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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:40
Ukraine: Kiev et séparatistes prorusses assurent avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front


03.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses ont annoncé samedi le début du retrait des chars dans l’Est rebelle pour consolider la trêve, mais la paix négociée avec la médiation franco-allemande semble encore bien loin.

 

L’annonce intervient au lendemain d’un sommet à Paris entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand qui ont reconnu l’impossibilité de mener à bien le processus de paix d’ici la fin de l’année, ce qui est pourtant prévu par les accords signés à Minsk en février avec leur médiation.

Les rebelles de la république autoproclamée de Lougansk ont annoncé dans la matinée avoir entamé le retrait des chars, qui doit être suivi de celui des pièces d’artillerie de calibre inférieur à 100 mm.

« Un convoi de chars vient de prendre la direction d’un nouveau lieu de déploiement à 15 km de la ligne du front », a annoncé l’agence officielle de la république séparatiste de Lougansk.

Il était impossible dans l’immédiat de confirmer cette information de source indépendance.

« Le processus a commencé », a pour sa part déclaré à l’AFP un porte-parole de l’armée ukrainienne, Vladislav Seleznev. Il a indiqué que la première étape était « l’établissement de listes des armes qui vont être soumises aux observateurs internationaux ».

Le retrait des chars et des pièces d’artillerie de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d’autre de la ligne de front a été convenu cette semaine entre les belligérants comme un geste de bonne volonté afin de préserver les vies alors que le conflit a fait plus de 8.000 morts, principalement des civils, depuis avril 2014.

Aux termes de cet accord, le retrait des armes légères va prendre une quarantaine de jours.

Les rebelles de l’autre république séparatiste voisine, celle de Donetsk, vont commencer à retirer leurs armes « après le 18 octobre » si la trêve qui règne depuis peu « est respectée », a annoncé un haut responsable de la république Edouard Bassourine.

Le « ministre de la Défense » de la république autoproclamée de Donetsk Vladimir Kononov, cité sur le site officiel séparatiste, a précisé la veille que le retrait commencerait après la fin du processus dans la république de Lougansk.

 

La paix prend ‘du retard’

Les accords de paix fondamentaux dits Minsk 2 ne prévoyaient que le retrait des armes de plus de 100 mm, mais cette clause avait été régulièrement violée, provoquant la mort de plus de mille personnes, selon les observateurs internationaux.

Réunis vendredi à Paris pour faire le point sur la mise en oeuvre des accords de paix, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, François Hollande et Angela Merkel ont reconnu en substance que le règlement dans l’Est de l’Ukraine serait retardé.

A l’issue de négociations qui ont duré quatre heures et demie à l’Elysée, le président français a annoncé le report « au-delà du calendrier de 2015 » des élections locales prévues dans l’Est séparatiste selon les accords de paix de Minsk 2.

Une nouvelle loi électorale devra être adoptée pour rendre ce scrutin « incontestable », sous observation de l’OSCE, a souligné M. Hollande dans une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Un autre point clé des accords de Minsk- la reprise du contrôle par Kiev de 400 km de frontière avec la Russie, accusée d’envoyer troupes et armes dans le Donbass – va aussi prendre du retard.

« Il faudra encore du temps pour aboutir à la dernière étape (…) l’étape essentielle du point de vue du retour de l’intégrité de l’Ukraine, c’est-à-dire le contrôle total des frontières et le retrait des unités étrangères (…) ça prendra plus de temps qu’il n’était prévu, nous en avons acté le principe et finalement les modalités aujourd’hui », a souligné le chef de l’Etat français.

En commentant les résultats de ce sommet, l’analyste politique ukrainien indépendant Olexandre Souchko estime qu’il ne s’agit ni d’une victoire, ni d’une défaite, mais d' »un match nul pour l’Ukraine » qui va « inévitablement entraîner des décisions contraires aux intérêts nationaux, mais impossibles à éviter ».

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 20:40
Ukraine: accord sur le retrait des armes près de la ligne de front dans l'Est rebelle

 

30 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Ukraine et les séparatistes prorusses ont annoncé mercredi un accord sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front dans l'Est rebelle.

 

Cette initiative approuvée après trois mois de pourparlers intervient 48 heures avant un sommet à Paris entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand destiné à faire avancer le processus de paix en Ukraine.

 

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a salué grandement cette annonce tout en insistant sur la mise en oeuvre des accords de paix pour l'Est de l'Ukraine signés en février à Minsk grâce à la médiation franco-allemande.

 

Les accords dits Minsk 2 ne prévoyaient que le retrait des armes de plus de 100 mm, mais cette clause a été régulièrement violée, provoquant la mort de plus de mille personnes, selon les observateurs internationaux.

