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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 11:55
La Bataille du Pont d'Arcole - Horace Vernet

La Bataille du Pont d'Arcole - Horace Vernet


17.11.2016 source JFP

 

17 novembre 1794 : début de la bataille de la Sierra Negra (Espagne) « opposant les troupes des généraux de Pérignon et Dugommier à celles du général espagnol de Carvajal. Cette victoire française voit notamment s’illustrer le chirurgien principal Dominique Larrey ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 novembre 1796 : victoire sur le pont d'Arcole (Italie). Commencée le 15, la bataille est remportée par Augereau. Bonaparte fait franchir l’Alpone à un petit détachement sensé faire diversion notamment grâce au bruit du tambour Estienne. Augereau profite du mouvement de panique causé chez les Autrichiens et franchit le fameux pont.

 

17 novembre 1854 : naissance d'Hubert Lyautey (Nancy). Maréchal de France, ministre de la guerre, académicien français, auteur du Rôle social de l’officier, bâtisseur du Maroc moderne. Adjoint du général Gallieni qui l’initie aux colonies. Mort en 1934. Sur Lyautey, lire Lyautey. Le ciel et les sables sont grands – Arnaud Teyssier.

 

17 novembre 1858 : prise de possession de l’île de Clipperton (ou île de la Passion), « afin d’avoir une position stratégique face au futur canal de Panama. Les droits de la France n’y seront reconnus qu’en 1931 par l’arbitrage de la Cour Internationale, suite d’une contestation du gouvernement mexicain. L’un des intérêts actuels de cette île réside dans sa Zone Economique Exclusive ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 novembre 1867 : naissance d’Henri Gouraud (Paris). Adjoint de Lyautey au Maroc, général d’armée, académicien des inscriptions et belles lettres, commandant de l’armée du Levant et Gouverneur Militaire de Paris. Il a publié plusieurs ouvrages dont Souvenirs d’un Africain au Soudan. Mort en septembre 1946, il est inhumé avec ses soldats morts lors des combats de la ferme de Navarin. Sur Gouraud, lire tous les écrits de Julie d’Andurain et notamment La capture de Samory (1898).

 

17 novembre 1869 : inauguration du canal de Suez (Egypte). L’impératrice Eugénie inaugure le canal. Aboutissement d’un rêve et de travaux pharaoniques, le canal de Suez en raccourcissant le trajet maritime Europe-Océan indien accentue le caractère stratégique de l’Egypte.

 

17 novembre 1892 : la colonne Dodds s’empare d’Abomey (actuel Bénin). Le colonel français, Dodds, s’empare d’Abomey, la capitale du royaume d’Abomey ou Dahomey, mettant un terme à une campagne commencée à Dogba le 18 septembre précédent. Depuis plusieurs mois déjà, l’action colonialiste des français se heurtait aux visées expansionnistes du roi d’Abomey Glèlè. A la mort de ce dernier, son fils Béhanzin a pris la tête de la lutte contre les forces françaises où s’illustrent particulièrement ses 4 000 amazones qui infligent des pertes sévères à leur adversaire (à son arrivée à Abomey, la colonne Dodds a perdu la moitié de ses effectifs) dans une campagne marquée par une grande violence des deux parties. Le Dahomey est placé sous protectorat français le 3 décembre suivant et Béhanzin contraint de se rendre en janvier.

 

17 novembre 1941 : suicide du général Udet (Berlin). As de l’aviation allemande lors de la Grande Guerre, Ernst Udet fortement critiqué en interne pour sa mauvaise gestion générale de la Luftwaffe et en particulier pour l’échec de la bataille d’Angleterre finit par se suicider.

 

17 novembre 1983 : raid sur Baalbek (Plaine de la Bekaa – Liban).  Après l’attentat du Drakkar (23/10/1983), François Mitterand déclenche l’opération Brochet sur la caserne Cheikh Abdallah. Huit Super-Etendard décollent du porte-avions Clemenceau et larguent 34 bombes de 250 et 400 kg sur une position des Gardiens de la Révolution islamique et du Hezbollah. La caserne aurait été évacuée quelques minutes avant les explosions suite à une fuite française.

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 10:55
Le K-219 en surface, le silo endommagé apparaît en arrière du kiosque. photo US Navy

Le K-219 en surface, le silo endommagé apparaît en arrière du kiosque. photo US Navy


06.10.2016 source SHD

6 octobre 105 avant J.C : bataille d’Arausio (Orange - Vaucluse). Les Cimbres (peuple germain originaire du Jutland) et les Teutons infligent une sévère défaite à l’armée romaine en profitant de la rivalité entre le proconsul Coepio et le consul Mallius. Les pertes romaines s’élèvent à 80 000 hommes soient les pires du siècle. Trois ans plus tard lors de la bataille d’Aix-en-Provence, le consul Marius anéantit les Teutons revenant du pillage de l’Espagne, et écarte ainsi la menace d’une invasion de l’Italie.

 

6 octobre 1860 : sac du palais d’été (Pékin – Chine). Les vainqueurs franco-britanniques de la bataille de Palikao (21 septembre) pillent le palais d’été. L’ordre de l’incendier vient de Lord Elgin. Victor Hugo, alors en exil à Guernesey et donc en délicatesse avec Napoléon III, traitera les Européens de bandits dans une lettre rendue publique.

 

6 octobre 1918 : entrée à Beyrouth (actuel Liban). Une flotte franco-britannique entre dans le port de Beyrouth évacué par les Turcs. Deux contre-torpilleurs français de l’escadre de Syrie (l’Arbalète et le Coutelas) précèdent les troupes du général Franchet d’Esperey en Palestine (en fait, un régiment mixte de cavalerie :chasseurs d’Afrique et Spahis).

 

6 octobre 1949 : loi américaine d’ « aide militaire pour la défense mutuelle ». Signée par Truman, cette loi porte uniquement sur l’aide militaire afin de ne pas donner raison à la propagande soviétique qui présente le plan Marshall (1947-1951) comme une machine de guerre américaine offerte aux Européens. La France a reçu environ 20  % des 10 milliards de dollars d’aide américaine.

