Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 21:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/111024-libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais/libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais-12/1423563-2-fre-FR/libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais-1.jpg

 

24/10/2011 Sources : EMA

 

Le 24 octobre 2011, le dispositif militaire français engagé dans les opérations maritimes et aériennes en Libye commence son redéploiement.

 

Suivant l’évolution de la situation au sol, le rythme des opérations de la coalition a été adapté ce qui entraîne un redéploiement des moyens français en France, où ils restent en alerte, prêts à être réengagés dans les opérations en Libye en cas de besoin.

 

Le 22 octobre, la TF 473 (articulée autour de l’état-major embarqué sur le BPC Tonnerre, le BPC, le groupe aéromobile et le plot RESCO, deux frégates, un bâtiment de soutien et un sous-marin nucléaire d’attaque) ont quitté la zone d’opérations et rallient Toulon où elle prendra l’alerte à partir de demain.

 

A La Sude en Grèce, un avion de surveillance maritime Atlantique 2 a été redéployé, 2 Mirage 2000D et 4 Mirage F1 CR sont redéployés aujourd’hui en France.

 

Le dispositif militaire français s’articule désormais autour :

 

-  d’un dispositif sur zone :

 

    12 aéronefs déployés à La Sude (6 M2000D et 4 M2000N) et à Sigonella (5 Rafale et un drone Harfang) ;

    un bâtiment engagé au sein de la force navale de l’OTAN.

 

-  d’un dispositif d’appui et de soutien qui opère depuis la France (E3F et C135F) ;

 

-  d’un dispositif en alerte en France :

 

    une force navale, la TF 473, avec son état-major, un BPC, un groupe aéromobile, un plot RESCO, deux frégates et un bâtiment de soutien ;

    un détachement de Mirage 2000D et un détachement de Mirage 2000N ;

    un ATL2.

 

La France est engagée dans les opérations militaires en Libye, dans le cadre de l’opération Harmattan, depuis le 19 mars 2011. Le dispositif mobilisé a été adapté en permanence depuis le début des opérations avec des redéploiements successifs pour se rapprocher de la zone d’opérations (à La Sude puis à Sigonella), et l’engagement de capacités adaptées aux missions (engagement du porte-avions Charles de Gaulle et du groupe aérien embarqué jusqu’en août 2011, engagement d’un BPC et du groupe aéromobile depuis début juin, engagement d’un drone depuis août 2011 etc.).

 

Jusqu’à 4 200 militaires français ont été engagés dans les opérations en Libye. La France maintient aujourd’hui son engagement auprès de ses alliés et partenaires dans le cadre de l’opération Unified protector  de l’OTAN et en protection de la population Libyenne avec 2 400 militaires mobilisés, qui opèrent sur zone et depuis la France, ou en alerte.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/111024-libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais/libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais-22/1423563-3-fre-FR/libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais-2.jpg

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 12:05

http://www.trdefence.com/wp-content/uploads/2011/10/the-associated-press-2011-10-21_l.jpg

 

in this Thursday, Sept. 8, 2011 file photo, a portrait depicting Libya's former ruler Moammar Gadhafi is riddled with bullet marks and vandalized with paint on a wall in Tripoli. AP photo

 

October 21, 2011 TRDEFENCE - The Associated Press

 

NATO’s top commander said today he will recommend the end of the alliance’s seven-month mission in Libya. Adm. Jim Stavridis made the announcement on his Facebook page ahead of a meeting of the North Atlantic Council, the alliance’s governing body.

 

In this Thursday, Sept. 8, 2011 file photo, a portrait depicting Libya's former ruler Moammar Gadhafi is riddled with bullet marks and vandalized with paint on a wall in Tripoli. AP photo

 

The council, which comprises envoys from all 28 member countries, is deciding on when and how to end its bombing campaign in Libya a day after Moammar Gadhafi’s death.

 

“As [supreme allied commander] I will be recommending the conclusion of this mission to the NAC in a few hours,” Stavridis wrote. “A good day for NATO, a great day for the people of Libya.”

 

The council’s decision will depend on his recommendation, but will also take into account the wishes of Libya’s new government and of the United Nations, under whose mandate NATO carried out its operations.

 

NATO earlier said its commanders were not aware that Gadhafi was in a convoy that NATO bombed as it fled Sirte. In a statement Friday, the alliance said an initial Thursday morning strike was aimed at a convoy of approximately 75 armed vehicles leaving Sirte, the Libyan city defended by Gadhafi loyalists.

 

One vehicle was destroyed, which resulted in the convoy’s dispersal. Another jet then engaged approximately 20 vehicles that were driving at great speed toward the south, destroying or damaging about 10 of them.

 

“We later learned from open sources and allied intelligence that Gadhafi was in the convoy and that the strike likely contributed to his capture,” the statement said.

 

After Libya’s former rebels killed Gadhafi on Thursday, officials said they expected the aerial operation to end very soon. But the North Atlantic Council may also decide to keep air patrols flying for several more days until the security situation on the ground stabilizes. The success of the military operation has helped reinvigorate the Cold War alliance and polished the reputation of France and Britain, the two countries that drove it forward. Analysts attributed its success to the fact that NATO remained steadfast over the summer during a long and grinding stalemate against Gadhafi loyalists and avoided the temptation to send ground troops into Libya.

 

NATO’s Secretary-General Anders Fogh Rasmussen says the end of the campaign “has now moved much closer.” He has also hailed the success of the mission, saying that it demonstrated that the alliance continues to play an “indispensable” role in confronting current and future security challenges. NATO warplanes have flown about 26,000 sorties, including over 9,600 strike missions.

 

They destroyed Libya’s air defenses and over 1,000 tanks, vehicles and guns, as well as Gadhafi’s command and control networks. The daily airstrikes finally broke the stalemate that developed after Gadhafi’s initial attempts failed to crush the rebellion that broke out in February.

 

In August, the rebels began advancing on Tripoli, with the NATO warplanes providing close air support and destroying any attempts by the defenders to block them. French President Nicolas Sarkozy said Friday that “the operation has reached its end.” But how to draw down the campaign will be decided “with our allies and also with input from the (interim government).” But in London, Britain suggested that NATO may not immediately complete its mission in Libya, wary over the potential reprisal attacks by remaining Gadhafi loyalists.

 

“NATO will now meet to decide when the mission is complete, and once we are satisfied that there is no further threat to the Libyan civilians and the Libyans are content, NATO will then arrange to wind up the operation,” British Defense Secretary Philip Hammond told BBC radio. Sarkozy, British Prime Minister David Cameron and President Barack Obama discussed the NATO campaign in a video conference late Thursday.

 

“They discussed the need to maintain the NATO-led operation while a threat remained to civilian life,” a spokeswoman for Cameron’s office said, on customary condition of anonymity.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:40

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/10/21/e406aa46-fc1d-11e0-9b78-4252cfd10e96.jpg

 

Un avion Rafale et un missile Mica à bord du Charles de Gaulle, au large de la Libye, le 22 mars dernier. En 26.000 sorties, les Français n'ont déploré aucune perte. Crédits photo : JEAN MICHEL TURPIN/Le Figaro Magazine

 

22/10/2011 Par Isabelle Lasserre  - Figaro.fr

 

La mission de l'Otan prendra fin le 31 octobre prochain. Lors de l'opération contre Kadhafi jeudi, c'est l'intervention de deux avions français, soutenus par un drone américain, qui a permis d'arrêter la colonne de véhicules dans laquelle se trouvait le colonel.

 

En pointe depuis le début de l'intervention militaire, l'aviation française a permis de finir en beauté la mission de l'Otan en Libye. Ce sont deux avions français, soutenus par un drone américain, qui ont stoppé la colonne de quatre-vingts véhicules qui s'enfuyait à grande vitesse de Syrte jeudi et dans laquelle se trouvait le colonel Kadhafi. À Paris comme à Bruxelles, les responsables militaires ne savaient pas que le raïs libyen était dans ce convoi. Les états-majors affirment d'ailleurs n'avoir obtenu la confirmation de la mort du Guide déchu qu'au cours de l'après-midi.

Théorie de l'escargot 

Officiellement, les bombes de 250 kilos tirées par les Mirage français étaient destinées à «freiner» la menace représentée par les véhicules et leurs occupants armés, contre les populations civiles. Mais, selon les informations recueillies par Le Figaro, les chasseurs français étaient à l'affût depuis plusieurs jours, aidés par les drones américains qui assuraient une surveillance aérienne permanente de la région. «Nous nous doutions que Kadhafi était caché quelque part à Syrte. Nous surveillions de près les différentes sorties qu'il aurait pu emprunter pour quitter la ville », confie un responsable français proche du dossier.

 

Depuis un certain temps, tous les convois quittant Syrte étaient surveillés de près par les forces de l'Otan. Arrêtés au besoin par les tirs des avions de chasse. À Paris, certains parlent de la «théorie de l'escargot quand il pleut»: «Il finit toujours par sortir.» Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un groupe de combattants libyens qui patrouillaient au sol réservent un pareil sort au dictateur. «Notre but n'était pas de tuer Kadhafi.» Mais «de le forcer à abandonner le pouvoir», a affirmé, vendredi, Alain Juppé.

A l'issue d'une réunion de l'Alliance à Bruxelles, son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen a annoncé que l'Otan mettrait fin à son opération militaire en Libye le 31 octobre. D'ici là, l'Otan surveillera la situation et maintiendra ses forces pour répondre à des menaces si besoin.

 

Sans attendre la réunion de l'Otan consacrée au sujet, le ministre français des Affaires étrangères a estimé vendredi que l'opération militaire de l'Otan pouvait être considérée comme «terminée». «Je vais recommander la conclusion de cette mission au Conseil de l'Atlantique Nord de l'Otan», a indiqué l'amiral américain James Stavridis, chef du commandement allié. Même si l'Alliance pourrait, pour un certain temps encore, conserver une capacité navale et aérienne au large de la Libye, au cas où la situation l'exigerait, la France devrait revoir drastiquement à la baisse son dispositif dans les jours qui viennent.

 

C'est en tout cas la tête haute que les militaires français quitteront bientôt la Libye. En 26.000 sorties et presque 10.000 missions offensives, ils n'ont déploré aucune perte dans leur rang. Une sorte de «guerre zéro mort» permise à la fois par la précision des chasseurs et des hélicoptères d'attaque français et britanniques, ainsi que par les règles d'engagement très strictes de l'Otan.

