème édition du salon international « SIAE » consacré à l’aéronautique et à l’espace, s’est déroulée à Paris , du 17 au 23 juin 2013, sur le site d’exposition du Bourget.
Su-35S l’invité de marque du salon du Bourget (Sukhoï).
Cette année la 50ème édition du salon du Bourget a été marqué par le grand retour des constructeurs d’avion de combat russes. Sukhoi, après une absence prolongée, a présenté, pour la première fois à l’étranger, son chasseur multirôle Su-35S. Particulièrement remarqué lors des présentations en vol du pilote d’essai Sergey Bogdan, l’appareil a démontré sa grande manœuvrabilité. Ces manœuvres très spectaculaires sont rendues possibles grâce à la poussée vectorielle de ses moteurs 117SSaturn.
L’avion, présente de nombreuses avancées technologiques dont son radar Irbis E, qui a la particularité d’associer une antenne à balayage électronique avec un balayage mécanique. Ce système ingénieux permet d’étendre le domaine de détection du radar. Les équipements qui équipent le Su-35S sont largement repris sur le T-50, dernier né du constructeur Sukhoi. Le Su-35S devrait assurer la transition avec le chasseur russe de cinquième génération. Le seul client potentiel, connu à ce jour, est la Chine.
Su-35S au roulage
Beechcraft présente son AT-6
Beechcraft a profité du salon du Bourget pour présenter son avion de combat AT-6B au public. Bien qu’ayant perdu une commande de l’USAF au profit de l’Afghanistan, face à son rival le Super Tucano, qui pour l’anecdote était situé sur le stand voisin, Beechcraft semble revenir en force. En effet, une commande de 24 appareils serait sur le point d’aboutir avec un client qui reste secret à ce stade. L’appareil offrirait des capacités, pour un coût inférieur à celui du Super Tucano, qui semble plutôt intéressantes. On peut citer une avionique moderne grâce à un cockpit CMC 4000 d’Esterline, un calculateur de combat similaire à celui de l’A-10 Thunderbolt II, un ensemble électro-optique MX-15DI et un armement guidé de dernière génération. A cela, il faut ajouter une cellule fiable, l’AT-6 est basé sur l’appareil d’entrainement T-6C dont la fiabilité n’est plus à prouver. Il est propulsé par un moteur Pratt et Wittney PT6A-68D.
Le prochain défi, annoncé par Russ Bartlett président de Beechraft Défense, sera de remporter le contrat sur le futur avion d’entrainement de l’USAF : le T-X.
Russ Bartlett, président de Beechcraft, devant l’AT-6
L’An-70, le retour (Antonov).
Après un développement mouvementé et un crash en 2001, retour en force de l’An-70.Ventant les capacités de décollage court de l’appareil, à savoir 600 m pour 20 tonnes de charge, l’utilisation de pistes sommaires et les possibilités de chargement de son imposante soute, le constructeur ukrainien désirerait s’afficher comme le rival de l’A400M.
Avion de transport An-70
Outre un cockpit relooké doté d’écrans MFD en tête moyenne, de nombreux équipements ont été remplacés. Malgré ces améliorations, l’appareil affiche un standard inférieur çà celui de l’A400M. Avec 35 tonnes de charge utile, le maximum étant de 47 tonnes, l’appareil possèderait une distance franchissable de 5 100 km.Ce projet russo-ukrainien semble enfin se finalisé et l’évaluation prochaine par les pilotes russes devrait normalement déboucher sur les premières commandes.
MC-27J Spartan, campagne d’essais réussie (Alenia Aermacchi).
Ce projet, Alenia Aermacchi, développé avec la société américaine ATK, consiste à offrir au C-27J une capacité de feu en l’équipant d’un canon GAU-23 monté, sur palette, en sabord. Présenté pour la première fois lors du salon Farnborough 2012, ce projet a évolué de la théorie vers la pratique. En effet, les campagnes d’essais au sol et en vol, ont permis de valider la phase une des essais. Des tirs ont été effectués avec succès. A ce stade, seule une caméra est installée sur l’affut du canon pour assurer la visée.
