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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI


10-04-2015 par 3e REI Réf : 221 | 479

 

Héritière des traditions de la compagnie des sapeurs pionniers du 3e Régiment Etranger d'Infanterie, la compagnie de commandement et de soutien du 3e REI a célébré, le 6 mars 2015, l'anniversaire de la percée du tunnel du légionnaire à FOUM ZABEL.

 

En effet, en mars 1927, les légionnaires reçoivent la mission de réaliser une voie de communication carrossable de cent cinquante kilomètres. Ce projet a pour objectif de faciliter la réduction des poches de résistance rebelle actives dans la région. Au cent-onzième kilomètre pourtant, les gorges du Ziz réservent à la Légion un tout autre défi pour ses sapeurs pionniers. Bloquée par un éperon rocheux aux pentes abruptes, le Foum Zabel. Il est impossible de le contourner, il faut donc passer au travers.

"Percer du granit, une montagne de granit. L'homme peut tout faire. Ce jour-là, je n'ai pu m'empêcher de penser cela. Quand l'homme est un légionnaire, naturellement." témoignera un légionnaire à la fin de la construction du tunnel.

Le 6 mars 1928, à 16h30, le tunnel de Foum Zabel est entièrement percé. Il fut achevé en six mois par quarante légionnaires.

"LA MONTAGNE NOUS BARRAIT LA ROUTE. L'ORDRE FUT DONNE DE PASSER QUAND MÊME. LA LEGION L'EXECUTA.
" Octobre 1927 - mai 1928 "

 

Après une cérémonie solennelle marquée par le récit de cet exploit, c'est autour d'un " BIERES, CHANTS " que la grande CCS a continué la soirée en rendant hommage à ses anciens.

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 12:55
GCP 2e REP - photo Insider

GCP 2e REP - photo Insider

 

source Légion Etrangère



Vendredi 10 avril à 20h45, rendez-vous devant votre téléviseur et la chaîne Planète+ A&E pour visionner avec nous un documentaire filmé en immersion au cœur des meilleures unités spéciales de la planète.

Alain Figlarz est l’Insider, il a plongé en immersion au cœur de la Légion étrangère : de la formation du légionnaire au 4e régiment étranger jusqu’au 2e régiment étranger de parachutistes au sein du groupement de commandos parachutistes.

Suivez le à la rencontre de nos incroyables légionnaires venus des 4 coins du monde : au sein du 4e régiment étranger et au 2e régiment étranger de parachutistes.

Pour un aperçu et quelques bonus, c’est sur : http://www.linsider.tv/episode_2rep.php#2rep

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:55
Les champs de braises, prix littéraire de l'armée de Terre (1995)

 

06/04/2015 Christiane Boisgelot - armée de Terre

 

Depuis 20 ans,  l’armée de Terre récompense chaque année un ouvrage grand public célébrant un exemple d’engagement au service de la France. Ce prix a pour vocation de mettre en avant des ouvrages qui célèbrent les valeurs de courage, de dévouement et d’abnégation jusqu’au sacrifice suprême. Les Champs de braises d’Hélie de Saint Marc est le premier livre consacré par le Prix littéraire de l’armée de Terre Erwan Bergot en 1995, date de sa création.

 

C’est le récit d’un destin exceptionnel qui, de Buchenwald aux camps d’internement du Viet-Minh, de la guerre d’Algérie au putsch d’Alger, conduisit l’auteur, alors militaire, à être acteur et témoin des tumultes et contradictions de notre histoire contemporaine. Trente ans après ces évènements douloureux, l’auteur, avec beaucoup d’humilité, d’humanisme et de sagesse, tire les enseignements de cette existence blessée, de ses échecs mais aussi de ses révélations. Ce récit met en exergue le courage, l’engagement, la fidélité, l’honneur, quoi qu’il en coûte, car «  chaque homme doit laisser une trace, même infime, à ceux qui lui succèdent dans l’échelle du temps ».

 

A lire et relire Les Champs de braises d’Hélie de Saint Marc. éditions Les Arènes/Perrin, Prix Femina et Prix littéraire de l’armée de Terre Erwan Bergot

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

07-04-2015 13e DBLE Réf : 474 | 883

 

Le 25 février dernier, un détachement de la 13e DBLE a atterri en Irak dans le cadre de l’opération Chammal ; volet français de l’opération Inherent Resolve conduite par la coalition pour lutter contre le terrorisme.

 

La mission du détachement, déployé à Bagdad consiste à former des unités d’élite appartenant à l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS), force qui a été mise sur pied par les Américains en 2003.

 

La mission consiste à prendre en compte des détachements de l’ICTS et selon une programmation conçue en coordination avec les pays membres de la coalition, de les instruire et de les former avant que les soldats irakiens ne reprennent, seuls, le chemin des combats. Le savoir-faire des légionnaires en termes de lutte contre-EEI, de combat urbain, ou de secours au combat sont très précieux pour des Irakiens qui suivent avec beaucoup d’attention le début d’une reconquête qu’ils espèrent décisive.

photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:30
75e anniversaire de la création de la 13e DBLE

 

07-04-2015 par 13e DBLE Réf : 475 | 433

 

Le 27 février 1940, le lieutenant-colonel Magrin-Vernerey, recevait le commandement de la 13e DBLE qui venait d’être créée.

