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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 10:55
Char Churchill ayant conquis le fort Montbarey. Photo DMPA

Char Churchill ayant conquis le fort Montbarey. Photo DMPA


16.09.2016 source SHD
 

16 septembre 1873 : les troupes allemandes évacuent la France. L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire suite à la défaite de 1871, à l’exception de l’Alsace-Lorraine, annexée. La rançon exigée par Bismarck est de 5 milliards de Franc-or, soit environ 15 milliards d'Euros. Un emprunt d'Etat a été levé pour collecter les fonds. En quelques jours, l'emprunt est couvert 4 fois… !

 

16 septembre 1896 : le général Gallieni nommé gouverneur de Madagascar. Fort de son expérience indochinoise (92-96), le général Gallieni applique à la « Grande Ile », Madagascar, les principes coloniaux qu’il a testés avec succès en Extrême-Orient. Il pacifie progressivement l’île, nouvellement annexée par la France. Patiemment, intelligemment mais parfois fermement, il met en place tous les ingrédients qui feront de Madagascar une des plus belles réussites des coloniaux français.  Un de ses grands subordonnés, le futur maréchal Lyautey, théorisera et développera ce qui jusqu’alors s’appelait le système Gallieni, la colonisation par « tâches d’huile », bref l’esprit Troupes de marine (TDM).

 

16 septembre 1914 : création du Canadian Aviation Corps ou CAC. Le colonel Sam Hughes crée la première et éphémère force aérienne militaire canadienne composée d’un officier et de 2 mécaniciens. Le seul avion de cette force est un biplan américain Burgess-Dunne, qui à son arrivée à Plymouth n’est pas considéré comme un avion de combat par les britanniques : le CAC a fait long feu et les volontaires pilotes canadiens sont intégrés au Royal Flying Corps. La Marine royale canadienne crée le Service aéronaval de la Marine royale du Canada en septembre 1918 puis la Force aérienne canadienne en 1920.

 

16 septembre 1918 : mort au combat du sous-lieutenant pilote Maurice Boyau (Mars-la-Tour).  « International français de rugby à 15, il évolue au Stade bordelais puis au Racing Club de France. Son palmarès compte un titre de champion de France en 1911, ainsi que 6 sélections en équipe de France en 1912 et 1913. D’abord affecté au 144è Régiment d’infanterie de Bordeaux, puis au 18è Escadron du train, il obtient son brevet de pilote en février 1916. En octobre, il est affecté à l’escadrille n°77 dite l’escadrille des sportifs qui compte plusieurs champions de rugby, natation, course à pied et tennis. Alors qu’il vient de remporter sa 35è victoires, il est abattu par un obus anti-aérien dans le ciel de Meurthe-et-Moselle». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

16 septembre 1917: bataille de La Courtine (Creuse). Suite à l'abdication du Tsar en février, les deux brigades russes présentes sur le front de l'ouest forment des conseils de soldats (comme en Russie). Craignant une contagion dans l'armée française, l'état-major décide de les éloigner du front en les internant dans la Creuse, au camp de la Courtine. 10 000 soldats russes se mutinent alors contre l'ordre de Kérensky de rendre leurs armes aux autorités françaises. Jusqu’au 18 septembre, quatre bataillons d'infanterie français affrontent les mutins avec l'aide des soldats russes fidèles à Kerenski. Le général Comby dirige les opérations. Des meneurs sont fusillés. Beaucoup sont déportés aux travaux forcés en Algérie et attendront 1920 pour être rapatriés.

 

16 septembre 1940 : début de la Conscription aux Etats-Unis. Le selective and training service act est signé par Roosevelt. Tous les hommes de 21 à 35 ans seront recensés pour débuter une montée en puissance de l’armée américaine. Les Etats-Unis n’entreront en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour (7 décembre 1941) soit plus d’un an plus tard.

 

16 septembre 1944 : les américains prennent le fort Monbarey (Brest). Un bataillon de parachutistes allemands tient l’ouvrage fortifié pendant le siège de Brest pour défendre l’entrée Ouest de la ville et l’accès au port. Les américains doivent  percer une brèche dans le périmètre miné puis faire intervenir des chars britanniques équipés de lance-flamme (Churchill Mk VII crocodile) pour réduire la résistance acharnée du lieutenant Floter.

voir http://montbarey.fr/

 

16 septembre 1982 : massacre de Sabra et Chatilla  (Banlieue de Beyrouth - Liban). Alors que les troupes de la FMSB, Force multinationale de sécurité à Beyrouth viennent de se retirer du Liban suite au départ de l'OLP (organisation de la libération de la Palestine), Béchir Gemayel à peine élu président du pays périt dans un attentat à la bombe le 14 septembre. Le soir même Tsahal envahit le Liban et encercle les deux camps. Les phalanges chrétiennes, milices alliées d'Israël et cherchant des responsables à l'attentat ayant couté la vie à Gemayel, investissent les deux petites villes dans lesquelles elles se livrent à un massacre aveugle jusqu'au 18 septembre. Selon les sources, entre 800 et 2000 Palestiniens sont tués. Les images sont nombreuses, insoutenables et largement diffusées. Le scandale est grand dans le monde car Tsahal aurait sciemment laissé faire les phalanges chrétiennes. Lire le quatrième mur de Sorj Chalandon (lien ténu, certes, mais le livre en vaut le coup).

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:55
Les autochenilles Citroën

Les autochenilles Citroën


17.12.2015 source SHD
 

17 décembre 546 : prise de Rome par Totila. Le roi ostrogoth, Totila, prend Rome, après un siège méthodique de plus d'un an.  Venu voir Saint Benoit au mont Cassin, Totila apprend de la bouche du saint qu'il va conquérir Rome et la perdre peu de temps après.

 

17 décembre 1398 : bataille de Pānīpat (Près de Dehli - Inde). Le Turc Tamerlan écrase le sultan qui contrôle toute l'Inde du Nord, Mohamed Toughklak.

