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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 13:45
(weo 2005)

(weo 2005)

Depuis plusieurs semaines, la Libye est le théâtre d'une série d'attaques revendiquées ou attribuées au groupe djihadiste EI qui contrôle des pans entiers de territoire en Syrie et en Irak.

 

09.03.2015 Le Monde.fr

 

Neuf personnes – quatre Philippins, deux Bangladeshis, un Ghanéen, un Tchèque et un Autrichien – ont été enlevés lors d'une attaque vendredi 6 mars contre le champ pétrolier Al-Ghani, dans le sud de la Libye, ont annoncé lundi les autorités philippines. L'attaque a été imputée aux djihadistes du groupe Etat islamique (EI), qui a fait huit morts parmi les gardes. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères philippin, qui s'appuyait sur un rapport de l'ambassade des Philippines en Libye, a déclaré qu'il n'était pas en mesure de confirmer l'identité des ravisseurs, ajoutant qu'aucune demande n'avait été formulée par les ravisseurs.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:55
"Envoyez les hélicos": le colonel Verborg de l'Alat dévoile ses carnets de guerre


08.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Ceux qui l'ont rencontré, en particulier au Mali, espéraient voir le colonel Pierre Verborg, de l'Alat, raconter ses opex. C'est désormais chose faite avec la parution prochaine (le 2 avril) des carnets de guerre (Côte d'Ivoire, Libye, Mali) de cet officier fougueux et atypique.

On attend un ouvrage avec les mêmes qualités.

Envoyez les hélicos (228 pages, 18,90€) est publié au Rocher.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 22:45
credits Carnegie Endowment

credits Carnegie Endowment

Recent attacks in Libya by the so-called Islamic State, including the brutal slaughter of Egyptian Copts, the Corinthia Hotel attacks, car bombings in Qubbah that killed at least 45 people, and an attack on the Iranian embassy, have brought the spread of extremism in Libya to the forefront. While the Islamic State has intensified its activity in recent weeks, its spread into Libya began early in 2014 as Libyan jihadists began to return from Syria.

Jihadi groups in Libya were already deeply fragmented and localized, but the rise of the Islamic State in Iraq and Syria in 2013 and 2014 sparked new debates, eventually dividing the Libyan jihadis between supporters of the Islamic State and supporters of al-Qaeda and its regional affiliates—mainly al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) in North Africa and the Nusra Front in Syria.

 

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:45
Le Maghreb en quête d’une stratégie face à l’expansion de Daesh en Libye

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les pays du Maghreb semblent surpris par l’expansion du groupe État islamique (EI) en Libye mais commencent à se mobiliser pour éviter un naufrage complet de ce pays, craignant qu’il ne serve de tremplin régional aux djihadistes.

 

Le Maroc doit accueillir jeudi une réunion entre les deux Parlements rivaux libyens, tandis que des responsables politiques des différentes parties du conflit ont été invités la semaine prochaine en Algérie, selon la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul).

Cette activité diplomatique illustre la prise de conscience de la récente aggravation de la crise libyenne, qui s’est internationalisée avec l’entrée en jeu des djihadistes de l’EI combattant déjà en Syrie et en Irak.

 « La proximité géographique augmente évidemment les risques » pour la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, relève Jamil Sayah, président de l’Observatoire tunisien de la sécurité globale.

Il est donc nécessaire que ces pays définissent « une stratégie commune pour étouffer l’EI dans les frontières libyennes », selon lui.

L’Algérie, en général muette sur ces questions, semble la « mieux armée » pour définir un cap « car elle a déjà connu une guerre de cette nature » en combattant les groupes djihadistes dans les années 1990, précise l’expert.

Chez ses voisins, la priorité jusqu’à présent semble avoir été de juguler le flux de combattants en partance pour la Syrie, l’Irak et la Libye: quelque 2.000 à 3.000 Tunisiens et 1.500 Marocains seraient ainsi partis, selon Tunis et Rabat.

Le ministère marocain de l’Intérieur a d’ailleurs constaté « clairement » le danger, alors que l’EI « ne cesse de proclamer son intention de s’étendre dans les pays du Maghreb arabe via la Libye ». Le royaume a dès lors renforcé à l’été 2014 les contrôles des voyageurs soupçonnés de vouloir rejoindre les rangs jihadistes.

 

Confusion

La Tunisie assure aussi avoir empêché des milliers de départs et surveiller constamment ses 500 ressortissants rentrés au pays.

Mais la porosité de sa frontière avec la Libye rend la lutte en la matière extrêmement difficile. Un Tunisien a d’ailleurs participé, selon l’EI, à l’assaut contre l’hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi.

Des Tunisiens combattant avec l’EI ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois.

La situation est d’autant plus complexe que l’enjeu est aussi socio-économique, le Sud tunisien vivant largement depuis des décennies de trafics en tous genres avec la Libye. Le dilemme est donc de taille pour Tunis qui risque l’explosion sociale si la frontière devait être fermée ou si les contrôles devenaient trop minutieux.

Mais les autorités ne semblent pas suivre de ligne claire.

 « Le terrorisme se nourrit de la contrebande et la contrebande cohabite avec le terrorisme », a martelé cette semaine le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli. « Cela doit prendre fin ».

À l’inverse, le ministère de la Défense jugeait quelques jours plus tôt que « ce n’est pas la peine de s’inquiéter » parce que « les différentes parties (libyennes) se combattent les unes les autres. La Tunisie, pour elles, n’est pas une priorité ».

Néanmoins, avec l’ouverture de deux consulats, Tunis tente de reprendre pied en Libye en s’orientant vers l’établissement de liens directs avec le cabinet installé par les milices de Fajr Libya à Tripoli, outre ses relations avec le gouvernement reconnu par la communauté internationale installé dans l’est libyen.

« On n’a pas l’impression qu’il y ait une stratégie claire, plutôt des tâtonnements », résume M. Sayah.