«Partenaire principal»

Même si la France sait que l'apport des Américains, notamment en matière de renseignement et de ravitaillement, fut décisif pour le succès de l'opération en Libye, elle entend désormais jouer un rôle de «partenaire principal» auprès de la Libye. Les nouveaux dirigeants «savent qu'ils nous doivent beaucoup», estime Gérard Longuet, le ministre de la Défense, dans une interview au Monde.

 

Entre divisions du CNT - l'organe politique de la rébellion - et montée en puissance des islamistes, la suite de l'histoire libyenne risque pourtant d'être plus difficile à écrire. Y compris pour les Français, qui après avoir largement contribué à la chute de Kadhafi et à la libération du peuple libyen, aimeraient exercer une influence politique et économique à Tripoli.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 08:25

http://photo.europe1.fr/infos/international/convoi-de-kadhafi-bombarde-reuters-930620/13832209-1-fre-FR/convoi-de-kadhafi-bombarde-REUTERS-930620_scalewidth_630.jpg

Des avions français ont bombardé le convoi dans lequel

se trouvait Mouammar Kadhafi. Photo REUTERS

 

21 octobre 2011 Par Europe1.fr et Didier François, avec AFP

 

Le ministre de la Défense a indiqué que des avions français avaient stoppé le convoi du guide déchu.

 

La France a joué un rôle de premier plan dans la capture du leader libyen déchu, Mouammar Kadhafi, a annoncé jeudi soir le ministre de la Défense, Gérard Longuet. C'est en effet l'armée française qui a arrêté le convoi dans lequel il se trouvait, avant que des combats entre la garde de Kadhafi et des rebelles éclatent au sol. Capturé vivant mais blessé, selon des images filmées par les rebelles, le colonel Kadhafi est mort plus tard.

 

Un convoi repéré par un Mirage

 

L'Etat-major intégré de l'Otan a d'abord été averti par un Mirage français qu'une colonne de véhicules venait de quitter la ville de Syrte. Un convoi d'environ 80 véhicules 4x4 cherchait visiblement à fuir en direction de Beni Walid. L'avion français a pris des photos qu'il a transmis à l'Otan. Un drone américain a ensuite survolé la même zone pour recouper l'information. Vu l'importance de la cible, l'Otan a donc décidé d'intervenir.

 

Un second Mirage français s'est rendu sur zone. L'avion d'attaque au sol a lâché deux bombes de 250 kilos chacune, une sur l'avant du convoi et une autre à l'arrière pour l'immobiliser. "Un tir français a eu pour objet de donner une semonce et d'empêcher la progression de cette colonne qui s'est divisée", a déclaré le ministre de la Défense, Gérard Longuet, au cours d'une conférence de presse jeudi. Une quizaine de véhicules ont alors été détruits, mais pas celui dans lequel se trouvait Mouammar Kadhafi. "La mission de l'aviation était strictement d'arrêter la progression (du convoi)", a souligné le ministre.

 

Un responsable américain a précisé de son côté qu'un drone américain avait également tiré un missile Hellfire contre le convoi dans lequel se trouvait Kadhafi. Une information confirmée à Europe 1 par le ministère des Affaires étrangères.

 

Des combats au sol entre Libyens

 

Des combats se sont ensuite engagés au sol entre des rebelles et des soldats fidèles au colonel Kadhafi. "Une fraction des véhicules a affronté une katiba (brigade, ndlr) du Conseil national de transition" (CNT)", a poursuivi Gérard Longuet. "Dans ces affrontements, des véhicules ont été détruits, des personnes blessées et tuées et parmi celles-là est apparu, après confirmation (...), qu'en faisait partie le colonel Kadhafi", a-t-il ajouté.

 

La mort de Mouammar Kadhafi devrait sonner la fin de l'intervention de l'Otan en Libye. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé que l'opération sera terminée à partir du moment où le Conseil national de transition proclamera la libération du territoire libyen. Une annonce qui devrait intervenir dans les prochaines heures. Les hélicoptères français engagés en Libye ainsi que le navire sur lequel ils étaient déployés sont déjà sur la route du retour. Selon les informations d'Europe 1, ils ont déjà mis le cap sur la base navale de Toulon.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 12:15
NATO examines Libya withdrawal from Friday

Oct 20, 2011 SpaceWar.com (AFP)

 

NATO will begin Friday winding up its six-month mission in Libya, after the military alliance hailed the end of a four-decade "rule of fear" with Moamer Kadhafi's death.

 

"After 42 years, Colonel Kadhafi's rule of fear has finally come to an end," Secretary General Anders Fogh Rasmussen said.

 

Inviting the Libyan people to now "truly decide their own future", he said an end to NATO's involvement in the oil-rich north African state "has now moved much closer".

 

Calling on "all Libyans to put aside their differences and work together to build a brighter future", Rasmussen said NATO "will terminate (its) mission" in coordination with the UN and the National Transitional Council (NTC).

 

He pinpointed a need for the NTC "to prevent any reprisals against civilians and to show restraint in dealing with defeated pro-Kadhafi forces".

 

But he added: "With the reported fall of Bani Walid and Sirte, that moment has now moved much closer."

 

NATO's Supreme Allied Commander, Admiral James Stavridis, is due to issue a recommendation, "probably tomorrow, for the end of the operation", a NATO official said.

 

Another senior official also said military planners would recommend "within a day or so" whether to call a complete halt to the mission or "to halt the strikes and continue monitoring for a couple of weeks".

 

A "key factor" is whether the NTC can provide adequate security on the ground, the official said.

 

"From the moment the NTC declares that Libyan territory has been liberated, then obviously the NATO operation is over," French Foreign Minister Alain Juppe told French radio during a visit to India.

 

"Today, Libya's future begins," said the NTC's ambassador to Britain Mahmud Nacua late on Thursday.

 

However, he refused to be drawn on whether the NTC now planned to hold elections.

 

"The next step (is), we look forward to building a new Libya as a state of law," he said.

 

A final decision to end the NATO mission will rest with the ambassadors of the 28-nation alliance.

 

NATO aircraft struck two pro-Kadhafi military vehicles in the vicinity of Sirte on Thursday morning.

 

Asked whether the fugitive Libyan leader had been hit in the strikes, a NATO spokesman said: "It's very possible because of the timing but we cannot confirm it."

 

Since March 31, NATO warplanes prevented Kadhafi from crushing a rebellion that erupted in February while daily bombing runs left the fugitive former leader's military in tatters, allowing the ragtag rebel army to take over the country in August.

 

Since taking over air and sea operations around Libya on March 31, NATO has launched 9,618 strike sorties.

 

It was the first NATO operation with Europeans in the driver's seat while the United States took a backup role.

 

But Operation Unified Protector revealed shortcomings within the 28-nation alliance, with some allies refusing to participate while those who did relied heavily on the United States for key intelligence and logistics support.

 

Only eight NATO states took part in bombing missions -- France, Britain, Canada, Belgium, Denmark, Norway, Italy and the United States -- while Germany and Poland irked allies by staying out of the fight.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 07:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_programmes/le-tigre/226727-1-fre-FR/le-tigre.jpg

photo defense.gouv.fr

 

11.10.2001 Michel Cabirol – La Tribune 

 

Les surcoûts de l'opération Harmattan pour la France devraient s'élever à 430 millions d'euros, selon le chef d'état-major des armées l'amiral Edouard Guillaud. Le financement des opérations extérieures sera payé pour partie par la réserve de précaution interministérielle, selon le ministre de la Défense. Les avions et hélicoptères de combat français ont détruit 1.300 objectifs libyens.

 

430 millions d'euros, c'est le nouveau surcoût pour l'intervention des forces françaises en Libye envisagé par le chef de l'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, "si l'opération est prolongée jusqu'au 31 décembre". Fin septembre, les surcoûts étaient estimés "entre 330 et 350 millions d'euros", a-t-il indiqué le 5 octobre devant la commission de la défense à l'Assemblée nationale. Une estimation plus précise par rapport à celle du ministre de la Défense Gérard Longuet, qui les évaluait "entre 300 et 350 millions au 30 septembre".

 

"Aujourd'hui nous ne tirons plus que trois ou quatre bombes ou missiles par jour. La poche de Syrte devrait bientôt être réduite et il ne relève pas de notre mandat de combattre auprès du Conseil national de transition libyen", a-t-il précisé, ajoutant qu'on "compte encore aujourd'hui une vingtaine de sorties par jour". Au total, selon le ministre de la Défense, auditionné pour sa part le 4 octobre, les avions français, comme l'a révélé latribune.fr, "ont largué 950 bombes et tiré 240 missiles air-sol, dont 15 Scalp et 225 AASM. Les hélicoptères ont lancé 431 missiles Hot (...). Pour la première fois depuis très longtemps, des frappes à terre ont également délivrées par des bâtiments de la Marine, soit 3.000 obus de 100 et 78 millimètes"

 

Les missiles de croisières Scalp ont un prix unitaire de 626.000 euros hors taxe, selon un rapport du ministère de la Défense, tandis que les bombes de précision AASM s'élèvent à 350.000 euros selon une estimation du site web lepoint.fr. Le coût des bombes américaines à guidage laser GBU de divers types (GBU-12 de 250 kilos, des bombes GBU-24 de 500 kilos, et des GBU-49) est estimé entre 70.000 et 90.000 dollars (entre 52.100 et 67.000 euros). Enfin, un missile air-sol Hot coûte environ 40.000 euros pièces. Selon Gérard Longuet, la consommation de ces munitions est "compatible avec nos stocks" et le ministère de la Défense a prévu de reconstituer les stocks de missiles et bombes. En 2012, l'amiral Guillaud a annonce que le ministère devra "reconstituer certaines de nos capacités".

 

Les avions de l'armée de l'air et ceux de la Marine ont réalisé "environ 4.500 sorties, soit 20.000 heures de vol, représentant 25 % des sorties de la coalition - un vol de ravitailleur étant également considéré comme une sortie -, 35 % des missions offensives et 20 % des frappes avec plus de 750 objectifs militaires détruits", a détaillé l'amiral Edouard Guillaud. De leur côté, les hélicoptères de l'Aviation légère de l'armée de terre (Alat), "ont conduit une trentaine de raids et détruit 550 objectifs, soit 90 % des frappes de la coalition réalisées par les hélicoptères, les 10 % restants ayant été effectués par les hélicoptères Apache britanniques", a-t-il ajouté. Enfin, les navires de la Royale ont procédé "avec succès à des tirs contre des cibles à terre, ce qui n'avait pas été fait depuis plusieurs dizaines d'années. Ils ont ainsi détruit des véhicules en mouvement mais ont également essuyé des tirs de canons et de missiles", a-t-il indiqué.

