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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 21:30
Liban : entraînements conjoints entre la FCR et les FAL

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Du 28 avril au 2 mai 2014, sur le camp de Deyr Kifa au sud Liban, les militaires français de la Force Commander Reserve (FCR) de la FINUL et ceux des Forces armées libanaises (FAL) ont conduit deux entrainements conjoints.

 

Les deux exercices, l’un sur les savoir-faire du génie et l’autre sur le combat en zone urbaine, ont permis de partager l’expérience respective des militaires français et libanais.

Dans le cadre de la coopération militaire franco-libanaise, une section d’infanterie de la FCR, armée par le 16e bataillon de Chasseurs (16e BC) et composée d’une vingtaine de militaires, a passé cinq jours avec une section libanaise de la 7e brigade des FAL dans les camps français de Dayr Kifa et libanais d’Ebel El Saqi (est de la région du sud-Litani). Au cours de la semaine, les soldats ont mis en pratique leurs connaissances en matière de combat en zone urbaine, de réaction face à une embuscade ou encore d’évacuation d’un blessé sous le feu.

 

En parallèle, le détachement du génie de la FCR, principalement armé par le 13e régiment du génie (13e RG) s’est entraîné avec les forces armées libanaises des 5e et 9e brigades des FAL. Au cours de cet échange, les soldats ont suivi des instructions théoriques et pratiques de techniques de fouille de véhicule, d’ouverture d’itinéraire, de réaction face à la découverte d’un engin explosif improvisé (IED), de contrôle en milieu urbain (Check point) et de fouille opérationnelle d’un bâtiment.

 

Une cérémonie de remise de diplômes à Deyr Kifa, en présence du général Lahib, adjoint à la 7e brigade de l’armée libanaise, a clôturé la semaine d’entraînement.

 

La résolution 1701, fondement de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban depuis 2006 en complément des résolutions de 1978, assigne à la FINUL la mission de soutenir les Forces armées libanaises dans le Sud-Litani. Les entraînements conjoints participent à cette mission. La France est l’un des principaux pays contributeurs à la FINUL. Les militaires français présents au Liban, déployés dans le cadre de l’opération DAMAN (contribution de la France à cette mission ONU), agissent principalement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR). Ce détachement confère au Force Commander des capacités de dissuasion de réaction, et de surveillance terrestre et aérienne. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les forces armées libanaises, tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints comme ceux de cette semaine.

Liban : entraînements conjoints entre la FCR et les FAL
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:30
Le Liban attend le chèque de Ryad pour s’offrir des armes françaises

Armement Le système Simbad-RC de MBDA sera présent sur trois petits patrouilleurs commandés par le Liban à la France

 

23/04/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La France et le Liban ont récemment arrêté une liste d’équipements militaires pour un montant de 2,1 milliards de dollars. Elle est actuellement pour validation à Ryad, qui finance le réarmement de Beyrouth.

 

L'Arabie Saoudite a entre ses mains la vente d'armes par la France au Liban pour un montant de trois milliards de dollars. Après quatre mois de travail seulement, la fameuse "shopping list" a été arrêtée entre l'acheteur, le Liban, et le vendeur, la France. Reste à la faire valider par le financeur, l'Arabie Saoudite. A ce trio, il faut rajouter aussi un pays qui s'agite beaucoup en coulisse, Israël, que l'on dit préoccupé par cette opération et qui a regardé de très près cette liste d'armements, qui l'inquiète dans une région particulièrement explosive où prospère notamment le Hezbollah.

 

"Un vrai tour de force pour boucler cette liste à trois pays qui ont des objectifs et un calendrier qui divergent et qu'il a fallu réconcilier, explique un proche du dossier. Cela n'a pas été facile". Toutefois, selon plusieurs sources concordantes, cette liste faite de compromis a été arrêtée par la France et le Liban il y a plus de dix  jours - le 12 avril - et remise à l'Arabie Saoudite, qui est aujourd'hui en train de l'étudier. "Ce sont les Saoudiens et eux seuls qui vont imprimer le tempo de cette opération", confirme-t-on à La Tribune. Et certains estiment qu'une "liste n'est jamais définitive". Surtout tant que cette opération à 3 milliards de dollars reste encore sujette au financement des Saoudiens. 

 

Une liste prudente

 

Sur les 3 milliards de dollars promis par Ryad, 2,1 milliards seront consacrés à l'achat d'armements et 900 millions à l'entretien de ces matériels. Un principe accepté par le Liban, qui pourra par la suite gérer seul le MCO (Maintien en condition opérationnelle) de ces matériels militaires. Dans le domaine terrestre, la France a fait preuve de beaucoup de prudence. Pas de chars Leclerc comme initialement imaginé. Paris devrait en revanche fournir des VAB (Véhicule de l'avant blindé) équipés d'une tourelle de Nexter, des VBL (Véhicule blindé léger) ainsi que des VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie), voire des camions blindés Aravis. Dans le domaine de l'aéroterrestre, la France a inclus dans la liste des hélicoptères Gazelle, voire des Fennec, ainsi que des hélicoptères de transport. Enfin, MBDA devrait vendre son missile surface-air Mistral.

 

Dans le domaine naval, c'est le chantier de Cherbourg CMN, propriété du Libanais Iskandar Safa, qui a remporté la mise face à DCNS, qui proposait des Gowind de la classe Adroit, et Raidco. Le chantier naval des Constructions Mécaniques de Normandie fournira à la marine libanaise trois petits patrouilleurs, vraisemblablement équipés du système Simbad-RC de MBDA. Enfin, les équipements de Thales sont aussi bien présents dans la liste avec des radars, de l'optronique et des systèmes de communications.

 

Avant ou après le départ de l'actuel président libanais ?

 

Cette manne providentielle pour le Liban sera-t-elle un "pot de miel" pour certains des acteurs de cette opération ? Faut-il pour éviter ce type de rumeurs attendre la fin de l'élection présidentielle libanaise, qui commence dès ce mercredi, et le départ de Michel Sleimane le président sortant le 25 mai prochain ? Ce qui serait en même temps injuste pour ce dernier à l'origine de cette opération. Pour autant, Paris aurait tout à perdre avec l'Arabie Saoudite avec laquelle elle négocie plusieurs mégacontrats si cette opération n'était pas transparente. Car le nouveau président libanais sera peut être tenté de mettre son nez dans cette opération.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:30
Liban : Visite du REPFRANCE à Dayr Kifa

 

 

15/04/2014 Sources : EMA

 

Le 7 avril 2014, le général Jean-Jacques Toutous, Représentant de la France (REPFRANCE) au Liban et chef d’état-major de la force intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL), s’est rendu à Dayr Kifa auprès de la force commander reserve (FCR).

 

Le général Toutous a rencontré les éléments français du mandat XXI déployés depuis mars, sur le camp de 9.1 à Dayr Kifa, dans le cadre de l’opération Daman.

 

Forte de près de 900 militaires, la FCR est directement placée sous le commandement de la FINUL. Stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres de Beyrouth, elle est l’élément d’intervention d’urgence de la FINUL. Elle est en mesure d’intervenir sur court préavis dans toute la zone d’opération de la FINUL pour faire appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

 

Réserve d’intervention opérationnelle, la FCR travaille en collaboration et coordination étroites avec les forces armées libanaises (FAL) et conduit également de nombreuses actions auprès de la population au sud du Liban.