 

6 octobre 1973 : début de la guerre du Kippour (Israël). L'Egypte et la Syrie, appuyées par une coalition arabe, attaquent par surprise Israël qui finit par l'emporter.

 

6 octobre 1977 : premier vol du Mig 29. Chasseur russe bi-supersonique baptisé Fulcrum par les américains. Grande maniabilité en vol et rusticité d’emploi. Toujours en service dans une dizaine de pays.

 

6 octobre 1981 : assassinat du président Sadate (Le Caire). Lors d'un défilé militaire, un groupe d'officiers proches des frères musulmans tire sur le président égyptien et le tue ainsi que 6 autres dignitaires présents dans les tribunes.

 

6 octobre 1986 : le K219 coule au large des Bermudes. Le sous-marin nucléaire soviétique K219 (lanceur d’engins) est victime d'un incendie qui l'oblige à faire surface. 4 hommes d'équipage périssent lors de l’incendie qui se déclare dans le silo n°6. Un cargo soviétique tente de le remorquer mais il sombre par 5500 mètres de fond avec ses 32 missiles nucléaires à bord.

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 10:55
Char Churchill ayant conquis le fort Montbarey. Photo DMPA

Char Churchill ayant conquis le fort Montbarey. Photo DMPA


16.09.2016 source SHD
 

16 septembre 1873 : les troupes allemandes évacuent la France. L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire suite à la défaite de 1871, à l’exception de l’Alsace-Lorraine, annexée. La rançon exigée par Bismarck est de 5 milliards de Franc-or, soit environ 15 milliards d'Euros. Un emprunt d'Etat a été levé pour collecter les fonds. En quelques jours, l'emprunt est couvert 4 fois… !

 

16 septembre 1896 : le général Gallieni nommé gouverneur de Madagascar. Fort de son expérience indochinoise (92-96), le général Gallieni applique à la « Grande Ile », Madagascar, les principes coloniaux qu’il a testés avec succès en Extrême-Orient. Il pacifie progressivement l’île, nouvellement annexée par la France. Patiemment, intelligemment mais parfois fermement, il met en place tous les ingrédients qui feront de Madagascar une des plus belles réussites des coloniaux français.  Un de ses grands subordonnés, le futur maréchal Lyautey, théorisera et développera ce qui jusqu’alors s’appelait le système Gallieni, la colonisation par « tâches d’huile », bref l’esprit Troupes de marine (TDM).

 

16 septembre 1914 : création du Canadian Aviation Corps ou CAC. Le colonel Sam Hughes crée la première et éphémère force aérienne militaire canadienne composée d’un officier et de 2 mécaniciens. Le seul avion de cette force est un biplan américain Burgess-Dunne, qui à son arrivée à Plymouth n’est pas considéré comme un avion de combat par les britanniques : le CAC a fait long feu et les volontaires pilotes canadiens sont intégrés au Royal Flying Corps. La Marine royale canadienne crée le Service aéronaval de la Marine royale du Canada en septembre 1918 puis la Force aérienne canadienne en 1920.

 

16 septembre 1918 : mort au combat du sous-lieutenant pilote Maurice Boyau (Mars-la-Tour).  « International français de rugby à 15, il évolue au Stade bordelais puis au Racing Club de France. Son palmarès compte un titre de champion de France en 1911, ainsi que 6 sélections en équipe de France en 1912 et 1913. D’abord affecté au 144è Régiment d’infanterie de Bordeaux, puis au 18è Escadron du train, il obtient son brevet de pilote en février 1916. En octobre, il est affecté à l’escadrille n°77 dite l’escadrille des sportifs qui compte plusieurs champions de rugby, natation, course à pied et tennis. Alors qu’il vient de remporter sa 35è victoires, il est abattu par un obus anti-aérien dans le ciel de Meurthe-et-Moselle». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

16 septembre 1917: bataille de La Courtine (Creuse). Suite à l'abdication du Tsar en février, les deux brigades russes présentes sur le front de l'ouest forment des conseils de soldats (comme en Russie). Craignant une contagion dans l'armée française, l'état-major décide de les éloigner du front en les internant dans la Creuse, au camp de la Courtine. 10 000 soldats russes se mutinent alors contre l'ordre de Kérensky de rendre leurs armes aux autorités françaises. Jusqu’au 18 septembre, quatre bataillons d'infanterie français affrontent les mutins avec l'aide des soldats russes fidèles à Kerenski. Le général Comby dirige les opérations. Des meneurs sont fusillés. Beaucoup sont déportés aux travaux forcés en Algérie et attendront 1920 pour être rapatriés.

 

16 septembre 1940 : début de la Conscription aux Etats-Unis. Le selective and training service act est signé par Roosevelt. Tous les hommes de 21 à 35 ans seront recensés pour débuter une montée en puissance de l’armée américaine. Les Etats-Unis n’entreront en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour (7 décembre 1941) soit plus d’un an plus tard.

 

16 septembre 1944 : les américains prennent le fort Monbarey (Brest). Un bataillon de parachutistes allemands tient l’ouvrage fortifié pendant le siège de Brest pour défendre l’entrée Ouest de la ville et l’accès au port. Les américains doivent  percer une brèche dans le périmètre miné puis faire intervenir des chars britanniques équipés de lance-flamme (Churchill Mk VII crocodile) pour réduire la résistance acharnée du lieutenant Floter.

voir http://montbarey.fr/

 

16 septembre 1982 : massacre de Sabra et Chatilla  (Banlieue de Beyrouth - Liban). Alors que les troupes de la FMSB, Force multinationale de sécurité à Beyrouth viennent de se retirer du Liban suite au départ de l'OLP (organisation de la libération de la Palestine), Béchir Gemayel à peine élu président du pays périt dans un attentat à la bombe le 14 septembre. Le soir même Tsahal envahit le Liban et encercle les deux camps. Les phalanges chrétiennes, milices alliées d'Israël et cherchant des responsables à l'attentat ayant couté la vie à Gemayel, investissent les deux petites villes dans lesquelles elles se livrent à un massacre aveugle jusqu'au 18 septembre. Selon les sources, entre 800 et 2000 Palestiniens sont tués. Les images sont nombreuses, insoutenables et largement diffusées. Le scandale est grand dans le monde car Tsahal aurait sciemment laissé faire les phalanges chrétiennes. Lire le quatrième mur de Sorj Chalandon (lien ténu, certes, mais le livre en vaut le coup).

