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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:56
Bombardement de Bouaké source abidjantv.net

Bombardement de Bouaké source abidjantv.net


06.11.2015 source SHD
 

6 novembre 1792 : bataille de Jemmapes (Hainaut - Belgique). Les 40 000 hommes du général Dumouriez culbutent les Autrichiens au cours d'une bataille restée célèbre pour avoir été l'une des toutes premières de la jeune République. Le duc de Chartres, futur Louis-Philippe, participe à cette bataille et s'y comporte brillamment parvenant à maintenir la cohésion de l'aile gauche du dispositif après une charge de la cavalerie autrichienne. 17 régiments de l’Armée de Terre ont porté dans les plis de leur emblème l’inscription Jemmapes 1792. Aujourd’hui, seul le 1er RHP porte encore cette inscription. (info SHD/DSD).

 

6 novembre 1899 : Churchill publie The river war, récit de la bataille d'Omdurman (Soudan)

 

6 novembre 1917 : début de la révolution bolchevique (Saint Petersbourg). Trotsky et Lénine prennent d'assaut le Palais d'hiver.

 

6 novembre 1942 : intoxication préalable à Torch (Méditerranée occidentale). Afin d’éloigner les U.Boot allemands des plages d’Afrique du Nord où les Alliés vont débarquer (08/11) dans le cadre de l’opération Torch, les services britanniques laissent filtrer de fausses informations indiquant que la concentration de navires alliés au large de Gibraltar est destinée à secourir l’ile de Malte assiégée depuis le début de la guerre. L’Abwehr est intoxiquée et conseille de pré positionner les sous-marins aux abords de Malte.  

 

6 novembre 1955 : fin du protectorat français sur le Maroc.

 

6 novembre 1988 : infection virale gigantesque (Etats-Unis). Robert Tappan Morris, 23 ans, étudiant à l’Université de Cornell (Etat de New York) conçoit et diffuse (02/11) le ver RTM Worm (par la suite appelé Morris worm) qui infecte 6000 ordinateurs (dont ceux du département d’Etat américain) et cause entre 10 et 100 millions de dollars de dégâts. Aujourd’hui, Morris est professeur d’informatique au MIT.

 

6 novembre 2004 : attaque de Bouaké (Côte d'Ivoire). Une unité française de l'opération Licorne est délibérément bombardée par un Sukhoi 25 récemment acheté par le gouvernement Gbagbo. 9 soldats français sont tués. La flotte de combat ivoirienne est immédiatement détruite au sol sur ordre de Paris.

 

RICM : Régiment d'Infanterie-Chars de Marine

Adjudant-chef Thierry BARATHIEU

Adjudant-chef Philippe CAPDEVILLE

Sergent-chef Françis DELON

Sergent Laurent DERAMBURE

Marsouin de 1ère classe David DECUYPÈRE

2e RIMa : 2ème Régiment d'Infanterie de Marine

Caporal-chef Patélisé FALEVALU

Caporal Benoît MARZAIS

Caporal Emmanuel TILLOY

515e RT : 515ème Régiment du Train

Brigadier-chef Franck DUVAL

 

6 novembre 2009 : fusillade de Fort Hood (Texas). Un officier psychiatre, américain de religion musulmane, tue 13 militaires et en blesse 30 autres après avoir tiré à l’arme automatique dans un amphithéâtre de la base de Fort Hood accueillant une remise de diplômes.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:45
Côte d’Ivoire : Fin de mandat pour les militaires des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

25/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 février 2015, a eu lieu la cérémonie de passation de commandement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) sur le camp de Port Bouët. Le colonel Pinon, chef de corps du 1er régiment de Spahis de Valence au succède au colonel Chabut, dernier commandant de la Force Interarmées Licorne (Mandat 35) et premier chef des FFCI, créés le 21 janvier 2015.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 35 a participé pleinement à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 18 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 856 militaires ivoiriens. 6 886 heures de formation ont été dispensées et 36 DIT / DIO, conduits par les soldats des FFCI dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance, communication opérationnelle ou encore sauvetage au combat.

 

Armée dorénavant par l’état-major du 1errégiment de spahis de Valence, cette force se compose d’une compagnie d’infanterie du 1ertirailleur d’Epinal, d’une section du génie du 3èmerégiment de génie de Charleville-Mézières et d’un escadron blindé du 1er Spahis pour l’armée de Terre, mais aussi d’un détachement du service des essences ( SEA), du service des infrastructures de la défense (SID), du commandement des systèmes d’information et de télécommunication (COMSICIA), du système d’information logistique central (SILCENT), du service interarmées des minutions (SIMu), du service de santé des armées (SSA ) et de la gendarmerie.

 

En tant que commandant d’une base opérationnelle avancée (BOA), le COMFOR des FFCI, aura trois missions majeures : assurer la défense des intérêts français et la sécurité de nos ressortissants ; appuyer nos déploiements opérationnels dans la région ; contribuer à la coopération opérationnelle régionale. A ce titre, il poursuivra les actions engagées dans le cadre du partenariat de défense rénové signé en 2012 avec la république de Côte d’Ivoire. Il devra également veiller au maintien en condition opérationnelle des militaires et des matériels en vue d’assurer, au sein de la BOA, la disponibilité d’un réservoir de force et la capacité d’appui logistique en mesure d’interagir avec nos forces déployées dans les autres BOA ou en opérations.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI, conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de Sécurité. Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:45
Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 14 février 2015, en présence de tous les commandants d’unité et chefs de détachement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), le colonel Nicolas Chabut, COMFOR des FFCI, a inauguré le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) du camp de Port-Bouët baptisé « La Licorne » en hommage aux 85 000 militaires français qui ont été engagés dans cette opération du même nom.