 

Au total, le surcoût des opérations extérieures (OPEX) devrait s'établir, selon l'amiral Guillaud, "entre 1,2 et 1,3 milliard d'euros en 2011". "Ce qui signifie, a-t-il expliqué aux députés, que la provision budgétaire (630 millions d'euros, ndlr) devra bénéficier d'un abondement interministériel de l'ordre de 600 millions d'euros". Selon Gérard Longuet, le financement des OPEX sont "pour l'essentiel remboursés dans le cadre de la réserve de précaution interministérielle au lieu de faire l'objet de ponctions sur les crédits d'équipements". "Le Premier ministre m'a donné une assurance écrite en septembre sur ce point", a-t-il précisé.

 

Dans le détail, les surcoûts des OPEX "s'élèvent à 40 millions d'euros en ex-Yougoslavie, à 90 millions au Tchad, à un peu moins de 80 millions au Liban, de 500 à 520 millions en Afghanistan, et pourrait atteindre 430 millions en Libye au 31 décembre prochain. Atalante (lutte contre la piraterie, ndlr) représente une trentaine de millions et Licorne en Côte d'Ivoire, 65 millions. Le reste des opérations coûte au total de l'ordre de 50 millions d'euros". Soit 1,275 milliard d'euros pour 2011.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 17:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/111011-libye-operation-du-cassard-au-large-de-syrte/operation-du-cassard-au-large-de-syrte-3/1402213-2-fre-FR/operation-du-cassard-au-large-de-syrte-3.jpg

 

11/10/2011 Sources : EMA

 

Fin septembre 2011, la frégate anti-aérienne Cassard a participé pour la dernière fois à l’appui d’un raid d’hélicoptères français avant de se désengager de la Task force 473.

 

Cette nuit-là, le groupement aéromobile déployé sur le BPC Tonnerre effectue une opération de reconnaissance offensive à l’ouest de Syrte. Comme pour chaque opération menée par les hélicoptères, la frégate se positionne au plus près du Tonnerre et remplit simultanément plusieurs missions : surveillance des activités en surface et aérienne, veille sonar, interception de fréquences radio…« Nous sommes parés à détecter et contrer toute menace venant des airs, de la mer, ou de la terre » explique le commandant adjoint-opérations (Comops) du Cassard . Depuis le central opérations, pièce semi-obscure au cœur du bâtiment de combat, une trentaine d’opérateurs établit la situation tactique en continu et se tient prête à mettre en œuvre les armements contre toute menace venant des airs, de la surface ou de sous la mer. « Cela facilite le travail des hélicoptères, qui n’ont pas à se soucier de l’environnement aéromaritime et peuvent ainsi se focaliser sur leur mission », ajoute le Comops.

 

« Le BPC exige plus d’attention de son ange gardien lors des phases de décollages et d’atterrissages des hélicoptères » explique le capitaine de vaisseau Benoît Courau, commandant le Cassard.  « Le fait qu’une frégate assure la protection du BPC signifie qu’il a une contrainte de moins à gérer ».

 

Grâce à son système de liaison et de partage de données tactiques, le Cassard assure aussi l’interface entre l’état-major de la TF 473 et le centre de coordination aérien (CAOC) de l’opération Unified Protector de l’OTAN. « Nous activons les zones dans lesquelles les hélicoptères vont évoluer » reprend le Comops. « Puis, pendant l’opération, nous contrôlons les mouvements aériens dans ces zones et assurons éventuellement la ‘déconfliction’ [prévention et résolution des interférences entre aéronefs] en cas de forte affluence ». Drones, avions de chasse, de surveillance et ravitailleurs : plus de cent vingt aéronefs circulent chaque jour au-dessus du sol libyen. « C’est aussi grâce à ce système de liaison de données que l’ensemble des moyens alliés partagent en temps réel les pistes qu’ils détectent au fur et à mesure que se déroule l’opération » conclut-il.

 

Le 30 septembre 2011, Cassard a été relevé par la frégate de défense aérienne Chevalier Paul , après quarante jours d’opérations dans le cadre de l’opération Harmattan .

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/111011-libye-operation-du-cassard-au-large-de-syrte/operation-du-cassard-au-large-de-syrte-2/1402208-2-fre-FR/operation-du-cassard-au-large-de-syrte-2.jpg

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 07:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/36900.jpg

 

Exercice CSAR à partir d'un Seahawk avec des Navy SEAL (image d'archives)

crédits : US NAVY

 

07/10/2011 MER et MARINE

 

Actuellement déployé au large de la Libye dans le cadre de l'opération Harmattan, le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a accueilli un détachement de militaires américains. Cette unité héliportée est spécialisée dans les missions de Combat Search and Rescue (CSAR), destinée aux opérations de secours (par exemple la récupération d'un pilote dont l'appareil a été abattu) en zone de combat. « Un détachement CSAR US a été ponctuellement positionné sur le BPC afin de renforcer, au plus près des côtes libyennes, la capacité CSAR », explique l'Etat-major des Armées. Pour mémoire, le Tonnerre, et avant lui le Mistral et le porte-avions Charles de Gaulle, dispose d'une unité CSAR constituée, notamment, d'hélicoptères EC725 Caracal. Ces machines complètent le reste du groupe aéromobile embarqué, composé d'hélicoptères de combat Tigre et Gazelle, ainsi que d'hélicoptères de manoeuvre Puma.
Concernant le reste de la force navale déployée par la Marine nationale au sein de la Task Force 473, on notera que la frégate Cassard a été relevée par la frégate Chevalier Paul, le ravitailleur Marne par le Var. Quant à l'aviso intégré au volet maritime de l'opération Unified Protector de l'OTAN, le Lieutenant de Vaisseau Lavallée a été remplacé par le Commandant Birot.


La frégate Cassard (© : EMA)


Gazelle de nuit sur le Tonnerre (© : EMA)

140 sorties réalisées en une semaine

Hier, l'EMA a communiqué son point hebdomadaire sur les opérations en Libye. Du 30 septembre au 6 octobre, le dispositif militaire français a assuré environ 140 sorties, dont 60% sont des missions offensives. Ces missions se décomposent ainsi : 86 sorties d'attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ; 28 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang) ; 7 sorties de contrôle aérien (E-3F) ; 10 sorties de ravitaillement (C135 FR) et 8 sorties pour le groupement aéromobile embarqué sur le Tonnerre.
Au cours des opérations, de nouveaux objectifs ont été neutralisés par les avions de chasse et les hélicoptères dans les régions de Syrte et Bani Walid. Ont, ainsi, été détruits une vingtaine de véhicules militaires, dont trois lance-roquettes et une pièce d'artillerie ; ainsi que quatre bâtiments de commandement et un site radar.


Le BPC Tonnerre (© : EMA)
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 17:10

http://www.trdefence.com/wp-content/uploads/2011/10/nato-no-immediate-end-to-libya-bombing-2011-10-06_l.jpg

 

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen (L) listens

to ISAF Commander US General John Allen (C) prior to the start

of the NATO Defence Ministers meeting at NATO headquarter

in Brussels. AFP Photo.

 

October 6, 2011 TRDEFENCE AFP

 

NATO’s bombing campaign in Libya, now in its seventh month, will continue despite the collapse of Moammar Gadhafi’s regime, alliance officials said Thursday.

 

French Defense Minister Gerard Longuet said the airstrikes will not cease until all remaining pockets of resistance are suppressed and the new government asks for them to end.

 

Although the former rebels now control most of Libya, some regions remain under control of pro-Gadhafi forces. These include Sirte on the Mediterranean coast, the city of Bani Walid and parts of the south.

 

“Sirte has an extremely symbolic value, but it’s not all of Libya,” Longuet said as he arrived for the second and final day of a conference of defense ministers of NATO nations. “There is pro-Gadhafi resistance in Bani Walid and dispersed resistance in the south of the country.” NATO has carried out more than 9,300 airstrikes against Gadhafi’s forces since the campaign started in March. The military alliance has been criticized for allegedly overstepping U.N. Security Council resolution that created a no-fly zone and authorized the protection of civilians caught up in the fighting.

 

Discussions at the ministers’ meeting have focused on Libya and Afghanistan, where NATO is in the process of extricating itself from a 10-year war against Taliban insurgents.

 

“This is an important moment for Afghanistan,” NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen said Thursday. “Transition is on track and it will not be derailed.” NATO and its partner nations have start drawing down their 140,000 troops and turning over security responsibilities to Afghanistan’s army and police. The process is due to end in 2014, when foreign troops end their combat role.

 

Although outnumbered, the Taliban have mounted a series of high-profile attacks that have brought into question NATO’s claim that it has the upper hand in the war and that the bloodshed is decreasing. The United Nations released a report last month saying the monthly level of violence in the country was significantly higher than in 2010.

 

“Strategic patience is needed,” German defense minister Thomas de Maiziere said. “It is more complicated to climb down a tree then to climb up.” On Wednesday, ministers discussed plans to cooperate more closely and pool their resources in order to make up for the shortfalls that have plagued the alliance’s operations in Libya and Afghanistan.

 

U.S. Defense Secretary Leon Panetta warned NATO allies that they should not rest on any laurels from the success of the ongoing military campaign in Libya, and that a cash-strapped America cannot always foot the bill when the alliance falls short.

 

The operation revealed embarrassing gaps in European military abilities that were mostly filled by the United States, and shortfalls in such basic supplies as ammunition.

 

In order to reduce dependence on the U.S., NATO wants to create its own system of air surveillance using U.S.-made Global Hawk unmanned aircraft. Member nations are also planning to beef up the alliance’s strategic air transport and aerial refueling capabilities.

 

But it remains unclear whether these programs can be implemented at a time when defense budgets in Europe and the United States are being slashed as part of public spending cuts and other austerity measures designed to deal with the worsening economic crisis.

 

Also on Wednesday, the U.S. and Spain agreed to base Aegis Cruisers on Spain’s coast, as part of the anti-ballistic missile defense system to protect Europe against a potential Iranian nuclear threat, officials said Wednesday.