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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 16:55
Extrait de la loi Jourdan du 19 fructidor an VI, Bulletin des lois, 2 BIB 3180/12

Extrait de la loi Jourdan du 19 fructidor an VI, Bulletin des lois, 2 BIB 3180/12


05.09.2016 source SHD

 

5 septembre 1697 : victoire navale du CV d'Iberville (actuel Canada). A bord du Pélican, il combat seul 3 navires anglais (à l’ancre) qu'il défait devant le fort Bourbon. (Hampshire coulé, le Hudson-Bay saisi à l’abordage, le Dering en fuite).

 

5 septembre 1781 : bataille navale de la baie de Chesapeake (Amérique du Nord). L’amiral de Grasse bat l’amiral Hood qui tente de forcer le blocus de Yorktown et ouvre la route vers l’indépendance américaine.


5 septembre 1798 : origine de la conscription en France. La loi « Jourdan » du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798) précise que « tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie ». Elle est le texte fondateur de la conscription et du service militaire moderne, en remplacement de la réquisition.

 

5 septembre 1860 : débarquement franco-britannique au Liban (Beyrouth). Afin de protéger les populations chrétiennes de la région, l'empire français reçoit mandat des nations européennes pour intervenir contre la Syrie et sanctionner le massacre de 100 000 chrétiens. Ce mandat international s’inscrit dans la longue tradition de protection par la France des Chrétiens d’Orient qui trouve ses racines dans les Capitulations signées par Soliman le Magnifique et François Ier (1528) et celles signées par Henri IV et Ahmet Ier (1604).

 

5 septembre 1863 : essai du premier sous-marin français (Rochefort). Le sous-marin le plongeur a été conçu par le CV Siméon Bourgeois.

 

5 septembre 1877 : mort de Tashunca-Uitco alias Crazy Horse. « En 1876, Sitting Bull convie les autres chefs Lakotas à engager la lutte contre les américains colonisant leurs terres contrairement aux promesses du traité de Fort Laramie de 1868. Suite à sa reddition de mai 1877, il est contraint de vivre avec son peuple dans une réserve. Les américains, n’ayant pas confiance en lui, tentent de le piéger en le conviant à une entrevue avec le général Crook. Voyant les barreaux de la pièce, Crazy Horse se débat et un de ses anciens lieutenants le poignarde. Il meurt dans la soirée des suites de ses blessures ».  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

5 septembre 1914 : mort au combat de Charles Péguy (Villeroy).   A la veille de la bataille de la Marne, le lieutenant Péguy tombe frappé d'une balle alors qu'il commandait sa compagnie au contact de l'ennemi. Appartenant à "la génération qui portait le déshonneur de la défaite de 1870 et de la décadence morale et politique qui s'en était suivie", il est malheureusement parti à la guerre comme il l'avait toujours fait dans ses écrits, courageusement, naïvement, sans se préoccuper du tir adverse. Outre les vers magnifiques et célèbres "heureux les épis murs et les blés moissonnés", l'œuvre de Péguy est riche et reste souvent d'actualité, "si l'on sait voir la doctrine qui se cache sous le voile des vers étranges" : "Tout un peuple prépare tellement sa tranquillité de demain qu'il anéantit son être même". "La liberté consiste à croire ce que l'on croit et à admettre (au fond, à exiger) que le voisin croie aussi ce qu'il croit. [...] La liberté est un système de courage". 

L’ouvrage d’Arnaud Teyssier permet de découvrir ou d’approfondir le cas Péguy. Un esprit frondeur épris d’ordre, « un homme cohérent et de devoir » malgré les contradictions qui ne sont qu’apparentes tant il reste fidèle au chemin de liberté qu’il choisit.  Un exemple : «La République une et indivisible, c'est notre royaume de France".

Lire aussi Notre jeunesse de Péguy. Réédité dernièrement par Perrin avec commentaires d’Arnaud Teyssier.

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 08:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/03/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le contrat Donas d'un montant de trois milliards de dollars signé par l'Arabie Saoudite (le financier), le Liban (le client) et la France (le vendeur) va se poursuivre. Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al Jubeir, "les contrats seront bien appliqués mais le destinataire sera l'armée saoudienne".

 

Ni arrêté, ni même suspendu... Le contrat Donas d'un montant de trois milliards de dollars signé par l'Arabie Saoudite (le financier), le Liban (le client) et la France (le vendeur) va se poursuivre. Avec néanmoins une nuance de taille comme l'a annoncé samedi lors d'une visite à Paris le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al Jubeir : "Les contrats seront bien appliqués mais le destinataire sera l'armée saoudienne". Et non plus l'armée libanaise. En 2014, Ryad avait signé pour le compte du Liban 31 contrats avec une vingtaine de groupes français, par l'intermédiaire d'ODAS, une société qui intervient essentiellement dans le royaume pour le compte de l'Etat français.

"Nous sommes face à une situation où les décisions du Liban sont captées par le Hezbollah. (Les armes) iront à l'Arabie saoudite, pas au Hezbollah", le mouvement chiite favorable à l'Iran, a expliqué Adel al-Jubeir.