 

L'accord sur le retrait des armes de moins de 100 mm a été signé mardi soir à Minsk par les émissaires ukrainien, russe et de l'OSCE au sein du Groupe de contact pour l'Est de l'Ukraine, a annoncé Daria Olifer, porte-parole de l'émissaire ukrainien Léonid Koutchma.

 

La mise en oeuvre de cet accord prendra 41 jours et verra chaque partie retirer ses armes à 15 km de la ligne du front.

 

Le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko a promulgué le texte mercredi soir et son homologue à Lougansk Igor Plotnitski doit faire de même dans la soirée.

 

Il s'agit d'un progrès incontestable pour régler le conflit, a souligné M. Zakhartchenko.

 

Pour son émissaire Denis Pouchiline, la création d'une zone tampon de 30 km signifierait la fin de la guerre.

 

Le chef de la mission de surveillance de l'OSCE pour l'Est de l'Ukraine, Ertugrul Apakan, a salué un pas vers la paix et la stabilisation dans l'intérêt du peuple de l'Ukraine.

 

Le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a également salué une mesure très importante, une victoire diplomatique de Kiev.

 

Ce n'est pas assez, a pour sa part mis en garde le chef de la diplomatie allemande.

 

Nous avons besoin de plus: les armes lourdes doivent aussi être retirées des zones de conflit et le rôle de l'OSCE doit être respecté et renforcé, comme convenu à Minsk. Beaucoup d'autres points des accords de Minsk doivent encore être mis en oeuvre, a-t-il poursuivi sur son compte Twitter.

 

Le volet politique des accords de Minsk prévoit une large autonomie pour les régions rebelles et des élections locales dans ces dernières d'après les lois ukrainiennes d'ici la fin de l'année.

 

Or les séparatistes insistent sur la tenue de leurs propres élections le 18 octobre pour la république autoproclamée de Donetsk et le 1er novembre pour celle de Lougansk et non le 25 octobre comme dans le reste du pays.

 

L'Ukraine exige de son côté la reprise du contrôle sur la frontière avec la Russie dont près de 400 km lui échappent après dix-sept mois du conflit qui a fait plus de 8.000 morts.

 

Le sommet à Paris vendredi est une opportunité assez rare d'avancer sur le sujet. J'espère que et Kiev et Moscou sont disposés à travailler en ce sens, a souligné M. Steinmeier.

 

Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les séparatistes de l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières ce que Moscou dément catégoriquement.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 14:40
 Ukraine: Porochenko met en garde contre le risque d'une reprise des combats

 

04 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Ukraine a mis en garde jeudi contre la menace gigantesque d'une reprise des attaques des rebelles au lendemain d'une flambée de violence qui a fait 26 morts dans l'est du pays, selon un nouveau bilan, la Russie avertissant de son côté que le processus de paix risquait de voler en éclats.

Les combats de mercredi ont été les plus violents en Ukraine depuis la reprise par les rebelles du noeud ferroviaire stratégique de Debaltseve, à mi-chemin des bastions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février.

La menace d'une reprise d'actions militaires de grande envergure des groupuscules terroristes russes demeure gigantesque, a déclaré M. Porochenko, lors de son adresse annuelle au Parlement ukrainien, affirmant que plus de 9.000 soldats russes se trouvaient actuellement en Ukraine.

L'Union européenne a fait écho à ces propos, estimant que l'escalade des combats la veille, considérée comme la plus grave violation du cessez-le-feu depuis février, risquait d'enclencher une nouvelle spirale de violences.

Alors que les rebelles ont nié toute implication dans l'offensive près de Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de Donetsk, la Russie, accusée par l'Ukraine et par les Occidentaux de soutenir et d'armer les séparatistes prorusses, a pour sa part dénoncé des provocations ukrainiennes. Elle s'est aussi dite préoccupée quant à l'avenir des accords de Minsk 2, signés le 12 février.

Ces derniers sont en permanence menacés de voler en éclats à cause des actes des autorités de Kiev, a déclaré le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l'agence Interfax.

 

- Mouvement d'armes lourdes -

Kiev a accusé les rebelles d'avoir déclenché une offensive majeure avec plus de 10 chars et 1.000 hommes contre leurs positions à Mariinka mercredi à l'aube.

Dans un rapport publié mercredi soir, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a indiqué avoir observé le mouvement d'un grand nombre d'armes lourdes dans les territoires contrôlés par la République populaire de Donetsk, généralement vers l'ouest de la ligne de front, près de Mariinka, avant et durant les combats.

L'OSCE a précisé avoir notamment vu huit véhicules blindés se diriger vers l'ouest, dont quatre étaient des chars, ainsi qu'un camion militaire transportant une pièce d'artillerie de calibre 122 millimètres ou encore une colonne d'infanterie.