 

Designed to protect Europe from a potential Iranian nuclear threat, the missile defense shield — which will include ship-based systems, interceptors in Romania and Poland and radar in Turkey — was approved by NATO last November.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 05:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110930-libye-parfaite-osmose-entre-le-task-group-455.01-de-l-otan-et-la-tf-473-francaise/parfaite-osmose-entre-le-task-group-455.01-de-l-otan-et-la-tf-473-francaise-16/1389427-4-fre-FR/parfaite-osmose-entre-le-task-group-455.01-de-l-otan-et-la-tf-473-francaise-1.jpg

 

30/09/2011 EMA

 

Le 18 septembre 2011, l’amiral italien Filippo Maria Foffi, commandant le Task Group 455.01 (volet naval de l’opération de l’OTAN en Libye) a convié l’amiral Jean-Baptiste Dupuis, commandant la Task Force 473 (force aéro-maritime de l’opération Harmattan, placée sous contrôle opérationnel français) sur le bâtiment de transport de chalands de débarquement italien San Giusto.

 

L’amiral français a, en retour, reçu l’autorité italienne sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre le 23 septembre 2011.

 

Le TG 455.01 compte 12 bâtiments, y compris un aviso français, appartenant à 9 nations alliées. Leur principale mission est la mise en œuvre de l’embargo sur les armes prévu par la résolution 1973 des Nations-Unies. « La zone côtière libyenne s’étend sur 1800 km. Son contrôle passe essentiellement par une surveillance du trafic commercial et des flux humanitaires », rappelle l’amiral Foffi.

 

Pour éviter toute activité illicite, chaque bateau ou embarcation qui entre ou sort des eaux libyennes est contrôlé. « Depuis fin mars, plus de 3000 embarcations ont été interrogées par nos bâtiments, intervient le capitaine de vaisseau Vincenzo Montanaro, chef d’état-major du TG 455.01. Avec les transports humanitaires, qui représentent trois à dix bateaux par semaine, nous avons développé une méthode d’identification simplifiée, pour qu’ils puissent travailler sans délai et que nous nous concentrions sur les autres flux ». Au total, du bateau de pêche au cargo, 300 embarcations ont été « visitées » par le TG 455.01.

 

Le TG 455.01 comprend aussi 3 chasseurs de mines, qui passent au crible l’ensemble du littoral libyen, dont certaines zones sont susceptibles d’avoir été minées par les forces pro-Kadhafi.

 

Le volet maritime d’Unified Protector est exemplaire de ce que savent faire, ensemble, les marines de l’OTAN. En revanche, comme le souligne l’amiral Foffi, la coordination avec les opérations aériennes a constitué « un véritable défi, car l’espace aérien est partagé par de nombreuses voilures comme des avions de chasse et de patrouilles maritimes, des drones, des hélicoptères, engagées sur des missions différentes ». « Les capacités et les missions de chacun étaient connues. Une fois les procédures de liaison mises en place, les solutions se sont donc trouvées d’elles-mêmes » ajoute-t-il.

 

Par ailleurs, l’amiral Foffi a exprimé sa satisfaction quant à l’efficacité opérationnelle de l’aviso français LV Lavallée, placé sous son contrôle opérationnel. Il a également loué le concours apporté à tous les bâtiments engagés au large de la Libye par le pétrolier ravitailleur Marne. Comme pour illustrer son propos, au même moment la Marne effectuait deux ravitaillements de carburant au profit d’un bâtiment turc et d’un bâtiment britannique, à quelques nautiques de là.

 

Une étroite coopération entre la TF 473 française et le Task Group 455.01 de l’OTAN était primordiale. « Les opérations sous contrôle opérationnel national et celles contrôlées par l’Otan travaillent pour la même mission. De l’embargo maritime aux frappes sur des objectifs militaires au sol, nos actions sont parfaitement complémentaires car elles poursuivent un même objectif, celui de protéger les populations », rappelle l’amiral Dupuis.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110930-libye-parfaite-osmose-entre-le-task-group-455.01-de-l-otan-et-la-tf-473-francaise/parfaite-osmose-entre-le-task-group-455.01-de-l-otan-et-la-tf-473-francaise-2/1389452-6-fre-FR/parfaite-osmose-entre-le-task-group-455.01-de-l-otan-et-la-tf-473-francaise-2_article_pleine_colonne.jpg

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/36589.jpg

 

Un hélicoptère Tigre devant le BPC Tonnerre

crédits : EMA

 

30/09/2011 MER et MARINE

 

Tirs au canon contre des cibles terrestres, déploiement d'hélicoptères de combat depuis la mer... La Marine nationale continue d'intervenir en Libye, où les combats se poursuivent. Du 22 au 29 septembre, le groupe aéromobile (GAM) embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a réalisé 8 sorties, qui s'ajoutent à 132 autres sorties, dont 88 d'attaque au sol, réalisées sur la même période par l'armée de l'Air (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT, E-3F, C135) et l'aéronautique navale (Atlantique 2).


Les bâtiments de surface engagés dans l'opération Harmattan au sein de la TF 473 sont également intervenus directement contre les forces fidèles au colonel Kadhafi. Ainsi, les frégates Cassard et La Fayette ont effectué des tirs contre terre en appui d'un raid du GAM.


Du 22 au 29 septembre, les forces françaises oont neutralisé une cinquantaine d'objectifs, soit une trentaine de véhicules militaires (dont 3 lance-roquettes et une pièce d'artillerie dans la région de Syrte) ; ainsi qu'une vingtaine de bâtiments de commandement, dépôts de munitions et de véhicules, de même qu'un site radar dans les régions de Hun et Syrte.




Frégate française au large de la Libye (© : EMA)

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 11:35
Libya Operations Remain Fluid, NATO Official Says

September 28, 2011 Army Sgt. 1st Class Tyrone C. Marshall Jr. - American Forces Press Service / defpro.com

 

WASHINGTON | NATO’s decision to extend the alliance’s mission in Libya shows its work there is not yet done, a NATO spokeswoman said Sept. 27.

 

NATO’s North Atlantic Council extended Operation Unified Protector by 90 days during a meeting in New York last week that coincided with a meeting of the U.N. General Assembly.

 

“In New York, the message was clear: a new day is dawning for Libya, and the international community is rallying around the new Libya,” Oana Lungescu told reporters during a briefing at the alliance’s headquarters in Brussels.

 

Lungescu reiterated NATO’s commitment to the Libyan people.

 

“Our job under the mandate of the United Nations and in support of the Libyan people is not yet done,” she said. “The situation remains fluid. And while threats persist, NATO will continue to protect civilians together with our partners, under the mandate confirmed by the recent United Nations Security Council Resolution 2009.”

 

Lungescu also reiterated NATO’s intention to continue its work while maintaining oversight of when to end its mission. “The mission will continue as long as it is necessary, but end as soon as possible,” she said. “We also decided to keep the situation under regular review, and that means that the North Atlantic Council can terminate the operation at any time and as soon as possible, in coordination with the United Nations and the will and aspirations of the Libyan people.”

 

Col. Roland Lavoie of the Canadian air force, military spokesman for Operation Unified Protector, discussed operations against remaining forces in the country loyal to Moammar Gadhafi.

 

“Recent developments in Surt and Bani Walid have been our main area of attention over the last few days,” he said. “Indeed, it’s clear that remaining Gadhafi forces refuse to recognize their defeat and that the former regime has lost both legitimacy and public support.

 

“As a last resort,” he continued, “they are hiding in urban areas, from where they attempt to control the surrounding population and use civilians as shields against attempts [by forces of Libya’s transitional government] to dislodge them.”

 

Lavoie cited signs of the “worsening situation” in Surt and Bani Walid. “Availability of drinking water, food resupply, electricity, medicine and fuel is severely impeded, which puts an enormous pressure on the civilian population,” he said.

 

“Numerous checkpoints and surrounding sniper positions are being used to prevent families from moving to safer locations,” Lavoie added, “and Gadhafi forces, mercenaries and Gadhafi supporters roam the streets taking hostages and conducting executions.”

 

Lavoie also said Gadhafi forces are turning away neutral humanitarian aid, “which is appalling and senseless, as this gives Gadhafi forces no military advantage at all.”

 

The military spokesman said National Transitional Council forces have seen some success in recent days.

 

“On a more positive note, the NTC forces have opened a line of communication in the northwest coastal area last weekend, which has allowed thousands to escape from that route,” he said. “This life-saving operation resulted in NTC casualties, but allowed many to escape a very tough, if not to say dire, situation.”

 

Lavoie also said transitional government forces have gained control of Libya’s remaining stockpile of chemical and nuclear-related agents.

 

“We are confident that allies in international organizations that are in contact with the NTC are working to ensure that Libya’s governing authorities can take full control of any proliferation sensitive material that is left and that they start planning for their safe disposal,” he said.

 

Lavoie stressed that NATO will continue to monitor ground conditions and safeguard civilians as mandated by the Security Council resolution.

 

“Operation Unified Protector is not over yet,” he said. “We are committed to pursuing it to protect the population of Libya for as long as necessary, but not any longer.”

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 07:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/36395.jpg

 

Puma et Caracal s'approchant d'un BPC de la Marine nationale

crédits : EMA

 

20/09/2011 MER et MARINE

 

On en sait un peu plus sur les moyens mis en oeuvre pour couvrir la visite de Nicolas Sarkozy et David Cameron en Libye le 15 septembre. En complément du service de protection mis en place par l'Elysée, la sécurité du président français et du premier ministre britannique a été assurée par les unités déployées dans le cadre de l'opération Harmattan, à commencer par les bâtiments de la Marine nationale intégrés à la Task Force 473. L'opération s'est déroulée en deux temps avec deux dispositifs parallèles, explique l'Etat-major des Armées. A l'aéroport de Tripoli tout d'abord, où le nouvel A330 présidentiel a atterri en milieu de matinée. Partis du bâtiment de projection et de commandement Tonnerre, qui croisait à quelques nautiques de la capitale libyenne, cinq hélicoptères de manoeuvre Caracal et Puma, appuyés par deux hélicoptères de combat Tigre, y attendaient les autorités, avec à leur bord des éléments de protection de l'armée de l'Air et du personnel médical. Leur mission a consisté à acheminer la délégation en toute sécurité vers le centre-ville, où Nicolas Sarkozy et David Cameron ont donné une conférence de presse commune. Une fois cette prise de parole terminée, ils ont effectué la manoeuvre inverse jusqu'à l'aéroport.


Puma devant l'avion présidentiel (© : EMA)

Un second BPC devant Benghazi

Le président de la République, le premier ministre britannique et leurs délégations ont ensuite gagné Benghazi par avion en début d'après-midi. La seconde phase de l'opération « Autorités » commençait pour les marins, terriens et aviateurs de la TF 473. Au large de Benghazi, c'est du BPC Mistral, cette fois, qu'un groupement d'hélicoptères a décollé pour être en mesure d'accueillir les autorités et leurs délégations à leur arrivée à l'aéroport, prendre en charge leurs déplacements et assurer leur protection.