"Les discussions se poursuivent entre la France et l'Arabie Saoudite pour la continuation du contrat Donas", avait-on expliqué de source proche du dossier ces derniers jours à La Tribune. Entre Paris et Ryad, il y a eu quelques allers-retours de responsables français ces deux dernières semaines pour clarifier la position saoudienne et faire entendre celle de la France. Clairement les ponts n'ont pas été coupés entre les deux pays mais le courrier de Ryad reçu par Bercy le 19 février a jeté un froid sur les relations bilatérales. Notamment les milieux politiques français étaient agacés par l'attitude de Ryad : ils considéraient que Paris avait beaucoup soutenu politiquement Ryad sur la scène internationale ces derniers mois sans pour autant recueillir de contreparties économiques. A droite, on poussait pour un rééquilibrage des relations de la France et les autres pays du Moyen et Proche Orient.

 

La pression de Ryad sur Beyrouth

Pour l'Arabie Saoudite, explique-t-on à La Tribune, les livraisons des armes françaises à Ryad est aussi une façon de mettre la pression sur le gouvernement libanais pour qu'il s'éloigne de l'influence du Hezbollah. Le différend entre Beyrouth et Riyad est apparu en janvier, lorsque le Liban a refusé de voter un communiqué arabe condamnant les attaques de représentations diplomatiques saoudiennes en Iran après l'exécution d'un dignitaire chiite par le royaume wahhabite. Le porte-parole officiel à l'agence saoudienne SPA avait déploré les "campagnes politiques et de presse inspirées par le Hezbollah contre l'Arabie saoudite" et ses "actes terroristes contre les nations arabe et musulmane".

Au Liban donc de s'émanciper de l'influence du Hezbollah. En donnant des gages à l'Arabie Saoudite, il pourrait in fine recevoir les équipements militaires français à travers le contrat Donas, qui prévoit la livraison d'armes pour un montant de 2,1 milliards de dollars et 900 millions pour leur entretien.

 

Des moyens considérables

Le programme d'aide saoudien destiné à moderniser l'armée libanaise prévoit la livraison de différents types d'armement fabriqués par les industriels français. La première livraison est intervenue en avril 2015. La France a alors livré 48 missiles antichar Milan prélevés sur les stocks de l'armée française. Une série d'autres équipements - appareils de vision nocturne, véhicules blindés et légers, drones légers, moyens de déminage - devaient être initialement livrés en 2015 mais ce calendrier n'a pas été tenu.

Au total, 250 véhicules de combat ou de transport de troupes (Renault Trucks Defense), sept hélicoptères Cougar (Airbus helicopters), trois corvettes (CMN) équipées de missiles Mistral (MBDA), de l'artillerie comme 24 canons autotractés Caesar (Nexter Systems) et des équipements de reconnaissance, interception et communication (Thales) doivent être livrés dans les prochaines années, selon le schéma présenté en 2015.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:30
Daman : portrait d’un Watchkeeper de la FINUL

 

27/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 8 octobre 2015, le lieutenant Armelle est projeté au Liban pour un mandat de six mois. Elle est officier de quart (Watchkeeper) au centre tactique opérationnel de l’état-major italien commandant le secteur ouest de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), basé à Shama.

 

Binômée avec un soldat malaysien, elle fait partie de l’une des quatre équipes de quart qui se relayent 24 h sur 24 et suivent les patrouilles dans le secteur Ouest et le long de la frontière du Sud-Liban, appelée Blue Line. Responsable du traitement des évènements et incidents rapportés par les bataillons du secteur, elle met à jour les supports d’informations utilisés par tous les centres tactiques opérationnels du secteur Ouest de la FINUL.

 

« L’une des principales richesses de cette mission, est de travailler avec tous les contingents étrangers présents sur le secteur Ouest, soit plus de 13 nations. Cela représente plus de 3 000 soldats. Au quotidien, je suis en contact permanent avec les Italiens, les Finlandais, les Malaisiens, les Coréens, les Ghanéens… Pour communiquer et se coordonner il est impératif de savoir parler l’Anglais et de faire preuve d’ouverture d’esprit afin de mieux comprendre les spécificités culturelles de chaque nation. »

 

Le lieutenant Armelle est détachée au sein de l’État-major non-permanent de la brigade alpine franco-italienne (EMNPBAFI) déployé pour la première fois en opération. Il s’agit de la première coopération militaire entre la France et l’Italie au sein de la FINUL. Ce partenariat a été crée en septembre 2011 entre la 27ebrigade d’infanterie de montagne et la brigade Taurinense. Son objectif est de renforcer la coopération militaire européenne sur un théâtre d’opération. « C’est une opportunité exceptionnelle d’avoir intégré l’EMNPBAFI. Je suis au cœur des missions opérationnelles d’un état-major binational et mon rôle est indispensable au bon déroulement des activités. Je bénéficie d’une vision internationale sur la situation sécuritaire au Liban et sur les mesures mises en place par la FINUL. »

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

Daman : portrait d’un Watchkeeper de la FINUL
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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

20/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Du 15 au 26 janvier 2016, l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal) de la Force Commander Reserve (FCR) a conduit deux entraînements conjoints avec une vingtaine de sapeurs spécialistes génie et EOD des forces armées libanaises.

 

L’équipe EOD – en français « Neutralisation, enlèvement et destruction des explosifs » (NEDEX) – a partagé avec les militaires libanais ses connaissances techniques en matière d’investigation, de sécurisation de munitions et de dépollution de zone, ainsi que les techniques de neutralisation d’engins explosifs improvisés (IED).

 

Les spécialistes français ont axé leurs échanges sur les méthodes d’intervention sur les IED et leur neutralisation. Ils ont ainsi été conduits des exercices de destruction de colis piégés dans le cas fictif d’une alerte à la bombe, de neutralisation d’une munition non-explosée et de dépollution d’une zone.

 

En parallèle, d’autres situations ont été étudiées par les stagiaires libanais comme l’investigation, la prise de vue et leur analyse sur une zone de départ de roquettes. Les protocoles de déshabillage sur les tenues imposantes et spécifiques des EOD en cas d’incident grave ont également été présentés et mis en pratique, en coordination avec les équipes médicales de la FCR.