 

En effet, au déclenchement de la crise en 2002, ce bâtiment de circonstance initialement prévu pour le stockage de matériaux du casernement a été érigé en PCIAT au profit du commandent opérationnel de l’opération Licorne. Au plus fort de la crise, il a été armé par une centaine de militaires. Entre ses murs s’est écrite l’histoire de l’intervention militaire française en Côte d’Ivoire et cette appellation prend tout son sens quand on sait que ce PCIAT a été le témoin de la crise ivoirienne et qu’en son sein les plus hautes décisions de commandement ont été prises, parfois dans des phases de tensions ou dans un climat d’extrême urgence. C’est donc tout naturellement que le colonel Nicolas Chabut a choisi ce bâtiment pour être le gardien de la mémoire de cette opération au cours de laquelle 27 militaires français ont perdu la vie.

 

Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »

Le colonel Chabut a aussi profité de ce moment pour remettre à tous les participants le nouvel insigne des FFCI qui marque solennellement le tournant de la présence française en Côte d’Ivoire et la transition actée par le passage de l’opération Licorne à cette force prépositionnée sur la façade ouest africaine.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 janvier 2015 l’opération Licorne, lancée le 22 septembre 2002, a pris fin et les militaires français engagés en Côte d’Ivoire ont endossé une nouvelle mission au sein des FFCI, les Forces Françaises en Côte d’Ivoire.

 

Avec la normalisation de la situation sécuritaire en république de Côte d’Ivoire, les objectifs qui justifiaient l’engagement de l’opération Licorne en septembre 2002 ont été atteints. La France, en accord avec les autorités ivoiriennes, a décidé de mettre un terme à cette opération tout en conservant sa présence militaire dans le pays.

 

Durant un peu plus de douze ans, dans un environnement complexe, les militaires français engagés dans l’opération Licorne ont assuré la protection des ressortissants et ont participé, en appui de la communauté internationale, à la résolution de la crise politique et humaine qui déchirait la République de Côte d’Ivoire.

 

Le dispositif des forces françaises déployées en Côte d’Ivoire s’est adapté à la situation sécuritaire. Ces évolutions ont toujours pris en compte la sécurité des ressortissants français et étrangers.

 

Au plus fort de la crise, fin 2004, la force Licorne comptait 5 000 militaires. Au cours de ces années, Licorne a effectué 3 évacuations de ressortissants permettant de mettre plus de 11 000 personnes en sécurité.

 

27 soldats français sont morts au cours de cette opération.

 

Malgré la fin de Licorne, les armées françaises ne quittent pas la Côte d’Ivoire. Des liens très forts unissent en effet nos deux pays, liens qui s’expriment notamment à travers un partenariat de défense signé en 2012. En outre, le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire et la qualité des infrastructures portuaires et aéroportuaires d’Abidjan, font de la capitale une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure pour le soutien aux engagements militaires de la France en Afrique de l’Ouest.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, continueront à assurer la protection des ressortissants français et à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles seront en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de sécurité. Enfin, ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région.

 

Télécharger le dossier de presse

Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:45
Côte d’Ivoire: fin de l'opération Licorne

 

21.01.2015 BBC Afrique

 

Aujourd’hui, mercredi 21 janvier, se termine officiellement la mission de la force française Licorne. Après 12 ans d’opération sur le sol ivoirien, elle laisse la place aux forces françaises de Côte d’Ivoire. Cette force n’aura plus vocation à intervenir uniquement en Côte d’Ivoire mais sera une base avancée pour l’Afrique de l’Ouest.

 

La force Licorne a traversé toute les crises ivoiriennes et n’a pas toujours fait l’unanimité auprès des Ivoiriens.

 

Elle a été déployée fin 2002 après le coup d’État manqué contre le régime de Laurent Gbagbo. Sa mission première était d’évacuer les ressortissants français et étrangers, notamment au centre du pays.

 

A l’époque, les forces françaises avaient vivement été critiquées par les deux camps. Ils les accusaient d’avoir enrayé leur progression et de leur avoir volé la victoire en s’interposant entre les combattants.

 

Peu après, la situation s’était stabilisée et le pays avait été coupé en deux par une zone de confiance séparant les belligérants : la rébellion au nord, les forces loyalistes au sud. L’armée française avait alors installé plusieurs bases le long de la zone tampon.

 

L’opération Licorne avait ensuite peu à peu augmenté ses effectifs. En 2004, une attaque par deux sukoi loyalistes contre la base française de Bouake, située en territoire rebelle, avait tué 9 soldats français. En guise de riposte, la France avait détruit tous les avions militaires ivoiriens, ce qui avait déclenché de gigantesques manifestations anti-forces françaises à Abidjan. Après plusieurs jours de fortes tensions, des soldats de Licorne avaient tiré sur les manifestants, faisant officiellement 57 morts.

 

La force Licorne comprenait alors plus de 5 000 hommes. Pendant la crise post-électorale de 2010 et 2011, l’armée française, agissant sous couvert de l’ONU, avait pris le contrôle de l’aéroport. Cela avait conduit Laurent Gbagbo à accuser l’armée française d’être une force d’occupation.

 

Par la suite, l’armée française avait aidé les forces qui soutenaient le président Ouattara à déloger le président Laurent Gbagbo de sa résidence. Ce dernier avait ensuite été arrêté. Cela aura été la dernière action d’éclat de la force Licorne en Côte d’Ivoire.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 16:45
Côte d’Ivoire : fin de l’opération Licorne, place aux Forces françaises

 

21 janvier 2015  par Frédéric Schneider - afrik.com

 

La mission française baptisée Licorne, installée en Côte d’Ivoire, depuis le début de la guerre civile en 2002, prend fin ce mercredi 21 janvier 2015, au cours d’une cérémonie militaire. Elle va être remplacée par les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI).

Après 12 ans de mission, l’opération française Licorne prend fin, ce mercredi, au cours d’une cérémonie militaire. Elle va être remplacée par les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), selon un communiqué de l’armée française, dont le terrain d’action est étendu à toute l’Afrique de l’Ouest.

 

Suite de l'article

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
RCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriens

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 15 au 19 décembre, les soldats français engagés en Côte d’Ivoire ont encadré deux stages de formation militaire au profit d’une centaine de militaires ivoiriens.