 

La FCR est armée par les militaires de la 2e brigade blindée (501e régiment de chars de combat, 16e bataillon de chasseurs, 13e régiment du génie) et est renforcée par des éléments du 121e régiment du train, du régiment de soutien du combattant ainsi que du 8e régiment de matériel.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL. Cette contribution de la France à cette mission de l’ONU prend le nom d’opération DAMAN. La FCR confère au Force Commanderdes capacités de surveillance terrestre et aérienne, de dissuasion et de réaction. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les forces armées libanaises, tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:30
Syrie: l'armée prend Rankous, ville stratégique

 

09-04-2014 Paul Khalifeh correspondant à Beyrouth - RFI

 

L'armée syrienne et ses alliés libanais du Hezbollah ont pris la ville de Rankous, un des derniers bastions rebelles non loin de la frontière avec le Liban, à l'ouest de Damas. Les combats ont fait des dizaines de morts.

 

Située à quelques kilomètres seulement de la frontière libanaise, Rankous était l'une des principales bases rebelles dans la région montagneuse de Qalamoun, adossée à la frontière libanaise.

 

Contrôlée depuis deux ans par l'opposition armée, cette ville de 20 000 habitants est aujourd'hui déserte. Elle servait de nœud pour les voies de ravitaillement venant du Liban et allant vers les fiefs rebelles autour de Damas.

 

Avec la prise de Rankous, l'armée syrienne contrôle près de 90% de la frontière avec le Liban. Il est désormais très difficile et risqué pour les rebelles, d'acheminer des renforts en hommes et en armes à partir de ce pays.

 

La bataille pour le contrôle de Qalamoun a commencé en novembre dernier. Le Hezbollah y a engagé des milliers de combattants d'élite, aux côtés de l'armée syrienne. A Rankous, il était d'ailleurs aux premières lignes, tout comme à Yabroud, l'autre grande ville de la région prise le 15 mars.

 

Après d'âpres combats, les rebelles se sont repliés vers Zabadani et les quelques villages qui sont encore sous leur contrôle.

 

La prise de Qalamoun permet au régime de sécuriser l'autoroute Damas-Homs et de renforcer son emprise sur une région allant de la capitale à la côte Méditerranéenne, en passant par le centre de la Syrie.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:30
Nouveaux défis pour les démineurs belges au Liban

 

7 avr. 2014 Belgian Defense

 

Une semaine après la fin de mission sur le Blue Point AP-295 au Sud-Liban, les démineurs du 11 Bataillon Génie entament un nouveau challenge. Ils s'y attellent depuis le samedi 22 mars. Leur tâche : s'occuper du Blue Point B75 à proximité de la petite ville d'Houla, située le long de la frontière avec Israël.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:30
photo difesa.it

photo difesa.it

 

02/04/2014 lorientlejour.com

 

La ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti (Parti démocrate), qui a effectué hier une tournée auprès des dirigeants locaux, a souligné hier « l'appui constant de son pays à la Finul, ainsi que le soutien humanitaire de Rome aux réfugiés, conformément aux aspirations et aux besoins du gouvernement libanais ». « L'Italie maintiendra ses engagements vis-à-vis du Liban », a-t-elle indiqué, annonçant la tenue d'une conférence technique de soutien à l'armée le 10 avril à Rome, en guise de préparation à la conférence majeure qui aura lieu en juin dans la capitale italienne et dans la foulée de la conférence de soutien de New York du 25 septembre dernier.

 

Il s'agit de la première visite officielle de la ministre italienne depuis sa nomination à ce poste, le 22 février dernier.

 

Mme Pinotti s'est ainsi entretenue à Baabda avec le président de la République, Michel Sleiman, en présence de l'ambassadeur italien Giuseppe Morabito, avant de se rendre au Sérail où elle a été reçue par le Premier ministre Tammam Salam. Elle a par ailleurs rencontré le ministre de la Défense, Samir Mokbel, et le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.

 

La ministre italienne a enfin inspecté, à Naqoura, au Liban-Sud, le contingent de son pays au sein de la Finul, auquel elle a rendu un hommage appuyé. Mme Pinotti a mis l'accent, dans ce cadre, sur l'importance de la contribution italienne à la stabilité et la sécurité au Liban dans le cadre de la situation critique que traverse actuellement la région.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:30
Liban : Relève DAMAN achevée

 

01/04/2014 Sources : EMA

 

Le 27 mars 2014, tous les éléments du mandat XXI de la Force Commander Reserve (FCR) de l’opération DAMAN, nom de la participation française à la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), ont rejoint le camp de Dayr Kifa, situé à environ 100 km de Beyrouth.

 

Les militaires de la FCR du mandat XXI ont passé quelques jours avec leurs prédécesseurs sur le théâtre libanais afin de prendre en compte l’environnement de la mission, le matériel et les différentes consignes (sécurité, maintenance…). Cette relève effectuée dans d’excellentes conditions entre le régiment d’infanterie chars de Marine (RICM) et le 501e régiment de chars de combat (501e RCC) permet au mandat XXI d’être pleinement opérationnel pour les six prochains mois.

 

Le contingent français au Liban est d’environ 900 militaires. Les unités de combat composant la FCR DAMAN XXI, sont principalement issues des régiments de la 2e brigade blindée (501e RCC, 16e bataillon de chasseurs et 13e  régiment du génie), renforcées par les artilleurs du 1er régiment d’artillerie et du 93e régiment d’artillerie de montagne, ainsi que par le 121e régiment du train. Le soutien de l’ensemble des forces françaises au Liban est assuré principalement par le régiment de soutien du combattant, le 8e régiment de matériel et par une quarantaine de personnel d’unités diverses composant le soutien national France (SNF).

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs à la FINUL. Les militaires français présents au Liban sont déployés dans le cadre de l’opération DAMAN, contribution de la France à cette mission de l’ONU. Ils agissent particulièrement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR). Ce détachement confère au Force Commander des capacités de surveillance terrestre et aérienne, de dissuasion et de réaction. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les forces armées libanaises, tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:30
Lebanese Report: IDF Operates UGCV on the Border

 

31/3/2014 Or Heller - israeldefense.com

 

Lebanese news agency reports that the IDF operates an Unmanned Ground Combat Vehicle (UGCV) patrolling along the northern border with Lebanon. Its purpose is to locate demolition charges and holes along the fence

 

Lebanese news agency reported a military robot moving along the barbed wire fence of Kfar Kila, along with combat aircraft. This is the first time that the IDF operates an UGCV along the fence on the northern border.

 

According to the report, this is an Unmanned Ground Combat Vehicle which operates as well on the Gaza border. It can carry cameras, sensors, speakers and it can be equipped with weapon emplacements. Its purpose is to locate demolition charges and holes along the fence.

 

The vehicle is built on a platform of four-wheel vehicles, and is operated by the IDF's operations room near the border fence.