 

En alerte permanente, l’équipe EOD de la FCR a pour mission d’intervenir au profit des forces françaises, aussi bien sur les emprises militaires françaises qu’au cours de missions particulières. En outre, elle peut être amenée à intervenir à l’ambassade de France au Liban ou sur les navires français accostant en territoire libanais.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

20/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Du 15 au 26 janvier 2016, les équipes cynotechniques de la Force Commander Reserve (FCR) se sont entraînées avec leurs homologues des Forces armées libanaises (FAL) sur le camp de Dayr Kifa.

 

Par équipe de trois maîtres-chiens, les soldats libanais ont partagé leur expérience et leurs savoir-faire avec les équipes cynotechniques de la FCR. Les entraînements à la recherche d’explosifs se sont enchaînés et des stages conjoints ont été menés à Dayr Kifa avec les FAL par la section génie combat et les EOD (Explosive Ordnance Disposal) de la FCR.

 

Venus avec des chiens spécialisés dans la recherche d’explosifs, mais également avec des chiens de recherche de mines, les maîtres-chiens libanais ont partagé avec leurs homologues français leur compétence spécifique pour les interventions en zone minée. Leurs chiens spécialisés sont capables de détecter des munitions en matière plastique, ce qui ne peut être réalisé avec un détecteur de métaux.

 

Les maîtres-chiens de la FCR, issus du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre de Suippes, possèdent des chiens spécialisés dans la recherche d’explosifs mais également des chiens d’intervention. Ils contribuent à la sécurité du personnel et des infrastructures en assurant le contrôle des véhicules entrant dans le camp, la détection d’objet suspect, la fouille de locaux ou encore l’intervention en soutien d’une opération en coordination avec les éléments du génie.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:55
Paroles de soldats français


25/12/2015 Armée de Terre

 

Liban, Koweït, Bosnie, Rwanda, Afghanistan,Libye,Centrafrique,Mali.

 

Ces théâtres d’opérations hantent encore des milliers de soldats français.ils ont vécu toutes les guerres, affronter toutes les épreuves et témoignent à fleurs de
peau, de leur réalité de ces années d’opex. Ils racontent leurs joies comme leurs souffrances, leurs fiertés comme leurs angoisses, la fraternité comme la violence des combats.

Un récit bouleversant et authentique de ces voyages au bout de la nuit.

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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 21:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

22/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 10 décembre 2015, la Force Commander Reserve (FCR) a été déployée dans le cadre de l’exercice Reserve Integration Training Exercise (RITE) près de Naqoura, au Sud-Liban.

 

Cet exercice, mené conjointement avec le secteur Ouest de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), a permis de tester l’ensemble de la force internationale dans la zone Sud-Ouest, en mobilisant l’élément de réserve d’un bataillon, puis celui du secteur, avant d’engager une partie de la FCR.

 

Débutant à l’aurore par l’annonce d’une activité nécessitant une réaction immédiate de la part de la FINUL, la Bataillon Mobile Reserve (BMR) ghanéenne a été mobilisée afin d’empêcher une escalade de violence. L’incident prenant de l’ampleur, l’état-major du secteur Ouest a alors décidé de déployer la Sector Mobile Reserve (SMR) italienne dans le courant de la matinée.

 

Suite à l’aggravation de la situation, la FCR française a été déployée en début d’après-midi.

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est l’élément d’intervention d’urgence de la force. En application de la résolution 1701, elle doit être en mesure d’intervenir dans un délai très court (en moins de trois heures) dans tout le Sud-Liban.

À peine les casques bleus français de la Quick Reaction Force arrivés sur les lieux, ceux-ci ont créé une aire temporaire d’opérations et pris contact sur place avec les détachements ghanéen et italien. Après plusieurs incidents, le capitaine de la compagnie d’infanterie de la FCR, armée par le 92e régiment d’infanterie, est parvenu à rétablir la situation qui est alors revenue peu à peu à la normale.

 

L’exercice RITE témoigne de l’interopérabilité des différents contingents étrangers agissant ensemble ce jour-là, ainsi que celle de leurs chaînes de commandement respectives.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence dans le cadre de l’opération Daman. La grande majorité d’entre eux arme la FCR, qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 21:30
M109 howitzer IDF Artillery Corps

M109 howitzer IDF Artillery Corps

 

20 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Jérusalem - L'armée israélienne a déclaré dimanche avoir tiré des obus sur des cibles non précisées dans le sud du Liban, après la chute de roquettes en provenance du pays voisin sur le nord d'Israël.

 

Plus tôt, l'agence officielle libanaise avait fait état du tir depuis Israël de neuf obus d'artillerie sur le sud du Liban.

 

Les forces de défense israéliennes ont riposté avec des tirs d'artillerie (... ) après que des roquettes en provenance du Liban-Sud sont tombées plus tôt sur Israël, indique l'armée dans un communiqué.

 

Des sources militaires israéliennes ont indiqué à l'AFP qu'une des roquettes avait été localisée en Galilée. Aucun blessé n'a été rapporté.

 

Les mêmes sources ont indiqué que l'armée avait ordonné aux habitants de se rendre dans des abris.

 

Trois roquettes Katioucha ont été tirées dimanche sur le nord d'Israël à partir d'une région du sud du Liban qui est une place forte du mouvement chiite Hezbollah, avait indiqué plus tôt une source de sécurité libanaise.

 

Il pourrait s'agir de représailles après la mort samedi de Samir Kantar, une personnalité du Hezbollah qui avait été incarcérée pendant près de 30 ans en Israël, et qui a été tuée près de Damas dans un raid imputé à l'Etat hébreu selon le mouvement chiite.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 21:30
Trois roquettes Katioucha tirées sur le nord d'Israël à partir du Liban

 

20 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tyr (Liban) - Trois roquettes Katioucha ont été tirées dimanche après-midi sur le nord d'Israël à partir du Liban, a indiqué une source de sécurité libanaise.

 

Trois roquettes Katioucha ont été tirées depuis un village libanais situé à 5 km de la frontière avec Israël, a indiqué à l'AFP cette source.

 

Cette région du Liban sud est une place forte du mouvement chiite libanais Hezbollah qui a accusé dimanche Israël d'avoir tué un des membres dans un raid aérien en Syrie.