 

17 décembre 1793 : démonstration de force navale (baie de Naples). Parce que l’ambassadeur de France à Constantinople a été insulté par celui de Naples, la flotte du contre-amiral Latouche-Tréville mouille devant la ville. Le roi de Naples présente ses excuses.

 

17 décembre 1885 : protectorat français sur Madagascar. Un traité de paix est signé à bord du croiseur Naïade entre la France (CA Paul Miot) et le gouvernement malgache de la reine Ranavalo. Il sera ratifié le 17/02/1886.

 

17 décembre 1903 : premier vol motorisé par les frères Wright. « Sur un appareil de leur conception baptisé Flyer, ils effectuent le premier vol motorisé et contrôlé à Kitty Hawk en Caroline du Nord. Il volent à 3 mètres de haut sur 260 mètres durant 59 secondes. Le Flyer est un biplan de 274 kg, de 12 mètres d’envergure propulsé par un moteur de 16CV entrainant, grâce à des chaines de vélo, deux hélices ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 décembre 1922 :  première traversée du Sahara en automobile. André Citroën voulant tester son nouveau modèle de véhicule chenillé, l’autochenille B2, imagine en liaison avec l’armée de Terre, un raid expérimental et publicitaire démontrant que l’on peut rallier Touggourt (Algérie) à Tombouctou (Mali) en moins de trois semaines. Pari tenu.

 

17 décembre 1935 : premier vol du Douglas DC-3. « Appelé à devenir un appareil mythique, il est connu sous le nom de DC-3 pour la version civile et de C-47 Skytrain ou Dakota pour la majorité des appareils militaires. Véritable « bête de somme » des airs, il est de toutes les opérations aéroportées alliées de la seconde guerre mondiale. En usage dans l’armée de l’air française, il vole en Indochine. Des versions modernisées servent durant la Guerre du Viet-Nam (opérations de mitraillage au sol). Les russes le produisent à 2930 exemplaires sous licence avec l’appellation Lissounov Li-2. Aujourd’hui encore, des DC-3 continuent d’assurer le transport de passagers et de fret au Canada et en Amérique du Sud notamment ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 décembre 1939 : sabordage du croiseur cuirassé Admiral Graf Spee. Dès septembre, le cuirassé de poche allemand Graf Spee sème la terreur dans l'Atlantique Sud parmi les navires marchands britanniques et décide Churchill à lancer à ses trousses trois croiseurs pour le couler et ainsi maintenir la route commerciale vitale pour la Grande-Bretagne. Le Graf Spee est repéré au large de l'Uruguay et le premier grand combat naval de la Seconde Guerre Mondiale s'engage le 13 décembre, alors qu’en Europe la « drôle de guerre » se poursuit. Rapide, bien armé et technologiquement en avance (coque soudée et non plus rivetée, moteurs diesel et radar embarqué) il met hors de combat le HMS Exeter et cause de graves dommages au HMS Ajax. Il est cependant lui-même endommagé et doit  trouver refuge dans le port de Montevideo. Obligé de quitter l'Uruguay, pays neutre, le Graf Spee n'est plus opérationnel malgré quelques réparations. Son commandant craignant d'être vaincu par la marine anglaise qu'il pense, à tort, rassemblée à l'embouchure du Rio de la Plata, préfère saborder le navire. Il se suicidera trois jours plus tard.

 

17 décembre 1944 : massacre de Malmédy ou Baugnez (Ardennes). Le 285ème bataillon d'observation d'artillerie de campagne américain, faiblement armé, est pris sous le feu du régiment blindé SS Peiper alors qu'il s'engage sur une route à 4 km au Sud de Malmédy. Les américains ne peuvent résister longtemps face aux blindés allemands et finissent par se rendre au niveau du carrefour Baugnez. Selon toute vraisemblance, les 84 prisonniers sont abattus froidement sur le lieu de leur reddition.  Le témoignage des survivants conduira à un procès en 1946 où 74 condamnations à mort seront prononcées sans être exécutées. Ce crime de guerre a lieu dans le cadre de la contre-offensive allemande des Ardennes dont la pénétration des lignes américaines dépendait avant tout de sa vitesse d’exécution…Mais ce sont  en fait les erreurs tactiques de Peipper qui le ralentiront dans sa tentative de percée vers la Meuse.   L’unité du LCL Peiper était coutumière des crimes de guerre et s’est signalée tristement sur tous les théâtres d’opérations où elle a été engagée (Pologne, France, Russie,…) comme le procès de Dachau le montrera.

 

17 décembre 1971 : cessez-le-feu au Pakistan Oriental. Le Pakistan reconnait le Bengladesh comme un Etat souverain.

 

17 décembre 1976 : lancement du KH 11(Etats-Unis). Le premier satellite espion américain à retransmission d’images en quasi-direct (via un satellite relai) est mis sur orbite. Les satellites de la série Key Hole ont une résolution supposée de 10 cm grâce à une optique digne du télescope Hubble et à leur motorisation capable de les amener sur une orbite d’observation à très basse altitude.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:54
Chronique culturelle 30 Septembre 2015 - SHD

 

30.09.2015 source SHD
 

30 septembre 1547 : naissance de Michel de Cervantès (Madrid).

 

30 septembre 1891 : le général Boulanger se suicide sur la tombe de sa maîtresse (Belgique). Celui dont Clemenceau dira "il est mort comme il a vécu: en sous-lieutenant", a bien failli faire tomber la III ème République en rassemblant le temps du Boulangisme, les mécontents du régime (Monarchistes, Bonapartistes,...). Ayant effectué de nombreuses campagnes, blessé, décoré, auréolé de gloire, Boulanger gravit d'autant plus rapidement la hiérarchie qu'il est soutenu par Clemenceau. En tant que ministre de la guerre, il est le créateur du fameux « Carnet B »,destiné à recenser tous les ennemis potentiels à incarcérer en cas de guerre contre l'Allemagne. Surnommé le général «la revanche" en raison de sa volonté d’en découdre avec l’Allemagne, il entreprend de nombreuses réformes (adoption du fusil Lebel) qui le rendent populaire et le propulsent un peu malgré lui sur la scène politique où les détracteurs du régime en font leur coqueluche et aimeraient le voir putscher. Abandonné par ses protecteurs initiaux qui l'estiment devenu dangereux, il s'enfuit en Belgique avec sa maîtresse qui décède peu après. Condamné par contumace, il se suicide sur la tombe de cette dernière.