 

À cette occasion il prononçait l’ordre du jour suivant : “Officiers, sous-officier, caporaux et légionnaires du groupement de montagne, Appelés à représenter la Légion hors d’Afrique, sous les yeux de troupes d’élite, et à combattre pour la plus belle des causes, nous élèverons nos coeurs à la hauteur de cet immense honneur. Devant des soldats, des chefs et des peuples qui ne nous connaissent pas, ou peu, et jugeront d’après vous la Légion et l’armée d’Afrique, vous prouverez l’esprit de corps, l’exacte discipline et l’union étroite qui cimentent la solidarité légionnaire. En votre nom, j’adresse l’hommage du régiment cadet de la Légion à tous les chefs illustres et aux glorieux régiments qui ont conquis la célébrité de l’Arme. Dépositaire de leur gloire, par tous les détachements qui vous ont constitués, confiants dans la supériorité de notre tradition, vous obéirez, vous attaquerez, vous tiendrez, suivant la devise du groupement “More majorum”, à la manière de nos anciens”.

 

Le caractère prophétique de cet ordre illustre bien ce qu’ont été les 75 ans de la 13e DBLE au service de la France. Pour commémorer cet anniversaire, et à l’issue d’une marche de nuit régimentaire sur la crête des dunes environnant le quartier lieutenant-colonel Brunet de Sairigné, le régiment se recueillait au cours d’une prise d’armes. Le colonel Heuze, rappelait à tous que “si la 13 d’aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec celle qui quittait Sidi-Bel Abbes il y a 75 ans, la flamme et l’esprit qui avaient prévalu à sa création étaient toujours présents à travers ces deux vertus si légionnaires, de soldats et de bâtisseurs avec l’entrain de relever les défis, même les plus audacieux”..

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:55
Le 1er REG dit adieu à son chef de corps

 

02-04-2015 par 1e REG Réf : 398 | 983

 

Le Colonel COULET actuel chef de corps du 1er Régiment Etranger de génie, a fait ses adieux aux cadres et légionnaires du Quartier Général ROLLET.

 

Cependant même s’il quitte le régiment il ne quitte pas encore totalement son commandement.

 

Projeté pour l’opération « Sangaris » en République Centrafricaine, le Colonel COULET se voit donc dans l’obligation de quitter le régiment de manière anticipée. Cependant son successeur, le Colonel PHELUT, ne prendra le commandement qu’à partir du 20 juillet 2015. «

 

S'adressant au régiment le Colonel COULET a exprimé sa joie d'avoir pu le commander. « Je pars mais ne vous quitte pas, ce fut un honneur et un plaisir de vous commander. »

 

Le temps de commandement du Colonel COULET, aura été marqué son par un exercice régimentaire d’ampleur -Hannibal-, les 30 ans du 1er REG en juillet 2014, le défilé sur les champs Elysée pour le 14 juillet mais aussi et malheureusement le décès d’un de ses sous-officier au Mali, la Major NIKOLIC.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:35
photo 1e REG

photo 1e REG

 

02-04-2015 par 1e REG Réf : 397 | 288

 

Dans le cadre de la réhabilitation de l’atoll de HAO, ancienne base arrière du centre d’essai du Pacifique (CEP) stationné à MURUROA, Le 1er Régiment étranger de génie a projeté une équipe de de cinq plongeurs de combat du génie (PCG). Ces plongeurs ont reçu pour mission d’effectuer des reconnaissances qui pourraient être suivies de travaux de dépollution du lagon.

 

Les étapes qui se sont succédées avant de mettre en œuvre les savoirs faire subaquatiques ont été nombreuses : Les témoignages des anciens de l’atoll, les aveux des anciens du CEP et surtout les reconnaissances du service océanographique et hydrographique de la marine nationale qui effectué des photographies « sonars », des fonds marins.

 

Ces photos « sonars » mettent en exergue un objet situé dans le fond du lagon. C’est à ce moment que les plongeurs entrent en jeux et partent identifier l’objet en question. Ce dernier peut être aussi bien un fût de 200 litres vide, qu’une machine à laver, mais aussi des carcasses de véhicules, des pneus, des chaines et ancres de bateau…

 

Si le milieu dans lequel évoluent les PCG du 1er Régiment étranger de génie, semble idyllique et paradisiaque, il n’en reste pas moins extrêmement exigent. C’est pourquoi la gestion des paramètres de plongée pour rester dans un cadre sécuritaire maximum est en application permanente. Effectuant deux immersions par jour à une profondeur de 35 mètres, les plongeurs sont extrêmement rigoureux sur la préparation et l’entraînement que ce soit physique ou technique.

 

A ce jour, l’équipe a effectué 50 missions de reconnaissance et continue. Il y a en tout 96 sites à vérifier et 72 sont désormais fait. Les reconnaissances seront suivies par des relevages et des travaux sous-marins sur les objets dits « polluant ».

 

Cette mission est une des premières pour les plongeurs qui partent dans leur spécialité faire leur métier. Les conditions sont idéales et les rencontres sont malgré tout surprenantes, le rémora (poisson guide des grands poissons ou mammifères marins) a pris notre plongeur pour un de ceux-ci.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:55
Présentation du piquet d’honneur au CF Hoffmann - photo MTS Dhuicque

Présentation du piquet d’honneur au CF Hoffmann - photo MTS Dhuicque

 

19 mars 2015 par GFM Toulon

 

Le mardi 10 mars 2015 s’est déroulé l’inspection élémentaire de la CIFUSIL France Sud. Le capitaine de frégate Olivier Hoffmann, commandant le GFM Toulon, a été accueilli par le lieutenant de vaisseau Jean-François Le Gall commandant la compagnie.

Il s’agissait d’une première, conséquence directe de la réforme des unités de fusiliers marins mis en place depuis le 1er octobre 2014 avec le rattachement d’unités élémentaires à un GFM.

Au cours de cette journée le CF Hoffmann a inspecté l’ensemble du personnel, a échangé avec le personnel dans le cadre d’une commission participative d’unité puis s’est fait présenter les indicateurs de gestion de l’unité.