 

Les sirènes ont retenti dans le nord d'Israël et selon les premières informations, trois roquettes ont été tirées et l'armée cherche sur le terrain à localiser où elles sont tombées, a indiqué un communiqué militaire israélien.

 

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et l'armée libanaise tentent de leur côté de déterminer le lieu exact depuis lequel ont été tirées les roquettes.

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 19:30
photo EMA / Armée de Terre

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30/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Observer, détecter, dissuader et protéger, telles sont les missions quotidiennes des artilleurs de l’opération Daman. Ils assurent une surveillance constante, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, de l’espace aérien de la zone d’opération de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

 

La section sol-air très courte portée, armée par la batterie du 35erégiment d’artillerie parachutiste, a pour mission de surveiller l’espace aérien du Sud-Liban en coordination avec la Task Force448, composante maritime de la FINUL.

 

Grâce à ses radars de détection sol-air, les artilleurs de la Force commander reserve (FCR) sont ainsi en mesure de détecter et d’identifier tout aéronef, qui survolerait la zone d’opération. Ses missiles Mistral assurent la protection des emprises françaises situées au Sud-Liban face à d’éventuelles menaces aériennes.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence dans le cadre de l’opération Daman. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terre

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:30
Liban: double attentat meurtrier dans le fief du Hezbollah à Beyrouth

 

12-11-2015 Paul Khalifeh correspondant à Beyrouth - RFI

 

Plus de 40 personnes ont été tuées dans un double attentat-suicide contre un fief du Hezbollah au sud de Beyrouth, selon la Croix-Rouge libanaise. Le bilan fait également état pour l'instant de 200 blessés. Deux hommes à pied auraient fait détoner leurs ceintures explosives devant un centre commercial de la rue al-Hussiniyé, du quartier de Bourj al-Barajné.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:30
L'EI revendique un attentat dans un fief du Hezbollah à Beyrouth

 

12 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe jihadiste sunnite Etat islamique (EI) a revendiqué un double attentat qui a fait jeudi 41 morts et près de 200 blessés dans un fief du Hezbollah chiite libanais dans la banlieue sud de Beyrouth.

 

Des soldats du califat ont réussi à faire exploser une motocyclette piégée qu'ils avaient garée contre un rassemblement de 'rafida' (terme péjoratif désignant les chiites) à Bourj al-Barajné, a affirmé dans un communiqué publié sur internet l'EI.

 

Après que des apostats sont accourus sur les lieux de l'attentat, un des chevaliers du martyre a fait détoner sa ceinture explosive au milieu du groupe, a-t-il ajouté.

 

La revendication n'a pu être authentifiée mais le communiqué est conforme au format habituel des revendications du groupe extrémiste et il a circulé sur des comptes jihadistes en ligne.

 

La version des attentats donnée par l'EI diffère de celle de l'armée libanaise.

 

Selon celle-ci, un terroriste a fait détoner sa ceinture explosive (...) avant qu'un autre ne se fasse exploser près du lieu du premier attentat, ce qui a fait de nombreuses victimes.

 

Elle précise dans un communiqué que le corps d'un troisième kamikaze qui n'avait pu activer sa ceinture explosive avait été retrouvé sur les lieux des attaques.

 

En Syrie voisine, le Hezbollah livre combat au côté du régime contre les rebelles et les jihadistes dont l'EI.

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:30
photo 4e RCh - Armée de Terre

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04.11.2015 par 4e RCH - Armée de Terre

 

Mardi 3 novembre 2015, la cellule “planification” de l'État-major Non Permanent de la Brigade Franco-italienne (EMNBAFI), basé a Shama, au sud-ouest du Liban, a organisé une visite de familiarisation du secteur ouest pour une cinquantaine de nouveaux arrivants au sein de la FINUL.

Encadrés par un personnel du 4e RCh et escortés par les Forces armées libanaises (LAF) et par une patrouille mobile italienne, les casques bleus ont découvert les points clés de surveillance de la Blue Line (ligne frontalière entre le Liban et Israël tracée le 7 juin 2001 par l'ONU, suite au retrait israélien du Liban le 25 mai 2000).

Ils ont eu accès aux différentes enceintes des bataillons étrangers présents sur la zone ouest (italien, finlandais, malaysien, ghanéen, et FCR) et ont été sensibilisés aux risques majeurs qui sévissent dans la région. Une attention particulière a été portée a l’application stricte des règles de sécurité pour maintenir la paix et les bonnes relations avec la population et les autorités locales.

****************************************************
Depuis le 14 octobre 2015, une vingtaine de soldats français sont déployés au sein de l’état-major italien du secteur ouest de la FINUL. L’objectif de cet accord bilatéral entre la 27e BIM et la Taurinense est de mettre en œuvre une structure de commandement binationale ad hoc au profit d’une opération multinationale.

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec environ 850 soldats déployés en permanence dans le cadre de l’opération Daman, nom de la participation française à la FINUL. La grande majorité d’entre eux arme la Force Commander Reserve (FCR). Cette force, directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL, est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

 

Reportage photos

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:30
photo EMA / Armée de Terre

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06/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 26 au 30 octobre 2015, le détachement du génie de la Force Commander Reserve (FCR), armé principalement par le 31e Régiment de génie (RG) de Castelsarrasin, a mené un entraînement conjoint avec des sapeurs des Forces armées libanaises (FAL).

 

Au Sud-Liban, des mines et des obus d’artillerie non explosés sont encore présents par endroits. Entre déminages et tirs « explo », les sapeurs des deux pays ont partagé autant sur leur culture que sur leurs connaissances professionnelles et leurs méthodes de travail. À Dayr Kifa, un groupe de génie composé de neuf sapeurs du 31e RG a ainsi partagé ses connaissances et ses savoir-faire avec 19 militaires libanais du 6e régiment d’intervention. Après une présentation de leurs matériels, les casques bleus français sont directement entrés dans le vif du sujet avec les fouilles de véhicules et de personnel, appuyés par les équipes cynophiles du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre déployées au sein de la FCR.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:30
photo DoS

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02.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le Liban a demandé lundi aux Etats-Unis d’accroître leur aide pour le débarrasser des mines antipersonnel, un vestige des conflits dans ce pays du Proche-Orient « contaminé » par ces armes conventionnelles.

