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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:30
Début du retrait de Casques bleus autrichiens du Golan

 

12 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

QOUNEITRA (Syrie) - Un premier groupe de 67 Casques bleus autrichiens a commencé mercredi à quitter le Golan syrien en majeure partie occupé par Israël, après la décision de Vienne de retirer son contingent de la force de l'ONU déployée sur ce plateau.

 

Les soldats en uniforme, arrivés à bord de jeeps et accompagnés par des véhicules blindés, ont franchi dans la matinée le point de passage de Qouneitra, sur la ligne de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

 

Il était déjà prévu que nous effectuerions une rotation et elle était programmée pour ce jour, a déclaré aux journalistes un officier autrichien, Erwin Klem.

 

Nous nous trouvions dans une zone de guerre et nous nous protégions en conséquence, avec des véhicules blindés et des équipements de protection, a-t-il ajouté.

 

Après une brève halte dans une base de la Force de l'ONU pour l'observation du désengagement (FNUOD) du côté sous contrôle israélien, les Autrichiens sont partis en convoi pour l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.

 

Ce premier contingent autrichien est arrivé en début de soirée en Autriche. Les Casques bleus ont été accueillis à leur arrivée à l'aéroport de Schwechat, près de Vienne, par le chancelier Werner Faymann et le ministre de la Défense Gerald Klug.

 

L'Autriche avait annoncé le 6 juin, à la suite de combats entre l'armée syrienne et les rebelles pour le point de passage de Qouneitra, tombé pendant quelques heures aux mains des insurgés, son intention de retirer son contingent de la FNUOD, invoquant la sécurité de (ses) soldates et soldats.

 

Ces combats, au cours desquels deux Casques bleus, un Philippin et un Indien, avaient été légèrement blessés, ont précipité la décision de Vienne qui avait déjà menacé de retirer son contingent en mai en cas de levée par l'Union européenne (UE) de son embargo sur les livraisons d'armes à la rébellion, finalement décidée le 31 mai.

 

Le retrait total du contingent autrichien (378 hommes) prendra entre deux et quatre semaines, selon le ministre autrichien de la Défense.

 

L'Autriche est présente sur le Golan depuis la création en 1974 de la FNUOD, déployée pour faire respecter le cessez-le-feu à la suite de la guerre israélo-arabe d'octobre 1973.

 

Cette force comprend 900 Casques bleus équipés uniquement d'armes de poing défensives. Elle se compose de contingents de trois pays: l'Autriche, les Philippines et l'Inde, après le récent retrait du Canada, du Japon et de la Croatie.

 

En mars et en mai, 21 puis quatre soldats philippins de la FNUOD avaient été enlevés par les rebelles syriens sur le Golan, et relâchés au bout de quelques jours.

 

L'ONU, qui tente de remplacer le contingent autrichien par une contribution d'autres pays et une augmentation des effectifs philippins et indiens, a annoncé le 7 juin envisager de modifier le mandat de la Force. Le Conseil de sécurité doit renouveler bientôt ce mandat, qui arrive à échéance le 26 juin.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a recommandé de renforcer les capacités d'autodéfense des Casques bleus déployés sur le Golan, dans un rapport adressé mercredi au Conseil de sécurité.

 

M. Ban recommande aussi de porter l'effectif de la FNUOD à 1.250 hommes, soit le maximum autorisé par les résolutions du Conseil.

 

L'ONU continue de solliciter des pays susceptibles de fournir des troupes à sa mission sur le Golan après le retrait autrichien.

 

Selon des diplomates, Fidji a fait part de son intention de fournir 500 soldats environ. D'ici fin juin, 170 soldats fidjiens vont ainsi être déployés pour remplacer les contingents croate et japonais.

 

Moscou a également proposé d'envoyer des soldats russes mais en principe l'accord de désengagement du Golan de 1974 entre Israël et la Syrie ne le permet pas.

 

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du Golan, région du sud-ouest de la Syrie, qu'il a annexés, une décision jamais reconnue par la communauté internationale, environ 510 km2 restant sous contrôle syrien.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 16:30
Liban: raid aérien syrien sur un village pro-rebelles (médias)

MOSCOU, 12 juin - RIA Novosti

 

Des hélicoptères syriens ont attaqué une localité libanaise frontalière de la Syrie où pourraient se cacher des rebelles combattant le régime de Damas, rapportent mercredi les médias européens citant les services de sécurité locaux.

 

Selon une source sur place, un hélicoptère syrien a lancé trois bombes sur Aarsal, dont l'une s'est abattue sur la place de la localité, faisant des blessés. Les environs d'Aarsal ont déjà été touchés par des tirs de l'aviation syrienne, mais il s'agit de la première attaque lancée contre le centre de la localité.

 

Le conflit syrien fait monter la tension à l'intérieur du Liban. Le pays est profondément divisé entre les partisans du régime syrien  et un camp farouchement hostile à Damas et appuyant la rébellion. Selon les médias, plusieurs combattants anti-Assad ont trouvé refuge chez leurs sympathisants sur le territoire libanais.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 16:30
photo ECPAD

photo ECPAD

12 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH (Liban) - L'armée libanaise a lancé mercredi une rare mise en garde envers la Syrie, affirmant qu'elle riposterait immédiatement à toute nouvelle violation quelques heures après un raid syrien sur une localité de l'est du Liban.

 

Les unités de l'armée déployées dans la région (touchée mercredi) ont pris les mesures défensives nécessaires pour riposter immédiatement à toute violation similaire, a indiqué l'armée dans un communiqué, après un raid syrien sur la localité d'Aarsal.