La mission, basée à Donetsk, a de plus rapporté avoir entendu environ 100 tirs sortants d'artillerie, lancés depuis une zone située entre 1 et 5 kilomètres de Donetsk à l'aube mercredi , ainsi que des tirs sortants de lance-roquettes multiples Grad. Selon l'OSCE, les tirs sortants se sont poursuivis par la suite, et des tirs entrants ont ensuite également été entendus. Le calme était revenu dans la soirée, a précisé l'OSCE.

Les armes de calibre supérieur à 100 millimètres auraient normalement dû être retirées de la ligne de front selon les accords de Minsk 2.

L'état-major ukrainien a admis mercredi que ses troupes avaient rapporté de telles armes sur la ligne de front pour contrer l'attaque rebelle. Selon le président Porochenko, ces armes ont déjà été retirées de la ligne de front.

 

- 'Toute nouvelle attaque est inacceptable' -

Le bilan des affrontements s'élève pour l'instant à au moins 26 morts. Un représentant de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine, a déclaré à l'AFP que 16 rebelles et 5 civils avaient été tués ces dernières 24 heures. De son côté, Iouri Birioukov, un proche conseiller du président ukrainien Petro Porochenko, a fait état de cinq soldats tués, sur sa page Facebook.

Cette flambée des violences fait craindre que les accords de Minsk, qui visaient à mettre fin à une crise qui a conduit à une confrontation sans précédent depuis la Guerre froide entre la Russie et les Occidentaux, ne volent en éclat. Le conflit dans l'Est a déjà fait plus de 6.400 morts depuis son déclenchement en avril 2014.

Nous sommes préoccupés par les informations faisant état de combats hier à Mariinka. Ils doivent cesser immédiatement, a réagi le ministère français des Affaires étrangères.

Mercredi soir, la diplomatie américaine avait déjà qualifié d'inacceptable toute nouvelle attaque ou acte d'agression de la part des forces russo-séparatistes.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 13:40
Ukraine: l'armée coupe les routes entre les bastions rebelles

 

11 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Donetsk (Ukraine) - L'armée ukrainienne a resserré lundi son étau autour des bastions rebelles de Donetsk et Lougansk en coupant les routes entre les deux villes, tandis qu'une centaine de détenus se sont échappés d'une prison à régime sévère touchée par un bombardement.

 

Des tirs d'artillerie ont détruit une partie des bâtiments de la prison située dans le faubourg Kirovski de Donetsk (ouest), faisant un mort et plusieurs blessés, a indiqué la mairie de Donetsk. Une centaine de détenus se sont échappés et 40 restent toujours introuvables.

 

Une journaliste de l'AFP a constaté lundi que la porte centrale de la prison était ouverte et que des combattants rebelles se trouvaient également sur les lieux pour aider à la recherche des fuyards.

 

Un porte-parole des rebelles a indiqué que les insurgés étaient venus sécuriser la zone pour empêcher les fuyards de mettre la main sur des armes.

 

Une partie d'entre eux sont revenus à la prison dans la matinée de lundi, mais 40 restent introuvables, selon les responsables de l'établissement, qui pensent qu'ils se cachent dans des bâtiments situés à proximité.

 

A Donetsk, principal bastion des insurgés prorusses victime de violents combats et de tirs d'artillerie depuis plusieurs jours, des bombardements ont été entendus dans la nuit par une journaliste de l'AFP, et des blindés rebelles ont été aperçus traversant le centre-ville.

 

Un bombardement avait déjà soufflé dimanche les vitres d'une maternité dans le centre-ville de Donetsk, sans faire de victimes, les mères et les nouveaux-nés s'étant réfugiés dans une cave.

 

Des obus ont endommagé un ancien centre de recrutement de l'armée, des bureaux et un immeuble d'habitation dans le sud de Donetsk.

 

Il n'y a jamais eu de rebelles ici. Je ne comprend pas pourquoi ils bombardent cette zone, a affirmé Nikolaï, un habitant du quartier.

 

L'armée ukrainienne a pour sa part bloqué la connexion entre les régions de Donetsk et Lougansk, les deux capitales régionales et places fortes des séparatistes, a affirmé Oleksiï Dmytrachkivsky, le porte-parole de l'opération militaire menée par Kiev.

 

Dimanche, à 14H00 (11H00 GMT), le drapeau national a été levé dans la ville de Panteleïmonivka, située à 34 km au nord-est de Donetsk sur la route vers Lougansk, a-t-il ajouté.

 

Les pertes de l'armée ukrainienne se montent désormais à 568 tués et 2.120 blessés depuis le début de l'opération dans l'est il y a quatre mois, dont 6 morts et 24 blessés dans les 24 heures, a annoncé le porte-parole militaire Andriï Lyssenko.