 

Pendant toute une semaine, 90 militaires des forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), du soldat au chef de section, ont été encadrés et formés par les soldats de la force Licorne. Les formateurs ont proposé aux stagiaires une formation au combat d’infanterie avec d’un côté l’instruction des chefs de section et de l’autre celle des chefs de groupe et soldats. Le but était de faire progressivement monter en puissance les différentes sections et d’amener, au fil des jours, les chefs de section à conduire de manière autonome des missions et à commander tous leurs hommes.

 

En marge de ce premier stage, une douzaine d’officiers et de sous-officiers ivoiriens spécialistes des transmissions ont été sensibilisés à l’importance des systèmes d’information et de communication (SIC) lors d’un engagement opérationnel. A l’instar de leurs camarades fantassins, les officiers ont travaillé sur la planification du déploiement des réseaux informatiques, phase indispensable avant l’installation d’un poste de commandement. De leur côté, les sous-officiers se sont entraînés à déployer un réseau informatique de 12 postes informatiques, nécessaire au bon fonctionnement d’un centre d’opérations (CO).

 

Ces interactions permettent aux stagiaires de bénéficier d’un socle de connaissances mobilisable à tout moment. En douze années, des milliers de soldats ivoiriens ont pu bénéficier des savoir-faire des soldats de Licorne.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises feront de la future force une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

RCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriensRCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriens
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
RCI : Licorne assure le soutien logistique de l’opération Barkhane

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 22 décembre 2014, les éléments du plot logistique de la force Licorne ont accueilli 23 camions transportant plus de 246 tonnes de matériel, notamment des véhicules militaires et des containers, désengagés de l’opération Barkhane depuis Niamey au Niger.

 

Escorté par les gendarmes maliens, nigériens, burkinabés, puis ivoiriens, ce convoi a parcouru plus de 1 800 km avant d’arriver au camp militaire de Port-Bouët, point d’entrée et de sortie logistique des forces armées françaises engagées sur la façade ouest-africaine. Ce fret logistique sera ensuite acheminé en France par voie maritime pour être remis en condition.

 

Pour le maréchal des logis chef Vincent, responsable du transit de surface, « c’est un flux logistique permanent qui transite depuis le camp de Port-Bouët que ce soit par voie terrestre, aérienne ou bien maritime. En effet, le camp sur lequel est installée la force Licorne bénéficie d’une très grande capacité d’accueil et de stockage et la Côte d’Ivoire dispose également d’infrastructures portuaires et aéroportuaires de qualité permettant aux soldats, aux véhicules et au matériel opérationnel d’être acheminés ou désengagés rapidement depuis n’importe quel point en Afrique de l’Ouest ».

 

La force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Au même titre que les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), les forces française en Côte d’Ivoire (FFCI) constitueront alors la seconde base opérationnelle avancée sur la façade ouest-africaine.

 

Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises en feront ainsi une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
Côte d’Ivoire : visite du général de corps d’armée Servera (DRHAT) aux militaires de la Force Licorne

Le général de corps d’armée SERVERA et le colonel Nicolas Chabut passent en revue les troupes de la Force Licorne à l’occasion d’une cérémonie des couleurs. Crédit : EMA

 

30/12/2014 Armée de Terre

 

A l’occasion des fêtes de fin d’année, le général de corps d’armée SERVERA, directeur des ressources humaines de l’armée de Terre (DRHAT) s’est rendu en Côte d’Ivoire du 24 au 26 décembre pour passer Noël avec les militaires de la force Licorne.

 

Ce déplacement de 48h avait pour but de soutenir les militaires engagés en opérations extérieures loin de leurs familles et de leurs proches.

 

Au cours de ces 3 journées, il a pu s’entretenir avec les soldats de la force, qu’ils soient sur le camp de Port-Bouët ou bien au détachement d’instruction lagunaire (DIL), engagés dans la défense du camp ou encore sur les missions permanentes de l‘opération Licorne. Cette visite est symbolique à double titre. Premièrement, c’est la dernière fois qu’une autorité militaire rencontre les militaires français engagés en Côte d’Ivoire sous mandat Licorne puisque l’opération prendra fin au 1erjanvier 2015. Deuxièmement, c’est la dernière fois que le DRHAT partage une fête de Noël avec des soldats en opération : il quittera l’institution dans le courant de l’année 2015.

 

Après les visites des différents détachements et unités, le général de corps d’armée Servera s’est s’adressé aux 450 militaires de la force Licorne à l’occasion d’une prise d’armes. Pendant son allocution, il a insisté sur l’importance de la mission sur laquelle les militaires sont employés et a déclaré : «  Nous avons bien conscience de l’abnégation avec laquelle vous vous acquittez de votre mission. (…) Votre présence au sein de l’opération Licorne n’est pas sans lien avec la défense directe de notre pays ». Et d’insister sur les relations fortes et amicales qui unissent la Côte d’Ivoire et la France, à quelques jours du passage de flambeau entre la force Licorne et les Forces Françaises en Côte d’Ivoire : « La France et la Côte d’Ivoire sont deux pays amis dont les liens historiques, politiques et économiques sont très étroits (…) : vous devrez rester prêts et continuer à être vigilants ».

 

Et de conclure : « je veux vous exprimer ma fierté et ma reconnaissance pour m’avoir permis d’être l’un des vôtres pour quelques heures. Je salue l’état d’esprit exceptionnel qui anime les futures Forces Françaises en Côte d’Ivoire».

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Côte d’Ivoire : manœuvre logistique d’envergure pour la force Licorne

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 19 novembre, une centaine de militaires de la force Licorne, dont 43 pilotes, ont été mobilisés pour accueillir, sécuriser, charger et décharger le navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Ce navire, affrété sous contrat avec le ministère de la Défense, assure les relèves majeures de matériel et le ravitaillement logistique des théâtres d’opérations africains.