 

Le département d’Etat a publié lundi son rapport annuel sur le « programme des Etats-Unis de destruction des armes conventionnelles » sur toute la planète: il s’agit d’une enveloppe de 2,5 milliards de dollars depuis 1993, environ 140 millions de dollars en 2014, ce qui fait de Washington le premier pays du monde à financer « l’élimination d’armes légères, de munitions, de mines antipersonnel et de restes d’explosifs dans plus de 90 pays ».

A l’occasion de ce rapport qui détaille pays par pays l’aide américaine, l’ambassadeur du Liban aux Etats-Unis Antoine Chedid a mis en garde face au risque de « lassitude des donateurs » pour éliminer les mines antipersonnel.

« Il est très important que les Etats-Unis poursuivent et même augmentent leur niveau d’assistance et il est absolument primordial qu’ils mettent la pression sur d’autres donateurs », a-t-il réclamé lors d’une conférence.

« La réalité est que le Liban est contaminé par les mines », a prévenu le diplomate, en raison de la guerre civile (1975-1991) et du conflit entre Israël et le Hezbollah en 2006. En 2013, la Syrie avait été aussi accusée d’avoir disposé des mines antipersonnel le long de sa frontière avec le Liban.

D’après le département d’Etat, les Etats-Unis ont investi pour le Liban plus de 55 millions de dollars entre 1998 et 2014 pour éradiquer les armes conventionnelles. Rien que pour l’année dernière, l’enveloppe américaine pour Beyrouth s’est élevée à 2,5 millions de dollars.

« Nous avons transformé des champs de bataille en terrains pour des infrastructures vitales. Nous avons nettoyé des champs de mines pour que les agriculteurs puissent retourner cultiver leurs champs et pour que les enfants puissent aller à pied à l’école en toute sécurité, en Angola, au Vietnam, au Sri Lanka et dans de nombreux autres pays », s’est félicitée la sous-secrétaire d’Etat pour le Contrôle des armes, Rose Gottemoeller.

Son patron, le ministre John Kerry, avait assuré en décembre dernier que la planète serait bientôt « débarrassée » des mines antipersonnel.

La Convention d’Ottawa de décembre 1997, signée à ce jour par 162 pays mais pas par les Etats-Unis, interdit l’utilisation, le stockage, la production ou le transfert des mines antipersonnel. A l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2014, Washington avait toutefois pris de nouvelles mesures contre ces armes.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:30
photo EMA / Armée de Terre

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03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 19 au 23 octobre 2015 à Dayr Kifa au Sud-Liban, les militaires français et ceux des Forces armées libanaises (FAL) ont effectué un entraînement conjoint de sauvetage au combat.

 

Depuis février 2012, les soldats français et libanais renforcent l’interopérabilité des procédures de travail – notamment grâce aux entraînements conjoints.

Cet exercice leur a permis de partager connaissances et expériences respectives en matière de sauvetage au combat. Après une approche théorique, une présentation de la trousse individuelle du combattant et un rappel des gestes de premiers secours, les casques bleus français et les soldats libanais ont participé à différents exercices pratiques.

C’est dans le cadre de l’appui aux FAL que les soldats français de la mission Daman ont mené des exercices abordant l’analyse de l’état de la victime, le dégagement d’urgence, la prise en compte des blessures, la pose de garrot ou encore le brancardage de fortune – véritables spécificités françaises. Un exercice final reprenant l’ensemble des cas a permis aux militaires des deux nations d’évaluer leurs compétences dans le domaine.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:30
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21/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 octobre 2015, les militaires français de l’opération Daman ont reçu à l’état-major de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) basé à Naqoura,la visite de monsieur Emmanuel Bonne, ambassadeur de France au Liban. En poste depuis le 14 août 2015, celui-ci rendait visite pour la 1re fois au contingent français. Il a été accueilli par le général Grintchenko, chef d’état-major de la FINUL et le colonel Hardy, chef de corps de la Force Commander Reserve (FCR) de la FINUL.

 

Parallèlement à leur mission qui vise à constituer une réserve d’intervention opérationnelle au profit de la FINUL, les casques bleus français de la FCR agissent comme des vecteurs de coopération au Liban. Celle-ci s’appuie sur deux piliers complémentaires : opérationnel et structurel. Que ce soit par leurs interactions quotidiennes avec les militaires libanais ou par leur participation à des actions civilo-militaires au contact des populations, les militaires français contribuent à entretenir et à développer la coopération militaire bilatérale avec ce pays. Ils participent également au volet structurel de cette coopération en appuyant les projets culturels, techniques ou encore économiques mis en œuvre par l’ambassade.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de Terre

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21/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Soutenir, réparer, entretenir, approvisionner, telles sont les missions quotidiennes des maintenanciers de l’opération Daman. Ce sont principalement eux qui permettent le maintien en condition opérationnelle du matériel et des véhicules appartenant aux casques bleus français au Sud-Liban.

 

Forte de plus de 80 militaires français, la Compagnie de maintenance adaptée au théâtre (CIMAT) de l’opération Daman est une unité composée de maintenanciers provenant de 10 unités différentes. Elle fait partie intégrante de la Force Commander Reserve (FCR) de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et a pour mission de soutenir l’ensemble des matériels des unités françaises de l’opération Daman déployées au Sud-Liban.