 

Piquet d'honneur de la CIFUSIL France Sud - photo MTS Dhuicque

Piquet d'honneur de la CIFUSIL France Sud - photo MTS Dhuicque

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 17:55
Nicolas Roumiantzoff Crédit : ordre de la Libération

Nicolas Roumiantzoff Crédit : ordre de la Libération

 

27 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Il y a des personnages de roman parmi ces hommes qui, au XXème siècle, rejoignaient la France, poussés par les contraintes de l’Histoire. Ainsi le comte Nicolas Roumiantzoff, né en 1906, fils d’un général d’infanterie du tsar Nicolas II. A la révolution bolchévique, en 1917, il quitte la Russie. Sept ans plus tard, "le Roum" (son surnom) est à Saint-Cyr, comme élève étranger. Puis ce sera sa première grande aventure, la Légion étrangère, notamment au 1er régiment étranger de cavalerie. Naturalisé français en 1939, il est incarcéré l’année suivante à Ceuta (enclave espagnole au Maroc) pour avoir tenté de rejoindre le général de Gaulle à Londres. Il s’évade. Intègre les Français libres. Puis devient adjoint du chef de corps du 1er régiment de marche de spahis marocains. Fred Moore, chancelier de l’ordre de la Libération raconte cette anecdote qui résume "cet homme inoubliable", dans "Toujours Français Libres" Elytis, 2014.

 

" … La campagne de Tunisie terminée le 6 mai 1943, il se souvient du consul d’Italie, désormais dans le camp des vaincus. Il le connut à Tunis quand il servit au 1er régiment étranger de cavalerie de 1927 à 1929. Il n’oublie pas non plus Madame le Consul et la voiture de grand luxe du diplomate, une Isotta-Frasquini blanche et décapotable. Il se dit : "Je vais aller voir le consul. Sa voiture m’intéresse". Et le voilà parti. "Le consul n’était pas très chaud pour me laisser la voiture si facilement. Sa femme me faisait des oeuillades et toutes sortes de minauderies devant son mari pour que je leur laisse la voiture ". Le Roum dit à la charmante épouse : "Vous n’allez pas la perdre puisque je vous emmène ! "  Le soir, les spahis ébahis voient débarquer le Roum au volant de la belle bagnole, une belle femme à ses côtés…"

 

Nicolas Roumiantzoff est Compagnon de la Libération (1943). Il a quitté l'armée en 1962 avec le grade de général. Il est décédé en 1988.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 mars, un détachement d’instruction opérationnel (DIO) issu de la section de reconnaissance régimentaire (SRR) du 2e Régiment étranger de parachutistes, a mené une action de formation  au sein du centre d’instruction commando de Loumia, au sud du Tchad.

 

L’objectif de cette mission était d’instruire les élèves de 3è année de la 26è promotion de l’école des officiers interarmées (TCD) au combat d’infanterie. 70 élèves-officiers tchadiens ont ainsi bénéficié de cette formation

 

Ces quatre jours ont été axés sur l’instruction tactique au combat d’infanterie à pied et motorisé. Une fois les notions théoriques revues, les stagiaires ont appliqué ces savoir-faire grâce à des exercices de mise en situation Ils ont également pu suivre une instruction relative au secourisme au combat et au tir de combat, après avoir revu les fondamentaux du tir au fusil d’assaut FAMAS et AKM.

 

Au terme de cette formation, les futurs officiers tchadiens se sont dits très satisfaits de l’instruction dispensée et des excellentes relations nouées avec l’ensemble des légionnaires parachutistes de la section de reconnaissance régimentaire (SRR).

 

La coopération militaire franco-tchadienne s’inscrit dans le cadre d’une relation ancienne et renouvelée depuis la signature du premier accord de coopération militaire technique en 1976.   Sur le plan opérationnel, elle vise à soutenir la consolidation des forces armées de défense et de sécurité (FADS) du Tchad, en renforçant plus spécifiquement leurs compétences et leurs expertises dans les domaines de la sécurisation des frontières et de la lutte contre le terrorisme. Cela s’inscrit également dans le cadre plus global de la coopération française en Afrique, visant à accompagner les États africains partenaires dans le renforcement de leur sécurité collective. A ce titre, la coopération opérationnelle franco-tchadienne vise à appuyer la formation des contingents tchadiens engagés dans des opérations de maintien de la paix.

photo EMAphoto EMA
photo EMA

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27-03-2015 par 1e REC Réf : 202 | 725

 

Du 2 au 12 février, le peloton Armand du 1er escadron du Royal Etranger a participé à un exercice amphibie au sein d’un GTIA composé d’une section du 1er REG, d’une compagnie du 21e RIMa et d’une section du 3e RAMa. Au-delà d’un simple entraînement, ce fut l’occasion pour les légionnaires cavaliers de retrouver leurs frères d’armes de la 6e BLB, brigade amphibie, et, pour certains, de s’amariner à bord du BPC Mistral, nouvellement jumelé avec le 1er REC.

 

11 février, 3 heures du matin, au large de Saint-Raphaël (83)

 

Le léger clapotis des vagues ne révèlent rien de l’agitation à bord du BPC Mistral. Seul le ciel étoilé, se reflétant sur la Méditerranée, peut trahir la silhouette de l’engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) qui vient de quitter l’obscurité du radier. Peu à peu, les courbes du Mistral se fondent dans celles des montagnes de la baie de Saint-Raphaël. Au loin, ses lanternes rouges semblent flotter dans les ténèbres de la nuit. A bord de l’EDA-R, le peloton, composé de 3 AMX 10 RC et de 3 VBL, s’apprête à débarquer sur la plage du Dramont, alors qu’un groupe de sapeurs œuvre à l’aménagement du terrain.