 

Un hélicoptère militaire provenant du côté syrien a violé l'espace aérien libanais dans la région d'Arsal et lancé deux bombes (...) en direction de la place de la localité, blessant un civil et provoquant des dégâts matériels, a précisé l'armée.

 

Il s'agit d'un avertissement très rare dans l'histoire récente du Liban et de la Syrie, ancienne puissance de tutelle politico-militaire de son petit voisin.

 

L'armée libanaise, faiblement équipée, entretient une étroite coopération avec l'armée de la Syrie, dévastée par un conflit entre troupes du régime et rebelles.

 

Aarsal est une localité sunnite appuyant la rébellion et servant de point de passage entre les deux pays pour les réfugiés, les armes et les rebelles, selon des sources de sécurité. Elle a déjà été visée par des raids, mais c'est la première fois que son centre est touché.

 

Récemment, elle a reçu des dizaines de blessés, notamment des insurgés, après la chute de Qousseir, bastion rebelle du centre-ouest de la Syrie conquis par l'armée avec l'aide déterminante du Hezbollah chiite libanais.

 

Cette implication du puissant mouvement armé en Syrie a porté la tension à son comble au Liban, où les incidents se multiplient notamment dans les régions frontalières.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:30
Liban : entrainements conjoints entre les EOD et les FAL

08/06/2013 Sources : EMA

 

Du 28 au 29 mai et du 4 au 5 juin 2013, l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal) de la Force Commander Reserve (FCR), a conduit des entrainements conjoints avec une quinzaine de  militaires spécialistes Génie/EOD des Forces Armées Libanaises (FAL).

 

Ces entrainements ont pour objectif d’améliorer les connaissances et savoir-faire des militaires libanais dans le domaine de la destruction d’engins explosifs.

 

L’équipe EOD, ou en français NEDEX : Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs était composée de trois sous-officiers du 1er Régiment Etranger de Génie (1e REG), et d’un officier-marinier plongeur-démineur.

 

Durant ces sessions d’entrainements conjoints, les militaires français et libanais ont partagé leurs connaissances techniques en matière d’investigation, de déminage, de sécurisation de munitions et de dépollution de zone, ainsi que leurs techniques de neutralisation d’engins explosifs.

Liban : entrainements conjoints entre les EOD et les FAL

Des exercices de destruction de colis piégé,  de neutralisation d’une munition non-explosée et  de déminage d’une zone polluée ont ensuite été conduits.

 

L’équipe EOD de la FCR, en alerte permanente, a pour mission d’intervenir au profit des forces françaises, aussi bien sur les emprises militaires françaises que sur les points d’intérêt stratégiques mais également des intérêts de la France, comme l’ambassade ou les navires français accostant en territoire libanais.

 

Dans le cadre de la résolution 1701, la Force Commander Reserve (FCR) participe à la montée en puissance des Forces Armées Libanaises (FAL), au cours d’exercices, de patrouilles et d’entraînements communs réguliers.

Liban : entrainements conjoints entre les EOD et les FAL
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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:30
L'armée libanaise dénonce un complot pour entraîner le pays dans la guerre

07 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - L'armée libanaise a mis en garde vendredi contre un complot visant à entraîner le Liban dans une guerre absurde après la multiplication des violences liées au conflit en Syrie voisine, avertissant qu'elle recourrait à la force pour y mettre fin.

 

Le commandement de l'armée (...) appelle les citoyens à se méfier des complots visant à faire revenir le Liban en arrière et à l'entraîner dans une guerre absurde, a-t-il indiqué dans un communiqué, prévenant qu'il répondrait aux armes par les armes.

 

Le commandement de l'armée a tenté au cours des derniers mois d'oeuvrer avec fermeté, détermination et patience pour empêcher le Liban de se transformer en un champ de bataille pour les conflits régionaux et éviter le transfert des événements syriens dans ce pays, poursuit le communiqué militaire.

 

Mais ces derniers jours, certains groupes semblent déterminés à créer des tensions au niveau de la sécurité (...) sur fond de divisions politiques au Liban concernant les développements militaires en Syrie, ajoute le texte, sans désigner explicitement l'une ou l'autre partie.

 

Le Liban est profondément divisé entre d'une part un camp farouchement hostile à Damas et appuyant la rébellion, et d'autre part un camp partisan du régime syrien de Bachar al-Assad et mené par le Hezbollah chiite, qui participe aux combats en Syrie.

 

L'armée appelle les citoyens à exprimer leurs opinions politiques concernant les évènements au Liban ou en Syrie par des moyens pacifiques et démocratiques et à ne pas être entraîné derrière des groupes qui veulent utiliser la violence comme moyen pour parvenir à leurs fins.

 

L'armée répondra aux armes par les armes et n'épargnera aucun effort pour éviter que des innocents payent le prix de plans politiques qui veulent la destruction du Liban.

 

Il s'agit du communiqué le plus ferme depuis le début de la révolte en Syrie il y a plus deux ans, alors que de nombreux incidents frontaliers entre le Liban et son grand voisin, ainsi qu'entre Libanais pro- et anti-Assad, ont fait craindre un débordement de la crise.

 

Le communiqué a été publié au lendemain de trois attaques contre des soldats libanais dans le nord et l'est du Liban et plus d'une semaine après que trois militaires ont été tués par des hommes armés à la frontière.

 

Jeudi, l'armée a été la cible de tirs à Tripoli, deuxième ville du Liban, alors qu'elle saisissait des stocks d'armes dans les deux quartiers rivaux de Bab el-Tebbaneh (sunnite, comme la plupart des rebelles syriens) et Jabal Mohsen (alaouite, branche du chiisme à laquelle appartient le président Assad).

