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DUBAI, 25 mars - RIA Novosti
La Libye soutient l'élaboration par la Ligue arabe d'une stratégie commune de lutte contre le terrorisme, a déclaré mardi le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Abdelaziz dans une interview au journal Asharq Al-Awsat (Proche-Orient).
"Nous appuyons l'idée d'élaborer un plan panarabe de lutte contre le terrorisme. Il faut combattre le terrorisme à tous les niveaux - non seulement dans le domaine de la sécurité, mais aussi de la mentalité des gens, de l'idéologie, du règlement des problèmes sociaux", a noté M.Abdelaziz.
Le 25e sommet de la Ligue arabe s'ouvre mardi au Koweït sur fond de désaccords au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG). L'Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis ont récemment accusé le Qatar de soutenir le terrorisme et les organisations extrémistes et d'essayer d'exporter les idées terroristes dans les pays du Golfe. Les trois pays ont rappelé leurs ambassadeurs de Doha. L'Egypte accuse aussi le Qatar de soutenir les extrémistes.
Doha accorde une aide financière au mouvement des Frères musulmans interdit dans de nombreux pays arabes. Les représentants des Frères musulmans ont été au pouvoir en Egypte entre la révolution de 2011 et la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée en juillet 2013. L'Egypte a proclamé les Frères musulmans organisation terroriste. Les dirigeants et certains membres du mouvement y ont été arrêtés et accusés de terrorisme, de meurtres et de corruption.
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01 septembre 2013 22h22 Romandie.com (AFP)
LE CAIRE (Qahirah) - Les ministres arabes des Affaires étrangères ont appelé dimanche soir l'ONU et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités dans le dossier syrien, alors que plusieurs pays envisagent des frappes contre le régime accusé d'avoir mené une attaque chimique.
Réunis au Caire, les ministres des pays de la Ligue arabe ont appelé l'ONU et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international afin de prendre les mesures de dissuasion nécessaires contre les auteurs de ce crime odieux dont le régime porte la responsabilité, en référence à l'attaque qui a fait des centaines de morts le 21 août près de Damas.
Les ministres réclament en outre que les auteurs de cette attaque soient traduits devant la justice internationale comme les autres criminels de guerre.
Ils demandent également que soient fournies toutes les formes de soutien requises par le peuple syrien pour se défendre et rappelle l'obligation de concerter les efforts arabes et internationaux pour aider les Syriens.
Cette décision finale n'évoque toutefois pas précisément l'éventualité de frappes étrangères sur la Syrie, l'institution panarabe étant profondément divisée sur ce sujet, qualifié dingérence étrangère par certains Etats comme l'Egypte, l'Algérie, l'Irak ou le Liban. Ces trois derniers pays se sont d'ailleurs abstenus au cours du vote.
Plus tôt, devant les ministres réunis, le chef de la Coalition nationale syrienne, Ahmad Jarba, avait plaidé en faveur d'une intervention étrangère pour arrêter la machine de guerre et de destruction du régime de Bachar al-Assad.
La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte populaire devenue guerre civile qui a fait plus de 110.000 morts et a valu à la Syrie d'être suspendue fin 2011 des travaux de la Ligue arabe avant que son siège ne soit réattribué à l'opposition syrienne.