 

30 septembre 1895 : Tananarive est occupée par les Français (Madagascar). Une colonne de 4000 soldats entre dans Antananarivo sans rencontrer de résistance.

 

30 septembre 1938 : signature des accords de Munich (Allemagne)

 

30 septembre 1944 : création de l'AFP. La 3ème agence d'informations internationales est française et est issue de l'agence Havas née à Paris en 1835. Celle-ci est nationalisée en novembre 1940 et devient avec Vichy, l'OFI (office français d'information). Par ordonnance du gouvernement provisoire (GPRF), l'OFI est transformé en Agence France Presse. 1500 journalistes travaillent dans 6 langues autour du globe.

 

30 septembre 1946 : verdicts rendus à Nuremberg (Allemagne)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:54
President Roosevelt signs the Selective Service Training and Service Act on Sept. 16, 1940, establishing the first peacetime draft and creating the Selective Service System

President Roosevelt signs the Selective Service Training and Service Act on Sept. 16, 1940, establishing the first peacetime draft and creating the Selective Service System

 

16.09.2015 source SHD

 

16 septembre 1873 : les troupes allemandes évacuent la France. L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire suite à la défaite de 1871, à l’exception de l’Alsace-Lorraine, annexée. La rançon exigée par Bismarck est de 5 milliards de Franc-or, soit environ 15 milliards d'Euros. Un emprunt d'Etat a été levé pour collecter les fonds. En quelques jours, l'emprunt est couvert 4 fois… !

 

16 septembre 1896 : le général Gallieni nommé gouverneur de Madagascar. Fort de son expérience indochinoise (92-96), le général Gallieni applique à la « Grande Ile », Madagascar, les principes coloniaux qu’il a testés avec succès en Extrême-Orient. Il pacifie progressivement l’île, nouvellement annexée par la France. Patiemment, intelligemment mais parfois fermement, il met en place tous les ingrédients qui feront de Madagascar une des plus belles réussites des coloniaux français.  Un de ses grands subordonnés, le futur maréchal Lyautey, théorisera et développera ce qui jusqu’alors s’appelait le système Gallieni, la colonisation par « tâches d’huile » , bref l’esprit Troupes de marine (TDM).

 

16 septembre 1917: bataille de La Courtine (Creuse). Suite à l'abdication du Tsar en février, les deux brigades russes présentes sur le front de l'ouest forment des conseils de soldats (comme en Russie). Craignant une contagion dans l'armée française, l'état-major décide de les éloigner du front en les internant dans la Creuse, au camp de la Courtine. 10 000 soldats russes se mutinent alors contre l'ordre de Kérensky de rendre leurs armes aux autorités françaises. Jusqu’au 18 septembre, quatre bataillons d'infanterie français affrontent les mutins avec l'aide des soldats russes fidèles à Kerenski. Le général Comby dirige les opérations. Des meneurs sont fusillés. Beaucoup sont déportés aux travaux forcés en Algérie et attendront 1920 pour être rapatriés.

 

16 septembre 1940 : début de la Conscription aux Etas-Unis. Le selective and training service act est signé par Roosevelt. Tous les hommes de 21 à 35 ans seront recensés pour débuter une montée en puissance de l’armée américaine. Les Etats-Unis n’entreront en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour (7 décembre 1941) soit plus d’un an plus tard.

 

16 septembre 1944 : les américains prennent le fort Monbarey (Brest). Un bataillon de parachutistes allemands tient l’ouvrage fortifié pendant le siège de Brest pour défendre l’entrée Ouest de la ville et l’accès au port. Les américains doivent  percer une brèche dans le périmètre miné puis faire intervenir des chars britanniques équipés de lance-flamme (Churchill Mk VII crocodile) pour réduire la résistance acharnée du lieutenant Floter.

 

16 septembre 1982 : massacre de Sabra et Chatilla  (Banlieue de Beyrouth - Liban). Alors que les troupes de la FMSB, Force multinationale de sécurité à Beyrouth viennent de se retirer du Liban suite au départ de l'OLP (organisation de la libération de la Palestine), Béchir Gemayel à peine élu président du pays périt dans un attentat à la bombe le 14 septembre. Le soir même Tsahal envahit le Liban et encercle les deux camps. Les phalanges chrétiennes, milices alliées d'Israël et cherchant des responsables à l'attentat ayant couté la vie à Gemayel, investissent les deux petites villes dans lesquelles elles se livrent à un massacre aveugle jusqu'au 18 septembre. Selon les sources, entre 800 et 2000 Palestiniens sont tués. Les images sont nombreuses, insoutenables et largement diffusées. Le scandale est grand dans le monde car Tsahal aurait sciemment laissé faire les phalanges chrétiennes. Lire le quatrième mur de Sorj Chalandon (lien ténu, certes, mais le livre en vaut le coup).

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 11:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

22/07/2015 Armée de l'air

 

Des militaires des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et de la gendarmerie ont été décorés par le ministre de la défense nationale malgache le 16 juillet 2015.

 

En appréciation des services rendus en coopération avec Madagascar, le ministre de la défense nationale malgache a décoré 23 militaires français des FAZSOI et de la gendarmerie, dont quatre aviateurs de l’escadron de transport 50 « Réunion ». Ces récompenses témoignent de l’excellence des relations entre l’armée malgache et les FAZSOI.