 

Ces quartiers s'affrontent régulièrement sur fond du conflit syrien, au prix de dizaines de morts, l'armée se déployant à chaque fois pour tenter d'imposer un cessez-le feu.

 

Mercredi soir, deux hommes armés, dont un Syrien, ont été tués dans des échanges de tirs avec l'armée libanaise à l'entrée de la localité d'Aarsal dans l'est du Liban près de la frontière syrienne, selon l'armée.

 

Aarsal est une localité sunnite appuyant la rébellion et servant de point de passage, selon des sources de sécurité, pour les réfugiés, les armes et les rebelles entre Liban et Syrie.

 

La tension politique est à son comble au Liban en raison de l'implication du Hezbollah dans les combats en Syrie, où il a joué un rôle déterminant pour la reprise de Qousseir, fief rebelle depuis plus d'un an.

 

Le Liban a connu une guerre civile dévastatrice de 1975 à 1900 et une tutelle syrienne de 30 ans imposée par le régime du clan Assad.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:30
Liban : Exercice d’alerte QRF

05/06/2013 Sources : EMA

 

Les 14 et 28 mai 2013, la Quick Reaction Force (QRF) de la Force Commander Reserve (FCR) a effectué deux exercices d’alerte à Dayr Kifa dans le but de tester sa capacité de réaction.

 

Ce type d’exercice permet de contrôler la réactivité des éléments d’intervention de la FCR. La QRF peut être déclenchée sur ordre du chef de corps ou du chef opérations au profit d’un élément français ou en premier échelon de la FCR (ensemble du contingent français). Elle peut intervenir en renfort d’une patrouille en difficulté, peut participer à un bouclage de zone lors d’activités hostiles, ou bien encore intervenir en appui d’un contingent des Forces Intérimaires des Nations Unies (FINUL) qui aurait besoin d’un renfort immédiat.

Liban : Exercice d’alerte QRF

Armée par une centaine militaires et plus d’une vingtaine de véhicules, elle est composée : d’un poste de commandement d’unité élémentaire, d’une section d’infanterie, d’un peloton d’éclairage et d’investigation, d’un véhicule de l’avant blindé (VAB) sanitaire, d’un groupe du génie, et d’un élément léger d’intervention. Elle est en mesure de quitter Dayr Kifa en moins de 30 minutes, suivie du poste de commandement tactique en alerte à 1 heure.

 

En cas de besoin, la Quick Reaction Team (QRT) composée d’une dizaine de personnels du Peloton de Circulation Routière (PCR), peut être déployée pour assurer la sécurisation d’axes routiers ou en reconnaissance d’itinéraire au profit de la QRF. La QRT est en mesure de quitter le camp en moins de 15 minutes afin de faciliter le mouvement de l’élément d’intervention

Liban : Exercice d’alerte QRF

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 07:30
Liban : Inspection du commandant de la FINUL à la FCR

01/06/2013 Sources : EMA

 

Le 23 mai 2013, le général italien Paolo Serra, commandant de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), a effectué une visite d’inspection auprès des militaires de la Force Commander Reserve (FCR) sur le camp de Dayr Kifa.

 

C’est dans le cadre d’une visite des bataillons de la FINUL stationnés au Sud Liban que le général italien Paolo Serra, Force Commander (FC) de la FINUL, est venu inspecter la FCR. Reçu par le colonel Christophe Baudouin, commandant la FCR  et chef de corps du 4ème régiment de dragons (4ème RD) de Carpiagne,  le général Serra s'est fait présenter les missions et les capacités opérationnelles de la FCR ainsi que les actions d’entraînement conjointes réalisées avec les Forces Armées Libanaises (FAL).

Liban : Inspection du commandant de la FINUL à la FCR

Cette visite a ensuite été l’occasion de présenter les matériels majeurs de la FCR : le VBL (Véhicule Blindé Léger), le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie) et les radars de trajectographie sol-sol Cobra. Enfin, la section sol-air très courte portée (SATCP) a démontré au Force Commander sa capacité à surveiller l’espace aérien de la zone d’opérations de la FINUL. Pour terminer ces présentations, une démonstration conjointe de contrôle de foule lui a permis d’évaluer la parfaite coordination entre soldats français et libanais.

Liban : Inspection du commandant de la FINUL à la FCR

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR, est l’élément d’intervention d’urgence de la force. Elle est en mesure d’intervenir sur court préavis (moins de trois heures) dans tout le Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701. Elle participe à la montée en puissance des FAL au cours d’exercices de patrouille et d’entraînement communs réguliers.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 16:30
Des roquettes tirées de Syrie s'écrasent au Liban

 

01 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Six roquettes tirées de Syrie se sont abattues samedi dans l'est du Liban voisin, sans faire de victime, a déclaré une source de sécurité.

 

Six roquettes se sont écrasées dans le secteur entre Saraain al-Fawqa et Saraain al-Tahta près de l'aéroport de Rayaq, dans la région de la Békaa, a indiqué à l'AFP cette source.

 

Elles ont été tirées depuis le territoire syrien et il n'y a pas eu de victime, a ajouté cette source qui avait fait état auparavant de quatre roquettes.

 

Des roquettes tirées depuis la Syrie s'abattent régulièrement en territoire libanais, visant soit des zones sunnites, une communauté qui soutient en majorité les rebelles syriens, soit les fiefs du mouvement chiite Hezbollah, allié du régime de Bachar al-Assad.