 

‘Déradicalisation’

L’approche essentiellement sécuritaire adoptée par les États du Maghreb ne peut apporter de solution définitive car « les facteurs qui produisent ce phénomène sont toujours présents », souligne Mohammed Masbah, chercheur au centre Carnegie, en citant « la vulnérabilité économique, sociale mais aussi émotionnelle des jeunes ».

« L’État doit repenser le développement régional, mettre le paquet dans les régions en souffrance », plaide cet expert des mouvements islamistes.

La question de la « déradicalisation » est un autre défi de taille pour ces pays. M. Masbah suggère « une approche d’intégration » qui donne l’opportunité à ceux allant faire le djihad « de revenir vers la société en gardant leurs idées radicales, sans les appliquer par la violence ».

L’Algérie a récemment proposé d’accueillir un atelier sur la déradicalisation en arguant de « son expérience avérée dans ce domaine ».

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:45
La Libye presse l’ONU d’assouplir l’embargo sur les armes

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)        

 

Le gouvernement libyen a de nouveau demandé instamment mercredi au Conseil de sécurité d’assouplir l’embargo sur les armes en Libye afin de lui permettre de mieux lutter contre les groupes jihadistes.

 

Selon l’ambassadeur libyen à l’ONU Ibrahim Dabbashi, qui intervenait devant le Conseil, le gouvernement internationalement reconnu a présenté une nouvelle demande d’exemption à cet embargo. Il s’agit, a-t-il précisé, de renforcer la capacité de l’armée de l’air libyenne de surveiller le territoire et les frontières du pays afin d’empêcher les terroristes d’atteindre les champs et les installations pétrolifères.

Il a fait valoir que le gouvernement avait renforcé les contrôles afin d’éviter tout détournement de ces armes. Les demandes d’exemption doivent passer par un Comité des sanctions qui dépend du Conseil.

Selon des documents auxquels l’AFP a eu accès, les demandes libyennes d’exemption ont été adressées le 15 décembre et le 26 février au Comité. La première concerne une commande à l’Ukraine pour six hélicoptères d’attaque et leurs munitions, 150 chars T-72 et une trentaine d’avions de chasse Sukhoi et MIGs.

La seconde porte sur du matériel de provenance tchèque et serbe (notamment des dizaines de milliers de fusils d’assaut et de mortiers et leurs munitions). Les membres du Conseil se sont donné jusqu’à lundi pour prendre une décision.

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:45
Libya - oil gas fields (weo 2005)

Libya - oil gas fields (weo 2005)

 

04.03.2015 Le Monde.fr

 

La Compagnie nationale de pétrole libyenne (NOC) a déclaré mercredi 4 mars « l'état de force majeure » dans onze champs pétrolifères du centre du pays, après la multiplication des attaques contre les sites pétrolifères de cette région. L'état de « force majeure », invoqué dans des circonstances exceptionnelles, permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.

La NOC a évoqué dans un communiqué les attaques perpétrées ces derniers jours notamment contre les champs d'Al-Mabrouk et Al-Bahi, situés à 200 kilomètres au sud de Syrte. Après deux jours de combats, des miliciens islamistes ont pris mardi leur contrôle.

 « L'état de force majeure » concernent Al-Mabrouk, Al-Bahi, Al-Dahra, Al-Joufra, Tibesti, Al-Ghani, Al-Samah, Al-Baïda, Al-Waha, Al-Dafa, Al-Naqa. La NOC a menacé par ailleurs de « fermer tous les champs et ports pétroliers » du pays si la sécurité ne s'améliorait pas sur les sites

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:45
General Khalifa Haftar photo Magharebia

General Khalifa Haftar photo Magharebia

 

3 mars 2015 BBC Afrique

 

Parallèlement, le Parlement a décidé de reprendre le dialogue politique sous l’égide de l'ONU.

 

Une semaine auparavant, ce parlement avait annoncé la suspension de sa participation aux négociations, suite à une rencontre avec le représentant de l'ONU en Libye, Bernardino Leon. Agé de 72 ans, Haftar s'était autoproclamé commandant en chef de l'Armée nationale libyenne (ANL), une force paramilitaire composée d'anciens officiers ayant fait défection de l'armée de Mouammar Kadhafi mais engagée dans des combats contre les islamistes dans l'est du pays. Selon le colonel Ahmed al-Mesmari, porte-parole du chef d'état-major de l'armée, Khalifa Haftar, promu lieutenant-général, devrait prêter serment ce mardi.

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:45
General Khalifa Haftar photo Magharebia

General Khalifa Haftar photo Magharebia

 

2 March 2015 BBC Africa

 

A controversial anti-Islamist, General Khalifa Haftar, has been named head of the Libyan army.

 

Libya's internationally recognised government controls only a small part of the country, with Tripoli controlled by rivals Libya Dawn. The country has been blighted by fighting between the factions, as well as attacks by jihadist groups. Gen Haftar launched Operation Dignity last year, a self-declared war on Islamists in the city of Benghazi. On Monday there were reports of fighting between Haftar-controlled troops and Islamists in the city. The former general is a divisive figure amongst Libyans. He has drawn praise for attempts to bring order to the chaos in the country but criticism for his aggressive use of force, including air strikes. His critics say he targeted both moderate and hardline Islamist groups in the east, which further radicalised some people, according to BBC Libya correspondent Rana Jawad.

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 13:45
Libya's PM says Turkey supplying weapons to rival Tripoli group

 

02 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Libya's internationally recognized Prime Minister Abdullah al-Thinni said his government would stop dealing with Turkey because it was sending weapons to a rival group in Tripoli so "the Libyan people kill each other".

 

Two administrations, one in the capital and Thinni's in the east, have been battling for power since the armed group Libya Dawn seized Tripoli in July and reinstated lawmakers from a previous assembly, four years after Muammar Gaddafi was ousted.

 

"Turkey is a state that is not dealing honestly with us. It's exporting weapons to us so the Libyan people kill each other," Thinni told Egyptian TV channel CBC late on Thursday.

 

A spokesman for Turkey's Foreign Ministry strongly denied Thinni's allegations.