Pendant toute la durée de l'opération, les deux frégates de la TF 473 ont accompagné chacune un BPC dans les eaux libyenne : le La Fayette aux côtés du Mistral et le Cassard près du Tonnerre. En parallèle, un important dispositif aérien était engagé par l'armée de l'Air et l'aéronautique navale. Des avions de combat, un drone Harfang et deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 ont, ainsi, assuré dans le ciel l'étanchéité de la bulle de sécurité.




Puma au dessus du littoral libyen (© : EMA)


Puma accompagné de deux Tigre (© : EMA)

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 07:00
photo Jean-Michel Roche

photo Jean-Michel Roche

 

18. septembre 2011, Thierry Boinet | Le Matin

 

La ville de Syrte, l’un des derniers bastions pro-Kadhafi, est sur le point de tomber. Au large, les frégates françaises provoquent les troupes du guide libyen.

 

Dans la chaleur moite et écrasante de l’après-midi, la frégate La Fayette s’approche rapidement des côtes libyennes. Sur la passerelle, l’équipe de quart est tendue. C’est la première fois qu’un bâtiment français engagé dans l’opération «Harmattan» – l’opération militaire conduite par l’OTAN en Libye – va s’approcher, en plein jour, aussi près des côtes libyennes.

 

Soudain, sonne le branle-bas de combat. Il est 16 h. Les haut-parleurs de bord hurlent: «Nous entrons dans les eaux territoriales libyennes!» Chacun rejoint son poste. Tel un pacha, le capitaine Emmanuel Sagorin s’installe dans son fauteuil de la salle opérationnelle, au centre du bâtiment. Son second le remplace sur la passerelle. Il enfile, comme tous les hommes de quart sur cette plate-forme relativement exposée, un lourd gilet pare-balles et ajuste son casque. A la jumelle, la ville de Syrte, un des derniers bastions des troupes pro-Kadhafi, commence à se détacher très nettement sur l’horizon, tout comme notre bâtiment arrivant par le nord et qui constitue incontestablement une cible bien visible depuis la côte avec la lumière, maintenant rasante, du soleil.

 

«L’objectif est d’observer, mais aussi, aujourd’hui, de montrer notre présence. Ça a un effet psychologique et stratégique démoralisateur pour les troupes en face», explique le capitaine Sagorin. Pour cette mission, la frégate joue aussi en quelque sorte le rôle d’appât. En s’exposant en plein jour, face à un des derniers gros bastions kadhafistes, elle espère provoquer une réaction qui dévoilerait moyens et positions de l’ennemi.

 

«Prêt à tirs de riposte»

 

A plusieurs reprises, les navires battant pavillon tricolore ont essuyé des tirs alors qu’ils venaient en soutien aux attaques aériennes nocturnes. Les tirs sont tombés parfois à moins de 500 m.

 

«Nous sommes sur nos gardes. Le risque vient d’une pièce d’artillerie ou d’un missile. Ce type (Kadhafi) a passé 43 ans de sa vie à acheter des armes sur toute la planète. Sa marine elle, a été en grande partie coulée. D’ailleurs nos avions ont envoyé par le fond les patrouilleurs jadis vendus par Paris à Tripoli», dit le capitaine Sagorin.

 

Dans le centre opérationnel, la tension est palpable. «Prêt à tirs de riposte» hurle l’intercom. Tous les capteurs sont activés. Les opérateurs ont les yeux rivés sur les écrans et suivent en silence la progression du La Fayette jusqu’à 8 nautiques de Syrte.

 

La chute de Tripoli et les avancées récentes des combattants du CNT (Conseil national de transition) ne signifient pas la fin des opérations de l’OTAN. «On ne peut pas dire aujourd’hui que la menace n’existe plus, il demeure des bastions, en particulier à Syrte, où il reste des forces plus ou moins constituées», estime l’amiral Jean-Baptiste Dupuis, commandant l’ensemble du dispositif aéronaval français dans le cadre de la mission de l’ONU depuis le «BPC Mistral» au large de la Libye.

 

Depuis le 23 mars, les avions français ont effectué 4000 missions soit 35% des sorties offensives menées par la coalition et «traité» plus de 700 objectifs. La marine a effectué plus de 1000 jours de mer et les hélicoptères embarqués de l’armée de terre «traité» pas moins de 500 cibles. Cette semaine, le ministre de la Défense Gérard Longuet indiquait que le coût de l’intervention militaire française en Libye s’élèverait à 320 millions d’euros (env. 385 millions de francs). Pour l’amiral Dupuis, «la mission est largement accomplie mais tant qu’il y a une menace qui est représentée par les forces pro-Kadhafi contre les populations, notre mission demeure.»

 

«Il se passe beaucoup moins de choses lors de nos missions. On sent sur le terrain une certaine confusion. Mais on trouve encore de beaux objectifs» explique le capitaine Brice (en opération, l’anonymat des militaires du rang est de rigueur), pilote au 1er RHC (régiment d’hélicoptères de combat). Il y a quelques jours avec sa Gazelle équipée de missiles, il a détruit un char T72 dissimulé dans une palmeraie. L’effet des frappes du groupe aéromobile de l’aviation légère de l’armée de terre (Alat), engagées dès le retrait du porte-avions «Charles de Gaule», a été décisif. Si les avions de l’OTAN ont «traité» leurs cibles en volant à une altitude d’environ 20 000 pieds, les hélicoptères d’attaque, eux, traquent désormais leurs objectifs tels une meute de loups. Les pilotes sont parfois à 10 mètres d’altitude, dans la nuit noire, pour détruire un pick-up des kadhafistes monté d’une mitrailleuse 14,5. Témoin de l’impact de ces véritables charges de cavalerie: l’interception de communications entre des militaires libyens qui juraient contre «ces chiens de Français».

 

A pleine vitesse, le La Fayette entame sa «manœuvre d’évitement» et quitte le rivage de Syrte. Après 40 minutes de patrouille, la frégate, célèbre pour son apparition dans «Golden Eye», un «James Bond», s’est retirée des côtes libyennes.

 

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 21:35

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110916-libye-l-operation-harmattan-en-appui-de-la-visite-presidentielle-en-libye/l-operation-harmattan-en-appui-de-la-visite-presidentielle-en-libye-2/1373566-3-fre-FR/l-operation-harmattan-en-appui-de-la-visite-presidentielle-en-libye-2.jpg

 

16/09/2011 defense.gouv.fr Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2011, les unités engagées dans l’opération Harmattan ont participé à la sécurité du déplacement du chef de l’Etat français et du premier ministre britannique en Libye, en complément du service de protection mis en place par l’Elysée.

 

Dans le ciel, un dispositif aérien constitué de chasseurs, du drone Harfang  et de deux avions de patrouille maritime ATL2  a assuré l’étanchéité de la bulle de sécurité.

 

Pour la TF 473 déployée en Méditerranée depuis près de six mois, la visite du président de la République sur le sol libyen a constitué une véritable « opération dans l’opération ».  Elle s’est déroulée en deux temps avec deux dispositifs parallèles.

 

A l’aéroport de Tripoli tout d’abord, où l’avion présidentiel a atterri en milieu de matinée. Partis du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre  qui croisait à quelques nautiques de la capitale, cinq hélicoptères de manœuvre, appuyés par deux Tigre , y attendaient les autorités, avec à bord des éléments de protection de l’armée de l’Air et du personnel médical. Leur mission a consisté à acheminer les autorités en toute sécurité vers le centre-ville où ils ont donné une conférence de presse commune. Une fois cette prise de parole terminée, ils ont effectué la manœuvre inverse jusqu’à l’aéroport.

 

Le président de la République, le premier ministre britannique et leurs délégations ont ensuite gagné Benghazi par avion en début d’après-midi. La seconde phase de l’opération « Autorités » commençait pour les marins, terriens et aviateurs de la TF 473. Au large de Benghazi, c’est du BPC Mistral  cette fois qu’un groupement d’hélicoptères a décollé pour être en mesure d’accueillir les autorités et leurs délégations à leur arrivée à l’aéroport, prendre en charge leurs déplacements et assurer leur protection.

 

Pendant toute la durée de l’opération, les deux frégates de la TF 473 ont accompagné chacun des BPC : le La Fayette   aux côtés du Mistral et le Cassard  aux côtés du Tonnerre  dans les eaux de Tripoli.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110916-libye-l-operation-harmattan-en-appui-de-la-visite-presidentielle-en-libye/l-operation-harmattan-en-appui-de-la-visite-presidentielle-en-libye-3/1373561-3-fre-FR/l-operation-harmattan-en-appui-de-la-visite-presidentielle-en-libye-3_article_pleine_colonne.jpg

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 11:45

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/tnr/Releve_MTL_TNR_09_2011/.2011ECPA285Z062_023_m.jpg

 

16 septembre 2011 Par BPC Tonnerre – Marine Nationale

 

Entre le 9 et le 10 septembre 2011 s’est opéré le transfert des moyens d’action du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral vers le Tonnerre. Les deux sisterships se sont retrouvés au large de la Sicile, l’un quittant la Libye et le second quittant le port de Toulon.

 

Dès le 9 septembre au matin, les Puma, Tigre et Gazelle du groupe aéromobile ont quitté le pont d’envol du Mistral pour celui du Tonnerre, afin de commencer les premières norias de matériel. Pendant deux jours particulièrement denses, 14 rotations de chalands de transport de matériel (CTM) et 25 appontages d’hélicoptères sur le Tonnerre se sont succédés selon une mécanique parfaitement rodée. Au total, 100 tonnes d’outillage, de munitions et de pièces de rechange ont été transférées.

 

Le CA Dupuis, commandant la Task Force 473, a transféré sa marque le 10 septembre avant l’appareillage du Tonnerre vers la zone d’opération Harmattan. Le Tonnerre désormais fort de près de 600 militaires, rejoint le théâtre libyen afin d’assurer la continuité de l’engagement français en Libye, dans le cadre de la résolution de l’ONU.