 

Suite de l'article

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:45
photo EMA

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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

L’exercice international DIANA 2015 s’est tenu du 20 au 26 mai 2015 dans la région de Diego Suarez, au Nord de Madagascar. Des détachements des pays de la Commission de l’Océan Indien, des Seychelles, des Comores, de l’île Maurice ou encore du pays hôte Madagascar, ont pu échanger leurs savoir-faire avec des éléments des Forces armées zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) représentés par l’EMIA, le Détachement de la Légion Etrangère à Mayotte, le 2ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine, le DA 181 et ses Transall,et le bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière.

 

Tout d’abord déployé comme bâtiment logistique pour le transport des véhicules et du matériel de l’armée de Terre depuis la Réunion et Mayotte, le La Grandière a par la suite assuré le commandement tactique de deux patrouilleurs seychellois et d’un remorqueur hauturier malgache. Cette task-force interalliée a été déployée aux abords du cap d’Ambre afin de contrôler les flux commerciaux transitant dans la zone. De nombreuses missions de renseignement ont également été réalisées depuis le BATRAL par des éléments de la section nautique du 2ème RPIMa afin de localiser les troupes ennemies.

 

DIANA 2015 fût l’occasion d’un échange et d’un partage de compétences entre les différentes marines. De nombreux exercices ont été organisés, de l’évolution en formation tactique jusqu’à l’assistance à un navire aux opérations de visites croisées. Cette coopération fructueuse a permis de mener le dernier jour, toujours dans le cadre de l’exercice et toujours sous le contrôle de la Grandière, une double opération de visite et de barrage nautique, empêchant l’exfiltration du leader rebelle et conduisant ainsi à son arrestation.

 

Organisé tous les deux ans par les FAZSOI, cet exercice vise à renforcer les liens des différents pays sur le plan militaire, avec pour objectif principal de pouvoir répondre rapidement et de manière conjointe à diverses menaces. Le déploiement du La Grandière a une nouvelle fois démontré, l’importance de disposer d’un moyen amphibie d’ampleur dans la région, aussi bien pour la projection de forces que pour la logistique ou le contrôle de zone.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

photo EMA
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
« Diana 2015 » : exercice de haut vol

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Du 18 au 26 mai 2015, les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé, avec les armées d’autres pays de la région (Comores, Seychelles, Madagascar) à un exercice militaire multinational sur la base de Diego Suarez à Madagascar.

 

Pour l’édition 2015 de cet exercice, plus de 730 militaires ont été déployés à Madagascar, dont 405 Français, 215 Malgaches, 60 Seychellois et une soixantaine de Comoriens et de Mauriciens. Destiné à renforcer la coopération régionale, cet exercice annuel permet notamment aux différentes forces armées engagées d’apprendre à  travailler ensemble.;

 

Le détachement air 181 a engagé deux Transall C160 de l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion » et un détachement de transit interarmées (DETIA). Les deux aéronefs de l’ET 50 ont rempli avec succès l’intégralité des missions qui leur étaient assignées, avec un taux de disponibilité de 100% : logistique (projection de la force), tactique (largage de parachutistes, posé d’assaut, soutien aux troupes sur le terrain par largage de petits colis) et médicale (évacuation médicale vers la capitale malgache et La Réunion). En liaison avec l’état-major interarmées, le DETIA a optimisé tous les chargements des avions à chaque rotation, ainsi que la manœuvre au sol des C160 sur le parking étroit et ouvert à la circulation aérienne civile de Diego Suarez.

 

Le Transall a une dernière fois déployé dans la zone sa silhouette légendaire, contribuant ainsi, en étroite collaboration avec tous les éléments présents, au succès de cet exercice et au rayonnement des FAZSOI.

« Diana 2015 » : exercice de haut vol
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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 12:45
photo DLEM

photo DLEM

 

30-05-2015 DLEM Réf : 131 | 195

 

L' exercice baptisé DIANA impliquant les forces françaises et celles de 4 autres pays de l'océan Indien vient de se terminer. A cette occasion, le DLEM a officialisé son jumelage avec le 2°RFI Malgache.

 

Cet exercice militaire commun auquel participent les armées de cinq pays de notre région à Madagascar. Comores, Maurice, Seychelles, Madagascar et France sont associés depuis le 18 mai dans un exercice multinational, le plus important organisé sur le territoire malgache depuis 1999.

 

Avec plus de 730 militaires déployés dans la grande île, dont 405 militaires français, 215 militaires malgaches, 60 seychellois, et une soixantaine de comoriens et mauriciens, les objectifs de cette opération sont multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler des procédures communes notamment les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre les états-majors nationaux.

 

Cette opération a été nommée Diana 2015, du nom de la région où se déroule l’exercice, près de Diego Suarez. Concrètement, elle a pour objet la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. Les conditions de l’exercice sont celles d’une opération extérieure. L’ensemble des forces (y compris les états-majors) est projeté sur le terrain, et exécute sa mission dans des conditions réelles.

 

Une intervention selon les procédures de l’OTAN.

 

Cet exercice s'est terminé le mardi 26 mai, avec une cérémonie populaire dans le stade de Diego Suarez, qui a regroupé les chefs d’état-major des armées malgaches, comoriennes, mauriciennes, seychelloises et le commandant supérieur des FAZSOI, le général Franck Reignier.

 

Cette cérémonie a été également l’occasion d’officialiser le jumelage entre le détachement de Légion étrangère de Mayotte et le 2ème régiment des forces d’intervention malgache basé à Diego Suarez. Un lien qui est en réalité un retour de l'histoire puisque le DLEM issu du 3°REI qui était jusqu’à l’indépendance malgache en 1960, le régiment de la Légion étrangère installé dans la Grande Île.

 

Reportage photos

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 11:45
photo FAZSOI

photo FAZSOI

 

01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Du 18 au 26 mai 2015, les Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont participé, avec les armées des autres pays de la région (Comores, Maurice, Seychelles, Madagascar), à un exercice militaire à Madagascar. Avec plus de 730 militaires déployés dans la grande île, dont 405 militaires français, 215 militaires malgaches, 60 Seychellois, et une soixantaine de Comoriens et de Mauriciens, cet exercice multinational était le plus important organisé sur le territoire malgache depuis 1999.