 

- Moscou demande une trêve -

 

L'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir resserré au maximum l'étau autour de Donetsk, théâtre depuis plusieurs jours d'intenses combats et de tirs d'artillerie ayant tué plusieurs civils.

 

Le Premier ministre séparatiste Alexandre Zakhartchenko a reconnu samedi que Donetsk était encerclée et au bord d'une catastrophe humanitaire, se disant prêt à un cessez-le-feu si l'armée ukrainienne stoppait son offensive.

 

Face à cette situation qui se dégrade pour les civils dont 300.000 ont déjà fui vers la Russie et les autres régions de l'Ukraine, Moscou a insisté dimanche sur un cessez-le-feu, indispensable pour apporter une aide humanitaire aux populations victimes des combats.

 

Nous estimons que cette question est urgente, qu'elle ne supporte pas de retard, a indiqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, assurant que Moscou négociait avec Kiev, la Croix Rouge et l'ONU dans ce but.

 

L'idée d'une mission humanitaire russe est toutefois fermement rejetée par les Occidentaux qui accusent Moscou d'alimenter la rébellion en Ukraine en lui fournissant des armes et craignent une intervention déguisée sous prétexte d'une mission d'assistance aux civils.

 

Le président Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel ont estimé que toute incursion russe en Ukraine serait injustifiée, illégale et inacceptable.

 

Le président ukrainien Petro Porochenko, après des discussions avec des dirigeants du CICR, s'est dit prêt à accepter une mission humanitaire à Lougansk, une autre capitale régionale, à condition qu'elle soit internationale, non armée et passe par des postes-frontières contrôlés par Kiev.

 

Les autorités de Lougansk, inaccessible à la presse, dénoncent un blocus et une situation critique depuis neuf jours, alors que la ville n'a plus d'électricité, d'eau courante ou de réseau téléphonique, et que l'essence et les réserves de nourriture s'épuisent rapidement. Les salaires, les pensions et les aides sociales ne sont plus versées depuis près d'un mois.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 21:40
Les insurgés prorusses prêts à un cessez-le-feu en Ukraine

 

09.08.2014 Romandie.com (ats)

 

Alors que des tirs à l'arme lourde ont frappé tôt samedi matin Donetsk, fief des séparatistes prorusses, les combats dans l'est du pays ont fait 13 morts au sein de l'armée ukrainienne. Kiev a accusé la Russie d'avoir voulu intervenir militairement sous prétexte humanitaire.

En 24 heures, les forces ukrainiennes ont déploré 13 victimes, a indiqué samedi un porte-parole militaire, Andriï Lyssenko, lors d'un point presse. L'armée avait fait état vendredi de 15 morts dans ses rangs.

L'offensive des forces ukrainiennes lancée il y a quatre mois se concentre désormais sur les principales places fortes rebelles. A Donetsk, les combats ont gagné ces derniers jours le centre de la ville. Des journalistes de l'AFP ont entendu samedi des tirs de mortier et des explosions retentissant à intervalles réguliers dans la journée. Selon la mairie, un obus est tombé samedi sur un immeuble dans le sud-ouest de la ville, tuant un civil.

A Lougansk, autre grande ville sous contrôle séparatiste, les autorités locales ne cessent de mettre en garde contre une possible "catastrophe humanitaire". Eau, électricité et approvisionnement alimentaires sont coupés.

 

Prêts à un cessez-le-feu

 

Face à cette situation, le "Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk a déclaré samedi être prêt à un cessez-le-feu si l'armée ukrainienne stoppe son offensive.

"Nous sommes prêts à un cessez-le-feu pour éviter une catastrophe humanitaire dans le Donbass. Mais si l'armée ukrainienne poursuit son agression, nous allons nous battre quel que soit le rapport de forces", a déclaré Alexandre Zakhartchenko dans un communiqué.

 

Réunion d'urgence à l'ONU

 

Au cours d'une réunion d'urgence à l'ONU vendredi, la Russie a proposé de mener une "mission humanitaire" ou de créer des couloirs humanitaires pour venir en aide à la population de l'est de l'Ukraine. Cette proposition a été rejetée par Washington.

L'aide d'urgence "doit être acheminée par des organisations humanitaires qui en ont l'expérience, pas par la Russie", a répliqué l'ambassadrice américaine Samantha Power.

 

Le CICR renforce son aide

 

La situation se complique chaque jour pour les civils après près de quatre mois de conflit. Celui-ci a causé, selon l'ONU, plus de 1300 morts et le départ de 300'000 habitants de l'Est, réfugiés en Russie ou déplacés dans les autres régions de l'Ukraine.