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 07:15

http://www.meretmarine.com/objets/500/35123.jpg

 

Un hélicoptère Tigre sur le Mistral

crédits : EMA

 

16/09/2011 MER et MARINE

 

Il y a actuellement deux bâtiments de projection et de commandement au large de la Libye, où la France continue d'intervenir, sous commandement de l'OTAN et dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies, dans le cadre de l'opération Harmattan/Unified Protector. La semaine dernière, le BPC Tonnerre a appareillé de Toulon pour relever son sistership, le Mistral, présent sur zone depuis la mi-juillet. Le temps de transit étant d'à peine deux jours et le transfert de l'état-major et des hélicoptères d'un bâtiment à l'autre prenant une grosse journée, on pouvait s'étonner, hier, que le Mistral n'ait pas encore regagné Toulon. En fait, le transfert s'est opéré les 9 et 10 septembre en Sicile, dans le port d'Augusta. « Tandis que les Puma, Tigre et Gazelle du Groupe aéromobile (GAM) quittaient le pont d'envol (du Mistral), l'état-major de la Task force 473 (TF 473) et la majorité de l'équipage du navire, soit près de 200 personnes, mais aussi le fret, une centaine de tonnes de matériel, étaient acheminés à l'aide des chalands de transport de matériel transportés par les BPC. L'ensemble du transfert a nécessité 25 rotations d'hélicoptères et 14 norias de CTM. En ce qui concerne la mise en place sur le Tonnerre de l'ensemble du réseau informatique, téléphonique, télégraphique et radio, les informaticiens ont oeuvré afin que les nombreux canaux de renseignement, notamment les réseaux sécurisés et Otan, fonctionnent dans les meilleurs délais », explique l'Etat-major des Armées.


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Le Tonnerre et le Mistral en mer (© : EMA)

Le Mistral doit rentrer dans les prochains jours

Après ce transfert, le Mistral semble, néanmoins, avoir joué quelque peu les prolongations au large de la Libye. « Avec deux BPC, le dispositif est plus souple et nous sommes en mesure de faire face à une éventuelle évolution de la situation », affirme une source militaire. A l'Etat-major des Armées, on explique que le Mistral est toujours « en cours de relève par le Tonnerre ». En revanche, on dément un renforcement durable des moyens aéromobiles déployés au sein d'Harmattan. Le Mistral devrait bien rentrer à Toulon « dans les prochains jours » sauf, dit-on, « si la situation évolue », ce que l'on considère comme « peu probable ». Le Tonnerre conservera à son bord une vingtaine d'hélicoptères Tigre, Gazelle, Puma et Caracal, certaines machines étant arrivées avec le BPC pour assurer la relève d'autres appareils, qui vont rentrer avec le Mistral. Il y a donc, momentanément, un nombre plus important d'hélicoptères.

En dehors de ces navires, la Task Force 473 compte toujours les frégates Cassard et La Fayette, ainsi qu'un sous-marin nucléaire d'attaque. L'aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée est, quant à lui, rattaché à la force navale de l'OTAN déployée dans le cadre de l'opération Unified Protector afin de faire respecter l'embargo maritime et protéger les populations civiles. Depuis Toulon, les bâtiments de ravitaillement continuent, de leur côté, d'assurer le soutien logistique de la TF 473.


Le Mistral et le HMS Ocean au large de la Libye (© : EMA)

Nicolas Sarkozy et David Cameron en Libye

Alors que la France et la Grande-Bretagne maintiennent une puissante armada au large de la Libye, Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique David Cameron effectuaient, hier, leur première visite dans le pays. Le chef de l'Etat français a visité un hôpital de Tripoli avant une rencontre avec les responsables du Conseil National de Transition (CNT). Puis il s'est envolé pour Benghazi, la ville symbole de la révolution contre le colonel Kadhafi, où il s'est exprimé devant une foule en liesse. Dans le même temps, on apprenait que les forces de l'opposition étaient, semble-t-il, parvenue à entrer dans les faubourgs de Syrte, fief kadhafiste où, précisément, les forces de la coalition ont concentré dernièrement leurs frappes.


Un Mirage 2000 (© : EMA)

140 sorties réalisées en une semaine par les appareils français

Concernant les opérations militaires, l'EMA a fait hier son point hebdomadaire sur les missions réalisées par les forces françaises. Entre le 8 septembre 2011, 6H00, et le 15 septembre 2011, 6H00, la France a assuré près de 140 sorties, dont 70% sont des missions de frappes au sol. La France assure environ un tiers des sorties d'attaques au sol de la coalition. Dans le détail, les appareils de l'armée de l'Air et de la Marine nationale ont mené à bien 96 sorties d'attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1), 30 sorties de reconnaissance et surveillance (Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang), sorties de contrôle aérien (E-3F) et 9 sorties de ravitaillement (C135). Sur la période, une quarantaine d'objectifs ont été neutralisés par les avions de combat et les bâtiments de la marine, soit 7 véhicules militaires et armement (véhicules légers armés, lance-roquettes multiple) dans la région de Syrte et de Bani Walid ; ainsi que des bâtiments de commandement dans les régions de Syrte et Sebha. Des tirs contre terre ont été réalisés par l'aviso LV Lavallée.


Un drone Harfang (© : EMA)


L'aviso LV Lavallée (© : EMA)
Partager cet article
Repost0
12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 05:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/35568.jpg 

Le BPC Mistral avec les hélicoptères du groupe aéromobile

crédits : EMA

 

12/09/2011 MER et MARINE

 

Le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a appareillé de Toulon la semaine dernière pour relever son sistership, le Mistral, au large de la Libye. Dans le cadre de l'opération Harmattan, le BPC embarque un groupe aéromobile composé d'hélicoptères Gazelle, Tigre, Puma et Caracal. Ces appareils interviennent en complément des avions contre les forces fidèles au colonel Kadhafi. Alors que les troupes de l'opposition sont entrée en août dans Tripoli, les combats se concentrent désormais entre Syrte et Sebha, l'un des derniers noyaux durs des kadhafistes. Alors que les hélicoptères du groupe aéromobile ont mené 17 sorties du 1er au 8 septembre, la force navale française déployée au large maintient sa présence et, régulièrement, les frégates tirent au canon contre des objectifs terrestres. En dehors du BPC, la TF 473 compte actuellement les frégates Cassard et La Fayette, l'aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée et un sous-marin nucléaire d'attaque. De plus, un bâtiment de ravitaillement assure toujours le soutien logistique de la force. On notera que le Tonnerre effectue là sa seconde rotation au profit de l'opération Harmattan. Le bâtiment avait d'abord quitté Toulon le 17 mai, ses hélicoptères intervenant à partir du 3 juin, avant d'être relevé mi-juillet par le Mistral. Ce nouveau changement de BPC permet d'économiser le potentiel humain et matériel.

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 05:45
NATO Pushes EU for Help in Libya

5 Sep 2011 By JULIAN HALE DefenseNews

 

BRUSSELS - NATO's top leader said he would "appreciate it if the EU could take a major role in assisting the National Transitional Council and Libya in the reconstruction of Libya."

 

"NATO and its partners will be there as long as needed but not a minute longer," Secretary General Anders Fogh Rasmussen told reporters here Sept. 5.

 

Fogh Rasmussen also said that Allied Command Transformation in Norfolk, Va., is assembling a list of ways members could work together, to be discussed at the alliance summit in Chicago next yearworking on a "smart defense" concept identifying areas for potential multinational cooperation, said NATO's Secretary General Anders Fogh Rasmussen at a press conference here September 5.

 

"We have until May 2012 [the date of NATO's next summit in Chicago] to try to identify areas where groups of countries could pool and share resources," Fogh Rasmussen said. "Hopefully in Chicago we can identify lead nations to carry forward those projects."

 

The Libya operation "couldn't have been done without U.S. capabilities such as drones, intelligence and refueling aircraft," he said. "These capabilities are vital to all of us. More allies should be willing to obtain them. That's a real challenge. We'll have to find solutions at the next NATO summit in Chicago."

 

He said another such area is transport and strategic airlift capacity, which he called he said. He called is "one of the weaknesses of European armed forces." He said there is a "general challenge to ensure European forces become more mobile." and said this was. "We lack strategic airlift capacity," he said.

 

He noted that allies other than the Unites States had provided most of the assets for the Libyan operation, including the majority of the assets for the operation in terms of strike aircraft (Canada, European allies and regional partners) and maritime assets (Canada and European allies).

 

He also noted that alliance leaders at last year's summit in Lisbon said critical capabilities included at the cited missile defense, cyberdefense and countering roadside bombs.

Partager cet article
Repost0
27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 08:05

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=41618 

Photo SAC Simon Armstrong/Crown Copyright

 

26/08/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flightglobal.com

 

The UK Royal Air Force’s Panavia Tornado GR4-equipped 2 Sqn has completed its contribution to the NATO mission in Libya, after achieving a notable first using a Raytheon Systems Paveway IV precision-guided bomb.

 

On 18 August, a GR4 operating from Gioia del Colle air base in Italy dropped a 226kg (500lb) Paveway IV to engage a moving patrol craft which was being operated by pro-Gaddafi forces near the Az Zawiyah oil refinery.

 

“This was the first time a Tornado crew had used a Paveway IV bomb to take out a moving target of this nature,” the UK Ministry of Defence said, adding that the target had posed a threat to Libyan civilians.

 

RAF Tornado strike aircraft have again used their Storm Shadow missiles during long-range missions flown from the UK

 

Separately, a package of GR4s flying from RAF Marham in Norfolk attacked a headquarters bunker in the Gaddafi stronghold of Sirte overnight on 25-26 August using an undisclosed number of MBDA Storm Shadow long-range cruise missiles. Tornado aircraft from Gioia del Colle also destroyed a surface-to-air missile system located near Al Watiyah on 25 August.

 

The RAF’s Tornado force has accumulated more than 5,400 flying hours in support of the UK’s Operation Ellamy since March. Its contribution is now being provided by the RAF’s 9 Sqn.

Partager cet article
Repost0
14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 17:50

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/937808-1112368.jpg?v=1313312201 

le Charles de Gaulle lors de son retour à Toulon, vendredi 12 aout.

Photo (MN PM Stephane Dzioba) :

 

14 Août 2011 par Jean-Dominique Merchet

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle devrait rester à Toulon jusqu'au début 2012

De retour à Toulon, vendredi 12 aout, le porte-avions Charles-de-Gaulle ne devrait pas être engagé dans des opérations avant le début de l'année prochaine. Sauf urgence !

Au cours des dix derniers mois, le porte-avions et son équipage ont passé 35 semaines à la mer... soit plus de 80% du temps. Il en enchaîné une longue mission dans l'océan indien puis l'negagement au large de la Libye, avec une "mi-temps" d'un mois. Le bateau, comme l'équipage (partiellement relevé), ont besoin de repos, d'entretien ou de formation.