 

L’exercice Diana 2015, du nom de la région où il avait lieu, près de Diego Suarez au Nord de Madagascar, avait pour objet la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. La situation fictive était basée sur des schémas de crise traditionnels rencontrés sur les différents théâtres d’opération. Les objectifs étaient multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler sur des procédures communes, notamment les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre états-majors.

 

Cet exercice a demandé aux pays de la zone des efforts logistique et humain très importants. Les FAZSOI  avaient projeté des éléments et du matériel de toutes ses composantes : les deux régiments d’infanterie (2ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine et le détachement de Légion étrangère de Mayotte), le détachement Air 181 et ses deux C160 Transall, dont c’était le dernier déploiement dans la zone avant le départ vers la métropole, le bâtiment de transport léger La Grandière, le groupement de soutien de la base de défense La Réunion-Mayotte, et le service de santé.

 

L’armée malgache a accueilli l’ensemble des forces sur l’une de ses bases militaires. Les officiers français et malgaches étaient binômés sur l’ensemble des postes d’état-major et ont utilisé des méthodes de travail correspondant aux normes OTAN. Les conditions de travail étaient celles d’une opération extérieure, l’ensemble des forces -y compris l’état-major- exécutant leurs missions dans des conditions rustiques.

 

Une grande cérémonie dans le stade de Diego Suarez a clôt l’exercice, en présence des chefs d’états-majors des armées malgaches, mauriciennes et seychelloises et du commandant supérieur des FAZSOI, le général de brigade Reignier. Elle a été l’occasion d’officialiser un jumelage entre le détachement de Légion étrangère de Mayotte et le 2èmerégiment des forces d’intervention basé à Diego Suarez. Le général Reignier a souligné l’exemplarité de cet exercice : « le travail en multinational et en interarmées est toujours un peu plus compliqué mais est devenu la norme sur les théâtres d’opération. Ces exercices multinationaux sont des moments de préparation opérationnels indispensables afin de contrer plus efficacement des menaces toujours plus fortes ». Enfin, les FAZSOI ont profité de ce déploiement pour acheminer à Madagascar 3 tonnes de matériel médical, 400 kg de médicaments et 600 kg de vêtements.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

photo FAZSOIphoto FAZSOI
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photo FAZSOI

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:45
Stratégie – La défense nationale désarmée (Madagascar)

Le ministre de la Défense, Dominique Rakotozafy (à g.), propose une alternative : l’augmentation des moyens ou la réduction des ambitions - photo lexpressmada.com

 

21.03.2015 Garry Fabrice Ranaivoson - lexpressmada.com

 

Le chantier à abattre pour une défense efficiente est énorme. Face aux diverses menaces, notamment transversales, l’élaboration d’une politique de défense nationale s’avère urgente.

 

Inquiétant. C’est ainsi qu’un des participants au dialogue de défense à l’Académie militaire (ACMIL) d’Antsirabe, a qualifié l’état de la défense à Madagascar, en réaction aux diverses interventions. Après deux jours de conférences et de débats, le 19 et 20 mars, le constat évident est que la défense nationale malgache est mal-en-point. Il semble que tout reste à faire, à commencer par le préalable nécessaire, à savoir la définition d’une politique de défense.

Une confusion de responsabilité règne entre les trois entités composantes des forces de l’ordre, l’armée, la gendarmerie nationale et la police nationale. En cause, l’application maladroite d’un décret adopté en 1984. Les problèmes de leadership que cela implique. Des forces navales inefficientes et démunies, alors que Mada­gascar est une île qui ambitionne de miser sur son potentiel maritime. Une capacité opérationnelle limitée des forces de protection civile.

L’amateurisme des renseignements, un service stratégique essentiel, pourtant, dans la défense nationale. Quelques points, parmi d’autres, soulevés ces deux derniers jours à l’ACMIL.

Le manque de moyens est la raison souvent mise en avant. « Si l’on parle des forces navales, c’est une entité qui nécessite un budget important. Et son opérationnalité dépend des moyens et équipements à mettre à sa disposition (…) » a indiqué le contre-amiral Louis Antoine de Padoue Ranaivo­seheno, un des intervenants à la conférence d’Antsirabe.

Dans son intervention, le général Beni Xavier Rasolofonirina, chef d’État-major général de l’armée Malagasy (CEMGAM), « la sécurité et la défense sont à l’image de la situation socio-économique du pays ».

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:45
Entraînement à Madagascar pour l’escadron « Réunion »

 

26/02/2015 Armée de l'air

 

Du 18 au 20 février 2015, l’équipage d’un Transall C160 de l’escadron de transport 50 « Réunion » a effectué une période d’entraînement dans le nord de Madagascar.

 

« L’île rouge » offre des possibilités d’entraînement qui n’existent pas à La Réunion. La géographie de Madagascar permet notamment de travailler le vol à basse altitude, la reconnaissance de terrains sommaires et  le vol tactique.

 

Cet entraînement a donné l’opportunité d’effectuer des reconnaissances en prévision de l’exercice que les forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI) mèneront à Madagascar en mai, en coopération avec les pays de la commission de l’Océan Indien (Seychelles, Maurice, Comores, Madagascar).

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
FAZSOI : Formation de fusiliers marins malgaches

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 29 janvier 2015, un élément des Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) a conduit un stage d’aguerrissement au profit de militaires malgaches.

 

Des légionnaires du Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) ont pris en charge une soixantaine de fusiliers marins malgaches du 2e régiment des Forces d’Intervention Malagasy basé à Antsiranana (Diego Suarez), dans le cadre de leur aguerrissement et du développement de leurs capacités d’intervention.