 

Après onze jours de traversée, le Calao a atteint le port d’Abidjan avec à son bord plus de 1 350 tonnes de matériel pour les forces Licorne et Barkhane, soit 128 containers, 35 véhicules dont un engin du génie rapide de protection (EGRAP), des véhicules blindés légers (VBL), des véhicules de l’avant blindé (VAB), des P4, et les tout nouveaux porteurs polyvalents lourds de dépannage (PPLD), engagés pour la première fois en opération extérieure. Ils prendront dans quelques jours la route du Mali et seront déployés dans le cadre de l’opération Barkhane.

 

Pour l’officier responsable de l’affrété (ORA), le capitaine Frédéric, «  cette manœuvre logistique est une opération majeure nécessaire à la conduite des opérations extérieures. En effet, les relèves de véhicules, le transport de pièces mécaniques et surtout le ravitaillement en munitions ou en vivres concourent au succès des missions et garantissent les capacités opérationnelles de nos forces armées ».

 

En tant que future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation à devenir également le principal point d’appui logistique des forces prépositionnées en Afrique, sur la façade Ouest africaine, garantissant ainsi la capacité opérationnelle des forces engagées dans la sous-région.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises feront de la future force une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

Côte d’Ivoire : manœuvre logistique d’envergure pour la force Licorne
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne forme des soldats ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre

 

24/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 10 au 16 novembre 2014, 54 soldats de la compagnie d’infanterie de la force Licorne étaient à Lomo Nord pour armer un détachement d’instruction opérationnel (DIO) en charge de la formation opérationnelle de 111 militaires ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre (MICAT).

 

Pour ce premier DIO du mandat, les chefs de section, les chefs de groupe, les chefs d’équipes et les grenadiers voltigeurs ivoiriens ont été encadrés, chacun à leur niveau, par leurs pairs français.

 

Au cours de cette semaine, l’accent a été porté sur la tactique, le maniement et l’entretien de l’armement. En plus des séances d’aguerrissement et d’initiation aux techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) réalisées tout au long de la semaine, l’instruction insistait sur les rudiments du commandement, notamment au cours des phases de préparation et de présentation de la mission, d’élaboration des ordres et enfin dans la conduite de la mission en elle-même.

 

L’exercice de synthèse de cette formation, réalisé de manière autonome par les stagiaires, a été l’occasion pour les formateurs d’une part, de constater le volontarisme et l’enthousiasme des militaires ivoiriens, et d’autre part, d’entretenir à tous les niveaux leur capacité à transmettre leur savoir-faire de manière pédagogique.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:45
Ébola : conseils pour les militaires et leur famille (Sept. 2014)

 

10/09/2014 BCISSA  - DCSSA

 

Compte tenu de l’engagement de nos forces en Afrique, le risque d’exposition des militaires français et de leur famille au virus Ébola est très faible. Toutefois, l’extension de l’épidémie due à des mouvements transfrontaliers de patients infectés ne peut être exclue. L’épidémie sévit actuellement en Guinée Conakry, au Liberia, en Sierra-Leone, au Nigeria et en RDC. Un cas confirmé d’Ébola importé de Guinée a également été déclaré au Sénégal.

 

Le virus Ébola se transmet uniquement par contact étroit avec les fluides biologiques de personnes ou d’animaux infectés vivants ou décédées. Il n’existe ni transmission respiratoire du virus ni transmission par piqûre ou morsure d’insectes. La protection des militaires déployés en Afrique et éventuellement de leur famille repose donc sur l’application de mesures simples d’hygiène et de précaution exposées dans une fiche rédigée par le service de santé des armées.

 

Télécharger la fiche «  conseils pour les militaires et leur famille »

Ébola : conseils pour les militaires et leur famille (Sept. 2014)
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 08:45
Licorne : commémoration du 10e anniversaire des bombardements de Bouaké

 

 

07/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 novembre 2014, les militaires de la force Licorne ont rendu hommage aux 9 militaires français tombés au champ d’honneur il y a 10 ans au lycée Descartes de Bouaké.

 

Cette cérémonie du souvenir était présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant la force interarmées de l’opération Licorne, et s’est déroulée sur le camp militaire de Port Bouët, en présence de Monsieur Etienne Chapon, premier conseiller de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, du général Didier L’Hôte, commandant les forces de l’ONUCI et du colonel  Benoist Clément, attaché de Défense auprès l’ambassade de France. Au cours de la cérémonie, une gerbe de fleurs a été déposée au pied du monument aux morts érigé en leur hommage.

 

Cette cérémonie revêt un caractère d’autant plus solennel que le mandat actuel de la force Licorne compte dans ses rangs des soldats qui se trouvaient sur le territoire ivoirien en novembre 2004, à Bouaflé et Daola pour le 1er régiment de chasseurs et, sur l’aéroport Félix Houphouët Boigny, pour la 1ere compagnie du 35e régiment d’infanterie. Ces derniers ont contribué à sécuriser l’arrivée des renforts et permis l’évacuation des quelque 7000 ressortissants français.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne, maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français et développe sa capacité de soutien et de renforcement au profit des opérations dans la sous-région.

Licorne : commémoration du 10e anniversaire des bombardements de Bouaké
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:45
Des soldats français, sur la base de Bouaké, en 2004. Photo Philippe Desmazes (AFP)

Des soldats français, sur la base de Bouaké, en 2004. Photo Philippe Desmazes (AFP)

 

05.11.2014 Par Thomas Hofnung — Libération.fr

 

L’investigation sur le bombardement de la base de Bouaké piétine. Retour, avec des éléments nouveaux récoltés par «Libération», sur un épisode très trouble des relations franco-ivoiriennes.