C'est notamment le cas des jeunes pilotes de l'aéronavale, qui doivent pouvoir s'entraîner à l'exercice délicat de l'appontage. Une fois remis en l'état, le Charles-de-Gaulle fera donc des "ronds dans l'eau" au large de Toulon pour les exercices aériens.

Les marins estiment qu'il sera à nouveau pleinement opérationnel à la mi-février, mais d'autres estiment qu'il sera prêt dès la mi-janvier. Dans tous les cas, si une urgence se déclarait, le Charles-de-Gaulle pourrait appareiller plus rapidement. Son arrêt à Toulon n'est pas une IPER, c'est-à-dire une immobilisation au cours de la laquelle des éléments essentiels sont démontés.

 

Sur le front libyen, le groupe aérien embarqué (qui a rejoint Landivisiau et Lann-Bihoué, pour les Hawkeye) sera partiellement remplacé par des appareils de l'armée de l'air. Les seize avions de combat de la Marine (10 Rafale et 6 Super-Etendard) sont relevés par quatre Mirage F1CR de l'esacron 2/33 Savoie de Mont-de-Marsan, basés à Sigonella (Sicile). Le dispositif aérien français est reparti entre cette base et celle de la Sude, en Crète. Les avions de l'armée de l'air pourront toujours effectuer environ 16 sorties d'attaques au sol (strikes) chaque jour.

 

Les observateurs constatent que les cibles de l'aviation se raréfient après cinq mois de frappes. En revanche, la nécessité de reconnaissance est toujours importante (d'ou l'envoi de F1 CR, capable de frappes et de reco). En revanche, les cibles traitées par les hélicoptères du groupe aéromobile de l'Alat, dans une profondeur d'une vingtaine de kilomètres à partir de la côte, restent nombreuses. Celui reste donc engagé, à raison de deux ou trois raids nocturnes par semaine. Le groupe aéromobile est déployé sur le BPC Mistral, après l'avoir été sur le Tonnerre. Le fait de possèder deux (et bientôt trois, avec le Dixmude, désormais à Toulon) BPC permet d'assurer une permanence à la mer. Ce n'est évidemment pas le cas avec un seul porte-avions. 

Partager cet article
Repost0
5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 17:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/34668.jpg

 

Le porte-avions Charles de Gaulle au large de la Libye

crédits : MARINE NATIONALE

 

05/08/2011 MER et MARINE

 

Le porte-avions Charles de Gaulle doit rentrer à Toulon d'ici le 15 août, ce qui met un terme à son engagement dans l'opération Harmattan/Unified Protector. A partir du 22 mars, le bâtiment, dont le groupe aérien embarqué comprend 18 avions (Rafale, Super-Etendard Modernisés et Hawkeye) et des hélicoptères, est intervenu en Libye contre les forces du colonel Kadhafi. A cette occasion, le Charles de Gaulle a, une nouvelle fois, démontré l'intérêt de disposer d'un porte-avions, qui permet de profiter de la liberté de navigation pour s'approcher rapidement et au plus près d'un théâtre de crise. Ce déploiement fut également l'occasion de roder ou mettre en oeuvre pour la première fois un certain nombre de matériels dans un conflit « classique » contre des forces armées constituées. Ce fut notamment le cas pour le missile de croisière Scalp EG, l'Armement Air-Sol Modulaire (AASM), le pod de reconnaissance Reco NG ou encore la nacelle de désignation d'objectifs Damocles ; tous ces équipements étant embarqués sur Rafale.


Le Charles de Gaulle au large de la Libye (© : EMA)

Plusieurs mois à quai pour se remettre en condition

L'équipage a, également, montré une grande capacité de résistance. Car, avant de rejoindre la Libye, le porte-avions avait participé, d'octobre 2010 à février 2011, à l'opération Agapanthe, qui avait elle-même succédé à une période très intensive d'entrainement à la mer suite à son premier grand carénage. Depuis octobre dernier, le navire totalise donc plus de 8 mois d'opérations, interrompues seulement pas un mois d'arrêt technique à Toulon et deux escales de quelques jours en Crète durant l'opération Harmattan. Même si l'équipage de plus de 1800 personnes a été partiellement relevé (dont 340 marins lors de l'escale du 15 au 21 juillet en Crète), il devenait nécessaire de faire souffler les hommes et le matériel. Après une telle activité, le Charles de Gaulle sera immobilisé durant plusieurs mois, « afin de permettre la remise à niveau technique et la remise en condition de l'équipage avant une remontée en puissance opérationnelle », explique l'Etat-major des Armées. On notera aussi que le bâtiment a changé de commandant en plein mer et durant les opérations. Ainsi, le 1er août, l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la Marine nationale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Olivier Lebas comme nouveau pacha du Charles de Gaulle. L'officier succède au capitaine de vaisseau Jean-Philippe Rolland.


Prise de commandement sur le CDG, le 1er août (© : MARINE NATIONALE)


Un Tigre sur un BPC (© : EMA)

Réorganisation du dispositif français en Libye

Avec le départ du Charles de Gaulle, dont les avions assuraient notamment une part significative des sorties d'attaque au sol, la France, qui intervient en Libye dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, réorganise son dispositif miliaire. Les missions d'attaque sont, désormais, entièrement assurées par l'armée de l'Air. A La Sude, en Crète, la France déploie un détachement de Mirage 2000D et de Mirage 2000N de l'armée de l'Air ; alors que 5 Rafale Air interviennent maintenant depuis la base italienne de Sigonella, afin de se rapprocher de la zone d'intervention. Par ailleurs, les avions de détection et de contrôle E-3F et de ravitaillement C135 continuent d'opérer depuis la France, respectivement depuis les bases aériennes d'Avord et Istres. On notera aussi la présence, en Crète, d'avions de patrouille maritime Atlantique 2, de la Marine nationale. Cette dernière, malgré le retrait du porte-avions, compte encore au large de la Libye une puissance force navale. Celle-ci comprend le bâtiment de projection et de commandement Mistral, qui embarque un groupe aéromobile, composé d'une vingtaine d'hélicoptères Tigre, Gazelle, Puma et Caracal, qui interviennent contre les forces fidèles au régime de Tripoli. La flotte française compte également sur zone deux frégates (Chevalier Paul et Jean de Vienne), le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var, ainsi qu'un sous-marin nucléaire d'attaque. L'aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée est, quant à lui, engagé dans la force maritime de l'OTAN.




Mirage 2000 (© : EMA)


Atlantique 2 à La Sude (© : EMA)

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 11:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110715-libye-point-sur-le-dispositif-harmattan/point-sur-le-dispositif-harmattan-11/1311148-2-fre-FR/point-sur-le-dispositif-harmattan-11.jpg

source defense.gouv.fr

 

19/07/2011 Sources : EMA

 

La France est engagée depuis le 19 mars 2011 dans les opérations de la coalition en Libye pour protéger la population civile des attaques des forces du colonel Kadhafi. La participation française à l’engagement international porte le nom d’Harmattan .

Cette participation est articulée autour d’un dispositif aérien qui opère depuis des bases terrestres et d’un dispositif naval, la TF 473 qui met également en œuvre des aéronefs.

 

Les avions se redéployent au plus proche de la zone d’opération

 

Au début de l’opération, les chasseurs opéraient depuis des bases en métropole, notamment la base de Solenzara en Corse.

 

Pour accroître leur efficacité, l’ensemble chasseurs a été repositionné sur les bases avancées de La Sude en Crète et Sigonnella en Sicile. Ces redéploiements permettent de rapprocher les avions de combat français de la zone d’opération et de gagner en temps de transit et temps de présence sur zone.

 

A La Sude, la France a projeté un détachement de Mirage  2000-5 qui a commencé à opérer aux côtés d’un détachement de Mirage  2000-5 qatarien dès le 24 mars. Un détachement de Mirage  2000D puis de Mirage  2000N ont depuis rallié La Sude. Le 15 juillet, les 3 Mirage  2000-5 ont été désengagés de La Sude et rapatriés en métropole. Les 6 Mirage  2000D et 6 Mirage  2000N poursuivent leurs  missions quotidiennes d’interdiction aérienne et de frappes au sol depuis la base grècque.

 

A Sigonella, la France a projeté le 10 juillet dernier cinq avions Rafale  de l’armée de l’air qui opéraient jusque là depuis Solenzara. Ils ont rejoint un détachement d’avions de surveillance Atlantique  2 de la marine. Les Rafale  ont repris leurs missions au-dessus de la Libye le 13 juillet matin.

 

Au total, près d’une vingtaine de chasseurs de l’armée de l’air et un détachement Atlantique  2 opèrent désormais depuis les bases avancées de Sigonella et La Sude.

 

Par ailleurs, les avions de détection et de contrôle E3F et de ravitaillement C 135 continuent d’opérer depuis la France, respectivement depuis les bases d’Avord et Istres.

 

Le dispositif maritime dans la durée

 

La TF 473, articulée autour du porte-avions Charles de Gaulle  est engagée dans un bâtiment de projection et de commandement (BPC) en Libye depuis le 22 mars. Elle compte actuellement, en plus du porte-avions, deux frégates, un bâtiment ravitailleur et un sous-marin nucléaire d’attaque. Par ailleurs, une troisième frégate est engagée dans la force maritime de l’OTAN qui opère en Libye.

 

Les bâtiments de la marine participent aux missions de contrôle de zone maritime et aérienne, de frappes contre les forces du colonel Kadhafi et ils mettent en œuvre au large des côtes libyennes :

 

- le groupe aérien embarqué de la marine qui comprend des chasseurs Rafale  et 6 Super-Etendard  modernisés ainsi que des avions Hawkeye  et qui opèrent depuis le porte-avions ;

 

- un groupe aéromobile composé d’une vingtaine d’hélicoptères de l’armée de terre (Tigre , Puma  et Gazelle ) qui conduisent des missions de frappes sur des objectifs militaire et qui opère depuis un bâtiment de projection et de commandement BPC.

 

Les bâtiments de ce dispositif sont régulièrement relevés. Ainsi, le BCP Tonnerre qui met en œuvre le groupe aéromobile en Libye depuis le 3 juin dernier est relevé cette semaine par le BPC Mistral  qui rentre de 4 mois de mission en océan Indien.