 

4 heures du matin, plage du Dramont

 

La plage avant s’abaisse sur une écume que l’on devine à son léger crépitement. Guidés par les marins de la batellerie à l’aide de « cyalumes » verts et rouges, les véhicules blindés débarquent un à un. Les roues puissantes des 10 RC laissent s’échapper du sable humide un son feutré. De nuit, la manœuvre est délicate mais les pilotes, expérimentés, s’entrainent depuis une dizaine de jours. Eclairés par les légionnaires cavaliers, les sapeurs du 1er REG et les marsouins du 21e RIMa et du 3e RAMa débarquent des deux chalands de transport de matériel (CTM) à bord de leurs VAB et autres véhicules tactiques. Deux autres vagues sont nécessaires aux trois engins de débarquement pour faire accoster l’ensemble du GTIA. Lorsque les troupes rembarquent vers le Mistral, le soleil pointe son nez, délaissant dans le creux des montagnes une brume rosée par l’horizon.

 

 Entraînement au menu

 

Lors de TECHPHIB 2, le GTIA a également effectué un débarquement de jour. Cette action collective qui ne peut réussir que si les pilotes, les chefs de bord et l’équipage de la batellerie s’entraînent individuellement lors du TECHPHIB 1, qui a eu lieu du 2 au 6 février dans la rade de Toulon. L’objectif de ces modules, indispensables pour réaliser des opérations amphibies, est d’acquérir rapidité, fluidité et discrétion dans la mise à terre et la récupération des éléments terrestres, facteurs essentiels de la réussite d’une telle manœuvre.

photo Marine Nationale

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:55
photo 1e REC

photo 1e REC

 

27-03-2015 par 1e REC Réf : 204 | 874

 

Déployé en urgence sur l’ensemble de la ville de Marseille et appuyé par plusieurs régiments de la zone Sud-Est, le 1er Régiment étranger de cavalerie a reçu, le 11 janvier dernier, la mission de protéger plusieurs dizaines de sites sensibles dispersés dans tous les arrondissements de la cité phocéenne tout en conservant une capacité d’alerte dans le cadre du renforcement du plan Vigipirate.

 

Opération Perceval : le Royal Etranger au cœur de Marseille

 

A partir de son CO de crise (construit en priorité à Carpiagne à l’arrivée du régiment en 2014), l’état-major du Royal étranger (qui a pris le nom de GT Perceval) coordonne l’action de huit unités élémentaires, dont trois du 1er Régiment étranger de cavalerie et trois du 2e Régiment étranger de génie, qui participent de jour comme de nuit à la protection de nos compatriotes.

 

Montée en puissance

 

Suite aux attentats du 7 au 9 janvier à Paris, le 1er Régiment étranger de cavalerie est passé en alerte Vigipirate : si le régiment est engagé, la proximité entre le camp de Carpiagne et la ville de Marseille lui permet d’intervenir sans préavis. L’alerte est déclenchée le 10 janvier et, après un déploiement d’urgence sur certains sites jusqu’au 11 janvier, l’affaire prend de l’ampleur le 12 janvier au soir. Durant la nuit, le CO monte en puissance à Carpiagne. Les premières unités prennent position en ville. Les éléments permanents du plan Vigipirate (93e Régiment d’artillerie de montagne), sont intégrés au GT Perceval. Le lendemain, une compagnie du 2e Régiment étranger de génie et un escadron du 4e Régiment de Chasseurs viennent renforcer le dispositif. Jusqu’au 15 janvier, de nouvelles unités du 1er REC et du 2e REG complètent le GT, portant alors son effectif à 500 hommes, dont plus de 400 légionnaires. Une grande réactivité et une montée en puissance échelonnée sur trois jours ont permis au GT Perceval de sécuriser l’ensemble des sites qui lui étaient confiés quelques heures après en avoir reçu l’ordre.

 

Un défi logistique et humain

 

Alors que l’effectif opérationnel atteint un palier, le dispositif est réarticulé afin d’optimiser la protection des sites et de tenir dans la durée, en coordination avec un 2ème GT (Camargue, armé par le 503ème RT de Nîmes). De nombreuses unités se remettent en condition à Carpiagne, qui héberge alors 1200 hommes et leur fournit tout le soutien logistique nécessaire, tout en leur permettant de parfaire encore leur entraînement (tir, aguerrisement, sport). La proximité immédiate de la zone de déploiement, l’espace qu’offre le camp de Carpiagne et sa revalorisation par les légionnaires du 1er REC en ont fait une véritable base opérationnelle avancée, permettant d’offrir un soutien tant humain que logistique aux unités engagées.

 

Au service de nos concitoyens

 

L’intérêt médiatique porté à cet engagement traduit la bonne compréhension par les Français du caractère exceptionnel de ce déploiement dans l’urgence de l’armée de Terre sur le territoire métropolitain. Le sens du devoir et la rusticité de la troupe ont impressionné. Les légionnaires y mettent d’autant plus s’ardeur qu’ils servent leurs concitoyens dans leur propre garnison. Ces derniers le leur rendent bien : remerciements, félicitations, aide matérielle… Un accueil chaleureux qui conforte encore les hommes et les officiers dans le respect du code d’honneur : « La mission est sacrée, tu l’exécutes jusqu’au bout et si besoin, en opérations, au péril de ta vie ».

photo 1e RECphoto 1e RECphoto 1e REC
photo 1e REC

photo 1e REC

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:55
photo 1e REC

photo 1e REC

 

27-03-2015 par 1e REC Réf : 201 | 633

 

Le 21 janvier 2015, le 1er Régiment étranger de cavalerie a accueilli une partie de l’équipage du BPC Mistral pour officialiser et célébrer leur nouveau partenariat

 

Au cœur de la Commanderie, récemment rénovée par les officiers du 1er REC, le colonel Rémi Bouzereau et le capitaine de vaisseau de Guibert, commandant le BPC Mistral, ont procédé à la signature du certificat de jumelage. Puis, marins et légionnaires se sont retrouvés autour d’une coupe de champagne, l’occasion de partager leurs expériences respectives. Partage d’expériences qui s’est concrétisé par la visite du CO de crise, d’où le 1er REC, actuellement engagé dans l’opération SENTINELLE au cœur de la ville voisine de Marseille, commande l’EMT PERCEVAL. Enfin, un échange de cadeaux a clos les festivités. Le chef de corps a remis symboliquement au « pacha » du Mistral un képi blanc… ainsi qu’un abonnement à KB d’un an pour son équipage.