 

As stated, the project began around the Gaza Strip, and now, apparently, is extended to the northern border of Israel, apparently due to the deterioration of the security situation following the continued civil war in Syria

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:30
Liban: trois soldats tués dans un attentat suicide contre un barrage

 

 

29 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BAALBECK (Liban) - Au moins trois soldats libanais ont été tués et quatre blessés samedi dans un attentat mené par un kamikaze qui s'est fait exploser à bord de sa voiture devant un barrage militaire proche de la frontière syrienne, a annoncé l'armée.

 

Un kamikaze a fait exploser sa voiture à son arrivée à un barrage de l'armée dans la région d'Aarsal, dans l'est du Liban, frappé par des violences liées au conflit en Syrie voisine, a précisé l'armée dans un communiqué.

 

Trois soldats ont été tués et quatre blessés, et l'armée a bouclé le secteur, indique le texte.

 

Signe des tensions dans la zone, une femme a été tuée et son enfant blessé en soirée par des soldats qui ont ouvert le feu lorsque le véhicule qui les transportait ne s'est pas arrêté à un barrage de l'armée à l'entrée d'Aarsal malgré les injonctions des militaires, a affirmé un porte-parole de l'armée à l'AFP.

 

Aarsal est une localité libanaise majoritairement favorable à la rébellion syrienne, et qui accueille un grand nombre de réfugiés fuyant les violences en Syrie, ainsi que des rebelles blessés au combat.

 

Sur Twitter, un groupuscule obscur, le Liwa Ahrar al-Sunna à Baalbeck (Brigade des sunnites libres), a revendiqué cet attentat, affirmant qu'il visait à venger la mort du martyr Sami al-Atrache.

 

Ce dernier, soupçonné d'implication dans des attentats à la voiture piégée contre des bastions du Hezbollah chiite libanais, qui combat les rebelles aux côtés du régime syrien, a été tué jeudi à Aarsal lors sa capture par l'armée, qui l'a qualifié de dangereux terroriste.

 

La participation du Hezbollah dans la guerre en Syrie aux côtés des hommes du président syrien Bachar al-Assad a exacerbé les tensions confessionnelles au Liban, les sunnites appuyant pour la plupart la rébellion, tandis que les chiites sont en majorité partisans du pouvoir de Damas.

 

Liwa Ahrar al-Sunna, qui a fait son apparition il y a quelques mois seulement sur Twitter pour revendiquer des attaques contre le Hezbollah et l'armée, a menacé sur ce réseau social de mener de nouvelles attaques contre l'armée libanaise, qu'il accuse de viser les sunnites.

 

Les prochains jours verront de nombreuses attaques jihadistes similaires, ce n'est que le début, a prévenu le groupe. Nous avons mis en garde depuis des jours que les exactions de l'armée croisée qui vise les sunnites du Liban n'étaient plus acceptables, a encore tweeté le groupuscule.

 

Le jour de la mort de Sami al-Atrache, le groupuscule avait indiqué que cet incident allait ouvrir les portes de l'enfer pour l'armée libanaise, affirmant que celui qui tuait un soldat libanais allait au paradis.

 

L'armée libanaise est accusée par des groupes extrémistes de discriminer les sunnites appuyant la rébellion, tandis qu'elle ferme l'oeil sur l'envoi par le Hezbollah de combattants en Syrie.

 

Liwa Ahrar al-Sunna avait revendiqué le dernier attentat à la voiture piégée qui a frappé l'est du Liban le 16 mars, faisant deux morts. Le Front al-Nosra au Liban, un groupe soupçonné d'être lié à l'influente branche d'Al-Qaïda en Syrie, avait également revendiqué cette attaque.

 

Depuis l'été 2013, plusieurs attentats sanglants ont frappé les bastions du Hezbollah au Liban, revendiqués par des groupuscules extrémistes sunnites qui affirment riposter ainsi à l'implication du Hezbollah en Syrie.

 

L'attentat de samedi intervient quelques heures après un discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a justifié de nouveau l'engagement de son parti en Syrie.

 

Le puissant mouvement armé chiite a condamné samedi l'attentat terroriste contre les soldats, affirmant que le terrorisme extrémiste est l'ennemi de tout le monde.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:30
Syrie: l'armée renforce son emprise à Qalamoun près de la frontière libanaise

 

29 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - L'armée syrienne, appuyée par les combattants du Hezbollah libanais, a repris samedi aux rebelles deux villages dans Qalamoun, renforçant son emprise sur cette région stratégique frontalière du Liban, selon un responsable militaire.

 

La prise de Qalamoun, l'un des fronts de la guerre qui ravage la Syrie depuis trois ans, est cruciale pour le régime mais surtout pour le Hezbollah qui affirme que les voitures utilisées dans les attentats meurtriers contre ses bastions au Liban sont piégées dans cette région.

 

Le régime de Bachar al-Assad accuse aussi les rebelles d'acheminer armes et combattants depuis le Liban via ce secteur frontalier.

 

L'armée a pris le contrôle ce matin des villages de Ras al-Maara et Flita après avoir bombardé les derniers groupes de terroristes armés qui s'y trouvaient, a indiqué la source militaire. Le régime désigne par le terme de terroristes tous les rebelles.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), l'armée avait bombardé le secteur de Flita la veille aux barils d'explosifs, une pratique dénoncée par l'ONU.

 

Il ne reste plus aux mains des rebelles à Qalamoun que le bastion de Rankous, sous leur contrôle depuis deux ans, la localité chrétienne de Maaloula et une poignée de villages, a ajouté l'OSDH, qui s'appuie sur un important réseau de militants et sources médicales civiles en militaires en Syrie.

 

L'armée et le Hezbollah, allié indéfectible du régime Assad, ont lancé en novembre une offensive aérienne et terrestre pour reconquérir Qalamoun avec l'objectif de sécuriser ce secteur qui servait de base arrière aux rebelles.

 

L'armée a enregistré une victoire importante à la mi-mars en reprenant Yabroud, l'un des principaux bastions rebelles, avant de concentrer ses forces sur plusieurs villages frontaliers, dont Flita et Ras al-Maara.

 

Il s'agit d'une nouvelle étape vers le verrouillage de la frontière, a estimé le responsable militaire. Chaque victoire contribue à boucler un peu plus (la frontière), au moins au niveau des points de passage principaux utilisés par les rebelles.

 

Après la prise de Flita et Ras al-Maara, au moins 700 Syriens, en majorité des civils, se sont réfugiés dans la localité libanaise d'Aarsal, proche de la frontière et partisane de la rébellion, selon l'agence nationale libanaise.

 

L'armée libanaise vérifie les identités (des réfugiés) et empêche les hommes armés (rebelles) d'entrer au Liban à travers Aarsal, a indiqué l'agence en précisant que l'exode continue.

 

Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, même si l'armée renforce son emprise sur Qalamoun, il lui sera difficile de contrôler la totalité de la frontière, qui s'étend sur des dizaines de kilomètres dans cette région.

 

Il y a une portion où les rebelles pourront toujours entrer et sortir (...) Pour tout contrôler, l'armée et le Hezbollah devraient déployer des combattants tout le long de la frontière, ce qui est impossible, a-t-il ajouté.

 

Ailleurs dans le pays, au moins 35 combattants du Front Al-Nosra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie, et de brigades islamistes ont péri lors de combats contre les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) dans la localité stratégique de Markada, dans la province de Hassaka, toujours selon l'OSDH.