Pour remplir l’ensemble de ces missions, la CIMAT est organisée en plusieurs sections. La section réparation mobilité feux a pour mission d’entretenir et de réparer les véhicules blindés, les véhicules légers, les poids lourds et les véhicules spécialisés du génie. La section réparation électronique, armement et télécommunications est, quant à elle, responsable de la réparation des brouilleurs du système FÉLIN de la compagnie d’infanterie et du matériel optique et de transmissions. Enfin, la section approvisionnement gère l’ensemble des pièces de rechange nécessaires au maintien en condition du matériel. Elle est également chargée d’organiser les départs et les arrivées des matériels et de gérer le parc de réserve opérationnelle.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
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21/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 7 au 11 octobre 2015, les soldats français de la Force Commander Reserve (FCR) et le contingent des forces armées indonésiennes de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) ont conduit un cycle d’opérations et d’entraînements conjoints.

 

Sur le camp militaire du bataillon indonésien (Indobat), un peloton de l’escadron d’éclairage et d’investigation de la FCR armé par le 3e régiment de hussards, a vécu au rythme des soldats indonésiens armant la compagnie Delta au Sud Liban, dont les missions de reconnaissance sont similaires aux leurs. Présentations de matériels et de véhicules se sont ainsi succédé en ouverture de cette semaine d’échanges opérationnels et culturels. Tir à l’arme légère, secourisme au combat, techniques de combat : les deux contingents ont échangé sur leurs procédures opérationnelles respectives avant de patrouiller ensemble au Sud Liban.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA

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21/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 14 octobre 2015, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a accueilli l’état-major non-permanent de la brigade alpine franco-italienne (EMNPBAFI) pour son premier déploiement sur un théâtre d’opération. Cet état-major binational armé par 70 militaires, dont une vingtaine de soldats français a été ponctuellement intégré au sein de l’état-major italien du secteur ouest de la FINUL.

 

Traditionnellement commandé par les casques bleus italiens au Liban, avec qui les forces françaises de l’opération DAMAN entretiennent des contacts étroits, ce secteur fera l’objet d’une présence renforcée des français déployés au sein de l’EMNPBAFI. Pendant six mois, ils y opèreront sous  le commandement du général italien Franco Federici, commandant la brigata alpina « Taurinense ». La cérémonie des couleurs officialisant l’arrivée du détachement français s’est déroulée en présence des 12 autres contingents étrangers du secteur ouest de la FINUL (Italie, Ghana, Malaisie, Finlande, Irlande, République de Corée, Slovénie, Serbie, Estonie, Arménie, Tanzanie, Brunei).

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 10:55
Chronique culturelle 23 Octobre 2015 - SHD

 

23.10.2015 source JFP - SHD

 

23 octobre : fête des aumôniers militaires. L’évêché aux armées a choisi Saint Jean Capistran (1386–1456) pour saint patron des aumôniers militaires catholiques.

 

23 octobre 1812 : le général de Malet rate son coup d’Etat contre Napoléon (Paris). Profitant de l’absence de l’empereur (campagne de Russie), le général Malet s’échappe de la résidence surveillée où il est incarcéré pour tentative de putsch. Il fait croire à la mort de Napoléon puis tente d’imposer un gouvernement provisoire. La tentative échoue lorsque le général Hulin, commandant la place de Paris, demande des ordres écrits. Malet panique, tire sur Hulin et est arrêté. Il est exécuté le 29 octobre. Napoléon, apprenant le 6 novembre qu’il avait failli être renversé, sera surtout surpris que personne n’aie crié : « Napoléon 1er est mort, vive Napoléon 2 ! »

 

23 octobre 1917 : bataille de la Malmaison (Aisne). « Bataille école des offensives à objectif limité voulues par Pétain. Les objectifs assignés sont presque tous atteints dans la journée et l’offensive cesse dès le 25 après avoir atteint le canal de l’Oise ». LCL Rémy Porte (EMAT).

 

23 octobre 1942 : contre-attaque britannique (El Alamein). L’Afrikakorps entame une retraite définitive face à la VIIIème armée de Montgomery. C’est le premier revers significatif du Reich depuis le début de la guerre. Cette victoire d’El Alamein est en partie due à la résistance héroïque et inattendue de la brigade Koenig à Bir Hakeim en mai et juin. Le répits ainsi donné aux britanniques leur a permis de préparer leurs lignes de défense pour recevoir l’Afrikakorps.

 

23 octobre 1944 : bataille aéronavale de Leyte (golfe de Leyte – Philippines). Plus grande bataille aéronavale de l’histoire qui voit la neutralisation de la flotte japonaise par l’US Navy. C’est aussi la première apparition des Kamikazes.

 

23 octobre 1954 : création de l’U.E.O (Paris). Lors de la signature des accords de Paris, l’Union de l’Europe Occidentale est créée (F, GB, RFA, It, Benelux). Ils mettent aussi officiellement fin à l’état de guerre entre ces pays. L’U.E.O est née de l’échec de la C.E.D (communauté européenne de Défense), projet mort-né.  Dissolution de l’U.E.O en 2011. 

 

23 octobre 1956 : début de l’insurrection de Budapest (Hongrie).La mort de Staline (1953) ayant entraîné un relâchement relatif de la pression soviétique sur l’Europe de l’Est, 20 000 étudiants hongrois provoquent la démission du gouvernement pro-Moscou lors d’une manifestation qui dégénère. L’URSS intervient  le 4 novembre avec 17 divisions et écrase la révolte en moins d’une semaine.

 

23 octobre 1983 : attentat contre le Drakkar (Beyrouth – Liban). A quelques minutes d’intervalle, les PC américain (aéroport) et français (bâtiment Drakkar) explosent dans un attentat au camion piégé. Les explosions tuent 241 américains et 58 français (du 1er et 9ème RCP) appartenant à la Force multinationale de sécurité de Beyrouth.

Note RP Defense: voir Imad Mougnieh, l'homme du Drakkar a été tué

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
photo 4e RCH

photo 4e RCH

 

14.10.2015 par 4e RCH

 

Mercredi 14 octobre, 8h00, le drapeau francais flotte sur le camp militaire de Chama, au sud du Liban. L’état major non-permanent de la brigade alpine franco-italienne (EMNPBAFI) armant le poste de commandement du secteur ouest de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) a organise une ceremonie des couleurs pour officiliaser l’entree du contingent français.

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