 

"Instead of repeating the same baseless and untrue allegations we advise them to support U.N. efforts for political dialogue," spokesman Tanju Bilgic said.

 

"Our policy vis-a-vis Libya is very clear. We are against any external intervention in Libya and we fully support the ongoing political dialogue process under U.N. mediation."

 

Turkey is one of a handful of countries which has publicly received officials from the Tripoli government and parliament.

 

Thinni's government said this week it would exclude companies from future deals, accusing Ankara of backing the Tripoli government.

 

He repeated that Turkish firms would be excluded from contracts in territory controlled by his government in the CBC interview, noting that any outstanding bills would be paid.

 

"We don't say we are hostile to Turkey but we say we don't deal with it," he said.

 

Critics of Ankara say its Libya policy is an extension of a pro-Islamist agenda which has already seen relations sour with other former allies, notably Egypt.

 

Thinni also accused Qatar of giving "material" support to the rival side in the Libyan conflict. He did not elaborate.

 

Army general Khalifa Haftar, who merged his forces with the army in the east to fight Islamist militants, is seen as a potential rival to Thinni. While the alliance has enabled them to win back territory, Haftar has been criticized for air strikes on civilian airports.

 

On Wednesday, a spokesman for Thinni's parliament said the assembly's president would appoint Haftar as top army commander.

 

In the eastern city of Benghazi on Friday, unknown gunmen shot with what appeared to be anti-aircraft guns at a protest supporting the army and Haftar.

 

Nobody was hurt but three nearby buildings were hit, a Reuters reporter at the scene said.

 

The protesters had demanded classifying the Muslim Brotherhood as a "terrorist" organization, like in Egypt.

 

The Brotherhood has a presence in the rival parliament in Tripoli and western Libya.

 

Thinni's government accuses it of having ties to militant groups such as Ansar al-Sharia, blamed by Washington for an attack on the U.S. consulate in Benghazi where the U.S. ambassador died.

 

The Brotherhood in Libya says it is a peaceful organization. No more details were immediately available.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:45
La Libye menacée de devenir une nouvelle Syrie, craint son chef de la diplomatie

 

25 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La montée en puissance des groupes extrémistes menace de transformer la Libye en une nouvelle Syrie, juge le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohammed al-Dairi, pour qui les Occidentaux doivent armer les forces libyennes qui combattent les djihadistes.

 

« Le temps presse », a déclaré dans un entretien accordé à l’AFP M. Dayri lors d’une brève visite mardi soir à Paris. « Le terrorisme ne constitue pas un danger pour la Libye et les seuls pays voisins, il s’agit d’une menace qui s’intensifie contre l’Europe ».

 

« En l’absence d’une solution politique, le pays peut être entraîné dans une véritable guerre civile comme en Syrie », a averti le ministre, dont le pays, en proie aux milices rivales, a sombré dans le chaos.

 

La Libye, riche pays pétrolier, est aujourd’hui dirigé par deux parlements et deux gouvernements rivaux, l’un proche des milices islamistes qui contrôle la capitale Tripoli et l’autre reconnu par la communauté internationale qui siège à Tobrouk (est).

 

Le ministre, qui fait partie de cet exécutif à Tobrouk, a souligné que le groupe de l’État islamique contrôlait déjà deux villes, Derna (est) et Syrte (centre), qu’il « tient en otages », et qu’il était présent à Tripoli où il a mené le mois dernier un attentat contre un hôtel abritant des responsables et des étrangers.

 

Les combattants djihadistes sont estimés, selon lui, à environ 5.000 actuellement et comme en Syrie, un grand nombre d’entre eux, notamment à des postes de commandement, sont des étrangers.

 

Ainsi, « l’émir » autoproclamé de la Cyrénaïque, dont la capitale est Derna, est Yéménite, celui de Tripoli est Tunisien, deux des trois kamikazes ayant mené le dernier attentat suicide de l’EI vendredi dans l’est du pays seraient Saoudiens, a précisé le ministre.

 

M. al-Dairi a souligné que son gouvernement ne plaidait pas « pour une nouvelle intervention militaire occidentale », à l’instar de celle qui avait délogé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, mais pour « le renforcement des capacités de l’armée libyenne ».

 

Il avait déjà appelé la semaine dernière, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, à une levée de l’embargo imposé depuis 2011 aux armes destinées à la Libye. Plusieurs membres du Conseil, dont la Russie, sont réticents à lever cet embargo, évoquant le risque de voir des armes tomber entre de mauvaises mains.

 

La communauté internationale réclame une solution politique en Libye avant toute chose, et s’inquiète, outre la montée en puissance des djihadistes, de l’afflux de l’immigration clandestine à destination de l’Italie notamment.

 

« La formation d’un gouvernement d’union nationale est une priorité libyenne, avant d’être une demande internationale », a assuré le ministre. « Mais si nous parvenons dès demain à former un tel gouvernement, il nous faut de l’aide pour l’armée libyenne. Or je n’ai trouvé aucune réponse convaincante aux États-unis ou en Europe, seulement des assurances qu’il y aurait une action internationale et non une intervention ».

 

L’armée et la police régulières sont profondément divisées et affaiblies en Libye. Mais pour le ministre, les forces du général controversé Khalifa Haftar, qui combattent depuis des mois les groupes islamistes dans l’est du pays, constituent « un embryon d’armée nationale ».

 

Le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale a d’ailleurs décidé mardi d’instaurer un poste de « chef général de l’armée », créé sur mesure pour le général Haftar.

 

Le gouvernement de Tripoli étant très hostile au général Haftar, cette création risque de compliquer le dialogue politique entre les deux camps, mené sous l’égide de l’ONU.

 

Un nouveau round de discussions était prévu jeudi au Maroc, mais le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale a décidé de suspendre sa participation à ce dialogue « après les attentats terroristes » vendredi commis par l’EI à Al-Qoba (est) et qui ont fait plus de 40 morts.