 

Au terme de ces combats, l'EIIL a pris la localité située sur la route d'approvisionnement de l'EIIL entre l'Irak, d'où ce groupe est originaire, et Hassaka.

 

Auparavant alliés, ces différents groupes de l'opposition à Assad se battent depuis le début de l'année, plusieurs brigades dénonçant les exactions et la volonté hégémonique de l'EIIL.

 

Le conflit en Syrie, né d'une contestation populaire pacifique lancée le 15 mars 2011 qui s'est militarisée face à la répression, a fait plus de 146.000 morts selon l'OSDH.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:30
L'armée syrienne pilonne des localités du nord du Liban

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

TRIPOLI (Liban) - L'aviation du régime syrien a pilonné jeudi une zone libanaise frontalière, blessant 25 personnes, quelques heures après des raids sur Aarsal, ville libanaise majoritairement sunnite qui soutient la rébellion syrienne, selon des sources au sein des services de sécurité libanais.

 

Ces opérations interviennent au moment où l'armée syrienne, soutenue par le Hezbollah, libanais lance des offensives du côté syrien de la frontière, déclenchant un exode de rebelles et civils syriens vers le Liban.

 

Des sources de sécurité dans le nord du Liban ont précisé que des maisons avaient été endommagées et 25 personnes blessées dans ce pilonnage, sans pouvoir préciser s'il s'agissait de Libanais ou de réfugiés syriens.

 

Mercredi, l'armée syrienne a pris la localité d'al-Hosn où se trouve la célèbre forteresse croisée du Krak des Chevaliers, située dans la province centrale de Homs, près de la localité libanaise de Wadi Khaled bombardée jeudi.

 

Cela a poussé une nouvelle vague de Syriens à se réfugier à Wadi Khaled, ville majoritairement sunnite et soutenant les rebelles combattant le régime de Bachar al-Assad, qui a déjà accueilli des milliers de Syriens depuis le début du conflit en mars 2011.

 

La situation est très mauvaise. En coordination avec la Croix rouge libanaise, nous avons transporté 40 blessés d'al-Hosn vers le Liban, a indiqué à l'AFP un médecin de Wadi Khaled.

 

La totalité d'al-Hosn s'est enfuie au Liban et l'armée syrienne les visait alors qu'ils traversaient la frontière, a ajouté le docteur Tareq Dandashi.

 

Les troupes syriennes sont aussi intervenues dans une autre zone frontalière, le Qalamoun, pour couper les voies de ravitaillement des rebelles en armes.

 

Mercredi soir, l'armée syrienne y a mené deux raids contre la ville frontalière libanaise d'Aarsal, sans faire de victime.

 

Des hélicoptères syriens ont mené deux raids visant les localités de Wadi Ajram et Khirbet Younin dans les faubourgs d'Aarsal vers 21H00 (19H00 GMT) mercredi, a indiqué une source des services de sécurité libanais.

 

Depuis plusieurs mois, cette ville, où sont installés de dizaines de milliers de réfugiés syriens, est la cible de raids aériens menés par les forces du régime de Damas, qui dit pourchasser des rebelles.

 

Aarsal sert de point de passage pour les réfugiés, les armes et les rebelles, selon des sources au sein des services de sécurité libanais. Mercredi, l'armée libanaise a arrêté 15 hommes à un point de contrôle d'Aarsal, dont des membres du groupe jihadiste Al-Nosra, entrés au Liban avec de faux papiers, selon l'agence libanise ANI.

 

Le Liban est profondément divisé sur le conflit en Syrie, ancienne puissance tutélaire. Le fossé s'est encore creusé depuis que le mouvement chiite Hezbollah a publiquement reconnu au printemps dernier envoyer des combattants aider l'armée syrienne dans sa lutte contre les rebelles, majoritairement sunnites.

 

Le soutien du Hezbollah a permis aux forces de Bachar al-Assad de prendre dimanche, après des mois de combats et de pilonnages, Yabroud, dernier bastion rebelle important dans le Qalamoun, une région montagneuse au nord de Damas.

 

Et mercredi, l'armée syrienne s'est emparée de la localité de Ras al-Aïn, à proximité de la frontière libanaise, gagnant du terrain dans cette région du Qalamoun.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:30
Syrie: l'armée s'empare d'une autre localité près de la frontière libanaise

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAMAS - L'armée syrienne s'est emparée mercredi de la localité de Ras al-Aïn, à proximité de la frontière libanaise, gagnant du terrain dans cette région du Qalamoun après la prise dimanche d'une autre ville rebelle.

 

Des unités de l'armée ont pris Ras al-Aïn, au sud-ouest de Yabroud, tuant un grand nombre de terroristes, a indiqué l'agence officielle Sana qui, selon la terminologie officielle du régime, utilise le mot de terroristes pour désigner les rebelles.

 

La télévision publique a diffusé des images en direct de Ras al-Aïn, montrant des femmes dansant et chantant de joie.

 

Dimanche, après des mois de combats et de pilonnages, les troupes du régime, soutenues par les combattants du Hezbollah chiite libanais, ont pris Yabroud, dernier bastion rebelle important dans le Qalamoun, une région montagneuse au nord de Damas.

 

Les forces du régime ont désormais comme objectif de sécuriser entièrement la frontière et de fermer tous les points de passages avec le Liban, avait indiqué lundi un responsable des services de sécurité à Damas.

 

L'armée entend pour cela s'emparer de Rankous, au sud de Yabroud, et Flita et Ras al-Maara, au nord-ouest, selon lui.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des combats violents se déroulaient mercredi à un point de contrôle de Rankous.

 

Les troupes du régime et des milices pro-régime, épaulées par le Hezbollah, combattaient en outre les rebelles et les forces jihadistes autour du village de Bakhaa et Jobeh, toujours dans cette région du Qalamoun, selon l'OSDH.

 

Dans la province centrale de Homs, l'armée est entrée dans la localité d'al-Hosn où se trouve la célèbre forteresse croisée du Krak des Chevaliers, a en outre indiqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité.

 

L'armée est entrée dans al-Hosn et a pris deux quartiers du village. Elle bombarde autour du Krak des Chevaliers pour prendre le contrôle de ce château aux mains des rebelles, a précisé cette source.

 

Des combats se sont déroulés à plusieurs reprises autour de la citadelle médiévale.

 

Dans une région proche, deux rebelles ont péri dans un guet-apens de l'armée qui a détruit des véhicules transportant des armes, à l'ouest du village de Zara, tombé le 8 mars aux mains des troupes syriennes, selon Sana.

 

Dans le sud du pays, les rebelles se sont en revanche emparés de la prison centrale de Gharaz dans la province de Deraa, libérant un certain nombre de prisonniers, selon l'OSDH.

 

Et dans la Ghouta orientale, près de Damas, deux enfants sont morts par manque de nourriture et de médicaments, dans une zone où le régime impose un siège depuis plus d'un an, selon cette ONG qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et sources médicales dans le pays.