Face à la situation, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va renforcer son aide à la population et augmenter ses effectifs en Ukraine.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:40
AN-26 taking off from Kharkiv Airbase April 2014 (Image Ukrainian Ministry of Defence)

AN-26 taking off from Kharkiv Airbase April 2014 (Image Ukrainian Ministry of Defence)


15 Juillet 2014 - Ria Novisti
 

Les vols d'avions militaires ukrainiens sont suspendus dans l'est du pays jusqu'à nouvel ordre suite au "crash" d'un avion-cargo An-26 lundi dans la région de Lougansk, annonce mardi le service de presse de l'armée ukrainienne.

"Suite à l'enquête sur la situation liée au crash de l'avion-cargo militaire An-26 de l'Armée de l'air ukrainienne qui s'est produit le 14 juillet dans la région de Lougansk, les vols de l'aviation sont suspendus jusqu'à nouvel ordre", indique le service de presse.

Lundi, les forces d'autodéfense de la république populaire autoproclamée de Lougansk ont annoncé avoir abattu un avion-cargo militaire ukrainien près de la frontière russo-ukrainienne et fait prisonniers les membres de l'équipage.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:40
Ukraine/est: les combats s'intensifient (13 Juillet)

 

DONETSK, 13 juillet - RIA Novosti

 

D'intenses combats sont engagés aux environs de Lougansk, l'armée ukrainienne ayant mobilisé près de 70 chars, a annoncé dimanche à RIA Novosti le commandant des forces d'autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk Igor Strelkov.

 

"Aux environs de Lougansk d'intenses combats sont engagés. L'adversaire a mobilisé près de 70 chars. Selon une information non confirmée pour le moment, des unités de troupes spéciales (spetsnaz) ont été parachutées dans la ville", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon lui, la situation autour de la ville de Donetsk reste également très tendue.

 

"Le long de la ligne du front, des tirs d'artillerie continuent, l'adversaire mobilise un grand nombre de blindés, de canons d'artillerie et d''hélicoptères. Depuis le sud et de l'ouest, des colonnes de soldats ukrainiens avancent vers la ville" a-t-il précisé.

 

Les troupes loyalistes resserrent l'étau autour des villes de Donetsk et de Lougansk, principaux bastions des insurgés suite au retrait des brigades populaires de Slaviansk et de Kramatorsk. Kiev espère que le blocus total de ces deux villes forcera les combattants à déposer les armes.

 

Les chefs indépendantistes affichent quant à aux leur détermination à livrer bataille contre les forces gouvernementales à Donetsk, ce qui devrait selon eux "marquer un tournant" dans leur conflit avec Kiev.

source Ria Novisti

source Ria Novisti

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:40
Ukraine: Porochenko opte totalement pour la solution militaire

 

8 juillet 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le président ukrainien Petro Porochenko a promis mardi la libération prochaine des grandes villes de l’est de l’Ukraine contrôlées par les séparatistes prorusses lors d’une visite éclair à Slaviansk, ancien bastion des insurgés, rapporte la presse internationale.

 

En tenue de camouflage, accompagné de plusieurs de ses ministres et de nombreux gardes du corps, Porochenko a fait une brève apparition sur la place centrale de Slaviansk, la place forte séparatiste évacuée samedi par les rebelles face à l’avancée des forces de Kiev, où il a été salué par plusieurs centaines d’habitants venus chercher de l’aide humanitaire

Interrogé pour savoir quand il se rendrait de la même manière à Donetsk et à Lougansk, toujours contrôlées par les séparatistes, il a répondu: « très prochainement, je pense ».

Les forces ukrainiennes resserraient mardi leur étau autour de ces deux capitales régionales, et l’objectif de Kiev est désormais d’obtenir la reddition des insurgés sans pourparlers, comme si leur défaite militaire des pro-russes allait effacer touts les problèmes qui ont mené à l’insurrection.

À Donetsk, un avion a mené des frappes sur une mine désaffectée dans les faubourgs ouest de la ville, non loin d’un lieu de cantonnement de combattants séparatistes prorusses, rapportait de son côté l’AFP.

À Lougansk, un taxi collectif a été touché par un obus en début de journée, faisant deux morts et quatre blessés, ont annoncé pour leur part les autorités locales. L’aéroport de Lougansk, tenu par les forces loyalistes, a été, lui, la cible de tirs de chars.

Le gouvernement ukrainien ne négociera pas avec les rebelles tant qu’ils n’auront pas déposé les armes, a déclaré le ministre de la Défense Valeriï Gueleteï.

Les conditions posées par Kiev constituent un refus implicite des propositions de compromis européennes.

Pendant ce temps, à Moscou, les succès des forces ukrainiennes sur le terrain n’ont pas suscité de réaction vigoureuse, la classe politique apparaissant divisée entre les partisans de la ligne dure et ceux de la solution diplomatique, soucieux de l’impact que d’éventuelles nouvelles sanctions pourraient avoir sur l’économie russe.