 

Le gouvernement de Tobrouk reproche à son rival de Tripoli de ne pas « condamner assez fermement le terrorisme », a dit le ministre. Mais Mohammed al-Dairi a cependant assuré qu’il n’y avait « pas de remise en cause du dialogue » venant de son camp. Il reviendra à la table des négociations, a-t-il dit, sans préciser quand.

 

« Notre condition sine qua non pour former un gouvernement d’union nationale est l’engagement à combattre le terrorisme », a-t-il insisté.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:45
Libyan PM criticizes U.S., UK and EU for failing to supply weapons

 

26 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Libya's official Prime Minister Abdullah al-Thinni on Tuesday criticized the United States, Britain and European Union for failing to supply arms to his forces as they battle those of a rival government.

 

The tough comments come a day after Libya's elected parliament, allied to Thinni, suspended its participation in U.N.-sponsored talks to try to end the power struggle between the two rival administrations and assemblies.

 

Thinni has been confined to a rump state in the east since a rival faction called Libya Dawn seized the capital Tripoli last year, reinstating an old assembly known as the GNC and setting up a rival government.

 

Thinni and the House of Representatives, also based in the east, enjoy the recognition of world powers but anti-Western sentiment has been building up. Many normal people demand military support in the power struggle with Tripoli, four years after the NATO-backed ousting of Muammar Gaddafi.

 

"Unfortunately, the international community and especially the United States, Britain and the European Union have refused to arm the Libyan army," Thinni told pan-Arab channel Al-Arabiya.

 

"Libya Dawn is part of militant Islamists which get weapons, ammunition and supplies from all over the world," he said. "But America and Britain have other ideas against the interest of the Libyan people."

 

Libya is still under a U.N. arms embargo dating from the 2011 uprising, though the country is awash with weapons and dominated by armed factions.

 

Thinni has been facing pressure from army general Khalifa Haftar who has merged his forces with army troops in the east to fight Islamist groups. While the alliance has managed to win back some territory in Benghazi, Haftar has drawn criticism for calling in air strikes on civilian airports and seaports.

 

Frustrated with hardships in the east, where the conflict has made petrol, electricity and medicines scarce, protesters have demanded Thinni quit and hand power to a military council headed by Haftar.

 

In another sign of pro-military sentiment, a committee of the House of Representatives on Tuesday voted to create the position of top military commander, its spokesman Farraj Hashem said.

 

Lawmakers did not name anyone but analysts expect Haftar to get the job. Some of his senior officers have already received official positions.

 

In Tripoli, the rival General National Congress (GNC) urged all parties to join the U.N. talks, its second deputy speaker Saleh Makhzoum told reporters.

 

The United Nations had planned to hold a new round in Morocco this week, after several sessions inside and outside Libya made little progress.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 20:45
photo Nato

photo Nato


24 February 2015 By Neil Arun - BBC
 

Islamic State militants in Libya have vowed to attack Europe. Meanwhile, boatloads of migrants flee the collapsing state for European shores. Could the Mediterranean migration mask an influx of militants?

 

Italy and Egypt have warned that Islamic State (IS) militants could hide among thousands of migrants rescued by European patrols.

Both countries are troubled by the situation in Libya and have an interest in influencing it. However, neither has given any evidence to support its warnings.

The migrants are mostly from Syria and sub-Saharan Africa. The idea that they pose a threat evokes a vicious logic at odds with humanitarian imperatives: refugees bring conflict, as conflict breeds refugees.

What threat do the migrant boats pose? And what - if anything - can be done about it?

 

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 20:30
Les quatre cibles de l'Etat islamique en Libye

 

23 février 2015 par Antoine Malo - JDD

 

Des djihadistes venus de Syrie attirent de nouveaux combattants sur le sol libyen. y multiplie démonstrations de force, attaques et décapitations d’otages.

 

La Libye, nouvelle terre de conquête de Daech? Les images de la décapitation des 21 coptes égyptiens ont brutalement mis en lumière la place de l'organisation État islamique (EI) en Libye. À la différence de la Syrie et de l'Irak, elle ne contrôle pas un territoire homogène, mais son expansion est indéniable. "Daech devient un pôle d'attraction pour la jeunesse libyenne, spécialement celle des campagnes", prévient Omar Altwati, journaliste libyen aujourd'hui exilé aux États-Unis. L'EI a repris le découpage historique du pays en trois provinces, Barqa (Cyrénaïque, Est), Fezzan (Sud) et Tarabulus (Tripolitaine, Ouest), comme autant de territoires à conquérir.

 

Derna, le quartier général

C'est dans cette ville côtière de l'Est, bastion historique du radicalisme religieux, que l'organisation est apparue il y a plusieurs mois à travers le Majlis Shura Shabab al-Islam (conseil consultatif de la jeunesse islamique), un rassemblement de djihadistes. Le noyau dur de Daech à Derna est composé de combattants revenus de Syrie, ­appartenant à la brigade Al-Batar : 200 à 300 hommes, libyens mais aussi algériens, tunisiens, yéménites… "Ce sont des professionnels, capables de commettre des attentats-suicides", assure Muftar D.*, un avocat de la ville. Une autre source évoque la présence d'une deuxième brigade revenue de Syrie, qui compterait quelque 500 combattants. L'organisation n'est pas la seule à régner sur Derna puisqu'elle doit composer avec un Conseil consultatif de la Choura des moudjahidin. On y retrouve des groupes plus ou moins liés à Al-Qaida, comme Ansar al-Charia, mais aussi la Brigade des martyrs d'Abou Salim, dirigée par une figure de la révolution, Salim Derbi. Un vétéran du djihad libyen jouerait les intermédiaires entre Daech et ce Conseil de la Choura.

L'EI, pourvu d'un arsenal considérable, contrôle le centre-ville, et les autres groupes plutôt la périphérie. Un Yéménite répondant au nom de guerre d'Abou Bara Al-Azdi serait arrivé il y a six mois et jouerait un rôle prépondérant dans l'organisation. À ses côtés officierait un cheikh saoudien, responsable du tribunal et de la police islamiques. Comme en Syrie, la vie des habitants est régie par une application stricte de la charia. "Les magasins qui vendent des cigarettes ont été fermés, les femmes doivent sortir couvertes, les coiffeurs ne peuvent plus couper les barbes et les échoppes doivent fermer aux heures de prière", résume une habitante qui a préféré garder l'anonymat.

