30 avril 2015
4
30
/04
/avril
/2015
16:55
Première manoeuvre pour le LRU (Photo armée de Terre)
22 avril, 2015 Pierre Brassart (FOB)
Le 3 avril 2015, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a officielement adopté le lance-roquette unitaire (LRU) pour le compte de l’armée de Terre. Dix jours plus tard, le 1er régiment d’artillerie (RA) lui offre sa première manoeuvre.
En effet, du 13 au 16 avril, les Centaures du 1er RA ont effecté un exercice interarme afin d’entretenir les savoir-faire techniques du système d’arme LRU, tester en terrain civil un concept d’emploi d’une unité LRU et s’entraîner avec le système ATLAS (automatisation des tirs et liaisons de l’artillerie sol/sol). Pour se faire, le 1er RA a été rejoint par des hommes et des moyens du 19e régiment du génie. Des appareils de l’armée de l’Air ont également participé à l’exercice, à savoir un Rafale, un Mirage 2000D et un Alpha Jet.
Le LRU remplace le LRM (lance-roquettes multiples) dans les armées française, allemande et italienne. Ces trois pays ont signé la Convention sur les armes à sous-munitions qui est un traité international humanitaire et de désarmement qui interdit totalement l’emploi, la production, le stockage et le transfert des armes à sous-munitions. Or, le LRM (MLRS chez les anglo-saxons) a été conçu pour expédier des roquettes non-guidé M26, contenant un grand nombre de sous-munitions.
Pour satisfaire aux obligations du traité et pour s’adapter dans le même temps au champs de bataille modernes, les pays européens pré-cités ont décidé de transformer leurs LRM en LRU. Ces derniers sont adaptés au lancement de la munition M31, dite Guided Unitary MLRS qui est capable d’atteindre une cible à plus de 70km avec une précision inférieure à 5 mètres.
7 novembre 2014
5
07
/11
/novembre
/2014
13:56
07/11/2014 Jean-Raphaël DRAHI - Armée de Terre
Du 20 au 30 octobre, le quartier général du corps de réaction rapide (QG CRR-Fr) a commandé l’exercice TOLL 2014, sur le camp de Canjuers. L’état-major lillois s’était fixé comme objectif d’intégrer la coordination 3e dimension (3D) dans une manœuvre de niveau brigade à dominante artillerie.
Actuellement d’alerte OTAN NRF (Nato Response Force), le QG CRR-Fr a conduit, pendant deux semaines, un exercice majeur incluant des régiments d’artillerie. Intégrés à l’exercice, les avions de la Marine nationale et de l’armée de l’Air ont donné l’occasion au centre opération de travailler la gestion de la 3D. Le centre de management et de défense dans la 3e dimension du 54e régiment d’artillerie (54e RA), a permis au CRR-Fr de coordonner tous les moyens volants (avions, hélicoptères, drones) et les nombreux tirs d’artillerie. Pour prévenir toute incursion d’aéronefs ennemis, le 54e RA a déployé six pièces MISTRAL, renforcées exceptionnellement par une section belge.
Pour TOLL 2014, la 9e BIMa a fourni l’essentiel des troupes au sol. C’était l’occasion pour le 11e régiment d’infanterie de marine (11e RAMa) de faire son exercice de validation opérationnelle (ANTARES). Avec leurs mortiers de 120 mm et leurs canons CAESAR, les 3e et 11e RAMa ont tiré des centaines d’obus en situation tactique proche de la réalité. Élément clé de la rapidité de manœuvre, les PUMA du 5e régiment d’hélicoptères de combat ont mené plusieurs raids artillerie, afin d’accélérer la mise en place des batteries mortiers.
Pour la première fois, les lance-roquettes unitaires du 1er régiment d’artillerie ont participé à une manœuvre brigade. Après sa validation opérationnelle par la commission d’artillerie, le CRR-Fr a profité de ce nouveau système d’armes qui porte les tirs d’artillerie dans la grande profondeur (70 km).
Riche d’enseignements, TOLL 2014 a permis au CRR-Fr de continuer sa montée en puissance vers son format de Joint Task Force (JTF). Le 1er juillet 2017, il devra être en mesure de prendre le commandement d’une opération interarmées à dominante terrestre.
22 octobre 2014
3
22
/10
/octobre
/2014
16:55
16/10/2014 Armée de Terre
Le centre d’instruction et d’entraînement aux systèmes d’armes (CIESA) du 1er régiment d’artillerie est le seul à dispenser la formation de pupitreur lance-roquettes unitaires (LRU).
Depuis sa mise en place, au mois de juin 2014, plus de 100 artilleurs ont été formés.
10 octobre 2014
5
10
/10
/octobre
/2014
11:55
9 octobre, 2014 Guillaume Belan
Aujourd’hui, les évaluations du lance roquette unitaire (LRU) sont terminées. Cette véritable arme de destruction précise, devrait, d’ici la fin de l’année, être adoptée par l’armée de Terre. Cette décision d’adoption est prononcée par le Chef d’État Major de l’Armée de Terre (CEMAT), sur proposition de la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre). Cette étape signifiera que le matériel est conforme aux exigences et aux besoins exprimés par l’armée de terre.