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a pour sa part appelé lundi Kiev à dialoguer avec les séparatistes pour rechercher un cessez-le-feu. Mais aux yeux de Kiev, un cessez-le-feu inconditionnel, observé tant que les insurgés contrôlent une partie de la frontière avec la Russie, ne ferait que renforcer ces derniers.

Par ailleurs, les gardes-frontières ukrainiens ont rapporté mardi avoir perçu «des signes de préparatifs des séparatistes à mener une guérilla le long de la frontière« et notamment à déclencher des tirs surprise contre les postes-frontières et les forces de «l’opération antiterroriste».

Note inquiétante, le dernier, comme ça, qui avait opté pour la solution militaire au lieu du dialogue et cru qu’il pourrait rapidement venir à bout de groupes d’insurgés, s’appelait…Assad.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 12:40
Ukraine: l'armée bloque un village près de Slaviansk (TV)

 

MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti

 

Les militaires ukrainiens ont annoncé avoir bloqué le village de Nikolaïevka dans les environs de Slaviansk (est), rapporte vendredi la chaîne de télévision ukrainienne TSN.

 

"Les troupes régulières sont parvenues à resserrer l'étau autour de Nikolaïevka", a annoncé la chaîne.

 

Comme l'ont indiqué auparavant des sources au sein des forces d'autodéfense, la prise de Nikolaïevka permettrait aux forces pro-Kiev de bloquer la ville de Slaviansk.

 

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril dernier une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat du 22 février. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés et des avions.

 

Les événements ont pris une tournure particulièrement dramatique à Slaviansk (nord de la région de Donetsk), ainsi qu'à Lougansk, Kramatorsk et Marioupol.

 

Moscou qualifie cette opération militaire de punitive et exhorte Kiev à y mettre un terme immédiatement.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:40
 Ukraine: relance de l’offensive contre les insurgés pro-russes et première victoire


01.07.2014 45eNord.ca
 

Le président ukrainien, Petro Porochenko, cédant à son armée et à l’opinion publique ukrainienne, a préféré l’offensive militaire aux négociations et a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la fin du cessez-le-feu unilatéral d’une semaine et la reprise de l’offensive de l’armée dans l’Est, malgré les pressions russes et européennes.

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Mise à jour au 01/07/2014 à 16h15

Les chefs de la diplomatie allemande, française, russe et ukrainienne se réuniront mercredi de cette semaine à Berlin pour des discussions sur la crise en Ukraine, rapporte l’AFP, disant tenir l’information de source diplomatique française.

Frank-Walter Steinmeier, Laurent Fabius, Serguei Lavrov et Pavlo Klimkine se retrouveront dans l’après-midi pour des pourparlers sur la crise, alors que Kiev a repris ses opérations militaires contre les séparatistes pro-russes dans l’est du pays, et que Moscou l’accuse de torpiller le processus de paix.

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«Après avoir examiné la situation, j’ai décidé, en tant que commandant en chef des forces armées, de ne pas prolonger le régime de cessez-le-feu unilatéral», a déclaré M. Porochenko.

Une «offensive massive d’artillerie et d’aviation» a été déclenchée, a annoncé pour sa part le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense Oleksiï Dmytrachkivskiï.

«L’opération antiterroriste» a repris mardi matin, a déclaré de son côté le président du parlement Oleksandr Tourtchinov à l’ouverture de la séance de la chambre unique. «Les forces armées effectuent des frappes contre les bases et les bastions des terroristes», a dit M. Tourtchinov, cité par Interfax.

Et ce mardi 1er juillet, première victoire, les forces gouvernementales ont repris le contrôle du poste-frontière de Dovjanskiï occupé par les insurgés prorusses dans la région de Lougansk (est), a annoncé le président ukrainien Porochenko.

Des sapeurs ont déminé ses environs, enlevant 15 engins explosifs sur les voies d’accès à ces installations et 20 autres sur le territoire du poste lui-même.

À une trentaine de kilomètres de Donetsk, se déroulaient également ce matin des combats impliquant des chars selon des témoins et des journalistes sur place.

Ailleurs sur le terrain, la situation était calme et inchangée.

Plusieurs incidents et violations avaient marqué le cessez-le-feu et les deux parties s’étaient pointées du doigt.Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères ukrainien diffusé tard lundi soir, 27 soldats ont été tués par les séparatistes pro-russes et 69 autres blessés pendant la trêve.

 

Le contrôle de la frontière

Le contrôle du territoire et, en premier lieu de la frontière, est l’un des objectifs de l’opération ukrainienne qui vise notamment à empêcher l’entrée dans les zones séparatistes d’hommes et de matériels en provenance de Russie.