Les djihadistes disposent de différents camps d'entraînement dans et à l'extérieur de la ville. Selon un habitant, l'un d'eux aurait été la cible des bombardements égyptiens. En représailles, l'EI a revendiqué des attentats-suicides qui ont tué au moins 40 personnes vendredi à Al-Qoba, à quelques dizaines de kilomètres de Derna.

 

Objectif pétrole?

Les plus grandes inquiétudes entourent aujourd'hui la ville de Syrte. Jusqu'ici, l'ancien fief de ­Kadhafi vivait sous la coupe de divers groupes dont Ansar al-Charia. Mais ses membres semblent se rallier peu à peu à Daech. Jeudi, l'EI s'est emparé de l'université et aurait mis sur pied, selon le journaliste Omar Altwati, un tribunal islamique. Il y a dix jours, ils ont aussi mis la main sur des radios locales et diffusent depuis des versets du Coran et des discours de leur "calife" Baghdadi. Un peu plus à l'est, aux abords du village de Nofilia, Daech a fait récemment une démonstration de force en organisant un convoi de plusieurs dizaines de pick-up surmontés de drapeaux noirs.

"Nofilia est un village stratégique, un carrefour routier important", s'inquiète-t-on chez le général Haftar. C'est aussi une porte d'entrée vers les terminaux pétroliers de Ben Jawad, Ras Lanouf, Al-Sedra et Brega : les prochaines cibles de Daech? "C'est une possibilité à envisager", explique le géographe Ali Bensaad, spécialiste de la Libye. L'objectif? Peut-être moins mettre la main sur l'or noir que de plonger un peu plus le pays dans le chaos en empêchant l'exploitation pétrolière, déjà perturbée par la guerre que se livrent les gouvernements de Tobrouk et de Tripoli. Le 4 février, une attaque contre le champ pétrolier d'Al-Mabrouk, à 180 km au sud de Syrte, était ainsi attribuée à l'EI. Le 13, c'est le site d'Al-Bahi, à une trentaine de kilomètres, qui étaient la cible de tirs de roquettes.

 

À la conquête de l'Ouest

La Tripolitaine est l'autre nouveau terrain de chasse de l'EI : fin novembre, des images circulant sur les réseaux sociaux montraient la naissance d'une cellule dans la ­région de Tripoli. N'y figuraient que quelques pick-up, une dizaine de "combattants" portant de vieux lance-roquettes.

En trois mois, ­l'organisation s'est distinguée par plusieurs attentats revendiqués contre des bâtiments publics ou des ambassades étrangères. Le 27 janvier, ce sera le coup d'éclat avec l'attaque-­suicide contre le ­Corinthia, un hôtel de luxe, qui fera 9 morts. Mais il est difficile d'évaluer la force de Daech dans la région, d'autant que les autorités de Tripoli niaient jusqu'à récemment son existence.

 

Les mystères du Sud

L'EI serait-il aussi implanté dans cette zone de non-droit où pullulent groupes djihadistes et trafiquants sahéliens? "Il y a là un risque de connexion entre les terroristes d'Aqmi [Al-Qaida au Maghreb islamique] et ceux de l'EI", explique-t-on côté français. Début janvier, 14 soldats libyens loyaux au gouvernement de Tobrouk étaient tués près de la ville de Sebha dans une embuscade revendiquée par l'EI.

Le géographe Ali Bensaâd tempère : "Il y a peut-être du passage des combattants de l'EI dans la zone, mais pour qu'ils s'y implantent, il leur faudrait d'abord négocier avec les diverses tribus qui la contrôlent." Le Sud libyen semble être encore et surtout une base de repli pour Aqmi et ses affidés. Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe djihadiste des Signataires par le sang, s'y serait installé avec ses hommes. Selon une source à Paris, il y aurait pris femme et y aurait eu, très récemment, un enfant.

* Nom modifié pour des raisons de sécurité.

 

Lire aussi : L'Égypte sur le front de l'extrémisme religieux contre l'Etat islamique

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:45
source BBC

source BBC


23.02.2015 par JDD
 

L'Italie, en première ligne face au chaos libyen, cherche à mobiliser l'ONU et les Européens pour tenter de ramener un peu de stabilité dans son ancienne colonie, redoutant l'établissement d'un "califat" sur l'autre rive de la Méditerranée.

 

"Nous sommes en train d'arriver à Rome." Depuis jeudi, ce hashtag de l'organisation État islamique sur les réseaux sociaux sème la terreur en Italie. Il y a une semaine, dans la vidéo d'exécution des 21 Coptes égyptiens, les djihadistes avaient lancé : "Nous sommes au sud de Rome."

Pour le Pr Alessandro Orsini, spécialiste du terrorisme, ces messages sont une mise en garde à l'Italie qui pourrait être tentée par une intervention militaire en Libye. La vidéo a d'ailleurs été diffusée quelques heures seulement après la publication dans la presse des déclarations de la ministre de la Défense. Roberta Pinotti ­proposait d'envoyer un contingent de 5.000 hommes dans le cadre d'une force ­internationale. Le lendemain, le Premier ministre, Matteo Renzi, rétropédalait pour évoquer une solution toute politique mais demandant à l'ONU d'accélérer.

 

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:45
 source Sénat r12-72011

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16/02/2015 Par Frédéric Saint Clair  - Figaro Vox Monde

 

Dans une vidéo diffusée ce week-end, l'État islamique revendique la décapitation de 21 coptes égyptiens sur une plage proche de Tripoli. Pour Frédéric Saint Clair *, l'intervention française en Libye ne doit cependant pas être militaire mais diplomatique.