 

Dans des conditions climatiques particulièrement difficiles, les stagiaires se sont appliqués à assimiler les savoir-faire fondamentaux du combat et certaines compétences spécifiques au milieu nautique : combat par appui mutuel, tir, secourisme de combat de premier niveau, techniques d’intervention opérationnelles rapprochées, changement de milieu, balisage et abordage de plage.

 

Cette formation s’inscrit dans le projet plus global du développement des capacités d’intervention des forces malgaches. Le 2ème RFI avait déjà suivi une première formation de combat d’infanterie dispensée par le DLEM en novembre 2014. Au mois de mai, il bénéficiera d’une troisième formation plus spécialisée dans le domaine du commandement, du tir de combat et du secourisme avant de mettre ses nouvelles capacités à profit lors d’un exercice organisé à Madagascar par les FAZSOI et qui réunira l’ensemble des pays de la Commission de l’océan Indien.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:45
FAZSOI : Hommage aux anciens combattants à Toamasina

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le patrouilleur austral Albatros a profité d’une escale dans le port de Toamasina à Madagascar, du 15 au 19 janvier 2015, pour rendre hommage aux anciens combattants morts pour la France.

 

Lors de cette escale, l’équipage de l’Albatros a participé à une cérémonie en hommage aux anciens combattants locaux morts pour la France, le 16 janvier, au cimetière de Toamasina. Cette cérémonie était coprésidée par le commandant de l’Albatros et le consul honoraire de France. Les derniers anciens combattants malgaches à Tamatave étaient présents, ainsi que le consul honoraire de Grande-Bretagne, le proviseur du lycée français de Toamasina, le directeur de l’alliance française

 

Une gerbe a été déposée, au nom des Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI), sur la stèle érigée en mémoire des combattants malgaches morts pour la France au cours des différents conflits depuis 1800.

 

La rencontre s’est achevée par des échanges chaleureux entre les marins de l’Albatroset les anciens combattants, dont un âgé de 103 ans qui a participé à la libération de la France lors de la Deuxième Guerre Mondiale, émus par l’hommage rendu à leurs anciens camarades.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
DIO à Madagascar (Nov 2014)

 

10-12-2014 source DLEM  Réf : 123 | 477

 

Dans le cadre des accords de coopération militaire liant la France et Madagascar, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte a mené du 17 au 28 novembre 2014 un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) aguerrissement nautique auprès du 2ème  Régiment des Forces d’Intervention (2e RFI) de l’Armée Malgache (Tafika Malagasy) basé à Diego Suarez.

 

Aux ordres du chef de BOI, le détachement composé de l’encadrement expérimenté du Centre d’Instruction et d’Aguerrissement du Nautique (CIAN) et de Légionnaires de la CCL soutenu par le médecin chef et le Padré du DLEM s’est appliqué à dispenser une instruction de qualité, réaliste et adaptée aux moyens des soldats malgaches. L’objectif qui était de montrer tout l’intérêt de la coopération militaire après une longue interruption a été atteint. Pour le DLEM, fidèle à ses origines, il s’agissait aussi de reprendre pied sur DIEGO SUAREZ cher au cœur des anciens.

Anciens Légionnaires dont certains sont toujours présents et magnifiquement représentés par l’Adjudant-chef (ER) GALVEZ, l’Adjudant-chef (ER) FEUGUEUX et le Caporal-chef (ER) ALY MOHAMED qui ont accueilli, guidé et facilité le séjour du détachement avec chaleur et générosité.

Installé sur le camp de la Base Navale (BANA) de RAMENA à 20 kilomètres de DIEGO, au cœur des anciennes fortifications françaises toujours visibles qui défendaient la baie de DIEGO, juste à côté de l’ancien centre d’instruction des snipers du 3e REI, ce DIO rustique et éprouvant a pu se dérouler conformément au programme fixé malgré les difficultés dues à la chaleur, à l’isolement du site d’instruction, au manque de véhicules, aux difficultés pour déporter l’alimentation et assurer le logement des stagiaires sur le camp de RAMENA. Il est permis d’espérer que la reprise de la coopération permettra de réhabiliter une partie des bâtiments de l’ancien camp militaire d’ORANGEA et/ou CAP DIEGO.

60 officiers, sous-officiers et fusiliers marins de la 2ème compagnie et de la compagnie de commandement régimentaire (CCR) du 2e RFI ont suivi pendant 10 jours tout d’abord avec méfiance puis intérêt et enfin enthousiasme cette formation à dominante nautique qui leur a permis de revoir les actes élémentaires et réflexes individuels et collectifs jusqu’au niveau groupe sur terre et à partir de la mer en travaillant la natation utilitaire, le palmage, l’école de rame, le changement de milieu, le balisage de jour et de nuit, l’abordage de plage, le combat par appui mutuel, l’ISTC, le tir, le secourisme au combat (niveau SC1) et les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR).

Bien commandés et structurés, les soldats malgaches ont confirmé qu’ils étaient disciplinés, rustiques, physiques et volontaires. Fiers de montrer leurs capacités lors du VIP day de clôture du stage, ils ont eu à cœur de restituer impeccablement les différents procédés et savoirs faires appris dans les différentes démonstrations dynamiques présentées aux autorités civiles et militaires : abordage de plage après mise en place par zodiac et palme, balisage, techniques de déplacement et camouflage sur mer, progression sous le feu ennemi, extraction d’un chef rebelle, relève d’un blessé sous le feu, séquence TIOR…

Ainsi, le commandant des forces d’intervention, le Général RABETOKOTANY venu spécialement d’Antananarivo pour la circonstance, le général commandant la région militaire n°7, le Colonel (R) PETITJEAN représentant l’attaché de défense et la coopération de défense française, le Lieutenant-colonel de MESMAY chef de corps du DLEM et tous les responsables militaires de la garnison d’ANTSIRANANA venus nombreux pour la cérémonie ont pu apprécié le travail effectué et sont repartis favorablement impressionnés par ce qu’ont été capables de montrer les fusiliers marins du 2e RFI.