À l’issue d’entretiens téléphoniques avec ses homologues Angela Merkel, François Hollande et Petro Porochenko lundi 30 juin, le président russe Vladimir Poutine, tout en appelant à une prolongation du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, avait pourtant proposé à son homologue ukrainien le déploiement d’observateurs à la frontière pour s’assurer une fois pour toutes que ne passent pas d’hommes armés.

Mais le président Porochenki était soumis à de fortes pressions pour qu’il mette fin aux cessez-le-feu, alors qu’en Ukraine l’opinion publique était favorable à la reprise des opérations militaires contre les «séparatistes», estimant que la suspension des combats permettait à ces derniers de recevoir de nouveaux renforts de Russie.

Dans une adresse solennelle à la nation, Porochenko avait rejeté la responsabilité de la situation sur les rebelles, dénonçant leurs «activités criminelles» qui ont fait échouer son plan de paix, tout en se gardant bien d’évoquer la Russie.

 

Moscou déplore la situation

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les Occidentaux devaient «cesser d’utiliser l’Ukraine comme monnaie d’échange dans les jeux géopolitiques».

Après son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le président russe a déploré à son tour le refus de Kiev de prolonger le cessez-le-feu. «En refusant de prolonger le cessez-le-feu, le président ukrainien Piotr Porochenko s’est porté pleinement responsable de la situation en Ukraine, notamment des conséquences de l’opération militaire», a déclaré mardi le président Vladimir Poutine devant les ambassadeurs russes et les représentants permanents de la Russie auprès des institutions internationales.

«L’Ukraine n’abandonne pas son plan de paix», a toutefois affirmé le président ukrainien lors de l’annonce dans la nuit de lundi à mardi du refus de prolonger le cessez-le-feu. «Notre plan de paix, en tant que stratégie pour l’Ukraine et le Donbass, reste en vigueur. Et nous sommes même prêts à revenir au régime de cessez-le-feu à tout moment. Quand nous verrons que toutes les parties s’attachent à appliquer les points essentiels de ce plan de paix».

 

Sanctions ou pas

Vendredi dernier, à Bruxelles, les chefs d’État de l’UE avaient donné trois jours à la Russie pour engager des actions concrètes visant à faire baisser la tension dans l’est de l’Ukraine.

Par ailleurs, selon des sources européennes, l’UE a décidé de préparer de nouvelles sanctions contre la Russie considérant l’absence de désescalade dans le dossier ukrainien.

Mais ces sanctions, si elles étaient adoptées, demeureraient ciblées, selon l’une de ces sources, et il semble exclu que l’on passe à des mesures de phase 3 qui, elles, pourraient toucher des secteurs entiers de l’économie russe.

En outre, les Vingt-Huit n’envisageaient pour le moment d’imposer tout de suite de nouvelles sanctions à la Russie, ont aussi indiqué à Bruxelles des diplomates européens, la décision à ce sujet ne devant pas être prise avant la réunion de lundi prochain.

Les sanctions, n’en déplaise aux Américains et aux John Baird de ce monde, semblent de moins en moins une réponse à la crise ukrainienne, pas plus, peut-être, que la reprise des opérations militaires dont les victoires pourraient s’avérer bien éphémères.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:40
Kiev ne prolonge pas la trêve et passe à l'attaque contre les séparatistes

 

01 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Ukraine ne prolongera pas le cessez-le-feu avec les séparatistes de l'est du pays et va les attaquer, a annoncé le président Petro Porochenko dans la nuit de lundi à mardi.

 

Après avoir examiné la situation, j'ai décidé, en tant que commandant en chef des forces armées, de ne pas prolonger le régime de cessez-le-feu unilatéral, a déclaré M. Porochenko dans une adresse à la nation lue à la télévision peu avant 1H00 du matin.

 

Sa déclaration signait l'échec des efforts de Moscou et des Européens représentés par Berlin et Paris, qui avaient cherché lundi à le pousser à préserver le cessez-le feu qui expirait à 19H00 GMT.

 

Nous allons attaquer les séparatistes qui contrôlent depuis plus de deux mois une grande partie des régions de Donetsk et Lougansk, a ajouté le président ukrainien, sur un ton grave et résolu.

 

Il a rejeté la responsabilité de cette situation sur les rebelles, sans jamais mettre en cause ni même mentionner la Russie, considérée par Kiev et l'Occident comme étant en grande partie responsable de l'agitation séparatiste.

 

La chance unique d'appliquer le plan de paix n'a pas été saisie. Cela est dû aux actions criminelles des combattants (séparatistes). Ils ont proclamé publiquement leur refus de soutenir le plan de paix en général et le cessez-le-feu en particulier, a expliqué M. Porochenko.