 

La question d'une potentielle intervention militaire française en Libye se pose à nouveau. Elle se posera encore, probablement dans tous les pays où l'implantation d'organisations terroristes est engagée et se développe. Cette volonté d'intervenir est compréhensible, car la nature et l'ampleur des massacres perpétrés suscitent une indignation telle qu'il est difficile de n'être pas tenté de réagir. A plus forte raison dès lors qu'est acté le principe d'une guerre contre le terrorisme, c'est-à-dire dès lors que l'approche stratégique prend le pas sur l'approche diplomatique, comme c'est le cas désormais. Et pourtant, rien n'est plus contraire à la fois à nos intérêts et aux intérêts des pays concernés. Pourquoi?

Le Général De Gaulle, en 1965, rappelait la position de la France en ces termes: «Nous faisons le nécessaire pour n'être […] intégrés dans aucune guerre qui ne serait pas la nôtre». Disons-le donc clairement: Ces guerres ne sont pas les nôtres; et pourtant, de façon incompréhensible, nous nous positionnons constamment en première ligne. Ceux qui croient se revendiquer du gaullisme en donnant faussement à la France une position de premier plan sur les théâtres d'opérations extérieures de Lybie, de Syrie, d'Irak, etc., et en engageant une guerre sans fin contre un soit-disant État islamique, lequel n'a d'ailleurs aucune des caractéristiques d'un État, se trompent lourdement. Ils ne grandissent pas la France mais l'affaiblissent. Cela ne signifie pourtant pas que nous devions demeurer inactifs.

La clef de l'influence internationale n'est pas tant stratégique que diplomatique. Les États-Unis, dont la tendance est bien souvent de vouloir gendarmer le monde par la force armée, semblent en avoir perdu la notion. Et pourtant la victoire peut-être la plus emblématique de la diplomatie sur la stratégie militaire brute a été celle de JFK en 1962 dans le cadre de la crise des missiles de Cuba. La leçon à tirer était celle-ci: quel que soit l'opposant, aussi déterminé soit-il, aussi idéologisé soit-il, il est possible de trouver, en combinant des approches diplomatiques différenciées et subtiles, un réseau d'intérêts à même de faire taire les armes. Nous n'en avons pas tiré les leçons. Les États-Unis n'en ont pas tiré les leçons, et plus particulièrement les républicains, dont l'attitude va-t-en-guerre n'est plus à démontrer. Depuis plus de dix ans, les bombardements aériens et les déploiements de forces terrestres sont les seules réponses occidentales apportées aux problématiques moyen-orientales. Cela ne peut plus durer.

Par notre volonté d'établir, par les armes, la démocratie au Moyen-Orient et au Maghreb, nous avons contribué non seulement à déstabiliser la région, mais également à favoriser le développement de groupes islamistes terroristes et à placer notre pays en première ligne en matière de représailles. Le claquement des kalachnikovs dans les rues occidentales est en partie la conséquence de notre inconséquence en matière stratégique. Si l'intention de prévenir les troubles dans ces régions était louable, si l'intervention militaire se devait d'être envisagée, la façon dont nous nous sommes positionnés était dépourvue de toute prudence et de tout pragmatisme; elle a été contraire à nos intérêts et probablement aussi contraire à l'intérêt des populations locales. Si, pour reprendre le slogan des «neo-cons» américains, choc des civilisations il y a, alors nous l'aggraverons en ne tenant pas compte des enjeux locaux et des spécificités culturelles régionales.

Ces régions sont fragmentées, culturellement, politiquement et religieusement. C'est donc la proximité culturelle, religieuse et politique qui doit servir de base à une compréhension nouvelle de la manière d'intervenir, y compris militairement, mais pas seulement. Cette triple proximité implique obligatoirement une proximité géographique. Si l'armement aveugle de factions opposées n'est jamais une solution, l'implication des acteurs locaux demeure un préalable à toute intervention -de second plan- de l'Occident. Si la diplomatie échouait -comme cela a déjà été le cas- à susciter l'intérêt des pays directement concernés par ces conflits, c'est qu'elle ne serait pas allée assez loin, et l'option militaire n'en deviendrait pas pour autant envisageable. Il faudrait alors redoubler d'efforts, sortir de nos conceptions limitées et étroites des enjeux régionaux et internationaux, et remettre sur la table des propositions politiquement plus offensives et mieux adaptées. Ainsi les interventions stratégiques deviendraient de plus en plus ponctuelles, coordonnées et donc efficaces.

 

* Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
Abdel Fattah al-Sisi

Abdel Fattah al-Sisi

 

16 February 2015 by BBC Middle East

 

Egypt has called on the international community to intervene against Islamic State (IS) militants in Libya.

 

President Abdel Fattah al-Sisi said that what was happening in Libya was a threat to world peace and security. His remarks came as Egyptian jets bombed IS targets in response to a militant video of the apparent beheadings of 21 Egyptian Christians. Libya has been in chaos since 2011, with militias battling for control of territory and two rival governments. But the BBC's Jim Muir says there is little international appetite for military involvement and the emphasis remains on trying to find a political and diplomatic solution to the country's problems.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
L'Egypte a bombardé Daesh en Libye

Des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI.- photo Egyptdailynews.com

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

L'aviation égyptienne a bombardé lundi des positions de l'Etat islamique (EI) en Libye après la revendication par les djihadistes de la décapitation d'un groupe de chrétiens coptes égyptiens.

 

Sur la vidéo diffusée sur internet, des hommes portant des combinaisons de couleur orange sont alignés sur une plage les mains liés dans le dos, avant que leurs bourreaux ne les décapitent au couteau. Selon l'armée, des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI. Un porte-parole du premier ministre libyen Abdullah al-Thinni a indiqué que les huit raids sur Derna, fief des djihadistes, ont été mené en coordination avec le gouvernement libyen. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait convoqué d'urgence dimanche soir le Conseil national de défense et juré de punir les "assassins" de la manière "adéquate".