 

Pour le Royal Etranger, ce jumelage s’inscrit dans la continuité de 27 années de coopération avec la frégate anti sous-marine « Dupleix », récemment désarmée. En cohérence avec la proximité du camp de Carpiagne et de Toulon, port d’attache du Mistral, le jumelage permettra aux légionnaires cavaliers de parfaire leur spécificité amphibie et favorisera les échanges interarmées, déjà bien établis entre les deux unités. En effet, plusieurs exercices amphibies ont auparavant permis aux légionnaires d’embarquer à bord du Mistral récemment.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 15:45
Les officiers français en poste sur la nouvelle BOA de Madama sont invités par le commandant nigérien Ousseini à visiter le vieux fort des méharistes de Madama

Les officiers français en poste sur la nouvelle BOA de Madama sont invités par le commandant nigérien Ousseini à visiter le vieux fort des méharistes de Madama

 

26.03.2015 par Thomas Goisque

 

Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

 

Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

 

Un reportage exclusif à découvrir ce week-end dans le Figaro-Magazine et dès aujourd’hui sur le site internet.

 

Accéder directement au reportage

La 1ere compagnie du 2e REP (Régiment Etranger de Parachutiste) et un peloton du 1e RHP (Régiment de Hussards Parachutiste) au rassemblement du matin à Madama

La 1ere compagnie du 2e REP (Régiment Etranger de Parachutiste) et un peloton du 1e RHP (Régiment de Hussards Parachutiste) au rassemblement du matin à Madama

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 15:55
Caporal-Chef Ivica Drnic - photo 2e REG

Caporal-Chef Ivica Drnic - photo 2e REG

 

24-03-2015  2e REG Réf : 570 -2141

 

Le colonel Jean-Christophe Reussner, commandant le 2ème Régiment étranger de génie, a le regret d'annoncer le décès du caporal-chef Ivica Drnic, survenu accidentellement lundi 23 mars 2015. Il s'entraînait en vue d'être projeté en opération.Le régiment exprime sa douleur suite à la perte d’un de ses légionnaires, présente ses condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches et s’efforce de les accompagner dans ce moment particulièrement douloureux. Nous communiquerons bientôt les date et heure de la cérémonie d'hommage funèbre qui se tiendra prochainement au quartier Maréchal kœnig, à Saint-Christol. N°VERT: 0800 005 948

 

Agé de 30 ans, le caporal-chef Ivica DRNIC a rejoint les rangs de la Légion étrangère il y a 9 ans.

 

Souscrivant un premier contrat de 5 ans le 25 juillet 2005, il effectue sa formation initiale au 4e Régiment étranger de Castelnaudary où il se fait remarquer d’emblée par sa forte motivation. Il choisit alors d’intégrer le 1er Régiment étranger de génie de Laudun le 8 décembre 2005.

 

Dès son arrivé au régiment, il montre de réelles qualités de soldat et confirme sa volonté de progresser en réussissant brillamment les stages de formation initiale à la fonction de sapeur de combat et de démineur. Toujours volontaire et discipliné, il donne entièrement satisfaction et est élevé à la distinction de 1ère classe le 1er août 2006. Parfaitement intégré dans sa compagnie et maîtrisant tous les savoir-faire du légionnaire sapeur d’assaut, il montre de réelles capacités dans la conduite des engins blindés. Il poursuit sa formation et élargit ses compétences en passant tous les permis de conduire et les formations sur les engins de génie, disperseurs de mines et les moyens de forage rapide et de destruction. Mature et totalement digne de confiance, il est naturellement désigné pour suivre la formation générale élémentaire, il est nommé caporal le 1er juin 2008.

 

Désigné pour effectuer un séjour en Guyane, il rejoint le 3e Régiment étranger d’infanterie le 1er août 2009. Excellent chef d’équipe, il s’adapte rapidement au milieu équatorial et obtient avec brio le certificat élémentaire de chef d’équipe infanterie, le 28 octobre 2009.

 

A son retour en métropole, il est affecté au 2e Régiment étranger de génie. Infatigable de nature, il poursuit ses formations de conduite d’engins blindés et réussit ses qualifications sur véhicule de l’avant blindé : tourelleau téléopéré sur véhicule blindé hautement protégé le 1er décembre 2011, et mise en œuvre de véhicule blindé hautement protégé  au mois d’avril 2012. Doué d’un sens aigu de l’organisation et rigoureux dans l’exécution des missions qui lui sont confiées, il n’en montre pas moins un attachement certain aux valeurs humaines. Toujours en quête de dépassement de soi, il complète son parcours de légionnaire de montagne et réussit son brevet d’alpiniste et de skieur militaire le 5 avril 2012.

 

Il effectue deux opérations extérieures, en 2009 au Tchad, dans le cadre de l’opération Epervier, et en 2014 au Mali, dans le cadre de l’opération Serval. Il effectue également deux missions de courte durée en Guyane en 2006 et à Mayotte en 2007.

 

Désigné pour armer l’équipe EOD (neutralisation d’engins explosifs improvisés) du détachement de liaison d’appui opérationnel 4 Barkhane au Mali à compter du mois de mai 2015, il est mortellement blessé lors d’une séance de tir effectuée dans le cadre d’une mise en condition opérationnelle avant projection.

