23 juin 2014
1
23
/06
/juin
/2014
15:55
23.06.2014 Armée de Terre
Les journées portes ouvertes sont l'occasion pour les régiments de l'armée de Terre de faire vivre le lien armée-nation et également de faire rayonner une unité dans sa garnison. L'organisation des JPO au 1er RCH revêt un caractère particulier, car 2014 est l'année du centenaire de la 1re guerre mondiale et dans la ville de Verdun, ville historique, cette commémoration prend tout son sens. Ces journées permettent aux citoyens européens et internationaux en visite de se souvenir du sacrifice de nos anciens et d'aller à la rencontre des militaires français aujourd'hui engagés dans la défense du territoire national et aux quatre coins du monde sur les théâtres d'opérations extérieurs.
2 mai 2014
5
02
/05
/mai
/2014
16:55
Crédit : 4e RD/LTN Ledoux
23/04/2014 Armée de Terre
Les Loups du 4e escadron du 4e régiment de dragons se sont rendus à MAILLY LE CAMP le 3 mars dernier, pour effectuer leur dernière rotation au CENTAC (Centre d’Entraînement au Combat) avant dissolution du régiment à l’été.
En manière d’échauffement, et dans le cadre de l’EEB (espace d’entraînement de brigade) de la 7e brigade blindée, les dragons du 4 ont tout d’abord participé à un exercice de franchissement sur Engins de Franchissement de l’Avant (EFA) mené par le 19e régiment du génie. Ce fut une première, pour l’immense majorité des soldats, que de participer à une telle manœuvre interarmes.
La semaine suivante a été marquée par des exercices de simulation, des séances tactiques sur logiciel de simulation OPOSIA, ou encore de la préparation des matériels.
Après une première journée et demie « d’ajustement » marquée par un tableau de chasse favorable à l’ennemi, l’unité a pris sa vitesse de croisière pour terminer par une phase de 36 heures qui, de l’aveu unanime des observateurs, a été de qualité et a permis au Sous Groupement
Tactique Interarmes BRAVO de stopper les hordes foradiennes avec un emploi remarqué de l’interarmes, sans doute grande gagnante de cette rotation. Les mines factices de la section du génie et les tirs d’une grande précision de l’artillerie resteront comme un bien douloureux souvenir pour le camp adverse!
A quelques semaines de leur mutation dans divers autres régiments de la cavalerie et formations de l’armée de Terre, les dragons du 4 ont conforté leur haut niveau de capacité opérationnelle. La plupart d’entre eux seront en engagés en opération extérieure ou en mission de courte durée dans les prochains mois.
6 octobre 2013
7
06
/10
/octobre
/2013
12:55
06 octobre à 12h40 par Jean-Dominique Merchet
La cavalerie pourrait perdre 20% de ses unités élémentaires.
La dissolution du 4 ème régiment de dragons est peut-être l'arbre qui cache la forêt des restructurations à venir au sein de la cavalerie. Comme nous l'expliquait sur ce blog le général Sainte Claire-Deville, le père de l'arme, le pion de base de la cavalerie est l'escadron, pas le régiment. "La cavalerie, c'est cinquante escadrons très sollicités", nous confiait-il en mai dernier. Ce pourrait bientôt n'être plus que quarante escadrons, qui seraient au passage renforcés.
Selon nos informations, les réflexions en cours pourraient aboutir à ce nouveau format, avec la suppression de dix escadrons, soit une réduction de 20%. Outre les quatre escadrons de Leclerc du 4ème RD, dissous, six autres escadrons seraient supprimés.
Plusieurs pistes sont à l'étude, en particulier la fusion des actuels 7 Escadrons d'aide à l'engagement (sur VAB et VBL) à vocation antichar avec les 6 Escadrons d'éclairage et d'investigationsn directement rattachés au niveau brigade. Ils deviendraient tous des ERIAC (escadron de reconnaissance et d'intervention antichar), à raison d'un par régiment lourd ou léger. Soit 10 ERIAC au lieu de 13 EAE + EEI. Soit -3.