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:45
Roberta Pinotti, ministre italienne de la défense, plaide pour une action en Libye

 

15 février 2015 Liberation.fr

 

C’était son ancienne colonie et elle connaît le terrain. «L’Italie est prête à guider en Libye une coalition de pays de la région, européens et d’Afrique du Nord, pour arrêter la progression du califat, qui est parvenu à 350 kilomètres de nos côtes», a affirmé, dimanche, la ministre de la Défense Roberta Pinotti, du gouvernement de centre gauche de Matteo Renzi. L’hypothèse de l’instauration d’un califat en Libye alarme Rome.

 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:45
Statement by HR/VP Federica Mogherini on the beheading of 21 Egyptian Coptic Christians in Libya

 

16/02/2015 EEAS

 

"The EU stands in solidarity with the people and the government of Egypt in the wake of the beheading of 21 Egyptian Coptic Christians. I convey my heartfelt condolences to the families and friends of those massacred by terrorists in Libya.

 

I will meet Foreign Minister Sameh Shouky in Washington later this week and I will convey to him personally my condolences. We will also discuss the challenges ahead together with other leaders of the region and US Secretary of State John Kerry.

 

This act of terror is also a stark reminder of the plight of civilians in Libya – whether they are Libyans or migrants and whatever their faith.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 08:30
Après la décapitation de 21 Chrétiens, l'Egypte bombarde l'Etat islamique en Libye

 

16/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP, AP, Reuters Agences

 

Tôt lundi matin, les avions de combat de l'armée de l'air égyptienne ont visé des camps, des sites d'entraînement et des arsenaux du groupe terroriste, situés à proximité de la frontière avec la Libye.

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait averti: les «assassins» seront punis de la manière «adéquate». Moins de 24 heures après la diffusion d'une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens coptes revendiquée par l'Etat islamique (EI), des avions de combats de l'armée de l'air égyptienne ont bombardé tôt lundi matin des positions de Daech en Libye. Dans le viseur de l'armée: des camps, des sites d'entraînement et des arsenaux de l'EI situés à proximité de la frontière avec la Libye.

Dimanche, la branche libyenne du groupe terroriste a mis en ligne une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens de confession chrétienne copte, récemment kidnappés en Libye. Sur cette vidéo de 5 minutes, des hommes portant des combinaisons oranges, semblables à celles d'autres otages exécutés ces derniers mois en Syrie, sont alignés sur une plage les mains menottées dans le dos. Un homme habillé en treillis militaire s'exprime en anglais avec un couteau à la main alors que les autres bourreaux, un derrière chaque prisonnier, sont intégralement vêtus de noir et silencieux. Tous sont masqués.

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Cartographie de la drogue en Afrique de l'Ouest - source Africa4 1Aug 2014

Cartographie de la drogue en Afrique de l'Ouest - source Africa4 1Aug 2014

 

January 31, 2015: Strategy Page

 

Despite major defeats in Algeria and northern-Mali Islamic terrorists continue to be active in western Africa. Thanks to over $100 million a year earned from South American drug gangs (and a few smaller local operations) Islamic terrorists have plenty of incentive to remain active in Sierra Leone, Mauritania, Liberia and Guinea-Bissau, Mali, Niger, Algeria and Libya. It is, as one famous bank robber said, where the money is.

 

The Islamic terrorists mainly use bribery to remain free from attack by local security forces and to get across many international borders. If cash doesn’t work they are also heavily armed and will fight anyone trying to interrupt the movement of tons of cocaine from Guinea-Bissau to the Mediterranean coast and Spain. From there the cocaine is distributed to over four million cocaine users in Europe. This traffic has been going on for at least a decade and all efforts to halt it have failed. Local producers of hashish and marijuana or synthetic drugs can also buy passage to the major markets.

 

Efforts to halt this operation, and cut the terrorist supply (of cash) line. Has been going on for nearly a decade.  In 2010 the U.S. cut all military aid to of the African nation of Guinea-Bissau, which was in response to Guinea-Bissau refusing to remove military officers known to be involved with cocaine smugglers. The U.S. had proof that the military there had not only been bought off by drug gangs but that the newly appointed head of the army, general Antonio Indjai, was heavily involved in the drug business.

 

South American drug gangs were using Guinea-Bissau as part of their smuggling route to Europe and the Middle East. Thus West Africa had become a new source of income for al Qaeda. The U.S. tried dealing with the problem in 2010 by putting sanctions on two senior military commanders in Guinea-Bissau. Air force chief of staff Ibraima Papa Camara and former navy chief of staff Jose Americo Bubo Na Tchuto were accused of being "drug kingpins" and key members of a drug smuggling operation that moves cocaine from South America to Europe and the Persian Gulf, via Guinea-Bissau. The sanctions froze any assets the two men had in the United States and prohibited Americans from doing business with the two. This did not stop the pro-drug commanders, who then staged a coup to remove the anti-drug army commander. To further make their point, pro-drug gang troops also briefly arrested the prime minister. Subsequent negotiations convinced the government to let the pro-drug gang officers have their way. The U.S. is still trying to persuade all West African leaders to stay away from the drug trade.

 

Al Qaeda has also been seen operating in Guinea-Bissau as Islamic terrorists for a while. In 2008 two al Qaeda members were arrested and charged with murdering four French tourists in nearby Mauritania. At the time the United States already suspected Qaeda involvement in cocaine trafficking in South America. Then al Qaeda operatives began showing up in Guinea-Bissau. Before long, evidence emerged that al Qaeda was there mainly to facilitate cocaine smuggling, not kill or kidnap Europeans.

 

Since 2008 Algerian police that patrol their southern border have been encountering more and more al Qaeda gunmen escorting drug smugglers. There were four such encounters in 2008, and fifteen in 2009 and the number kept climbing until 2012 when the smugglers realized it was safer to go through chaotic Libya instead. That and more discreet movement of the smugglers made it more difficult to even detect the drug shipments. The most valuable of the smuggled drugs is Colombian cocaine, which is flown into West Africa, and then moved north to Europe and the Persian Gulf (two of the biggest markets). Al Qaeda has been detected working with the Colombian drug cartels to handle movement of the drugs from West African airports to North African ports where local smuggling groups move the drugs throughout Europe.