 

Les troupes gouvernementales assiègent plusieurs villes contrôlées par les rebelles, provoquant des pénuries de nourriture et causant des morts.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 23:30
Crédit: EMA/armée de Terre

Crédit: EMA/armée de Terre

 

Crédit: EMA/armée de Terre


Du 24 au 28 février 2014, à Naqoura, au sud du Litani, la Force Commander Reserve (FCR) a conduit un exercice de tir conjoint avec les Forces armées libanaises (FAL) et les contingents de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

Durant quatre jours, l’exercice Steel Storm a permis de parfaire l’entrainement au tir de l’ensemble des unités opérationnelles de la FCR tout en renforçant la coopération entre la FINUL et les FAL.

Les blindés français (VBL, VBCI, VAB) et libanais (M113), équipés de différentes armes de bord (mitrailleuses de calibres 7.62 et 12.7 mm, canons de calibres 20 et 25 mm et fusil PGM), se sont succédés sur le pas de tir situé au sud de Naqoura, face à la mer. Près de 33 000 cartouches, de tous calibres, ont été tirées sur des cibles flottantes disposées entre 400 et 1400 mètres du pas de tir.

Cet exercice a également vu la participation aux tirs des contingents espagnols et italiens. La Maritime Task Force de la FINUL, quant à elle, assurait la sécurité en mer. Une démonstration devant les hautes autorités militaires libanaises du secteur Sud Litani et de la FINUL a clôturé l’entrainement.

Dans le cadre de la résolution 1701, la Force Commander Reserve participe à la montée en puissance des Forces armées libanaises, par le biais de patrouilles d’exercices, de formations et d’entraînements conjoint réguliers.

 

Reportage photos

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 21:45
Shoulder-launched anti-aircraft missiles flow abroad from Libya

 

12 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Shoulder-launched anti-aircraft missiles have been trafficked out of Libya to Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and likely Central African Republic, with attempts made to send them to Syrian opposition groups, according to a U.N. report on Tuesday.

 

An independent panel of experts monitoring U.N. sanctions on Libya, that include an arms embargo imposed at the start of the 2011 uprising that ousted leader Muammar Gaddafi, reported that the weapons, known as MANPADs, that were found in Mali and Tunisia "were clearly part of terrorist groups' arsenals."

 

"Despite efforts by Libya and other countries to account for and secure MANPADs in Libya, Panel sources state that thousands of MANPADs were still available in arsenals controlled by a wide array of non-state actors with tenuous or non-existent links to Libyan national authorities," the experts said in their final report to the U.N. Security Council.

 

"To date the Panel has documented transfers of Libyan MANPADs and other short range surface to air missiles in ... Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and potentially Central African Republic (the latter case still being under investigation)," the experts said.

 

The fragile Libyan government is struggling to rein in militias that helped oust Gaddafi and now defy state authority. It has little control over its borders and while trying to rebuild its army, analysts say it is not yet a match for battle-hardened militias who ousted Gaddafi in eight-months.

 

"Over the past three years, Libya has become a primary source of illicit weapons," according to the U.N. report.

 

The U.N. experts said Libya has been a key source of arms for Syria opposition groups due to "popular sympathies for the Syrian opposition, large available stockpiles of weapons, the lack of law enforcement and a new generation of domestic arms dealers who appeared during the Libyan uprising."

 

"Sources indicated to the Panel that the Syrian Arab Republic is also becoming a source of onward proliferation itself, including to Iraq and Lebanon," according to the report, which covers the past year.

 

The panel said that weapons found aboard a ship, the Letfallah II, when it was seized by Lebanese authorities in 2012 "proved there had been attempts to transfer MANPADs to the Syrian opposition from Libya."

 

FACEBOOK TRADE

 

Under the arms embargo the Libyan government must notify the U.N. Security Council Libya sanctions committee of any weapons purchases it intends to make.

 

"The Panel has reason to believe that some transfers of arms and ammunition have taken place since the end of the revolution in violation of the arms embargo," the experts said. "Those transfers undermine the effort of the Libyan authorities to build an accountable and transparent procurement process."

 

Libya's U.N. envoy Ibrahim Dabbashi said on Monday that "any request for approval for exporting weapons to Libya that is not done via the Libyan mission at the U.N. or with the knowledge of this mission would be considered a request from a party that does not belong to the Libyan government."

 

A year ago the U.N. Security Council made it easier for Libya to obtain non-lethal equipment such as bulletproof vests and armored cars but expressed concern at the spread of weapons from the country to nearby states.

 

The U.N. experts expressed concern about arms flowing into the civilian market in Libya in violation of the arm embargo. The report found that a number of shops openly sell small arms and that weapons on display were brand new.

 

"Retailers explained that most of the materiel was procured for Turkey because of low prices," said the experts, adding that Turkey was investigating the claims. "New guns are also advertised on Facebook pages dedicated to trade between private individuals."

 

Facebook Inc and its photo sharing subsidiary, Instagram, announced last week that they will delete posts offering to buy or sell guns without background checks.

 

"Handguns and related ammunition are still the weapon of choice," according to the report. "Importing such materiel is therefore a lucrative business and seizures bound for Libya made in 2013 clearly reflect that trend."

 

The full Panel of Experts report can be seen here

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 12:30
Cérémonie du souvenir à Tibnin

11 mars 2014  Belgian Defense

 

Les militaires du détachement BELUFIL 14_02 ont commémoré leurs collègues disparus de la mission des Nations-Unies débutée en 2006. La cérémonie du souvenir s'est déroulée sereinement le 7 mars 2014 devant le monument érigé à Tibnin en souvenir des victimes.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:30
MEDOR : Interaction avec la marine libanaise

 

10/03/2014 Sources : EMA

 

Le 7 mars 2014, au large de Beyrouth, la frégate « Cassard » a effectué un exercice avec le patrouilleur « Sour » de la marine libanaise.

 

Dans le cadre de sa mission de patrouille en Méditerranée orientale, la frégate « Cassard » a effectué une série d’interactions avec les forces armées libanaises (FAL). Un exercice d’assistance incendie mobilisant une équipe de secours du « Cassard » a été envoyée sur le « Sour ». Les marins français et libanais ont ensuite effectué un exercice de tir sur « buts flottants » avec les mitrailleuses de calibre 12.7 mm et les canons de 20 mm. Quatre marins de chaque nationalité ont par ailleurs été accueillis simultanément à bord de chacun des navires.

 

Une délégation d’autorités civiles et militaires libanaises a pu rejoindre le « Cassard » grâce à l’hélicoptère du détachement de la flotille 36F embarqué sur la frégate française. Cette délégation comprenait notamment le commandant en chef de la marine libanaise, ainsi que  des autorités de l’ambassade de France et de la Mission militaire française au Liban. À l’issue de leur réunion de travail, les autorités libanaises ont confirmé l’intérêt de disposer d’une marine adaptée à la défense des intérêts vitaux d’un pays.

 

Dans le cadre de la résolution 1701, les militaires français de la Force Commander Reserve engagés dans le cadre du mandat de la FINUL participent à la montée en puissance des Forces armées libanaises, par le biais d’exercices, de patrouilles, de formations et d’entraînements conjoint réguliers.

MEDOR : Interaction avec la marine libanaiseMEDOR : Interaction avec la marine libanaiseMEDOR : Interaction avec la marine libanaise
MEDOR : Interaction avec la marine libanaise
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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:30
photo ADC O Dubois AdTerre

photo ADC O Dubois AdTerre

Des hélicoptères de combat Gazelle d'occasion équipés de missiles anti chars HOT et des hélicoptères EC725 de transport, neufs font partie de la liste des matériels qui seront fournis par la France au Liban

 

10/03 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La France et le Liban ont arrêté la liste des matériels financés par l'Arabie saoudite. Odas négociera les contrats pour un montant de 3 milliards de dollars.