 

Marié et père d’une petite fille, le caporal-chef Ivica DRNIC est titulaire de la médaille d’argent de la Défense nationale avec agrafe Légion étrangère, et de la médaille d’Outre-mer avec agrafes Tchad et Sahel.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:56
photo Bruno Redares - GSBDD

photo Bruno Redares - GSBDD


20-03-2015 source 2e REI Réf : 360 - 432

 

Mercredi 29 avril :

 

  • 17h00 : Messe en l’église saint-Baudile.

 

Jeudi 30 Avril :

 

  • 14h30-16h30: présentation de matériels militaires sur le parvis des arènes,

  • 15h30: début de l’accueil du public dans les arènes de Nîmes

 

(Entrée gratuite)

 

  • 16h40: mise en place terminée du public et des invités,

  • Prise d’armes dans les arènes de Nîmes à 17h00.

 

kermesse dans la caserne du 2ème régiment étranger d’infanterie.

 

  • 19h00 : ouverture de la kermesse au 2ème

  • 21h30 : élection miss Képi Blanc,

  • 22h30: bal du légionnaire,

  • 02h00: fermeture de la Kermesse.

 

Vendredi 01 Mai :

 

  • 10h00: ouverture de la kermesse dans la caserne du 2ème REI,

  • 20h00: fermeture de Kermesse.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:55
Ils ont coiffé leur Képi Blanc

 

20-03-2015 4e RE Réf : 463 -244

 

Le vendredi 13 mars 2015, 36 légionnaires de la section du sergent-chef AUBERT ont coiffé leur képi-blanc sur la camp de Carpiagne, nouvelle garnison du 1er REC.

 

La marche képi blanc d’une cinquantaine de kilomètres s’est déroulée entre le massif de la Sainte-Victoire et Puyloubier.

Ils ont coiffé leur Képi Blanc
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:45
photo 1e REG

photo 1e REG

 

17-03-2015 1er REG Réf : 396 -447

 

La 1re section de la 3e compagnie du 1er REG est actuellement détachée à la 6e compagnie du 5e RIAOM. Loin de sa compagnie qui est répartie entre la POLYNESIE et la métropole, elle poursuit sa mission de courte durée à DJIBOUTI jusqu’au mois de mars 2015, et s’aguerrit grâce aux conditions climatiques extrêmes et aux moyens mis à sa disposition.

 

La section a pu parfaire son aguerrissement grâce au stage CECAD au mois de décembre 2014. Ce stage est composé de plusieurs modules :

    La connaissance du milieu, comprenant la capacité à vivre et survivre en zone semi-désertique (nomadisation) ;

    Le combat en zone semi-désertique ;

    l’entraînement de type commando avec la voie de l’inconscient et le parcours nautique

    les formations à la survie en milieu désertique (s’abriter, s’hydrater, s’alimenter)

    le drill du secourisme au combat.

 

Chacun a ainsi pu chercher à repousser ses limites et consolider la cohésion de la section dans une véritable adversité.

 

Au mois de janvier 2015, les aigles ont participé à l’appui à la formation des lieutenants des écoles d’infanterie et de cavalerie. Au milieu du décor somptueux des chaînes de montagnes d’Ali-Addé et d’Ali-Sabieh, les sapeurs-légionnaires ont réalisé de l’appui à la mobilité au profit des sections et pelotons par des missions d’ouvertures d’itinéraires ; par la réalisation de VNP et la lutte contre la menace IED. Ils ont ainsi participé activement à la démonstration du panel des savoir-faire que le génie combat possède.

 

Profitant des moyens mis à leur disposition à Djibouti, ils ont - au mois de février 2015 - entretenu leur savoir-faire dans le domaine explosif. Après avoir installés leur bivouac au camp CME près de la grenade à 7 flammes, construite par leurs anciens de la 13e DBLE, les légionnaires sont partis sur le polygone pour mettre en œuvre leurs explosifs. Le programme fut chargé et varié car les sapeurs disposaient d’une dotation avoisinant les 400kg d’explosif, capable de détruire le pont du Gard. Des charges coupantes pouvant couper jusqu’à 10cm d’acier ou 60cm de béton armé, des charges perforantes d’une efficacité de perforation jusqu’à 50cm d’acier ou 1.7m de béton armé, ainsi que des MI AC AH, mines anti char capable de détruire tout type de char d’un blindage pouvant aller jusqu’à 7cm d’épaisseur.

 

Ce panel de missions enrichissantes et variées, procure à chacun un épanouissement complet et construit les souvenirs des jeunes légionnaires tout en les guidant sur les pas de leurs anciens, MORE MAJORUM.

 

Lexique :

CECAD : Centre d'Entrainement au Combat et d'Aguerrissement en milieu Désertique.

MI AC AH : Mine Anti Char a Action Horizontale.

DBLE : Demi-brigade de Légion étrangère.

CME : Certificat Militaire Elémentaire.

VNP : Vérification de non pollution.

IED : Improvised explosive device: Engin explosif improvisé.

photo 1e REGphoto 1e REG
photo 1e REG
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photo 1e REG

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-03-2015 13e DBLE Réf : 472 -354

 

Du 19 au 21 décembre, les groupes de la compagnie d’infanterie se sont affrontés au cours d’un rallye dans le quartier de la 13e DBLE, pour bien conclure ses 4 mois de mission.

 

“Formez les faisceaux ! La musette devant vous, videz tout ce qu’il y a à l’intérieur !” Il est 20h00 et la soirée commence par un contrôle des musettes avant le départ pour l’infiltration de nuit. Première épreuve du rallye, cette infiltration de 15km à travers la zone de manoeuvre sert de mise en condition pour les groupes, qui ont à coeur de montrer leur niveau pendant ces 2 jours, qui les verront passer sur pas moins de 11 ateliers.