 

L'Ukraine n'abandonne pas pour autant ce plan de paix et reste prête à y revenir.

 

Nous sommes même prêts à revenir au régime de cessez-le-feu à tout moment. Quand nous verrons que toutes les parties s'attachent à appliquer les points essentiels de ce plan de paix, a dit M. Porochenko, citant la libération des otages des séparatistes et demandant que de l'autre côté de la frontière (côté russe - ndlr) s'allume un feu rouge pour les saboteurs et les fournisseurs d'armes et que la frontière elle-même soit surveillée par l'OSCE.

 

Cherchant à rassurer les habitants des régions séparatistes, dont l'exode, vers la Russie comme vers d'autres régions du pays, a pris de l'ampleur ces dernières semaines, il a promis que les forces ukrainiennes ne tireraient jamais sur les quartiers résidentiels et que ceux qui viendraient spontanément déposer les armes ne seraient pas poursuivis en justice.

 

M. Porochenko était confronté à la fois aux pressions russes et occidentales et à une opinion publique favorable à la reprise des opérations militaires contre les séparatistes parce que convaincue que la suspension des combats permet à ces derniers de recevoir de nouveaux renforts de Russie.

 

- Contrôle de la frontière -

 

Pour satisfaire cette dernière, il aurait dû pouvoir présenter des perspectives réalistes d'une fin rapide du conflit au cours duquel les Ukrainiens se sont sentis humiliés par des séparatistes pro-russes bien armés et entraînés.

 

Les entretiens de lundi semblaient avoir apporté quelques progrès sur ce plan, mais visiblement ils n'ont pas été considérés comme suffisants.

 

Ainsi, selon Paris, les présidents russe et ukrainien étaient convenus de travailler à l'instauration rapide, avec l'OSCE, d'un mécanisme effectif de contrôle de la frontière et la poursuite des libérations d'otages et de prisonniers des deux côtés, sur la base des listes de noms établies.

 

Selon un porte-parole d'Angela Merkel, le président Poutine s'est dit prêt à autoriser l'accès de gardes-frontières ukrainiens sur le territoire russe, une indication confirmée par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

 

A la frontière russo-ukrainienne, ils doivent contrôler avec leurs collègues russes les endroits où les séparatistes du côté ukrainien occupent des postes frontières, a ajouté le porte-parole allemand.

 

Sur ce point, plusieurs Ukrainiens interrogés par l'AFP ont indiqué qu'ils souhaitaient voir leur pays reprendre manu militari la maîtrise complète de leur frontière.

 

D'après un communiqué du Kremlin, le président russe a souligné lundi l'importance d'une prolongation du cessez-le-feu tandis que l'ensemble des dirigeants se sont prononcés pour l'organisation urgente d'une troisième série de consultations entre les représentants de Kiev et les insurgés. Cette perspective semble maintenant repoussée sine die.

 

Le cessez-le-feu, décrété par Kiev il y a dix jours et accepté ensuite par les rebelles, avait été violé à plusieurs reprises au cours de combats sporadiques, dont les deux parties se sont rejeté la responsabilité.

 

Selon Kiev, durant ces dix jours 27 soldats ukrainiens ont été tués et 69 blessés.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 06:40
Ukraine: des forces spéciales déployées dans l'est du pays

 

 

KIEV, 8 avril - RIA Novosti

 

Des unités des forces spéciales ont été dépêchées dans les villes ukrainiennes de Donetsk, Lougansk et Kharkov (est), théâtre depuis plusieurs semaines de manifestations pro-russes, a annoncé lundi soir le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov.

"Ces unités sont prêtes à accomplir les missions sans se soucier des particularités locales", a fait savoir M.Avakov via la page Facebook du ministère.

Auparavant, une source au sein des forces de l'ordre ukrainiennes a indiqué que trois unités spéciales avaient été envoyées dans les régions de Donetsk et de Lougansk en vue de disperser les manifestations populaires.

Selon certains médias, il s'agit entre autres de membres de la société militaire privée américaine Academi, précédemment connue sous le nom de Blackwater.

Les régions de l'Est de l'Ukraine connaissent ces dernières semaines une mobilisation de militants pro-russes qui réclament la tenue de référendums sur le statut de leurs régions à l'instar de celui organisé en Crimée.

Le week-end dernier, les manifestants ont pris le contrôle de bâtiments administratifs dans les villes de Donetsk et de Kharkov et se sont emparés des locaux du Service de sécurité ukrainien (SBU) à Lougansk.

Les protestataires ne reconnaissent pas les nouveaux gouverneurs de leurs régions nommés par Kiev suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch et réclament une fédéralisation de l'Ukraine.

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