 

On en sait un peu plus sur les très importants contrats d'armement que Paris s'apprête à négocier avec Beyrouth, grâce au soutien de l'Arabie saoudite. Lors de la visite de François Hollande à Riyad en décembre dernier, le roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud avait promis de financer à hauteur de 3 milliards de dollars la modernisation de l'armée libanaise par la France. Depuis, des échanges de très haut niveau ont eu lieu et la liste des matériels concernés, neufs et d'occasion, est désormais arrêtée, a-t-on appris de source proche.

 

La France va fournir des hélicoptères de combat Gazelle d'occasion équipés de missiles anti chars HOT. Mais aussi des hélicoptères EC725 de transport, neufs cette fois-ci. Les appareils sont fabriqués par Airbus Helicopters, l'ex-Eurocopter.

 

Sur mer, le Liban a opté pour 4 patrouilleurs Adroit fabriqués par DCNS et dont un exemplaire a été mis à disposition de la France. A deux différences près. Les Libanais ont opté pour un canon de 76 millimètres (d'origine italienne) plus puissant que celui de 20 millimètres qui équipe le navire de la marine française, mais surtout pour des missiles Mistral. La question des missiles a suscité pas mal de débat, non pas tant par la menace potentielle pour Israël, mais plutôt à cause du risque que ces engins ne tombent aux mains du Hezbollah.

 

Blindés légers

 

Pour ce qui est du matériel terrestre, la liste comprend un certain nombre de blindés légers, du VBL de Renault Trucks Defense au PVP de Nexter. Elle ne comprend pas de chars Leclerc en revanche. Non pas que l'armée libanaise n'en ait pas voulu - elle en a même fait la demande. Mais les Français lui ont déconseillé cette option, les infrastructures routières du pays s'accommodant mal d'un engin de plus de 50 tonnes. Enfin, de par la largeur de son portefeuille de produits, Thales devrait être bien servi, dans le domaine des communications notamment.

 

La « shopping list » étant arrêtée reste maintenant à négocier les contrats. Deux options étaient sur la table : laisser les industriels (pour le matériel neuf) et le ministère de la Défense français (pour l'occasion) traiter chacun de son côté avec Beyrouth, ou bien tout centraliser. C'est cette seconde option qui semble avoir été privilégiée en confiant le dossier à la société Odas. Détenue par l'Etat et quelques-uns des grands industriels tricolores de l'armement ( Airbus Group, Dassault, DCNS...), Odas gère les contrats d'armement d'Etat à Etat entre la France et l'Arabie saoudite. L'amiral Guillaud, ancien chef d'état-major des armées, va en prendre la tête dans quelques jours.

 

François Hollande a demandé que les contrats soient conclus au plus vite. Pour y arriver, Odas va devoir négocier avec l'armée libanaise, un interlocuteur qu'il ne connaît pas. Pour ce qui est du paiement en revanche, les choses sont plus simples, puisque les Saoudiens ont exigé de faire les chèques sur présentation des factures par les Libanais. C'est une condition que les Saoudiens avaient posée lors de la visite de François Hollande à Riyad.

 

Si tous ces contrats sont signés d'ici à la fin de l'année, le millésime 2014 des exportations d'armement françaises comprendra une part inhabituellement élevée de matériels d'occasion.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:30
Raids d'hélicoptères de l'armée syrienne au Liban près de la frontière

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Des hélicoptères de l'armée gouvernementale syrienne ont effectué mercredi plusieurs raids au Liban près d'Arsal, une ville frontalière sunnite qui affiche ses sympathies avec les rebelles en Syrie, ont indiqué des témoins et l'agence de presse officielle libanaise.

 

Les raids ont visé une région montagneuse assez désertique dans les environs d'Arsal, près de la frontière, ont affirmé des témoins.

 

Selon l'Agence nationale d'information (ANI) les raids ont visé les régions de Kherbet Younine et Wadi Ajram.

 

Il n'a pas été possible de savoir s'ils ont fait des victimes.

 

Dans l'après-midi, l'ANI a fait état de raids supplémentaires autour d'Arsal, qui auraient fait des blessés, sans donner plus de détails.

 

L'aviation et les hélicoptères de l'armée syrienne mènent régulièrement des raids sur la partie libanaise de ce secteur frontalier.

 

En décembre, pour la première fois, l'armée libanaise avait riposté à l'aide de ses défenses antiaériennes lors d'une attaque similaire près d'Arsal.

 

Par ailleurs, deux obus ont été tirés à partir de la Syrie sur un secteur inhabité près de Nabi Chit, un village libanais à la frontière syrienne et fief du mouvement chiite libanais Hezbollah qui combat avec l'armée contre les rebelles en Syrie.

 

Les habitants d'Arsal soutiennent les insurgés contre le régime du président Bachar al-Assad. La ville accueille des dizaines de milliers de réfugiés syriens venus en grande majorité de la région de Qalamoun, proche de la frontière libanaise, où l'armée syrienne et le Hezbollah mènent une offensive d'envergure contre les rebelles.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:30
photo EMA

photo EMA

 

05/03/2014 Sources : EMA

 

Du 24 au 28 février 2014, à Naqoura, au sud du Litani, la Force Commander Reserve (FCR) a conduit un exercice de tir conjoint avec les Forces armées libanaises (FAL) et les contingents de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

 

Durant quatre jours, l’exercice Steel Storm a permis de parfaire l’entrainement au tir de l’ensemble des unités opérationnelles de la FCR tout en renforçant la coopération entre la FINUL et les FAL.

 

Les blindés français (VBL, VBCI, VAB) et libanais (M113), équipés de différentes armes de bord (mitrailleuses de calibres 7.62 et 12.7 mm, canons de calibres 20 et 25 mm et fusil PGM), se sont succédés sur le pas de tir situé au sud de Naqoura, face à la mer. Près de 33 000 cartouches, de tous calibres, ont été tirées sur des cibles flottantes disposées entre 400 et 1400 mètres du pas de tir.

 

Cet exercice a également vu la participation aux tirs des contingents espagnols et italiens. La  Maritime Task Force de la FINUL, quant à elle, assurait la sécurité en mer. Une démonstration devant les hautes autorités militaires libanaises du secteur Sud Litani et de la FINUL a clôturé l’entrainement.

 

Dans le cadre de la résolution 1701, la Force Commander Reserve participe à la montée en puissance des Forces armées libanaises, par le biais de patrouilles d’exercices, de formations et d’entraînements conjoint réguliers.

Liban : Exercice Steel Storm
Liban : Exercice Steel StormLiban : Exercice Steel Storm
Liban : Exercice Steel Storm
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 12:30
LIBAN : Visite de l’inspection des armées

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 30 janvier 2014, le général de corps d’armées Patrick Lefebvre, inspecteur des armées, a effectué une visite d’inspection du contingent français de la FINUL au sud Liban.