 

Dès le lendemain matin tout s’enchaîne, tests théoriques et pratiques dans toutes les disciplines, tactique, transmissions, topographie, armement, AEB, FELIN, secourisme et sauvetage au combat, NRBC, FLE, identification… Si les questionnaires écrits permettent de réaliser un bilan des connaissances au niveau individuel, les épreuves pratiques mettent l’accent sur les facultés d’adaptation et d’organisation du groupe comme le montre le remontage chronométré d’une salade d’armes comprenant 12.7mm (avec affût), ANF1 (avec affût), MAG 58 (avec affût), Minimi, FAMAS, PA et PAMAS. Lors de cet exercice, le groupe du caporal-chef Monastirny s’est d’ailleurs particulièrement illustré avec un temps record de 6 minutes et 50 secondes.

 

“Les groupes ont vraiment pris un clic en combat en zone urbaine au cours du stage CECAM”, dit satisfait le lieutenant Olivier, responsable de l’atelier combat. Après un débriefing à chaud, chaque groupe a bénéficié d’une analyse plus approfondie, permettant ainsi de définir des axes d’effort pour les séances d’instruction à venir. Car plus que le résultat, il s’agissait bien de prendre “une photo à l’instant “t” du niveau des groupes de la compagnie”, pour permettre une saine remise en question des chefs de groupe.

Objectif atteint.

 

Si aux résultats c’est le groupe du caporal-chef Yapi qui remporte le rallye, avec plus de 14 de moyenne, chacun a pu prendre conscience de ses lacunes et de ses axes de progression et les 11 autres chefs de groupe de conclure : rendez-vous au prochain rallye, en semaine 15 aux Garrigues !

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 11:55
Aubagne Camerone 2006. Porteur de la Main major Otto Willems - photo Légion Etrangère

Aubagne Camerone 2006. Porteur de la Main major Otto Willems - photo Légion Etrangère

 

23 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le 29 août prochain, il fêtera ses 97 ans. Né en Pologne, élevé en Allemagne puis en France, François Monarcha s'engagea en 1936 à la Légion qu'il quittera vingt ans plus tard. Entre-temps, il aura croisé le général Rollet, figure tutélaire de l'institution puis à partir de 1943, participé aux combats de la France Libre. Nommé chef de section au feu en novembre 1944 à Arcey (Doubs, bataille des Vosges et d'Alsace), il entre avec le RMLE (Régiment de marche de la Légion étrangère), à Colmar le 2 février 1945. Blessé en avril en Allemagne, il passera dix-neuf mois dans quatre hôpitaux français avant de rejoindre Bel-Abbes. L'adjudant-chef Monarcha est titulaire de la fourragère de la croix de guerre 39-45, à titre individuel. Chevalier de la Légion d'honneur (2004) il a également reçu la médaille militaire en 1950. Le 30 avril prochain, il sera accompagné de l'adjudant-chef Rowe du 2ème REI, sous-officier d'active le plus décoré de la Légion étrangère et du brigadier-chef (er) Termellil.

 

Note RP Defense : voir site Fanion Vert et Rouge

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

23/03/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Le sergent Vitom, chef de groupe au 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) de Guyane, participe à l’opération TITAN.

 

Patrouillant à pied ou en canoë, il effectue des contrôles de zone et concourt à la protection du centre spatial guyanais, à Kourou.

 

Immersion.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:45
Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

 

19 March 2015 by Thomas Fessy – BBC Africa

 

France has set up a military base in Niger, just south of the Libyan border, hoping to cut off trafficking and supply routes, on which militant groups like Islamic State rely to spread their influence around the region, as Thomas Fessy reports.

 

Paratroopers from the Foreign Legion are receiving last-minute instructions before they climb in their armoured vehicles. Engines roaring, they are on the move before the first light. This morning, they will advance through a searing and bitterly cold desert wind. The temperature sinks to 4C (39F) overnight and at 05:30, the mercury of the thermometer has not started to rise. These soldiers' mission is not the easiest; they are searching for clues amidst the emptiness.

 

Continue rearding

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:58
Le parachutiste du 2ème REP - Aude Guilhou-Durnerin

Le parachutiste du 2ème REP - Aude Guilhou-Durnerin

 

8 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Celui d'Aude Guilhou-Durnerin. Celle-ci a choisi de travailler sur les regards, en particulier de militaires. En voici deux de légionnaires que cette portraitiste et pastelliste, qui vit dans le Finistère, a saisi il y a quelques années.

 

Le démineur du 1er REG  - Aude Guilhou-Durnerin

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:55
1915, 1945, 2015 : histoire et continuité

 

03-02-2015 Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 773 Réf : 379 -1889

 

2015 sera une année riche en mémoire pour la Légion étrangère, puisque nous commémorerons le 100e anniversaire de la création du Régiment de marche de la Légion étrangère (dont le 3e REI est l’héritier), et le 70e anniversaire de la Libération de la France pour laquelle les légionnaires de la 13e DBLE, du RMLE et du 1er REC ont combattu héroïquement.

 

Pourquoi commémorer ?
Pour un soldat, commémorer, c’est conforter le présent, en témoignant de la pérennité des valeurs qui ont guidé en leur temps les acteurs des faits d’armes. Plus que la célébration du passé, il s’agit, collectivement, de donner du sens au présent pour se préparer au combat à venir.
Lorsque le général Rollet, en 1931, voulut marquer durablement le centenaire de la création de la Légion étrangère, il décida l’édification d’un monument aux morts, il commanda un livre d’or pour rappeler les faits d’armes de la Légion, et donna à la commémoration épisodique de la bataille de Camerone un caractère pérenne. En 1947, le colonel Gaultier souligna le caractère intemporel de cette commémoration en instituant le rite immuable du port de la main en bois du capitaine Danjou. Le général Olié, qui fut chef de corps du RMLE lors de la libération de l’Alsace, écrivait : « Il (le testament de Camerone) se solde par la longue et sanglante litanie des innombrables faits d’armes accomplis au cours de plus de cent années de combats, la longue et glorieuse litanie de victoires qui chargent les drapeaux et les étendards de la Légion étrangère et dont les noms s’inscrivent sous celui de Camerone, comme pour donner aux héros de Danjou le témoignage de la pérennité du serment qu’ils ont écrit de leur sang à Camerone. Dans un monde et une époque de petite foi, ce legs donne la certitude grave, exaltante, durable, d’agir et de servir un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse ».