 

Le 6 novembre 2004, un avion de l’armée ivoirienne bombardait un camp de la force Licorne à Bouaké, dans le centre de la Côte- d’Ivoire, entraînant la mort de neuf soldats français, d’un civil américain réfugié sur cette base, et faisant 38 blessés, dont certains grièvement. La perte la plus massive pour l’armée française depuis l’attentat contre l’immeuble Drakkar à Beyrouth, en 1983. Dix ans plus tard, jour pour jour, l’enquête ouverte à Paris pour «assassinats et tentatives d’assassinats» - au cours de laquelle plusieurs anciens ministres, les chefs militaires de l’époque, et même l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (détenu à La Haye, aux Pays-Bas) ont été entendus - n’a toujours pas permis de déterminer qui a donné l’ordre de viser les Français. Ni pourquoi Paris a sciemment laissé filer les pilotes, des mercenaires biélorusses. Libération, en association avec France Inter, verse de nouveaux éléments au dossier pour tenter de comprendre ce crime resté impuni.

 

Le coup de tonnerre du 6 novembre

 

Depuis septembre 2002, les soldats français de la force Licorne tentent de maintenir un cessez-le-feu précaire dans une Côte-d’Ivoire coupée en deux : le Nord tenu par des rebelles pro-Ouattara et le Sud par le régime du président Gbagbo. Paris a tenté - via les accords de Marcoussis (signés en région parisienne en janvier 2003) - d’enclencher un processus de réconciliation, dont les acteurs locaux ne veulent pas. C’est dans ce contexte que l’armée ivoirienne décide, début novembre 2004, de lancer une offensive pour reprendre le Nord. Alors président, Jacques Chirac tente de dissuader son homologue ivoirien de passer à l’attaque. «L’entretien est épouvantable, Chirac lui aurait dit que s’il bougeait, il ferait quelque chose, d’arrêter de faire le con», a raconté à la justice l’ambassadeur de France à Abidjan en 2004, Gildas Le Lidec, rapportant des propos tenus par Gbagbo. Résultat : Abidjan déclenche les bombardements qui visent des positions rebelles à Bouaké et dans l’Ouest. Dans les faits, au-delà de la mise en garde de Chirac, Paris et l’ONU observent sans broncher cette offensive qui viole un accord de cessez-le-feu. «On était dans une impasse, les Français étaient pris en tenaille et on s’est dit que, finalement, c’était peut-être de là que viendrait la solution», raconte aujourd’hui un haut responsable à Paris. Quand survient, le 6 novembre, peu après 13 heures, le bombardement des soldats français installés dans le lycée Descartes, à Bouaké, fief des rebelles du Nord.

 

La France détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne

 

Le bombardement a été effectué par un avion de l’armée ivoirienne, un Sukhoï-25 (de fabrication russe), piloté par un mercenaire biélorusse flanqué d’un copilote ivoirien. L’avion a fait une première passe au-dessus du camp, avant de lâcher, lors d’un second passage, une salve de roquettes. Un carnage. Pour le général Poncet, qui commande la force Licorne à Abidjan, c’est un acte délibéré. Sans plus attendre, il procède à la destruction des deux Sukhoï venus se poser sur l’aéroport de Yamoussoukro, plus au sud. Dans les heures qui suivent, l’armée française détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne, y compris les hélicoptères stationnés dans l’enceinte de la présidence, et s’empare de l’aéroport d’Abidjan au terme de combats violents avec l’armée ivoirienne. Qui a donné cet ordre de destruction ? D’après plusieurs sources proches du dossier, le général Poncet en a pris l’initiative, probablement en concertation avec son chef d’état-major, le général Henri Bentégeat. Le président de la République, pourtant chef des armées, n’aurait été prévenu qu’a posteriori. Informé vers 14 h 20 par Michel de Bonnecorse, le conseiller Afrique de Chirac, que le président de la République a donné l’ordre de détruire les deux Sukhoï, l’ambassadeur Le Lidec se montre dubitatif : «Je me demandais comment, un samedi, il peut réagir ainsi aussi vite, et ma deuxième réaction est de dire : "Vous êtes complètement fous à Paris, ils vont tous s’en prendre à la population française."»

 

Le général Poncet ne répond plus

 

De fait, la situation dégénère aussitôt à Abidjan. Les partisans de Gbagbo prennent la rue, s’attaquant aux intérêts et à la communauté française. En quelques jours, près de 8 000 personnes sont évacuées en urgence de Côte- d’Ivoire. L’exode le plus massif depuis la fin de la guerre d’Algérie. Les «patriotes» pro-Gbagbo tentent de traverser les deux ponts au-dessus de la lagune qui conduisent à la base française adossée à l’aéroport. Le général Poncet, un ancien des forces spéciales, ordonne à ses hommes de prendre leur arme de poing : il craint que la base ne soit rapidement submergée par la foule. Dans la nuit, des hélicoptères de Licorne tirent durant plusieurs heures devant la foule sur les ponts pour en bloquer l’accès. «On est passé à deux doigts de l’humiliation de l’armée française», dit Poncet à la juge Sabine Khéris chargée de l’enquête à Paris.

 

Révolté par la mort de ses hommes à Bouaké, débordé à Abidjan, Poncet prend les choses en main, et rend compte après coup à Paris. Le pouvoir politique est dans le bleu, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, hors jeu. «Poncet est dans son bunker, et il ne communique avec personne», témoigne l’ambassadeur Le Lidec. C’est à ce moment qu’intervient un épisode clé : une colonne de blindés français, descendue de Bouaké dans la nuit du 6 au 7 novembre, se retrouve face à la résidence de Gbagbo. Une erreur de guidage, plaident les militaires qui devaient se rendre à l’hôtel Ivoire voisin, lieu de regroupement pour les ressortissants français. Sa tour est pourtant visible plusieurs kilomètres à la ronde. «Ce n’est pas possible», tranche Le Lidec. Se croyant encerclés et paniqués, Gbagbo et ses proches sont prêts à se rendre. Ils appellent l’Elysée qui dément qu’un assaut soit en cours. «A Paris, ils se sont dégonflés», aurait lancé quelques jours plus tard le général Poncet, selon une source bien informée.