 

Accueilli par le général Jean-Jacques Toutous, représentant militaire de la France au Liban et chef d’état-major de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), le GCA Lefebvre s’est tout d’abord rendu à Naqoura où il s’est entretenu avec le Force commander, le major general Paolo Serra. Après la visite du PC de la FINUL et un survol des principaux points d’intérêt de la zone d’opérations au sud du Litani, il a inspecté les différentes unités de la Force commander Reserve (FCR) stationnées sur le site UNP 6.41 et sur le camp de Jabal Maroun. Après une présentation globale du théâtre et des missions de la FCR, l’inspecteur des armées a pu apprécier le moral et juger des préoccupations des soldats déployés au Liban lors de tables rondes catégorielles.

 

Cette inspection visait à contrôler la mise en œuvre des directives du CEMA par le contingent français de la FINUL, à analyser les conditions d’exercice de sa mission et enfin à réfléchir à l’avenir de la FCR.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au sud du fleuve Litani et dans toute la zone d’opérations.

LIBAN : Visite de l’inspection des armées
LIBAN : Visite de l’inspection des armées
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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:30
Liban : dans la peau d’une analyste de la section d’environnement opérationnel

 

28/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 25 septembre 2013, le lieutenant Christine est en mission au Liban, au sein de la Force Commander Reserve (FCR). Elle occupe le poste d’analyste de la section d’environnement opérationnel (SEO) à Dayr Kifa. En France, elle est contrôleur de gestion et responsable qualité au sein de l’établissement du Service National de Lyon.

 

Aujourd’hui civile de la Défense et réserviste, le lieutenant Christine a débuté sa carrière en 1988 au 7ebataillon des chasseurs alpins (7e BCA) à Bourg-Saint-Maurice. Elle a ensuite effectué un séjour de trois ans en Guyane à Saint-Jean-du-Maroni avant de rejoindre le 21e régiment d’infanterie (21e RI) à Canjuers en 1993. Par la suite elle a occupé le poste de chancelier lors de ses différentes mutations. Après presque 18 ans de service, elle s’est reconvertie en tant que personnel civil de la Défense tout en s’engageant dans la réserve opérationnelle : « Cet engagement m’a été proposé par le chancelier du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes en 2005, après ma mise en position de retraite. Il souhaitait un renfort chancellerie pour la gestion des réservistes du régiment. Je me suis laissée tenter par l’aventure et ne le regrette pas aujourd’hui, bien au contraire ».

 

Contrôleur de gestion et responsable qualité au sein de l’établissement du Service National de Lyon, elle est en mission au Liban depuis le mois de septembre 2013 comme analyste à la section d’environnement opérationnel (SEO). Son rôle consiste à connaître précisément l’environnement dans lequel évoluent les militaires de la Force Commander Reserve. Avant son départ, elle a été formée spécialement pour le théâtre libanais, mais la connaissance du terrain s’acquière essentiellement par le biais des informations collectées par les patrouilles de la FCR auxquelles elle participe également : « Outre le fait de dresser une cartographie des acteurs à connaître dans la zone d’opérations, je me dois également de cerner les ressentis, les perceptions, les attitudes et les comportements des différents groupes et individus. Ce travail participe à la meilleure insertion possible de la FCR dans son environnement ».

 

Formée à l’analyse au Centre Interarmées des Actions sur l’Environnement (CIAE) de Lyon, le lieutenant Christine a pu être désignée par son organisme de rattachement pour partir en mission extérieure (OPEX) au Liban parce que son employeur a accepté de la laisser partir. Pour elle cette première expérience en OPEX en tant que réserviste et analyste est « un formidable laboratoire d’apprentissage ».

Liban : dans la peau d’une analyste de la section d’environnement opérationnel
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
Chars Leclerc en manoeuvre au Liban pour le compte de la FINUL

Chars Leclerc en manoeuvre au Liban pour le compte de la FINUL

 

31/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite a décidé de verser au Liban une aide de trois milliards de dollars pour renforcer son armée avec du matériel français. Une aubaine ou un cadeau empoisonné pour Paris qui devra trouver un subtil équilibre dans une région explosive ?

 

Un cadeau certes, mais un cadeau empoisonné. Car armer le Liban n'est pas chose aisée tant la région est une poudrière. Et ce d'autant que le Liban, un petit pays multiconfessionnel de 10.450 km², soit l'équivalent du plus grand département français métropolitain, la Gironde, est coincé entre deux Etats ennemis héréditaires, Israël et la Syrie, qui surveillent de très près ce qui se passe chez leur petit voisin.

Les Israéliens, qui violent régulièrement l'espace aérien libanais en violation flagrante de la résolution 1701 de l'ONU, s'opposent en général à la fourniture d'armes au Liban de peur que ces matériels ne tombent aux mains du Hezbollah, qui rassemblerait plus de dix mille miliciens. En outre, une armée libanaise mieux équipée compliquerait un peu plus une nouvelle intervention militaire des Israéliens au Liban si d'aventure c'était le cas.

L'Arabie saoudite a décidé de verser au Liban une aide de trois milliards de dollars (2,18 milliards d'euros) pour renforcer son armée, qui pourrait ainsi acquérir des équipements auprès de la France, a annoncé dimanche le président libanais Michel Sleimane. "(Le roi) a suggéré que ces armes soit acquise auprès de la France, et rapidement", a-t-il précisé. La France est prête à répondre à toutes les demandes de fourniture d'équipements militaires de l'armée libanaise.

 

Un précédent fâcheux

La France n'aura donc pas la partie facile même si François Hollande a promis de répondre à toutes les demandes libanaises. "J'ai des relations avec le président Sleimane (...) et s'il y a des demandes qui nous sont adressées, nous les satisferons", a affirmé François Hollande après son entretien dimanche avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite lors de sa visite dans le Royaume.

Mais il y a encore un an la France rechignait à honorer une promesse de Nicolas Sarkozy faite en 2010 aux Libanais, qui avait demandé des missiles antichars HOT (MBDA) pour armer les huit hélicoptères d'attaque Gazelle (Eurocopter). Les autorités israéliennes avaient à plusieurs reprises demandé à la France d'annuler cette livraison, estimant que ces missiles pourraient tomber dans les mains du Hezbollah.

Tout comme Tel-Aviv avait fait pression avec réussite pour empêcher la fourniture de dix MiG-29 russes à Beyrouth, qui n'a pas de flotte d'avions de combat pour dissuader Israël de ses incursions dans l'espace aérien libanais. La Syrie s'opposait également à l'acquisition de missiles français prélevés sur les stocks de l'armée française, le missilier MBDA ne les fabriquant plus. Les missiles HOT avaient eu leurs heures de gloire dans l'armée française... durant la première guerre du Golfe en 1991.

 

Quels matériels tricolores pour l'armée libanaise ?

Clairement, les forces armées libanaises (FAL), qui comptent 75.000 hommes, dont 45.000 à 60.000 dans les forces terrestres, ont besoin de tout. Tout est à reconstruire. Leur budget annuel qui s'élève à 412 millions d'euros, dont 80 % consacrés aux dépenses de fonctionnement, ne leur permet pas de s'offrir les derniers équipements. Pour autant, "pas question de leur vendre des Rafale", explique-t-on à Paris à "La Tribune".