Ainsi, commémorer, c’est se souvenir pour se préparer, au présent, à mener les combats quotidiens pour un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse.

 

Que commémorer ?
Créé le 11 novembre 1915, le Régiment de marche de la Légion étrangère est le premier régiment de l’Armée française à avoir reçu la fourragère aux couleurs de la médaille Militaire. Il est l’héritier des quatre régiments de marche constitués au début de la Grande Guerre, entre août 1914 et avril 2015, par l’afflux de 32 000 volontaires étrangers, de 51 nationalités différentes, venus défendre la France. Ces quatre régiments, présents sur le front de fin 1914 à fin 1915, s’illustrent en Argonne, dans la Somme, en Artois et en Champagne. Après de lourdes pertes, deux régiments rescapés, le 2e de marche du 1er Étranger et le 2e de marche du 2e Étranger fusionnent le 11 novembre 1915, pour devenir, par le sang versé, le Régiment de marche de la Légion étrangère. Il sera commandé à compter de 1917 par le lieutenant-colonel Rollet, le futur « Père Légion ». Au cours de ce conflit, près de 43 000 engagés volontaires pour la durée de la guerre ont combattu dans les rangs de la Légion, et plus de 35 000 d’entre eux furent tués, blessés ou disparus.

Les trois régiments de Légion étrangère qui libèrent l’Alsace début 1945, sont engagés depuis novembre 1944 dans la bataille des Vosges, au sein du 2e Corps d’armée (général de Monsabert) de la 1re Armée française du général de Lattre de Tassigny. Leur rôle dans la réduction de la poche de Colmar du 20 janvier au 2 février 1945 est décisif. Déjà très éprouvée dans les Vosges, la 13e DBLE combat au sein de la 1re Division motorisée d’infanterie (DMI) ; le 1er REC et le RMLE au sein de la 5e Division blindée. La bataille de Colmar se déroule dans des conditions extrêmement difficiles liées à l’hiver, particulièrement rigoureux cette année là, et au terrain qui n’offre pratiquement aucune couverture naturelle aux assaillants alliés. La 1re Armée y perd plus de 2 000 hommes. Le général de Lattre envoie après la libération de Colmar le communiqué suivant : « Au 21e jour d’une âpre bataille au cours de laquelle les troupes américaines et françaises ont rivalisé d’ardeur, de ténacité et de sens manoeuvrier, l’ennemi a été chassé de la plaine d’Alsace et a dû repasser le Rhin ». Pour marquer ce sacrifice, il choisit le blason vert et rouge de la ville de Colmar pour en faire l’insigne de la 1re Armée. Le RMLE, quant à lui, fait sienne la devise de la 5e DB « France d’abord ».

 

Un atout pour 2015
Qu’il me soit permis, pour cette année 2015, de rendre un hommage particulier à celui qui commanda la 1re Armée française il y a 70 ans, dans laquelle combattirent trois glorieux régiments de la Légion étrangère. Des historiens peuvent lui reprocher d’avoir trop demandé à telle ou telle formation. Je retiens « du Roi Jean », qui plus tard dira aux survivants de la RC4 « Bravo la Légion ! », d’avoir emporté la victoire en créant et commandant au feu la 1re Armée française faite certes de troupes aguerries, mais aussi de volontaires de la dernière heure. Sa devise « Ne pas subir » doit nous guider dans les combats quotidiens. Nous y arriverons si nous appliquons ses recommandations : « Ayez le culte de l’effort, le goût du travail bien fait, la fierté de l’oeuvre accomplie, le sens de la discipline et l’esprit de générosité ».

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:55
Un ancien légionnaire propose un service civique

 

30-01-2015 Légion Etrangère Réf : 380 - 1835
 

Salim Bouali, ancien sous-officier légionnaire, est venu présenter à la Maison-mère, devant des autorités, des associations et des mécènes, son projet de Centre d’Instruction Civique qui aidera à l’insertion des jeunes en difficulté.

 

Le vendredi 30 janvier 2015, au sein de la Maison-mère, Salim Bouali a présenté son projet de Centre d’Instruction Civique (CIC) devant une assemblée d’autorités civiles et militaires, de responsables d’associations, et de mécènes.

Etaient présents notamment le général de division Jean Maurin, commandant la Légion étrangère, monsieur Jean-Paul Bonnetain, préfet de police de Marseille, et madame Caroline Pozmentier-Sportich, adjointe au maire de Marseille et déléguée à la sécurité Publique et Prévention de la Délinquance.

Les missions du CIC présentées par Salim Bouali sont de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, de transmettre un cadre et des valeurs intégratives, et de participer à la réappropriation des territoires par les acteurs publics et citoyens. En coopération avec de nombreux partenaires publics et privés, le CIC aura pour stratégie d’aller chercher les jeunes « au bas des immeubles » et de leur proposer un encadrement fondé sur des activités sportives et une instruction civique.

 

Pour plus d’informations sur ce projet :

 

Un ancien légionnaire propose un service civique

Association En Action Pour les Nations
Salim Bouali
1, rue Vincent Scotto
13001 Marseille
06 60 98 54 93
boualisalim@gmail.com

 

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