Ce premier DIO réalisé par le DLEM à Madagascar depuis deux ans et demi sur un nouveau théâtre inconnu pour la majorité des encadrants et instructeurs, s’il a été dense et délicat à mener est une réussite totale. Il devrait marquer les esprits, car si les Légionnaires sont repartis fiers du travail accompli et émerveillés par les paysages enchanteurs (et toujours chantés) de la baie de DIEGO, du côté Malgache cette action devrait aider à prendre en compte et améliorer la formation, l’entraînement, l’équipement, le logement et l’aptitude opérationnelle du 2ème RFI.

Le DLEM retournera à Madagascar dès le début de l’année 2015 pour mener un second DIO aguerrissement nautique au profit des 1re et 3ème compagnies du 2e RFI. « Adieu Diego …» nous reviendrons !

 

Reportage photos

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 18:45
FAZSOI : le Floréal intercepte trois navires de pêche au large de Juan de Nova

 

16/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 décembre 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal a contrôlé trois navires de pêche malgache surpris en action de pêche illicite dans la zone économique exclusive (ZEE) de Juan de Nova. Cette opération s’est déroulé lors d’une patrouille dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI).

 

Environ 30 pêcheurs répartis dans les trois bateaux pêchaient sans autorisation et en défaut de déclaration d’entrée dans la zone. Ils détenaient à leur bord des ailerons de requins sans les carcasses, ce qui est formellement interdit. A la demande de la direction de la mer sud océan Indien (DMSOI), et avec l’accord du contrôleur opérationnel, le commandant des FAZSOI (COMSUP FAZSOI), le produit de la pêche estimé à 2,4 tonnes de poissons a été détruit et l’ensemble des apparaux de pêche appréhendé.

 

Les patrouilles menées par les bâtiments des FAZSOI permettent de rappeler aux navires de pêche, quels que soient leur port d’attache et leur nationalité, la réglementation française dans la zone. Elle permet ainsi de consolider la diminution de la pêche illégale dans les ZEE de la zone Sud de l’Océan Indien.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : le Floréal intercepte trois navires de pêche au large de Juan de Nova
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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:45
La FS Floréal appareille pour une mission de surveillance maritime

 

04/12/2014 Sources : Marine nationale

 

Le lundi 17 novembre 2014, la frégate de surveillance Floréal a quitté Port-des-galets à La Réunion pour une mission de surveillance maritime d’un mois dans la ZRP des FAZSOI*. Réalisée essentiellement dans les zones économiques exclusives avoisinant La Réunion, Mayotte et les îles Eparses, elle aura aussi un volet de coopération internationale avec les nations voisines, notamment les Seychelles et Madagascar.

 

Chargé de défendre les intérêts français dans la zone sud de l’océan indien, le Floréal est rompu à ces missions qui représentent une forte mobilisation des FAZSOI tout au long de l’année. Les enjeux y sont nombreux. Il s’agit avant tout de faire respecter la souveraineté française dans des zones convoitées et d’y protéger nos intérêts économiques, ainsi que le patrimoine naturel. L’interception le mois dernier du catamaran de plaisance « Cassinga » par le Floréal dans les eaux de Bassas Da India (pêche de loisirs illégale - canal du Mozambique), ainsi que la diminution des infractions dans la zone illustrent les attendus de ces missions.

 

*FAZSOI : Forces armées de la zone sud de l’océan indien

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:45
le ministre de la Défense malgache, le général de division Dominique Rakotozafy

le ministre de la Défense malgache, le général de division Dominique Rakotozafy

 

01/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le général Franck Reignier, commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l'océan Indien (COMSUP FAZSOI), a effectué un déplacement officiel à Madagascar du 17 au 19 novembre 2014.

 

Après avoir été reçu par l'ambassadeur de France,  monsieur François Goldblatt, il a rencontré le ministre de la Défense malgache, le général de division Dominique Rakotozafy, avec lequel il a échangé sur les problématiques régionales et de coopération opérationnelle. Le général Reignier a également rencontré le chef d'état-major de l'armée malgache, le général de division Béni-Xavier Rasolonirina ainsi que trois commandants de forces aériennes, navales et d’intervention.

 

En raison de l’instabilité politique qu’a connue Madagascar, la coopération opérationnelle entre cette île et les FAZSOI a été suspendue à deux reprises entre 2009 et 2014. Pour autant, la coopération de défense avec ce pays reste une priorité. Outre les 5000 km de frontieres maritimes communes, Madagascar et la France partagent des intérêts communs en termes de sécurité régionale, notamment dans le domaine de la surveillance et de sécurisation des approches maritimes. En synergie avec les actions structurelles engagées par la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense du Ministère des affaires étrangères et du développement international, les FAZSOI font régulièrement vivre cette coopération.

 

Ainsi, depuis avril 2014, plus de 700 militaires malgaches ont été impliqués dans une action de coopération, et la Marine nationale a réalisé une dizaine d’escales à Madagascar.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien », permettant de lutter contre la piraterie ou l’immigration illégale, d’assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et de conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 11:45
FAZSOI : Exercice multinational Papangue 2014

 

22/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 17 octobre 2014, les forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont, dans le cadre de leur entraînement opérationnel régulier, conduit l’exercice Papangue 2014à La Réunion. L’objectif était d’entraîner les FAZSOI à agir dans une opération interarmées et interalliés d’évacuation de ressortissants, en se déployant simultanément par voie maritime et aérienne.

 

A cette occasion, des éléments des forces malgaches, mauriciennes, seychelloises et comoriennes ont été intégrés au sein des unités des FAZSOI.

 

La Mauritius Police Force et les Coast Guard mauriciens ont notamment déployé un hélicoptère de type Fennec, un avion Dornier et le navire Gardian qui participait aux côtés de l’Albatros, à l’évacuation des ressortissants et à la sécurisation de l’espace maritime. Les moyens aériens français, notamment les C160 Transallet le Panther de la frégate de surveillance Nivôse, ont permis l’infiltration par aérolargage et poser d’assaut, de jour et de nuit, de soldats français et malgaches. Ils ont également été mis à contribution pour l’exercice d’évacuation des ressortissants.