 

Qui a donné l’ordre de viser les Français à Bouaké ?

 

Tous les acteurs de l’époque (militaires et politiques) dédouanent Gbagbo, totalement effondré quand il apprit ce qu’il appelle le «coup fourré» de Bouaké. Paris a rapidement incriminé les radicaux dans l’entourage du président ivoirien qui, dit par exemple Poncet, auraient voulu maquiller l’échec de l’offensive dans le Nord en frappant les Français. D’autres, comme l’avocat de nombreuses parties civiles, Me Jean Balan, penchent pour la thèse d’une manipulation qui aurait mal tourné. Entendu en avril à La Haye, où il attend son procès devant la Cour pénale internationale (pour son rôle dans la crise post-électorale de 2010-2011), Gbagbo évoque encore une «manipulation», sans plus de précision. Pour certains, le bombardement aurait dû viser un bâtiment censé être vide, mais où des soldats s’étaient réfugiés, donnant ainsi un prétexte à Paris pour châtier Gbagbo.

 

A l’appui de cette thèse, plusieurs faits troublants : aucune autopsie des victimes n’a été pratiquée comme le veut la règle, les prévôts (gendarmes) ont été bloqués dans leur enquête sur place. Surtout, la France a eu à sa disposition les pilotes et techniciens slaves (biélorusses, russes et ukrainiens) chargés des Sukhoï, fournis clés en main à Gbagbo par une entreprise biélorusse, via un intermédiaire français : Robert Montoya - un ancien gendarme de l’Elysée sous Mitterrand. Capturés sur l’aéroport d’Abidjan, une quinzaine d’entre eux ont été détenus durant quatre jours et «débriefés» par les services français. Mais leur interrogatoire est toujours classé «secret défense».

 

Dûment identifiés par les forces françaises déployées en Côte-d’Ivoire, les pilotes, eux, ont été interpellés au Togo par la police, quelques jours après leur fuite de Côte-d’Ivoire. Prévenues, les autorités françaises ont pourtant détourné le regard, refusant d’en informer la justice. Relâchés, les mercenaires se sont volatilisés. Michèle Alliot-Marie a déclaré, à plusieurs reprises, qu’aucun cadre juridique ne permettait de les entendre, ni de les poursuivre. Elle a, depuis, été formellement démentie devant la juge par son conseiller juridique de l’époque, David Sénat. Quant à Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur, mais toujours très proche des affaires ivoiriennes, il dit à la juge ne pas avoir été prévenu par ses services de l’interpellation des mercenaires slaves au Togo. Me Balan, qui accuse les deux ministres de mensonge, a demandé la saisine de la Cour de justice de la République. Il a été débouté.

 

Tout se passe comme si Paris avait quelque chose à se reprocher, donc à cacher. Une autre thèse circule : le Sukhoï-25, un avion peu sophistiqué, aurait commis une bavure. Sans attendre, les chefs militaires ont surréagi, plongeant Abidjan dans le chaos. «Durant cette crise de Bouaké, c’était le bordel partout : à l’Elysée, à la Défense, à l’état-major !» avoue un haut responsable français. Juger les pilotes slaves et leurs copilotes ivoiriens conduirait à raconter par le menu les turpitudes politico-militaires de cette Françafrique qui ne veut pas mourir. Et entre la justice, synonyme de cruelle vérité, et la raison d’Etat, le pouvoir à Paris a fait son choix

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 11:45
Licorne : dernier transfert d’autorité pour la force Licorne

 

22/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 20 octobre 2014, le mandat 34 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du colonel Paul Sanzey, chef de corps du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy, s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire.

 

Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le COMANFOR Licorne a passé le témoin au colonel Nicolas Chabut, chef de corps du 1errégiment de chasseurs (1er RCH) de Verdun, qui commandera le dernier mandat de la force Licorne. En effet, à compter du 1erjanvier 2015, Licorne laissera la place aux Forces Françaises en Côte d’Ivoire. Celles-ci ont vocation à devenir une base opérationnelle avancée et l’unique point d’appui logistique des forces prépositionnées en Afrique, sur la façade ouest-africaine.

 

En présence des autorités politiques et militaires, le COMANFOR Licorne a effectué une dernière revue des troupes avant de rendre les honneurs aux drapeaux puis de déposer une gerbe au pied du monument aux morts du camp de Port-Bouët.

 

Depuis le 18 juin 2014, le mandat 34 de la Force Licorne a accordé une place prépondérante à l’accompagnement de l’armée ivoirienne. S’inscrivant dans la continuité des mandats précédents, les militaires français ont conduit 47 détachements d’instruction opérationnelle et technique au profit de près de 900 militaires ivoiriens, ce qui représente plus de 6800 jours d’instruction. Des dizaines d’actions civilo-militaires ont également été conduites au profit de la population, en particulier dans le domaine de l’éducation : rénovation d’écoles, distribution de kits scolaires, etc….

 

Le colonel Nicolas Chabut, prenant le commandement du mandat 35 de la force Licorne est accompagné d'un état-major tactique, d’un escadron blindé et d’une compagnie de commandement et de logistique issus du 1erRCH, d’une compagnie d’infanterie armée par le 35erégiment d’infanterie (35eRI) de Belfort, d’un détachement du génie appartenant au 19eRG de Besançon, ainsi que de militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne, maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français et développe sa capacité de soutien et de renforcement au profit des opérations dans la sous-région.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 16:55
photo Herakles (Safran)

photo Herakles (Safran)

 

Saint-Médard-en-Jalles, le 24 avril 2014. Herakles (Safran)

 

Stéphane Abrial, Directeur général délégué de Safran en charge du Secrétariat général, Philippe Schleicher, Président-directeur général d’Herakles (Safran), Bruno Sainjon, Directeur des Opérations à la Direction générale de l’armement (DGA) et Alain Rousset, Président du Conseil régional d’Aquitaine, ont inauguré ce jour la nouvelle unité de traitement biologique Herakles, baptisée LICORNE™ (Ligne Industrielle de Collecte des Objets pyrotechniques et de Réduction Naturelle des Effluents).