La France pourrait ainsi fournir des Leclerc d'occasion modernisés, des chars qui feraient ainsi leur retour au Liban après avoir servi au sein de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). En septembre 2006, la France avait envoyé des Leclerc mais aussi des canons, des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter, d'un escadron d'éclairage et d'investigation, équipé de VBL, de missiles antiaériens de très courte portée Mistral (MBDA) et des radars Cobra (EADS, Thales, Lockheed Martin).

Tout cet équipement équipait la Force Commander Reserve (FCR), des troupes en majorité française capables d'agir en moins de trois heures au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d'action de la FINUL. Des équipements qui pourraient constituer une bonne base de départ pour équiper l'armée libanaise. Pourquoi pas également des missiles tactiques MMP (Missile moyenne portée) de MBDA ? Enfin, Renault Trucks Défense, qui est en train de moderniser plus de 80 VAB pourrait renforcer le parc libanais. "Toute cette shopping list est cohérente", explique-t-on au ministère de la Défense.

 

Des patrouilleurs Adroit dans la marine libanaise

Le Liban a également besoin d'hélicoptères de transport et d'attaque. Eurocopter pourrait fournir des Caracal (EC225), voire des NH90, dont Paris cherche à réduire la cible. Tout comme pour le Tigre. La France accordera-t-elle une autorisation d'exportation (CIEEMG) pour ce type de matériel ou se contentera-t-elle de vendre des Fennec, un appareil militaire léger et polyvalent basé sur l'AS350 Écureuil et AS355 Ecureuil 2 (bimoteur) ?

Dans la marine libanaise, où les Allemands sont très présents, DCNS, qui a déjà présenté son patrouilleur l'Adroit, vise la vente de trois bâtiments de ce type pour défendre les installations pétrolières off-shore libanaises face à l'appétit d'Israël, de Chypre et de la Turquie. Voire plus grâce à l'aide de l'Arabie Saoudite. Pourquoi pas une corvette armée de type Gowind. Le Liban a également besoin de station de radars le long de sa côte pour communiquer avec ses plates-formes off-shore.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:30
Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouest

 

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 20 décembre 2013, la Force Commander Reserve (FCR) s’est déployée dans le secteur ouest de la zone d’opérations de la Force Intérimaire des Nations Unies (FINUL), afin de renforcer son interopérabilité avec les bataillons composant ce secteur commandé par les Italiens.

 

Pendant 4 jours, plus d’une centaine de militaires et une quarantaine de véhicules de la FCR ont été déployés dans le secteur ouest de la zone d’opérations au Sud du Litani. Une section de la compagnie d’infanterie équipée de véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI),  deux pelotons de l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI), deux équipes cynophiles et des éléments de la batterie ont effectué des patrouilles et des entrainements communs avec les soldats coréens et italiens. Dans le même temps des démonstrations dynamiques et statiques de matériels ont été organisées par chaque unité. Alors que les sapeurs italiens présentaient leur matériel spécifique de déminage sur le camp de Shama où se trouve l’état-major du secteur ouest, l’EEI a quant à lui effectué une présentation de ses véhicules et de son armement aux Coréens avant de partir avec eux en patrouille.

 

C’est le quatrième déploiement réalisé par le mandat Daman XX de la FCR en moins de trois mois dans la zone d’opérations. Ces déploiements ont pour objectif de développer et d’améliorer l’interopérabilité entre les militaires français et ceux des bataillons des secteurs. Ces déploiements favorisent également la montée en puissance des Forces Armées Libanaises (FAL) puisqu’ils sont l’occasion de mener des patrouilles conjointes avec les soldats libanais et avec les unités des secteurs.

 

La FCR est en mesure d’agir très rapidement au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’opérations de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Basée à Dayr Kifa, 100 kilomètres au sud de Beyrouth, la FCR est le principal moyen de réaction et de coercition de la Force placé directement sous les ordres du Force Commander, le général Paolo Serra.

Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouest
Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouestLiban : Déploiement de la FCR en secteur ouest
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:30
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur Est

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Du 9 au 13 décembre 2013, une centaine de militaires français de la FCR (Force Commander Reserve) se sont déployés avec une trentaine de véhicules dans le secteur Est de la zone d’opération de la FINUL (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban), sur le camp Miguel Cervantes.

 

Ce déploiement avait pour objectif de renforcer l’interopérabilité avec le contingent espagnol de la FINUL déployé dans ce secteur. Durant cinq jours, les fantassins, artilleurs et sapeurs français ont partagé leur expérience et leurs savoir-faire au cours de patrouilles communes et de démonstrations.

 

Les équipes EOD (Explosive Ordnance Disposal) françaises et espagnoles ont comparé leurs méthodes et procédures en matière d’investigation, de déminage, de sécurisation des munitions et de dépollution de zone. De leur côté, les équipes cynophiles françaises ont effectué des démonstrations de fouille de véhicule.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix.

Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:30
Liban : la FCR participe à l’exercice « Blue Bird »

 

06/12/2013 Sources : EMA

 

Le 30 novembre 2013, la Force Commander Reserve (FCR) a participé à l’exercice Blue Bird, organisé chaque année par l’état-major de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

 

Cet exercice a pour objectif de vérifier que les procédures à appliquer en cas d’alerte de sécurité sont bien connues du personnel civil libanais et international de la FINUL, ainsi que des militaires chargés d’assurer leur protection.

 

Le 30 novembre, à 8h00, l’état-major de la FINUL à Naqoura, a alerté la FCR que la situation sécuritaire dans la zone nécessitait de mettre en sécurité le personnel civil libanais et international de la Force, ainsi que leurs familles. Une dizaine de points de concentration est répertoriée dans toute la zone d’opérations de la FINUL. Le camp de Dayr Kifa est l’un d’eux.

 

Une fois l’alerte déclenchée, la FCR s’est préparé à recevoir les personnes venant se placer sous sa protection. Pendant qu’elles rejoignent le camp, un dispositif de protection a été déployé et les différents ateliers où les ressortissants doivent se présenter sont montés.

 

Chaque personne arrivant sur le camp de la FCR a été prise en charge et enregistrée, afin de s’assurer que personne ne manque à l’appel. Les ressortissants ont ensuite été dirigés vers une zone d’attente où leur ont été présentés un sac d’alerte type et tout ce qu’il doit contenir pour pouvoir vivre correctement en cas d’évacuation.

 

Grace à l’investissement de tous les acteurs, cet exercice s’est parfaitement déroulé. Si la zone d’opérations de la FINUL est calme, chacun doit néanmoins savoir ce qu’il doit faire en cas d’alerte. C’est l’objectif de l’exercice « Blue Bird ». Celui-ci a été parfaitement atteint dans la zone dont la FCR a la responsabilité.

 

Placés sous les ordres du commandant de la FINUL, les éléments français de la Force agissent dans le cadre de la résolution 1701 de l’ONU sur l’ensemble de la zone comprise entre le fleuve Litani et la « Blue Line », au Sud Liban. Ils mènent leurs actions en coopération étroite avec les Forces Armées Libanaises (FAL).

Liban : la FCR participe à l’exercice « Blue Bird »Liban : la FCR participe à l’exercice « Blue Bird »
Liban : la FCR participe à l’exercice « Blue Bird »
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