03/04/2015 Sources : Marine nationale
En ce début du mois d’avril, la composante anti-sous-marine (ASM) de la flotte hélicoptères de la force de l’aéronautique navale est en plein renouveau. Grâce à une disponibilité retrouvée du Lynx et à la montée en puissance du Caïman Marine, elle peut répondre présente aux sollicitations d’embarquements de ses appareils.
Ainsi, on dénombre cette semaine à bord des frégates à la mer, pas moins de sept détachements de Lynx(34F) et de Caïman(31F et 33F), répartis en trois zones différentes. Le contrat est rempli quantitativement et qualitativement, les deux frégates de défense aérienne, la frégate multimissions et les frégates anti sous-marines déployées sont équipés des aéronefs adaptés à leur configuration.
Qu’il s’agisse du déploiement du groupe aéronaval, pour la mission « Arromanches », où l’on retrouve un Caïman(31F) sur le Chevalier Paul, de celui du Jean de Vienne avec un Lynx, ainsi qu’ ou bien d’une mission en Atlantique, avec deux Lynx sur le Latouche-Trévilleet le Primauguet, et un Caïman (33F) sur l’Aquitaine, ou même encore d’un entraînement en Méditerranée, avec un Caïman(31F) sur le Forbin et un Lynx sur le Montcalm, les « Marins du ciel », aux côtés de leurs camarades de la force d’action navale, sont sur tous les fronts. Véritable prolongement des systèmes de combat des bâtiments, avec leur capacité de projection au-delà de l’horizon, ces hélicoptères constituent le bras armé des frégates, en assurant la maîtrise de l’espace aéro-maritime, avec leurs capacités de lutte en-dessous mais aussi au-dessus de la surface.
C’est un vrai défi technique et opérationnel auquel font face quotidiennement les équipages et les techniciens aéronautiques, pour que leurs appareils puissent honorer ces embarquements et faire du binôme frégate-hélicoptère un adversaire toujours aussi redoutable.
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