De l’adoption à l’admission en service opérationnel…
Le LRU est dorénavant entré dans une phase d’expérimentations, menée par la STAT, avec la DEP (direction de la prospective et des études) Artillerie. Le 1er Régiment d’Artillerie, qui a reçu ses premiers lanceurs y est largement impliqué.
En juin dernier, le LRU a été testé en Suède, dans le plus grand champ de tir d’Europe. A noter que l’intégration du LRU dans la chaine de SIC (système d’information, de communication et de commandement) ATLAS a eu lieu à cette occasion, donc pendant l’évaluation.
Mais, une étape importante va bientôt être franchie, lors de l’occasion de l’exercice amphibie Catamaran organisé par le Commandant de la force aéromaritime française de réaction rapide (COMFRMAFOR) ainsi qu’à l’exercice Noble Arrow du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Soit un exercice marine et un autre aérien. Pourquoi ? Première raison, un concordance de calendrier. L’armée de terre a son exercice Toll 2014, qui se déroulera du 20 au 31 octobre 2014 dans le sud-est de la France alors que dans la même zone la Marine réalise un exercice amphibie… Rendez-vous important, Toll a pour objectif d’entraîner les chaines appuis feux et renseignement. Et il consistera en un exercice de coordination des intervenants dans la 3e dimension (I3D : artillerie sol-sol et sol-air, drones, aéronefs), associant manœuvres et tirs réels. Là, est la seconde raison et la plus importante : l’insertion de tirs LRU dans la 3ème dimension, car ses puissantes roquettes, qui portent jusqu’à 70 km, volent haut, très haut. Il faut donc travailler l’intégration du LRU dans une manœuvre interarmées et interarmes. Dont l’intégration des capteurs de la chaîne renseignement et des forces spéciales, notamment dans le cadre de la demande de tir LRU.
… à la réalisation d’une première capacité
Les expérimentations, dont l’exercice Toll fait partie, permettront de valider la doctrine d’emploi, les procédures, l’environnement, etc. Ces expérimentations permettront de déboucher sur l’admission en service opérationnel ou plus vraisemblablement à la réalisation d’une première capacité au cours de l’année 2015, date à laquelle le LRU pourra être projeté en opérations extérieures (Opex). Et vu la nouvelle habitude de l’armée de terre à vouloir profiter le plus rapidement possible de ses derniers matériels, forcement les plus efficaces, au profits de ses troupes engagées, l’opération Barkhane pourrait bien voir débarquer le LRU l’année prochaine…
Fiche LRU
Le LRU est le nouveau système d’artillerie de l’armée de terre. Il permet des frappes par tout temps, précises et réactives, jusqu’à 70 km. Il est destiné à traiter des objectifs ponctuels avec des effets collatéraux réduits.
Le programme est mené en coopération avec l’Allemagne et l’Italie. Il consiste à transformer des lance-roquettes multiple (LRM), entrés en service au début des années 90, pour leur permettre de tirer la munition à charge explosive unitaire M31.
Le marché a été passé en septembre 2011 à la société Krauss Maffei Wegmann (KMW), par un montage industriel franco-allemand incluant Thales, Airbus Defence and Space et Sagem (groupe Safran). Les 13 lanceurs français ainsi modernisés sont mis en œuvre par le 1r Régiment d’Artillerie de Belfort.
La dotation initiale en munitions, 252 roquettes dont le moteur est produit par la société française Roxel, a été livrée fin 2013 par la société américaine Lockheed Martin.
10 juillet 2014
4
10
/07
/juillet
/2014
20:56
10/07/2014 1 SIRPAT - Armée de Terre
Le lance-roquette unitaire (LRU) est le tout nouveau système d’arme de l’artillerie française.
La phase d’essai et le premier tir de munition de guerre sur l’île du Levant fin 2013 ont été supervisés par direction générale de l’armement (DGA). Les ultimes vérifications ont eu lieu en Suède, au camp de Vidsel, en juin dernier, au cours d’une évaluation technico-opérationnelle effectuée par la section technique de l’armée de Terre (STAT), renforcée par une équipe du 1er régiment d’artillerie (1er RA), qui sera équipé de ce lanceur chenillé.
8 juillet 2014
2
08
/07
/juillet
/2014
16:56
photo RBND - 1er Régiment d'Artillerie
08.07.2014 Armée de Terre
Le lance-roquette unitaire (LRU) est le tout nouveau système d'arme de l'artillerie française. La phase d'essai et le premier tir de munition de guerre sur l'île du Levant fin 2013 ont été supervisés par direction générale de l'armement (DGA). Les ultimes vérifications ont eu lieu en Suède, au camp de Vidsel, en juin dernier, au cours d'une évaluation technico-opérationnelle effectuée par la section technique de l'armée de Terre (STAT), renforcée par une équipe du 1er Régiment d’Artillerie.
26 juin 2014
4
26
/06
/juin
/2014
10:38
photos 1er Régiment d’Artillerie
26.06.2014 1er Régiment d’Artillerie
Dans le cadre des essais pilotés par la STAT pour l'entrée en service du LRU, la 1ère batterie du 1er RA a tiré à VIDSEL (Nord Suède) 6 roquettes M31 guidées GPS. Devant le chef de corps du Royal et 2 officiers généraux, carton plein et précision métrique vérifiée. Un pas primordial est franchi. Prochaine étape : contrôles opérationnels à Canjuers en septembre 2014 et ensuite...
photos 1er Régiment d’Artillerie
24 mai 2014
6
24
/05
/mai
/2014
11:55
Un lance-roquettes unitaire (LRU) à DGA Essais de missiles
21/05/2014 DGA
La direction générale de l’armement (DGA) a qualifié le lance-roquettes unitaire (LRU) le 16 mai 2014. Cette décision intervient suite à des campagnes de tirs effectuées en août 2013 aux Etats-Unis et en novembre dernier au centre DGA Essais de missiles à l’île du Levant (Var).
La direction générale de l’armement (DGA) a qualifié le lance-roquettes unitaire (LRU) le 16 mai 2014. Cette décision intervient suite à des campagnes de tirs effectuées en août 2013 aux Etats-Unis et en novembre dernier au centre DGA Essais de missiles à l’île du Levant (Var).
Le LRU permet des frappes par tout temps, précises et réactives, jusqu’à 70 km. Il est destiné à traiter des objectifs ponctuels avec des effets collatéraux réduits.
Ce programme est mené en coopération avec l’Allemagne et l’Italie. Il consiste à transformer des lance-roquettes multiple (LRM), entrés en service au début des années 90, pour leur permettre de tirer la munition à charge explosive unitaireM31.
Le marché a été passé par le Bundesamt für Ausrüstung, Informationstechnik undNutzung der Bundeswehr (BAAINBw), homologue allemand de la DGA, en septembre 2011 à la société Krauss Maffei Wegmann, à la tête d’un montage industriel franco-allemand incluant Thales, Airbus Defence and Space et Sagem (groupe Safran). Les 13 lanceurs français ainsi modernisés seront livrés au 1er régiment d’artillerie de Belfort d’ici fin 2014.
La dotation initiale en munitions, 252 roquettes dont le moteur est produit par la société française Roxel, a été livrée fin 2013 par la société américaine Lockheed Martin.
31 janvier 2014
5
31
/01
/janvier
/2014
12:55
30/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre Economie et technologie
Le lance-roquette unitaire (LRU) est la première pièce d’artillerie de précision longue portée avec une capacité de frappe très réactive, permanente et par tous les temps. 3 pièces ont été livrées au 6e régiment du matériel/détachement Gresswiller qui assure le soutien direct du 1er régiment d’artillerie, seul régiment opérationnel possédant encore les lance-roquettes multiples (LRM).
Chaque roquette emporte une charge unique de 90 kg pour une portée maximale de 70 km, et une précision de moins de 10 m. De plus, les conditions météo et la géographie du terrain n’interfèrent pas sur la trajectoire de la munition, cette dernière étant guidée par centrale inertielle assistée par GPS. C’est une arme très précise, multifonctionnelle, capable de traiter des cibles sur une surface étendue ou très restreinte, en particulier en milieu urbain. Le LRU est le successeur du lance-roquettes multiples (LRM).
28 janvier 2014
2
28
/01
/janvier
/2014
22:55
Un LRU à l'usine THALES de Cholet (49). Dans 2 mois à Belfort.
11 décembre 2013
3
11
/12
/décembre
/2013
17:55
11/12/2013 Armée de Terre
Créé et commandé par Louis XIV, le 1er régiment d’artillerie, le plus ancien régiment de l’arme du même nom, va devenir le plus moderne. Au cours de l’année 2014, il percevra un nouveau système d’arme, le lance-roquette unitaire (LRU). Rien de tel pour illustrer la devise du régiment « Royal d’abord, premier toujours » !
Fin novembre 2013, sur la pointe du Titan, au nord-est de l’île du Levant, le LRU a été testé, pour la première fois, en tir de munitions de guerre. Une étape majeure (et brillamment franchie) dans son processus de qualification. Ce système d’arme se révèle performant et ultra-moderne, avec une frappe à longue portée et une précision impressionnante. Pour se faire une idée, il pourrait, depuis l’esplanade des Invalides à Paris, atteindre des cibles à Beauvais, par exemple, avec une précision de l’ordre de 5 mètres !
Sa munition est indifférente aux conditions climatiques et à la géographie du terrain. Idéal pour l’appui au contact des unités de mêlée sur un terrain ouvert et en zone urbanisée ! Le LRU s’inscrit au cœur même du dispositif d’appui des forces en complément de l’appui aérien et des autres catégories de frappe. Une réussite technologique pour une innovation tactique sur le terrain, en 2014.
En attendant, découvrez-le au cours de cette phase de validation avec ces images inédites et surprenantes. Le compte à rebours a commencé. 3, 2, unité.