 

La semaine dernière, une femme a été tuée lorsque trois obus de mortier tirés depuis la Syrie sont tombés près de la ville de Hermel, un bastion du Hezbollah.

 

Si officiellement le Liban affiche une position de neutralité sur le conflit qui fait rage chez son voisin, il est cependant profondément divisé entre pro et anti-Assad. Des affrontements meurtriers ont notamment lieu régulièrement à Tripoli, la grande ville du nord, entre partisans des deux camps.

 

De plus, le puissant mouvement Hezbollah combat aux côtés de l'armée syrienne et des sunnites libanais sont par ailleurs allés renforcer les rangs de la rébellion.

 

Toujours dans l'est du Liban, des inconnus ont ouvert le feu à l'aube sur le mausolée de sayyda Khawla, un lieu de pèlerinage pour les chiites, à l'entrée sud de la ville de Baalbeck, a rapporté l'agence nationale libanaise ANI.

 

Plusieurs balles ont touché le mausolée ainsi qu'une jeep stationnée, selon l'agence.

 

Vendredi, le Parlement libanais a prolongé son mandat et reporté les élections prévues en juin en raison de l'incapacité des partis politiques à s'accorder sur une loi électorale mais surtout des profondes divisions suscitées par la guerre en Syrie voisine

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:30
Liban : la FCR appui la formation des militaires libanais.

28/05/2013 Sources : EMA

 

Du 29 avril au 24 mai 2013, près de 300 soldats français et libanais ont participé à 4 semaines d’entraînement tactique et technique dans différents domaines comme le combat en localité, le tir et le secourisme de combat.

 

A tour de rôle pendant ces 4 semaines, les soldats français de l’escadron d’éclairage et d’investigation et la compagnie d’infanterie de la FCR se sont succédés auprès des sections libanaises de la 5e et de la 9e brigade pour une semaine d’entrainement intensif. Sur le camp de Deyr Kifa, les groupes mixtes se sont perfectionnés dans  plusieurs savoir-faire de combat : la mise en œuvre d’un check point, les premiers gestes de secourisme au combat, l’entrainements au tir et au combat en zone urbaine.

 

Sur le pas de tir d’Ebel el Saqi, à l’est de Marajyoun, les soldats français et libanais se sont entrainés au contrôle de foule, à la lutte contre les Engins Explosifs Improvisés (IED), aux Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochée (TIOR) et au tir au FAMAS et M16.

Liban : la FCR appui la formation des militaires libanais.

Un exercice de synthèse organisé à Deyr Kifa a permis de restituer les savoir-faire acquis. C’est sur une mission de reconnaissance en zone urbaine que les groupes mixtes franco-libanais ont été évalués. Ces derniers ont montré leur savoir-faire dans la résolution de plusieurs incidents : prise à partie, blessure par balle, découverte d’un IED (engin explosif improvisé), confrontation à un rassemblement humain.

Liban : la FCR appui la formation des militaires libanais.

Au terme de chaque semaine, une cérémonie est venue clôturer la formation conjointe, permettant aux soldats libanais de repartir avec un diplôme attestant de leur perfectionnement.

 

« Je suis très satisfait de cette semaine passée aux côtés des soldats libanais » précise le Lieutenant chef de peloton. « En effet, tant au niveau tactique qu’humain, cet entraînement nous a permis de mieux appréhender nos modes de fonctionnement respectifs. C’est par une meilleure connaissance mutuelle que se gagne la confiance entre soldats… »

 

Dans le cadre de la résolution 1701, la Force Commander Reserve (FCR) participe à la montée en puissance des Forces Armées Libanaises (FAL), au cours d’exercices, de patrouilles et d’entraînements communs réguliers.

Liban : la FCR appui la formation des militaires libanais.
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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 16:30
Le Liban, front arrière du conflit syrien

 

28 mai 2013 Par Sami Boukhelifa - RFI

 

Le Liban est profondément divisé. Ce mardi 28 mai 2013, trois soldats ont été tués dans l’est du pays. Depuis plusieurs jours, opposants et partisans du régime de Bachar el-Assad s’affrontent violemment. Dimanche, deux roquettes ont explosé dans le sud de Beyrouth, dans un fief du Hezbollah. Le mouvement chiite libanais est officiellement engagé aux côtés de l’armée régulière syrienne.

 

Le Liban est entraîné malgré lui dans la guerre civile qui fait rage chez son voisin syrien : tirs de roquettes à Beyrouth, violents combats à Tripoli (nord du Liban), le pays du Cèdre est devenu ces derniers mois le front arrière du conflit syrien. Selon le spécialiste Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), le conflit syrien a bel et bien traversé la frontière.

 

« Les lignes de clivages communautaires qui existent en Syrie se reproduisent partiellement au Liban. De ce point de vue, les affrontements qui ont lieu entre sunnites et chiites depuis plusieurs mois à Tripoli, au Liban, sont l’immédiate expression de la crise syrienne », analyse cet expert.

 

« Une menace pour le pays tout entier »

 

Mais dans ce pays, la majorité de la population veut à tout prix éviter de sombrer dans le confessionnalisme. Lors de son discours du samedi 25 mai, Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a certes promis la victoire aux partisans de Bachar el-Assad, mais il a surtout tenu à clarifier la situation avec la communauté sunnite.

 

Le chef chiite du mouvement de résistance libanais a voulu « rassembler ». Hassan Nasrallah a justifié l'engagement de son parti aux côtés de Damas par une volonté de combattre les groupes radicaux qui sévissent en Syrie et qui pourraient menacer le Liban.