 

Les hélicoptères de l’armée de terre et l’état-major du groupe aéromobile ont donc été transférés à bord du BPC Mistral d’où ils vont reprendre leur mission. A cette occasion, les hélicoptères Caracal  de l’armée l’air, embarqués jusque là sur le porte-avions, ont rejoint le BPC Mistral  où ils renforcent le groupe aéromobile.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 19:00

http://www.spacedaily.com/images-lg/libya-raf-tornado-gr4-marham-base-lg.jpg

 

Jul 15, 2011 London (UPI) spacewar.com

 

Britain is sending four more Tornado warplanes over Libya to support NATO military operations as an international contact group explores ways of ending the stalemate pitting the U.N.-backed armed rebels against loyalist forces of Moammar Gadhafi.

 

The military measures were announced amid intensive mediation at different levels on securing an end to five months of an inconclusive campaign in support of the rebels' Transitional National Council.

 

The council received formal support from the contact group of NATO and Arab diplomats meeting in Istanbul but China and Russia stayed away.

 

The rebels are receiving weapons and ammunition from France, logistical and medical support from Britain and substantial quantities of unspecified weapons and backup operations from Qatar and other Arab countries.

 

British military experts are helping rebels in and around Benghazi and other British teams of mostly undercover special agents are reportedly on the ground but not acknowledged in official reports.

 

The dispatch of the additional four British air force Tornado warplanes takes to 16 the total number of the attack and surveillance aircraft active over Libya. British officials have said the Tornado's 3,000-mile missions to carry out attacks on Libyan military sites were the longest range bombing missions conducted by the air force since the Falkland Islands conflict with Argentina in 1982.

 

British air support for the Libyan rebels has also included laser-guided bombs, deployed with the LITENING targeting pod, and Brimstone missiles.

 

British Foreign Office Minister Alistair Burt said the aircraft were well-equipped for surveillance and reconnaissance.

 

"It is important to have this capability available," he said.

 

The British announcement followed a plea from NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen for more aircraft to support operations protecting Libyan civilians against government forces' assaults on rebel-held communities.

 

NATO warplanes have conducted more than 5,000 air missions since the action began in March, officials said.

 

European concerns over the escalating costs of the military operations in Libya resurfaced at the Istanbul meeting. However, diplomatic analysts suggest some of the costs could be defrayed by NATO accessing Libyan state funds frozen at the start of the crisis.

 

Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoglu said at least $3 billion could be released to cover the cost of humanitarian assistance to tens of thousands of Libyans displaced by the conflict or trapped in battle zones.

 

The actual NATO costs in Libya are mired in mystery amid conflicting statements, some designed to deflect public criticism of the campaign.

 

British Prime Minister David Cameron, frequently queried over the British spending, has yet to give any updated total after early reports that about $40 million-$50 million was spent. Chancellor of the Exchequer George Osborne said British operational costs in Libya were "tens rather than hundreds of millions" of dollars.

 

NATO Supreme Allied Commander U.S. Navy Adm. James Stavridis told the U.S. Senate "hundreds of millions" could already have been spent in the NATO operation.

 

U.S. officials said the military intervention cost the Pentagon alone at least $608 million in bombs, missiles and logistics. Pentagon estimates set the monthly cost of the air campaign to the United States alone at $40 million.

 

French military costs in Libya were estimated by Parisian defense analysts at more than $600 million.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 11:20

http://www.atlantico.fr/sites/default/files/dynimagecache/0-0-3444-1905-662-366/rebeles_en_libye_en_juin_2011.jpg

 

12.07.2011 par Guillaume Lagane* - atlantico.fr

 

Préambule : Guillaume Lagane a publié ce lundi dans Atlantico une autre tribune sur le même thème, qu'il est bon de consulter avant de lire cet article.

 

Alors que le parlement français vote ce mardi au sujet de la prolongation de l'intervention militaire en Libye, bilan et perspectives de la coopération menée par l'Europe dans la région.

 

Il est assez piquant, de lire à la page 18 du programme du parti socialiste publiée quelques semaines après le début des opérations militaires, que « la France et l’Allemagne devront donner l’impulsion pour un nouvel élan à l’Europe de la défense ».

 

Depuis 1990, toutes les tentatives de rapprochement avec les Allemands sur le plan militaire ont échoué pour des raisons structurelles. L'exemple le plus probant est la brigade franco-allemande, qui existe depuis 1989 et qui n'a jamais été déployée sur un théâtre d'opération. La Cour des comptes a de nouveau demandé, en 2011, sa suppression, comme celle des autres corps "européens" permanents, qui ont fait la preuve de leur inutilité opérationnelle.

 

Les Allemands se distinguent pas la faiblesse de leur budget militaire (29 milliards d’euros, 1,3 % du PIB) contre 32 Mds € pour la France et 37 Mds € pour le Royaume Uni (2 % du PIB), alors qu'ils possèdent la première puissance économique européenne. L'armée allemande est encore une armée de guerre froide, peu projetable à l'extérieur des frontières européennes. La réforme du service militaire, prévue cette année, est menacée par la démission du flamboyant ministre de la défense qui la portait, Theodor zu Guttenberg, accusé d’avoir copié sur d’autres une partie de sa thèse.

 

L'armée allemande, peu projetable, est peu projetée : elle a participé, pour la première fois de son histoire, à un déploiement extérieur au Kosovo en 1999, sous l’impulsion du ministre des Affaires étrangères, Joschka Fisher. Elle a également 5 000 hommes en Afghanistan mais, basés dans le nord du pays, ils se voient interdit par le Bundestag toute action de guerre. L’opinion allemande se caractérise en effet par son pacifisme et sa répugnance à l’égard des interventions lointaines. La démission en 2010 du président de la République fédérale, Horst Köhler, critiqué pour son soutien à l’intervention en Afghanistan, l'illustre bien.

Mais la guerre de Libye est aussi l’occasion de faire naître une véritable Europe de la défense

Enfin, contrairement aux Britanniques, les Allemands sont opposés au nucléaire militaire. Ils ont demandé, en 2010, le départ de leur sol des forces nucléaires américaines stationnées dans le cadre de l'OTAN. Quant à l'industrie de défense, EADS est aujourd'hui dominé par l'Allemagne, qui y voit un moyen de préserver ses forces industrielles. Tout rapprochement avec les Français est bloqué par la peur, d’ailleurs légitime, que l'État français, présent au capital des groupes hexagonaux, inspire aux industriels allemands du terrestre et de la marine.

 

C’est dire que le projet d’une défense européenne était bien mal en point avant même le début des « révoltes arabes ». Mais le refus des Allemands, pourtant gouvernés au centre droit, de participer à la protection des populations civiles en Libye aux côtés des Français et des Britanniques, de même couleur politique, début 2011 marque sans doute un coup d’arrêt définitif au projet. Pacifisme forcené ? Indifférence aux destinées d’Etats éloignés de l’Europe germanique (bien que la Tunisie soit une destination majeure de la clientèle touristique allemande) ? Souvenir malheureux de l’Afrikakorps ? Toujours est-il que cette divergence stratégique majeure, en faisant de la doctrine Fisher une parenthèse enchantée de la diplomatie allemande, ruine le projet d’une défense européenne.

 

Mais la guerre de Libye est aussi l’occasion de faire naître une véritable Europe de la défense. Car les opérations militaires actuelles soulignent une fois de plus la dépendance de l’Europe envers les États-Unis. Les Américains, au début de l’opération Odyssey Dawn, ont déployé des moyens considérables, dont la faiblesse et l’inefficacité de leurs dépenses militaires privent les Européens. Depuis le transfert des opérations à l’OTAN, Washington conserve en Libye des forces réduites, notamment des drones armés et des moyens d’observation, mais indispensables.

La condition de cette relance est une plus grande coopération entre Européens

Mais l’Amérique de l’administration Obama a changé. En grande difficulté budgétaire avec une dette de 14 000 milliards de dollars, soit 95 % du PIB, elle sait qu’elle doit rogner sur ses dépenses militaires, les premières du monde. Surtout, après les multiples interventions de l’ère Bush, l’administration Obama semble lasse de prêcher le changement. Par son histoire personnelle et ses convictions, Barack Obama lui-même doute des vertus du « wilsonisme armé ». En 2010, la nouvelle stratégie de sécurité nationale, qui a remplacé celle de 2002, insistait sur l’importance du multilatéralisme et de la concertation en refusant tout évangile de la liberté. Inspiré des thèses de Charles Kupchan (How Enemies Become Friends, 2010), cette doctrine Obama s’est traduite par le discours timoré du Caire en 2009, où le refus du « choc des civilisations », les égards envers les régimes en place et la « rue arabe », l’ont emporté sur la promotion de la démocratie.

 

Dans ce contexte nouveau, le risque du découplage Europe États-Unis est élevé. Une Amérique « post-impériale », selon le mot de l’éditorialiste Fareed Zakaria, cesserait d’être le garant de la sécurité de l’Europe et de la transformation de ses marges. Tout à ses économies budgétaires et à son regard sur l’Asie, où a vécu l’actuel président, très occupé à contenir la montée en puissance de la Chine et l’émergence de la « Chimerica » selon le terme de Niall Ferguson, Washington ne serait plus l’élément moteur de la défense européenne. C’est à une répétition générale de ce scénario que l’on a assisté avec l’affaire libyenne, dans laquelle l’administration Obama n’est entrée qu’à contre-cœur et pour une durée limitée.

 

Il est dès lors indispensable de relancer le projet d’Europe de la défense. Non, comme le voulait l’antienne habituelle, pour éviter d’être entraîné dans un conflit dont les Européens ne voudraient pas par de bellicistes Américains, mais pour pouvoir au contraire mener les guerres qui sont nécessaires, au nom de valeurs et d’intérêts qui, pour être universels, n’en sont pas moins européens. Le cadre naturel de cette relance ne peut être la Politique européenne de défense et de sécurité, sauf à souffrir d’un défaut très français de déni de réalité, mais bien plutôt l’OTAN dont la réforme, pour nécessaire qu’elle soit, ne peut masquer l’utilité. La condition de cette relance, et de toute européanisation de l’Alliance atlantique, est une plus grande coopération entre Européens, au premier chef Français et Britanniques, et un effort budgétaire accru en faveur de la défense.

 

*

Guillaume Lagane est un haut fonctionnaire spécialiste des questions de défense.

Il occupe le poste d'administrateur civil au Ministère de la défense.  Il est également maître de conférences à Science-Po Paris.  Il est l'auteur de Les Grandes question internationales en fiches (Ellipses, 2010).

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories