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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/34839.jpg

Sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle

crédits : EMA

08/07/2011 MER et MARINE

 

 

Après le pic d'activité enregistré entre le 23 et le 30 juin (près de 290 sorties et une centaine d'objectifs traités), les forces aériennes et aéronavales françaises sont revenues à un rythme d'activité plus conforme avec celui des semaines précédentes. En tout, du 30 juin 6h au 7 juillet 6h, les aéronefs tricolores ont mené à bien 249 sorties, soit environ 35 quotidiennement (pour moitié des missions d'attaques au sol). Le dispositif militaire français assure toujours près de 25% des sorties de l'OTAN et un tiers des sorties d'attaque au sol.


Depuis le porte-avions Charles de Gaulle et les bases terrestres, les avions ont réalisé 114 sorties d'attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000N et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Super-Etendard Modernisés), 52 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG), 22 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar), 15 sorties de contrôle aérien (E-3F et E-2C Hawkeye), ainsi que 25 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine). Pour leur part, la vingtaine d'hélicoptères Tigre, Gazelle et Puma du groupe aéromobile embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a mené à bien 21 sorties.




Gazelle sur le Tonnerre (© : EMA)

Selon l'Etat-major des Armées, l'ensemble de ces opérations a permis de neutraliser environ 80 objectifs, dont une cinquantaine de véhicules militaires (véhicules blindés, chars, camions de transport) dans les régions de Zlitan, Syrte, Misrata et Brega ; une vingtaine d'infrastructures (poste de commandement, systèmes de communication militaires et check point) dans les régions de Zlitan et Brega; ainsi qu'une dizaine d'éléments de la chaîne artillerie (positions d'artillerie et d'observation, pièces d'artillerie, lance roquettes multiples) dans les régions de Tripoli, Zlitan et Brega.


Concernant le groupe aéronaval, toujours articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, on notera que les frégates Guépratte et Jean de Vienne ont été remplacée par le Georges Leygues, rentré à Toulon fin juin après avoir mené à bien la mission Jeanne d'Arc 2011 avec le BPC Mistral. Ce dernier devrait d'ailleurs appareiller dans les prochains jours afin d'intégrer l'opération Harmattan/Unified Protector et remplacer le Tonnerre.

 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 16:50

http://www.meretmarine.com/objets/500/34668.jpg


L'équipage du CDG forme le mot « Harmattan » le 30 juin (© : MARINE NATIONALE)

crédits : EMA

 

04/07/2011 MER et MARINE

 

Le dispositif militaire français a engagé en Libye dans le cadre de l'opération Harmattan/Unified Protector a connu du 23 au 30 juin sa plus forte activité hebdomadaire depuis le début des frappes, le 19 mars dernier. Le groupe aéronaval, le groupe aéromobile et les avions de l'armée de l'Air déployés depuis les bases métropolitaines et en Crète ont réalisé 289 sorties (soit environ 40 par jour) et neutralisé une centaine d'objectifs (contre 250 sorties et une soixantaine de cibles neutralisées la semaine précédente). La hausse d'activité est significative pour le groupe aéromobile. Ainsi, la vingtaine d'hélicoptères Gazelle, Tigre et Puma de l'Aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) embarquée sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a mené à bien, en une semaine, 43 sorties, contre 31 la semaine précédente et 32 la semaine d'avant (les hélicoptères ont réalisé leur première mission dans la nuit du 3 au 4 juin).


Du côté de l'aviation, le rythme demeure très soutenu, avec 246 sorties. Ces missions se décomposent ainsi : 132 sorties d'attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000N et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Super Etendard Modernisés), 50 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG), 19 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar), 16 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C Hawkeye ) et 29 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine).


Gazelle sur le Tonnerre (© : EMA)


Mirage 2000 (© : EMA)


Mirage F1 CR (© : EMA)

L'ensemble des moyens engagés a permis, entre le 23 juin 6h00 et le 30 juin 6h00, de neutraliser une centaine d'objectifs : Une soixantaine de véhicules militaires, véhicules blindés et chars dans les régions de Zlitan et Brega, une trentaine d'infrastructures militaires dans les régions de Zlitan et Brega, notamment des postes de commandement, et systèmes de communication ; ainsi qu'une dizaine de positions d'artillerie et d'observation dans les régions de Zlitan et Brega.
En mer, les moyens déployés par la Marine nationale demeurent très importants avec, notamment, le porte-avions Charles de Gaulle et le BPC Tonnerre, ce dernier devant être prochainement relevé par le Mistral. On notera que le 20 juin, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et le pétrolier ravitailleur (PR) Meuse sont venus ravitailler en noria le Tonnerre, ainsi que les frégates de défense aérienne Jean Bart et Chevalier Paul. Cette information de l'Etat-major des Armées contredit d'ailleurs celle de la marine voulant que la Marne ait pris la relève, le 18 juin, de la frégate La Fayette au sein de la mission Corymbe en Afrique de l'ouest. Sans doute une petite erreur dans les dates, la Marne ayant en toute logique fait un crochet par la Libye avant de partir vers le Sénégal.


Ravitaillement du Tonnerre par la Meuse (© : EMA)


Ravitaillement du Jean Bart par la Marne (© : EMA)

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 06:55
U.K., France Fine-tune Libyan Air Ops

Jul 1, 2011 By Bill Sweetman, Angus Batey, Christina Mackenzie-  defense technology international

 

Washington, London, Paris

 

Initial lessons learned from air operations over Libya have been both encouraging and embarrassing for European air forces. The Royal Air Force has found itself dependent on capabilities that the U.K. government plans to cancel, and France found itself with the wrong weapons.

 

While the RAF believes it is too soon to talk about lessons learned from the ongoing Libya operation, it is clear from April speeches by Air Chief Marshal Sir Stephen Dalton, the chief of air staff, and his deputy, Air Vice Marshal Barry North, that platforms scheduled for termination have been of vital importance. Dalton told the Royal Aeronautical Society that Britain’s support of the NATO no-fly zone, known as Operation Ellamy by the U.K. Defense Ministry, “has proved further validation of the Combat Istar (intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance) concept, with a layering of—and cross-cueing between—dedicated intelligence, surveillance and reconnaissance and Combat Istar assets and capabilities achieving a synergy that is greater than the sum of their parts.”

 

That synergy is provided by three Istar platforms—E-3D Sentry, Sentinel R1 and Nimrod R1—of which only E-3D remains part of the RAF’s long-term future. The electronic intelligence-gathering Nimrod R1 was due to leave service at the end of March. The capability is to be replaced by the acquisition of three RC-135W Rivet Joint aircraft, which the RAF will call Air Seekers. The first of these is still undergoing conversion work in the U.S., and the platform is not due to be operational until 2014. The Nimrod’s out-of-service date was postponed because it was needed over Libya. DTI understands that the two aircraft will go out of service on June 28, but any capability gap will be short. Joint RAF and U.S. Air Force crews will co-crew USAF-owned Rivet Joint aircraft ahead of delivery of the U.K.-owned airframes. British aircrew have been training with their American counterparts at Offutt AFB, Neb., since early this year. Co-crewed operations will begin in the summer.

 

Less clear is the future of the capability provided by the RAF’s Astor (airborne stand-off radar) platform, Sentinel R1. Sentinel’s ability to switch between synthetic aperture radar (SAR) and ground-moving target indicator (GMTI) modes makes it the fulcrum of the “scan, cue, focus” methodology the RAF practices. In their speeches, Dalton and North outlined how, on a hypothetical “typical” Ellamy mission, Sentinel performs initial assessment of both wide and specific areas of interest to inform further investigation by other platforms, as well as pointing out possible targets when in GMTI mode.

 

The coalition government’s Strategic Defense and Security Review of 2010 opted to retire the Sentinel force (comprising five Raytheon-modified Bombardier Global Express business jets and associated systems) once operations in Afghanistan end. While this date is not yet known, neither is the route by which the capability will be replaced. The Defense Ministry has a requirement for a future unmanned aerial vehicle (UAV), called Scavenger, which is expected to include key elements of the Sentinel capability, but no preferred solution is due to be identified until 2012, so an operational system is some years away.

 

Reaper and the soon-to-be-fielded British Army Watchkeeper UAV offer SAR, and both Reaper and Sea King 7 have a GMTI capability; but neither Reaper nor Sea King is likely to be risked in contested airspace, and neither has been deployed to Libya.

 

The unexpected Libyan conflict has pointed to crew management challenges in the RAF’s fast-jet fleet. The need for ground-attack-capable Eurofighter Typhoon aircraft and crew forced a reordering of operational priorities for the force, which had been concentrating on transitioning Britain’s air defenses from Panavia Tornado F3s to Typhoons (the last F3s were retired from service on March 31). Result: When the Libya operation was stood up, the RAF had—as planned for that timeframe—only eight pilots trained and current in the ground-attack role.

 

DTI understands that several of these were instructors on the Operational Conversion Unit (OCU), and this meant that OCU activities were wound down for some days as qualified crew deployed to Italy, the staging area. OCU activity has since restarted, with training priorities realigned in light of the changed operational need. The RAF now has 20 Typhoon pilots combat-ready for ground-attack missions.

 

Tactics initially adopted partly to take account of the crewing situation have become established best practice. The most challenging part of single-seat, fast-jet operations is laser-target designation, and in Typhoon’s first combat missions, the aircraft flew with a GR4 to “buddy lase.” Deployed Typhoon crews are now able to self-designate, but most missions are still flown in Typhoon/Tornado pairs.

 

This enables commanders to use the most appropriate munitions, conserving higher-cost precision weapons for missions where low-collateral strikes are needed. And crew tours are being kept relatively short—aircrews typically spend 6-8 weeks in Italy—to ensure that skill fade is reduced. This is a lesson learned with Harrier crews in Afghanistan. The RAF found that due to mission demands, skill sets such as night-flying or aerial refueling were not being used in-theater and had to be regenerated once crews returned home from six-month deployments.

 

For the French air force, the principal lesson learned from operations in Libya is that it needs smaller and more precise air-to-ground missiles. The Sagem AASM (Armement Air-Sol Modulaire), in the 250-kg (550-lb.) version in service, is too big. It’s like using a brick instead of a fly swatter to kill that pesky fly on the window.

 

“Everyone has precise, expensive, complex armaments which carry a heavy military charge,” French observers, who spoke on condition they not be named, told DTI. “We need to be able to use our air forces to very precisely destroy targets with low value and we are missing small effectors to do it with,” they say. “What we need, and nobody, not even the Americans have it, is something much smaller, such as a multiple missile-launcher. Everyone wants weapons that can do everything but the result is that we end up with things that are over-dimensioned for the job.”

 

In the absence of the Brimstone missile used by the RAF, which is smaller and more accurate than the AASM and can take out targets embedded in towns, the French air force decided to use inert AASMs in some situations. These weigh the same as live AASMs, but rubber or concrete replace the explosive. RAF Tornados destroyed Iraqi tanks with similar concrete bombs in 2003.

 

The inert bombs are equipped with the same GPS navigation systems as the real ones and are also accurate to within 1 meter (3.3 ft.). Dropped from a Rafale, they hit their target at a speed of 300 meters/sec. and do a good job of destroying a tank without causing collateral damage in a 200-meter-dia. circle around the point of impact.

 

The live AASM has two modes—programmed ahead of the mission if the target is a building or ammunition depot, for example; or programmed by the aircraft crew during the mission in Time Sensitive Targeting (TST) mode. Laser and infrared (IR)-guided versions of modes are in development and are not being used in Libya, a spokesman for manufacturer Sagem tells DTI.

 

The French air force was first to strike, on March 19, when it used AASMs to destroy a column of armored vehicles near Benghazi in eastern Libya. AASMs were also used to destroy a Russian-made S-125 (SA-3 Goa) surface-to-air missile system base from beyond its effective range, and, on March 24, to destroy a Yugoslav-built Soko Galeb jet trainer that had broken the no-fly embargo and was detected by an AWACS. The decision was made to destroy it once it had landed.

 

There is also an agenda that lies just below that of actual operations over Libya, one that has been brought into sharp focus over the past month: export sales. India’s decision to eliminate the Lockheed Martin F-16IN, Boeing F/A-18E/F and JAS 39 Gripen means that the aircraft downselected—the Typhoon and Dassault Rafale—are in their first head-to-head sales battle to date (see related story on p. 38). One of the ways each side will try to differentiate itself is by showing that its aircraft is truly “proven in combat.”

 

Dassault, backed by Thales and Snecma, will automatically say its product has been tested in battle already—Rafale first flew sorties over Afghanistan in 2002, although initial flights were limited to refueling Super Etendards involved with air-to-ground activities, and combat air patrols.

 

Once fully integrated into the NATO air-to-ground strike infrastructure, the Rafale has been included in close-air-support activities over Afghanistan. The first reported missions were in 2007, with Rafales flying from Dushanbe, Tajikistan, and the aircraft carrier Charles de Gaulle. However, little was made of these missions at the time, and the news tended to seep out through conference papers and the Internet, rather than being exploited for marketing purposes.

 

The trend of information arriving in the public domain about Rafale on operations, almost as if by osmosis, has continued with Libyan operations. French Rafales were seen from Day One armed with the Safran/MBDA AASM multi-seeker guided-bomb system, including the INS/GPS/imaging-IR version, apparently being carried for the first time. But one would be hard-pressed to know this from the downbeat French defense ministry press releases.

 

The U.K., on the other hand, has been far more upfront in trumpeting the multirole claims of the Typhoons deployed to Gioia del Colle, Italy. An April 13 press release announced the first operational drop of an Enhanced Paveway II (1,000‑lb.) laser/GPS-guided bomb by an RAF Typhoon, although its impact was reduced by the dispute about whether the RAF had enough qualified air-to-ground pilots.

 

—With Francis Tusa in London.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 11:40
NATO has resources for Libya operation: Rasmussen

June 29, 2011 Budva, Montenegro (AFP)

 

NATO has the necessary resources and assets for its operations in Libya, but European members of the alliance should step up their cooperation so they can be used more efficiently, NATO's chief said Wednesday.

 

"Firstly, I can assure you that we have all resources and assets necessary to continue the operation (in Libya) and bring it to a successful end," Anders Fogh Rasmussen told reporters here.

 

Rasmussen spoke after talks with Montenegrin Prime Minister Igor Luksic alongside a ministerial meeting of the Adriatic Charter, which groups several Balkan states, members of NATO or those aiming to join the Atlantic alliance.

 

"European defence investments are too small. One way forward would be to cooperate more to share and pull resources to get more efficient use of resources," said Rasmussen who is NATO secretary general.

 

He estimated that the operation in Libya "demonstrates that the European allies plus Canada and partners in the region can actually take a leading responsibility for an operation".

 

"In the past, we were used to having American leadership for all operations. This time, the majority of aircraft have been provided by the European allies and Canada and countries in the region," he said.

 

France, Britain and the United States launched the first strikes against the Libyan regime on March 19 before handing control of the operation to NATO despite French reservations.

 

Only eight of 28 alliance members are taking part in the air strikes, and one of them, Norway, has announced that it will end its mission in August because its air force is too small to continue.

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 07:30

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/Gaddafi_chess_400.jpg

 

17 June 2011 defenseWeb Reuters

 

For a man who has been under Western bombardment for more than three months, Libyan leader Muammar Gaddafi has not appeared unduly worried.

 

His appearance playing chess at the weekend with the Russian head of the World Chess Federation, Kirsan Ilyumzhinov, was a piece of psychological theatre worthy of a veteran campaigner.

 

While Gaddafi has seemed to keep his cool, despite a relentless bombing onslaught launched in March, it is his powerful opponents in NATO who have appeared to lose theirs.

 

Reflecting frustration at NATO's inability to achieve quick results in a campaign some had forecast would be over in days or weeks, the U.S. defence secretary rounded on European allies last week for failing to back the mission the alliance took over in late March.

 

"The mightiest military alliance in history is only 11 weeks into an operation against a poorly armed regime in a sparsely populated country," Robert Gates said, "yet many allies are beginning to run short of munitions, requiring the U.S., once more, to make up the difference."

 

Now it's not only bombs, but the planes to deliver them that NATO risks running short of, with no sign of any new commitments to sustain the mission despite dire warnings from Gates about the very future of NATO and direct appeals to defence ministers from alliance Secretary-General Anders Fogh Rasmussen.

 

While Rasmussen has expressed his hope that the Libya mission can be concluded before the end of a second 90-day operations cycle in late September, many analysts consider this wishful thinking, given Gaddafi's resilience.

 

A mission that drags on beyond that date could present major problems, with some allies already stretched in their commitment and the United States reluctant to get dragged back into a leading role in the conflict as President Barack Obama faces criticism for the mission in the U.S. Congress.

 

Only eight of the 28 NATO states have provided planes for strike missions in Libya and pressure by Gates on others with available resources to do so, such as Spain, the Netherlands, Turkey and Germany, appear to have fallen on deaf ears.

 

Already Norway has announced it will have to scale back its contribution of strike aircraft this month and end their role in August, while European NATO stalwart Britain has said continuing the mission beyond September could be a challenge that could require diversion of resources from elsewhere.

 

Analysts say this could mean from NATO's war in Afghanistan, still termed the alliance's number-one priority.

 

Worse looms over the horizon, with France indicating it will need in the autumn to withdraw the Libyan mission's only aircraft carrier, the Charles de Gaulle, on virtually continuous operations since last year -- with no replacement in the offing.

 

"The elephant in the room is the imminent departure of the French carrier, given it has been flying 30-40 percent of all NATO strike sorties," said Tim Ripley, of Jane's Defence Weekly.

 

"It's a looming problem, so sustaining this operation, particularly if it's going to grind past September or October, is going to be a problem."

 

In the absence of other allies coming forward with strike aircraft that could be flown from land bases -- which would necessitate a fleet of refuelling tankers only the United States could provide -- one radical solution would be for Britain to redeploy decommissioned Harrier aircraft to its carrier HMS Illustrious, which was designated for conversion into a helicopter ship in Britain's defence review.

 

However, even if such a tricky political decision were taken by British Prime Minister David Cameron, it would be up to four months before the ship was ready for action, Ripley said.

 

A senior NATO commander conceded the extent of the worry on Tuesday. French General Stephane Abrial said the Libyan crisis had come as "a surprise" and if it were to last a long time "the resources issue will become critical."

 

Douglas Barrie, a military aviation specialist at London's International Institute of Strategic Studies, said that when Western powers launched the war in March, they appeared to be anticipating a quick mission.

 

"There may have been the view they would be pushing on an open door, but as the campaign has developed, it's become apparent that Gaddafi is not simply going to hang up his hat and leave the country," Barrie said.

 

"There was this aspiration that the mission would lead to the collapse of the regime and Gaddafi's removal but it wasn't structured to deliver that.

 

"And one of the things about Gaddafi is that he's stayed in power through thick and thin for four decades plus. He's been bombed before and has a track record of being able to hang in there in difficult circumstances."

 

Analysts said that in the absence of an unlikely "lucky bomb" that killed Gaddafi, and given the limitations of rebel forces and the West's unwillingness to commit ground forces, a divided Libya appeared an increasingly likely outcome.

 

"I wouldn't be surprised if NATO had to be there for a year, and I think it's 50-50 whether we end up seeing a frozen conflict and a de facto partition, with Gaddafi controlling part of Libya and the rebels the other," said Chris Schnaubelt of the NATO Defence College in Rome.

 

"If Gaddafi gets killed, then all bets are off, but if he survives physically, you are not going to get a quick change in the situation."

 

Marko Papic of political risk consultancy Stratfor said there appeared to be a growing acceptance of such a solution, at least in European capitals.

 

"It seems that they don't need to see the whole of Libya under rebel control -- this doesn't seem something they need success on for political, domestic purposes and that a split Libya is perfectly fine for the moment.

 

"Libya is not something that would make or break a government, the euro zone crisis and austerity are much more important politically," Papic said.

 

"In Libya, there's no political cost to muddling through indecisively."

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 20:30

http://referentiel.nouvelobs.com/file/1887958.jpg

 

Rafale opérant en Libye au décollage du Charles de Gaulle (AFP)

 

18.06.2011 Sarah Halifa-Legrand – Le Nouvel Observateur

 

Combien la guerre en Libye a-t-elle coûté à la France jusqu'à présent ? Mystère. A l’état-major des armées, on renvoie prudemment vers le ministère de la Défense. Mais au cabinet du ministre, on n’est pas vraiment plus loquace sur le sujet : on nous (re)communique le seul chiffre que l’on ait à ce jour obtenu. 53 millions d'euros de surcoût, dont 31,7 millions en munitions. Et encore, "communiquer" est un grand mot, quand on se souvient que ce chiffre a en fait "fuité" dans la presse après une audition à huis clos du ministre de la Défense Gérard Longuet par la Commission de la Défense nationale. C’était le 3 mai, il y a déjà un mois et demi.

 

130 millions d’euros a minima

 

Depuis, on en est réduit à échafauder d’hypothétiques calculs à partir de données invérifiables. Sachant que la France a la méchante particularité d’avoir opté pour un mode de calcul complexe : on part du principe que les soldats touchent leur solde, s’entraînent, font un certain nombre d’heures de vol, etc., toute l’année. Par conséquent, seul le surcoût des opérations extérieures est calculé. C'est ce qui expliquerait, selon l'état-major des armées, que l'on ne puisse pas évaluer le coût d'une opération militaire avant qu'elle soit finie.

 

Début mai, quand le chiffre de 53 millions a été rendu public, le journaliste Jean-Dominique Merchet s’est néanmoins prêté à un petit jeu de calcul sur son blog Secret défense. "L’opération a débuté le 19 mars, soit 44 jours auparavant. Le surcoût de la guerre peut donc être évalué à 1,2 million d'euros par jour", fait-il alors remarquer. Soit un peu moins que ce que le ministère de la Défense prévoyait pour l’Afghanistan lors de l'élaboration du budget 2011 : 470 millions d'euros en 2011, soit 1,3 million par jour. L'état-major reconnaît que ce type de calcul peut donner "un ordre de grandeur". Ce que conteste Louis Gautier, ancien conseiller à la Défense de Lionel Jospin : ces 53 millions, affirme-t-il, ne peuvent même pas servir de base fiable à un calcul car "c’est un surcoût très certainement sous-estimé".

 

Aujourd’hui, François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique, estime que le surcoût est très probablement d’au moins 1,4 million d’euros par jour. "Le rythme des sorties aériennes est plus ou moins le même depuis le début. Mais, souligne-t-il, il y a une inconnue : les hélicoptères de combat, entrés en lice début juin. Quelle part prennent-ils dans le surcoût ?" "Ils coûtent moins cher que les avions", répond-on seulement à l'état-major des armées. Si on part de l’hypothèse 1,4 million par jour, cela donne, au 17 juin, soit sur trois mois, un total de près de 130 millions d’euros.

 

La France peut-elle supporter un tel coût ?

 

Un surcoût en pleine austérité 

 

C’est après la décision de l’Otan – qui a pris la tête des opérations depuis le 31 mars –, le 1er juin, de prolonger son intervention en Libye jusqu'à fin septembre, que le mur de silence a commencé à se lézarder. Le chef d'état-major de la marine française, l'amiral Pierre-François Forissier, a rendu publiques ses inquiétudes en parlant d’"un problème de ressources humaines (...). Quand on est en opération, on ne fait plus d'école, plus de formation". Si le porte-avions Charles de Gaulle "était engagé en Libye jusqu'à la fin 2011, il ne travaillerait plus du tout en opération en 2012", essentiellement pour des raisons de maintenance, a-t-il ajouté.

 

Dans le budget 2011, une enveloppe de 900 millions d’euros a été prévue pour financer les opérations extérieures. Début mai, Les Echos rapportaient que cette somme n’était budgétée qu’à hauteur de 630 millions – auxquels il faut ajouter quelque 50 millions de l’Onu – et qu’il était envisagé que les autres ministères soient mis à contribution pour combler le manque. Tout ça sans compter l’opération Harmattan en Libye.

 

Mais mardi dernier, lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative, le ministre du Budget François Baroin a reconnu qu’un effort budgétaire allait être demandé pour couvrir le surcoût des opérations en Libye et en Côte d’Ivoire. Un effort à ce stade non chiffré qui sera pris sur les crédits de la Défense selon des arbitrages rendus à l'automne, a-t-il promis. 

 

Compte tenu que le ministère de la Défense n’échappe pas à la réduction des déficits publics (il doit se voir retrancher 3,5 milliards d'euros sur trois ans, de 2011 à 2013), l’opération risque d’être délicate…

 

Une guerre qui s'enlise

 

"Les Français et les Britanniques pensaient que ce serait une guerre courte. Dans cette optique, le coût de cette opération militaire n’était pas en soi insupportable", juge François Heisbourg. Un avis que partage Louis Gautier. "Tout dépend de ce qu’ils veulent. S’il s’agissait juste de sécuriser la zone de Benghazi pour protéger les civils, ils avaient les moyens de leur politique. S’il s’agissait de soutenir l’avancée du front rebelle – ce qui n’est pas dans la résolution 1973 de l’Onu – c’est une autre histoire", convient-il. "Mais il ne faut pas en faire une question de capacité militaire. Si l’armée française commence à souffrir, c’est parce qu’elle est déployée sur plusieurs terrains extérieurs."

 

L’ancien conseiller de Lionel Jospin estime que si cette campagne aérienne fait de plus en plus débat, c’est aussi et surtout parce qu’ "elle a échoué à produire l’usure psychologique qui avait mené en peu de temps à la capitulation de Milosevic." Bref, on a mal jaugé, dès le départ, le cas libyen. Résultat, cela fait déjà trois mois, et Kadhafi ne plie toujours pas.  

 

Un débat houleux en perspective

(en photo, Alain Juppé s'exprimant sur la Libye lors des questions au gouvernement le 24 mai)

 

L’absence de résultats, la controverse sur le non-respect du mandat onusien et la perspective de dépenses supplémentaires en pleine cure d’austérité ont d’ailleurs plombé l’ambiance au sein même de l’Otan, faisant apparaître au grand jour un contentieux plus profond. Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates s’en est pris violemment, la semaine dernière, au manque d'investissements militaires et de volonté politique de ses alliés Européens, qui se reposent trop sur les Américains. Un déséquilibre qui, a-t-il menacé, pourrait "compromettre" l'efficacité de la mission en Libye, voire l’avenir de l’Alliance atlantique. La polémique, qui enfle depuis une semaine, ne semble pas près de faiblir : jeudi, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen lui a emboîté le pas en exprimant peu ou prou les mêmes critiques.

 

Si les Américains ont les nerfs à vif, c'est parce que Barack Obama est mis en difficulté par les élus qui lui demandent des comptes sur son intervention en Libye. Les Etats-Unis ont déjà dépensé 715 millions de dollars entre le 19 mars et le 3 juin, selon un rapport envoyé mercredi au Congrès par l'administration Obama. Ils prévoient un coût d'1,1 milliard de dollars d'ici à la fin septembre. (Ces chiffres ne peuvent être comparés avec ceux de la France, car il ne s'agit pas du même mode de calcul).

 

"Si Kadhafi est toujours là en juillet, ce débat, qui commence à peine à poindre en France, va aussi sérieusement se poser", estime François Heisbourg. "Car, rappelle-t-il, il est inscrit dans la constitution qu’en cas d’opération militaire extérieure se prolongeant au-delà de quatre mois, l’autorisation du parlement est nécessaire. Ce sera le temps des questions douloureuses : est-ce qu'on s'enlise ? Comment va-t-on payer ? Si cette guerre dure plus longtemps, je vois mal comment on va pouvoir supporter ce coût sans accroître soit notre déficit budgétaire, soit nos impôts."

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 16:30
L’intervention en Libye : les raisons d’en finir

 

 

18 Juin 2011 Philippe Oswald – Décryptage libertepolitique.com

 

« Les jours de Kadhafi sont comptés », affirme le Premier ministre britannique David Cameron. « L’Alliance ira jusqu’au bout de sa mission », martèle le commandant de l’opération « Protecteur unifié » de l’Otan en Libye, le général canadien Charles Bouchard. C’est ce qu’on nous répète depuis des semaines. Espérons que ce n’est pas une nouvelle manifestation de la méthode Coué. Car le temps presse pour au moins trois raisons.

 

La première, à ne jamais perdre de vue, ce sont les victimes : selon l'ONU, le conflit en Libye a fait depuis le 15 février entre 10.000 et 15.000 morts, et contraint près d'un million de personnes à prendre la fuite. Il est plus que temps de mettre un terme à cette hécatombe et à cette hémorragie que l’intervention militaire alliée avait pour seule mission d’éviter (à ce propos, la spécialiste des situations de crise d'Amnesty International, Donatella Rovera, qui revient de trois mois passés en Libye, estime que le nombre de victimes de Kadhafi durant la première phase des événements est bien moindre qu'annoncé, et accuse les rebelles d’avoir commis eux aussi des atrocités en particulier contre les travailleurs immigrés africains qui n’avaient rien de « mercenaires » de Kadhafi -lire ci-dessous).

 

La seconde raison d’en finir avec la guerre, c’est l’épuisement des deux principaux contributeurs à la mission de l’Otan, le Royaume-Uni et la France : le chef de la marine britannique, l'amiral Mark Stanhope, a estimé que celle-ci ne pourrait maintenir le rythme de ses opérations jusqu'à la fin de l'année. Pour sa part, le chef d'état-major de la marine française, l'amiral Pierre-François Forissier, a évoqué « un problème de ressources humaines » et de maintenance. « Quand on est en opération, on ne fait plus d'école, plus de formation », a-t-il souligné. Si, le Charles de Gaulle restait engagé en Libye jusqu'à la fin 2011, « il ne travaillerait plus du tout en opération en 2012. » Or c’est notre unique porte-avion !

 

Les partenaires de l’Otan doivent composer avec un budget militaire « stagnant, voire déclinant » a reconnu quant à lui le général français Stéphane Abrial, commandant suprême allié pour la transformation, chargé notamment à l’Otan de réfléchir sur l’évolution des problèmes stratégiques. S’exprimant la semaine dernière à Belgrade, en marge d'une conférence de l'Otan, il n’a pas caché à la presse que « si les opérations durent plus longtemps, bien sûr que la question des ressources deviendra critique ».

 

De son côté, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, ne s’est pas privé, à la veille de prendre sa retraite, de pointer la faiblesse des alliés de l’Alliance atlantique, en prenant l’exemple des opérations en cours en Afghanistan et en Libye.  Lui aussi s’exprimait la semaine dernière, mais à Bruxelles, au terme de deux jours de réunion des ministres de la Défense de l'Otan, pour dénoncer les « lacunes » tant militaires que politiques des Européens. Rappelant que les États-Unis contribuent à hauteur de 75 % aux dépenses de défense de l'Otan, Robert Gates a prévenu sans ambages que le débat sur le déficit budgétaire qui se déroule à Washington n’inciterait pas son pays à « dépenser de plus en plus en faveur de nations qui ne veulent visiblement pas allouer les ressources nécessaires ou entreprendre les changements nécessaires pour devenir des partenaires sérieux et capables pour ce qui relève de leur propre défense ». Et de prédire un avenir de l’Otan « sombre, voire lugubre ». Ambiance…Pour être sûr d’être entendu, Robert Gates en a remis une couche dans une interview à l’agence Associated Press (15 juin) en avertissant que l’Alliance atlantique « pourrait se briser », le fiasco libyen servant de révélateur.

 

La troisième raison pour laquelle le temps presse, c’est que les interventions militaires sont soumises à des échéances légales dans les pays démocratiques. En France, l'article 35 de la Constitution encadre une intervention de l'armée hors des frontières. Dans une première étape, le gouvernement se contente d’informer le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, « au plus tard trois jours après le début de l'intervention en précisant les objectifs poursuivis ». Mais « lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement ». L'intervention française en Libye ayant commencé le 19 mars dernier, une session devra donc être programmée avant le 19 juillet. On peut s’attendre à des débats houleux,  alors que le coût des opérations supporté par la France est évalué à 1,2 million d'euros par jour. Qui plus est, nombre d’experts militaires estiment que l’intervention d’hélicoptères nous a fait entrer subrepticement dans une nouvelle phase, celle d’opérations terrestres. Selon eux, en effet, le combat terrestre de contact se compose  de trois pions : le combat "débarqué" de l'infanterie, le combat "embarqué" des chars, et l'aéro-combat des hélicoptères, bien différent des missions de l’aviation.

 

Aux Etats-Unis, l'intervention militaire en Libye est l'occasion d'un nouveau bras de fer entre Républicains et Démocrates. Le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, vient de mettre en garde le président Barack Obama quant à une éventuelle poursuite des opérations militaires américaines sans autorisation préalable du Congrès. En Grande-Bretagne, la prolongation est acquise jusqu’en septembre, mais le chef de la Royal Navy, l'Amiral Mark Stanhope, a averti que les priorités devront être repensées si l'opération lancée par l'Otan durait plus de six mois. D’autres pays engagés en Libye ont annoncé qu’ils mettraient les pouces d’ici peu, telle la Norvège qui rapatriera ses six chasseurs F16 le 1er août.

 

Au-delà des moyens et des échéances, reste posée la question principale, celle de la finalité : pourquoi sommes-nous intervenus en Libye, pour quoi, pour qui nous battons-nous ? Nous avons déjà écrit ici la défiance que cette intervention nous inspirait.  Ce sentiment vient d’être conforté par le rapport réalisé à l’initiative du Centre international de recherche et d’étude sur le terrorisme et d’aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT) et du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), avec le soutien du Forum pour la paix en Méditerranée. Ce rapport a été réalisé par des experts en matière de défense et de sécurité, tels Yves Bonnet, ancien patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST), et Eric Dénécé, ancien officier-analyste à l’Evaluation et la Documentation stratégique du Secrétariat Général de la Défense Nationale, au terme d’un voyage d’étude dans les deux camps qui s’affrontent en Libye, à Tripoli du 31 mars au 6 avril, puis à Benghazi, du 19 au 25 avril. Sans nier la gravité des violations perpétrées par le régime du colonel Kadhafi,  les experts sont parvenus à la conclusion suivante : « L’étude des faits nous conduit à affirmer que la révolution n’est ni démocratique, ni spontanée. Nous sommes en présence d’un soulèvement armé organisé de la partie orientale du pays, dans un esprit de revanche et de dissidence ».

Alors que les révoltes populaires en Tunisie et en Egypte étaient dues surtout à l’aggravation de la crise économique, c’est plutôt la répartition du pactole pétrolier qui est en jeu en Libye, sur fond de vieilles défiances tribales, estiment ces experts. Ils n’hésitent pas à dénoncer le caractère mafieux de certains des acteurs de la rébellion, notamment à Benghazi, « épicentre de la migration africaine vers l’Europe » : « Le trafic humain s’est transformé en une véritable industrie, brassant des milliards de dollars. Une monde parallèle mafieux s’est développé dans la ville où le trafic est profondément implanté et emploie des milliers de personnes dans tous les domaines. » C’est précisément parce que le pouvoir libyen avait enfin entrepris de combattre ce cancer en collaborant avec les autorités italiennes que la « mafia locale » a « été en pointe dans le financement et le soutien à la rébellion libyenne » et que des gangs se sont livrés à des expéditions punitives contre « plusieurs centaines de travailleurs immigrés » de divers pays d’Afrique. Cette information a été confirmée le 16 juin à son retour à Paris par l’envoyée d’Amnesty International, Donatella Rovera, qui évoque une « chasse aux sorcières » meurtrière : « Des attaques inadmissibles contre les travailleurs migrants ont eu lieu, en particulier contre les subsahariens, a-t-elle rapporté. Et il y a une responsabilité des autorités politiques qui ont créé cette psychose sur les mercenaires. Certains ont été lynchés, d'autres pendus dans les places publiques. J'ai vu leur corps dans les morgues. Là, c'était la foule. Mais après j'ai retrouvé des corps par-ci par-là, pieds et mains liés une balle dans la tête... »

 

Le rapport précédent pointe aussi l’hétérogénéité du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de la rébellion, « coalition d’éléments disparates aux intérêts divergents, dont l’unique point commun est leur opposition déterminée au régime. Les véritables démocrates n’y sont qu’une minorité. »

 

On peut en effet nourrir légitimement des doutes sur l’attachement à la démocratie du clan des Sénoussis, qui pratiquent une « forme conservatrice et austère de l’Islam » et ne pardonnent pas à Kadhafi d’avoir  renversé en 1969 le roi Idriss, membre du clan. On éprouve les mêmes doutes vis-à-vis du président du CNT en personne, Mustapha Abdujabil al-Bayda, opposant de la dernière heure, qui n’est autre que l’ancien ministre de la Justice libyenne et le président de la cour d’appel de Tripoli ayant confirmé, par deux fois, la peine de mort prononcée contre les infirmières bulgares et le médecin palestinien, emprisonnés de 1999 à 2007 à Benghazi ! Plus grave encore, la présence en Cyrénaïque de jihadistes,  anciens du Groupe islamique de combat libyen (GICL), fondé en Afghanistan dans les années 1990 par des ressortissants libyens : « La région qui va de Benghazi à Tobrouk en passant par Derna représente l’une des plus grandes concentrations de terroristes au monde, avec un combattant envoyé en Irak pour 1.000 à 1.500 habitants » indique le rapport, citant une étude de l’Académie militaire de West Point. La conclusion s’impose : « La coalition militaire sous l’égide de l’Otan soutient une rébellion comprenant des terroristes islamiques.» N’est-ce pas déjà ce que les Américains avaient fait en Afghanistan il y a trente ans…avec des conséquences que nous continuons de payer aujourd’hui avec eux au prix fort ?

 

Pour lire ce rapport sur la situation en Libye :  http://www.cf2r.org/images/stories/news/201106/rapport-libye.pdf

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 12:50

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http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=40126

 

10/06/11 By Luca Peruzzi SOURCE:Flight International

 

The Italian air force has outlined its use of air-to-ground munitions in Libya, more than 40 days after the nation's government approved offensive missions in support of NATO's Operation Unified Protector.

 

Panavia Tornado IDS and ECR aircraft are being used for air-to-ground, intelligence, surveillance and reconnaissance, buddy-buddy refuelling and the suppression of enemy air defences (SEAD) missions.

 

The former carry the CLDP targeting pod and a range of weapons, including Raytheon Paveway II laser-guided GBU-16s and Enhanced Paveway II GPS/laser-guided EGBU-16 455kg (1,000lb) bombs. Other options include Paveway/Enhanced Paveway III 907kg conventional or BLU-109 penetrating munitions, and 455kg bombs equipped with Boeing's Joint Direct Attack Munition guidance kit.

 

 

 

Both images © Troupe Azzurra

 

Tornado IDS in the so-called "Ret 6" first mid-life update standard have also employed MBDA's Storm Shadow cruise missile, marking the type's first operational deployment in Italian service. The IDS aircraft is also meeting ISR demands using Rafael's RecceLite pod.

 

 

 
© Troupe Azzurra

According to military sources, the air-to-ground missions are being accomplished with success, as are SEAD operations involving Raytheon AGM-88 HARM-equipped Tornado ECRs.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 17:14

http://www.lepoint.fr/images/2011/06/09/tigre-gazelle-330754-jpg_209454.JPG

Les forces de Kadhafi ont tiré des missiles sur les hélicoptères français. © Guillaume Bonnaud / PhotoPQR / Sud Ouest

 

09/06/2011 par Jean Guisnel Le Point.fr

 

Les forces fidèles à Kadhafi ont tiré des missiles Manpads contre des hélicoptères français lors d'une récente mission contre des cibles libyennes. Ni dégât ni blessé ne sont à déplorer.

 

Les hélicoptères français combattent les forces du colonel Kadhafi depuis le 4 juin. Commandant à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle la flotte française au large de la Libye, l'amiral Philippe Coindreau a révélé hier, lors d'une visioconférence avec des journalistes, que les hélicoptères français avaient subi des tirs de missiles sol-air de type Manpads (Man Portable Air Defense System), sans doute des SAM 7 de fabrication russe. Selon nos informations, ces tirs n'ont frappé aucune "voilure tournante", mais ont déclenché des tirs de leurres. Nous saisissons cette occasion pour donner quelques éléments sur la manière dont les opérations se déroulent pour l'Alat (aviation légère de l'armée de terre), fortement mise à contribution ces temps-ci.

 

Nous avions précisé ici la nature des matériels embarqués sur le BPC Tonnerre à la fin du mois dernier. Nous pouvons aussi expliquer dans quelles conditions ces hélicoptères interviennent, toujours à partir du Tonnerre, pour des missions de deux heures, dont trente minutes de route vers la zone des opérations, une heure de patrouille et de combat sur place et une demi-heure pour le retour. Dans une salle de l'état-major du BPC, le PCMO (poste de commandement et de mise en oeuvre) de l'Alat est dirigé par un officier supérieur nommé par le chef de la division aéromobilité du commandement des forces terrestres (Lille), que dirige le général Éric Du Bouëtiez de Kerorguen.

 

Inventaire des moyens

 

Comme c'est le cas pour leurs collègues aviateurs, les pilotes de l'Alat reçoivent la désignation de leurs cibles depuis un centre de commandement de l'Otan et partent dans sa direction en meute. En Libye, comme ce serait le cas n'importe où ailleurs, les hélicoptères français du Gam (groupe aéromobile) agissent en "modules". Les moyens déployés sur le BPC permettent d'en composer deux identiques, avec pour chacun les matériels suivants :

 

- trois SA342 Gazelle Viviane-Hot, équipées de caméras thermiques Viviane et de missiles filoguidés HOT (haut subsonique optiquement téléguidé) de 4 000 mètres de portée ;

 

- une SA341 Gazelle avec canon de 20 mm ;

 

- une SA341 Gazelle avec missiles antiaériens Mistral ;

 

- un EC665 Tigre HAP (appui-protection) équipé de roquettes et d'un canon de 30 mm asservi au casque TopOwl (Thales) du pilote. C'est le regard qui tue : le tireur vise sa cible en la regardant simplement, ce qui oriente automatiquement le canon.

 

- un SA330 Puma IMEX (immediate extraction) pour récupérer des pilotes qui auraient été abattus.

 

Opérations de nuit

 

Si deux modules sont engagés simultanément, une Gazelle supplémentaire de commandement, non armée, peut, le cas échéant, emmener l'officier supérieur dirigeant l'opération.

 

Les opérations se conduisent exclusivement de nuit, pour profiter de la supériorité française en la matière. Tous les pilotes sont équipés de JVN (jumelles de vision nocturne).

 

On précise de bonne source qu'à ce stade les hélicoptères français ont conduit quatre missions contre la Libye, tirant un nombre indéterminé de missiles HOT contre des chars, des véhicules de transport de troupes et des centres de commandement. Les Britanniques de la 16th Air Assault Division embarqués sur le porte-hélicoptères HMS Ocean ont, pour leur part, conduit trois missions, chaque fois avec deux de leurs quatre hélicoptères d'attaque Apache déployés dans la zone.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 06:25

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/Flag_of_Libya_%281951%29.svg/800px-Flag_of_Libya_%281951%29.svg.png

 

8 Jun 2011 By LAURENT THOMET DefenseNews

 

BRUSSELS - NATO's leadership pressed allies Wednesday to step up their contributions to the Libyan air war to finally dislodge Moammar Gadhafi and begin planning for the day after his downfall.

 

After three months of air strikes, defense ministers meeting in Brussels said time was working against Gadhafi and urged the defiant colonel to finally step down.

 

"All ministers agreed we will keep up the pressure for as long as it takes to bring this to an early conclusion," NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen told a news conference.

 

The ministers issued a joint statement pledging their determination to continue the mission "for as long as necessary."

 

They also said they were "committed to providing the necessary means and maximum operational flexibility within our mandate to sustain these efforts and welcome additional contributions to our common efforts."

 

With only half of 28 NATO allies taking part in the mission, Rasmussen and British Defence Secretary Liam Fox called on members to step up their participation.

 

"We want to see increased urgency in some quarters in terms of Libya," Fox said.

 

Only nine nations are conducting air strikes, with France and Britain carrying out the bulk of the attacks, including with helicopter gunships.

 

After NATO extended the mission by 90 days through September, Rasmussen said he had encouraged other allies "to broaden" their support of the mission to ensure the "sustainability" of the operation.

 

A senior U.S. official said this week he did not see any "danger" of the mission losing steam yet but that air crews were beginning to show signs of fatigue.

 

Spanish Defence Minister Carme Chacon, whose country is participating in the operation but not in air raids, said no other nations came forward with new contributions.

 

Sweden, a non-NATO nation taking part in the operation, decided to cut the number of fighter jets enforcing a no-fly zone from eight to five, although it lifted restrictions on what type of surveillance mission they can carry out.

 

Norway, among only eight NATO members conducting air strikes, has said that it would reduce its role if the mission goes past June.

 

As the ministers met, a wave of air strikes battered Tripoli again early June 8, piling pressure on Gadhafi, who in an audio broadcast said he was "near" the bombing but vowed never to surrender. The Libyan regime said 31 people were killed on Tuesday but NATO said it had no way to verify the claim.

 

"Time is working against Gadhafi, who has clearly lost all legitimacy and therefore needs to step down," the ministers said. "There is no future for a regime that has systematically threatened and attacked its own population."

 

NATO said it stood ready to play a role, if requested and necessary, once Gadhafi steps down but that such an effort should be initiated by the United Nations and the international contact group on Libya.

 

"The time has come to plan for the day after the conflict," Rasmussen said.

 

The alliance chief said he did not foresee "a leading role" for NATO and ruled out alliance ground forces in a post-Kadhafi Libya.

 

"We see the United Nations playing the lead role in the post-Kadhafi, post-conflict scenario," said Rasmussen, who has suggested that NATO could focus on helping reform Libya's defence and security institutions.

 

U.S. Adm. Samuel Locklear, a senior NATO commander, suggested last week that a small ground force might be necessary after Gadhafi leaves power. The troops, he added, could be provided by the U.N., the European Union or NATO.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 12:00
NATO extends Libya mission until late September

Jun 1, 2011 ASDNews by Laurent Thomet AFP

 

BRUSSELS - NATO agreed Wednesday to extend the military campaign in Libya until late September, keeping up pressure on a defiant Moamer Kadhafi still in power after 10 weeks of air strikes.

 

Hours after NATO aircraft launched new raids on Tripoli, alliance ambassadors meeting in Brussels decided to renew the mission for another 90 days.

 

"This decision sends a clear message to the Kadhafi regime. We are determined to continue our operation to protect the people of Libya," said NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen.

 

"We will sustain our efforts to fulfil the United Nations mandate" to defend civilians from Kadhafi's forces, he said in a statement.

 

"We will keep up the pressure to see it through," Rasmussen added after the North Atlantic Council, the decision-making body of the 28-nation alliance, agreed to extend the mission.

 

The current military expires June 27.

 

Wednesday's decision will give individual nations time to prepare their contributions for the next 90 days, a NATO diplomat said.

 

"There were very positive signs that nations will extend with the appropriate number of resources," the diplomat said.

 

The alliance has intensified its air raids on Tripoli in recent weeks, launching daily strikes on command and control bunkers in the capital to prevent Kadhafi from crushing a revolt that began in mid-February.

 

The veteran strongman has resisted international pressure to step down, telling South African President Jacob Zuma during a mediation visit Monday that he would not relinquish office and leave his country.

 

A senior European diplomat warned that a prolonged stalemate raises the risk of the partition of Libya, with Kadhafi entrenched in the west and the rebels controlling the east.

 

"We are currently in a tie-game situation in Libya and nobody can predict when the NATO operation will end," the diplomat said.

 

"The mediaton efforts -- President Jacob Zuma's mission for example -- have not brought a breakthrough because Moamer Kadhafi is resisting," he said.

 

NATO aircraft have conducted more than 9,000 sorties, including some 3,500 aimed at identifying targets or conducting strikes, since March 31, when the alliance took command of a mission initially led by the United States, France and Britain.

 

Rasmussen said the decision to extend the mission "sends a clear message to the people of Libya: NATO, our partners, the whole international community, stand with you."

 

"We stand united to make sure that you can shape your own future. And that day is getting closer," he added.

 

The Libyan government said Tuesday that the air war had cost the lives of 718 civilians and wounded more than 4,000. NATO has repeatedly cast doubt on Libyan claims about civilian casualties.

 

"We have no indications that that is the case," NATO deputy spokeswoman Carmen Romero told AFP, adding that the alliance has no way to verify the claims because it does not have troops on the ground.

 

"NATO is conducting its operations to implement the UN mandate to protect civilians with great care and precision," she said. "This is in clear contrast with the indiscriminate attacks of the Kadhafi regime on his own people."

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 12:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/33536.jpg

 

30/05/2011 MER et MARINE

 

Le navire amiral de la flotte britannique navigue désormais au large des côtes libyennes, a annoncé la Royal Navy. Le HMS Ocean, qui embarque des hélicoptères de combat Apache, est prêt à intervenir en soutien des opérations contre les forces du colonel Kadhafi. Il s'agit, selon Londres, d' « accroître la pression sur le régime pour en finir avec ses persécutions sur le peuple libyen ». Les quatre Apache embarqués sur le HMS Ocean pourront intervenir de concert avec la douzaine d'hélicoptères Tigre et Gazelle déployée sur le bâtiment de projection et de commandement français Tonnerre, qui a lui aussi rejoint la zone. Ces moyens doivent permettre de traiter certaines cibles terrestres échappant aux frappes de l'aviation.


Apache sur le HMS Ocean (© : ROYAL NAVY)

On notera qu'il s'agit du premier déploiement opérationnel de l'Apache sur un bâtiment de la Royal Navy. Outre le HMS Ocean, la marine britannique compte sur zone le destroyer lance-missiles HMS Liverpool, le sous-marin nucléaire d'attaque HMS Triumph (qui en est à son second déploiement en Libye et a tiré, à ces deux occasions, des missiles de croisière Tomahawk), ainsi que le chasseur de mines HMS Brocklesby, qui a déminé les accès au port de Misrata début mai.


On notera également que le groupe amphibie britannique, déployé en Méditerranée à l'occasion de la mission Cougar 2011 et auquel appartient le HMS Ocean, n'est pas loin de la Libye. Le pétrolier-ravitailleur RFA Wave Knight, qui appartient à cette force, a d'ailleurs ravitaillé le HMS Liverpool et la frégate espagnole Mendez Nunez le 17 mai, au large de Misrata. La force de projection anglaise comprend aussi le transport de chalands de débarquement HMS Albion, deux TCD auxiliaires du type Bay (RFA Mounts Bay et FRA Cardigan Bay), ainsi que le ravitailleur de combat RFA Fort Rosalie.


L'Albion, le Fort Rosalie, l'Ocean et le Wave Knight (© : ROYAL NAVY)


Le Mounts Bay, le Wave Knight et le Cardigan Bay (© : ROYAL NAVY)


Le HMS Liverpool (© : ROYAL NAVY)


Le HMS Triumph (© : ROYAL NAVY)

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 16:30

 

Le président de la République a décidé l'envoi d'hélicoptères en Libye.

© Guillaume Bonnaud / PhotoPQR / Sud Ouest 

 

26/05/2011 par Jean Guisnel Le Point.fr

 

Deux Tigre et treize Gazelle : telle est la composition de la flotte d'hélicoptères de combat envoyée vers la Libye.

 

Le porte-hélicoptères Tonnerre, parti de Toulon en fin de semaine dernière, emporte précisément deux hélicoptères Tigre dans la version HAP, la seule en dotation à ce jour dans l'armée française, chacun équipé d'un canon de 30 mm. Ces engins de l'Alat (Aviation légère de l'armée de terre) sont accompagnés de treize hélicoptères Gazelle, dans trois versions. À savoir une machine de commandement "lisse", c'est-à-dire non armée, le reste de la dotation étant réparti entre des Gazelle munis d'un canon de 20 mm et des Gazelle équipés de missiles antichars Hot et d'une caméra thermique Viviane. Celles-là même qui ont puissamment contribué à la chute récente de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, à Abidjan.

 

 

Outre ces appareils de combat, le Tonnerre emporte quatre hélicoptères de transport Puma destinés à récupérer des pilotes qui auraient dû se poser - accident ou tir adverse - sur le sol libyen. Ces derniers appareils ne sont pas destinés à la mission CSAR (Combat Search and Rescue - Recherche et sauvetage au combat), confiée par les Français aux hélicoptères spécialisés Caracal embarqués sur le Charles de Gaulle, mais à la mission Imex (Immediate Extraction), moins technique.

 

Londres intensifie son engagement

 

Le président de la République a décidé l'envoi des hélicoptères après avoir constaté que les frappes conduites depuis le 19 mars exclusivement par des avions de combat étaient arrivées à une forme de butée. Elles ne paraissent plus produire d'effets décisifs sur les forces fidèles au colonel Kadhafi. Non seulement celles-ci ont-elles appris quand l'Otan conduit ses missions, en laissant de longues plages horaires régulières sans mission au-dessus du territoire libyen, mais elles ont également adapté leurs moyens.

 

Elles les ont "desserrés" en dispersant les équipements lourds dont elles disposent encore et elles ont acquis - notamment en réquisitionnant les stocks de véhicules neufs chez les concessionnaires - des quantités de pick-up. Très mobiles, très rapides, ceux-ci sont difficilement attaquables par les avions tirant à distance de sécurité, mais devraient être beaucoup plus vulnérables aux frappes d'hélicoptères. Leur avantage majeur par rapport aux avions de chasse réside dans la précision de leur tir, y compris dans des situations imbriquées, en raison de leur proximité des cibles. Ils peuvent agir dans des conditions météo dégradées (mais pas en cas de vents de sable) et sont typiquement les plus utiles dans l'appui des troupes au sol, singulièrement pour les dégager d'une emprise ennemie.

 

Les autorités françaises n'ont en rien précisé les conditions dans lesquelles les hélicoptères de l'Alat interviendraient, mais une chose paraît certaine : ils ne le feront pas tout seuls. Londres devrait annoncer aujourd'hui l'appareillage de son navire d'assaut HMS Ocean, avec quatre hélicoptères d'attaque Apache dotés de missiles antichars Hellfire. Ils auront pour mission de sécuriser, à partir de la mer, une zone de 30 kilomètres de diamètre autour de la ville de Misrata.

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 17:00
NATO Defends Airstrikes on Libyan Navy Vessels

May 24th, 2011 By German Radio DEFENCE TALK

 

NATO has defended its decision to bomb eight docked Libyan warships following fears over Gadhafi's increasing reliance on the navy. NATO asserted that its ongoing airstrikes have successfully weakened Gadhafi's regime.

 

NATO has defended its airstrikes on eight docked warships belonging to Libyan leader Moammar Gadhafi's navy after the vessels were bombed in the night to Friday.

 

In a statement released Friday, NATO said the bombings were part of a series of coordinated precision airstrikes against pro-Gadhafi regime forces in the ports of Tripoli, Al-Khums and Sirte. This included strikes against eight warships stationed in these ports.

 

NATO also reported that it had intercepted an oil tanker that the alliance had reason to believe was delivering fuel to Gadhafi's military forces.

 

Defending the action, military spokesman Mike Bracken told reporters in Brussels that NATO's command in the western port of Misrata had intercepted boats laying land mines and found an inflatable boat carrying a ton of explosives, capable of sinking another ship.

 

"Should we have waited until somebody else had been killed or should we have taken action? I suggest we took action to enable us to stop and reduce that risk to the civilian population," Bracken said.

 

"Our aim was not to destroy those ships, but to remove their ability to turn their military weapons on the civilian population, humanitarian assistance or NATO vessels," he added.

 

NATO had 'no choice'

 

Rear-Admiral Russell Harding, deputy commander of the NATO-led air offensive, also asserted the importance of the ongoing airstrikes.

 

"Given the escalating use of naval assets, NATO had no choice but to take decisive action to protect the civilian population of Libya and NATO forces at sea," he said.

 

Harding insisted that all the vessels hit were legitimate military targets with "no civilian utility," but the Libyan government disputed this, with spokesman Mussa Ibrahim suggesting NATO was trying to scare international shipping firms into avoiding ports held by Gadhafi's forces. "Whatever the ship that has been hit, it is clearly a message sent by NATO to the international maritime companies not to send any more vessels to Libya," Ibrahim said.

 

Libyan officials also took selected journalists to the port in Tripoli where they said six boats - five belonging to the coastguard and a larger naval vessel - had been struck by NATO aircraft. The general manager of the port, Mohammad Ahmad Rashed, said all the vessels had been undergoing maintenance and had been out of commission since the conflict began.

 

Inevitable collapse of Libyan regime

 

Western governments say their bombardment of Libyan military targets is beginning to tip the balance in favor of the rebels in the conflict.

 

"We have significantly degraded Gadhafi's war machine. And now we see results, the opposition has gained ground," NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen told a news conference in Bratislava on Thursday.

 

"I am confident that a combination of strong military pressure and increased political pressure and support for the opposition will eventually lead to the collapse of the regime."

 

Meanwhile, speaking in a major address about the Middle East on Thursday, US President Barack Obama said it was inevitable that Gadhafi would be forced from power.

 

"Time is working against Gadhafi. He does not have control over his country. The opposition has organized a legitimate and credible Interim Council," Obama said in Washington.

 

"When Gadhafi inevitably leaves or is forced from power, decades of provocation will come to an end and the transition to a democratic Libya can proceed," he added.

 

But Libyan government spokesman Ibrahim refuted Obama's claims. "He believes the lies that his own government and media spread around the world," he said.

 

"It's not Obama who decides whether Moammar Gadhafi leaves Libya or not. It's the Libyan people."

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 11:30

 

Hélicoptère Tigre et, au second plan, un BPC du type Mistral

crédits : MARINE NATIONALE

 

24/05/2011 MER et MARINE

 

Tant pis pour l'effet de surprise. C'est Le Figaro, hier, qui a révélé l'information. Le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre, dont nous vous annoncions mercredi dernier le déploiement sur le théâtre libyen, est parti avec des hélicoptères de combat. Il y a, à bord du BPC de la Marine nationale une douzaine d'appareils, dont des Tigre et apparemment des Gazelle de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT). Confirmant le déploiement d'hélicoptères de combat, Alain Juppé a indiqué hier qu'il s'agissait « de mieux adapter nos capacités de frappe au sol avec des moyens de frappe plus précis ». Opérationnel depuis 2009 et déployé depuis en Afghanistan, le Tigre est actuellement disponible dans sa version HAP (appui-protection). Dans cette configuration, l'hélicoptère peut délivrer jusqu'à 68 roquettes de 68 mm et peut mettre en oeuvre 4 missiles air-air Mistral. Il dispose, en outre, d'une tourelle de 30mm. L'an prochain, une version améliorée, le Tigre HAD (appui-destruction) doit être livrée, avec notamment une capacité d'emport de missiles air-sol Hellfire II.

La présence d'hélicoptères de combat en Libye va permettre de compléter les frappes réalisées par l'aviation et de débusquer les forces pro-Kadhafi, qui seront plus facilement détectables et neutralisables par les machines de l'ALAT.

 

Le HMS Ocean va rejoindre le Tonnerre

 

La France n'est pas la seule à avoir décidé de déployer des hélicoptères de combat en Libye. La Grande-Bretagne lui emboite le pas en mettant à profit la présence en Méditerranée de son groupe amphibie (Response Force Task Group - RFTG), composé du porte-hélicoptères HMS Ocean, du transport de chalands de débarquement HMS Albion, du TCD auxiliaire RFA Cardigan Bay, du pétrolier-ravitailleur RFA Wave Knight, du ravitailleur de combat RFA Fort Rosalie et de la frégate HMS Sutherland. Les Apache embarqués sur le HMS Ocean vont se joindre aux hélicoptères français, affirme la presse britannique, qui cite des sources ministérielles.

 

Depuis le 26 avril, date à laquelle le HMS Ocean a appareillé de Portsmouth, les Apache de l'Army Air Corps se sont rodés au combat depuis une plateforme navale. Récemment, ils ont notamment tiré au large de Gibraltar des missiles Hellfire et mis en oeuvre leurs canons de 30mm contre des cibles maritimes.

Pour Londres et Paris, l'emploi d'hélicoptères n'entre pas en contradiction avec la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui encadre l'intervention en Libye. « Nous sommes toujours dans la structe application des résolutions du Conseil de sécurité qui prévoit de mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour protéger les populations », affirme le ministre français des Affaires Etrangères, qui précise que « protéger les populations, c'est aussi affaiblir les capacités militaires (du colonel Kadhafi) ».

 

La destruction de la flotte libyenne comme préalable à l'intervention ?

 

On notera que l'opération de grande ampleur menée vendredi et samedi dernier par l'OTAN contre les principales unités de la marine libyenne stationnées à Tripoli, Syrte et Al Khums peut être logiquement liée à l'arrivée sur zone des bâtiments de projection français et britanniques. Pour lancer un éventuel raid d'hélicoptères contre les forces pro-Kadhafi, les navires doivent, en effet, se rapprocher un minimum des côtes. En cela, la frégate du type Koni et les patrouilleurs du type Combattante II, avec leurs missiles antinavire SS-N-4 et Otomat, pouvaient faire peser une menace pour les porte-hélicoptères. Même si l'état général de la flotte libyenne laissait sans doute à désirer, que l'aviation (notamment le groupe aérien du porte-avions Charles de Gaulle) peut offrir une couverture aérienne efficace et que de nombreux bâtiments d'escorte sont présents dans le secteur, il est légitime de penser que les militaires n'ont voulu prendre aucun risque et on préféré « nettoyer » préalablement la zone.

 

Importantes capacités de débarquement

 

L'engagement des Tigre, Gazelle et Apache en Libye constitue une nouvelle étape pour l'opération Harmattan/Unified Protector. Certes, on ne peut pas encore parler d'intervention terrestre puisque les militaires font habilement remarquer que les hélicoptères interviendraient depuis la mer. Mais quand même, on en vient à jouer sur les mots et l'interprétation de la résolution 1973. Il est d'ailleurs intéressant de noter que cette dernière exclut le déploiement d'une « force étrangère d'occupation » au sol. Et qu'entend-t-on par « force d'occupation » ? Une intervention militaire sur l'ensemble du territoire ? Une opération dans la durée ? Un raid terrestre localisé, sur une courte période, entrerait-il dans ce cadre ? Comme on l'a vu avec les frappes aériennes, la fameuse résolution 1973 est, en réalité, assez floue et laisse d'importantes latitudes à l'OTAN. Il est donc permis de se demander si, in fine, on pourrait assister à un débarquement, opération que peut mener le Tonnerre, dont le radier, capable de contenir quatre chalands, n'est pas vide. En tout, le BPC peut embarquer 16 hélicoptères, 70 véhicules et plus de 450 hommes de troupe, ces moyens pouvant, par exemple, être facilement embarqués depuis la Crète.

 

Le RFTG britannique dispose, lui aussi, d'importantes capacités, les bâtiments de la Royal Navy embarquant déjà de nombreux hélicoptères (Apache, Lynx, Sea King), au moins huit chalands, des véhicules et plus de 600 commandos et Royal Marines. On notera aussi que les Américains, même s'ils se sont retirés de la partie offensive du dispositif en avril, pourraient, en cas de besoin, apporter une aide conséquente, non seulement via les bases aériennes italiennes, mais aussi grâce à l'arrivée très prochaine, en Méditerranée, d'un puissant groupe aéronaval. Le porte-avions USS George H.W. Bush est désormais au large de la Grande-Bretagne et va, rapidement, mettre le cap sur Gibraltar... Le dernier-né des porte-avions de l'US Navy est accompagné des croiseurs lance-missiles USS Gettysburg (CG 64) et USS Anzio (CG 68), ainsi que des destroyers lance-missiles USS Truxton (DDG 103) et USS Mitscher (DDG 57). On notera toutefois que Washington n'a donné aucune indication concernant une éventuelle implication dans la crise de ce groupe aéronaval lorsqu'il passera au large de la Libye. Mais les Etats-Unis se sont dits « engagé à protéger la population libyenne » à l'occasion hier d'une visite surprise, à Benghazi, du sous-secrétaire d'Etat chargé des affaires du Proche-Orient. Jeffrey Feltman, qui a de nouveau appelé au départ de Mouammar Kadhafi, a apporté son soutien au Conseil National de Transition (CNT), présenté comme un interlocuteur « crédible et légitime ».

 

En finir rapidement

 

Concernant le changement de tactique de la France et de la Grande-Bretagne, les états-majors, on le comprend bien, se montrent des plus discrets. Les militaires veulent garder toutes les options ouvertes et, en attendant d'éventuels développements, accentuent la pression sur le régime de Tripoli. A ce titre, l'apport d'une composante d'hélicoptères d'attaque sera peut être suffisante. Dans le cas contraire, il faudra peut être envisager d'autres options. Il est en tous cas certain que, côté politique, on commence à s'impatienter. Car cela fait maintenant plus de deux mois (les premières frappes ont été menées par les Français le 19 mars) que la coalition bombarde les forces pro-Kadhafi (l'OTAN dit avoir mené au 23 mai 7870 sorties dont 3025 d'attaque au sol depuis le début de l'opération Unified Protector, le 31 mars) mais le régime ne plie pas face aux insurgés, qui ne parviennent pas à s'imposer face aux troupes loyalistes. Malgré les pertes subies, ces dernières disposent encore de moyens et sont entrainées, ce qui n'est pas le cas de la rébellion. Quant au parapluie aérien de la coalition, il a bien permis de réduire au silence l'aviation libyenne, de diminuer significativement la capacité de nuisance des Kadhafistes, de desserrer l'étau autour des zones assiégées et d'éviter une contre-attaque décisive des partisans du colonel. Mais il n'est clairement pas suffisant pour emporter la décision, d'autant que l'aviation demeure bridée par la nécessité d'éviter les dommages collatéraux et de ne pas s'impliquer ouvertement au-delà des limites fixées par les Nations Unies, à savoir la protection des populations civiles.

 

Reste que les pays de la coalition veulent se sortir au plus vite de cette crise, d'autant que certains sont tenus par un calendrier. Ainsi, la France, qui a été avec la Grande-Bretagne à l'origine de l'intervention et est actuellement le premier contributeur de l'opération, a encore deux mois devant elle avant que la Libye ne prenne, nationalement, une tournure plus politique et éventuellement plus épineuse. En effet, comme c'est désormais l'usage, le parlement doit être consulté sur toute opération extérieure dépassant un délai de quatre mois. La date butoir est donc fixée au 19 juillet...  

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 18:00
tir de missile anti-char HOT 2  - photo ADC O. Dubois Armée de Terre

tir de missile anti-char HOT 2 - photo ADC O. Dubois Armée de Terre

 

par Nicolas Gros-Verheyde BRUXELLES2

 

Alain Jupé, le ministre des Affaires étrangères, l’a confirmé à mi-mot, en marge du conseil des ministres des Affaires étrangères et de la Défense qui se tient à Bruxelles. La France a bien décidé d’engager des moyens supplémentaires en Libye. Mais, a-t-il tenu à avertir : « il ne s’agit pas d’un changement de stratégie. Nous poursuivons toujours la même stratégie : protéger les civils, affaiblir les forces de Kadhafi. » « Nous agissons dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies et de la planification de l’OTAN. Il s’agit de mieux adapter moyens au sol, permettant d’avoir des moyens plus précis » a-t-il ajouté.

 

Attaquer les lignes de ravitaillement

 

Selon nos informations, ces hélicoptères, des Gazelle et des Tigre – « dont le nombre n’est pas précisé pour ne pas donner trop d’indications stratégiques » (Le Figaro, ce matin, parle de 12 – mais ce nombre pourrait varier selon les moments), embarqués à bord du porte-hélicoptères Tonnerre, et équipés de missiles Hot permettraient de viser des cibles que les avions ne peuvent viser. « Parmi les cibles, des postes de commandement, des lignes de ravitaillement, et d’autres cibles plus mobiles, plus petites, avec moins de risque de dégâts collatéraux » – précise un officier. Mais il n’est « pas question de posé sur le sol. Il ne s’agit que d’avoir une possibilité supplémentaire » de neutralisation.

 

Britanniques également.

 

A l’heure actuelle, la France a pris cette décision. « Mais il n’y pas de difficultés posées par les Alliés » a tenu à préciser le ministre français des Affaires étrangères. Le ministre britannique William Hague a tenu à souligner, à Bruxelles, qu’il « soutenait la position française » même s’il s’est refusé à préciser si le Royaume-Uni engagerait des moyens identiques. (Maj) Selon nos informations, le Royaume-Uni pourrait annoncer de façon imminente qu’il engage, de la même façon, des hélicoptères aux cotés des Français. L’armée britannique utilise généralement des Apache pour ce type de missions. Mais elle a également des hélicoptères Gazelle, utilisés en observation et reconnaissance.

On peut se rappeler que, depuis le début, la France a plaidé pour une attitude plus offensive et plus directe sur le « front » libyen, notamment en coupant les lignes de ravitaillement (essence, armement…) utilisées par les troupes de Kadhafi. Outre l’intérêt stratégique, l’emploi des hélicoptères peut aussi avoir un impact psychologique permettant de montrer aux forces de Kadhafi qu’ils ne pourront être en sécurité nulle part. Il signifie aussi d’une certaine façon que les alliés – au moins la France – ont une certaine confiance dans l’amoindrissement des forces de Kadhafi pour ne pas risquer un tir venu de terre. Enfin, rien n’interdit, le moment venu, d’autres usages comme la récupération de personnes (par exemple l’exfiltration de personnalités du gouvernement libyen désireux de passer à l’ouest…).

NB : les hélicoptères Tigre sont régulièrement engagés

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 18:30
Italy says air force can bomb Libya military targets

26 April 2011  by defenseWeb – Reuters

 

Italy, which has been playing a limited role in NATO operations in Libya, decided yesterday that its air force will be allowed to bomb selected military targets in the former Italian colony.

 

The surprise decision immediately opened a fresh crack in Prime Minister Silvio Berlusconi's government, with a minister in a key coalition party, the Northern League, saying he strongly opposed it. Other League officials also dissented.

 

Italy was one of Libyan leader Muammar Gaddafi's best friends in Europe until his violent suppression of an uprising prompted the U.N. Security Council to pass a resolution authorising the use of force to protect civilian lives.

 

A statement from Berlusconi's office said he had informed U.S. President Barack Obama in a telephone conversation of the government's decision, and that he would call other European leaders to tell them personally as well.

 

It said the government had decided to "increase the operative flexibility of its aircraft with actions aimed at specific military targets on Libyan territory with the aim of protecting the civilian population".

 

Rome has made several air bases available for NATO forces and has contributed eight aircraft to the Libya mission.

 

But until now only it has taken part only in reconnaissance and monitoring of the U.N.-mandated no-fly zone rather than attacks on military infrastructure, which have principally been carried out by Britain, France and the United States.

 

"We have already done enough by offering the bases and logistical support and anti-radar activity," said Roberto Calderoli, minister for legislative simplification.

 

He said that, if Italy's allies wanted Rome to do more in Libya, they should help Italy turn back illegal immigrants and take some of the migrants from north Africa who land in southern Italy.

 

Italo Bocchino, a parliamentarian from a group that split with Berlusconi's party, said Calderoli's breaking of ranks was a precursor to a government crisis. Calderoli denied this, saying the League would convince other parties it was right.

 

Berlusconi was to inform British Prime Minister David Cameron and NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen of Italy's new position soon, and also explain the decision with French President Nicolas Sarkozy, who visits Italy on Tuesday to discuss immigration, the statement said.

 

Just 10 days ago, Defence Minister Ignazio La Russa said Italy would not order its aircraft to take part in military operations, despite pressure from Britain and France for NATO allies to contribute more to the air operations against Gaddafi's forces.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 17:30
Les étranges affirmations du Washington Post sur la guerre en Libye

 

16/04/2011 Par Jean Guisnel Le Point.fr

 

Dans un article publié vendredi, le Washington Post livre de bien curieuses "révélations" sur la conduite de la guerre en Libye. Selon le quotidien américain, les opérations aériennes du Royaume-Uni, de la France et d'autres pays européens seraient limitées par le manque de munitions de précision. De quoi laisser dubitatifs :

 

1) Des frappes limitées ? Faux

 

S'il est vrai que la Royal Air Force britannique, l'armée de l'air et la marine nationale françaises procèdent actuellement à la majorité des frappes, ces aviations n'ont pas effectué "chacune vingt tirs depuis le début de la campagne", comme l'affirme le Washington Post. Pour ne citer qu'elle, la France a procédé à une vingtaine de frappes entre le 7 et le 14 avril. Le chiffre précis des frappes depuis le 19 mars, date du début de la guerre, n'est pas encore disponible, mais il est supérieur à la centaine, uniquement avec des munitions de précision de divers types, dont des SCALP-EG (au moins une douzaine de tirs), des AASM (armement air-sol modulaire) et des GBU de divers types. À l'heure actuelle, six des vingt-huit membres de l'Otan participent aux bombardements en Libye, France, Grande-Bretagne, Danemark, Norvège, Belgique et Canada, Paris et Londres assurant à eux seuls plus de la moitié des sorties. Les États-Unis ont retiré leurs avions des plans de frappe. Les pays non engagés dans les tirs contre des cibles au sol participent à la surveillance de la zone d'interdiction aérienne, alors que les avions et hélicoptères libyens ne décollent plus depuis des semaines. Les États-Unis fournissent des moyens logistiques (ravitailleurs, transports tactiques) ou encore des moyens de surveillance et de contrôle (AWACS). Les chiffres du Post sont d'ailleurs également faux pour les Américains. Dans la seule journée du 20 mars, ils n'ont pas seulement procédé à "trois frappes contre des installations statiques de défense aérienne", mais à plusieurs dizaines. Pour ne citer que les seuls missiles Tomahawk, ils ont effectué ce jour-là 105 frappes de précision...

 

2) Un manque de munitions ? Faux

 

L'autre assertion très curieuse du Washington Post concerne la consommation des stocks de munitions de précision, qui se seraient "rapidement réduits". Le journal affirme que les États-Unis seraient en mesure de recompléter à partir de leurs propres magasins, mais que les avions français et britanniques sont incompatibles avec les armes fabriquées aux États-Unis. Contrairement aux autres pays européens "frappeurs", dont "tous les avions ont été fabriqués aux États-Unis et sont compatibles avec l'armement américain". De fait, les avions français (Rafale, Mirage 2000, Super-Étendard et Mirage F-1) de même que les avions britanniques (Tornado et Typhoon) sont de conception et de fabrication européennes, quand d'autres armées sont équipées de F-16 et de F-18 américains. Mais alors, où est le rapport avec un prétendu "manque de munitions", et le fait que les Européens "ne prévoyaient sans doute de n'utiliser leurs armes de l'air que durant les salons aéronautiques", comme avance, ironiquement, le Washington Post ? Il n'y en a aucun ! Pour les avions français, les choses sont simples. Les munitions qu'ils ont tirées sont dans une large mesure fabriquées nationalement. Et les stocks, certes moins impressionnants que ceux des États-Unis, sont tout de même importants, sans être illimités. Il s'agit, pour l'armée de l'air et la marine françaises, de faire face à des conflits importants. Les stocks actuels permettraient donc de faire deux ou trois ans de guerres intenses, étant entendu que des commandes complémentaires seraient rapidement envoyées aux industriels. L'arme air-sol de précision tirée par le Rafale, fabriquée par l'industriel Sagem, est l'armement air-sol modulaire (AASM). Elle a été commandée à 744 exemplaires en 2000, et les dernières livraisons de ce premier marché sont prévues en 2011. Le député François Cornut-Gentille précise dans un rapport en date du 14 octobre 2010 : "En 2009, la cible de dotation en AASM est passée de 3 000 à 2 348 unités, dont 1 200 avec le kit laser." La France en achètera donc moins que prévu, mais ses stocks lui permettent de poursuivre ses opérations en Libye sans difficulté. Selon le rapport, le coût de ce programme est de 846 millions d'euros, ce qui mettrait le kit AASM à plus de 350 000 euros. Cela fait cher pour détruire un pick-up kadhafiste qui en vaut 15 fois moins... Les Français ont aussi tiré des missiles de croisière SCALP-EG, en nombre limité (une douzaine). Selon des informations de source parlementaire, ils disposent actuellement de 500 de ces engins, dont 400 doivent être rénovés. Là encore, aucun problème de stocks pour ces armes de précision. Enfin, la France a acquis aux États-Unis, pour ces Super-Étendard et ses Mirage 2000, plusieurs dizaines de kits Paveway, de différents modèles. Montés sur des bombes lisses à gravité, ils permettent de les transformer en armes de précision, et la France dispose, depuis plusieurs années, de cet équipement. Le Point.fr a précisé que les avions français avaient tiré des bombes à guidage laser GBU-12 de 250 kilos, des bombes GBU-24 de 500 kilos, et que les Mirage 2000-D de l'armée de l'air avaient tiré des GBU-49. Ce modèle le plus récent est équipé du kit de guidage Enhanced Paveway II et la France en a acheté 200 exemplaires en février 2008 pour son Mirage 2000D.

 

Qu'en conclure ?

 

L'article du Washington Post considère, sans l'écrire explicitement, que les Européens feraient bien d'acheter davantage d'armements aux États-Unis s'ils veulent faire la guerre sérieusement. Rien de neuf...

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 13:00
NATO needs more precision Libyas in Libya

Apr 14, 2011by Stefan Nicola (UPI)

 

Berlin  - NATO needs more high-precision fighter aircraft to strike weapons the Libyan regime is hiding in populated areas, NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen said Thursday in Berlin. After NATO pilots have flown around 900 strike missions and destroyed many of the Libyan army's tanks and armored vehicles, the armed forces led by Libyan dictator Moammar Gadhafi are now changing their tactics. "They're hiding their heavy arms in populated areas," Rasmussen said at a meeting of NATO foreign ministers in Berlin. "To avoid civilian casualties, we need a few more high-precision fighter aircraft for air-to-ground attack missions." Rasmussen said he didn't get specific pledges from NATO member states on new planes yet, but added that Thursday's talks in Berlin made him "confident that nations will step up to the plate." The meeting comes amid increasing frustration among Western politicians that Libyan rebel forces aren't able to hold ground despite Gadhafi's crumbling military power, and rising concerns that NATO airstrikes in Libya could lead to civilian casualties. Over the past days, France and Britain have complained that NATO member states aren't doing enough to defeat Gadhafi's forces. France had been one of the most outspoken proponents of military action against pro-Gadhafi forces and last month became the first nation to officially recognize the Libyan opposition. It was against a NATO lead after it became clear that the United States would pull its combat jets from the front lines, favoring a British-French operational command instead. Currently, only six of the alliance's members are carrying out airstrikes against ground targets in Libya, a NATO diplomat told The New York Times. On Thursday, the rebels asked for more NATO airstrikes to destroy forces attacking Misurata, a Mediterranean port city of roughly 300,000 that is being shelled by government artillery. Rasmussen Thursday underscored NATO's commitment to keep up the military pressure on Libyan forces. The alliance would "provide all necessary resources and maximum operational flexibility within our mandate," to strike regime forces until Gadhafi pulls all of them, Rasmussen said, including snipers and foreign mercenaries, out of areas they "have forcibly entered, occupied or besieged." Strikes will be flown until the regime commits to "immediate, full, safe and unhindered humanitarian access to all the people in Libya in need of assistance," Rasmussen said. "We will not stand idly by and watch a discredited regime attack its people," he added. With the fighting so far resulting in a stalemate, Western leaders hope for Gadhafi to eventually leave the country. At a joint news conference with German Chancellor Angela Merkel ahead of the NATO meeting, U.S. Secretary of State Hillary Clinton said NATO members were united in their goal to "seek the end of the Gadhafi regime in Libya." Germany had angered its allies when it abstained from a U.N. Security Council vote that green-lighted the airstrikes in Libya. The meeting in Berlin runs through Friday.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 12:45
NATO Starts Taking Control of Libya Operations

30 Mar 2011 DefenseNews AFP

 

BRUSSELS - NATO on March 30 began to take command of Libyan air bombing operations from a U.S.-led coalition, as warplanes and other assets from several allies came under the military organization's control. "NATO aircraft are flying under NATO command in the Libyan sky," NATO spokeswoman Oana Lungescu said. "This is a phased process, which will be completed as soon as all allies and partners have transferred authority for their assets." The 28-member alliance is gradually replacing the United States at the helm of aerial missions that have been conducted by U.S., French, British and other coalition planes since March 19 to protect civilians from Moammar Gadhafi's ground forces. Britain, Canada, Belgium, Denmark, Spain and the Netherlands placed all or part of their military assets under NATO's authority on March 30, an alliance official said on condition of anonymity. NATO's combined air operations centre in Poggio Renatico, northern Italy, transmitted flight plans to units involved in the aerial campaign, the official said. A NATO diplomat has said that the alliance would effectively be in full command of the operations on March 31. NATO has enforced an arms embargo off Libya's coast since last week and also is policing Libya's skies to prevent hostile jets from flying. NATO agreed to take on the broader mission - strikes against forces threatening civilians - on March 27 after overcoming Turkish concerns about the air strikes and French reluctance to hand the lead to the alliance.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 07:30
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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 21:30
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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 21:00
NATO Begins to Execute Libya No-Fly Zone: General

27 Mar 2011 DefenseNews AFP

 

ROME - NATO has begun to "execute the no-fly zone operations" over Libya as well as imposing a naval arms embargo, the Canadian general in charge of operations Charles Bouchard said March 27. "I've been assigned as the Combined Joint Force Commander of the embargo operations. And, we've also begun to successfully execute the no-fly zone operations," Bouchard said in a statement released by NATO. Lt. Gen.General Bouchard, named just two days ago, is based at NATO's Allied Joint Force Command in Naples in southern Italy. The Libya campaign has been codenamed "Operation Unified Protector". "Along with its non-NATO partners, NATO will do everything it can to deny any use of air power and it will do so with care and precision to avoid harming the people of Libya," the three-star general said. "Our current mission is to close Libya's airspace to all flights except aid and humanitarian flights," he added. Bouchard has been appointed to run NATO's Libya operations, enforcing a U.N.-mandated no-fly zone and arms embargo. He will also take command of the entire military campaign to protect civilians from troops loyal to Moammar Gadhafi if and when the 28-member alliance takes the reins of the entire Libya campaign from a U.S.-led coalition. The coalition launched by Britain, France and the United States kicked off its campaign six days ago but Washington, along with several members of the alliance, is anxious to see NATO take the helm as soon as possible. Reluctance to engage in strikes by NATO's sole Muslim member, Turkey, as well as concerns over the political leadership of the campaign voiced by France, have held up the transfer of command.

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