Gunship MC-27J Spartan
La prochaine phase consiste en l’intégration d’un ou deux ensembles électro-optiques sur le fuselage du MC-27J Spartan. Ce projet d’intégration devrait certainement évoluer rapidement et ATK semble disposer à proposer cette solution à d’autres constructeurs.
M-345, une solution d’entrainement low cost (Alenia Aermacchi).
Alenia Aermacchi présente sa nouvelle proposition en matière d’avion d’entrainement avancé : le M-345,déclinaison de l’avion M-311.
Avion d’entraînement M-345
Selon le constructeur, il existe un marché potentiel pour un appareil d’entrainement à réaction « low cost ». En effet, de plus en plus de forces aériennes choisissent, pour assurer la formation des pilotes, des avions équipés de turbopropulseur, PC-21 ou T-6Cen sont des exemples. L’argument principal d’Alenia Aermacchi concerne le turbopropulseur qui n’offre pas les mêmes capacités, ni les mêmes sensations de vol. Il faut alors augmenter le nombre d’heures sur appareil de combat, le coût engendré serait alors supérieur à la solution du M-345. La principale évolution reste le cockpit, basé sur une solution CMC 4000 d’Esterline. Le projet est soutenu par l’armée de l’air italienne, et le M-345devrait entrer en service en 2017. Le marché potentiel serait d’environ 200 appareils.
La nouvelle version « Guardian » du DA‑42MPP (Diamond Aircraft).
La société autrichienne Diamond Aircraft a encore innové cette année avec, et parmi les nouveautés présentée sur son stand du salon du Bourget 2013, la présentation de la version dénommée « Guardian » de son célèbre bimoteur DA‑42MPP (MultiPurpose Platform).
Avion multi-missions DA-42MPP Guardian
Surnommé par son constructeur en tant que véritable « couteau suisse », cette nouvelle version d’appareil léger de surveillance et multi-missions est basée sur le fameux bimoteur diesel tout en composite DA-42NG.
D’une envergure de 13,4 m, l’avion quatre places est propulsé par deux moteurs turbo diesel Austro Engines AE-300 de 2 litres de cylindrée pour 170 hp chacun et équipés d’hélices tripales MT-Propeller. Certifié pour voler jusqu’au niveau FL 180, cet appareil est capable d’embarquer de nombreux équipements de surveillance dans ses nacelles nasales et ventrales, ainsi que dans la cabine passagers.
Outre la présence des capteurs rajoutés à l’avion, la version DA-42MPPse distingue par une verrière bombée permettant au pilote le port d’un casque militaire ainsi que la présence de wingletsinversés sur le plan horizontal de l’empennage en T.
Dans cette nouvelle version Guardian, la charge offerte de l’avion d’environ 1,9 tonne au décollage a été augmentée de 95 kg, ce au profit de l’emport en charges utiles. Les signatures sonores et visibles de l’appareil d’origine ont encore été diminuées par l’installation d’une nouvelle ligne d’échappements moteurs ainsi que l’application d’une peinture gris clair mât. Cette dernière permet d’amoindrir en particulier les reflets du soleil sur la cellule de l’aéronef pouvant être perçus d’un observateur au sol lors du vol en hippodrome réalisé pour des missions de surveillance dans sa zone de travail.
Les équipements installés sur l’avion de présentation consistent en une boule optronique gyrostabilisée nasale (caméras TV et IR), d’un radar SARi-Master de Thales, en position ventrale ainsi qu’un système de liaison de données d’une portée de 180 km pour la retransmission au sol des informations issues des capteurs.
Le Ka-52 Alligator (Kamov)
Une des principales nouveautés de ce salon 100ème salon aéronautique du Bourget 2013, était le retour d’appareils militaires russes en présentation statique et en démonstration aérienne.
Dernièrement rentré en service dans les forces armées russes, le Ka-52 Alligator se présente comme un hélicoptère de dernière génération, alliant modernisme et rusticité. Son unité de puissance auxiliaire lui confère une grande souplesse d’utilisation, aussi bien sur des terrains dotés d’infrastructures qu’en terrain isolé. Ses deux rotors principaux contrarotatifs apportent une grande maniabilité et optimisent le rendement des deux nouvelles turbines VK-2500 développées par Klimov. Il peut emporter 2 500 kg d’armement ou de carburant sur l’un de ces six points d’emport sous-voilures.
L’armement principal du Ka-52 Alligator se compose :
-d’un canon 2A42 de 30 mm latéral droit à faible débattement vertical ;
-de missiles air-sol 9M120 Ataka-V ou 9K121 Vikr ;
-de nacelles roquettes B8V20-A chargées de 20 roquettes S-8 ;
-ou encore de missiles air-air Igla.
-Le radar multifonction Arbalet de Phazotron, positionné sous l’avant hémisphérique de l’appareil, permet :
-la recherche, la détection, l’identification et l’acquisition de toute menace aérienne et terrestre ;
-la détection et l’examen de tout phénomène météorologique ;
-le positionnement terrestre de l’appareil et le suivi de terrain.
Hélicoptère Ka-52 Alligator
L’autoprotection du Ka-52 Alligator se compose de la suite President-S de NII Ekran. Destiné principalement aux hélicoptères, ce système permet la détection la détection de l'illumination de l'appareil par un système de pointage ou de visée laser et alerte l'équipage de la proximité d'une menace missile. Le dispositif de contremesures est constitué de séquenceurs de leurres électromagnétiques et infrarouges intégrés dans les nacelles positionnées en bout de voilures latérales et de deux brouilleurs infrarouges multidirectionnels ventraux.
En plus de tous ces systèmes précités, il dispose également :
- d’un dispositif optronique GEOS-451 de Urals Optical and Mechanical Plantimplanté sous l’avant de la cabine offrant une capacité d’observation, de désignation, de guidage et de tir dans le visible et dans l’infrarouge ainsi qu’une télémétrie et un désignateur laser ;
- d’un Viseur « Tête haute » pilote ILS-28 Head-Up displays de ELARA.
Il convient toutefois de signaler que cet appareil pourra également intégrer d’autres systèmes de missions ou d’armement occidentaux.
Le Model 407GT (Bell Helicopter - Textron)
Le Model 407GT est un hélicoptère militaire dérivé de l’appareil civil 407GX de Bell Helicopter Textron. Comme son homologue, il dispose d’un poste de pilotage de dernière génération à écrans multifonctions 1000HTM Flight Deck de Garmin. Appareil léger, d'une masse totale en mission de combat avoisinant les 2 200 kg, il est équipé d’une turbine Rolls-Royce 250-C47B de 674 shp au décollage. Doté d’un d'une capacité standard de carburant de 380 kilogrammes, il dispose d’une autonomie de 2,5 heures lui conférant un rayon d'action de 300 km en mission de combat. Principalement destiné à l'exportation, il reprend de nombreuses caractéristiques de la version civile Bell 407 afin d'en réduire les coûts d'acquisition.
Hélicoptère Model 407GT
La vocation principale de cet hélicoptère étant la reconnaissance offensive, il dispose d'un dispositif optronique MX-15D de L3 Wescam lui conférant une grande capacité opérationnelle et une large variété d'armements :
● Nacelles M260destinées aux roquettes de 2.75-inch/70 mm
● Mitrailleuses en sabord M134D type Galting (6 tubes de 7,62 mm)
● Rampes M310destinées aux missiles air-sol AGM-114 Hellfire
L’ AW159 (Agustawestland / Finmeccanica)
Le groupe italien présentait sur son stand extérieur l’hélicoptère AW159, version améliorée de l’hélicoptère de type Lynx Wildcat.
L’AW159 est équipé d’un moteur biturbine et d’un train d’atterrissage rétractable. Le nez de l’appareil est également équipé de capteurs et d’un radar de surveillance à 360 degrés.
Hélicoptère AW159
Cet hélicoptère a la particularité de pouvoir exécuter différents types de missions aussi bien pour l’armée de terre que pour la marine (missions de surveillance et de reconnaissance, de lutte anti-sous-marine, missions SAR, etc.). Grâce à son stabilisateur horizontal, il peut facilement apponter sur de petits bâtiments de la marine. Son poste de pilotage, entièrement numérisé, est équipé de quatre grands écrans multifonctions. En fonction des missions qui lui sont dévolues, il peut embarquer des missiles antinavires, des torpilles, des roquettes, une mitrailleuse et également un sonar trempé pour les missions de lutte anti-sous-marine. Sa large cabine peut accueillir jusqu’à six soldats. Cet hélicoptère a déjà effectué ses essais en vol et devrait prochainement équiper l’armée de terre ainsi que la marine britannique.
Le projet de drone P.1HH dévoilé (Piaggio-Selex)
L’Italien Piaggio Aero Industries a dévoilé le second jour du Salon du Bourget son projet de drone dénommé P.1HH « Hammerhead ». Pour ce faire, le constructeur aéronautique a utilisé comme plateforme son célèbre avion de transport biturbopropulseurs Piaggio P‑180 Avanti‑II pour concevoir ce nouveau drone de type MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).
Maquette échelle 1 du drone Piaggio P.1HH
Pour ce faire, Piaggio s’est allié à son collègue italien Selex Es, acteur bien connu dans le domaine des drones en Europe, pour proposer une réponse rapide au besoin actuel en matière de drones MALE.
Conçu pour voler 16 heures en mission ISR de surveillance et de reconnaissance, le drone serait capable de se rendre dans sa zone de travail à plus de 700 km/h. Avec ses 4 tonnes de masse maximale au décollage et ses 14 m de long, ce devrait être le plus imposant drone Européen actuellement en cours de développement. Il pourra atteindre une altitude de 45.000 pieds (13.700 mètres) et offrira une autonomie de 16 heures de vol.L'engin, dont le fuselage et l’envergure de l’aile ont été retouchées, a été réalisé en 12 mois ; les délais de conception ayant été réduits du fait de la « dronisation » de l’aéronef de base P‑180 Avanti‑II qui est déjà largement éprouvé. Par ailleurs, les sous-ensembles et systèmes propres à la partie drone seraient déjà prêts selon Selex puisque issus de systèmes déjà opérationnels (drone Falco notamment). Tout ceci devrait permettre la réalisation du premier vol du prototype à la fin 2013.
Le prototype de drone convertible électrique Projet zero (AgustaWestLand)
On pourrait le croire tout droit sorti du film « Avatar », et pourtant le projet de drone convertible de la société italo-britannique est bien réel.
Plus connue pour la fabrication d’hélicoptères, la société AgustaWestlanda présenté pour la première fois en salon son prototype de drone convertible dénommé « Project Zero ».
Prototype de drone Project Zero
Conçu et fabriqué en à peine six mois, ce drone possède donc la particularité d’être équipé de deux rotors basculants à 90° intégrés à la voilure. Equipé d’une motorisation entièrement électrique, ses rotors basculent pour passer de la sustentation (phases de décollage, vol stationnaire et atterrissage) à la propulsion (vol classique en croisière). L’engin a déjà commencé ses premiers essais en vol, le premier décollage en mode « captif » (relié au sol par des câbles pour éviter son basculement en cas de problème) ayant été réalisé en juin 2011. Et si le principe des rotors basculants, c'est-à-dire du convertible (ou tilt rotor), n’est pas nouveau, à l’image de l’appareil de transport américain V-22 Osprey, c’est néanmoins la première fois qu’un constructeur s’attaque à la réalisation d’un drone de cette taille, de plus tout électrique.Bien qu’inconnues pour l’instant, gageons que les performances de ce nouveau type de drone seront en rapport à l’aspect futuriste de la cellule.