 

Apparently al Qaeda learned from the Taliban, which began earning huge amounts in the 1990s by partnering with Afghan drug gangs that produce most of the world's supply of opium and heroin. While both the Taliban and al Qaeda officially condemn these drugs, they don't mind handling the supply chain, and even passing them out to their fighters to keep them in the right mood for dangerous operations. Terrorist leaders justify the drug involvement with the "we are using drugs to destroy our enemies" angle. While there is some truth to that, millions of Moslems also become addicts. This does not help the Islamic terror groups in Moslem countries, where these drugs are as destructive as they are in the West.

 

Terrorist groups in general have always worked with common criminals in order to raise money, and obtain weapons and other gear. Usually, the terrorists stuck to low profile scams like fraud (credit card, mortgage) and smuggling. Drugs were always considered more profitable, but higher risk and bad for the image. In these desperate times, caution is something the terrorists cannot afford. Either they raise money to keep themselves together as an organization, or simply dissolve. This led to greater use of kidnapping and grand larceny, as well as buying, selling and transporting drugs.

 

The situation in Guinea-Bissau, however, is different. If al Qaeda can make themselves sufficiently useful to the cocaine gangs operating there, the country could become a new base for the terrorist organization. That may have already happened.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Qui sont les principales forces en présence en Libye?

 

02 février 2015 Antoine Malo - Le Journal du Dimanche

 

La guerre civile oppose quatre groupes armés.

 

L'armée nationale libyenne

Elle agrège à la fois les forces spéciales (Saïqa), les hommes fidèles au général Haftar, et des militaires de l'ancien régime Kadhafi. Certaines milices s'y sont ralliées, comme celle, pro-laïque, de Zintan.

 

L'Aube de la Libye ou Fajr Libya

Coalition de brigades islamistes née durant l'été 2014. Elle contrôle la capitale Tripoli, où elle dispose d'un gouvernement et d'un parlement dominés par les Frères musulmans, et la plupart des villes de l'Ouest libyen dont son fief, Misrata.

 

Ansar Al-Charia

Organisation salafiste djihadiste née en juin 2012 et liée à Al-Qaida. Elle est aujourd'hui présente à Benghazi, Syrte et Derna.

 

Organisation de L'État islamique en Libye

Elle a fait son apparition en Libye à Derna, dans l'est, en octobre 2014. Le groupe Majilis Choura Chabab Al-Islam (Conseil consultatif de la jeunesse islamique) lui a fait allégeance et a établi un émirat. D'autres cellules existent dans le pays, notamment à Tripoli, où l'organisation a revendiqué l'attaque contre l'hôtel Corinthia qui fait 9 morts mardi dernier.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Le Général Khalifa Haftar dans son bureau de la base militaire Al-Marj photo Alfred Hackensberger JDD

Le Général Khalifa Haftar dans son bureau de la base militaire Al-Marj photo Alfred Hackensberger JDD

 

2 février 2015 Antoine Malo, envoyé spécial à Al-Marj (Libye) - Le Journal du Dimanche

 

Le général Khalifa Haftar dirige l’opération Dignité, qui vise à éradiquer les djihadistes libyens et les milices islamistes. Rencontre avec un homme de fer qui appelle les Occidentaux à l’aide.

 

Pour les islamistes libyens, il est l'homme à abattre. Ansar Al-Charia, le groupe djihadiste, lui a promis le même sort que Mouammar Kadhafi. Alors pour rencontrer le général Khalifa Haftar, il faut accepter de suivre certaines règles. À l'entrée du camp où il a établi son QG, on laisse passeport et téléphone portable. Puis, après avoir passé un portique de sécurité, on se plie à une fouille corporelle. Avant de patienter dans une pièce fermée, surveillé par un garde. Il faut dire qu'en juin 2014, le général de 71 ans a échappé de justesse à un attentat à la voiture piégée. L'attaque a tué trois de ses hommes, blessé deux de ses fils. Ces derniers ont quitté la Libye. Lui est resté. De son ton égal, il explique : "Je n'ai pas peur de mourir. Si c'est le prix à payer pour protéger mon pays, alors je suis prêt à le payer."

 

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:45
En Libye, face aux djihadistes de Benghazi

 

01.02.2015

 

REPORTAGE - Quatre ans après le printemps libyen réprimé par Kadhafi et l'intervention occidentale, qui mit fin à sa dictature, le pays est plongé dans une guerre civile qui menace  la sécurité de ses voisins. Notre reporter a pu retourner dans le berceau de la révolution aux mains d'Ansar Al-Charia.

 

Au téléphone, Mohamed Salama avait prévenu. "La Benghazi que vous avez connue n'existe plus", avait lancé le reporter libyen, l'un des derniers à y travailler encore. La voiture filait alors vers l'ouest, sur la bande d'asphalte qui longe la mer et les marais salants pour rejoindre la capitale de l'Est libyen. Une route coupée tous les 20 km par des barrages de l'armée nationale libyenne. L'un de leurs officiers, basé à Al-Marj, à une centaine de kilomètres au nord-est, avait découragé toute visite au-delà du dernier barrage. "Il y a encore des combats et les djihadistes sont toujours là. Et, s'ils vous attrapent, vous savez ce qu'ils font : ils coupent les têtes…"

 

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 17:45
Mort du pilote français Xavier Cateni à Tripoli

 

1er février 2015 Bruno Jolivel – Aerobuzz.fr

 

Le 27 janvier dernier, des terroristes ont pris d’assaut l’hôtel Corinthia dans le centre de la capitale libyenne Tripoli et tué plusieurs personnes. Parmi les victimes, un pilote de ligne de nationalité française d’une compagnie aérienne géorgienne travaillant pour une entreprise libyenne. Il s’agit de Xavier Cateni « Cat’s », pilote de chasse notamment sur Mirage F1, Lt-colonel, jusqu’à l’an dernier à la BA-106 de Bordeaux Mérignac.

 

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