 

« Ces groupes ne représentent pas seulement un danger pour le Hezbollah ou pour les chiites libanais, ils sont une menace pour le pays tout entier », affirme le chef du Hezbollah qui vise par ses propos les rebelles extrémistes à l’image des combattants du Front al-Nosra. « Ce sont des takfiri, des fondamentalistes prêts à éliminer tous ceux qui ne partagent pas leur point de vue religieux ou politique. Ils considèrent qu’ils ont le droit de tuer, violer ou encore d'accaparer les biens de ceux qui ne partagent pas leur vision. »

 

Le Liban tiré « dans la mauvaise direction »

 

Ces propos n’ont apparemment pas convaincu certains membres de la communauté sunnite libanaise. Pour seule réponse, ils ont d’ailleurs tiré deux roquettes contre un quartier du Hezbollah à Beyrouth. Pourtant, selon Didier Billion, chercheur à l’IRIS, il y a une part de vrai dans le discours de Nasrallah.

 

« Le chef du Hezbollah prétend être le défenseur de la souveraineté libanaise. Ce n’est pas faux, mais on ne peut pas prendre pour argent comptant ses propos, parce qu’il n’est pas le seul garant de la stabilité du Liban », explique le chercheur.

 

Profondément marqués par leur propre guerre civile (1975-1990), les Libanais connaissent les limites à ne pas franchir, selon François Burgat chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). « Jusqu’à présent, la population et la classe politique libanaise ont fait preuve d’un certain réalisme. Cette sagesse, qui a maintenu le Liban à l’écart de la crise, va peut-être perdurer et sauver le pays d’un nouvel affrontement », espère ce spécialiste.

 

Pour François Burgat, même si la crise syrienne fait tache d’huile au Liban, il est peu probable qu’elle prenne les mêmes proportions. Toutefois, le chercheur du CNRS ne minimise pas totalement les risques. Il le reconnaît : « Les événements de ces derniers jours tirent le Liban dans la mauvaise direction ».

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 16:30
Le conflit syrien risque de déstabiliser le Liban (Washington)

WASHINGTON, 25 mai - RIA Novosti

 

Les violences intercommunautaires qui se déroulent à Tripoli et dans d'autres villes libanaises, ainsi que les combats en Syrie voisine risquent de déstabiliser le Liban, a annoncé vendredi le porte-parole du département d'Etat américain Patrick Ventrell.

"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par la situation qui s'est créée au Liban. Les récents affrontements survenus dans la ville de Tripoli, qui ont fait au moins 23 morts, nous rappellent que le conflit syrien devient une menace de plus en plus pesante pour la sécurité et la stabilité du Liban", lit-on dans une déclaration de M.Ventrell.

 

Selon le porte-parole, Washington soutient les efforts de l'armée libanaise et des forces de sécurité visant à mettre un terme aux affrontements à Tripoli et à rétablir la paix dans le pays.

 

Les Etats-Unis saluent également les déclarations du gouvernement libanais sur la non-ingérence dans le conflit syrien, a poursuivi M.Ventrell. Il a en outre dénoncé les activités du mouvement chiite libanais Hezbollah qui est, selon la diplomatie américaine, participe directement aux combats en Syrie aux côtés des troupes gouvernementales.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 07:33
Liban : Déploiement de la FCR en secteur espagnol

07/05/2013 Sources : EMA

 

Du 15 au 18 avril 2013, un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) de la Force Commander Reserve (FCR), s’est rendu sur le  camp Miguel Cervantes dans le secteur Est de la zone d’opération de la Force Intérimaire des Nation Unies au Liban (FINUL) placé sous commandement espagnol.

 

Ces déploiements permettent de développer l’interopérabilité entre les militaires français et les troupes déployées dans le secteur Est et avec lesquelles la FCR peut être amenée à effectuer des patrouilles de contrôle de zone. Dans ce secteur sont déployées entre autres des unités indiennes et indonésiennes.

 

Le SGTIA, composé d’une soixantaine de militaires était armé par un peloton de l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) du 4e régiment de dragons (4e RD), une section de la compagnie d’infanterie du 152e régiment d’infanterie (152e RI), et un groupe du génie.

 

Durant 4 jours, ce SGTIA a effectué des patrouilles conjointes avec une dizaine de soldats libanais et une dizaine de soldats indiens.

Liban : Déploiement de la FCR en secteur espagnol

Dans le même temps, la compagnie d’infanterie de la FCR, issue du 152e régiment d’infanterie (152e RI), a dispensé des instructions techniques et tactiques sur l’Armement Léger d’Infanterie (ALI). Ils ont présenté le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie) ainsi que les matériels spécifiques du génie tels que la tenue de démineur, ou encore la sonde électromagnétique. Le dernier jour a été consacré à des exercices de tirs conjoints avec les soldats indiens et indonésiens. A cette occasion les Français ont pu s’entrainer au tir avec les fusils d’assaut de dotation de ces deux armées, l’INSAS indien et le SS1 indonésien.

Liban : Déploiement de la FCR en secteur espagnol

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats, derrière le Népal et l’Italie (1000 soldats chacun), l’Indonésie (950 soldats), et l’Inde (880 soldats).

 

La France arme la Force Commander Reserve (FCR) qui est en mesure d’agir en moins de trois heures au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 15:13
Liban : séminaire ACM au profit des forces armées libanaises

21/04/2013 Sources : EMA

 

Du 8 au 13 avril 2013, des officiers français appartenant au Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE) de Lyon, ont organisé un séminaire sur les actions civilo-militaires (ACM) dans le cadre d’un partenariat avec la Force intérimaire des Nations-Unies (FINUL) au Liban. Ce séminaire s’est tenu à la demande des Forces armées libanaises (FAL), à l’état-major des FAL du Secteur sud Litani (SLS) à Tyre.

 

Ce séminaire avait pour objectif de présenter et promouvoir l’action menée par la FINUL en parallèle de son engagement en opération.Les FAL, souhaitant se doter d’un composante ACM, ont ainsi pu découvrir durant cinq jours le savoir-faire français en la matière. Au terme d’une série de cours théoriques et pratiques basés sur les retours d’expérience du CIAE, ce séminaire s’est conclu par un exercice pratique durant lequel les militaires libanais ont été confrontés à une situation tactique nécessitant l’action des spécialistes en action civilo-militaire.

 

Le CIAE, créé le 1er juillet 2012 et installé à Lyon a pour mission de faciliter les prises de décision du chef militaire par une meilleure connaissance de l’environnement humain dans lequel il s’engage et de lui assurer que les acteurs côtoyés soutiennent l’action de la force ; au pire ne la contrarient pas.

 

Les militaires libanais ont reçu la visite de plusieurs intervenants de la FINUL qui ont présenté leurs actions au sud-Liban. Notamment, le général de brigade Hugues Delort-Laval, chef d’état-major de la FINUL et représentant des éléments militaires (SNR) français au Liban a souligné la complexité et l’importance des missions de la FINUL en saluant l’initiative du séminaire comme une action commune et constructive. Enfin, le séminaire s’est achevé par une remise de diplôme.

 

La France a pour mission de soutenir les forces armées libanaises (FAL) afin qu’elles prennent en compte la sécurité du Sud Liban. Le partenariat avec les FAL, inscrit dans le dialogue  stratégique FAL – FINUL (entériné par la résolution 2064 d’août 2012 qui renouvelle le mandat de la résolution 1701), est l’axe d’effort de la FCR qui conduit ses missions en étroite coopération avec les FAL.

Liban : séminaire ACM au profit des forces armées libanaises
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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 19:59

http://www.rhfsf.com/blog/uploads/2012/OSV_60_launch.jpg

 

December 23, 2012. David Pugliese - Defence Watch

 

First a news release from the U.S. Navy:

 

The Iraqi navy and the U.S. Navy’s Naval Sea Systems Command marked the delivery of two 60-meter Offshore Support Vessels (OSV 1/ OSV 2) to the Iraqi navy in a ceremony at the Umm Qasr naval facility, Dec. 19.

 

The two OSVs, procured as part U.S. Navy’s Foreign Military Sales (FMS) Program, will help reconstitute Iraq’s ability to enforce maritime sovereignty and security in the Northern Arabian Gulf.

 

“This occasion reflects the important ties that bind our governments and our commitment to supporting s strong coalition partnership that is based on mutual respect and understanding,” said Vice Adm. Kevin McCoy, commander, Naval Sea Systems Command. “Combined with the previously delivered Iraqi patrol boats, this acquisition program has offered another unique opportunity for cooperation between our countries.”

 

OSVs are multi-function vessels providing a wide range of capabilities to support Iraq’s oil production platforms. The vessels will provide transport support for crew changes and resupply to the platforms. Each OSV is equipped with a 30mm gun weapon system and outfitted with fast attack boats to defend it and the offshore platforms. The vessels each include a vertical replenishment deck to facilitate the transfer of supplies as needed.

 

RiverHawk Fast Sea Frames is the prime contractor for the OSV procurement, with Gulf Island Marine Fabricators manufacturing the hull and deckhouse, and outfitting the vessels.

 

PEO Ships is currently managing the design and construction of all U.S. Navy destroyers, amphibious ships, special mission and support ships, as well as a wide range of boats and craft for U.S. agencies and foreign military sales.

 

Then….

 

The Libya Herald reports that French and Libyan navies recently met to discuss enhancing intelligence sharing and joint training cooperation. The talks took place during a port visit by a French frigate to Tripoli, which is said to be part of a larger initiative to expand maritime ties between the two countries, the report notes. France has also provided training to Libyan personnel, and helped to secure that country’s maritime areas, while also preventing migrants from attempting to cross the Mediterranean to Europe, it added.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 11:30

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31/10/2012 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Fin 2010, la France a promis de livrer 100 missiles antichars HOT au Liban. Une promesse de Nicolas Sarkozy qui semble aujourd'hui embarrasser Paris. Beyrouth a récemment rafraichi la mémoire de la France en la lui rappelant.

 

Chose promise, chose due? Pas toujours... même entre les Etats. Et c'est bien le cas de la France, qui a pourtant promis fin 2010 au Liban de lui céder une centaine de missiles antichars HOT (40.000 euros l'exemplaire environ) en vue d'équiper les huit hélicoptères Gazelle de l'armée de l'air du pays du Cèdre, des appareils cédés par les Emirats arabes unis (EAU). C'était une promesse de Nicolas Sarkozy. L'ancien Premier ministre, François Fillon, avait lui-même confirmé officiellement la décision du Chef de l'Etat. "Notre coopération militaire avec le Liban contribue à l'indépendance et la stabilité du pays et est conforme à la résolution 1701 du Conseil de sécurité" des Nations unies, avait alors expliqué de son côté le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Elle vise à soutenir, en conformité avec des règles de procédures bien établies, les autorités du Liban et son armée qui est la seule légitime pour assurer la défense du pays. Elle a aussi pour objectif de favoriser le renforcement de la présence de l'armée au Sud-Liban et de sa coopération avec la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) conformément à la 1701″, avait ajouté le texte du Quai d'Orsay.

 

Deux ans après, le Liban attend toujours les missiles promis

 

Deux ans après, le Liban n'a toujours rien reçu. Et se rappelle au bon souvenir de la France, qui est semble-t-il aujourd'hui embarrassée par la promesse de Nicolas Sarkozy. "Le Liban a formulé une demande à la France pour l'acquisition d'une centaine de missiles, même si nous comprenons que le moment n'est pas idéal aujourd'hui pour obtenir satisfaction des autorités françaises", a expliqué début octobre au Sénat l'ambassadeur du Liban en France, son excellence Boutros Assaker, auditionné dans le cadre de la situation en Syrie. En clair, la situation chez l'un des grands voisins du Liban incite à la plus grande prudence de Paris. Mais faut-il rappeler que Damas s'opposait à cette cession. Tout comme d'ailleurs Israël, qui craint de voir cet armement finir entre les mains du mouvement chiite du Hezbollah. D'où semble-t-il les hésitations de Paris qui doit faire face aux pressions israéliennes et... américaines.

 

Les autorités libanaises ont également présenté "plusieurs demandes aux autorités françaises visant à renforcer la coopération et à améliorer les équipements, par exemple concernant les munitions ou la réparation des vieux tanks donnés à l'armée libanaise par les Etats-Unis", a souligné l'ambassadeur du Liban en France. La visite en septembre dernier au Liban du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pourrait accélérer certains dossiers. La cession des missiles HOT entre dans un cadre plus global d'aide à l'armée libanaise, explique-t-on à l'Hôtel de Brienne. Ce qui implique une étude attentive et minutieuse de cette vente. Mais "on va continuer à les aider", assure-t-on à La Tribune. Au ministère des Affaires étrangères, on précise simplement que Paris examine les demandes libanaises, qui doivent notamment passer par les fameuses CIEEMG, la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (une commission interministérielle, qui examine les demandes d'agrément préalable en vue d'une exportation de matériels de guerre ou matériels assimilés). Le dossier des missiles HOT n'est d'ailleurs pas encore passé en commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG).

 

Plus de 2,5 milliards de dollars pour l'achat d'armes

 

Le gouvernement libanais a aujourd'hui de l'argent pour équiper et moderniser son armée. Ce qu'il n'avait pas auparavant (21 millions d'euros par an pour les investissements consacrés aux armements). Il a décidé de consacrer une enveloppe de 1,6 milliard de dollars à l'achat de nouveaux équipements pour l'armée libanaise, a indiqué Boutros Assaker. "Un programme d'aide américain prévoit aussi une enveloppe d'un milliard de dollars", a-t-il également précisé. Et le Premier ministre libanais a récemment lancé d'une conférence de donateurs pour aider l'armée libanaise et, précisément, à améliorer son équipement. "Lors de sa prochaine visite en France, le Premier ministre libanais soulèvera cette question avec les autorités françaises", a annoncé l'ambassadeur. Et d'insister: "comment la France peut-elle aider le Liban à se prémunir contre les risques d'une contagion de la crise syrienne? Cela passe par le soutien à la politique de distanciation du gouvernement libanais et l'aide à l'armée libanaise.

 

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, aura-t-il plus de chance de convaincre Paris -une visite est prévue en principe fin novembre, selon la situation dans la région- d'aider enfin son pays en lui livrant les armes demandées, que le président libanais Michel Sleimane en visite en juillet à Paris. Il avait alors rencontré François Hollande et avait lui aussi évoqué la livraison de 100 missiles HOT, qui avait été un des équipements emblématiques de l'armée française... durant la première guerre du Golfe en 1991. Il avait été largement utilisé contre les chars de Saddam Hussein, durant l'opération "Tempête du Désert". Plus récemment, l'armée française a tiré plus de 400 missiles HOT en Libye pendant l'opération Harmattan et une vingtaine en Côte d'Ivoire. Interrogé pour connaître l'état des stocks du HOT de l'armée française, le ministère de la Défense n'a pas souhaité communiquer. Le missilier MBDA ne fabrique d'ailleurs plus ce missile. 

 

Un accord de défense entre la France et le Liban

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la FINUL avec près de 900 soldats. La grande majorité arme la Force Commander Reserve (FCR) qui est en mesure d'agir en moins de trois heures au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d'action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. La FCR se compose d'une compagnie d'infanterie, équipée du véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter, d'un escadron d'éclairage et d'investigation, équipé de VBL, d'une section de défense sol-air très courte portée, équipée de Mistral (MBDA), d'une batterie de radars Cobra (EADS, Thales, Lockheed Martin). Elle comporte également une unité de commandement et d'appui, qui comprend notamment un peloton de circulation routière et une section du génie.

 

Dans l'esprit de cette contribution, la France a souhaité mettre en place un accord de coopération dans le domaine de la défense entre les deux pays. "L'objectif général auquel il répond est de contribuer à la montée en puissance de l'armée libanaise afin de lui permettre de garantir la sécurité intérieure du pays et de devenir, pour les autorités politiques, un outil de défense crédible face à une ennemi extérieur", expliquait d'ailleurs le rapport du sénateur PS de l'Ain, Jacques Berthou, publié en 2010. De son côté, l'ancien député UMP de Saône-et-Loire, Jean-Marc Nesme, précisait dans son rapport que "la France a la volonté de renforcer l'armée libanaise pour restaurer l'autorité de l'Etat libanais". Au total, l'armée libanaise compte 75.000 hommes, dont 45.000 à 60.000 dans les forces terrestres, pour un budget annuel de 412 millions d'euros, dont 80% consacrés aux dépenses de fonctionnement). Au-delà rappelait Jacques Berthou, "c'est un accord important destiné à fortifier la relation privilégiée que nous avons avec le Liban".

 

Une armée à recontruire

 

Quels sont les besoins pour l'armée libanaise? Selon le rapport sénatorial, elle a besoin d'acquérir avant tout autre chose son "autonomie". "En parallèle, l'acquisition d'équipements modernes, notamment dans le domaine de l'appui air-sol, figure désormais de façon logique parmi les priorités", a évalué Jacques Berthou. Pour sa part, Jean-Marc Nesme constatait que "l'armée, dont la valeur professionnelle des personnels a été maintes fois constatée, est sous-équipée pour assumer ses missions en raison de budgets d'investissement très faibles et ne peut espérer en cas de conflit réduire les milices, notamment celle du Hezbollah". Entre 2006 et 2009, la France s'est engagée dans des cessions gratuites de matériels pour un montant de plus de 16 millions d'euros.

 

En plus de 80 VAB en train d'être modernisés par Renault Trucks Défense, "l'armée de terre possède une variété d'équipements d'artillerie et de systèmes de missiles sol-sol, mais ils sont souvent anciens", détaillait Jean-Marc Nesme. Quant aux forces navales, prises en charge par les Allemands, notamment, elles ne disposent essentiellement d'unités légères (patrouilleurs, engins de débarquement...). Enfin, l'armée de l'air, qui n'a pas d'avions de combat, ni de bombardiers, ne dispose que d'hélicoptères, dont huit Gazelle. Elle a également des Puma et surtout des Bell UH-1H Huey américains (23 machines). Le Liban est "inapte à protéger son espace aérien face aux incursions d'Israël", notait Jean-Marc Nesme, qui estimait que cet accord de coopération pouvait "avoir des conséquences commerciales importantes".

 

La France n'est pas le seul allié du Liban

 

A défaut d'une aide de la France, le Liban se tournera vers ses autres alliés. Il entretient des relations militaires avec les Etats-Unis, qui versent 150 millions de dollars par an, une aide suspendue en août 2010 en raison des incidents à l'été 2009 à la frontière libano-israélienne. L'Italie, l'Allemagne ainsi que l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont également des liens avec Beyrouth. L'Iran a enfin entrepris en 2010 des démarches pour offrir son assistance militaire... Ce qui est explosif dans la région.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 12:40
Escale libanaise pour la mission Jeanne d’Arc

 

16/03/2012 Par Thomas FEAT - lorientlejour.com

 

Appareillés de Toulon le 5 mars, le Dixmude et le Georges Leygues sillonneront durant quatre mois les mers du globe pour une mission de coopération interarmées et interalliés. À bord, 144 élèves-officiers effectuent leur premier déploiement en équipage.

 

Dans le port de Beyrouth, le géant repose indolemment. Mais sous la cuirasse d’acier, les entrailles du navire convulsent au rythme incessant des quarts.

 

Le porte-hélicoptères Dixmude, bâtiment de projection et de commandement (BPC) pris en charge par la marine française en janvier, est une véritable forteresse flottante. Capable d’embarquer jusqu’à 250 officiers d’état-major, 16 hélicoptères lourds, 450 soldats équipés pour le combat et d’accueillir une centaine de patients sur ses 750 m² de surface hospitalière, celui qu’on surnomme « le couteau suisse des armées » est aujourd’hui le fleuron des navires amphibies de l’Hexagone. Durant la guerre de 2006, c’est à bord de son jumeau, le Mistral, qu’avaient fui quelque 1 200 ressortissants français.

 

Amarrée juste en face, la frégate anti-sous-marine Georges Leygues est un navire d’une autre époque. Presque une relique, au charme suranné. Admis au service actif en 1979, le bâtiment a combattu sur de nombreux fronts, dont la Lybie l’année dernière au cours de l’opération « Harmattan ». En 1999, il est intégré au Groupe école d’application des officiers de marine (Geaom) et reçoit depuis une trentaine d’élèves-officiers lors des sorties du tandem Jeanne d’Arc. La vieille dame devrait être retirée du service dans deux ans.

 

À bord de ces deux navires-écoles, les élèves de troisième année de l’École navale de Brest et de l’École du commissariat de la marine effectuent, aux côtés de l’équipage, leur première mission de longue durée. « Grâce à cet exercice, ils se familiarisent avec les conditions opérationnelles des déploiements en mer : rythme de navigation, interaction avec les unités tactiques de l’armée de terre et les unités aéromobiles embarquées, promiscuité et vie en communauté à bord », commente Guillaume Goutay, commandant du Dixmude et du groupe Jeanne d’Arc 2012.

 

« Dans le cadre de cette formation, les deux navires sont très complémentaires », explique le commandant du Georges Leygues, Jean-Marin d’Hebrail. « Sur le porte-hélicoptères, tout est automatisé, tandis que sur la frégate, la moindre manœuvre s’effectue manuellement », ajoute-t-il.

 

Outre sa vocation pédagogique, la mission Jeanne d’Arc a également pour but de renforcer la coopération sécuritaire entre Paris et ses alliés étrangers. Samedi matin, les troupes françaises embarquées sur les deux bâtiments de combat et les forces armées libanaises exécuteront un exercice de simulation amphibie dans l’anse de Jounieh. Après le Liban, les navires tricolores se déploieront au large de la Corne africaine, zone maritime sensible par laquelle transite une grande partie des approvisionnements énergétiques de l’Occident. Après deux escales au Cap et à Rio de Janeiro, la flottille livrera du matériel humanitaire en Afrique occidentale, avant de rallier Brest au mois de juillet.

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