 

L’armée malgache a engagé une centaine de soldats issus du 1er et 2e régiment de force d’intervention (2e RFI), intégrés aux forces du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2ème RPIMa). Une section mauricienne a quant à elle été insérée au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM). Des officiers de liaison comoriens et seychellois avaient été insérés dans l’ensemble des postes de commandement mis en œuvre.

 

Enfin, un centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) a été mis en place par le DLEM sur le Détachement Air 181. Celui-ci a permis l’accueil de plus de 200 personnes.

 

Au total, ce sont 800 hommes et femmes qui ont été déployés sur une grande partie de l’île de La Réunion.

 

« Cette manœuvre concrétise nos efforts pour préserver la sécurité et faire face aux défis que rencontrent les îles du Sud de l’océan Indien » a noté le général Franck Reignier, commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien, lors de la cérémonie de clôture qui a rassemblé toutes les parties prenantes, françaises et étrangères, sur la place d’armes du 2eRPIMa à Pierrefonds.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 07:45
Participants in African Endeavour 2013

Participants in African Endeavour 2013

 

15 July 2014 by US Africom

 

The opening ceremony for African Endeavor consisted of a roll call of nations with representatives, one at a time, standing and being recognized with a round of applause.

 

But unlike the previous eight gatherings, this is the first time representatives from the United Nations, United Kingdom, Madagascar and USAID have participated. And it’s the first time in the history of African Endeavor that the exercise has been held somewhere other than Africa; this year gathering in Garmisch, Germany.

 

“I am really looking forward to being able to share our experiences with you, but more importantly, learning from your experiences across all the nations here and how we can better work alongside you in the future,“ said first time participant COL. Craig Sutherland of the British Army.

 

According to organizers, however, the “who” and the “where” isn’t the biggest difference between African Endeavor 2014 (AE14) and all previous exercises. AE14 is heading in a new direction said COL. Patrick Dedham, Director of U.S. Africa Command’s (AFRICOM) Command, Control, Communications and Computer Systems Directorate (J6).

 

“This is about taking it from the tactical and moving it towards the operational and strategic level where AFRICOM should be and working with the components to take over the tactical piece of African Endeavor so that we’re not doing African Endeavor once a year, we’re doing it throughout the year,” said Dedham.

 

Africa Endeavor is an AFRICOM sponsored communications exercise that focuses on information sharing and interoperability between African nations. Since it was first held in 2006, more than 1,700 communication specialists have attended. And with 32 African and European nations here, as well as representatives from the African Union, NATO, and the United Nations, it is easily AFRICOM’s most diverse exercise.

 

“It’s an incredible exercise. It’s a great collection of people that can really make a difference,” said Dedham.

 

Africa Endeavor's primary objective is to increase the command, control and communications capacities of African nations by encouraging interoperable tactics, training and procedures, and creating documented standards that support interoperability. This allows African nations to provide critical support to the African Union and other forces involved in humanitarian assistance, disaster relief and peacekeeping missions.

 

“To be able to speak directly and frankly with one another so that we can improve our communications face-to-face and discuss what the problems, this is one of the best ways for us to respond to a crisis on the continent,” said LTC Khaled Ben Ammar of the Tunisia Armed Forces. “These situations demand a collective response so it’s very important we have this opportunity to meet in person.”

 

Over the course of the four day exercise, representatives will be split into five different regions and face two separate tabletop scenarios that will test their ability to develop a strategic and operation plan in response to a mock crisis.

 

“I hope they walk away with the knowledge of who to call, new relationships through networking, people they can call for help to coordinate and synchronize their efforts. I also want them to walk away with some good techniques, tactics and procedures that they can use at the strategic level to plan for contingency operations,” said Dedham.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 17:45
Piraterie : coopération avec la marine malgache

06/06/2013 Sources : EMA

 

Le 17 mai, lors d’une escale à Diégo Suarez, au Nord de Madagascar, la frégate de surveillance (FS) Nivôse a conduit une action de formation au profit de dix marins malgaches dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Cette formation, au profit de marine malgaches, avait pour objectif de tester leur capacité à conduire en autonomie et dans son intégralité une opération de lutte contre un incendie à bord de la frégate. Les membres de la brigade sécurité du Nivôse ont dans un premier temps présenté aux marins malgaches le matériel, l’organisation, et les installations sécurité du bord. La visite des locaux de la zone d’exercice, suivie d’un briefing détaillé, a permis aux marins malgaches de mémoriser les tactiques de lutte et les lieux à protéger en priorité.

 

Immédiatement après le déclenchement de l’alerte incendie, un officier de la marine malgache a pris la direction de la lutte contre l’incendie fictif. Il a ordonné dans un premier temps l’évacuation des blessés. Afin de limiter les risques d’asphyxies dus aux fumées, de puissants ventilateurs ont été mis en action afin de repousser les fumées chaudes vers l’extérieur. Pendant près d’une heure, les marins malgaches se sont succédés aux différents postes d’intervention : directeur d’intervention, groupe d’attaque du feu, protection des locaux voisins, soutien en matériel.

 

Cette formation a à nouveau mis en évidence la remarquable capacité d’adaptation dont les marins malgaches font régulièrement preuve dans le cadre des activités de coopération bilatérales menées avec les militaires français. Parallèlement aux interactions mises en œuvre par les bâtiments de la Marine en escale à Diégo Suarez, une cinquantaine d’actions de formations et d’entraînements sont également organisées par les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), dont un exercice majeur annuel. Principalement axée sur le domaine de la sécurité maritime, cette coopération régulière permet de renforcer les savoir-faire techniques des forces armées malgaches pour une meilleure interopérabilité.

 

La frégate de surveillance Nivôse est engagée depuis le 10 avril 2013 dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, aux côtés de la frégate Guépratte. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : coopération avec la marine malgache
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