 

Cette nouvelle installation, pionnière en matière d’environnement, apporte la solution adaptée au traitement du perchlorate d’ammonium, constituant majeur du propergol destiné notamment à propulser lanceurs et missiles. LICORNE™ utilise en effet un procédé issu d’un brevet Herakles, qui emploie des bactéries transformant le perchlorate et l’ammonium en azote et en chlorure. Implantée sur le site de Saint-Médard, cette unité possède une capacité de traitement annuelle de 300 tonnes de perchlorate d’ammonium, ce qui couvre l’ensemble des besoins actuels.

 

Philippe Schleicher, PDG d’Herakles, souligne : « La mise en place d’une solution d’élimination du propergol respectueuse de l’environnement, s’appuyant sur des études menées avec le soutien de la DGA, est un enjeu majeur pour Herakles. L’unité LICORNE™ permet à notre société de s’engager dans une véritable démarche éco-responsable pour les générations actuelles et futures. »

 

Le site Herakles de Saint-Médard produit en effet du propergol, matériau hautement énergétique, dont les applications sont multiples : moteurs spatiaux d’Ariane 5, de Vega, propulsion des missiles stratégiques et tactiques, gonflement des coussins d’airbags… Bien que toujours conforme à la réglementation, le brûlage, moyen d’élimination traditionnel des déchets de propergol ou des propulseurs en fin de vie, génère encore des émissions atmosphériques.

 

Attachée à une exemplarité environnementale, la DGA a souhaité investir aux côtés d’Herakles dans le développement des technologies permettant de démarrer les activités de démantèlement de ses missiles et de détruire l’ensemble des déchets de propergol et de perchlorate d’ammonium présents dans ces propulseurs en fin de vie. La DGA et Herakles se sont ainsi engagés en décembre 2013 à assurer le traitement des déchets de production pour les 10 prochaines années, ainsi que le démantèlement du missile M45 en retour de dotation et le démarrage du démantèlement du missile M51. Le Conseil Régional d’Aquitaine a également apporté son soutien en co-finançant cette unité.

 

Fruit de travaux de R&D initiés il y a 20 ans, l’unité LICORNE™ permet ainsi à Herakles de maîtriser le cycle de vie complet de ses produits. Les investissements réalisés démontrent sa volonté d’anticiper et de prendre une longueur d’avance sur la réglementation relative au brûlage. Leader de la propulsion à propergol solide, notre société s’engage ainsi dans une démarche responsable sur le plan environnemental.

****

Herakles, filiale de Safran, conçoit, développe, produit et commercialise des moteurs à propergol solide, des matériaux et des matières premières énergétiques, des matériaux composites thermostructuraux et organiques, pour la défense, le spatial, l’aéronautique, la sécurité automobile et l’industrie. Herakles fournit des services, produits et équipements pour les missiles stratégiques et tactiques et les lanceurs spatiaux, pour l’aéronautique civile et militaire et la sécurité automobile, ainsi que des outillages pour l’industrie.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienne

03/08/2013 Sources : EMA

 

Du 1er au 13 juillet 2013, un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) à été mené par la force Licorne au profit de deux sections des Forces Armées Ivoiriennes(FRCI)

 

Durant deux semaines, la force Licorne a formé 50 militaires ivoiriens issus du 1er bataillon de commandos parachutistes et du 1er bataillon d’infanterie, au Détachement d’Intervention Lagunaire (DIL).

 

La formation dispensée a principalement porté sur le combat Proterre, le TIOR (Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochée), la topographie et les moyens de transmissions. Des cours de droit des conflits armés mêlant la théorie et la pratique ont été dispensés tout au long de la formation. Les chefs de section et chefs de groupe se sont également exercés à la constitution d’une caisse à sable et au déroulement d’un ordre initial, en s’appuyant sur leur carnet de combat.

 

A l’issue de ce stage, une cérémonie de remise des diplômes s’est tenue au camp Port-Bouët en présence du commandant de la force, le lieutenant-colonel (TA) Bouzereau.

 

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de près de 600 soldats ivoiriens. Elle apporte ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin.

Côte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienneCôte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienneCôte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienne
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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne contribue à la formation de l’armée ivoirienne

28/05/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 24 mai 2013, la force interarmées de l’opération Licorne a conduit des détachements d’instruction technique (DIT) dans les domaines des transmissions et de la maintenance au profit d’une vingtaine de soldats des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Les DIT se sont déroulés au camp de Port Bouët et au Détachement d’intervention lagunaire (DIL). Ils étaient encadrés par 10 formateurs spécialisés dans les Systèmes d’information et de communications (SIC) et 2 formateurs de la Section réparation et maintenance (SRM).

 

Le DIT transmissions avait pour objectif de délivrer à une dizaine de lieutenants ivoiriens participant à ce stage une formation sur les missions élémentaires de l’officier SIC et notamment sur le déploiement d’un réseau de transmissions au niveau régimentaire.

 

Alternant formation théorique et pratique, les stagiaires ont été entraînés à la rédaction de documentation interne, à l’installation d’un réseau local permettant le raccordement d’un système de commandement et à l’utilisation des moyens de communication HF, VHF, UHF et satellitaires.

 

Le DIT s’est achevé par un exercice de synthèse d’une journée qui a confronté les stagiaires à un cas pratique nécessitant l’application des différents savoir-faire et connaissances acquises durant les 10 jours de stage.

 

Parallèlement, une dizaine de sous-officiers et de militaires du rang des FRCI ont suivis un DIT articulé autour de la maintenance des circuits de freinage et électriques du Véhicule léger de reconnaissance et d’appui (VLRA). L’instruction, dispensée par deux sous-officiers atelier blindé de la SRM, a permis aux futurs maintenanciers ivoiriens d’apprendre à identifier les pannes les plus courantes sur ce type de véhicule et à les réparer.