Pour atteindre le chiffre de 10 escadrons à supprimer, les régiments de chars Leclerc (2ème cuirassiers d'Olivet, le 501ème régiment de chars de combat de Mourmelon et le 1er chasseurs de Verdun) seraient réorganisés sur la base de 3 escadrons et non plus 4 comme aujourd'hui. Ces escadrons lourds seraient toutefois "densifier", les pelotons passant de trois à quatre chars. Les pelotons de la "légère", sur AMX-10 RC, seraient également renforcés en effectifs.
16 septembre 2013
1
16
/09
/septembre
/2013
07:55
15.09.2013 par Jean-Dominique Merchet
Lors de l'Université d'été de la défense, qui s'est tenue à Pau les 9 et 10 septembre, les grands chefs de l'armée de terre n'ont pas manqué d'insister sur le besoin de renouvellement rapide de leurs blindés légers, au travers de deux programmes, l'EBRC et le VBMR. L'Engin blindé de reconnaissance et de combat, qui doit succèder aux AMX-10RC et Sagaie et le Véhicule blindé multirôle, remplaçant du VAB (voir notre post de mars 2010) s'inscrivent dans le programme Scorpion d'équipement de l'armée de terre.
AMX 10 RC Serval 2013 - photo Armée de Terre
Une question n'est pas tranchée : qui construira ses engins ? Ou plus exactement doivent-ils absolument être produits en franco-français par l'une des trois entreprises du secteur Nexter, Renault Truck Defense et Panhard (racheté en 2012 par RTD) ? Evidemment, ses entreprises le souhaitent, mais l'absence de discussions stratégiques ne laisse pas d'inquieter. La France doit-elle produire seule ses véhicules ou doit-elle s'associer avec d'autres, voire acheter sur étagères... dans le cadre de partenariats industriels, politiques et militaires ? Sur le thème : je vous achète des blindés légers, vous m'achetez des avions, des canons, des sous-marins ?
Leclerc Gulf Flacon 2013 Qatar
La France a produit seul cet excellent char qu'est le Leclerc. En un quart de siècle, elle n'en a vendu (à perte) qu'à un seul pays, les Emirats arabes unis, alors que le Léopard 2 allemand équipe 17 pays... La France a produit seul cet excellent blindé d'infanterie qu'est le VBCI. Elle ne l'a pour l'instant pas encore exporté.
Savoir construire seul un blindé léger présente-t-il encore un caractère stratégique, comme c'est évidemment le cas pour un avion de combat ou un sous-marin ? Sans trancher, il faut en discuter. Cela n'a pas été le cas à Pau. Partie remise ?
17 mai 2013
5
17
/05
/mai
/2013
12:55
17 mai 2013 par: Romain Mielcarek - ActuDéfense
Sable, température … et mauvaise organisation ont mis les disponibilités de chars Leclerc à rude épreuve. L’exercice franco-émirati Gulf 2012 a largement contribué à un éloignement significatif des taux visés.
Le député François Cornut-Gentille (UMP) faisait remarquer à la mi-février que les disponibilités du parc de Leclercs avait baissé en 2012. En 2011, 72,3% des chars lourds tricolores avaient été en capacité d’être utilisés, le reste étant principalement en situation de maintenance. L’année passée, l’objectif était fixé à 85% … pour en réalité baisser à 63%, selon les premiers chiffres – non définitifs.
Début mai, le ministère de la Défense répond officiellement : ce taux exceptionnellement bas de disponibilité des Lerclerc est conjoncturel. Il serait le fait de la participation de 26 chars à l’exercice Gulf 2012 au cours de l’été. Il a en effet fallut, en amont, immobiliser les blindés en question pour les préparer à ce déploiement. Une fois envoyés dans le Golfe, ce sont les conditions climatiques, à savoir le sable et les températures élevées, qui auraient mis le Leclerc a rude épreuve et causé des pannes.
Le ministère de la Défense confesse également des failles organisationnelles dans la gestion des délais de mise en condition qui ont contribué à ce faible niveau de disponibilité. Désormais, la planification de tels exercices devrait être préparée largement en amont, afin de mieux anticiper les maintenances.