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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:54
La démarche « gagnant - gagnant » du SSA à Metz

 

11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

L’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Legouest de Metz s’est lancé depuis plusieurs mois dans un partenariat avec le centre hospitalier régional (CHR) de Metz – Thionville. Cette démarche « gagnant – gagnant » se traduit par 20 coopérations mises en place entre ces deux établissements et s’est récemment concrétisée par une meilleure prise en charge des urgences dentaires.

 

Le 1er octobre 2014, l’Unité de consultation odontologique non programmée (UCONP) voit le jour, afin d’assurer une meilleure prise en charge des urgences dentaires sur le bassin nord Lorrain. Cet objectif de permanence de soins s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation du Service de santé des armées baptisé « Modèle SSA 2020 », en concertation étroite avec l’agence régionale de santé (ARS), dans l’objectif de la stratégie nationale de santé.

 

Ainsi, cette région bénéficie d’un service d’urgence à la pointe et ouvert 7 jours sur 7. Il est composé de 2 chirurgiens dentiste militaires, 5 chirurgiens dentiste civils, 2 réservistes, 2 internes, 30 étudiants, 6 aides-soignants et 2 secrétaires. En mutualisant les compétences, la formation et les installations, l’UCONP permet aujourd’hui de répondre aux besoins tout en préservant les missions des armées. En effet, la prise en charge des militaires dans le cadre de la préparation opérationnelle des forces reste une priorité.

 

« En tout, 9 mois de travail ont été nécessaires, inspirés par l’organisation nocturne des urgences dentaires de l’hôpital d’instruction des armées Robert Picqué, afin de créer une convention quadripartite (CHU/CHR/faculté/HIA) », explique le chirurgien-dentiste principale Magalie Brochard-Hamon, chef du service d’odontologie de l’HIA Legouest, à l’origine du projet.

 

Membre titulaire du CFMSSA depuis 2012, elle témoigne par ailleurs : « mes convictions, nourries par la concertation au sein du CFMSSA, les retours d'expérience et témoignages des militaires et civils, accordent mon souhait et mon devoir d'être au rendez-vous « SSA 2020 » et de participer, en tant que chirurgien-dentiste, à l'efficience du modèle d'armée qui s'opère sous nos yeux ».

 

Un bel exemple d’une transformation des armées, directions et services, visant ensemble à être « opérationnels, autrement ».

La démarche « gagnant - gagnant » du SSA à Metz
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:55
La Normandie, seconde unité française du type FREMM (photo DCNS)

La Normandie, seconde unité française du type FREMM (photo DCNS)

 

18/12/2013 Mer et Marine

 

S’appelleront-elles bien Auvergne, Alsace, Bretagne et Lorraine. Et si oui, dans quel ordre ? C’est la grande question. Depuis plusieurs mois, on ne nomme plus que par des numéros la deuxième moitié de la série des huit frégates multi-missions  destinées à la Marine nationale. Alors que la première, l’Aquitaine, a été livrée il y a un an et que la seconde, la Normandie, a débuté ses essais en mer au mois d’octobre, la Provence est en achèvement à quai et la Languedoc en cours d’assemblage dans la forme de construction du site DCNS de Lorient.

 

La cinquième FREMM française, dont la première tôle a été découpée en août 2012, est aujourd’hui à l’état de blocs en pré-armement. Quant à la sixième, sa construction a débuté il y a quelques semaines. Ces deux bâtiments devaient initialement s’appeler Auvergne et Alsace, les deux suivants devant être baptisés Bretagne et Lorraine. Des noms de régions françaises qui avaient été choisis en fonction des affectations prévues pour ces frégates : Aquitaine, Normandie, Bretagne et Lorraine à Brest ; Provence, Languedoc, Auvergne et Alsace à Toulon. Une seconde tranche de trois FREMM supplémentaires, dont deux à vocation antiaérienne (FREDA) devait suivre, les FREDA rejoignant Toulon et la dernière FREMM le port de Brest.

 

Ces prévisions ont, néanmoins, été remises en causes par la nouvelle loi de programmation militaire. Affermie en 2009, la seconde tranche de trois frégates est redevenue optionnelle, une décision concernant la construction ou non de ces bâtiments devant être prise en 2016. La Marine nationale ayant à tout prix besoin de plateformes antiaériennes pour remplacer les Cassard et Jean Bart, la construction des FREDA a été avancée à la première tranche (une manière de s’assurer de leur réalisation au cas où les trois dernières FREMM seraient abandonnées). Les FREDA remplacent donc de facto deux FREMM classiques, reportées à la seconde tranche. Dans ces conditions, si l’on s’en réfère au planning initial, les FREDA prennent la place des FREMM 7 et 8, c'est-à-dire des Bretagne et Lorraine. Dans la logique "géographique" qui a prévalu jusqu'ici au sein de la marine, on imagine évidemment mal des bateaux portant ces noms (surtout le premier) avoir Toulon comme port d’attache. Une réattribution des noms est donc à l’étude. La solution la plus simple serait que la Bretagne et la Lorraine prennent la place des Auvergne et Alsace, les premières devenant les FREMM 5 et 6, alors que les secondes seraient décalées aux septième et huitième places, celles des FREDA. 

 

On notera que les négociations se poursuivent entre DCNS et le ministère de la Défense concernant la signature de l'avenant au contrat FREMM qui intègrera les évolutions imposées par la LPM. En dehors des modifications évoquées, le planning sera revu, la cadence de production étant ralentie, passant probablement d'une frégate tous les 10 mois à une tous les 14 mois.

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