Côte d’Ivoire : la force Licorne contribue à la formation de l’armée ivoirienne

La deuxième partie du stage était consacrée à l’apprentissage des différentes manœuvres de force et moyens de remorquage à appliquer sur des véhicules immobilisés, ensablés ou en panne.

 

La qualité de restitution des connaissances dont ont fait preuve les militaires ivoiriens au cours de ces différentes instructions encouragent la force Licorne à renouveler ce type de stage. Après avoir largement contribué à la mise en condition opérationnelle des unités FRCI destinées à rejoindre le BATLOG de la MISMA, la force Licorne contribue également à la formation de l’armée ivoirienne au travers d’instructions plus techniques.

Côte d’Ivoire : la force Licorne contribue à la formation de l’armée ivoirienne

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens, des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions civilo-militaires.

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 17:45
Les mystères du bombardement du camp français de Bouaké en Côte d'Ivoire

 

15.12.2010 par Jean-Philippe Rémy,  Correspondant régional Afrique, Johannesburg - lemonde.fr

 

Le pic de la tension entre la France et la Côte d'Ivoire a sans doute été atteint en novembre 2004. Alors que le pays était scindé entre le Sud, contrôlé par Laurent Gbagbo, et le Nord, aux mains des rebelles des Forces nouvelles, l'opération "Dignité" devait permettre aux troupes loyalistes de reprendre le contrôle de l'ensemble du territoire aux rebelles des Forces nouvelles. L'offensive avait débuté par des attaques de l'aviation ivoirienne contre des villes rebelles grâce à l'acquisition d'hélicoptères de combat et d'avions de chasse achetés par la Côte d'Ivoire malgré un embargo des Nations unies.

L'opération "Dignité" a tourné à la catastrophe, le 6 novembre, lorsque deux de ces Sukhoï, pilotés par des Biélorusses (avec des copilotes ivoiriens) ont attaqué un camp de soldats français (installé au lycée Descartes de Bouaké) de la force Licorne, déployée pour tenir une "zone de confiance" entre le Sud et le Nord.

Neuf soldats français et un civil américain réfugiés dans le camp pour se protéger des attaques aériennes avaient été tués. Des militaires français avaient ensuite détruit l'aviation ivoirienne, déclenchant à Abidjan de gigantesques émeutes antifrançaises, conduisant à plus de 8 000 évacuations. Dans le chaos, l'armée française avait ouvert le feu à plusieurs reprises sur des foules hostiles. Ce dossier demeure un des grands contentieux entre les deux pays.

Or les pilotes des Soukhoï impliqués dans l'attaque du camp français, arrêtés à Abidjan, ont été détenus quatre jours par l'armée française avant d'être autorisés à quitter la Côte d'Ivoire et se rendre au Togo. Là, le gouvernement les a arrêtés avant de proposer aux Français de les interroger.

 

SURPRISE

Un peu plus d'un an plus tard, l'ex-ministre de l'intérieur du Togo, François Boko, est reçu "à sa demande" dans une ambassade américaine pour y raconter le passage des pilotes dans son pays, dossier sur lequel il avait toute autorité à l'époque. Il confirme alors aux diplomates américains que "les six pilotes et les techniciens" impliqués dans le pilotage et la maintenance des Soukhoï ont bien été détenus à Lomé.

Auparavant, les avions de chasse étaient aussi passés par là. C'est par le Togo que la Côte d'Ivoire avait importé ce matériel, en violation de l'embargo de l'ONU : "Les deux Soukhoï 25 utilisés dans le bombardement ont été fournis au GCI [gouvernement de Côte d'Ivoire] par l'ex-gendarme français Robert Montoya. [Il] se les était procurés, ainsi que d'autres avions et d'autres types de matériel, en Biélorussie. Il avait aussi engagé des pilotes et des techniciens biélorusses. Les avions sont arrivés en pièces détachées au Togo, où ils ont été assemblés avant de voler jusqu'à la Côte d'Ivoire."

François Boko insiste : "Les responsables togolais étaient informés de la présence des avions et des pilotes-techniciens au Togo. (…) Les forces françaises aussi devaient être au courant de cette présence puisque les avions biélorusses étaient garés dans la partie de l'aéroport de Lomé utilisée par les Français pour leurs propres missions aériennes de soutien des troupes françaises en Côte d'Ivoire."

Plus étrange est le refus des autorités françaises d'interroger les pilotes, comme François Boko le leur propose après leur avoir "communiqué leur identité et leurs activités via l'ambassade de France à Lomé, mais aussi par l'intermédiaire du général Poncet, qui commandait alors l'opération Licorne en Côte d'Ivoire".

 

LE CAS DE ROBERT MONTOYA ÉVOQUÉ

L'ex-ministre de l'intérieur togolais exprime ensuite sa surprise : "Après avoir gardé les neuf Biélorusses environ deux semaines, Boko se voit demander par les Français (y compris par le général Poncet, qui a communiqué directement avec Boko) de les relâcher. La seule explication qu'on lui ait fourni (à nouveau, en incluant celle du général Poncet), a été que la France 'ne cherchait pas à compliquer ses relations avec la Biélorussie'", conclut l'auteur du télégramme.

François Boko poursuit sur le cas de Robert Montoya, ancien membre de la cellule antiterroriste de l'Elysée compromis dans les années 1980 dans une affaire d'écoutes téléphoniques, et installé entre le Togo et plusieurs autres pays. M. Montoya conseillait alors la présidence ivoirienne.

François Boko ajoute que "depuis que la presse française a commencé à écrire [à son] sujet, sa femme s'est rendue chez un notaire au Togo qui (...) a liquidé toutes [ses] sociétés avant d'en créer de nouvelles, avec des propriétaires différents". Depuis, Robert Montoya a été poursuivi mais l'essentiel des interrogations sur l'épisode franco-ivoirien de novembre 2004 demeurent.

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