La bombe guidée Spice 250 (Rafael)
A l’occasion du salon aéronautique du Bourget, la société Rafael présentait la nouvelle version de sa gamme de bombe guidée baptisée « Spice 250 » : Plus légère que les deux versions précédentes, les Spice 1000 et 2000, la Spice250 dispose d’un nouveau système de guidage (GPS, vidéo et laser) et d’une datalink avec l’aéronef lui permettant désormais de frapper non seulement des objectifs statiques, mais également dynamiques.
Maquette de Spice 250
La Spice 250 a également été conçue afin de diminuer les dommages collatéraux, en particulier dans le cadre des engagements en zone urbaine. Créditée d’une portée maximale de 100 kilomètres, la Spice 250dispose ainsi d’une marge d’erreur maximale de 3 mètres. Compte tenu de ses dimensions et de son poids réduits par rapport aux Spice 1000/2000, jusqu’à 16 munitions peuvent être embarquées par un F-16 (28 sur un F-15), augmentant ainsi considérablement la capacité de frappe air-sol de ces appareils. Facile et rapide à mettre en œuvre, polyvalente, disposant d’un système de guidage performant, la nouvelle version de la gamme Spicedevrait être opérationnelle dans les deux ans.
Le pod FN RMP (FN Herstal)
Sur le stand FN Herstal était présenté le pod FN RMP. Il contient une mitrailleuse de calibre .50 (12.7 mm) avec 250 coups et 3 roquettes de 70 mm (ex: Mk-40et Mk-66) dans une rampe sous la partie mitrailleuse. Une extension est proposée afin de pouvoir y placer des roquettes plus longues, car munies d'un système de guidage.
Pod FN RMP
Son faible poids, 160 kg (mitrailleuse, munitions et roquettes comprises) permet d'en équiper tout appareil, avion ou hélicoptère, doté du système de fixation standard Otan de 14''. Il peut supporter une vitesse maximale de mach 0.75.
Les boules SPEED-A et STAMP (CONTROP)
A l’occasion du salon du Bourget, Controp, société israélienne spécialisée dans le développement et la production de systèmes optroniques, présentait plusieurs nouveautés.
Parmi celles-ci, la charge utile SPEED-Adestinée aux aérostats et ballons était disponible (pour la première fois sur un salon) en démonstration dynamique. Cette charge utile développée spécifiquement pour une intégration sur des ballons/aérostats tactiques, bénéficie d’une gyro-stabilisation sur les trois axes. En effet, en plus des axes traditionnels de tangage et de lacet, les mouvements du mobile autour de l’axe de roulis sont également compensés. La caméra thermique, dotée d’un zoom optique continu performant, autorise une vision permanente de la cible quels que soient les mouvements de zoom en éloignement et en grossissement. Cette optique permet également une optimisation de la qualité d’image en conditions de basse visibilité. De plus, un télémètre laser peut-être ajouté en option, à la charge utile. Disposant du label "Field proven", la SPEED-A est utilisée par Israël et équipe aussi les aérostats de surveillance de type Skystar 300 de l’armée canadienne.
Stand Controp
Controp présentait également sa nouvelle gamme de charges utiles miniatures STAMP (Stabilized Miniature Payloads) destinées aux UAV de petites tailles. La famille STAMP est composée de systèmes modulaires comprenant des supports de base et différents senseurs offrant un vaste choix de configurations. Les senseurs sont soit de type caméra CCD couleur dotée d’un zoom optique, soit de type caméra thermique, non refroidie avec ou sans zoom optique. Ces charges utiles gyro-stabilisées, sur deux axes, et miniaturisées représentent des solutions combinant coût réduit et faible poids pour une utilisation opérationnelle nécessitant de courte portée de détection (de l’ordre de 1 000 mètres).
commenter cet article …